

TERMES DE REFERENCE POUR LA SELECTION D'UN CABINET D'EXPERTISE COMPTABLE POUR L'AUDIT ET LA CERTIFICATION DES COMPTES DU FONDS PANANETUGRI
1- PRESENTATION DU FONDS PANANETUGRI
Le Fonds Pananetugri est, le premier fonds des jeunes féministes de l'Afrique de l'Ouest dirigé et administré par des jeunes filles et jeunes femmes (JFF). Il est destinéà soutenir le développement organisationnel et institutionnel des organisations/groupes de JFF enregistrées ou non provenant des neuf (09) pays de l'Afrique de l'Ouest francophone (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo) pour la mise en œuvre d'actions novatrices et fédératrices en vue d'un changement social profond en faveur des droits des JFF. Ce fonds sert également à accompagner les organisations de JFF trop éloignées des fonds classiques de par sa flexibilité.
Le Fonds Pananetugri adopte une approche flexible et souple à l'octroi de subventions, qui favorise la construction d'une culture philanthropique disposant à l'égalité, à la justice sociale et au respect des droits des filles et des femmes. Il offre une opportunité de création d'une plateforme dédiée aux activités féministes qui permettent le développement, la création et la production de leadership transformationnels, qui impactent leurs communautés par le changement et la transformation sociale. Également, c'est une opportunité pour les bailleurs de fonds, les donateurs et donatrices éloigné.e.s de notre région ouest africaine francophone, de trouver en ce fonds, un mécanisme sûr et pérenne ; qui garantisse la redistribution des ressources aux groupes/organisations de jeunes filles et jeunes femmes locaux- locales.
Depuis sa création en 2020, le Fonds était hébergé au sein de l'Initiative Pananetugri pour le Bien être des Femmes (IPBF) et bénéficiait de son accompagnement. En août 2023, le Fonds a obtenu sa reconnaissance officielle, a son propre siège et son personnel. Le Fonds Pananetugri est conscient de la nécessité de travailler sur son développement organisationnel, de se structurer en tant qu'entité indépendante, dotée de ses propres instruments, ressources et matériel.
2- CONTEXTE
Le Burkina Faso est membre de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), qui regroupe 17 États d'Afrique et Madagascar. Cette organisation intergouvernementale a pour objectif l'intégration juridique des pays membres. Les actes uniformes adoptés au sein de l'OHADA contiennent des règles de droit matériel applicables uniformément à l'ensemble des États membres et sont supérieures à toute législation nationale contraire.
L'Acte Uniforme du 24 mars 2000, portant organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises, auquel est annexé le Système Comptable OHADA (SYSCOHADA) révisé en janvier 2017 et le Système Comptable des Entités à But Non Lucratif (SYCEBNL), adopté par le Conseil des Ministres de l'OHADA lors de sa 53e session à Niamey (Niger) les 21 et 22 décembre 2023, entré en vigueur le 1er janvier 2024 sont des instruments clés dans ce processus d'harmonisation.
Le SYCEBNL est un système d'organisation de l'information financière ayant pour but d'harmoniser la présentation des états financiers des Entités à But Non Lucratif (EBNL) dans l'espace OHADA. Il s'applique aux associations, fondations, fonds de dotation, projets de développement, et autres entités similaires. L'entrée en vigueur de ce référentiel entraine des changements importants dans l'organisation comptable et
financière des EBNL, y compris le Fonds Pananetugri.
Afin de concrétiser et garantir la conformité de ses pratiques comptables aux exigences du SYCEBNL, le Fonds Pananetugri recrute un cabinet d'expertise comptable chargé d'exprimer une opinion sur la conformité de ses comptes. C'est dans ce cadre que les présents Termes de Référence (TDR) ont étéélaborés.
3- OBJECTIF GENERAL ET CONTENU DE LA MISSION
Le Fonds Pananetugri souhaite donc initier le travail de mise en conformité de l'organisation avec l'Acte Uniforme de I'OHADA relatif au SYCEBNL, tel qu'exigé par l'article 19 de cet Acte, qui stipule la nécessité de recruter un auditeur en vue de la certification des comptes de l'organisation et de ses différents projets pour une durée de trois ans, renouvelable une fois ou pour la durée du projet si cette dernière est inférieure à trois ans.
Cet auditeur doit être un cabinet d'expertise comptable inscrit à l'ordre des Experts comptables et des comptables agréés du Burkina Faso.
Les objectifs de cette mission d'audit sont les suivants :
1. Contrôler la régularité comptable et financière des opérations de l'organisation et de ses projets de développement selon les normes SYCEBNL des exercices clos au 31 décembre 2024, 31 décembre 2025 et 31 décembre 2026.
2. Formuler son opinion sur l'image fidèle, la régularité et la sincérité des états nanciers et des résultats des exercices clos au 31 décembre 2024, 31 décembre 20 5 et 31 décembre 2026 ;
3. Se prononcer sur la sincérité et la concordance des informations données dans I rapport d'activités et les états financiers ;
4. Certifier les états financiers des exercices clos au 31 décembre 2024, 31
décembre 2025 et 31 décembre 2026 ;
5. Formuler des recommandations sur la gestion comptable et financière afin de permettre à l'organisation et à ses projets de développement d'avoir des états comptables et financiers conformes au SYCEBNL ;
6. Participer à l'assemblée générale statuant sur les états financiers des exercices clos au 31 décembre 2024, 31 décembre 2025 et 31 décembre 2026 ;
7. Formuler les recommandations sur les documents obligatoires institués par le SYCEBNL avant le démarrage de la mission d'audit ;
8. Le commissaire aux comptes désigné s'entretiendra avec les dirigeants de l'organisation afin de donner des directives sur le contenu et les exige ces de sa mission.
4- Compétences attendues du cabinet d'audit
Le cabinet d'audit doit posséder les qualifications et les compétences suivantes :
1. Les associés et les directeurs doivent être titulaires d'un diplôme d'expert- comptable (DECOFI, DEC ou CPA) ou d'une autre certification internationale reconnu comme telle dans le domaine de la comptabilité.
2. Être légalement autoriséà fournir des services d'audit au Burkina Faso et être inscrit auprès de l'organisation professionnelle nationale ONECCA.
3. Être en activité et fournir des services d'audit depuis au moins 3 ans.
4. Avoir une expérience avérée de la fourniture de services d'audit et de soutien aux organisations internationales non gouvernementales.
5. Avoir une expérience dans des travaux relatifs au SYCEBNL.
6. Disposer d'un personnel clé ayant une formation de haut niveau sur le SYCEBNL.
7. Être en mesure de fournir des références professionnelles vérifiables.
5- PERIODE COUVERTE PAR LE MANDAT
Le mandat du commissaire aux comptes sera de trois (3) ans, renouvelable sous réserve de la disponibilité des financements. La durée du mandat pourra être ajustée en fonction de la durée des projets en cours.
6- RESULTATS ATTENDUS
A l'issue de ses travaux, le cabinet d'audit retenu devra rédiger les rapports suivants :
• Un rapport d'audit des comptes,
• Un rapport sur le contrôle interne,
Le rapport sur le contrôle interne indiquera les principales faiblesses, anomalies et irrégularités relevées. Pour chaque faiblesse relevée, il sera indiqué :
– La description de la faiblesse (nature, causes, etc.…) ;
– Les conséquences et l'impact de la faiblesse sur les comptes annuels ;
– Les principaux risques auxquels est exposée le Fonds Pananetugri ;
– Les recommandations permettant de corriger les faiblesses constatées.
7- CONTENU DES OFFRES
L'offre technique devra inclure tous les renseignements nécessaires à sa bonne évaluation, notamment :
• La présentation du cabinet (forme sociale, implantation, domaines d'activités, organisation, références professionnelles, appartenance à un ordre d'experts comptable, etc.) ;
• Une description de l'expérience du cabinet en général et particulièrement dans
le domaine des Organisations Non Gouvernementales.
• La compréhension de la mission ;
• La méthodologie de travail proposée ;
• Le planning et les délais d'exécution des travaux ;
• L'organisation de l'équipe d'intervention et les curriculums vitae des intervenants
;
L'offre Financière comportera :
• Une lettre de soumission
• Une proposition financière détaillée sous forme de devis quantitatif, estimatif ou de bordereau de prix.
Les pièces à fournir :
• Une copie de l'attestation d'inscription au niveau de l'ordre des experts
comptables
Certains soumissionnaires pourraient être conviés à la négociation de leurs offres financières selon les modalités qui seront communiquées ultérieurement.
Les conditions du contrat conclu ne sont pas révisables en cours de mandat.
Le Fonds Pananetugri se réserve le droit de faire vérifier toutes les informations et d'écarter éventuellement tout soumissionnaire ayant fourni des informations erronées ou incomplètes.
8- Critères de Sélection
Le critère qui sera utilisé pour la sélection du cabinet est celui du mieux disant (rapport qualité / prix)
9- COUT DE PREPARATION DE L'OFFRE DE SERVICE
Le coût de préparation de l'offre de service et autres coûts liés à la négociation du contrat ne sont pas remboursables.
La présente consultation, quelle qu'en soit l'issue, n'entraîne aucun engagement du Fonds Pananetugri et ne saurait donner à quelconque dédommagement en faveur du soumissionnaire.
10- PRESENTATION ET DEPOT DE L'OFFRE DE SERVICE
L'offre technique et l'offre financière seront présentées sous un pli fermé qui portera la mention ci-après :
« CONSULTATION POUR LA DESIGNATION D'UN CABINET D'AUDIT COMPTABLE ET FINANCIER -OFFRE TECHNIQUE ET FINANCIERE POUR LE COMPTE DU FONDS PANANETUGRI. A N'OUVRIR QU'EN SEANCE DE DEPOUILLEMENT »
11- DELAI ET LIEU DE SOUMISSION
Les offres doivent être déposées au Fonds Pananetugri au plus tard le 16 mai 2025 à 17h00.
Fonds Pananetugri
Rue 56, Avenue de la liberté Quartier Paspanga, Secteur 10, Ouagadougou
12- RENSEIGNEMENTS
Pour toute information complémentaire, les représentants des soumissionnaires pourront s'adresser au secrétariat du Fonds Pananetugri, dont les coordonnées sont indiquées ci- après :
Tel : 74 44 44 94
Email : mireille.k@ongipbf.org Burkina Faso
13- DEPOUILLEMENT DES OFFRES
Les offres seront ouvertes par un Comité de Sélection.
Préalablement à l'examen des offres, le/la Président.e du Comité de Sélection fera connaître, le cas échéant, les observations qui ont pu être soulevées par les soumissionnaires.
Les décisions sont sans appel ni justification.
Les résultats de la consultation seront individuellement notifiés aux candidats, chacun en ce qui le concerne.
14- DATE DE DEMARRAGE DE LA MISSION
La mission sera réalisée à partir de mai 2025 pour une durée de trente (30) jours calendaires
15- SOUMISSION DES RAPPORTS
Le rapport provisoire sera soumis une semaine après la fin de la mission et sera présenté en version dur (03 copies) et numérique.
Le rapport définitif sera disponible trois (03) jours après la restitution des résultats et la réception des commentaires et observations en version dur (03 copies) et numérique.
Publication dans la presse :
Le Fonds Pananetugri lance un appel d'offre pour la sélection d'un cabinet d'expertise comptable pour l'audit financier et comptable de ses comptes de l'exercice 2023. Par conséquent les cabinets intéressés sont priés de passer au siège du Fonds Pananetugri pour le retrait des TDR.
Adresse :
Fonds Pananetugri
Rue 56, Avenue de la liberté Quartier Paspanga, Secteur 10, Ouagadougou
Tel : 74 44 44 94
Email : mireille.k@ongipbf.org Burkina Faso
La date limite de dépôt des offres technique et financière est le 16 mai 2025 au siège du Fonds Pananetugri à 17 heures heure locale.
Le Burkina Faso dévoile son patrimoine artistique aux diplomates et acteurs culturels dans une exposition où l'art devient un langage universel de paix, d'unité et de développement. Dans le cadre de la 3ᵉédition du Mois du patrimoine burkinabè, le ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur (MAECR-BE) organise du 13 au 14 mai une exposition d'œuvres d'art sous le thème : « Patrimoine culturel et développement économique ».
À l'ouverture de cette manifestation riche en couleurs et en symboles, des diplomates, fonctionnaires internationaux, acteurs culturels et personnels du ministère ont célébré la créativité burkinabèà travers des œuvres de peinture, de sculpture et de batik.
Lefaso.net
Source : Ministère des Affaires étrangères
Une vingtaine de communautés de pays africains vivant au Burkina Faso ont pris part à cette célébration de 48 heures (12 et 13 mai 2025). Ces journées visent à permettre aux peuples burkinabè de communier avec ces communautés venues d'autres pays de l'Afrique et du reste du monde. Il s'agit de célébrer la diversité africaine.
À cette occasion, Lefaso.net a pu s'entretenir avec quelques ressortissants de certains de ces pays d'Afrique, installés au pays des Hommes intègres depuis belle lurette. Tout en saluant l'hospitalité du peuple burkinabè, ils assurent être bien intégrés. Leur souhait, comme tous les Burkinabè, c'est le retour effectif de la paix afin que le pays puisse retrouver sa quiétude d'antan et se relancer économiquement.
Suivez plutôt !
Lefaso.net
13 mai 2019 ; il y a six ans, des fidèles chrétiens du village de Singa dans la paroisse de Notre Dame du lac Bam dans le diocèse de Ouahigouya étaient froidement abattus par des terroristes. 24 heures plus tôt, le 12 mai, l'abbé Siméon YAMPA et plusieurs de ses paroissiens étaient assassinés à Dablo, dans le même diocèse. Dans ce texte Inspiré du récit d'un témoin, l'Abbé Raoul Konseimbo rappelle la mémoire des martyrs de Singa.
Un amour plus fort que la peur.
Le 13 mai 2019, le soleil se leva doucement sur Singa, petit village du Bam au Burkina Faso, modeste, oublié du monde, mais rempli d'une foi vibrante. Ce jour-là, l'Église célébrait Notre-Dame de Fatima. À Singa, cette fête était sacrée. Chaque année, les fidèles se préparaient avec ferveur à accueillir la Vierge Marie, portée en procession depuis les villages voisins, dans une statue dressée sur une petite pirogue.
Cette année encore, la tradition se perpétuait. Paul de Gam, responsable de la communauté chrétienne, s'était levé dès l'aube. Il vérifia que tout était prêt : la chapelle décorée avec soin, les murs habillés de pagnes éclatants, l'autel recouvert de tissus brodés de motifs d'Assomption, et un panier tressé garni de coton et de fleurs jaunes de balemsaogo, comme une offrande simple mais pleine de foi.
Satisfait, Paul rassembla les siens : Victor, Pascal, Jean, Suzanne, Pauline, et d'autres jeunes du village. Ils partirent vers Kayon, à moto-taxi, pour aller chercher la statue de la Vierge. De l'autre côté, les chrétiens de Kayon venaient aussi à leur rencontre. Ils se croisèrent à mi-chemin, dans un torrent de chants, de danses et de joie. Le bendre, le kenfo, le loungâ résonnaient comme un écho du ciel.
On plaça la statue avec précaution dans un tricycle. Suzanne et Pauline montèrent à l'arrière pour la tenir ; Pascal, au guidon, reçut mission d'aller lentement. Le convoi se remit en route. Les visages rayonnaient. Les cœurs chantaient. Les doigts récitaient le chapelet. Mais l'ombre s'approchait déjà.
À Parkouga, petit village-étape, ils s'arrêtèrent pour se désaltérer. C'est là que le téléphone sonna. Une voix paniquée, haletante, brisa l'instant :
—« Les terroristes sont en route ! Jetez la statue ! Fuyez ! Cachez-vous ! »
Un silence glaçant s'installa.
Alors Paul, le regard tourné vers la Vierge, répondit simplement, d'une voix calme et forte :
—« Mieux vaut mourir avec Marie que vivre sans elle. Nous ne l'abandonnerons pas. »
Ils remontèrent dans le tricycle. Quelques kilomètres plus loin, la menace prit forme. Des hommes vêtus de noir, armés, surgirent. Ils passèrent devant eux… puis firent demi-tour.
Le piège se referma.
Ils furent arrêtés. On les fit descendre. On les aligna sous un arbre, comme des enfants indociles à punir. On les dépouilla : argent, téléphones, crucifix. Puis on pointa la statue :
—« C'est quoi, ça ? »
—« C'est Marie. La mère de Jésus. »
—« Mensonges ! Une idole ! Convertissez-vous. Ou vous brûlerez avec elle. »
Paul se leva. Son corps tremblait. Ses yeux brillaient. Mais sa voix était claire :
—« Nous ne renierons pas notre foi. Jésus est notre Seigneur. Marie est notre mère. Même la mort ne nous séparera pas d'eux. »
Alors les bourreaux prirent Paul, Victor, Jean et Pascal. Ils les agenouillèrent. Alignés. Comme à la table eucharistique, mais cette fois, le pain, c'était leur vie.
Et les balles tombèrent. Une par tête. Une par cœur.
Pas un cri.
Juste le bruit sourd de la mort et le silence des vivants.
Puis les terroristes s'acharnèrent sur la statue. Ils y mirent le feu. Les flammes dévorèrent aussi la Bible qu'ils transportaient et le tricycle, devenu autel du sacrifice. Le brasier emporta leur joie, mais pas leur foi.
Avant de s'éloigner, les tueurs lâchèrent ces mots à l'endroit des autres tenus à l'écart et forcés à suivre le crime macabre :
—« Si vous êtes encore làà notre retour, vous mourrez tous. »
Ce jour-là, à Singa, la peur a hurlé. La mort a frappé. Mais la foi… la foi s'est levée, plus forte que la peur.
Les martyrs de Singa sont tombés, mais leur témoignage reste debout.
Abbé Raoul Konseimbo,
Inspiré du récit d'une témoin de la scène
Le Burkina Faso peut compter sur l'Union européenne comme un interlocuteur engagé et disponible pour l'accompagner dans une relation gagnant-gagnant. C'est ce qu'a laissé entendre Joao Gomes Cravinho, représentant spécial de l'Union européenne pour le Sahel, au cours d'une conférence de presse sur le bilan de ses deux jours de séjour au pays des hommes intègres. C'était ce mardi 13 mai 2025 à Ouagadougou.
Durant deux jours (11 au 13 mai), le diplomate européen a pu échanger avec le Premier ministre burkinabè, le ministre en charge des affaires étrangères et son homologue en charge de l'économie. Ces échanges, dit-il, ont été enrichissants dans la mesure où les deux parties ont souhaité l'amélioration de la relation en tenant compte des lignes prioritaires de chacune des parties. « Nous partageons un intérêt commun en ce qui concerne l'approfondissement du dialogue », a-t-il indiqué.
Ces dernières années, reconnaît-il, les relations n'ont pas été faciles. Et pour lui, il est souhaitable que l'UE et le Burkina Faso travaillent à les améliorer. Pour y parvenir, il a exprimé la disponibilité de l'Union. « De 2021 à 2024, nous avons investi 300 millions d'euros, soit 200 milliards de francs CFA, au Burkina dans le développement. Ce sont des dons dans le cadre de projets de coopération », a affirmé João Gomes Cravinho. Ce financement a concerné plusieurs domaines d'activités tels que l'énergie, la santé, l'éducation, la création d'emploi, l'agriculture, etc.
Actuellement, poursuit-il, nous sommes en train de construire 60 salles de classes au profit des élèves déplacés internes. Toutes ces actions, selon lui, sont des exemples de la disponibilité de l'UE aux côtés du Burkina. En plus, confie-t-il, un autre projet est en cours pour la formation des jeunes et des journalistes dans le cadre de l'engagement social.
Dans son intervention d'une dizaine de minutes, le diplomate a évoqué plus de sept fois le mot dialogue. Ce qui démontre son attachement à un schéma de coopération bâti sur le dialogue. Et l'objectif de sa visite s'inscrit dans le cadre de l'amélioration de ce dialogue. Par ailleurs, il a salué l'esprit de dialogue et de franchise des autorités burkinabè, promettant de revenir pour approfondir les échanges avec elles.
Serge Ika Ki
Lefaso.net
Dans un monde où la cybersécurité devient un enjeu central pour nos sociétés, certains visages émergent et inspirent bien au-delà des frontières. Aujourd'hui, le Burkina Faso peut être fier de voir l'une de ses filles briller à l'échelle mondiale. Gaëlle Koanda, CISM, CISA, professionnelle reconnue en cybersécurité, a été shortlistée aux Cybersecurity Woman of the Year Awards 2025. Une première pour l'Afrique francophone. Et une immense victoire symbolique pour nous tous.
Une première pour l'Afrique francophone
Si plusieurs femmes africaines ont déjàété nominées à ce prestigieux prix international, Gaëlle Koanda, CISM, CISA est la toute première femme issue de l'Afrique francophone à recevoir une telle reconnaissance. Créés en 2019 lors de la célèbre conférence Black Hat, les Cybersecurity Woman of the Year Awards célèbrent chaque année des femmes qui ont un impact concret et global dans la cybersécurité— que ce soit par leur expertise, leur leadership ou leur engagement communautaire.
Être shortlistée représente déjà une victoire, nous avons déjà gagné. Cette nomination seule représente une victoire. Elle place le drapeau du Burkina Faso et les voix francophones au cœur d'une scène souvent dominée par d'autres régions du monde.
Un parcours d'excellence, un cœur tourné vers l'Afrique
Installée aux États-Unis, Gaëlle travaille dans l'industrie de la défense et de l'espace, où elle occupe un rôle stratégique en cybersécurité. Elle siège également sur plusieurs conseils d'administration, et a su gagner le respect de ses pairs grâce à sa rigueur professionnelle, sa bienveillance, et son sens du collectif.
Mais au-delà de son impressionnant parcours, ce qui rend son histoire si particulière, c'est sa fidélité inébranlable à ses racines. Peu importe où elle se trouve, elle n'oublie jamais l'Afrique francophone.
Et cela se traduit par des actions concrètes : mentorat de jeunes filles, programmes de formation, connexions avec des leaders mondiaux pour ouvrir des portes à d'autres. Et surtout, une belle nouvelle se prépare très bientôt pour les filles du Burkina Faso et de la Côte d'Ivoire. Nous en dirons plus au moment venu...
À RSA 2025, elle a fait briller le Burkina
Lors de la prestigieuse conférence RSA 2025 à San Francisco — l'un des plus grands rendez-vous mondiaux de la cybersécurité— Gaëlle n'était pas speaker officielle. Et pourtant, beaucoup ont découvert le Burkina Faso à travers elle.
Ses interviews, ses rencontres avec des figures de l'industrie, et notamment un échange remarqué avec un data scientist sur l'impact de l'intelligence artificielle en Afrique, ont été très suivis. Elle a utilisé sa plateforme pour faire entendre nos enjeux, nos besoins, et notre potentiel.
Un modèle de leadership authentique
Ce qui distingue Gaëlle, c'est son approche profondément humaine du leadership. Elle ne cherche pas la lumière pour elle-même. Elle la reflète. Elle l'étend. Elle la partage.
Elle n'élève pas sa voix pour couvrir celles des autres, mais pour amplifier celles qu'on n'entend pas. Et c'est précisément cette posture — humble mais forte, exigeante mais généreuse — qui la rend si rare.
Ce que cela signifie pour le Burkina Faso
La nomination de Gaëlle Koanda, CISM, CISA ne concerne pas qu'une seule femme. Elle représente un peuple, une région, une jeunesse qui croit en ses capacités.
Elle montre que l'excellence existe aussi ici, et que nos voix méritent d'être entendues dans les débats qui dessinent le futur du numérique mondial. Elle rappelle à toutes les jeunes filles burkinabè que leur place n'est pas uniquement derrière l'écran — mais aussi dans sa construction, dans sa protection, dans son avenir.
Conclusion : une nomination, une mission, une victoire
Au-delà de cette nomination, c'est toute une trajectoire qui mérite d'être saluée. Gaëlle Koanda, CISM, CISA nous montre qu'on peut rester fidèle à son peuple tout en ayant un impact mondial. Qu'on peut réussir sans trahir ses valeurs. Et que la cybersécurité peut — et doit — inclure des voix africaines.
Aujourd'hui, nous lui disons merci. Merci pour la fierté, pour la vision, pour l'exemple.
Et surtout, bonne chance Gaëlle ! Peu importe les résultats finaux, tu es déjà notre Cybersecurity Woman of the Year. Et comme tu le dis si bien : « La lumière ne s'éteint pas parce qu'on choisit de détourner le regard. »
« Je ne meurs pas, j'entre dans la vie, Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus »
La famille de feu le Patriarche Lagouèla LAMIZANA
Le Doyen El hadj Dr Paul Mahamoudou LAMIZANA
La famille de feu Abdoulaye LAMIZANA
La famille de feu Soungalo LAMIZANA et son épouse
La famille de feu El Hadj Général Aboubacar Sangoulé LAMIZANA
les frères et sœurs, enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants, en Côte d'Ivoire, au Burkina, au Ghana, au Sénégal, au Niger, en France, en Allemagne, en Belgique, en Suisse, en Guadeloupe, au Canada, aux Etats-Unis ;
Feu Jean Olivier, ses sœurs Christine Hélène, Marie Claire, et son frère Alexandre LAMIZANA à Abidjan ; son épouse feue Juliette ABA, ses sœurs Lydia, Félicité et Marie Anne à Abidjan ;
Les sœurs du défunt, Aïcha Elisabeth, Tara Blanche Myriam, Christine, Noélie B. Emilienne épouse OUEDRAOGO et son frère Maurice René et leurs enfants, son fils Alexandre LAMIZANA au Burkina
Les familles alliées, amies et connaissances ;
ont la profonde douleur de vous informer du rappel à Dieu de leur fils, petits fils, frères, cousins, beau-frère, Rachide Ildevert Lagouèla LAMIZANA, décès survenu le lundi 12 mai 2025 à 13h30 à l'hôpital Yalgado de suite de courte maladie.
PROGRAMME DES OBSEQUES :
▪ Mercredi 14 mai 2025 à partir de 19h30 mn, veillée de prières au domicile familial sis à la Zone du Bois (feu Gal Aboubacar Sangoulé LAMIZANA) ;
▪ Jeudi 15 mai 2025 :
o 8h00 : levée de corps à la morgue de l'hôpital Yalgado ;
o 9h00 messe absoute à l'église de Dassagho face au Lycée de la Jeunesse ;
o 10h45 inhumation au cimetière municipal de St Léon vers le lycée St Exupéry (Caveau LAMIZANA) ;
▪ Dimanche 18 mai 2025 à 8h : messe pour le repos de l'âme du défunt suivie de recueillement au domicile familial sis à la zone du bois.
« Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c'est la présence des Absents dans la mémoire des vivants ».
UNION DE PRIERES !!!
MONSIEUR TIBILA VINCENT SAWADOGO
Magistrat à la retraite, Ancien Député, Commandeur de l'Ordre National,
Domiciliéà Gounghin.
Sa Majesté le Mogho NASA BAONGO,
le Naba Liguidi de Dassouri,
le chef de Baloté,
le Tensoaba de Tama,
le Tensoaba de Oueguelga,
Les grandes familles SAWADOGO, YALPOUGOU à Oueguelga, Bobo-Dioulasso,
Ouagadougou
Monsieur SAWADOGO Jérôme Tiraogo,
la famille de feu SAWADOGO Bare Benjamin,
La famille de feu SAWADOGO Bernard,
la grande famille NANA, ILBOUDO, CONGO
LES FAMILLES ALLIÉES :
OUANGRAWA, COMPAORE, DIAKITE, KIEBRE, KIEMDE, TRAORE, KIMA, BAMBARA, OUEDRAOGO, KERE, BITTE, KOALA, BONKOUNGOU, MINOUNGOU, NIKIEMA, NACOULMA.
LES ENFANTS :
Marie Geneviève épouse Compaoré, Aimé Magloire, Hubert Placide, Sylvain René, Serge André,
Patrick Stanislas, Windpouiré Edmond, Yacouba, Jean Paul
LES PETITS ENFANTS ET ARRIÈRES PETITS-ENFANTS :
Vous expriment leurs remerciements pour votre présence, vos prières et votre soutien chaleureux lors des funérailles chrétiennes de notre cher papy, Tibila Vincent SAWADOGO, célébrées les 2 et 3 Mai 2025 à Ouagadougou, ainsi que lors de la bénédiction de sa tombe le 7 Mai 2025 à Oueguelga.
Que le Seigneur, riche en miséricorde, vous comble de ses grâces et vous le rende au centuple.
« QUE PAR LA MISÉRICORDE DE DIEU L'ÂME DE NOTRE CHER DISPARU REPOSE EN PAIX. »
UNION DE PRIÈRE
L'agence LONAB Ouaga 1, située dans le quartier Wemtenga, a remis une motocyclette de la marque Yamaha, type scooter Aerox, le 13 mai 2025. L'heureux gagnant a tenté sa chance à la Tombola Minute Plus / Jeu Lona Moto, lancée par la Loterie nationale burkinabè.
Barthélémy Kiendrebéogo, employé de commerce, a acheté le ticket à 300 FCFA il y a quelques semaines. Il a reçu les clés de son engin flambant neuf des mains des responsables de la LONAB, dont le directeur régional du Centre et la cheffe d'agence Ouaga 1. Cette remise s'inscrit dans le cadre des récompenses du jeu Lona Moto, une initiative promotionnelle lancée par la LONAB pour récompenser la fidélité de ses clients à travers la Tombola Minute Plus. À l'achat d'un ticket, les parieurs ont la chance d'être tirés au sort pour repartir avec des lots, de l'argent ou une moto d'une valeur de 1,5 million de FCFA.
« Je suis très heureux de recevoir cette motocyclette. C'est un jour de joie, car j'ai gratté un ticket à 300 FCFA et je gagne une moto. Cet engin va beaucoup m'aider dans mes activités », s'est exprimé Barthélémy Kiendrebéogo, qui a joué il y a quelques semaines.
Le directeur régional du Centre de la LONAB, Jean Yamba Zida, s'est réjoui que la chance ait souri à quelqu'un pour le ticket offrant le plus gros cadeau. Il a souhaité bon usage au gagnant et l'a exhortéà toujours porter le casque avant de prendre la route.
Pour la cheffe d'agence Ouaga 1, Nicole Remene, la remise de ce lot témoigne de la confiance que les clients placent en la LONAB. « Le jeu Lona Moto est le nouveau jeu de la LONAB qui permet de gagner une moto lorsque vous grattez un ticket où il y a trois motos affichées. Il y a environ deux mois que ce jeu a été lancé. Ce jeu va encore durer longtemps, tant qu'il y aura de l'engouement », a-t-elle expliqué. Elle a invité ceux qui hésitent encore à jouer au jeu Lona Moto à tenter leur chance, car l'on gagne. « Cette moto remise aujourd'hui en est la preuve », a ajouté Nicole Remene.
Les tickets du jeu Lona Moto sont disponibles dans les agences de vente privées et dans les clubs PMUB. L'objectif du produit est de permettre aux joueurs de gagner des lots en nature, car tout le monde a besoin d'une moto pour se déplacer. Cette remise est la deuxième du genre. La première a eu lieu le 16 avril dernier à Koulibila, dans la commune de Nagréongo.
Farida Thiombiano
Lefaso.net
Depuis août 2024, Orange Burkina Faso a lancé la première édition du Challenge Barka, une compétition visant à remercier ses revendeurs à travers le pays et à les encourager à se surpasser pour satisfaire au mieux leur clientèle. Après plusieurs phases, durant lesquelles de nombreux revendeurs ont remporté des téléphones portables, des motos et des récompenses en numéraire, la phase finale s'est tenue le 8 mai 2025 à Ouagadougou. C'est Aboubacar Ouédraogo, revendeur agréé de Bobo-Dioulasso, qui a remporté la villa d'une valeur de 18 millions de FCFA.
Avec un réseau de plus de 60 000 points de vente, Orange Burkina Faso facilite l'accès à ses services mobiles pour la population. Le programme Challenge Barka a été mis en place pour reconnaître et récompenser l'importance de ces revendeurs. Au total, 35 804 revendeurs ont participé au challenge, qui a été ponctué par trois phases intermédiaires qui ont conduit à la distribution de 3 motos scooter Mio, de 291 smartphones et de 2,2 millions de FCFA en cash.
La finale, qui a eu lieu lors d'un dîner gala agrémenté de performances artistiques, a vu la participation de nombreux revendeurs dont les cinq finalistes issus des régions du Centre, des Hauts-Bassins et du Centre-est. Benjamin Kondombo, directeur adjoint des ventes et de la distribution de Orange Burkina Faso, a souligné que cette soirée était dédiée à célébrer l'excellence des revendeurs. « Nous sommes ici pour les honorer et leur exprimer notre gratitude pour leur engagement, leur esprit d'équipe et leur résilience. Ce challenge a été conçu pour leur permettre de s'exprimer et d'innover, tout en nous engageant à offrir une expérience client inégalée », a-t-il déclaré.
À l'issue de la compétition, Aboubacar Ouédraogo a remporté le grand prix tant convoité, la villa de 18 millions de FCFA. Marieta Badolo et Tobrazoume Bouhari, respectivement 3ᵉ et 2ᵉ, ont reçu des chèques de 2 et 5 millions de FCFA. Le grand gagnant a reçu les clés de sa villa le lendemain de la cérémonie de récompense. Située dans la cité CGE de Kouba, cette maison de type F3 a ravi Aboubacar, revendeur Orange depuis 10 ans. Il a exprimé sa joie en incitant tous les revendeurs à la persévérance.
« Je remercie Orange Burkina Faso pour ce prix. Je me suis inscrit dès le début et j'ai remporté divers lots, dont des téléphones portables. Ce gain est un encouragement à continuer d'améliorer les services offerts à la clientèle. J'invite Orange Burkina Faso à poursuivre ce type d'initiatives pour permettre à d'autres revendeurs de bénéficier de récompenses », a-t-il déclaré.
Moré Sawadogo, représentant des distributeurs, a également exprimé sa gratitude envers Orange Burkina Faso pour cette attention portée aux revendeurs. Il a encouragé ces derniers à développer très souvent ce type d'initiative.
Benjamin Kondombo a invité les partenaires et revendeurs à continuer àœuvrer pour l'expansion des points de vente et l'amélioration de la qualité des services. « Continuons à créer des points de vente multi-services de qualité et à transformer ces espaces en véritables lieux de vie communautaires pour une expérience client enrichie. Ne laissons aucun espace inexploré. Chez Orange Burkina Faso, nous croyons en votre potentiel », a-t-il exhorté.
La deuxième édition du Challenge Barka sera lancée en juillet et mettra l'accent sur le service marchand.
Armelle Ouédraogo/Yaméogo
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121 stagiaires issus du Centre national d'entraînement commando (CNEC) ont terminé leur formation à la qualification aux techniques commando.
Ces soldats ont passé six semaines d'épreuves intenses, mêlant discipline, endurance, rusticité et rigueur, pour se hisser au rang de formateurs commando.
La cérémonie marquant la fin du stage a été présidée par le chef d'état-major de l'armée de terre, le colonel Hamed Hermann Rouamba, le 13 mai 2025 au camp Thomas Sankara à Pô, dans la province du Nahouri, région du Centre-Sud.
À travers la formation de cette 2e promotion d'instructeurs, de moniteurs et d'aides-moniteurs du CNEC, l'armée de terre poursuit sa montée en puissance dans le contexte d'une guerre asymétrique exigeante.
Ces nouveaux cadres, désormais aptes à transmettre le savoir-faire commando, renforceront l'encadrement dans les unités et contribueront à la création de nouvelles capacités opérationnelles au sein du CNEC. Ils incarnent l'esprit du combattant commando : courage, sacrifice, initiative et résilience.
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Source : page Facebook de l'Armée de terre
Le ministre de l'urbanisme et de l'habitat et sa collègue en charge de l'action humanitaire étaient, le 13 mai 2025, sur le chantier de construction de 150 logements sociaux au profit des Personnes déplacées internes (PDI) et des communautés hôtes à Boussouma, dans la région du Centre-nord. Le taux d'avancement des travaux est estiméà plus de 30 % pour un délai consommé de plus de 40 %.
La construction de logements sociaux au profit des Personnes déplacées internes (PDI) et des communautés hôtes à Boussouma, dans la région du Centre-nord, s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Inclusion sociale et économique des personnes déplacées et des communautés d'accueil en zone urbaine au Burkina Faso (IPDCA-BF ».
Il a été lancé officiellement en mars 2023, financé par le gouvernement japonais et mis en œuvre par l'ONU Habitat dans les communes de Boussouma (Centre-nord) et de Nagréongo (Plateau-central). La visite de la délégation gouvernementale vise à toucher du doigt l'état d'avancement des travaux, à donner des instructions pour que les délais soient respectés.
Un taux d'avancement de plus de 30%
Pour le ministre en charge de l'habitat, Mikaïlou Sidibé, ce projet est supervisé par son département. C'est un chantier assez particulier, où il y a une combinaison de plusieurs techniques avec les parpaings et les briques en terre comprimée. C'est pour marquer une certaine identité nationale, dira le ministre. Dans ce projet, il y a aussi une composante qui concerne la formation en agriculture hors sol pour permettre aux populations d'apprendre cette technique agricole.
Pour la commune de Boussouma, il est attendu à terme 150 logements et autant dans la commune de Nagréongo. « Le délai visé pour la fin des travaux, c'est le 30 juin 2025. Nous sommes à un taux d'exécution physique de plus de 30 % pour un délai consommé de plus de 40 %. Donc, nous pensons que nous pouvons tenir ce délai. Nous avons donné des instructions pour que ce délai soit respecté», a-t-il précisé.
Le ministre en charge de l'action humanitaire, commandant P. Pélagie Kaboré, attend de pied ferme ces logements. « Parce que si vous avez des milliers de PDI qui n'ont pas un toit où dormir avec la saison des pluies qui s'annonce, la préoccupation est de plus en plus grande », a-t-elle justifié avant d'ajouter que ces logements seront un grand soulagement pour les PDI et les communautés hôtes. « Pour ce qui concerne l'autre composante du projet, elle permettra de régler le problème d'autonomisation de ces dernières avec la pratique de l'agriculture hors sol. Nous encourageons toutes les équipes à mettre les bouchées doubles pour respecter les délais », a-t-elle incité.
Un projet qui répond aux attentes du gouvernement
Selon Yombi Ouédraogo, chargé de programme de L'ONU Habitat au Burkina, l'objectif de ce projet est de contribuer à réduire la vulnérabilité des PDI et des communautés hôtes dans les deux municipalités fortement touchées par le déplacement, avec pour cible les filles et les femmes. Il a indiqué que, sur le projet IPDCA-BF, c'est un écosystème d'acteurs qui a été mobilisé. « Il n'y a pas d'entreprise clé, mais un écosystème d'acteurs qui se sont mis ensemble pour impulser cette dynamique. Le projet de construction de logements dans cette cité sera durable à travers les types de matériaux utilisés. Nous sommes dans une logique pour créer une urbanisation maîtrisée de la ville », a rassuré le chargé de programme de l'ONU Habitat.
L'ONU Habitat, par la voix de M. Ouédraogo, se dit véritablement satisfaite de voir que ce qu'elle fait, avec l'accompagnement du gouvernement japonais, permet de répondre aux attentes du gouvernement burkinabè, qui sont de pouvoir disposer de logements pour des personnes vulnérables dans ce contexte que nous connaissons. « On se réjouit que ce projet entre en droite ligne des priorités du gouvernement du Burkina Faso », a-t-il apprécié. Avant de se rendre sur le site de construction de logements, la délégation ministérielle a d'abord visité le chantier de réfection et de réhabilitation de la Maison de la femme de Boussouma.
Obissa Juste Mien
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Le Fonds des nations unies pour la population (UNFPA) a procédé au lancement officiel du centre Impact Hub jeunes. La cérémonie a eu lieu le mardi 13 mai 2025, à Ouagadougou, sous la présidence du ministre en charge de la jeunesse, Roland Somda, et en présence du représentant résident, Alain Akpadji. Des chèques ont été remis à certains jeunes pour les accompagner dans la concrétisation de leurs projets.
Impact Hub jeunes est un centre qui offre aux jeunes âgés de 15 à 35 ans un espace pour apprendre, pour créer et pour s'exprimer afin de se réaliser.
Impact Hub jeunes a pour objectifs d'éduquer et de former à travers des programmes concrets, ancrés dans la réalité des jeunes, de favoriser la collaboration et le dialogue interculturel, de promouvoir l'inclusion et l'égalité des genres et de réduire la fracture numérique, en dotant les jeunes de compétences modernes.
Pour l'UNFPA et les autres agences du système des nations unies, cette initiative n'est pas simplement un projet de plus. Elle est un appui au gouvernement pour renforcer les capacités des jeunes et leur participation active à la construction du pays. « Car nous croyons profondément que chaque jeune porte en lui une richesse unique et qu'il est de notre responsabilité collective de l'aider à l'exprimer pleinement pour le bien de toute la nation », a indiqué le représentant résidant de l'UNFPA au Burkina, Alain Akpadji.
Il a rassuré de la disponibilité de l'UNFPA à accompagner le gouvernement dans sa vision pour l'épanouissement des jeunes.
La construction de ce centre s'inscrit dans la vision du gouvernement, qui est de construire des centres d'épanouissement pour les jeunes. C'est une première étape avec celui de Ouagadougou. Dans les mois à venir, d'autres centres verront le jour dans les autres régions du pays. À travers ces centres, le gouvernement veut rapprocher les jeunes des informations réelles et justes, selon le ministre en charge de la jeunesse, Roland Somda. Cela, pour limiter l'exode rural et l'immigration.
« Le Burkina Faso est une terre de jeunesse. Plus de 77,9 % de notre population a moins de 35 ans. Ce chiffre n'est pas qu'une donnée statistique. Il est le reflet d'un potentiel exceptionnel, d'une richesse humaine inestimable et d'une promesse d'avenir. Une promesse que nous avons le devoir de transformer en réalité tangible, durable et inclusive.
Mais cette jeunesse, aussi vibrante et porteuse soit-elle, est confrontée à de multiples défis : le chômage, la précarité, le manque d'opportunités, les risques de radicalisation. Face à ces enjeux, nous n'avons pas le droit de rester spectateurs. Nous devons agir. Agir avec lucidité, avec audace, et surtout avec une vision claire », a rappelé le ministre.
Il a invité les jeunes à s'approprier le centre, à développer leur génie et leurs potentialités. Ce hub est le vôtre. Faites-en un laboratoire de rêves, d'idées et d'initiatives concrètes. Qu'il soit un tremplin pour vos ambitions, un refuge pour vos projets, un foyer pour vos espoirs. Soyez les bâtisseurs du Burkina de demain, un Burkina fier, debout et tourné vers l'avenir. L'histoire ne se subit pas, elle s'écrit. Et elle vous attend. Écrivez-la avec courage, avec créativité, et avec foi en vos capacités. Car le développement de notre pays repose entre vos mains, entre vos talents, entre vos convictions », a conclu Roland Somda.
La représentante des jeunes Oriane Compaoré a traduit toute sa reconnaissance à l'endroit de l'UNFPA et de tous les acteurs qui ont contribuéà la réalisation de ce projet.
« Votre investissement et vos actions permettent à davantage de jeunes d'accéder aux outils dont ils ont besoin pour s'adapter à des changements de plus en plus rapides et jouer un rôle constructif dans la société. Les jeunes peuvent faire progresser la croissance économique. Et il faut noter que l'impact positif de l'action en faveur des adolescentes et des jeunes femmes dépasse la participation au monde du travail et la productivité», a-t-elle souligné. Pour elle, ce hub est une aubaine pour les jeunes. Car c'est un cadre d'apprentissage et de perfectionnement en termes de compétence, mais aussi un cadre de réseautage.
Ce hub a été mis en œuvre par l'UNFPA avec l'appui de ses partenaires, notamment le Grand-Duché de Luxembourg, le Royaume des Pays-Bas et la coopération coréenne, à travers KOICA.
Rama Diallo
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Le Président du Conseil d'Administration de la Générale des Assurances (GA) a l'honneur d'inviter Mesdames et Messieurs les Actionnaires de la sociétéà une Assemblée Générale Ordinaire qui aura lieu le vendredi 30 mai 2025 à partir de 16 heures en mode hybride (visioconférence ou présentiel au siège de la société) en vue de délibérer sur l'ordre du jour suivant :
1. Examen du rapport du Conseil d'Administration à l'Assemblée Générale Ordinaire sur les comptes de l'exercice clos au 31 décembre 2024 ;
2. Lecture des rapports général et spécial du Commissaire aux comptes sur les comptes de l'exercice clos au 31 décembre 2024 ;
3. Vote des résolutions.
Ouagadougou, le 14 mai 2025
Le Président du Conseil d'Administration
Harouna SAWADOGO
Les médias burkinabè ont signé un pacte pour la lutte contre le terrorisme et la reconquête du territoire national. Sous l'égide du président du Conseil supérieur de la communication (CSC), les patrons de presse ont procédéà la signature de ce pacte après adoption et amendement du contenu. C'était ce mercredi 14 mai 2025 à Ouagadougou.
Représentants des radios, des télévisions, de la presse écrite, de la presse en ligne, de l'Observatoire burkinabè des médias (OBM) et du CSC, tous ont apposé leurs signatures sur le document qui garantit leur engagement.
Ce pacte s'articule en trois points. Le premier consacre l'engagement des responsables des médias. Cet engagement porte, entre autres, sur la promotion des actions des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. À cela s'ajoute la réaffirmation du rôle des médias dans l'éducation et la sensibilisation des Burkinabè au civisme, au patriotisme et à la citoyenneté. Il est question aussi de la contribution à la promotion de la paix, de la cohésion sociale et de l'entente entre les différentes communautés du Burkina Faso.
Le deuxième point porte sur les attentes des médias vis-à-vis de l'État. Ces attentes concernent, entre autres, la considération de la place et du rôle stratégique de la presse dans la lutte contre le terrorisme ; l'examen du régime fiscal des entreprises de presse ; la mise en œuvre de la loi portant droit d'accès à l'information publique et aux documents administratifs. L'institutionnalisation d'un cadre permanent de dialogue périodique entre les médias et le gouvernement est l'un des éléments majeurs de ce pacte.
Le troisième point engage le CSC et l'OBM dans le rôle de suivi, de médiateur ou de facilitateur pour une mise en œuvre réussie du Pacte.
Après les travaux d'amendement, d'adoption et de signature qui ont duré 4 heures, le président du CSC, Louis Modeste Ouédraogo, a félicité les journalistes pour cette volonté. « Nous venons de poser un acte historique, hautement citoyen, qui vient confirmer le niveau d'engagement de toute la presse nationale dans la défense de l'intérêt général et la sauvegarde de l'unité nationale », a-t-il laissé entendre.
Ce pacte, selon lui, n'est aucunement une volonté de museler la presse. « Il ne s'agit pas d'une contrainte, encore moins d'une tentative de museler la presse. Au contraire, c'est un appel à la responsabilité collective, à la conscience professionnelle », a précisé le président de l'organe de régulation des médias.
Pour rappel, la signature de ce pacte intervient deux semaines après l'atelier du 3 mai sur l'engagement patriotique des médias dans ce contexte de crise sécuritaire. À l'occasion, le président du CSC avait souhaité l'adoption d'un pacte pour la presse en vue de mieux soutenir la dynamique de la reconquête. Sur-le-champ, un comité avait été mis en place pour travailler sur les termes de référence de ce qui est une boussole d'éthique et de professionnalisme pour la presse dans ce contexte de crise.
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