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Décès de KI O. Barthélémy : Faire-part

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Le Directeur de REACH Italia Bureau Afrique a le profond regret de vous annoncer le décès de KI O. Barthélémy Tractoriste à Dori.

Décès survenu le Mardi 8 avril par suite de maladie.

L'enterrement a eu lieu au cimetière de Taabtenga le 09 avril 2025.

Au nom de Monsieur le Directeur de REACH ITALIA Bureau Afrique, du Coordonnateur du Projet REACH Récupération des terres dégradées, de l'ensemble du personnel de REACH Italia, l'ONG REACH Italia Bureau Afrique présente ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée.

Paix à son âme !


UBA Burkina affiche une solide performance au titre de l'exercice 2024 et relève son capital social

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Les actionnaires de United Bank for Africa (UBA) Burkina se sont réunis en Assemblées Générales Ordinaire et Extraordinaire le jeudi 17 avril pour examiner les résultats financiers de l'exercice 2024 et entériner plusieurs résolutions stratégiques pour l'avenir de la banque.

Arrêté des comptes de l'exercice clos le 31 décembre 2024 par l'Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires :

À l'issue de la présentation des états financiers arrêtés au 31 décembre 2024, l'Assemblée Générale Ordinaire a approuvé les comptes, qui font ressortir un total de bilan de 626,06 milliards FCFA et un résultat net bénéficiaire de 15,79 milliards FCFA, soit un taux de progression de 35,07% par rapport au bénéfice de l'exercice antérieur. Ce résultat confirme la bonne santé financière de la filiale burkinabè du groupe bancaire UBA.

Augmentation de capital pour soutenir la croissance par L'Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires :
En Assemblée Générale Extraordinaire, les actionnaires ont approuvé une augmentation de capital de 1,43 milliard FCFA, par incorporation de réserves facultatives, portant le capital social de la banque de 18,57 milliards à 20 milliards FCFA.

Ces décisions témoignent de la volonté de UBA Burkina qui est inscrite sur la liste des banques systémiques nationales de l'UMOA par la Commission Bancaire, de consolider sa position sur le marché bancaire national, tout en garantissant une création de valeur durable pour ses actionnaires.

A propos de UBA Burkina

Nous sommes une banque axée sur le client, numérique et intégrée.

Notre offre de services est centrée sur des solutions Clients à Travers les services bancaires aux :

• Particuliers
• Petites et moyennes entreprises
• Sociétés Commerciales
• Grandes Entreprises et Multinationales
• Gouvernements, Entreprises parapubliques, Institutions financières

Avec une diversité de produits adaptés à vos besoins et un personnel qualifié, le réseau d'agences de UBA Burkina vous offre le meilleur service.

Étudiants, salariés, professions libérales, commerçants, entrepreneurs etc. vivez une expérience client qui va au-delà de vos attentes.

LUMIONDE TRADITION MOAAGA : Votre plateforme YouTube préférée pour sauvegarder une mémoire vivante

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À l'occasion du Mois du patrimoine burkinabè (18 avril – 18 mai), qui culmine avec la Journée des Traditions le 15 mai, un prêtre de l'Archidiocèse de Ouagadougou, l'Abbé Jean Emmanuel KONVOLBO vient de créer une plateforme YouTube de diffusion de contenus originaux et attractifs. Cette initiative s'inscrit dans une dynamique de mémoire, de foi et d'engagement culturel.

Le contenu éditorial de la plateforme

Cette plateforme numérique se veut une archive vivante du patrimoine du peuple moaaga, une culture née dès le XIe siècle au cœur de l'Afrique de l'Ouest, sur les terres qui forment aujourd'hui notre cher Burkina Faso. Sa mission : recueillir et transmettre proverbes, contes, chants, rites de passage, mythes fondateurs, et structures sociales traditionnelles. En somme, faire revivre une sagesse ancestrale capable d'éclairer les grandes questions de notre temps : quête d'identité, soif de sens, et recherche de repères solides.

Une vocation enracinée depuis l'enfance

Mon intérêt pour la tradition moaaga remonte à mon enfance. À 13 ans, lors de mon entrée au Petit Séminaire, un cours d'« Africanité» donné avec passion par l'abbé Bernard Yaogho (de vénérée mémoire) m'ouvrait déjàà cette richesse. En classe de cinquième, j'apprenais àécrire le mooré avec l'abbé Ambroise Compaoré (de vénérée mémoire). Plus tard, Monseigneur Wenceslas (de vénérée mémoire), alors supérieur du Petit Séminaire de Pabré, organisait un camp de Koeogo : une redécouverte chrétienne et pédagogique des rites initiatiques accompagnant la circoncision.

Mon mémoire de théologie pastorale, en avant-dernière année de grand séminaire, portait sur le dévouement maternel enraciné dans ma tradition d'origine moaaga. Puis, sept ans après mon ordination, j'ai publié un recueil de 1000 proverbes mooré (Moos Rog-n-miki : Yelbûna), première publication d'une collection malheureusement suspendue à cause de mes études en Europe… mais l'élan intérieur ne s'est jamais tari.

Une foi incarnée dans la culture

« Beaucoup de lecteurs seront peut-être surpris de voir un prêtre catholique promouvoir la tradition africaine. Et pourtant, il n'y a aucune contradiction entre l'Évangile et la culture. S'il faut distinguer les deux, c'est pour mieux les faire dialoguer. Car l'Évangile ne détruit pas les cultures, il dialogue avec elles, les purifie, les élève et les féconde. LUMIONDE TRADITION MOAAGA s'appuie aussi sur une conviction profonde : la culture est essentielle à la mission de l'Église. Comme le rappelait saint Jean-Paul II dans Redemptoris Missio :
« Une foi qui ne devient pas culture est une foi qui n'est pas pleinement reçue, ni pleinement vécue, ni totalement pensée. »

Évangéliser, ce n'est pas simplement transmettre un message : c'est féconder les cultures par l'Évangile tout en reconnaissant ces cultures comme des langages légitimes de la foi.

L'histoire en témoigne. Si l'évangélisation en Afrique — notamment au Burkina Faso — a commencé dans le contexte trouble de la colonisation, elle ne s'y réduit pas. Contrairement au colonisateur, le missionnaire, lui, apprenait la langue locale, rédigeait grammaires et dictionnaires, et entrait avec respect dans l'univers de l'autre. Là où certains imposaient, lui proposait. Là où d'autres dominaient, il écoutait.

Aujourd'hui encore, promouvoir et préserver les cultures ancestrales ne contredit en rien l'annonce de l'Évangile ; au contraire, cela en constitue un témoignage vivant et profondément enraciné.

Moi-même, j'ai appris ma culture moaaga auprès de sages, véritables bibliothèques vivantes — mais aussi dans les écrits des missionnaires. Et à mon tour, par cette double filiation, j'entends poursuivre leur œuvre : Apprécier la culture africaine à sa juste valeur et la faire dialoguer avec la foi, pour qu'elles s'enrichissent mutuellement et témoignent ensemble de la beauté de l'homme et du Dieu qui le rejoint.

Une responsabilité commune

En 1960, à l'UNESCO, Amadou Hampâté Bâ lançait cet avertissement devenu proverbial :
« En Afrique, quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle. »

Mais cette phrase ne doit pas être récitée sans responsabilité. Si nous savons qu'une bibliothèque peut brûler, alors il faut l'archiver tant qu'il en est encore temps.

C'est précisément ce que je m'efforce de faire avec LUMIONDE TRADITION MOAAGA.

Cette chaîne est aussi un appel lancéà tous les Burkinabè, et plus largement à tous les Africains : que chacun s'engage à sauver et faire rayonner sa propre culture d'origine. Car si la biodiversité est essentielle à la vie, la diversité culturelle l'est tout autant à notre humanité.

En ligne dès maintenant !

La chaîne LUMIONDE TRADITION MOAAGA est déjà en ligne !

📺 Découvrez-la, abonnez-vous si vous comprenez le mooré, et surtout : partagez-la à tous ceux qui parlent cette belle langue !

🔗 Cliquez ici pour vous abonner dès maintenant : https://www.youtube.com/channel/UCEEFDG9nZYggKH5cGkizI2Q?sub_confirmation=1
Ensemble, soyons les gardiens de nos racines vivantes.
LUMIONDE TRADITION MOAAGA — Mémoire. Foi. Identité.
#CultureMoaaga #MoisDuPatrimoine #LangueMoore #DiversitéCulturelle #Lumionde

Abbé Jean Emmanuel KONVOLBO
lumiondeinfo@gmail.com

Décès de SANOU Lucette née COMBÉ : Faire-part

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Les grandes familles SANOU et COMBÉà Kwa, Bobo Dioulasso, Ouagadougou, Beauvais, Clermont, Paris, Guadeloupe, Nouvelle Calédonie, Allemagne ;

SANOU Soumgalo Isaac, Chef de village de KWA à Bobo Dioulasso ;

SANOU Fabéré, Informaticien à la SGBF à la retraite, Premier Président de la Fédération Burkinabé de Karaté Do, et enfants : Estelle épouse KAM à la SN CITEC, Arnaud à Clermont et Michaël à Beauvais, ainsi que tous les enfants qu'ils ont accueillis dans leur cœur ;

Feu SANOU Tiémoko et enfants ;
SANOU Konsa Constant à la SN SOSUCO à la retraite, épouse DAKIO Henzi et enfants ;
Feu SANOU Ferdinand et enfants à Dogona ;

Les familles ANGE COMBÉ Michel en Guadeloupe et en France ;
Les familles FOUCAULT COMBÉ Robert et Ginette en Nouvelle Calédonie ;
Les familles BOUTOUABA COMBÉ Karim et Lise à Paris ;

Les familles COMBÉ Lina et Josette à Paris ;
Les familles COMBÉ Marie José en France ;
Les familles de feu Georges COMBÉ et Claude en Guadeloupe ;

Les familles alliées : feu KAM G. Christophe et enfants à Ouagadougou et Bobo Dioulasso, LUKASZ en France ;
Les familles de feu KAM Salompo à Ouan et fils KAM Hounouwai Jean Marie à Ouen,
La famille BÂ au Sénégal, YOUGBARÉà Ouagadougou ;

Les petits enfants,

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès, survenu le 20 avril 2025 à Beauvais, des suites d'une courte maladie, de leur épouse, mère, sœur, belle mère, grand mère et tante,
Madame SANOU Lucette née COMBÉ, Professeure d'Anglais à la retraite.

PROGRAMME DES OBSÈQUES – Vendredi 2 mai 2025 à Beauvais (France)
• 10 h 00 – 14 h 00 : Présentation au salon funéraire du Funérarium HEURTEVENT de Beauvais 11 allée Bernard Palissy, 60000 Beauvais.
• 14 h 30 : Messe de requiem en l'Église Saint Étienne de Beauvais
Rue de l'Étamine, 60000 Beauvais.
•À l'issue de la messe : Recueillement suivi de l'inhumation au Cimetière de Tilloy
Rue Roger Couderc, 60000 Beauvais.

Union de prière.

Jean 11, 25 : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. »

Elle loue un petit ami… et ses parents explosent de joie : Ce que j'ai découvert un soir de nouvel an au Vietnam

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Au Vietnam où elle a séjourné, Naya Sankoré a découvert une pratique surprenante pour un étranger : celle des petits amis de location. Dans ce pays, il n'est pas rare en effet que les filles qui ne veulent pas rentrer seules chez leurs parents pour affronter les remarques sur leur célibat louent un petit ami pour faire illusion. Ce pays ne lui a pas seulement ouvert les yeux, dit-elle, il lui a carrément arraché les paupières et giflé avec une vérité nue : la solitude n'est pas ce qui détruit, c'est l'obligation de faire semblant qu'elle n'existe pas.

Je n'aurais jamais dû me trouver là. Mais parfois, la vie vous pousse dans des lieux étranges, sans prévenir. Hanoï, ce soir-là, suait comme un corps fiévreux sous les néons et l'humidité. La ville palpitait au rythme des scooters, des klaxons, des rires… et des secrets.

C'était la veille du Têt, le Nouvel An vietnamien. Un moment sacré. Chargé de traditions, de retrouvailles… et de non-dits.

J'étais assise dans un petit café aux lanternes rouges, le genre d'endroit où les murs semblaient avoir absorbé des décennies de secrets chuchotés. L'odeur du thé au jasmin flottait dans l'air, douce et entêtante. Tout autour de moi, des couples riaient, buvaient, s'effleuraient avec tendresse, se frôlaient des doigts comme pour s'assurer qu'ils existaient.

Et c'est là que je l'ai vue.

Une jeune femme, assise seule dans un recoin discret. La tête penchée sur son téléphone, le front plissé d'angoisse — elle semblait attendre quelque chose. Ou quelqu'un.

Je n'eus pas à attendre longtemps pour comprendre.

Quelques instants plus tard, un jeune homme entra. Costume impeccable. Démarche fluide. Sûr de lui. Trop sûr de lui. Il s'approcha de la jeune dame, lui offrit un sourire, une main, et… un prénom. Un prénom qui sonnait aussi faux qu'un billet de trois francs CFA.

L'évidence me frappa avec la force d'un reproche silencieux : Cet homme n'était pas son amant, ni son promis, ni son petit ami. Non. C'était plus simple, plus cynique :

C'était un petit ami loué.

Un amant de location.

Intriguée, je demandai à la serveuse — une jeune femme vive, qui semblait tout voir sans jamais vraiment regarder. Elle hésita un instant, puis se pencha vers moi avec un demi-sourire gêné, comme si elle s'apprêtait à me dévoiler un secret d'État :

“Oh madame, c'est courant ici, surtout à l'approche du Nouvel An. Les filles qui ne veulent pas rentrer seules chez leurs parents… Celles qui ne supportent plus les remarques sur leur célibat… Elles louent un petit ami.”
J'ai cligné des yeux. Pas par surprise. Par incrédulité nauséeuse.

Louer un petit ami ? Comme on loue une voiture ? Un costume ? Un appartement ? Dans cette société vibrante, colorée, pleine de respect pour les ancêtres ?

Elle a hoché la tête, simplement. Oui. Exactement ça.

Le lendemain, j'ai voulu en savoir plus. Comprendre. Peut-être même me rassurer. Mettre un visage sur cette pratique qui me paraissait surréaliste.

Et c'est comme ça que j'ai rencontré Liên. Vingt-neuf ans. Une beauté discrète, précise. Le genre de femme qu'on imagine libre, audacieuse, insaisissable. Mais derrière cette façade… le vertige.

Elle m'a raconté son histoire, d'abord en riant — un rire un peu trop fort, un peu trop vide. Puis les mots ont ralenti. Sa voix a tremblé. Les larmes sont venues, fragiles, discrètes, plus éloquentes que mille mots.

“Chaque année, c'est la même chose. Ma mère me demande si j'ai trouvé quelqu'un. Mon père me regarde comme si j'étais incomplète. Les tantes ? Toujours les mêmes sourires condescendants. Et les autres… ils te jugent sans un mot. Alors j'ai décidé de leur donner ce qu'ils voulaient.”

L'année précédente, elle avait loué Huy, un garçon parfait. Trop parfait.

“Il était galant et doux. Il savait tout faire : les compliments, les regards tendres, même les poèmes. Oui, il récitait des poèmes comme un acteur de théâtre. Il m'a offert des fleurs. Il a raconté qu'on s'était rencontrés dans une bibliothèque. Et ma famille l'a cru. Ma tante a pleuré de joie. Ma mère a souri comme si sa mission était accomplie. Tout le monde était aux anges.”

Elle s'est tue. Puis elle a lâché la phrase — celle qui coupe comme une lame :

“Moi, j'étais vide. Mais au moins… j'avais la paix.”

Au Vietnam, être célibataire après 25 ans, pour une femme, c'est porter une croix sociale. Les traditions sont lourdes. La honte s'invite aux repas de famille. Les regards deviennent des jugements silencieux. Alors certaines femmes ont trouvé une solution radicale :

Louer l'amour.

Pour quelques heures. Quelques jours. Pas pour y croire. Juste pour respirer.
*****
Mais ce que je croyais unique… n'était en réalité qu'un premier rideau. Une illusion locale, derrière laquelle se cachait une scène bien plus vaste. Ce que j'ai découvert ensuite m'a coupé le souffle.

Parce que ce n'était pas un fait divers isolé, unique au Vietnam. C'était un écho sourd. Une vague étouffée. Un frisson qui rampait sous la peau du continent.

Cette scène — une femme, un faux compagnon, un repas de famille — se rejouait ailleurs. Partout. Et avec le même décor : le regard brûlant des parents, le silence lourd des traditions, et cette même peur muette de décevoir.

En Chine, les mariages semblent s'écrouler ces dernières années comme des tours de papier mouillé. Et des jeunes paient entre 1 000 et 1 500 yuans par jour — jusqu'à 117 000 francs CFA — pour louer un sourire, une accolade, une illusion de bonheur. Une poignée de main contre un jugement. Un faux rire contre une vraie paix.

À Singapour, ils appellent ça « survivre au Nouvel An chinois ». On engage un partenaire pour faire taire les oncles, apaiser les tantes, décourager les murmures. Un jour de répit à 200 dollars près.

Au Japon, la pratique a des allures d'invention sociale. Là-bas, on peut louer une fiancée, un mari, un collègue, une belle-mère. Chaque rôle a son tarif. Chaque illusion, son contrat.

En Corée du Sud aussi. À Taïwan. Partout où la pression familiale serre plus fort que l'amour.

Et tout cela s'organise sur Internet. En quelques clics. Dans l'ombre des forums fermés, des groupes chuchotés. Des femmes — des milliers — qui partagent les bons profils, les phrases toutes faites, les prix justes. Comme un casting pour une pièce de théâtre familiale.

Mais ce n'est pas du théâtre. Pas vraiment. C'est une répétition vitale. Une mise en scène de survie. Un rôle qu'on joue parce qu'on n'a pas le droit d'être soi.

J'ai voulu comprendre pourquoi cela coûtait si cher.

Et là, Liên a levé les yeux. Un éclair de sérieux a traversé son visage. Elle a murmuré un nom familier : Huy. Un nom comme un code. Un mot de passe vers une autre réalité.

Huy, le jeune homme qu'elle avait loué l'année précédente. 26 ans, sourire calibré, démarche maîtrisée. Pas un gigolo. Pas un acteur. Un professionnel de l'illusion sociale.

Il ne prend que trois ou quatre clientes par mois. Pas par snobisme. Par stratégie. Pour offrir un service « haut de gamme », a martelé Liên. Pour préserver la cohérence du rôle, la justesse du ton, la perfection du masque.

Il va à la salle de gym tous les matins. Il apprend à cuisiner le plat préféré des mères vietnamiennes. Il répète des chansons traditionnelles au karaoké. Il s'entraîne à soutenir les regards des pères. Il apprend à répondre aux questions les plus sournoises :

—“Tu gagnes combien par mois ?”
—“Quel est le montant de ton épargne actuelle ?”
—“Et tes parents, ils font quoi ?”
—“Combien de biens possèdes-tu ? Un appartement ? Une voiture ? C'est à ton nom ?”
—“Tu es prêt à acheter une maison avant le mariage ?”
—“Serais-tu prêt à transférer ton salaire sur un compte commun géré par notre fille ?”

Huy ne touche pas à sa cliente. Jamais. Pas de baiser. Pas de gestes déplacés. Tout est clair dès le départ. Il vend une présence, pas un corps. Il vend un soulagement. Un rendez-vous café ? Environ 6 000 à 12 000 francs CFA. Un dîner avec les beaux-parents ? Environ 24 000 francs CFA. Un week-end complet ? Bien plus.
Et que fait-il de cet argent ? Eh bien, il le réinvestit. Dans son apparence. Dans ses compétences. Dans sa diction. Dans sa capacitéà s'adapter, à improviser, à incarner l'homme parfait — celui que les parents attendent, celui qui ne déçoit jamais.

Ce que ces femmes achètent, ce n'est pas un comédien. C'est une mise en scène parfaitement huilée. Un scénario sans accrocs. Une illusion si bien ficelée qu'elle leur permet de respirer.

Pas d'amour. Pas de futur. Juste un droit temporaire à la paix. Un bref répit dans un monde où leur célibat est vu comme une honte.

Et le jour où les parents découvriront la vérité ? Le jour où le vernis craquera, où le décor s'effondrera sous le poids d'un mot de trop, d'un geste mal placé ?

On verra. Pour l'instant, on joue.

Parce que dans cette pièce-là, personne n'a le luxe d'anticiper l'acte final.

*****

J'ai revu Liên une dernière fois, avant de quitter Hanoï. Elle m'a prise par la main — un geste doux, sincère, presque sororal — et m'a confié dans un murmure :

“Tu sais ce qui est le plus triste ? Ce n'est pas d'avoir menti. C'est d'avoir espéré que le mensonge devienne vrai.”

J'ai gardé le silence. Que pouvais-je dire ?

Moi, étrangère, libre, spectatrice d'un théâtre où le cœur est un accessoire.

Depuis, je pense souvent à ces hommes payés pour aimer, et à ces femmes forcées de simuler leur bonheur pour satisfaire leurs familles. Et je me demande :

Combien d'entre nous font pareil ?

Combien d'entre nous, sans contrat ni salaire, louent des sentiments, des sourires, des «ça va », des « yelkayé», des fragments de soi, juste pour qu'on les laisse tranquilles ?

Le Vietnam ne m'a pas seulement ouvert les yeux. Il m'a arraché les paupières ; m'a giflée avec une vérité nue : La solitude n'est pas ce qui détruit.

C'est l'obligation de faire semblant qu'elle n'existe pas.

Et cela, mes amis… vaut bien une comédie de boulevard. Un rôle que l'on joue—au prix de soi-même. Ce rôle qu'on endosse, sourire fixéà la colle forte, pendant que l'intérieur s'effondre doucement, sans bruit. Une tragédie silencieuse. Et parfois — le public, c'est votre propre famille.
Naya Sankoré

Envie de lire mes prochaines histoires dès leur sortie ?

Faites-moi signe à nayasankore@gmail.com — je vous garde une place.

Vatican : Mgr Marcelo Colombo salue la « foi et le réalisme » du pape François décédé le lundi 21 avril 2025

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Au lendemain de la mort du Pape François, Radio Vatican - Vatican News s'est entretenu avec Mgr Marcelo Colombo, archevêque de Mendoza et président de la Conférence épiscopale argentine. Pour lui, le Pape François est un pasteur profondément humain et donc entièrement chrétien. Il a aussi livré sa réflexion sur la vie, l'héritage et la figure attachante du Saint-Père. Synthèse…

Dans l'interview réalisée par Radio Vatican et Vatican News, Mgr Marcelo Colombo, président de la Conférence épiscopale argentine, a insisté sur l'héritage de proximité, de miséricorde et d'engagement envers les plus pauvres du Pape François.

Selon lui, le Souverain pontife a été un pasteur profondément humain et donc entièrement chrétien. Il a avouéêtre jusqu'à présent ému tout en rappelant comment, dimanche de Pâques, le Pape François était apparu dans la loggia centrale de la basilique Saint-Pierre pour donner la traditionnelle bénédiction Urbi et Orbi.

De l'avis de Mgr Colombo, c'était visiblement un effort pour lui d'être là. Cela montre également sa détermination àêtre proche du peuple de Dieu jusqu'à la fin. Le choc de sa mort, a affirmé l'archevêque de Mendoza, a été rapidement accompagné d'une ferme espérance : cette même espérance que le Pape a su semer dans la vie de l'Église et dans chaque cœur qu'il a touché par ses paroles, son regard et ses gestes.

Mgr Colombo a désigné le Pape comme un témoin « infatigable » de l'amour de Dieu, en particulier envers les plus pauvres et les plus exclus. Car il a appris à vivre avec un cœur généreux et une foi profondément engagée dans la réalité. Dans l'interview de Radio Vatican et Vatican News, Mgr Colombo a evoqué le moment « historique » de son élection en 2013.

« Cela nous a fait revenir à nos racines en tant qu'Église missionnaire, une Église latino-américaine qui va à la rencontre, qui met au centre la vie du disciple missionnaire », a-t-il déclaré. Pour le président de la Conférence épiscopale argentine, le Pape François a su traduire le dynamisme pastoral du continent en une proposition ecclésiale concrète et universelle.

L'une des grandes traces du pontificat, selon l'archevêque, est le chemin de la synodalité. « François a confirmé notre désir de construire une Église fraternelle et participative, où tout le monde a une voix », a-t-il insisté en faisant référence à l'expérience récente du Synode sur la synodalité.

Il a également beaucoup apprécié son ouverture aux femmes, sa tendresse pour les personnes âgées, sa proximité avec les jeunes et son option ferme pour les périphéries, ces réalités humaines souvent invisibles, mais qui, pour François, ont toujours été au centre de l'Évangile.

Il s'est aussi souvenu de l'accompagnement du Pape François depuis son ordination épiscopale en 2009. « J'ai été confiéà la Vierge de Luján, et il était là, proche, c'était son style : simple, humain, toujours en train de s'inquiéter pour tout le monde ».

Cette humanité, a-t-il expliqué, est précisément le trait le plus caractéristique du Pape : « Il nous a montré par sa vie qu'être profondément humain est la meilleure façon de vivre l'Évangile ».

Mgr Colombo a terminé cet entretien non sans lancer un appel aux fidèles d'Amérique latine et du monde entier : « Honorons sa mémoire en vivant comme il nous l'a enseigné : être une Église samaritaine, servante, miséricordieuse, qui écoute le cri du peuple et le transforme en chemins d'espérance ».

Synthèse de Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Source : Radio Vatican et Vatican News

Burkina/Compétition de lutte à Koin (Nayala) : Une organisation réussie, une vingtaine de lutteurs distinguée

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Après deux jours d'intenses combats dans l'arène à Koin, la 3ᵉédition de la lutte traditionnelle de l'association « Won Gon Kaakun Won Tooko Kon Loon » (Main dans la main, écoutons-nous) est arrivée à terme le 20 avril 2025. Plus de 20 lutteurs sont repartis avec des lauriers.

Du beau spectacle, des sensations, du suspense, il y en a eu dans l'arène à Koin sous les regards impressionnés des centaines de spectateurs, du 19 au 20 avril. Les 144 lutteurs et lutteuses inscrits le 18 avril, se sont rudement défiés dans le rayon de combat.

Ces 144 lutteurs étaient classés par catégories. Chez les hommes, il y avait trois catégories. Il s'agit notamment des moins de 66 kilogrammes, des plus de 66 à 76 kilogrammes et des plus de 76 kilogrammes. En dames, il y a eu deux catégories. Ce sont les moins de 60 kilogrammes et les plus de 60 kilogrammes. Dans chaque catégorie, les lutteurs et lutteuses se sont affrontés et les trois premiers ont été primés.

Une vingtaine de lutteurs récompensée

Les premiers de chaque catégorie de garçons sont repartis chacun avec une somme de 60 000 francs CFA, les deuxièmes 50 000 francs et 35 000 francs pour les troisièmes. Les premières, deuxièmes et troisièmes des catégories des filles ont reçu chacune, respectivement, 40 000 francs CFA, 30 000 francs et 20 000 francs.

200 000 francs CFA pour la catégorie open

La catégorie open (super prix) ou catégories confondues a mis aux prises tous les lutteurs exceptés les dames. C'est Étienne Komi Diallo, dit le Renard de Koayo, qui a été le roi de l'arène. Il est sorti vainqueur et est reparti avec une enveloppe de 200 000 francs CFA. Il est suivi par Hamed Ki de Gossina, qui a été consolé avec 100 000 francs CFA.

Les confrontations ont été intenses

Un prix pour la relève de Koin

Pour cette troisième édition, les organisateurs ont introduit un prix spécial pour encourager les jeunes de Koin dans la lutte traditionnelle. Ce prix dénommé« prix de la relève » a été attribuéà deux jeunes, un garçon et une fille, qui ont été les plus brillants de la compétition. Ulrich Ki et Mamatou Bayané ont reçu chacun un vélo d'une valeur de 60 000 francs CFA. Pour Charles Toé, secrétaire général chargé de l'organisation, cette récompense spéciale vise à redonner au village son lustre d'antan dans la lutte. Parlant de redonner du souffle à la lutte, les anciennes gloires de cette discipline à Koin ont été invitées dans l'arène pour exécuter des pas de danse. Des trophées de guerre, sinon de combat, en main, ils ont dansé au son de leurs noms chantés par les griots.

Charles Toé, secrétaire général chargé de l'organisation s'est réjoui du bon déroulement de l'évènement

3ᵉédition réussie

Visiblement ému, le secrétaire général chargé de l'organisation a salué la grande mobilisation des populations de Koin et d'ailleurs. Le bon déroulement de cette compétition, dit-il, est la preuve que la province du Nayala, notamment, le village de Koin, est résiliente face au contexte de crise sécuritaire et humanitaire. Au nom de l'association, Charles Toé, a d'abord remercié les fils et filles du village pour leurs contributions. Il a particulièrement exprimé sa gratitude à Dr Cyriaque Paré, fondateur du journal en ligne Lefaso.net et de l'Institut supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM). Fils du village, Dr Cyriaque Paré, a « immensément » contribuéà la réussite de l'évènement, a-t-il laissé entendre. En effet, Lefaso.net et l'ISCOM sont les partenaires de cette compétition. Le fondateur des deux structures a été représenté par Mamadou Zongo, journaliste sportif à Lefaso.net. En tant que fils du village, Dr Paré dit être disposéà accompagner l'initiative dans les années à venir, en félicitant les organisateurs pour le défi relevé.

Une grande mobilisation autour de l'arène

Le président de la Fédération burkinabè de lutte, Ousséni Kabré, a demandé une minute de silence en mémoire des forces combattantes. Il se dit être heureux de l'organisation réussie de cette compétition. Il a encouragé les initiateurs et exprimé sa disponibilitéàêtre toujours à leurs côtés.

Le président de la Fédération burkinabè de lutte, Ousséni Kabré, a félicité les organisateurs

L'invité d'honneur de cette édition était le directeur général du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs, le commandant Karim Souabo. Son représentant a rappelé que la lutte, en plus d'être un sport, est aussi un moyen de résilience dans cette situation, mais aussi un gage de santé.

Le chef du village de Koin, remettant un vélo à Mamatou Bayané.

Serge Ika Ki
Lefaso.net

La lune avance lentement, mais e le traverse la vi le de part en part.


Burkina : La SONAGESS offre 40 tonnes de vivres aux ayants droit des FDS tombées au front

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La Société nationale de gestion des stocks de sécurité alimentaire du Burkina Faso (SONAGESS) fait un don de 40 tonnes aux ayants droit des forces de défense et de sécurité tombées au front à travers la Direction centrale de l'action sociale et des blessés en opération (DCAS-BO). Le don est estiméà environ 16 millions de francs CFA. La remise a eu lieu ce mardi 22 avril 2025 à Ouagadougou.

Le don a été réceptionné par le directeur du DCAS-BO, le colonel-major Rémi Kambou. Il est composé de 20 tonnes de maïs et de 20 tonnes de riz.

À travers ce don, la SONAGESS exprime sa reconnaissance envers ces soldats qui se sont sacrifiés pour la libération du territoire national, selon le directeur général de la structure donatrice, Stéphane Gildas Tiendrébéogo. Aussi, c'est pour montrer qu'ils ne seront pas oubliés.

Le directeur général de la SONAGESS Stéphane Gildas Tiendrebeogo

« Nous avons, sur instruction du ministre d'État, ministre en charge de l'agriculture, procédéà une remise de vivres à l'endroit des orphelins et des veuves de nos forces combattantes qui ont consenti et continuent de consentir au sacrifice suprême pour que notre pays continue de tenir debout. Il s'agit ici d'un acte de solidarité qui traduit toute la reconnaissance du peuple burkinabè en général et de la Société nationale de gestion des stocks de sécurité alimentaire en particulier. Ils ne seront pas oubliés. Toutes les fois que nous allons avoir l'occasion de venir en appui à leurs ayants droit, l'État burkinabè consentira toujours cet effort au-delà du dispositif institutionnel mis en place pour les accompagner », a indiqué le directeur général.

Le directeur CNAS-BO, le colonel-major Rémi Kambou

Le directeur du DCAS-BO, le colonel-major Rémi Kambou, a salué l'initiative de la SONAGESS. « Merci d'avoir reconnu que les combattants font du bon travail et que leurs proches ne doivent pas rester seuls. Il faut que ceux qui sont au combat sachent qu'il y a des gens autour de leurs familles et que, quel que soit ce qui va arriver, leurs familles bénéficieront de soutien », a laissé entendre le colonel-major.

Le don de la SONAGESS en train d'être déchargé

Créée en 1994, la SONAGESS, société d'État, est placée sous la tutelle du ministère en charge de l'agriculture. Elle a pour mission la gestion du stock national de sécurité alimentaire, la gestion du stock national d'intervention, la gestion des aides alimentaires et la gestion du système d'information sur les marchés agricoles.

Rama Diallo
Lefaso.net

Ouagadougou/Lutte contre la cybercriminalité : Un faux agent de la BCLCC interpellé

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La Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) a mis un terme aux agissements d'un présumé cyber délinquant qui se faisait passer pour un agent de ses services à des fins d'escroquerie.

L'affaire a débuté suite à une plainte déposée à la Division des enquêtes par dame K.H., machiniste domiciliée à Bobo-Dioulasso. Elle affirme avoir été arnaquée par un homme rencontré sur Facebook, se présentant comme un agent de la BCLCC.

L'individu, B.I., âgé de 43 ans, de nationalité burkinabè et résidant à Ouagadougou, a très vite tissé un lien de confiance avec sa victime. Lors d'une rencontre physique à Ouagadougou, K.H. lui confie que sa fille a été victime d'une escroquerie en ligne. B.I. lui recommande alors de porter plainte à la BCLCC et promet de s'occuper personnellement du dossier.

Une fois K.H. retournée à Bobo-Dioulasso, le présumé cyber escroc lui demande de lui envoyer la copie de sa carte d'identité, celle de l'extrait d'acte de naissance de sa fille, ainsi qu'une somme d'argent prétendument destinée à couvrir des soi-disant "frais de carburant" et de "communication" dans le cadre de l'enquête.

Interpellé et mis face aux éléments de preuves détenus par les enquêteurs, B.I. avoue les faits lors de son audition. Il a été déféré devant Monsieur le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance Ouaga I pour répondre de ses actes.

En rappel l'usurpation de fonction et l'escroquerie sont des infractions prévues et punies par le Code pénal burkinabè.

La BCLCC invite tous les internautes burkinabèà la prudence :

Ne versez JAMAIS d'argent à quiconque pour une prétendue enquête ouverte à la BCLCC ;
Ne partagez PAS vos données personnelles avec des inconnus ;
Dans le doute, vérifiez systématiquement l'identité de quiconque se prétendant agent de la BCLCC.

Soyez vigilants ! Ne vous laissez pas piéger par les arnaqueurs.
Signalez toute tentative d'escroquerie via les canaux officiels de la BCLCC.

Lefaso.net
Source : BCLCC

Tentative de coup d'Etat : « Si vous vous êtes trompés, ravisez-vous et ne persistez pas dans l'erreur », Boukaré Zoungrana aux officiers en fuite

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Après la conférence de presse qui s'est tenue ce mardi 22 avril 2025, Lefaso.net a tendu son dictaphone aux membres de la Coordination nationale de la veille citoyenne (CNAVC), pour recueillir leurs réactions sur la manifestation de ce jour. Les commentaires vont du soutien au capitaine Ibrahim Traoré aux félicitations aux services de renseignement, en passant par des avertissements à ceux qui complotent contre le pouvoir. Lisez plutôt !

Abdoulaye Porgo, artiste musicien et sculpteur

« On dit chez nous que si la danse se fait dans un plat, tout le monde doit y mettre le pied. J'ai donc répondu présent à l'appel de la Coordination nationale de la veille citoyenne (CNAVC). Les affaires du pays sont les affaires de tous. Les problèmes du pays, pareil. Nous sommes venus exprimer notre mécontentement face aux évènements récents dans notre pays. Nous voulons que nous soyons unis, qu'on arrête de se diviser, qu'on arrête l'hypocrisie. Chaque Burkinabè se doit d'être intègre parce que le mensonge peut courir des années durant, mais la vérité, toujours, la rattrapera un jour. Seul cet esprit d'intégrité nous permettra de triompher de tout. »

« Nous soutenons le capitaine Ibrahim Traoré», Abdoulaye Porgo

Oumarou Sanfo, président de l'association "Yik tid naa taab'n mê tenga"

« Nous sommes sortis pour réaffirmer notre solidarité au président du Faso. Nous voulons aussi mettre en garde ceux-là qui conspirent contre l'Etat ; leur dire que nous ne serons jamais d'accord avec toutes ces manœuvres. Nous voulons dire aux premières autorités de ce pays de ne ni se dévoyer, ni se détourner du chemin qu'ils ont emprunté. Nous sommes prêts à les accompagner. Nous voulons dire aux institutions qui s'occupent du bien-être des populations, que les Burkinabè aussi sont des humains qui ont leurs problèmes. A ceux qui font du mal aux populations, nous sommes prêts à nous battre jusqu'au bout de nos forces. Aux Etats voisins qui ont pu être convaincus par d'autres Etats de nous faire du mal, nous voulons leur dire de repenser à l'idéal africain, qui veut que nous soyons unis autour d'une même cause, comme ceux d'ailleurs aussi peuvent l'être pour les causes qu'ils défendent. Nous retourner contre nous-même ne nous grandit pas, ne nous honore pas. »

« Nous ne voulons plus d'un éternel recommencement », Oumarou Sanfo

Madi Ganemtoré

« Au mémorial Thomas Sankara ce matin, on voit des jeunes accompagnés par des vieux, et des femmes qui accompagnent leurs enfants. Nous n'avons pas connu la révolution d'août 1984, mais le capitaine Thomas Sankara avait déjà tracé les sillons dans lesquels le Burkina Faso devrait marcher. Il a été calé. Aujourd'hui, nous avons une autre personne, le capitaine Ibrahim Traoré, qui est venu sauver le Burkina Faso. Il est là depuis bientôt trois ans, mais les usines qu'il a déjà mises en place sont nombreuses. Ce que nous nous avons déjà vu, c'est environ une dizaine. Un pays ne peut se développer sans usine. Une connaissance me disait qu'il a acheté le Dafani dans un pays européen à 4 000 francs CFA. Si nous pouvons faire des produits qui se vendent bien à l'extérieur, et qu'on met de plus en plus en place des usines qui produisent, cela veut dire que l'initiateur est vraiment engagé pour la jeunesse et le développement du pays. Donc nous prions que Dieu détruise tout projet de l'ennemi qui remettra en cause notre marche vers le développement. Le malheur que nous avons eu avec la mort de Thomas Sankara ne se répétera plus. »

« Ibrahim Traoré est engagé pour son pays », Madi Ganemtoré

Issa Gazaga dit Issa Sêta, communicateur du Réseau national des jeunes pour la défense de la patrie (RNJDP)

« Nous sommes réunis ici pour la paix dans notre pays. Nous sommes engagés à accompagner le chef de l'Etat, les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), pour que le pays recouvre sa quiétude. Malheureusement parmi nous, il y a des manipulateurs. Des gens qui ne veulent pas que le pays retrouve sa paix, des gens qui veulent détruire la cohésion sociale. Nous sommes sortis leur dire que n'allons pas accepter toutes ces manœuvres. Si nous avons fait ce rassemblement au mémorial Thomas Sankara, c'est parce que le capitaine Ibrahim Traoré a emboité les pas de cet homme. Ce qui s'est passé en 1987 ne se reproduira plus. Ibrahim Traoré est un homme qui se donne pour le Burkina Faso. Il se bat pour cela, jour et nuit. Nous appelons donc à la solidarité de tous les fils et filles du pays autour de l'homme, car si nous ne sommes pas unis, la lutte sera difficile. »

« Chaque Burkinabè est concerné par la lutte », Issa Gazaga

Boukaré Zoungrana, coordonnateur du RNJDP, communicateur de la CNAVC

« Nous sommes réunis ici, au mémorial Thomas Sankara, là où est érigée la statue du père de la révolution, pour féliciter le commandant Oumarou Yabré. Depuis l'avènement au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, il lui a donné les commandes du renseignement et son travail produit des fruits. Nous voulons donc le féliciter, lui et son équipe, pour le travail abattu. Nous les encourageons à rester dans cette même dynamique, pour que le programme amené par le président Ibrahim Traoré puisse être déroulé. Les populations ont vu ce qu'il fait. Ils apprécient et aiment son travail. C'est un patriote. Nous lançons un appel aux jeunes, aux vieux et vieilles, aux leaders religieux et coutumiers, pour qu'ils accompagnent le capitaine Ibrahim Traoré, parce qu'il est venu nous tirer d'affaire. Aussi, nous lançons un appel à tous ces officiers qui ont de mauvaises intentions vis-à-vis de la dynamique actuelle, en leur disant qu'on ne lapide pas sa patrie, on la construit. Chacun doit aimer sa terre. Si vous vous êtes trompés, ravisez-vous et ne persistez pas dans l'erreur ; qu'ils quittent le mauvais chemin qu'ils ont emprunté car nous ne voulons plus de mal. Nous espérons que ceux qui sont en fuite vont se concerter, abandonner leur projet et revenir à la patrie pour lui présenter ses excuses. Aux officiers que chaque Burkinabè a contribuéà former et qui sont là, nous leur demandons de maintenir le cap, rester intègres et honnêtes, un exemple pour les autres. »

Propos recueillis par Erwan Compaoré
Lefaso.net

Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ aux Étalons U17 : « Vous devez rester ensemble et nous ramener la CAN senior ! »

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(Ouagadougou, 22 avril 2025). Le Président du Faso, Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a reçu en audience les Étalons U17, ce mardi au Palais de Koulouba. Il s'est agi pour le Chef de l'État de féliciter cette équipe nationale pour son parcours au Maroc, quoiqu'on dise, honorable et d'encourager ces jeunes « pousses » pour les défis futurs.

De retour du Maroc où ils ont occupé la 4e place à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) de leur catégorie, les Étalons U17 ont bénéficié des sages et précieux conseils du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ.

Le Chef de l'État a félicité l'équipe pour la performance lors des phases de poule et pour leur qualification au mondial de leur catégorie. Toutefois, il déplore le manque de concentration des joueurs, lors des deux derniers matches. « Vous devez avoir des regrets, parce que cette coupe devait vous revenir », fait remarquer le Président du Faso, qui insiste : « Restez concentrés jusqu'au bout. Tant qu'on ne siffle pas la fin, on ne s'arrête pas ».

Appelant les Étalons U17 à ne pas se décourager et à rester sereins, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ explique que c'est le mental qui fait la différence entre les équipes, d'où cette invite àêtre résilients « comme le peuple burkinabè».

Pour l'avenir des jeunes joueurs, le Président du Faso les invite à avoir une bonne hygiène de vie, en s'éloignant des vices et à avoir des comportements responsables. « Chacun de vous a un talent. Il faut continuer à vous entrainer, vous perfectionner et vous améliorer », dit-il avant de leur lancer ce défi pour les grandes compétitions à venir.

Ainsi le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, demande à l'encadrement technique de suivre ces poulains, de les encadrer en vue d'assurer une bonne relève pour les catégories supérieures.

Le ministre chargé des Sports, Anûuyirtole Roland SOMDA a traduit sa gratitude au Président du Faso, Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. Pour lui les conseils donnés vont permettre de galvaniser davantage les poulains.

Quant au capitaine des U17, Fadil Adama BARRO, il a remercié le Président du Faso, pour les commodités mises à leur disposition pendant cette CAN, tout en promettant de hisser le drapeau du Burkina Faso plus haut lors de la coupe du monde et des échéances à venir.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Burkina/Football : « J'étais un rugueux défenseur, j'ai eu par exemple à faire à Abedi Pélé, Abdoulaye Traoré dit Ben Badi », se rappelle Seydou Koné dit « Cercueil »

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Seydou Koné dit « Cercueil », est un ancien footballeur international burkinabè, un défenseur central très rugueux. Il a fait les beaux jours de la JCB, du RCB, de l'USO, etc. Repéré par feu Drissa Traoré dit Saboteur, il a été appelé en sélection en 1992, en 1993 et en 1994. Il a mis fin à sa carrière dans les années 2000. Depuis lors, il s'est converti dans le transport. Les choses n'ont pas été simples et tout s'est compliqué ces derniers mois. Dans cette interview qu'il a bien voulu nous accorder, « Cercueil » lève le voile sur sa carrière, les difficultés qu'il traverse actuellement.

Lefaso.net : En quelle année avez-vous débuté votre carrière ?

Seydou Koné dit « Cercueil » : J'ai commencé ma carrière en première division en 1982 avec le Jeunesse club de Bobo (JCB). Après le JCB, j'ai joué un peu à l'Union sportive de Ouagadougou (USO) entre 1983 et 1984. Après, je suis allé au Racing club de Bobo (RCB). Du Racing club de Bobo, je suis revenu à Ouagadougou pour jouer avec l'USO qui devait participer, cette saison, à la Coupe d'Afrique des clubs champions. J'y ai participé et je n'avais que 19 ans. Après cette compétition, je suis reparti à Bobo, au Racing club de Bobo. Je ne suis pas sorti du Burkina. Toute ma carrière, je l'ai faite au pays. Mais j'ai eu la chance de jouer à l'équipe nationale du Burkina en 1992, 1993 et 1994, avec Idrissa Traoré dit Saboteur. Mon poste de prédilection, c'est défenseur central. Mais à l'équipe nationale, le coach Saboteur me faisait jouer comme demi-défensif.

D'où vient le surnom Cercueil ?

Ce surnom est venu d'un de mes anciens entraîneurs, malien du nom de Bamba. C'est lui qui m'a donné ce nom alors que j'avais environ 12 ans. Pourquoi il m'a donné ce nom ? Parce que je jouais libéro, c'est-à-dire, défenseur central. Mon « stopper », Daouda Traoré, avait été surnommé« assassin ». Le coach dit que si « Assassin » tue, « Cercueil » ramasse. Voilà comment le nom Cercueil est resté. Tout petit, je ne savais pas que ce surnom allait me coller. Après, quand j'ai tenté de nettoyer ça, c'était trop tard. Quand je me battais pour l'interdire, voilà que mon propre père commence à m'appeler « Cercueil ». Donc, j'ai compris que ce n'était plus la peine.

En quelle année avez-vous mis fin à votre carrière ?

J'ai mis fin à ma carrière dans les années 2000. Après la CAN 1996, j'ai joué un peu avec le Rail club du Kadiogo (RCK). Après, j'ai décidé de raccrocher les crampons, car l'âge faisait ses effets, le corps ne répondait plus comme avant.

Êtes-vous satisfait de votre carrière ?

Oui, je suis satisfait de ma carrière. À notre époque, il n'était pas donnéà tout le monde de faire ce parcours. J'étais un défenseur très teigneux, qui avait du caractère. J'ai par exemple eu à faire à Abedi Pélé du Ghana, à Abdoulaye Traoré dit Benbady et à Hamed Ouattara de la Côte d'Ivoire. Ce sont des souvenirs inoubliables. Je suis sûr que ces derniers ne m'ont pas oublié non plus. Saboteur m'a appelé en équipe nationale lors d'un match amical Étalons contre les Silures de Bobo où je jouais. Ce match s'est jouéà Bobo. J'étais l'attraction. Après le match, Saboteur a dit qu'on ne pouvait pas laisser un tel défenseur à Bobo. Voilà comment j'ai intégré le groupe de Saboteur. Donc, je suis satisfait de ma carrière.

Est-ce que, du côté financier, on s'occupait bien de vous à l'époque ?

À notre époque, il n'était pas question d'argent mais de passion. C'était un peu compliqué du côté financier. À l'équipe nationale, par exemple, nous, on gagnait 15 000 francs CFA par semaine. Et ça même, c'est Saboteur qui a œuvré pour que l'on revoie à la hausse ce que l'on gagnait. Avant, c'était moins que cela. Pour avoir joué un match international, les primes tournaient entre 700 000 et 800 000 francs CFA. Donc, financièrement, ce n'était pas trop ça.

Dans quelles activités vous êtes-vous reconverti depuis que vous avez raccroché les crampons ?

Quand j'ai raccroché les crampons, c'était difficile pour moi de joindre les deux bouts. Je n'avais pas de boulot. J'avais une moto P50 que j'ai vendue pour essayer de me lancer dans une activité. Mais ce n'est pas allé loin. J'étais là et je tournais. Après, je me suis lancé dans la vente de friperie. Donc, je prenais des habits chez un jeune, je tournais à pied pour vendre.

Un jour, un propriétaire d'un magasin m'a rencontré, il était stupéfait. Il m'a demandé ce que j'étais devenu après le football. J'ai répondu que je ne faisais rien. Voilà comment, le jeune m'a dit : « Si tu ne fais rien, viens. Comme tu es connu, viens, on va faire des affaires ensemble ». Il m'a donné d'abord quelques cravates, que je me promenais pour vendre. J'ai commencé avec ça et ça marchait bien. Donc, j'ai continué jusqu'à ce que je fasse un peu d'économie pour monter une petite société. Je proposais mes services dans l'administration publique et autres.

Dieu merci, j'ai eu quelques marchés. C'est dans ça j'ai pu m'acheter un terrain, et j'ai pu construire. Après, je suis rentré dans le transport, qui est devenu ma base. J'ai réussi à acheter une remorque, DAF en 2020. Je faisais le transport de marchandises entre Abidjan-Ouaga, Ouaga-Ghana, etc. Jusque-là, ça s'est bien passé, jusqu'à ce mois de mars où j'ai eu un contrat de livraison de vivres de l'État à Pensa, un village à 45 km, derrière Barsalogho. J'ai chargé les vivres le 29 décembre 2024, je suis allé garer à Kaya pendant plusieurs mois avant de démarrer en mars 2025, pour Pensa en convoi. Finalement, ça s'est très mal passé. Avant d'arriver à Pensa, j'ai eu une panne. Les militaires m'ont dépanné. Je suis arrivé, j'ai déchargé les vivres. Au retour, mon camion a eu encore des soucis et, comme c'est une zone rouge, il n'y a pas de mécanicien.

Les mêmes militaires m'ont tracté. À 10 km de Barsalogho, le véhicule qui me tractait est monté sur une mine. Les camions, les cabines, tout est resté là-bas. Tout ce que Dieu fait est bon. Ce qui devait arriver est arrivé. Les militaires ont déjà fait beaucoup pour moi. Je ne demande rien, car c'est mon pays avant tout. La seule chose que je demande, c'est de l'aide pour tirer le reste du camion pour le laisser à Barsalogho ; moi, j'allais faire ce que je peux pour ramener le reste à Ouagadougou. Ce sont des angoisses, parce que le camion, c'est toute ma vie. Je n'ai plus d'activité. Je suis en train de courir de gauche à droite pour faire venir le reste.

Quels conseils donnez-vous à vos jeunes frères qui désirent être des footballeurs ?

Le seul conseil que je peux donner à mes jeunes frères, c'est de travailler. Seul le travail paye. Si tu es fainéant, tu ne peux pas aller de l'avant. C'est impossible. Parce qu'aujourd'hui, être un footballeur professionnel, on sait tous ce qu'on y gagne. Donc, j'encourage mes jeunes frères à travailler. C'est la seule clé qui mène au succès.

Comment trouvez-vous le groupe actuel des Étalons ?

Je trouve que le groupe est équilibré avec des individualités. C'est très bien. Le coach Brama Traoré, qui est un grand frère à moi, fait du bon boulot. Il est très travailleur, lui et moi on a joué au JCB ensemble. Après, il est allé au RCB. Au moment où je venais au RCB, il avait déjà arrêté suite à une blessure. Il a tous mes encouragements parce qu'il est en train de faire un très bon travail. Que Dieu le bénisse, que Dieu fasse qu'il arrive à qualifier les Étalons à la Coupe du monde. Cette équipe est en mesure aujourd'hui de nous ramener la Coupe d'Afrique.

Interview réalisée par Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Burkina/ Programme d'appui aux industries créatives : Plus de 5 000 emplois créés dans le domaine culturel

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Débuté en 2020, le Programme d'appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAIC-GC) arrive à son terme. Une cérémonie de clôture officielle a donc été organisée ce 22 avril 2025 avec l'ensemble des acteurs et bénéficiaires, pour valoriser les acquis et réfléchir à la pérennisation des bonnes pratiques. On note de façon globale que le PAIC-GC, a eu un impact non négligeable sur le domaine culturel au cours de sa mise en œuvre et a contribuéà renforcer la gouvernance dans le secteur. Chez les acteurs de mise en œuvre et les bénéficiaires, on note également un satisfecit général.

Cofinancé par le gouvernement burkinabè et l'Union européenne à un peu plus de 10 milliards de FCFA, Le PAIC-GC a pour objectif entre autres d'accroître la création d'emplois dans les filières prioritaires du cinéma et de l'audiovisuel, des arts de la scène et des arts plastiques et aussi de contribuer au renforcement de la gouvernance du ministère en charge de la culture.

Le programme a été mis en œuvre à travers trois composantes. La première composante a porté sur le développement des industries créatives à travers le soutien du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et le financement des opérateurs culturels de la région des Hauts-Bassins. En termes d'acquis, on note que les ressources financières du FDCT ont connu une croissance de plus de 50% au cours de la mise en œuvre du programme. À cela s'ajoute la déconcentration du Fonds à travers l'ouverture d'une antenne régionale dans les Hauts-Bassins.

Pour ce qui est du renforcement de la création d'emplois et la compétitivité des industries culturelles et créatives, 5 000 opérateurs culturels ont vu leurs capacités renforcées dans les métiers techniques des industries culturelles et plus de 5 000 emplois temporaires ou consolidés. De plus, 186 projets structurants dans les filières prioritaires qui ont été financés à un peu plus de 4 milliards de FCFA. Parmi ces projets figurent le film "Katanga" de Dani Kouyaté qui a remporté l'étalon d'or à la récente édition du Fespaco, " Sira" d'Appoline Traoré qui s'est vu décernée l'étalon d'argent au Fespaco 2023, sans oublier "Bienvenue à Kikideni" de Aminata Diallo et "Les trois lascars" de Boubacar Diallo.

Vue des participants

La deuxième composante qui portait sur la gouvernance de la culture à travers le renforcement des capacités du ministère de la Culture, a permis la création d'une base de données statistiques et d'une plateforme sur le système d'information culturelle et touristique, le renforcement des capacités des agents publics et d'opérateurs privés sur la formulation et le montage des projets culturels, ainsi que la réalisation d'une étude pour la prise en compte des activités culturelles dans la compatibilité nationale.

La troisième composante en rapport avec la décentralisation culturelle et portée par le Conseil régional des Hauts-Bassins, a permis d'améliorer la visibilité de la région à travers la création et la mise en ligne d'un portail culturel ; la réalisation et la diffusion d'agenda culturel ; l'accompagnement de plus de 150 opérateurs culturels pour leur participation à des événements culturels hors de la région ; sans oublier le financement de projets spécifiques des acteurs de la région à plus de 374 millions de FCFA.

Un satisfecit général des différents acteurs de mise en œuvre

Au regard de ces différents résultats engrangés, le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Pingdwende Gilbert Ouédraogo, s'est dit très satisfait par l'impact du programme sur le domaine culturel. « Les performances enregistrées par le PAIC-GC, viennent témoigner une fois de plus, que la culture peut renforcer et consolider un processus de développement endogène véritable, aussi bien au niveau national que local. C'est pourquoi, j'invite l'ensemble des acteurs culturels à s'inspirer des bonnes pratiques et des leçons apprises dans le cadre de la mise en œuvre du PAIC-GC pour une pérennisation des acquis », a-t-il déclaré.

Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme

Le ministre de la culture a également émis le souhait, d'une continuité et d'un renforcement du soutien de l'Union européenne, en vue de consolider les acquis et d'atteindre des résultats encore plus importants.
L'Union européenne a apporté un appui financier de plus de 6 milliards de FCFA pour la mise en œuvre du PAIC-GC. L'ambassadeur de l'Union européenne, Daniel Aristi Gaztelumendi, s'est réjoui de l'impact du programme dans le développement économique et social. « La culture a toujours fait partie des priorités de la coopération de l'Union européenne au Burkina Faso, car elle contribue au développement social et économique durable, à la promotion de la paix et à la cohésion sociale ».

La fin du PAIC-GC ne signifie pas pour autant la fin de l'accompagnement de l'Union européenne à l'industrie culturelle. L'ambassadeur de l'Union européenne a laissé entendre que l'accompagnement aux événements artistiques et culturels allait se poursuivre à travers diverses formes d'appui. Il a aussi annoncé le démarrage prochain d'un programme régional de plus de 6,5 milliards de FCFA, qui sera mis en œuvre en Afrique de l'Ouest.

Daniel Aristi Gaztelumendi, ambassadeur de l'Union européenne

La réalisatrice Apolline Traoré, porte-voix des bénéficiaires, a exprimé la reconnaissance de ses pairs, pour les œuvres réalisées grâce à l'appui du PAIC-GC. « Le PAIC-GC n'a pas été un simple programme, il a été un levier, un souffle, une main tendue. Grâce au programme, des projets sont nés, des structures ont grandi, des carrières se sont construites et les rêves ont pris vie. Plus qu'un appui technique et financier, ce programme a représenté un acte de confiance pour nous », a-t-elle soutenu. Elle n'a pas manqué d'exprimer sa gratitude au gouvernement qui a inscrit la culture comme pilier de développement et à l'Union européenne qui a cru au potentiel des acteurs culturels.

Apolline Traoré, représentante des bénéficiaires

Au cours de la cérémonie, le ministre de la culture a par ailleurs annoncé la tenue d'un cadre d'échanges avec les partenaires de son département ministériel au cours du mois de juin, afin de mieux faire connaître les projets prioritaires du département aux partenaires et d'identifier avec eux des points d'amélioration du partenariat déjà existant.

Armelle Ouédraogo
Crédit photo : Bonaventure Paré
Lefaso.net

In Memoriam : TAPSOBA Clément

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«…Car nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité ; et ainsi nous croyons que Dieu ramènera par Jésus et par lui ceux qui sont morts. » (1 Thessaloniciens 4:13-14)
23 avril 2020 – 23 avril 2025

Voilà déjà cinq (5) ans que le Seigneur a rappeléà Lui, notre époux, père, grand père, fils, frère, collègue et ami.
TAPSOBA CLEMENT,
Journaliste, critique de cinéma à la retraite
Je ne meurs pas, j'entre dans la vie
(Sainte Thérèse de l'enfant Jésus)
Cette espérance que tu es entré dans la vie, nous aide à accepter le vide que tu as laissé.

En souvenir de papa, des messes seront célébrées pour le repos de son âme
le 23 avril 2025 et les jours suivants selon le programme ci-joint
Nous remercions parents et amis qui se joindront à nous par leur présence, leurs prières, ou leurs pensées.


Centre américain de langue : Cours de préparation au TOEFL IBT

Centre américain de langue : Cours d'anglais intensifs du 5 mai au 6 juin 2025

Recrutement de deux (2) Assistants (es) de Programme

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Contrat local de 3 ans / Postes basés á Ouagadougou (Burkina Faso)

Le Bureau de la Banque mondiale à Ouagadougou, Burkina Faso, lance un appel à candidatures pour le recrutement de deux (2) Assistants(es) de Programme professionnels, très organisés et énergiques, capables de travailler efficacement et discrètement en équipe dans un environnement très exigeant, rapide et culturellement diversifié.

Rôles et Responsabilités

Les candidats retenus travailleront sous la supervision du Représentant Résident et fourniront un soutien administratif, logistique et opérationnel. Le travail implique des interactions fréquentes avec d'autres unités, notamment l'IFC, la MIGA, ainsi que d'autres unités institutionnelles, le personnel des autres pays (local et international), les officiels du gouvernement, les consultants et les organisations externes.

Soutien Opérationnel et Administratif

Les candidats(es) sélectionnés(es) seront affectés(es) à diverses unités et à des tâches liées au programme de travail global de ces unités, pour lesquelles un soutien peut être nécessaire. Les Assistants(es) de Programme devront :
• Interpréter les procédures et directives existantes, déterminer de manière autonome celles à appliquer et les mettre en œuvre de manière appropriée
• Assurer une coordination étroite avec les autres unités du Groupe de la Banque mondiale et maintenir des liaisons fréquentes avec les membres de l'équipe, où qu'ils se trouvent, ainsi qu'avec les partenaires externes.

• Apporter un soutien à la mise en œuvre du programme de travail des unités, y compris un appui spécifique à plusieurs secteurs tels que la passation des marchés, la gestion financière, la gestion des bases de données, la gestion des connaissances, les technologies de l'information, etc.
• Travailler régulièrement dans plusieurs langues, y compris la rédaction et la traduction de divers documents, en appliquant des compétences efficaces de relecture et en grammaire en anglais.
• Identifier et résoudre divers problèmes au fur et à mesure qu'ils se présentent, tout en suivant et en appliquant de manière autonome les procédures et directives existantes

• Suggérer des moyens d'améliorer l'organisation et l'efficacité du travail.
• Assurer une revue qualité des documents en veillant au respect des procedure et directives de l'institution
• Participer à l'élaboration des calendriers de projets en utilisant les logiciels appropriés
• Assister aux réunions, rédiger les comptes-rendus, veiller à obtenir les approbations nécessaires et assurer leur distribution en temps opportun
• Faire un suivi du budget des tâches et les budgets alloués pour les projets spécifiques au nom de l'équipe

• Effectuer des recherches dans les bases de données standard et non-standard, extraire, manipuler et présenter ces données
• Participer aux missions sur le terrain, si nécessaire
• Organiser le calendrier de travail et les réunions en tenant compte des priorités, suivre les changements et communiquer les informations aux équipes
• Aider à la préparation et à la planification logistique de divers événements, tels que des conférences, des ateliers, des négociations, etc.

• Suivre les étapes du cycle de projet utilisant des technologies appropriée, coordonner avec les équipe concernée, fournir une assistance et/ou des informations sur les questions liées au projet.
• Résoudre les problèmes non routiniers de manière créative et ingénieuse et aider à la préparation et à la planification de la logistique de divers événements, tels que des conférences, des ateliers, des négociations, la présentations au conseil d'administration et la signatures, etc.
• Tenir à jour les listes de distribution, les listes de téléphone/adresses des contacts de projet/produit, et distribuer les documents pour l'équipe

• Tenir à jour les dossiers de projet de l'unité de travail et autres dossiers (sur papier et électronique)
• Avoir la charge de la Réception du bureau : diriger les clients à différentes parties du bureau, contacter les employés concernant les visiteurs, répondre au téléphone et prendre les messages, trier et distribuer le courrier, distribuer le courrier entrant et sortant
• Soumettre les requêtes de voyage, assurer le suivi des approbations et organiser les réservations conformément aux directives de la Banque
• Encadrer le personnel moins expérimenté
• Effectuer occasionellement d'autres tâches et remplacer d'autres assistants de Programme en cas de besoins

Critères de sélection
• Titulaire d'une Licence avec un minimum de 4 ans d'expérience, ou une combinaison équivalente de formation et d'expérience. Une expérience préalable en assistance administrative au sein d'organisations multinationales ou internationales est souhaitable
• Excellente maîtrise de l'anglais écrit et parlé, avec la capacité de rédiger de manière autonome une variété de correspondances formelles et informelles, ainsi que de relire et réviser des documents.
• Compétences efficaces en gestion du temps et en organisation.
• Aptitude à récupérer des documents de référence à partir de diverses sources (par exemple, bases de données, systèmes de classement, Internet, etc.).

• Faire preuve d'initiative et de débrouillardise.
• Capacité avérée àétablir des relations et à interagir positivement avec des partenaires de haut niveau dans les secteurs public et privé.
• Esprit d'équipe engagé, avec de solides compétences interpersonnelles et la capacité de travailler efficacement dans un environnement multiculturel.
• Capacitéà produire un travail de haute qualité sous pression.

Les candidatures doivent être soumises par voie électronique sur le site internet du Groupe de la Banque Mondiale :
1. Aller au site officiel ‘'Career ‘' du Groupe de la Banque mondiale
2. Cliquer sur ‘'Emplois'' ou ‘'Jobs''
3. Cliquer sur ‘'Burkina Faso'' – puis sur ‘'Assistant de Programme'' - requisition#32828

Ou aller directement sur le lien ci-après : https://worldbankgroup.csod.com/ux/ats/careersite/1/home/requisition/32828?c=worldbankgroup

La date limite de réception des candidatures est fixée au 2 mai 2025 à 23h59mn UTC.

N.B. Seules les candidatures soumises par voie électronique seront considérées et seules celles retenues seront contactees par nos services par la suite.

Décès de KOLLOGO Tibo Francis : Remerciements et faire-part

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Les grandes familles : KOLLOGO, ZONGO, DIPAMA, KABORE, OUEDRAOGO à Manesse, Kostinga, Nedogo, Pousghin, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Zorgho, Dakar, Houston et en Côte d'Ivoire ;

Les familles alliées KABORE, SIMPORE, DIAO, BALIMA, GUINDE ;

Les enfants et les petits enfants, vous réitèrent leurs remerciements pour vos soutiens multiformes lors du rappel à Dieu le 05 juin 2023 de leur père, frère, beau-père et grand père, KOLLOGO Tibo Francis, précédemment Assistant de Douane à la retraite,

Elles vous informent, que les funérailles chrétiennes pour le repos de l'âme du défunt se dérouleront les 02 et 03 mai 2025, selon le programme suivant :

Vendredi 02 mai : Veillée de prière à la Paroisse Notre Dame de Fatima de Dassasgho à 20h ;
Samedi 03 mai : Messe de requiem à la Paroisse Notre-Dame de Fatima de Dassasgho à 8h00.

« Christ est ma vie, la mort m'est un gain »

« Seigneur Accompagne notre Prière pour son repos éternel, afin que brille sur lui la lumière de ta face »

UNION DE PRIÈRE

Décès de SAVADOGO Wendguèta Habibou Antoinette : Faire-part

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La grande famille OUEDRAOGO à Gourcy, Tamsablogo Wiidi, Baszaïdo ainsi que la grande famille SAVADOGO à Minima-Douré ;

Le Tom - Naaba de Gourcy, ses frères et sœurs ;

Monsieur Ousmane SAVADOGO à Minima Douré, ses frères et sœurs ;

Son Excellence Monsieur Boukary SAVADOGO Ambassadeur du Burkina Faso auprès du Royaume d'Arabie Saoudite, ses frères et sœurs ;

Les enfants de la défunte : Risnata, Orokia, fatimata et Ramata ;

Les petits enfants : Mme ANATE/KONATE Aïda,
OUEDRAOGO Abdoul Razack, leurs frères et sœurs ;

Les neveux et nièces de la défunte,

informent l'ensemble de la population en particulier celle de Gourcy, de kiblo, de Mand-yargo, de Tanghin, de Fourma, de kontigué.

Les belles familles de Guelba, de Toghin, de Nakomtaoré, de Niessega, de Mako et de Kaya,

que la messe de requiem de leur épouse, mère, sœur, tante, grand-mère et arrière grand-mère SAVADOGO Wendguèta Habibou Antoinette est prévue les vendredi 25 et samedi 26 avril 2025 à l'église centrale de Gourcy à partir de 09 heures

Que par la miséricorde de Dieu son âme repose en paix.

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