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Décès de Safoura Delta : Faire-part et remerciements

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Les familles Bassavé, Bassindia, Diatto, Hiembo, Nadia, Nadié, Naoulé, Kalwoulé, à Boura, Kiétou, Boufian, Lincè, Ouaga et Bobo,

Les enfants des feux Bassavé Abdoulaye et son épouse Béré Marie : Fatimata Lucie, Kadi Idak, Assaita, Mamadou, Drissa et Djeneba,

Les familles alliées Béréà Koupela, Abem, Aouba, Bamba, Congo, Nansia, Nignan, N´Do, Hilaire, Ilboudo, Kabré, Kambiré, Ouattara, Paré, Sanou, Sawadogo, Sow, Tenkaworo, Tiendrébéogo, Touré, Yaro, Yawa, Yoda, Bambara.

Très touchés par le soutien moral, spirituel, matériel et financier lors du décès le 22 Février 2015 et de l'inhumation le 24 Février 2015 de leur fille, nièce, sœur et tante,

Bassavé Safoura, « DELTA »

Adressent leur très sincère reconnaissance et remerciement à l´ensemble de la communauté nationale, à l´ensemble des artistes du Burkina, aux autorités administratives et politiques du pays, aux autorités coutumières et religieuses, aux voisins et à la jeunesse du quartier Dagnouen, aux amis et Fans de la défunte.

En outre, ils expriment leur gratitude à l´endroit des personnalités et communautés ci-après qui ont accompagné la défunte durant sa maladie jusqu´à sa dernière demeure :

- Monsieur le Premier Ministre du Burkina et son Gouvernement ;
- Sa Majesté le Mogho Naaba Baongo et sa suite ;
- Monsieur le Ministre de la culture et du Tourisme et ses collaborateurs ;
- Monsieur le Directeur Général de l´Hopital Yalgado Ouédraogo et l´ensemble du personnel ;
- Monsieur le Directeur Général du BBDA et ses collaborateurs ;
- Monsieur le secrétaire Général de la commune de Ouagadougou ;
- Monsieur Simon Compaoré, ancien maire de la commune de Ouagadougou ;
- Les Pasteurs du Tabernacle SION de la Patte d´Oie à Ouagadougou ;
- Les Pasteurs du district ecclésiastique de Boura, province de la Sissili ;
- La communauté des artistes du Burkina et toute la grande famille culturelle
- La Communauté Sissala et les ressortissants de la province de la Sissili ;
- La presse nationale et internationale
- Les Burkinabè de l´extérieur
- La famille maternelle de la défunte venue de Koupela.

Que le Tout Puissant les bénisse et les rende au centuple leurs bienfaits.


Bobo-Dioulasso : les épouses des travailleurs de SAP Olympique sont dans la rue pour soutenir leurs maris

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En guise de soutien à leurs époux, les femmes des travailleurs de la Société africaine de pneumatique (SAP Olympique) ont arpenté les rues de la ville de Bobo-Dioulasso ce mercredi 11 mars 2015. Pour ces femmes, il est temps que l'Etat, à travers le gouvernorat des Hauts-Bassins se penche sur le sort des travailleurs de SAP Olympique qui sont en grève depuis le 9 janvier 2015.

Entamée depuis le 9 janvier 2015, la crise au sein de la Société africaine de pneumatique s'enlise. En guise de soutien à leurs époux, les femmes des travailleurs ont décidé de marcher. Elles ont ainsi arpenté les rues de Bobo pour rallier le gouvernorat et y faire une déclaration.

Sur place et face au représentant du gouverneur Alfred Gouba, ces femmes ont exigé l'application du droit qui a déjàété dit selon elles : « Si la direction de la SAP n'est pas au-dessus de la loi, nous, épouses des travailleurs de la SAP demandons l'application du verdict du 5 novembre 2013 comme l'exigent nos maris. Monsieur le gouverneur, plus rien ne sera comme avant est un slogan fort du président actuel du Faso. Pour nous, rien ne sera comme avant si le droit est appliqué et si l'injustice prend fin…»

Spatules en main et tout en proférant des slogans hostiles à la direction de la SAP, les femmes ont rebroussé chemin pour la bourse du travail. En rappel, la crise au sein de cette industrie a atteint son paroxysme le vendredi 9 janvier 2015 suite à l'échec des échanges entre la direction et les travailleurs. Depuis lors, les deux camps campent sur leurs oppositions. Les travailleurs s'arc-boutant sur la sentence arbitrale du 3 novembre 2013 (qui a tranché en faveur d'un relèvement de l'échelon et de l'octroi de l'indemnité de logement pour tous les travailleurs de la SAP) et l'administration sur la difficile situation économique de l'entreprise.

Ousséni Bancé
Lefaso.net

Agence nationale pour l'emploi : Un plan stratégique 2015 -2024

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L'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) veut se mettre au diapason de son environnement, caractérisé par une évolution des exigences des demandeurs d'emplois et des employeurs. Pour ce faire, l'ANPE a élaboré avec l'appui de ses partenaires un plan stratégique de développement (PSD) qui a fait l'objet ce mercredi 11 mars 2015 d'une rencontre de validation.

17 250 000 000 F CFA. C'est le coût global du plan stratégique de développement 2015-2024 de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) passé en revue ce mercredi 11 mars 2015 à Ouagadougou au cours d'un atelier de validation. La réalisation du plan stratégique vise, assure le secrétaire général du ministère de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l'emploi, Frédéric Kaboré, «à doter l'ANPE d'un outil de planification stratégique qui lui permettra d'accroître son efficacité et de renforcer sa capacitéà offrir des services de qualité aux femmes et aux jeunes, tant en milieu urbain qu'en milieu rural ». Le représentant du Bureau international du travail Dramane Haidara s'est félicité de l'élaboration de ce plan stratégique de développement de l'ANPE qui permettra de mieux mettre en œuvre la politique nationale de l'emploi adoptée en 2008 et de lutter plus efficacement contre le chômage, le sous- emploi et la pauvreté dans le pays. Le Plan stratégique de développement, renforcera, l'action de l'ANPE, selon son directeur général, Moussa Bello. Car, explique le SG Frédéric Kaboré, représentant du ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l'emploi ; « Dix ans après sa structuration, l'ANPE fait face, de plus en plus, aux exigences des demandeurs d'emploi et des employeurs qui sont regardants sur la qualité des services rendus (…) il est donc apparu nécessaire de revoir le dispositif opérationnel de l'Agence qui est et demeure le plus ancien et le plus grand service public d'emploi chargé de la mise en application de la politique du gouvernement en matière d'emploi et de formation professionnelle au Burkina Faso ».

Un plan stratégique à 7 axes

Le présent plan stratégique de développement de l'ANPE est structuré autour des sept axes stratégiques d'actions suivants :
Axe stratégique 1 : Développement institutionnel de l'ANPE.
Axe stratégique 2 : Développement de la coopération et du partenariat.
Axe stratégique 3 : Modernisation des outils de gestion et de pilotage du marché de l'emploi.
Axe stratégique 4 : Modernisation et autonomisation des centres.
Axe stratégique 5 : Renforcement des capacités du personnel de l'ANPE.
Axe stratégique 6 : Amélioration et diversification des offres de formation professionnelle.
Axe stratégique 7 : Pilotage et renforcement de la gouvernance.

Grégoire B. Bazié
Lefaso.net

Lutte contre le chômage et le sous-emploi : Bientôt des collèges communautaires dans les pays de l'UEMOA

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Les 8 pays de l'Union économique et monétaire ouest africaine veulent expérimenter le concept des collèges communautaires nord-américains. L'organisation sous régionale a organisé un atelier de restitution sur l'étude portant sur ce concept qui va inspirer les Etats membres pour répondre au problème de chômage et du sous-emploi. C'était ce 11 mars à Ouagadougou en présence de participants venus de l'espace communautaire.

Les réformes des systèmes éducatifs pour répondre aux exigences du marché de l'emploi et combattre du même coup le chômage et le sous-emploi, n'ont pas apporté les résultats escomptés. Les Etats membres de l'UEMOA se tournent vers l'expérience des collèges communautaires qui paraissent plus indiqués.
Le collège communautaire en Amérique du nord est un établissement scolaire de niveau postscolaire offrant un large éventail de programmes aux jeunes et aux adultes qui souhaitent poursuivre leurs études ou leur formation professionnelle et technique. C'est donc une institution d'enseignement hybride. Ses programmes sont souples, adaptés aux besoins de sa communauté et en lien direct avec les besoins de développement économique de son milieu.

L'UEMOA étudie ainsi la manière d'adapter ce système en Afrique francophone. Pour le Dr. Efia Assignon, conseiller en développement international, « ce qui est fondamental dans ce concept, c'est qu'il prépare les jeunes à entrer directement sur le marché du travail ». Concrètement, explique le Dr. Asignon « son enseignement va de la formation professionnelle jusqu'au niveau universitaire. Ce sont des institutions dans lesquelles on ne fait pas seulement de l'enseignement, mais aussi de la recherche appliquée. Dans les collèges communautaires, il y a des gens qui obtiennent des diplômes universitaires, mais s'ils ne trouvent pas du travail, ils reviennent faire une formation d'un an ou 6 mois en fonction des domaines. Quelques mois après cette formation, ils obtiennent du travail, parce que c'est très pratique, axés sur les besoins de la communauté».
L'autre spécificité du collège communautaire, ce sont les programmes articulés. Un étudiant qui s'inscrit à l'université et poursuit ses études jusqu'en 3e année peut également s'inscrire au collège. En 4e année, il retourne à l'université. « A l'issu des 4 ans, il aura reçu la formation pratique collégiale, la formation théorique universitaire et obtient les deux diplômes » soutient le conseiller en développement international.

Prendre ce que le système a de mieux et non copier-coller
« La nationalité du système importe peu » dira Augustin Niango, directeur de cabinet qui a présidé la cérémonie d'ouverture de l'atelier. Les participants porteront un regard critique sur le système, il ne s'agira donc pas de reproduire le modèle canadien.

Brahima Tounkara, directeur de l'enseignement supérieure et de la formation professionnelle à l'UEMOA, ajoute que l'organisation sous régionale a été« impliquée dans ce processus à l'issue d'une mission que le groupe des ambassadeurs africain à Ottawa a effectué dans les collèges communautaires. « Ils se sont rendus compte que ce système qui allie la formation professionnelle à l'insertion professionnelle, conviendrait peut être à l'Afrique », surtout francophone.

L'UEMOA, avec le Consortium international de développement en éducation va donc s'inspirer de certains aspects du système canadien des collèges communautaires. « Si nous trouvons notre compte en certains aspects, nous prendrons. Dans le cas contraire, nous rejetterons certains aspects et nous adapterons. Pourquoi réinventer la roue alors qu'il y a des expériences gigantesques dans des zones du monde qu'on peut utiliser pour aller plus vite ? », s'est demandé le Brahima Tounkara.
La rencontre regroupe les acteurs étatiques et non étatiques des 8 pays de la sous-région.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 mars 2015

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Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 11 mars 2015, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 16 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Michel KAFANDO, Président de la Transition, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédéà des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU PREMIER MINISTERE

Le Conseil a adopté un décret et un rapport.

Le décret porte modification du décret n°2002-556/PRES du 27 novembre 2002 relatif à la délégation de signature.

Il vise à corriger les insuffisances des articles 1 et 2 du décret n°2002-556/PRES du 27 novembre 2002 portant délégation de signature de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Président du Faso, en matière d'importation d'armes au profit des Forces de défense et de sécurité au Burkina Faso.

L'adoption de ce décret permet à notre pays de se conformer au Traité sur le commerce des armes (TCA) entré en vigueur le 24 décembre 2014.

Le rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement nomination du Président et des Vice-présidents de la Commission de la réconciliation nationale et des réformes (CRNR).

Le premier décret nomme Monseigneur Paul OUEDRAOGO, Président de la Commission de la réconciliation nationale et des réformes (CRNR) avec rang de Président d'institution.

Le second décret nomme Vice-présidents de la Commission de la réconciliation nationale et des réformes (CRNR) les personnes dont les noms et qualités suivent :

- Madame Lucienne ZOMA, Présidente de la sous-commission Vérité, justice et réconciliation nationale ;

- Maître Guy Hervé Rommel KAM, Président de la sous-commission Réformes constitutionnelles, politiques et institutionnelles ;

- Docteur Salifou SANGARE, Président de la sous-commission Réforme électorale ;

- Professeur Salif YONABA, Président de la sous-commission Finances publiques et respect du bien public ;

- Monsieur Edouard OUEDRAOGO, Président de la sous-commission Gestion des médias et de l'information.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a examiné deux (02) projets de loi.

Le premier projet de loi porte Statut général des personnels des Forces armées nationales.

Ce projet de loi vise à adapter les textes régissant les personnels des Forces armées nationales aux mutations de ces dernières années.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi au Conseil national de la Transition.

Le second projet de loi porte conditions d'avancement des personnels d'active des Forces armées nationales.

Ce projet de loi vise à corriger les insuffisances relatives aux conditions d'avancements des personnels d'active des Forces armées nationales afin de donner une meilleure lisibilité au profil des carrières des personnels militaires.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi au Conseil national de la Transition.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif au Rapport global sur les finances locales, gestion 2012.

L'exécution financière des budgets des collectivités territoriales au titre de la gestion 2012 se présente ainsi qu'il suit :

- au titre des recettes de la gestion 2012, les collectivités territoriales ont mobilisé 89,85 milliards de francs CFA contre 78,66 milliards de francs CFA en 2011, soit un taux d'accroissement de 14,22% ;

- les dépenses enregistrent un accroissement de 53,93 milliards de francs CFA à 61,73 milliards de francs CFA entre 2011 et 2012 ;

- le résultat de clôture des exercices est passé de 24,67 milliards de francs CFA en 2011 à 28,12 milliards de francs CFA en 2012, soit un accroissement de 13,99% ;

- les appuis financiers de l'Etat aux Collectivités territoriales sont passés de 12,96 milliards de francs CFA en 2011 à 17,71 milliards de francs CFA en 2012, soit un accroissement de 36,67%.

L'adoption de ce rapport permet de mettre en œuvre les conclusions du Rapport global sur les finances locales et de disposer d'un référentiel adéquat en matière de finances locales.

Le second rapport est relatif aux résultats de l'appel d'offres ouvert accéléré n°2014-012/PM/SG/MOAD/PRM du 24 septembre 2014 pour les travaux de construction de mûrs de clôture des logements des populations affectées par la plateforme aéroportuaire de Donsin.

Le Conseil a marqué son accord pour la passation des marchés aux entreprises suivantes, avec un délai d'exécution de trois (03) mois :

- PHOENIX pour un montant de trois cent vingt-quatre millions deux cent cinquante-deux mille deux cent (324 252 200) francs CFA TTC ;

- GNS pour un montant de trois cent quarante-un millions six cent vingt-sept mille sept cent (341 627 700) francs CFA TTC ;

- AGCI SARL pour un montant de trois cent vingt-quatre millions sept cent soixante-treize mille sept cent soixante (324 773 760) francs CFA TTC ;

- ECPIF pour un montant de cent vingt-six millions neuf cent quatre-vingt-cinq mille sept cent (126 985 700) francs CFA TTC.

Le montant total des attributions s'élève à un milliard cent dix-sept millions six cent trente-neuf mille trois cent soixante (1 117 639 360) francs CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de la Maîtrise d'ouvrage de l'aéroport de Donsin (MOAD), gestion 2014.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un décret portant Stratégie nationale de transfusion sanguine 2015-2024.

Cette Stratégie vise le renforcement du système national de transfusion sanguine, de la disponibilité des différents produits sanguins et une meilleure sécurité transfusionnelle.

L'adoption de ce décret permet la mise en œuvre de la Stratégie nationale de transfusion sanguine 2015-2024.

Le second rapport est relatif aux actions concrètes proposées dans le domaine de la santé en réponse aux préoccupations des populations.

Ces actions consistent entre autres à renforcer la gouvernance sectorielle, à améliorer l'accès des populations à des soins de santé, aux médicaments de qualité et à renforcer le dispositif de lutte contre les épidémies.

Le Conseil a instruit les ministres concernés à prendre les dispositions idoines pour l'opérationnalisation de ces actions.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA SECURITE SOCIALE

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est un décret portant création, composition, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission consultative relative aux normes internationales du travail (CCNIT).

L'adoption de ce décret permet à notre pays de disposer d'un cadre institutionnel de consultations tripartites gouvernement, organisations professionnelles d'employeurs et organisations syndicales des travailleurs, sur les normes internationales du travail, conformément à ses engagements vis-à-vis de l'Organisation internationale du travail (OIT).

Le deuxième rapport est un décret portant modalités d'organisation des examens professionnels et des concours de la Fonction publique.

Ce décret vise à combler les insuffisances du décret n°2008-502/PRES/PM/MFPRE/MEF/MJ/MATD du 11 août 2008 portant modalités d'organisation des examens professionnels et de son modificatif n°2009-153/PRES/PM/MFPRE/MEF/MJ/MATD du 27 mars 2009.

L'adoption de ce décret permet de disposer d'un nouveau texte réglementaire pour une meilleure organisation des examens professionnels et des concours de la Fonction publique.

Le troisième rapport est relatif au bilan de l'organisation des concours directs et professionnels de la Fonction publique, session 2014 et autorisation de recrutements sur concours au titre de la session 2015.

Le bilan présente un total de 12 144 postes pourvus dont 3 247 pour les concours professionnels et 8 897 pour les concours directs.

La session 2014 a enregistré 177 concours professionnels autorisés et ouverts avec 29 377 candidats pour 4 702 postes à pourvoir dont 3 247 postes pourvus.

102 concours directs ont été autorisés et ouverts avec 589 813 candidats pour 9 480 postes à pourvoir dont 8 897 postes pourvus.

Le Conseil a autorisé, au titre de la session 2015, les recrutements sur concours de 4 078 agents pour les concours professionnels et 9 773 agents pour les concours directs, soit un total de 13 851 postes à pourvoir.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L'INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte création d'emplois au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) au titre de l'année 2014.

L'adoption de ce décret permet la création de dix-huit (18) emplois de Chercheurs dont trois (03) emplois de Directeurs de recherche, six (06) emplois de Maîtres de recherche et neuf (09) emplois de chargés de recherche au profit du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

Le second décret nomme respectivement les personnes ci-après dans les emplois suivants au Centre national de recherche scientifique et technologique (CNRST) pour compter du 21 juillet 2014 :

- Monsieur Sylvin OUEDRAOGO, Mle 46 540, Directeur de recherche à l'Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) ;

- Monsieur Moussa SIE, Mle 15 23, Directeur de recherche à l'Institut national de l'environnement et des recherches agricoles (INERA) ;

- Monsieur Domba Jean Marc PALM, Mle 10 968, Directeur de recherche à l'Institut national des sciences des sociétés (INSS) ;

- Monsieur Moussa BONZI, Mle 218 416, Maître de recherche à l'Institut national de l'environnement et des recherches agricoles (INERA) ;

- Monsieur Tinga Jérémy OUEDRAOGO, Mle 218 829, Maître de recherche à l'Institut national de l'environnement et des recherches agricoles (INERA) ;

- Monsieur Zakaria GNANKAMBARY, Mle 225 567, Maître de recherche à l'Institut national de l'environnement et des recherches agricoles (INERA) ;

- Monsieur André TIBIRI, Mle 117 290, Maître de recherche à l'Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) ;

- Madame Madeleine KONKOBO/KABORE, Mle 49 488, Maître de recherche à l'Institut national des sciences des sociétés (INSS) ;

- Monsieur Issa DIALLO, Mle 52 125, Maître de recherche à l'Institut national des sciences des sociétés (INSS).

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Culture et du tourisme a fait au Conseil le bilan de la 24ème édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO) tenue du 28 février au 7 mars 2015.

L'évènement a réuni 1 103 professionnels et toutes les projections se sont déroulées sous format numérique, conformément au thème de la présente édition : « Cinéma africain : production et diffusion à l'ère du numérique ».

Les prix, toutes catégories confondues, d'une valeur de 152 millions de francs CFA ont été décernés aux lauréats et l'Etalon d'or de Yennenga a été remporté par le marocain Hicham AYOUCH.

Le Conseil adresse ses vives félicitations au comité d'organisation, aux festivaliers et à l'ensemble de la population pour le succès de cette édition.

La 25ème édition du FESPACO est prévue du 25 février au 4 mars 2017.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES

- Monsieur Sidiki Robert TOE, Mle 34 035 N, Administrateur des services financiers, 1er grade, 7ème échelon, est nommé Conseil technique du ministre délégué auprès du ministre de l'Economie des finances, chargé du budget ;

- Monsieur Gaoussou TOURE, Mle 39 704 C, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur de l'informatisation du Trésor ;

- Madame Ida OUEDRAOGO/PARE, Mle 91 270 M, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice de la surveillance et du contrôle des systèmes financiers décentralisés ;

- Monsieur Souleymane DABO, Mle 43 076 H, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Percepteur spécialisé du ministère des Mines et de l'énergie ;

- Monsieur Roger SANOU, Mle 49 090 M, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Percepteur spécialisé du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat ;

- Monsieur Sidiki COULIBALY, Mle 56 690 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité ;

- Madame Djénéba KOTE, Mle 59 649 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l'Agriculture des ressources hydrauliques, de l'assainissement et de la sécurité alimentaire ;

- Monsieur Yembila Fulgence ZABSONRE, Mle 58 688 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l'Habitat et de l'urbanisme ;

- Monsieur Mamadou FORGO, Mle 91 225 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la Communication, chargé des relations avec le Conseil national de la Transition ;

- Monsieur Mahamadou DRABO, Mle 59 878 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l'Economie des finances en charge des dépenses communes interministérielles.

- Monsieur Zoewendtalé Serge Théophile OUEDRAOGO, Mle 235 922 B, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Agent judiciaire adjoint du Trésor ;

- Monsieur Désiré Asôrega BADO, Mle 225 068 P, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Agent judiciaire adjoint du Trésor ;

- Monsieur Poussi Ousmane SANKARA, Mle 257 123 E, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Agent judiciaire adjoint du Trésor ;

- Monsieur Gabin Toupanga TINGUERI, Mle 245 230 B, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Agent judiciaire adjoint du Trésor ;

- Monsieur Abdoulaye Ben Iskandara SANKARA, Mle 225 024 P, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Agent judiciaire adjoint du Trésor ;

- Madame Tampoko Céline KABRE, Mle 245 211 M, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Agent judiciaire adjoint du Trésor ;

- Monsieur Patrick Roland OUANDAOGO, Mle 225 037 L, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Agent judiciaire adjoint du Trésor ;

- Monsieur Soungalo DIALLO, Mle 257 113 R, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Agent judiciaire adjoint du Trésor.

- Madame Berthe Edith Zoé SAWADOGO/CONOMBO, Mle 24 955 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Bureau national des sols ;

- Monsieur François d'Assise COMPAORE, Mle 46 246 P, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Musée national ;

- Monsieur Moussa KINTO, Mle 19 685 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Agence de l'eau du Nakambé ;

- Madame Fatimata MAIGA, Mle 225 096 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré ;

- Madame Laurentine YANOGO/NIKIEMA, Mle 24 957 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Fonds d'accès à la justice (F.A.J) ;

- Monsieur Ambroise BATORO, Mle 104 649 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Ecole nationale des eaux et forêts ;

- Monsieur Donatien TOUGMA, Mle 35 928 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité ;

- Monsieur Maurice NOBA, Mle 104 299 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Office national de sécurité routière (ONASER) ;

- Madame Kiswensida Sabine KAMBOU/OUEDRAOGO, Mle 235 879 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Institut supérieur de l'image et du son (ISIS) ;

- Madame Wend Kouni Larissa KARGOUGOU/KERE, Mle 235 881 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Office national d'identification (ONI) ;

- Madame Kilo Jacqueline KI/PARE, Mle 235 887 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Institut des sciences et techniques de l'information et de la communication (ISTIC) ;

- Monsieur Bagaré Saïdou DIALLO, Mle 228 312 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Groupement d'intérêt public/Programme national de volontariat (GIP/PNVB) ;

- Madame Aubin Marie SALOU/SANOU, Mle 66 025 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers des Editions Sidwaya ;

- Monsieur Noyamba KIENDREBEOGO, Mle 212 589 S, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Institut national des sciences des sociétés (INSS) ;

- Monsieur Adama GANSORE, Mle 225 086 E, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre hospitalier régional de Ouahigouya ;

- Monsieur Ibrahim Kalil KARAMBIRI, Mle 225 065 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre hospitalier régional de Gaoua ;

- Monsieur Wenlamita Isidore Modeste BERE, Mle 111 113 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre hospitalier universitaire Souro SANOU ;

- Monsieur Marcel OUANGO, Mle 225 094 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre hospitalier régional de Banfora ;

- Monsieur Oumarou AW, Mle 29 512 E, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Commission de l'informatique et des libertés (CIL) ;

- Monsieur Souebou BARRY, Mle 91 683, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Office de gestion du Palais des sports Ouaga 2000 ;

- Monsieur Germain OUEDRAOGO, Mle 97 615 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) ;

- Madame Awa Souleymane LANOU/TRAORE, Mle 104 274 P, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Institut des Hautes études internationales (INHEI) ;

- Monsieur Boukary BANCE, Mle 57 146 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de Institut national de jeunesse, d'éducation physique et sportive (INJEPS) ;

- Monsieur Patrice OUIBGA, Mle 46 240 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre hospitalier universitaire-Yalgado OUEDRAOGO ;

- Monsieur Moussa SAVADOGO, Mle 14 435 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Ecole nationale des enseignants du primaire de Bobo-Dioulasso ;

- Monsieur Soumahila OUEDRAOGO, Mle 225 102 E, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre polyvalent de Matourkou ;

- Madame Fatoumata SOURABIE/KABORE, Mle 32 020 E, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF) ;

- Monsieur Boureima SAWADOGO, Mle 91 666 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre national des semences forestières (CNSF) ;

- Monsieur Ousmane Alexandre SAWADOGO, Mle 216 154 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Fonds national de solidarité et du Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (CONASUR) ;

- Monsieur Clément ZONGO, Mle 51 150 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO) ;

- Monsieur Abdoulaye SAWADOGO, Mle 208 076 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Université polytechnique de Bobo-Dioulasso ;

- Madame Elise OUEDRAOGO/BOUGAIRE, Mle 14 429 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) ;

- Madame Jeanne SANOGO/WUBDA, Mle 17 320 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Ecole nationale des Douanes ;

- Madame Fatimata OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 24 127 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Institut national de formation en travail social (INFTS) ;

- Madame Nassahou BANDE/SANOGO, Mle 24 950 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Ecole nationale de santé publique ;

- Monsieur Adama TRAORE, Mle 216 158 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Institut national des statistiques et de la démographie ;

- Madame Alima DIABO/CONGO, Mle 32 013 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Autorité de mise en valeur de la vallée du Sourou.

- Monsieur Iwaoga POUYA, Mle 104 290 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre-Sud ;

- Monsieur Fulbert NANA, Mle 49 082 R, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Trésorier régional du Sud-Ouest ;

- Madame Mariam FAYAMA, Mle 32 022 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice provinciale du contrôle des marchés publics et des engagements financiers des Banwa ;

- Monsieur Noaga Pierre Claver SOUBEIGA, Mle 32 009 G, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Sissili ;

- Monsieur Barthelemy OUEDRAOGO, Mle 216 147 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Sourou ;

- Monsieur Abdoulaye SAWADOGO, Mle 225 110 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Léraba ;

- Monsieur Vincent SAWADOGO, Mle 225 108 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Kénédougou ;

- Monsieur Saïdou KORA, Mle 111 132 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Oudalan ;

- Madame Egnomboè Dite Célia KANTIONO, Mle 225 093 C, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice provinciale du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Namentenga ;

- Monsieur Ousmane OUEDRAOGO, Mle 216 149 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Komondjoari ;

- Monsieur Kani Vincent SAMA, Mle 208 074 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Koulpélogo ;

- Monsieur Abdoulaye COULIBALY, Mle 104 269 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Kouritenga ;

- Monsieur Soumana TOURE, Mle 119 337 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Ziro ;

- Madame Soumaï Georgette HEMA, Mle 225 088 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice provinciale du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Kourwéogo ;

- Monsieur Yassia OUEDRAOGO, Mle 225 105 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Yagha ;

- Monsieur Bruno GANDEMA, Mle 119 281 A, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre hospitalier régional de Gaoua.

B. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES, DU DESENCLAVEMENT ET DES TRANSPORTS

- Monsieur Marc COMBERE, Mle 28 632 L, Ingénieur en génie civil, est nommé Directeur régional des Infrastructures et du désenclavement du Centre-Sud ;

- Monsieur Babribilé Emile NAMOANO, Mle 17 261 P, Ingénieur des travaux publics, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures et du désenclavement du Plateau-Central.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE ET DE L'ALPHABETSATION

- Monsieur Siriki OUATTARA, Mle 10 840 V, Conseil pédagogique itinérant, est nommé Inspecteur technique des services en remplacement de Monsieur Ibrahim MAÏGA ;

- Monsieur Gnissa GANOU, Mle 15 423 K, Inspecteur de l'enseignement du 1ér degré, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services en remplacement de Monsieur Zakaria OUEDRAOGO ;

- Madame P. Estelle ZONGO/LANKOANDE, Mle 11 189 A, Inspecteur de l'enseignement du 1ér degré, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Directrice de la coordination des projets et programmes ;

- Monsieur Tambi KAGAMBEGA, Mle 32 313 X, Inspecteur de l'enseignement du 1ér degré, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Education nationale et de l'alphabétisation du Sanguié ;

- Monsieur Edouard Pegedwendé KOAMA, Mle 50 900 S, Inspecteur de l'enseignement du 1ér degré, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Education nationale et de l'alphabétisation de la Tapoa.

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

A. MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un (01) décret portant renouvellement du mandat d'Administrateur de Madame Aminata OUEDRAOGO/SEMDE, Mle 54 661 J, Inspecteur du trésor, au titre du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) au Conseil d'administration de la Société burkinabè de crédit automobile (SOBCA).

B. MINISTERE DE L'INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L'ARTISANAT

Le Conseil a adopté un (01) décret portant nomination de Madame Ida OUEDRAOGO/PARE, Mle 91 270 M, Inspecteur du trésor, Administrateur au titre du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) au Conseil d'administration de la Société de transformation des fruits et légumes (STFL).

C. MINISTERE DE L'HABITAT ET DE L'URBANISME

Le Conseil a adopté un (01) décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Agence de Conseil et de maîtrise d'ouvrage déléguée en bâtiments et aménagement urbain (ACOMOD-BURKINA).

Au titre du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat :

- Monsieur Yizoumou Justin YEHOUN, Mle 27 768 M, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère des Infrastructures, du désenclavement et des transports :

- Monsieur Abdoul Aziz MAIGA, Mle 29 252 X, Ingénieur de recherche.

Au titre du ministère de l'Education nationale et de l'alphabétisation :

- Monsieur Tinlé BELEMLILGA, Mle 17 703 M, Inspecteur de l'Enseignement du premier degré.

Au titre du personnel :

- Monsieur Raphaël ZOUNDI, Mle 00 003 R, Gestionnaire des ressources humaines.

D. MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE ET SUPERIEUR

Le Conseil a adopté un (01) décret portant renouvellement de mandat d'Administrateurs des personnes ci-après au Conseil d'administration de l'Institut des sciences (IDS).

Au titre du ministère de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l'emploi :

- Monsieur Jean Noël ZERBO, Mle 23 131 S, Professeur d'éducation permanente.

Au titre de l'Université de Koudougou :

- Monsieur Dougoudia Joseph LOMPO, Mle 040 961 W, Maître assistant en sciences de l'éducation.

Le Ministre de la Communication,

Chargé des Relations avec le Conseil

National de la Transition,

Porte-parole du Gouvernement

Bobo : Des Organisations de la société civile demandent la fermeture du Consulat burkinabè en poste en Côte d'Ivoire

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En réaction à l'incident d'Abidjan (agression du ministre Auguste Barry au cours de sa tournée d'explication sur la non-participation des Burkinabè de l'étranger à l'élection présidentielle de 2015), des « Organisations de la société civile spécifiques » de Bobo ont organisé une conférence de presse ce mercredi 11 mars 2015. Pour ces OSC, le gouvernement de la Transition doit rompre tout dialogue avec les ressortissants burkinabè en Côte d'Ivoire qui exigent leur droit de vote. Les OSC ont également demandé la fermeture du consulat burkinabèà Abidjan dans l'optique de calmer l'élan des uns et des autres.

En réaction à l'incident survenu au cours de la tournée d'explication du ministre Auguste Barry en Côte d'Ivoire, des organisations de la société civile de Bobo ont tenu une conférence de presse. Pour ces OSC, les faits sont suffisamment graves et l'alerte doit être sonnée.

Ils ont également demandé des mesures fermes pour la manifestation de la vérité. Ainsi, ils exigent du président Michel Kafando la « fermeture instantané de notre consulat à Abidjan le temps que justice soit rendue ; la suspension pure et simple de tout dialogue avec la diaspora de Côte d'Ivoire au sujet de sa participation aux élections à venir ».

A Alpha Yago, « tuteur de l'ombre » du Collectif des associations et mouvements de jeunes/Côte d'Ivoire), les conférenciers ont demandé de la retenue et de la discrétion eu égard de ses responsabilités dans les récents évènements qu'ont connus le Burkina Faso. Pour eux, son projet de caravane Ouagadougou-Abidjan (pour permettre à des jeunes Burkinabè d'aller rendre visite à l'ex Président Blaise Compaoré) ne passera pas par Bobo.

Très acerbes, les conférenciers sont allés au-delà de l'incident d'Abidjan. En plus de la demande de lumière et de sanction sur cette affaire, ils ont demandé la mise à l'écart des dignitaires de l'ex régime. Ainsi, ils ont demandé au Président Michel Kafando et à son Premier ministre Isaac Yacouba Zida de prendre les mesures nécessaires pour écarter les anciens dignitaires du CDP dans la course aux mandats électifs : « Que les dispositions soient prises très prochainement pour épurer la scène politique des caciques du système Compaoré qui, à défaut d'être aux arrêts, doivent disparaître de la scène politique. Faute de quoi nous prendrons en temps opportun nos responsabilités…»

Notons que les « OSC spécifiques » dans la ville de Bobo regroupent des organisations comme le Mouvement Balai Citoyen, la Ligue des jeunes, Y en a marre, le Collectif Anti référendum, le Mouvement Anti-Triptyque...

Ousséni BANCE
Lefaso.net

Report du vote des Burkinabè de l'extérieur : Un accueil de soutien à la mission d'information en provenance d'Abidjan

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Trois associations appellent la population de Ouagadougou à sortir massivement ce jeudi 12 Mars à 12h pour accueillir le ministre Auguste Denise Barry et sa délégation, victimes d'incidents survenus à Abidjan le 7 mars dernier à l'occasion d'une séance d'informations à l'attention des Burkinabè résidant en Côte-d'Ivoire. C'est du moins, l'essentiel du message livré le mercredi 11 mars 2015 à Ouagadougou, au cours d'une conférence de presse.

Pour l'APDC (Association pour la promotion de la démocratie et participation citoyenne), le RAC (Réveil artistique et culturel) et le MOJANA (Mouvement des jeunes pour le salut national), l'incident ayant empêché la tenue effective à Abidjan, de la rencontre d'information sur le report du vote des Burkinabè de l'étranger, constitue « une grave menace » pour la Transition. Une Transition qui, au regard de « réalités objectives », a décidé de ne pas faire participer aux consultations électorales à venir, la diaspora burkinabè.

Et par « considération », par « respect » pour cette diaspora, disent Safiatou Lopez et ses camarades, une délégation conduite par le ministre de l'Administration territoriale, Auguste Denise Barry, est allée pour faire comprendre la décision du report de leur participation à ces votes. Une délégation qui, après le Ghana sans incident, a été mise en difficulté dans les locaux du Consulat général du Burkina Faso à Abidjan en Côte-d'Ivoire.

Cette délégation qui devra regagner Ouagadougou demain, jeudi 12 mars 2015 sous le coup de midi, l'APDC, le RAC et le MOJANA appellent à sortir massivement pour l'accueillir. En effet, disent-ils dans leur déclaration liminaire, « chers compatriotes, dignes filles fils du BURKINA FASO, nous vous demandons de sortir massivement demain à l'Aéroport international de Ouagadougou à midi pour accueillir la délégation conduite par le ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, afin de réaffirmer notre soutien au Gouvernement de la Transition ». Et d'ajouter, « Nous voulons montrer aux yeux du monde que nous sommes derrière les autorités de la transition. Nous allons les accompagner, pas avec les yeux fermés, mais nous n'allons pas mettre des bâtons dans leurs roues ». Car, « Si la transition échoue, c'est tout le peuple burkinabè qui aura échoué». Et Safiatou Lopez de marteler, « Nous ne devrons pas, nous ne pouvons pas, accepter que la Transition échoue ».

A l'endroit de la diaspora en terre ivoirienne, il est demandé« d'avoir le sens du dialogue et de se départir de ces groupes d'individus instrumentalises ».
Au cours de cette conférence de presse, l'annonce a été faite que très bientôt, le Procureur du Faso sera saisi pour l'ouverture d'une procédure judiciaire à l'encontre de ceux qui ont soutenu jusqu'à l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, le projet de modification de l'article 37 de la Constitution burkinabè.

Fulbert Paré
Lefaso.net

« Mouvement Soyons Sérieux » sur les élections au Burkina Faso : halte aux velléités d'exclusion !

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La scène politique du mois écoulé a été marquée par un regain d'activisme de tous les états-majors de partis et formations politiques. Comme une précampagne, les leaders politiques sont allés à la conquête de l'électorat dans les villes et les campagnes. Mais au même moment, des voix se font entendre pour demander d'une part l'arrestation de leaders du parti de l'ex majorité et de ses alliés, et d'autre part leur exclusion et/ou interdiction des compétitions électorales à venir.

Du fondement légal des sanctions réclamées

Les lois régissant les élections au Burkina Faso sont sans équivoque sur les conditions de participation des citoyens en tant que électeur et éligible. En effet, la Constitution en son article 1er alinéa 3 stipule que « les discriminations de toutes sortes, notamment celles fondées sur la race, l'ethnie, la région, la couleur, le sexe, la langue, la religion, la caste, les opinions politiques, la fortune et la naissance sont prohibées ». L'article 1er de la Charte de la transition traite de l'inclusion dans la conduite de la transition en ces termes : « outre les valeurs affirmées par la Constitution en son préambule, la présente Charte consacre les valeurs suivantes pour guider la transition, ses organes et l'ensemble des personnalités appelées à la conduire : le patriotisme, l'inclusion, le sens de la responsabilité, la tolérance et le dialogue, la probité, la dignité, la discipline, la solidarité, la fraternité, l'esprit de consensus et de discernement ».

Quant au code électoral d'août 2012, les conditions d'éligibilité et d'inéligibilité aux élections présidentielles, municipales et législatives sont traitées en ses titres II, III et IV. Ainsi, pour l'élection du Président du Faso l'article 123 stipule que « Tout candidat aux fonctions de Président du Faso doit être burkinabè de naissance et né de parents eux-mêmes burkinabè et être âgé de trente-cinq ans révolus à la date du dépôt de la candidature et réunir toutes les conditions requises par la loi […]. Le titre III traite de l'élection des députés en son article 162 : « Tout citoyen qui a la qualité d'électeur peut être élu à l'Assemblée nationale, dans les conditions et sous réserves des dispositions des articles 163 à 166. L'article 166 : Sont inéligibles les individus condamnés, lorsque leur condamnation empêche d'une manière définitive, leur inscription sur une liste électorale […]. Mais c'est au mépris de toutes ces dispositions légales que des leaders d'opinion prônent l'exclusion de certains burkinabè. Ces personnes ne sont autres que le Pr IBRIGA, le président du Conseil National de la Transition (CNT) et le responsable du M21. Le Pr IBRIGA, devenu Contrôleur Général, lors du meeting du 7 février 2015 à la Place de la Nation déclarait, dans un langage qui transpire la haine et l'intolérance, son vœux que tous les responsables du parti déchu soit frappés d'inéligibilité pour 5 ans. Comme si cela ne suffisait pas, le Président du CNT, Chérif SY, sur une radio de la place a réitéré sa volonté ferme d'exclusion des anciens barrons du régime déchu de toutes consultations électorales. La cerise sur le gâteau, c'est la sortie récente du M21 avec plus de précision sur la nature, la durée et les personnes visées par les sanctions revendiquées des autorités de la transition. Telle une juridiction, le M21, avec à sa tête le « juge » Tankoano Marcel a fait le procès par contumace des personnes qu'il incrimine. Est-ce cela le rôle d'une OSC ? Qu'est ce qui peut pousser une telle OSC à s'ériger en Tribunal et à prononcer pareilles sentences en violation flagrante de la loi fondamentale, la Constitution, de la Charte et du Code électoral ? La boulimie du pouvoir ? Les espèces sonnantes et trébuchantes ? Les responsables du M21 ont-ils vraiment conscience de la gravité de leurs déclarations et de l'impact que cela peut avoir sur l'issue de la transition ? Malin qui pourra répondre.

Aux autorités que sont IBRIGA et SY, le Mouvement voudrait les rappeler qu'ils ne sont plus les activistes d'avant l'insurrection. Leurs fonctions nouvelles les astreints à une obligation de réserve et les écarts de langage sont àéviter. A cet effet, le Mouvement invite le Président KAFANDO à les rappeler à l'ordre.
S'agissant du M21, le MSS estime qu'il est d'une incompétence notoire de prononcer des sanctions à l'endroit de qui que ce soit. Cela ne relève ni de son rôle, ni de ses prérogatives. Il invite ses responsables à faire plutôt une introspection de ses statuts et règlement intérieur afin de se conformer à son objet initial. A défaut, il pourrait se muter en « Tribunal du 21 octobre » T21.

De la responsabilité des autorités de la transition

Les faits sont têtus et les velléités de charcutage de la Charte de la Transition et de la Constitution sont persistantes et inquiétantes. Le langage de violence, de haine et d'intolérance de certains leaders d'OSC et d'acteurs politiques, notamment ceux réunis au sein du Cadre de Concertation des Partis Politiques (CCPP) menace gravement la conduite paisible de la transition. Mais de quel droit le M21 et le CCPP se prévalent-ils pour appeler à la privation de certains burkinabè de leurs droits civiques et politiques et de leur liberté d'aller et de venir ? Quel objectif visent-t-ils réellement en ramant à contre-courant de la volonté de la Charte signée par eux ? Le Mouvement est favorable à une consultation électorale ouverte à toutes forces politiques du moment afin d'éviter une crise postélectorale. A ce titre, son souhait est que tous sache raison garder pour la consolidation de nos acquis démocratiques.

Pour terminer, le Mouvement attire l'attention de son Excellence le Président du Faso Michel KAFANDO sur ces dérives qui pourraient mettre en mal le déroulement normal du processus de la transition. Il l'invite à instruire les services compétents pour entendre les personnes concernées et les mettre en garde sur leurs responsabilités en cas de détérioration du climat sociopolitique.
‘'Ni ingérence, ni indifférence pour un Burkina Faso meilleur'' !!!
Pour le Mouvement
Le Coordonnateur

S. Frédéric ZOUNGRANA


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Présidentielle 2015 au Burkina Faso : La problématique du vote de la diaspora

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La question du vote des Burkinabè de l'étranger en 2015 en plus de faire couler beaucoup d'encre et de salive, est en passe de faire suer à grosses goûtes les autorités de la transition et tout le peuple. La tournée entreprise par la délégation gouvernementale dans les pays de la sous-région pour expliquer davantage les raisons du report de la participation de la diaspora au scrutin présidentiel s'est heurtée le lundi 9 mars 2015 à un « iceberg » sur les bords de la lagune Ebrié.

En effet, si au Ghana et au Mali, les échanges avec nos compatriotes de l'étranger se sont relativement bien passés, du côté de la Côte d'Ivoire par contre, les choses ont très vite fait de dégénérer. Des membres du Collectif des Associations et Mouvements de Jeunesse Burkinabè en Côte d'Ivoire (CAMJBCI) ont laissééclater leur mécontentement vis-à-vis de la décision gouvernementale et ont empêché la rencontre de se tenir comme prévu.
Au regard de la récurrence et de l'actualité de la question, nous avons estimé opportun de proposer pour la gouverne de l'opinion nationale et internationale une synthèse de nos travaux de réflexion sur le sujet. Il faut juste signaler que la réflexion a été menée sous l'angle de l'analyse géopolitique dans un cadre académique.

Des dispositions constitutionnelles et législatives

Le Burkina Faso en passant de la IIIème à la IVème République à travers l'adoption de la Constitution du 02 juin 1991, fixait les principales bases de l'organisation et du fonctionnement des institutions de l'Etat ainsi que les modalités de la conquête et de la gestion du pouvoir d'Etat. Cette Constitution en son article 12 stipule que « Tous les Burkinabè, sans distinction aucune ont le droit de participer à la gestion des affaires de l'Etat et de la société…». En son alinéa 2, l'article précise qu'ils sont «à ce titre, électeurs et éligibles dans les conditions prévues par la loi ».
C'est finalement en 2009, sous la pression de l'opposition politique et d'une partie de la société civile que le vote de la Diaspora Burkinabè a été instituéà travers le vote par les Députés de la Loi N°19-2009/AN du 07 mai 2009 portant révision du Code Electoral. Dans cette Loi, l'article 265 indique que les dispositions relatives au vote des Burkinabè résidant à l'étranger n'entreront en vigueur que pour les scrutins à compter de 2015.

Ce qui veut dire que depuis 1991, les différents gouvernements successifs se sont montrés assez frileux pour permettre à nos compatriotes vivant à l'étranger de jouir de ce droit constitutionnel. En tous les cas, ce ne sont pas les occasions qui ont fait défaut. Le Burkina Faso a organisé sans interruption quatre (04) élections présidentielles en 1991, 1998, 2005 et 2010, sans la participation des Burkinabè de la diaspora. Mieux, ces différentes consultations électorales se sont déroulées sous le règne du Président Blaise COMPAORE et la domination politique du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

On constate alors que le pouvoir jadis en place n'a pas tellement fait de sa priorité le respect absolu des dispositions de l'article 12 de la Constitution, c'est-à-dire permettre également aux Burkinabè de l'étranger de jouir de leur droit électoral.
Du contexte sociopolitique actuel du Burkina Faso
Consécutive à l'appel du Président du Faso, le 11 décembre 2009 à Ouahigouya à l'occasion de la célébration de la fête de l'indépendance, le Burkina Faso a entrepris des réformes politiques, afin d'être en phase avec l'évolution du contexte national et international. Si toute la classe politique a été d'avis sur l'opportunité d'engager des réformes pour consolider les avancées démocratiques, il n'a en revanche pas été le cas sur la nature des réformes à entreprendre. Le boycott des travaux du Comité consultatif sur les réformes politiques (CCRP) par une partie des partis politiques de l'opposition et des organisations de la société civile (OSC) d'une part, et du rejet de la mise en œuvre de certaines de ses décisions d'autre part, sont les preuves de ces divergences d'interprétations des réformes à mener.
Ces divergences sur la mise en place du Senat, de la modification de l'article 37 de la Constitution et de l'organisation d'un Referendum, vont conduire les partisans et les opposants à la modification de l'article 37 de la Constitution à des manifestations durant les années 2013 et 2014. Après des tentatives vaines de conciliation des positions des différents protagonistes, les évènements vont connaître leur épilogue les 30 et 31 octobre 2014. En effet, le peuple prendra d'assaut le 30 octobre 2014, le siège de l'Assemblée nationale pour empêcher le vote du projet de loi modificative de la Constitution, aboutissant à la démission du Président Blaise COMPAORE et à son exil en République de Côte d'Ivoire ainsi que d'autres dignitaires de son régime vers l'étranger ou en « clandestinité» dans leur propre pays.

Au régime COMPAORE, succédera une Transition politique animée en partie par les acteurs opposés à la modification de l'article 37 de la Constitution, dont les partis politiques membres de l'ex-Chef de file de l'opposition (CFOP). La mission principale confiée à la Transition restant l'organisation de l'élection présidentielle en octobre 2015.
C'est dans ce contexte particulier que la question du vote des Burkinabè de l'étranger a refait surface dans le débat politique aussi bien à l'intérieur du pays qu'à l'extérieur. D'un côté, il y a les partisans du report du vote de nos compatriotes de l'étranger en 2020, composés principalement des gouvernants d'aujourd'hui et des activistes autrefois opposés à la modification de l'article 37 de la Constitution. On peut citer, entre autres, le Gouvernement de la Transition, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les partis politiques membres de l'ex-CFOP, les OSC ayant participéà l'insurrection. Les raisons avancées pour justifier leur position sont d'ordre technique, financier, organisationnel et temporel. En face, il y a les adversaires du report du vote des Burkinabè de l'étranger, où l'on retrouve les partis politiques de l'ex-majorité et du Front républicain, des OSC et des citoyens. Ceux-ci estiment que la non opérationnalisation du vote des Burkinabè de l'étranger est une violation de la Constitution et un recul démocratique pour le Burkina Faso. Ils estiment que le régime déchu avait déjà fait le nécessaire (amendement du code électoral, facilitation de la mise en place des démembrements de la CENI, lancement de l'opération de délivrance des cartes consulaires, etc.).
Quel double regard faut-il avoir face à ces tirs croisés entre partisans et adversaires du vote des Burkinabè de l'étranger en 2015 ?


Des enjeux géopolitiques du vote des Burkinabè de l'étranger

Même si nous pouvons convenir que certains des acteurs en présence n'ont peut-être pas de visées électoralistes, il n'en demeure pas moins que les questions de vote en général et celles des groupes de populations spécifiques ont de forts enjeux politiques.
Dans un pays comme le Burkina Faso qui a presqu'autant de ressortissants à l'étranger qu'au pays, la participation de ceux-ci aux consultations électorales représente un enjeu de taille. En effet, les Burkinabè de l'étranger sont estimés au bas mot à plus de dix millions de personnes, dont plus de cinq millions résident en République de Côte d'Ivoire.
Porter un regard de géopoliticien sur la question du vote des Burkinabè de l'étranger, permettra sans doute de mieux comprendre les évènements et la façon dont les médias, les hommes politiques en rendent compte. Parce qu'à coup sûr ceux-ci dissimulent souvent l'essentiel sous l'accessoire.

- les raisons souterraines des partisans du report du vote des Burkinabè de l'étranger
Même s'il est vrai qu'il y a des raisons valables qui ont été toujours avancées pour ne pas opérationnaliser le vote des nationaux résidant à l'étranger, il n'en demeure pas moins que la non maîtrise du sens de leur vote n'a jamais été une source de motivation pour les tenants du pouvoir. Les acteurs de la transition actuelle n'échappent pas à cette réalité implacable, c'est-à-dire la peur de voir ce vote des Burkinabè de l'étranger faire pencher le résultat des élections présidentielles dans un camp plutôt que dans un autre. Sur ce plan il y a un certain nombre d'éléments qui peuvent être avancés pour soutenir cette appréhension :
La très forte concentration d'une bonne partie des Burkinabè de la diaspora au niveau de la Côte d'Ivoire. Les Burkinabè y sont estimés à près de sept millions de personnes dispersées sur tout le territoire national. C'est dans ce pays que réside actuellement le Président déchu Blaise COMPAORE, en compagnie de son épouse qui est elle même originaire de ce pays voisin. Les relations diplomatiques entre les deux pays ne sont d'ailleurs pas au mieux depuis quelques mois. Le Président de la Transition l'exprimera en ces termes : « Il y a un problème qui nous perturbe un peu, le vote de nos ressortissants en Côte d'Ivoire qui risque d'être assez difficile. C'est la plus forte communauté et c'est aussi le pays où nous n'avons pas assez d'amis ». La Côte d'Ivoire fait en effet partie des pays qui n'ont pas accepté l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, préférant la qualifier de coup d'Etat classique. Cela est peu étonnant, dans la mesure où le Président Blaise COMPAORE est considéré comme le parrain politique des autorités politiques ivoiriennes actuelles. On se rappelle qu'il a contribué fortement à la prise de pouvoir du président Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire en octobre 2010 au sortir d'une élection émaillée de violence et de contestation entre lui et le président sortant de l'époque Laurent Gbagbo. On peut supposer que les autorités de ce pays mettront tout en œuvre pour favoriser le camp du Président COMPAORE. Ceci est valable dans de nombreux autres pays de la sous-région où l'ex-Président dispose d'un excellent réseau d'influence.
Les capacités limitées des partis de l'ex-opposition pour conquérir l'important électorat des Burkinabè de la Diaspora, constituent un handicap pour ceux-ci. En effet, dans ce jeu, l'ancien parti majoritaire à plus d'arguments à faire valoir ;
La non maitrise du nombre exact des Burkinabè de l'étranger est un facteur d'incertitude et d'insécurité du vote. Cet état de fait peut laisser cours à toutes les fraudes et à tous les chiffres possibles.

L'extérieur et surtout la Côte d'Ivoire peut se révéler être un piège électoral pour les partis politiques, surtout ceux qui gèrent actuellement la transition. Ces derniers semblent l'avoir assez bien compris à notre sens et mettent tout en œuvre pour contrer la participation des Burkinabè de la diaspora à la présidentielle de 2015, le temps peut-être de mieux contrôler ces derniers. Nous sommes en face du duopole contrôler-contrer.

- les raisons souterraines des partisans du maintien du vote des Burkinabè de l'étranger en 2015
La plupart des partisans de l'effectivité du vote des Burkinabè de la diaspora dès 2015, ont certainement des raisons qui vont bien au delà du simple fait de défendre les droits électoraux de cette partie de nos compatriotes.
Dans le contexte sociopolitique actuel, où l'image de l'ex-parti majoritaire est fortement écornée à l'intérieur du pays, où les responsables de ce parti vivent encore dans la crainte d'éventuelles réactions hostiles de la population, où ces derniers ne sont pas confiant pour circuler librement et mener des activités partout dans le pays, se tourner vers les compatriotes de l'étranger parait être une belle opportunité politique.

En effet, le Président déchu a œuvré durant son règne à plaider auprès des pays d'accueil pour une amélioration des conditions de vie de nos compatriotes. Dans un pays comme la Côte d'Ivoire, les ressortissants Burkinabè restent très reconnaissants à Blaise COMPAORE pour la suppression de la carte de séjour, leur liberté de circulation retrouvée et la fin des tracasseries policières. Cette aura dont-il jouit à l'extérieur, l'ex-majorité compte bien la faire fructifier auprès de la diaspora lors des élections en 2015.

Aussi l'assurance que l'ex-régime peut avoir de ne pas connaître une grande concurrence avec d'autres partis politiques à l'étranger, encourage celui-ci à plaider fortement pour l'opérationnalisation du vote de la diaspora en 2015. Si ce vote venait àêtre effectif, il est certain de pouvoir compter sur ses ténors actuellement en exil (Blaise et Chantal COMPAORE, Alizèta Gando en Côte d'Ivoire, François COMPAORE au Benin, etc.) pour conquérir cet électorat.
Il ne faut pas aussi négliger le réseau d'influence dont dispose l'ex-majorité dans les pays de résidence de nos compatriotes. Que cela soit au plus haut sommet de l'Etat comme en Côte d'Ivoire, au Togo ou au Benin ; que cela soit dans nos représentations diplomatiques ou au sein des communautés, ainsi que dans les démembrements de la CENI qui ont été mis en place en 2013 et 2014.

Ce sont autant de facteurs favorables sur lesquels s'appuie l'ex-majorité pour espérer tirer un meilleur bénéfice du scrutin présidentiel de novembre 2015. Car se sentant plus à l'étroit à l'intérieur du pays, l'ex-majorité mise plus sur l'étranger pour maintenir le cap. C'est le duopole encerclement –désencerclement.
Le vote des Burkinabè de l'étranger bien que consacré par la Constitution depuis 1991, a du mal à se mettre en place de façon pratique. Tributaire des calculs des politiques, l'opérationnalisation de ce droit électoral requiert encore d'énormes efforts de la part de tous les acteurs de la vie démocratique.

Au regard donc de l'important potentiel électoral que représentent les Burkinabè de la diaspora, il ne faudrait pas s'étonner qu'en 2020, nous soyons encore làà mener le même débat, peut-être avec une inversion des positions des acteurs d'aujourd'hui sur la question. Car beaucoup plus que de voir respecter les droits de nos compatriotes, chacun des acteurs se positionne en fonction des intérêts électoraux du moment.

Louomiapy KINI (kinifilho@yahoo.fr )
Social Impact Service

La problématique de la sorcellerie en débat à l'Institut des Sciences des Sociétés (INSS)

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Depuis plusieurs années, l'Institut des Sciences des Sociétés (INSS/CNRST) organise fréquemment des séminaires scientifiques d'échange au profit des chercheurs, enseignants, étudiants et partenaires. C'est dans ce cadre que s'est tenu le vendredi 06 mars 2015 un séminaire autour du thème « La rationalité de la preuve ! Sorcellerie, justice et Développement en Centrafrique ».

Ce thème a été animé par le Pr Jacky Bouju de l'Institut d'Etudes des Mondes Africains (IMAf), CNRS-IRD-Université d'Aix Marseille de passage à Ouagadougou. Mr Bouju est bien connu des anciens étudiants de l'université de Ouagadougou où il a exercé, il y a une trentaine d'année de cela, comme enseignant.)

La présentation a été modérée par Dr Ludovic KIBORA, maître de recherche en anthropologie, chef du Département socio-économie et anthropologie du développement de l'INSS. Dans son exposé introductif, M. Kibora a pris des exemples sur le plan national pour montrer l'actualité de la question. Le Pr Bouju quant à lui, souligne d'entrée que « les contradictions pratiques que la question de la preuve soulève, permettent de dépasser le jugement commun d'irrationalité portées sur ces croyances et ces pratiques, par contre, elles nous permettront d'interroger de manière très critique une forme d'irrationalité qui n'est pas suffisamment dénoncée : celle de la conception du monde véhiculée par l'idéologie dominante du développement ». Pour situer l'auditoire, il fait noter que « juste avant la guerre civile qui vient de ravager la Centrafrique, on a assisté jusqu'en 2012 à une intensification des accusations de sorcellerie et des violences meurtrières associées à ces accusations » (ceci peut donc expliquer la situation de chaos qu'à connu le pays après).

Pour examiner « la question de la rationalité de la ‘preuve', telle qu'elle se manifeste dans les jugements portés par les tribunaux de grande instance centrafricains », Mr Bouju s'est référé aux informations recueillies sur le terrain de 2006 à 2012 sur un cas de sorcellerie d'enrichissement dénommé‘ngbê' qui est très répandue dans le nord-ouest de la Centrafrique. Pour donner une idée générale sur la sorcellerie, l'anthropologue dira que c'est « une conception du monde produite des sociétés pour interpréter certaines ruptures introduites dans l'ordre du monde ; mais son expression contemporaine doit être comprise dans le cadre des problèmes sociaux et économiques actuels ».

Quelles preuves pour condamner un sorcier au tribunal ?

L'exemple suivant illustre parfaitement la situation des procès en sorcellerie : « un sorcier supposé D. vivait dans le quartier Souma de Bozoum. Là, il partageait une parcelle d'habitation avec son cousin A. Chacun d'eux avait construit sa maison. Mais son cousin A est souvent malade et il a connu le grand malheur de perdre deux de ses fils. Pendant ce temps, D. était dans ses champs, occupéà cultiver et à chasser du petit gibier…Il ne passait pas beaucoup de temps avec son cousin A. Un jour, alors que A était malade, il appela sa femme, certains de ses proches parents et le chef du quartier. Il convoqua son cousin D. afin qu'il se présente devant lui et ces gens et il dit : ‘cette nuit j'ai fait un rêve ; deux de mes fils décédés se tenaient de mon côté disant que c'était D. qui les avait tués avec le ngbê. D. les avait capturés pour les faire travailler pour lui et leur faire labourer ses champs. Ils dirent aussi que D. leur avait dit que le seul survivant était leur père.' Dans le même cauchemar D. lui est apparu en le menaçant de mort. Il disait qu'il ne partagerait plus jamais la parcelle d'habitation avec lui, qu'il le tuerait… D. le cousin accusé, rejeta ces accusations. Alors le chef de quartier convoqua un guérisseur traditionnel « nganga » pour établir la culpabilité ou l'innocence de D. en sorcellerie. Le guérisseur traditionnel affirma que D. avait le ngbê qu'il conservait dans son champ avec des oignons ding (oignons sauvages). Le guérisseur nganga accompagna le chef de quartier et sa troupe dans le champ de D. Là ils déterrèrent les oignons sauvages et obligèrent D. à les emporter à la police. Après cela, son cousin A. déposa une plainte pour crime de charlatanisme et de sorcellerie (crime sanctionné par la loi, article 150 et 151 du code pénal centrafricain)… A la police, lors de l'enquête préliminaire D. avoua qu'il avait le ngbê mais que les oignons sauvages qu'on avait déterrés dans son champ n'étaient là que pour protéger son champ et ses récoltes. Après cinq mois de procédure judiciaire, D. a été condamnéà cinq mois d'emprisonnement, une amende de 100 000FCFA et transféréà la prison de Bambari. »

Que retenir ?

Les articles 149 et 150 du code pénal centrafricain considèrent la pratique de charlatanisme et sorcellerie comme un crime bien qu'ils ne définissent pas ce qu'est la sorcellerie, la magie noire ou le charlatanisme.

La difficulté dans le jugement de cas d'accusation de sorcellerie est que les accusations proviennent des régions dont les autorités locales (comités villageois, tribunaux coutumiers, etc.) ont déjà qualifié les faits. Les tribunaux sont toujours embarrassés par les traditions locales qui considèrent que tuer un sorcier n'est pas moralement condamnable, que ce n'est pas un crime, mais plutôt une forme de coercition protectrice de l'ordre social traditionnel. Face à« l'impossibilité d'obtenir des preuves tangibles de sorcellerie », les magistrats font de plus en plus « recours à l'aveu par tous les moyens possibles incluant la provocation et l'extorsion ». Cette attitude des magistrats est aussi justifiée par la peur qu'ils ont de la sorcellerie. Alors, ils tolèrent la torture pour obtenir l'aveu, alors que l'article 118 du code pénal centrafricain considère la torture comme un crime.

En réalité« la tolérance judiciaire de la violence exercée contre les supposés sorciers nie les droits fondamentaux de toute personne à vivre et à réclamer justice. »
L'analyse faite de la rationalité de la preuve et la délicate position des magistrats centrafricains face au traitement des dossiers de cas de sorcellerie a conduit l'anthropologue Jacky Bouju à dire que « la prévalence de la sorcellerie et la magie parmi tous les modes de pensée alternatifs possibles en République Centrafricaine apparaît comme une preuve éclatante de l'échec global des politiques de développement depuis 60 ans ».

Cette présentation très discutée par l'assistance d'étudiants et de chercheurs montre l'intérêt du sujet en Afrique contemporaine. Il est bon qu'avant de légiférer sur la question sur le plan national, l'on puisse exploiter et capitaliser des expériences vécues sous d'horizons divers.

KAM Miédome Jonas
OUEDRAOGO/SAWADOGO Honorine
INSS/CNRST

Accord d'Alger pour la paix au Mali : Les mouvements de l'Azawad vont- ils signer ?

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Près de deux semaines après son adoption, l'Accord d'Alger visant à instaurer la paix au Mali, attend toujours d'être signé par les mouvements de l'Azawad. Tous les regards sont tournés vers Kidal, où les membres de ces mouvements sont en train de se concerter pour prendre une décision sur la question.

Signer ou ne pas signer. C'est la décision, à la fois simple et compliquée, que les mouvements de l'Azawad, dont le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), doivent prendre par rapport à l'accord d'Alger du 1er mars 2015, déjà paraphé par la partie gouvernementale. La décision paraît simple parce qu'apposer une signature ne prend pas plus de dix secondes. Elle est aussi compliquée car signer l'accord signifie, aux yeux des responsables des mouvements et bon nombre de membres de la communauté touarègue, renoncer purement et simplement à l'idée d'indépendance de leur territoire vis-à-vis de Bamako. Indépendance pour laquelle ils ont pris souvent les armes pour s'affranchir du pouvoir central.

Le texte de l'accord d'Alger du 1er mars prévoit de larges pouvoirs pour les collectivités territoriales y compris l'Azawad certes, mais il ne mentionne nulle part ‘'autonomie'', assimilable à l'indépendance. Et les responsables des mouvements craignent de décevoir leur base qui attendait mieux d'eux. Ces responsables doivent aussi faire face à la pression de la communauté internationale qui s'est même accentuée ces derniers jours avec l'attentat meurtrier (5 morts) du 7 mars à Bamako, revendiqué par le groupe jihadiste Al-Mourabitoune. Coincés entre le marteau et l'enclume, Bilal Acherif, secrétaire général du MNLA et les autres doivent absolument faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre dans les discussions tendues ouvertes depuis mardi dans leur fief de Kidal. Mais, quelle que soit la décision qui en sortira, elle ne garantira pas-nous touchons du bois- la paix au Mali. Ce n'est pas la première fois qu'un accord sera signé par les Touareg maliens. Le Mali a connu, faut-il le rappeler, une série de rébellions des Touareg depuis ses premières années d'indépendance dans les années 1960 ; la dernière rébellion datant de 2012. A chaque fois, des accords ont été signés, ils n'ont jamais résolu durablement les problèmes. L'accord d'Alger du 1er mars va-t-il échapper, s'il venait convenait àêtre effectivement signé par les mouvements de l'Azawad, à ce constat ? Wait and see ?

Grégoire B. Bazié
Lefaso.net

Décès du Professeur Albert Patoin OUEDRAOGO : Remerciements et faire-part

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« Donne Lui Seigneur le repos éternel et la grâce de contempler ta face »

Sa Majesté Naaba Wobgo, Dima du Rissiam,

La grande famille OUEDRAOGO à : Sabcé, Souriala, Kougsabla, Ronghin, Yangrin, Tankigla, Sanwi, Siguinvoussé, Zomkalga, Badnogo, Loundgo, Yalgwéogo, Ouattinoma , Yibao, Nambèguyan, Bissa paalga, Ouagadougou, Kongoussi, Bango, Koudougou, Genève, Dakar, Abidjan,

La famille OUEDRAOGO Amadoun à Ouagadougou,

La veuve Hadja OUEDRAOGO Assita et leurs enfants : Nati Safiatou, Ibrahim, Ami, Myriam, Malika, Galiam et Madina,

Les petits enfants,
Les neveux, nièces, cousins et cousines.

Les familles alliées à Kirguitenga et Gonsé,
Les familles alliées Béréhoundougou, Bonkoungou, Boro, Compaoré, Congo et Ouattara

Très touchés par l'immense élan de solidarité qui leur a été témoigné
Remercient tous ceux qui, de manière multiforme, les ont soutenus lors du rappel à Dieu de leur frère, époux, père, oncle, grand père et beau-père, le Professeur Albert Patoin OUEDRAOGO, Chef de Bango, le samedi 14 février 2015.

Elles remercient particulièrement :

Son excellence Monsieur le Président Alassane Dramane Ouattara
Son excellence Monsieur le Président Michel Kafando
Son excellence Monsieur l'ex Président Jean baptiste Ouedraogo

Sa majesté le Mogho Naaba
Le ouidi naaba
Le tensoba de Bango et sa suite

Les autorités politiques et administratives
Les autorités coutumières et religieuses,
Les représentants des partis politiques

L'Université de Ouagadougou, La Commission de l'UEMOA, la BOA(Bank Of Africa), le CSC (Conseil Supérieur de la Communications), L'ARCEP(Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes), Le Groupe Sanofi Afrique de l'Ouest, L'Ordre National des Pharmaciens, L'Ordre National des Médecins, L'Ordre National des chirurgiens-dentistes ,Le Secours Dentaire International, Le CHU Yalgado OUEDRAOGO, Le service de radiologie du CHU Yalgado La DGPML, La clinique Philadelphie, La clinique Ilboudo Bruno, Le Ministère de la Recherche Scientifique et de l'innovation, Le Ministère de l'Enseignement Secondaire Supérieur, l'Observateur paalga et tous leur personnel

Le père Albert Yonli,

Les familles amies, Sib Sié Faustin, Koné, Yilou Naaba, Toguyéni, Guingané, Simporé Gabriel, Kaboré Jacqueline, Nébié Marcelin, Bouyain Joseph, Maiga Inoussa, Zanga Boubakar, Traoré Omar, Zoromé Malik, Martinez Jean-marie et Marie-claude, Sawadogo Mamadou, Ouedraogo Saaga, Maitre Sawadogo Benoit, Kondé Jean Pierre, Bako Mathurin, Gérard Kango, Ouédraogo Edouard, Zoungrana Pierre, Diawara Lassine, Pr Sawadogo Alphonse, Le Président Jean baptiste Ouedraogo, Garreau, Les promotionnaires de collège et de lycée, les collègues du gouvernement du CMRPN et tous les amis de France, Hollande, Togo , Benin, Côte d'Ivoire, Mali , Sénégal , Niger , Congo, Ghana et Nigeria,

Les populations de Bango, Sabcé, Kongoussi et tous les villages environnants
Les ressortissants de la province du Bam à Ouagadougou
La Communauté Chrétienne de Base de Zogona
La chorale de l'église Ste Thérèse de l'enfant Jésus de Kongoussi
La Chorale francophone de la rotonde,
La Communauté des sœurs religieuses de Zogona
L'Imam Nikiema Alassane et sa suite,
La communauté Musulmane de bogodogo

Toutes les délégations venues de près ou de loin
Tous les amis, collègues, voisins et connaissances
Ils s'excusent auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.

Ilss informent par ailleurs que des messes seront dites pour le repos de son âme selon le programme ci-après :

Tous les jours jusqu'au 19 Avril 2015
- Paroisse Saint Camille - Eglise (Dimanches : 6h30, 9h et 18h, Jours de la semaine : 6h et 18h)

Tous les dimanches de 2015
- Paroisse Saint Camille - Chapelle du scloasticat (8h)

Tous les dimanches jusqu'au 30 Août 2015
- Paroisse Saint André de Saaba (9h)
- Paroisse de Sabcé (8h)
- Paroisse de Kongoussi (8h)

Dimanches 22 et 29 mars, 19 et 26 Avril, 24 et 31 mai 2015
- Paroisse Cathédrale d'Ouagadougou (9h, 18h30)
- Paroisse Christ Roi de Pissy (9h, 18h30)

Dimanches 8 et 15 mars, 05 et 12 Avril, 10 et 17 mai 2015
- Paroisse Saint Albert le Grand de la Rotonde (8h30)
- Paroisse Saint Jean XXII (8h30)

Dimanches 8 et 15 mars, 12 et 19 Avril, 17 et 31 mai 2015
- Paroisse Notre Dame du Rosaire de Kolog-Naaba (7h, 9h)
- Paroisse Sacré Cœur de Dapoya (7h, 9h)
- Paroisse Saint Pierre de Gounghin (7h, 9h)
- Paroisse Saint Guillaume de Tanghin (7h, 9h)
- Eglise de tampouy (7h)
- Eglise saint Sébastien (18h)
- Eglise saint augustin (7h)
- Eglise saint Gabriel (7h)

AMEN !

UNION DE PRIERES

ARCEP : Résultats de l'audit et vérification de la couverture et de la qualité de service des réseaux de téléphonie mobile GSM au Burkina Faso

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En octobre et novembre 2014, l'ARCEP a procédéà une campagne de vérification de la qualité de service des réseaux 2G à travers tout le territoire national, avec pour objectif la vérification des améliorations de la qualité de service.
Dans le document ci-joint, nous vous proposons les résultats de ces études sur la qualité des réseaux de téléphonie mobile au Burkina Faso. Document à télécharger

Mettre fin aux redressements fiscaux ! Optimiser le calcul de l'impôt 2014 .

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Le CABINET PIERRE ABADIE et un RESPONSABLE DE L'ADMINISTRATION FISCALE,
présentent à Ouagadougou (Kwame N'Krumah), du lundi 23 au vendredi 27 mars, trois séminaires :

- REDRESSEMENTS FISCAUX, COMMENT LES EVITER (à partir de cas réels, comment répondre à l'Administration fiscale et comment éviter préventivement toute controverse),

- ACTUALITE JURIDIQUE 2012 - 2014 & FISCALITE 2015 (exposés sur les nouvelles règles, profiter des opportunités et éviter sanctions ; questions-réponses sur cas généraux et cas particuliers des participants,

- CALCULER SON IMPOT SUR LES BENEFICES 2014 (analyse et calcul de chacun des ajustements à pratiquer ; comment payer moins en toute légalité).

Un compte rendu détaillé est adresséà chaque responsable des entreprises participantes, avec :
+ les gains ou économies chiffrés,
+ les opportunités,
+ les risques,
+ dispositions à prendre au cas par cas.

ACTUALITE JURIDIQUE & FISCALE, OPPORTUNITES ET RISQUES

Exposé suivi de questions-réponses sur cas généraux et cas particuliers des participants :
- recenser les opportunités,
-éviter les sanctions et risques.

Lundi 23 mars après midi, à Ouagadougou

Prix : 50 000 F HT


METTRE FIN AUX REDRESSEMENTS FISCAUX

A partir de notifications de redressements (cas réels), les participants :
1. analysent au plan juridique la position de l'administration,
2. recherchent les textes concernés à charge et à décharge,
3. examinent les faits exposés par l'Administration fiscale,
4. proposent des réponses à l'Administration fiscale,
5. comment éviter préventivement tout redressement.

Le Code des Impôts en version papier et en version électronique est remis au participant pour permettre ce travail.

Mardi 24 au Jeudi 26 mars (3 jours), à Ouagadougou

Prix : 300 000 F HT (version électronique du Code des Impôts 2015 + version papier du Code des Impôts 2012 incluse)


OPTIMISER LE CALCUL DE L'IMPOT SUR LES BENEFICES 2014

Le Code des Impôts en version papier et en version électronique est remis au participant pour permettre ce travail.

Avec les textes ci-dessus et des balances comptables (cas réels), les participants :
- analysent les ajustements à pratiquer,
-étudient comment payer moins en toute légalité.

Les participants reçoivent une feuille de calcul Excel listant exhaustivement les ajustements à pratiquer, incluant les formules de calcul et les références des textes.

Vendredi 27 mars (1 jour), à Ouagadougou

Prix : 150 000 F HT (version électronique du Code des Impôts 2015 + version papier du Code des Impôts 2012 incluse)


Prix forfaitaire pour les 3 séminaires : 450 000 F HT (version électronique du Code des Impôts 2015 + version papier du Code des Impôts 2012 incluse)

Pour inscription préalable :

PDF - 910 ko
bulletin d'inscription

- télécharger le Bulletin d'inscription et tarif ci-contre
- ou adresser un email à oumar@pierreabadie.com
- ou adresser un sms à 76 58 63 78
- ou appeler Oumar YANOGO au 25 33 23 25

Pour plus d'infos : www.cabinetpierreabadie.com


Dr Cheik Daniel KERE : « Après la baisse du prix du carburant, les commerçants doivent également baisser les prix des produits »

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Chère CCVC, je viens t'exposer quelques soucis qui me tracassent depuis quelque temps, depuis que le gouvernement a décidé de concéder de petites baisses du prix des hydrocarbures. Depuis, je n'arrive plus à te comprendre.

La lutte contre la vie chère

La vie est devenue chère, voire très chère. Qui ne se souvient pas de la belle époque, où on achetait plusieurs carreaux de sucre à 5f. Loin cette époque où les gallinacés ne coûtaient qu'une bouchée de pain tandis qu'un bon plat de benga chaud ne coûtait qu'un prix dérisoire... De nos jours, presque tout se paie et parfois à prix d'or. D'une décennie à l'autre on constate une évolution importante du prix des biens, manufacturés ou non. C'est donc très logique qu'à un certain moment, on finisse par hurler très fort pour exprimer sa douleur face à l'atrocité des douleurs qu'inflige ce monstre de vie chère. Si la coalition contre la vie chère n'existait pas, il aurait fallu la créer. Chère CCVC, c'est donc peu dire que j'adhère aux causes que tu défends et je te traduis mon dévouement total pour les actions que tu engages dans ce sens.

Luttons contre la vie chère

Mais là où je n'arrive pas à te comprendre, c'est ton silence face à la pérennisation de pratiques que je trouve obscures, depuis que le gouvernement a décidé de consentir de légères baisses. Pourquoi ne cries-tu pas à l'arnaque contre ces véreux qui sans scrupule maintiennent les prix au même niveau alors qu'ils les avaient augmenté en 2011 à la suite d'une hausse de 50f du prix de l'essence. Si l'augmentation procède de cette hausse de 2011, la logique commande déjà un retour à la normale, depuis le retour à la situation de 2011 en ce qui concerne le prix des hydrocarbures. Chère CCVC, c'est de l'arnaque ce que font ces véreux ! Pourquoi te tais-tu face à ces pratiques ? Je n'arrive pas vraiment à te comprendre, surtout que ton action semble être surtout dirigée contre la vie chère et non contre le gouvernement. D'ailleurs, le gouvernement est-il le seul responsable de cette vie chère ? Je ne le crois pas, d'autant plus que les prix des loyers et autres ne font que grimper, même pour des réalisations faites avant 2011 ! Pourquoi ne pas aussi exprimer ton ras-le-bol en organisant des actions protestataires contre la chambre du commerce et d'industrie pour l'amener à discipliner ces prédateurs qui pompent sans aucun état d'âme les maigres ressources de nos pauvres populations ?

Je m'arrête là, chère CCVC et je t'invite vraiment à adopter une attitude cohérente qui puisse entraîner un ralliement durable de la majorité des habitants de ce pays aux actions que tu mènes, car CCVC veut bien dire Coalition Contre la Vie Chère et non Coalition Contre la Vie du Gouvernement. Dans l'attente de te lire, acceptes de recevoir l'expression de mes sentiments distingués.

Dr Cheik Daniel K

Ethiopie : Les Burkinabè ont célébré la journée internationale 2015 de la Femme

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Les femmes de la communauté burkinabè d'Addis Abéba ont, à l'instar de leurs consœurs, célébré la 158ème Journée internationale de la femme.

Placée sous le parrainage effectif de l'Ambassadeur Amidou TOURE, la cérémonie a été organisée le 7 mars 2015 et a drainé du monde dans la grande salle de réunion de l'Ambassade du Burkina Faso en Ethiopie. Elle aura eu pour activité principale, la conférence autour de l'autonomisation de la femme, un thème autour duquel, l'Union africaine se penche au cours de cette année 2015, avec pour objectif la promotion du genre et la participation des femmes aux prises de décisions en faveur du développement de l'Afrique.

Il s'est agi pour le conférencier Adoumtar NOUBATOUR, Fonctionnaire principal de Programme à la Direction Femmes Genre et Développement de la Commission de l'Union africaine de rappeler les souffrances de la femme dans le contexte actuel tant en milieu rural qu'urbain, le chemin parcouru en sa faveur au plan continental et international et de susciter les échanges autour de points relatifs à son autonomisation.

Ces points ont concerné entre autres, le respect des droits de la femme, l'éducation de la femme sur l'entreprenariat et la mise à disposition de fonds pour sa pleine participation dans tous les secteurs de développement du continent, l'investissement dans la santé de la femme avec un accent particulier sur la santé de la reproduction.

Des échanges et réponses du conférencier l'on retiendra que l'autonomisation de la femme sera une lutte de longue haleine. Elle nécessite un changement de mentalité dans le contexte genre et l'Union africaine qui en a fait une de ses préoccupations majeures est à pied d'œuvre pour un plaidoyer conséquent.

Aussi, les femmes burkinabèà Addis Abéba ont recommandé la transformation des différents fonds d'appui aux femmes burkinabè en une banque uniquement consacrée au financement des projets de la femme burkinabè, comme cela se fait dans leur pays d'accueil qu'est l'Ethiopie.

La célébration de la journée a pris fin par un dîner.

SAMATE Kloutan Abdoul Karim
Attaché de Presse Ambassade du Burkina Faso Addis Abéba Ethiopie

Vote des Burkinabé de l'étranger : « Ne Laissons pas la Proie pour son Ombre »

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Tous les Burkinabè, sans discrimination de genre, d'ethnie ou d'opinion, se définissent par les grandes valeurs de l'intégrité, de l'éthique, de la maturité d'esprit et de la responsabilité, donnant ainsi au peuple entier son caractère « d'unicité et d'indivisibilité». De telles valeurs ne doivent et ne peuvent en aucun cas être monnayées ou encore moins bafouées.

Partant de cette hypothèse, il est inconcevable de voir des Burkinabè se comporter comme des vulgaires truands revendiquant des concepts pertinemment et incontestablement nuisibles à la stabilité sociale, économique et politique de notre chère patrie. L'incident malheureux et honteux lors relatif à la visite du Ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité de notre pays sur le sol ivoirien, a, permettez moi la vulgarité, « verser le visage de notre pays par terre ».

De tels retournements et changements comportementaux de la part de nos compatriotes ne peuvent être que l'œuvre d'instigation d'une espèce de « politiciens » animés d'un incivisme notoire, qui sont aux abois et en perte de pouvoir. Sinon comment comprendre que les ressortissants burkinabè en Côte d'Ivoire, qui jadis, ne se s'étaient pas souvent intéressés à la question politique de leur pays, se sente subitement concernés et interpelés par les élections d'octobre 2015, a tel point de s'en prendre violemment à leur propre ministre sur une terre étrangère. En effet, la diaspora ivoirienne, tout comme d'ailleurs les autres diasporas, vit d'habitude de façon pacifique et respectueuse dans les pays qui les accueillent. Oui, la diaspora ivoirienne, pour la majorité est plutôt préoccupée par son bien-être et son intégration efficiente en Côte d'Ivoire et a très rarement été aux premières loges des débats et autres évènements politiques concernant son pays. La raison étant pour beaucoup, le fait d'avoir rompu le cordon ombilical qui les liait à leur « bayiri ». Si ce nouvel élan politique et éveil de conscience de nos compatriotes ivoiriens intervenait cinq ans plus tôt, cela aurait pu s'expliquer par le fait de l'inconfort, de la ségrégation et de l'humiliation dont ils étaient victimes sous le règne d'un certain Laurent Gbagbo. Maintenant qu'ils ont le vent en poupe sous le nouveau régime d'Alassane Ouattara, c'est là où ils se sentent interpellés par un devoir civique. Pourquoi une remise en cause d'un débat qui fondamentalement avait été largement expliqué et justifié. Personnellement je ne pense pas que la diaspora ivoirienne, soit aussi dupe et bornée pour ne pas comprendre les contraintes et défis très évidents auxquels leur pays doit faire face dans moins de 8 mois. Alors que s'est-il réellement passé dans la tête de nos chers compatriotes ivoiriens ? »

Comme si par hasard, un certain Blaise Compaoré passait par là…Eh oui, connaissant l'homme, fin stratège, on ne peut douter aucunement de son implication et de sa touche magistrale dans le montage de ce scénario purement déstabilisateur. J'avais déjà dit dans un de mes écrits sur cette même toile, en citant, « même si le crapaud ne possède pas de dents, il n'est pas bien de le laisser trainer dans la culotte d'un homme ». Blaise Compaoré, oui c'est de lui dont il est question, c'est bien lui le crapaud, plus dangereux absent que présent. Même déchu du pouvoir, il reste très dangereux. Rappelez-vous de tous les meurtres et autres crimes commis sous son règne au Burkina Faso… C'est l'histoire d'un autre crapaud que vous ramassez dans votre chambre, par colère vous le balancez de par le mur de votre clôture et il retombe dans une marre d'eau derrière votre maison, l'avez-vous vraiment fait du mal ? Je ne pense pas que la chute de Blaise, suivie de son installation « officielle »à Abidjan soit en vrai une énorme perte pour l'ancien locataire de Kossiam qui du reste, bénéficie du soutien financier et matériel de beaucoup de ses anciens complices encore aux commandes dans d'autres pays.

C'est pourquoi, une attention particulière doit être accordée à cette « affaire Blaise, résident officiel à Abidjan » qui n'est pas du tout loin d'hypothéquer et d'usurper la paix dans notre pays. Pour cela, une seule solution pour l'instant : ouvrir au plus vite les dossiers de crimes pour lequel il est suspecté, instruire ces dossiers au niveau juridique afin qu'une poursuite soit lancée contre lui. Futé qu'il est, il tentera à tous les coups de prendre le devant des choses et ainsi demeurer toujours le maitre du jeu. Si la situation n'est pas vite maitrisée, une éventuelle déstabilisation de la sérénité de notre peuple en provenance de la Côte d'Ivoire est à craindre.

La vigilance, le discernement et l'objectivité dans nos analyses et autres interprétations des évènements politiques nous éviterons de « laisser notre proie pour son ombre ». Nos compatriotes qui ont agit de la sorte ne représentaient qu'une petite partie des millions de burkinabè que nous sommes ici en Côte d'Ivoire. Le problème ce n'est pas la diaspora ivoirienne dans son ensemble, mais un groupuscule de désœuvrés certainement corrompus et montés par Blaise Compaoré lui-même. C'est lui la proie qu'il faut neutraliser et mettre hors d'état de nuire à tout prix. Le peuple a joué sa partition au Faso, la balle est dans le camp des autorités de la transition et celles démocratiquement à venir. Blaise Compaoré doit quitter la Côte d'Ivoire et aller encore plus loin à quelque part dans la nature et laisser le peuple se remettre de ses 27 ans de blessures, de tortures et de frustrations.

Frédéric Dramane TRAORE

Côte d'Ivoire : La Coordination des associations burkinabè réitère son soutien au Gouvernement et au valeureux peuple du Faso

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Dans le cadre de la tournée d'explication sur l'éventuelle non participation des Burkinabè de l'extérieur aux élections à venir, la délégation conduite par le Ministre de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité est venue rencontrer la communauté résident en Cote d'Ivoire pour des échanges le lundi 09 mars 2015.

Cet acte, que la Coordination des Associations Burkinabè de Côte d'Ivoire (CAB-CI) avait souhaité lors de sa conférence de presse du 28 février 2015 a malheureusement été l'occasion pour des individus aux ambitions inavouées de ternir l'image du vaillant peuple burkinabè résident en Côte d'Ivoire.
En effet, lors de cette rencontre qui se tenait au consulat général du Burkina Faso à Abidjan, des compatriotes instrumentalisés par des gens tapis dans l'ombre et qui n'ont pas suffisamment le culot pour assouvir officiellement leurs sombre desseins, se sont permis d'interrompre d'une manière violente le Ministre Auguste Denis BARRY. Au passage ces personnes ont saccagé les chaises et bâches installées pour la cérémonie et ont débranché les câbles d'alimentation de la sonorisation. Aussi, ces activistes d'un autre âge, ont agressé Messieurs Alassane SAWADOGO et Moumouni POGRAWA tous deux membres de la Coordination des Associations Burkinabè de Côte d'Ivoire (CAB-CI), et proféré des menaces à l'ensemble des membres de cette structure. Cet état de fait a jeté le discrédit sur la communauté vivant en Côte d'Ivoire et créé la défiance entre elle et les compatriotes vivant au pays.

Ainsi, la Coordination des Associations Burkinabè de Cote d'Ivoire (CAB-CI) vient par ce communiqué, dénoncer et condamner ce comportement indigne qui ne peut être l'œuvre de Burkinabè, d'intègres.
Par ailleurs, la Coordination des Associations Burkinabè de Cote d'Ivoire (CAB-CI) présente au nom de toute la communauté vivant en Côte d'Ivoire les excuses aux autorités de la transition et à la représentation diplomatique résidant en Cote d'Ivoire et réitère son soutien total au gouvernement et au valeureux peuple burkinabè.
Elle promet, enfin des actions dans l'immédiat afin de redorer le blason de la diaspora Burkinabè en Cote d'Ivoire.

Que Dieu ait sa main sur le Burkina Faso !
Fait à Abidjan le 11 mars 2015
La Coordination des Associations Burkinabè en Côte d'Ivoire (CAB-CI).

Education : Per Tore Teksum vole au secours des élèves de Touga

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Fini l'école sous paillote à Touga, village de la commune rurale de Tikaré situéà une cinquantaine de Kilomètres de Kongoussi. Place à présent au complexe scolaire avec ses bâtiments encore rutilants prêts à accueillir la centaine d'élèves du directeur Ousmane Maiga. Le joyau, réalisé par Plan Burkina et entièrement financé par le Norvégien Per Tore Teksum, a été inauguré ce jeudi 12 mars 2015 en présence du Secrétaire général du Ministère de l'éducation nationale et de l'alphabétisation (MENA) et des autorités administratives et coutumières de la province du Bam.

Ils n'auront plus à parcourir de longues distances pour accéder au savoir, encore moins subir les intempéries qui menaçaient de faire écrouler leur école sous paillote. Les élèves de Touga doivent ainsi leur salut à un homme que tous qualifient d'« exceptionnel ». Il s'agit du Norvégien Per Tore Teksum, un « mécène des temps modernes », qui a financé sur fond propre la construction d'un complexe scolaire d'une valeur de plus de 80 millions de francs CFA. Cette réalisation, 7e du genre dans la province du Bam après celle de Kourao en 2014, n'a été possible que grâce à Plan Burkina dont l'expérience et l'expertise dans le domaine de l'éducation ne sont plus à démontrer.

Une action salvatrice dans le Bam

C'est en 2007 que M. Teksum, sensible à l'éducation des élèves burkinabè, décide de financer la construction d'un complexe scolaire à Malewalé. Rappelons qu'auparavant, le donateur a été inspiré par l'acte humaniste d'un de ses compatriotes qui avait financé la construction d'une école dans le Sanmatenga grâce à l'argent qu'il avait obtenu de la vente de son véhicule. C'est à partir de là, que Per Tore Teksum après une visite de terrain au Burkina Faso, entreprend de financer un complexe scolaire composé de trois salles de classes entièrement équipées de panneaux solaires, de trois logements d'enseignants, d'un forage, de deux blocs de trois latrines séparées garçons-filles, d'un dispositif de lave-mains et une cuisine pour la cantine scolaire.

Huit ans après, ce sont au total sept complexes qui ont été inaugurés en attendant le huitième dont la construction n'a débuté qu'en janvier 2015 à Vousnango. Et c'est la faramineuse somme de 587 461 000 F CFA qui a été injecté par le donateur pour la réalisation de tous ces ouvrages. « C'est un homme au grand cœur…un homme hors du commun… qui a une grandeur d'âme et d'esprit », tient à souligner Cyriaque Yélémou, Directeur de Plan Kongoussi. Tout comme lui, le Président de la délégation spéciale de Tikaré, terre de Naba Zido, a loué l'action « salvatrice » du donateur et a rassuré celui-ci de l'engagement des populations à entretenir les infrastructures. Aux habitants de Touga et des villages voisins, il a demandé de prendre soin du joyau tout en les exhortant à inscrire massivement leurs enfants surtout les filles car ne dit-on pas qu'«éduquer une fille, c'est éduquer une Nation » ? Pour sûr, l'un des élèves prenant la parole au nom de l'ensemble de ses camarades, a exprimé son souhait de voir sortir de l'école de Touga, les futurs cadres du Burkina Faso. La population n'a cependant pas manqué d'exprimer sa gratitude au donateur et à Plan Burkina en leur offrant des présents tels que des vêtements traditionnels.

La scolarisation des enfants, un devoir pour les parents

Selon Per Tore Teksum, l'éducation, l'un des droits primaires de tout enfant, est primordiale en ce sens qu'elle permet de « comprendre les changements qui s'opèrent dans le monde. Bien que la réception d'une nouvelle école soit source de joie, le donateur reste convaincu que « ce qui fait l'école, ce sont les enfants qui y sont ». Aussi a-t' il annoncé qu'une convention a été signée avec la commune de Tikaré afin de faire de la scolarisation des enfants, une priorité.
Avant la coupure du ruban, le Secrétaire général du MENA, Yombo Paul DIABOUGA a offert un lot de fournitures au directeur de l'école Ousmane Maiga, après quoi, lui et le donateur ont procédéà une plantation symbolique d'arbre dans la cour de l'école. Et c'est par une visite des bâtiments que les officiels ont mis fin à cette cérémonie d'inauguration qui avait drainé des centaines de personnes enthousiastes.

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net

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