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Burkina : Le ministère des Mines et des Carrières appelle au strict respect de la règlementation minière en vigueur

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Dans un communiqué en date du 4 juillet 2024, Le ministre de l'Energie, des Mines et des Carrières porte à la connaissance des détenteurs de permis de recherche et de permis d'exploitation semi-mécanisée de substances de mines que des pratiques illégales notamment des activités d'exploitation clandestines à grande échelle sont constatées sur certains sites miniers.

Au regard de ce constat, il est rappelé auxdits détenteurs l'obligation du strict respect de la règlementation minière en vigueur dans le pays. Ceux qui ne respectent pas cette réglementation s'explosent à des sanctions.

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Burkina/Environnement : Le pays compte expulser des étrangers qui s'adonnaient à une exploitation illégale de l'or ( AIB)

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Le gouvernement a ordonné ce 2 juillet 2024, l'arrêt de l'exploitation illégale d'or pratiquée dans les Cascades, les Hauts-Bassins et le Sud-Ouest par des étrangers.

Comme sanction, il est prévu que les coupables soient expulsés du pays, leurs permis de recherche retirés et leur matériel qui est estiméà plusieurs milliards de FCFA sera désormais la propriété de l'État burkinabè.

À cet effet, une délégation gouvernementale a effectué une visite à Diarabakoko (commune de Banfora) sur le site d'exploitation de l'or, le mardi 2 juillet 2024, afin de constater de visu les faits, rapporte l'AIB.

Cette délégation a été composée du ministre de l'Énergie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba et du ministre délégué en charge de la Sécurité, Commissaire divisionnaire de police, Mahamadou Sana.

Il a été donné l'ordre de procéder à l'arrêt immédiat des travaux dans les sites concernés.

« Nous venons de constater cette activité illégale. Il s'agit d'une exploitation de notre environnement avec des dégâts assez énormes et inimaginables. Il faut dire que cette activité hors norme est faite par des étrangers qui sont en train d'exploiter de façon sauvage notre environnement », a martelé le ministre de l'Énergie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba

Des dires du ministre, le gouvernement a trouvé nécessaire de déléguer les ministres en charge de la Sécurité et celui des Mines pour aller constater l'ampleur du phénomène et prendre des mesures idoines afin de pouvoir stopper « cette action qui détruit notre environnement », a t-il justifié .

La première mesure prise est l'arrêt immédiat de toute activité dans les zones concernées qui sont, entre autres, les Cascades, les Hauts-Bassins et le Sud-Ouest.
« Ce que nous avons comme information est que ces activités sont menées avec la complicité de certains de nos frères », a-t-il dit, peiné

« La deuxième mesure urgente concerne ceux qui se sont adonnés à cette pratique illégale et qui ont abusé de notre hospitalité. Leurs titres de séjour seront purement et simplement retirés et, par voie de conséquence, nous allons leur demander de quitter le territoire du Burkina », a-t-il annoncé .

La troisième mesure concerne ceux qui détiennent des permis de recherche et des permis semi-mécanisés et qui ont bénéficié de la complicité de certains burkinabè pour faciliter cette exploitation illégale d'or.

Ces permis leur seront retirés. Il ressort que certains bénéficient des cartes d'artisans miniers. Ces cartes seront également retirées et ils seront également retirés de la liste des miniers, a-t-il renchéri .

« Nous allons mobiliser les Forces de défense et de sécurité afin de pouvoir faire un large éventail des lieux et une cartographie d'ensemble pour nous permettre de voir les autres périmètres possibles où il y a cette exploitation et pouvoir mettre fin à cette mauvaise pratique », a laissé entendre le ministre.

Enfin, l'ensemble des matériels et des équipements qui sont utilisés sur ces sites seront saisis d'un point de vue administratif et deviendront la propriété de l'État du Burkina Faso.

D'après le ministre en charge des Mines, ces équipements sont composés d'une soixantaine de machines, et chaque machine coûte au moins 600 000 000 F CFA.

« On peut dire que c'est de l'or que ces étrangers cherchent, mais il est important que nous puissions approfondir les recherches pour voir si, derrière cette recherche d'or, il n'y a pas d'autres substances précieuses qui sont en train d'être exploitées par ces personnes », a déclaré Yacouba Zabré Gouba.

Le ministre en charge de la Sécurité, Mahamadou Sana a affirmé : « nous sommes venus prendre des mesures fortes sur instruction du Président du Faso, Chef de l'État ».

Selon lui, une des mesures est le retrait pur et simple des titres de séjour de ces étrangers avec application maximale des sanctions prévues par les textes en vigueur.

Et d'ajouter qu'une autre mesure est « la saisie administrative des engins. Nous avons besoin de ces engins pour faire la guerre, puisque nous sommes en situation de terrorisme. Une instruction a déjàété donnée aux Forces de défense et de sécurité de procéder dès demain à l'enlèvement de ces engins, composés de machines et de pelles hydrauliques qui peuvent servir à la construction de postes de combat et de tranchées. Ces pelles hydrauliques peuvent être aussi utilisées sur le théâtre des opérations », a t-il argumenté.

Il a invité les FDS à faire des recherches surtout dans les zones difficilement accessibles, notamment dans les forêts, et « nous restons convaincus qu'il peut y avoir d'autres sites cachés dans ces endroits ».

Le ministre délégué en charge de la Sécurité a lancé un appel à tous les Burkinabè pour qu'ils se démarquent de telles pratiques. Il a également lancé un message à l'endroit de tous les étrangers en soulignant que le Burkina Faso reste toujours un pays d'hospitalité, mais il y a des limites.
« Quand vous voulez abuser de cette hospitalité, nous sommes prêts également à agir pour protéger notre environnement, notre souveraineté et notre peuple », a-t-il martelé .

Selon lui, des enquêtes sont en cours et des poursuites judiciaires sont engagées pour permettre de détecter et d'identifier tous ceux qui sont complices et leur faire appliquer la rigueur de la loi.

Lefaso.net

Source et propos recueillis par l'AIB

Coopération militaire : Le Président du Faso échange avec la 36e promotion des stagiaires de l'Ecole d'Etat-major national de Koulikoro

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(Ouagadougou, 4 juillet 2024). Le Président du Faso, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a accordé, ce jeudi matin, une audience à une délégation de la 36e promotion des stagiaires de l'Ecole d'Etat-major national de Koulikoro au Mali en voyage d'études dans notre pays.

Cette 36e cuvée de l'Ecole d'Etat-major national de Koulikoro est composée de stagiaires du Burkina Faso, du Bénin, du Cameroun, de la Guinée Conakry, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Tchad.

Conduite par le Général de brigade Moussa Yôrô KANTE, Directeur des Ecoles militaires du Mali, la délégation a saisi l'occasion pour présenter ses respects au Chef de l'Etat, Chef suprême des Forces armées nationales, le Capitaine Ibrahim TRAORE et recueillir ses instructions et ses conseils.

« Il nous a fait comprendre, surtout les stagiaires qui sont en fin de formation, le rôle crucial que doit avoir l'Officier aujourd'hui dans le cadre de la vie de nos Etats. L'officier ne doit plus se contenter d'être un porteur d'armes mais doit être un leader pour ses subordonnés et pour le peuple », a soutenu le Général de brigade Moussa Yôrô KANTE.

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger réunis au sein de l'Alliance des Etats du Sahel (AES) ont engagé une lutte commune contre le terrorisme, pour la paix et le développement. « Le Président nous a instruits de revoir nos curricula afin d'être à mesure d'apporter la sécuritéà laquelle nos populations aspirent légitimement », a conclu le directeur des Ecoles militaires du Mali.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Décès de KABORE Antoine Crépin : Remerciements et faire part

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Les grandes familles RAMDE et KABORE à Imasgho, Koudougou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Côte d'ivoire et Dakar ;
Les familles alliées, BONKOUNGOU, BAMBARA, OUEDRAOGO, GANSONRE, BALKOUMA, KIENDREBEOGO, ROUAMBA, ZONGO,LINGANI, NANA, TIENDREBEOGO, ILBOUDO,COMPAORE, KABORE,YAMEOGO,SANFO,KAFANDO, ,ZOUMA,DEMBELE et YODA.
La belle famille ZONGO à Thanghin ;
Monsieur KABORET Noël Inspecteur des Impôts à la retraite, ses mamans, ses frères et sœurs à Ouagadougou,

La veuve KABORE/ZONGO Rose Angélique et ses enfants ;
très touchés par vos nombreuses marques de compassion et de soutien que vous leur avez témoignées, lors du rappel à Dieu, le 30 juin 2024, suivi de l'inhumation, le 02 juillet 2024 de leur fils, frère, époux, père et grand père
KABORE Antoine Crépin
Précédemment Ingénieur Agronome en service à l'IRSAT/CNRST

Ils vous informent par ailleurs que la 1ère messe pour le repos de son âme sera célébrée, le dimanche 7 juillet 2024 à 7 heures, à la chapelle Saint Marc du quartier Belle ville.

Union de prières pour le repos de son âme !

Burkina/Enseignement supérieur : L'ISSP reçoit le Certificate of Achievement for Organizational Capacity

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L'Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) de l'université Joseph Ki-Zerbo a reçu un certificat international dénommé« Certificate of Achievement for Organizational Capacity » qui sanctionne ses efforts pour améliorer ses capacités organisationnelles. Il est délivré par l'ONG internationale Jhpiego, selon les normes USAID. La cérémonie officielle de certification s'est tenue ce jeudi 4 juillet 2024 au sein de l'institut à Ouagadougou.

Cette certification décernée à l'ISSP, est l'aboutissement d'un processus d'accompagnement technique de l'ONG Jhpiego à travers sa représentation pays au Burkina Faso, qui a duré 4 ans. Cet appui technique s'inscrivait dans le cadre d'un renforcement des capacités de l'ISSP à la faveur du projet « Performance Monitoring for Action » (PMA), un des grands projets de l'ISSP exécuté pendant une dizaine d'années avec l'appui financier de la Fondation Bill et Melinda Gates et la collaboration technique de l'université John Hopkins.

Les participants à la cérémonie de certification de l'ISSP.

Ce certificat vient selon le directeur général de l'ISSP, Pr Abdramane Soura, hisser l'ISSP au rang des institutions de recherche modèles répondant aux normes et standards internationaux. Ce qui facilitera davantage la mobilisation des ressources auprès de grands bailleurs. « Cette certification représente un outil qui nous permettra d'avoir une bonne organisation interne, puisqu'il y a des outils et des procédures qui sont développés et que nous devons suivre pour que l'organisation interne puisse être de qualité. Ensuite, c'est une sorte de garantie qui nous permet d'aller à des niveaux supérieurs pour lever des fonds importants directement avec les bailleurs de fonds sans passer par des organisations intermédiaires, notamment aux Etats-Unis et dans le monde anglo-saxon », a déclaré Pr Soura.

Pr Abdramane Soura, directeur général de l'ISSP souligne que ce certificat international est la preuve que l'ISSP a désormais de bonnes capacités organisationnelles.

En effet, à travers ce renforcement de capacités qui a concerné plusieurs domaines, il s'agit d'aider l'ISSP à assurer la durabilité institutionnelle, financière et programmatique à long terme, afin de recevoir directement et de mettre en œuvre efficacement avec succès les subventions d'un grand nombre de bailleurs. Ce certificat international est ainsi la preuve que l'ISSP a désormais de grandes capacités organisationnelles notamment en leadership et gouvernance, en finances et administration, en gestion des ressources humaines, en gestion de projet et en visualisation et utilisation des données et en communication.

« Nous avons accompagné techniquement l'ISSP à conduire un processus de développement organisationnel. C'est un processus qui a été fait en plusieurs exercices et aujourd'hui nous sommes arrivés au stade où nous décernons cette certification pour les efforts qu'ils ont consentis pour satisfaire les exigences prévues en la matière », a laissé entendre Dr Mathurin Bonzi, directeur pays de Jhpiego au Burkina Faso. Il souligne qu'il y a des avantages à cette certification. Elle permet d'une part à l'ISSP de se doter de tous les outils de gestion et de continuer àêtre performante. Et d'autre part, cette certification permet à l'institut d'avoir la confiance des bailleurs internationaux. « Avec cette certification, ils ont la possibilité de souscrire directement à des financements internationaux au lieu de passer forcément par des ONG ou d'autres structures », explique Dr Bonzi qui exhorte l'ISSP à maintenir ce niveau de standards tout en cherchant une amélioration continue pour s'assurer d'être toujours performant.

Dr Mathurin Bonzi, directeur pays de Jhpiego indique ce certificat permettra désormais à l'ISSP de mobiliser directement des ressources financières auprès des bailleurs sans passer par des organisations intermédiaires.

Un conseil qui n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, puisque le directeur général de l'ISSP souligne que le défi à relever par son institut après ce certificat, c'est de travailler à maintenir ce niveau auquel il est parvenu. « Il y a un certain nombre d'outils qui ont été développés, nous devons les suivre pour assurer une bonne marche de l'organisation. Il faudrait que dans la mise en œuvre on fasse en sorte que l'opérationnalisation puisse se maintenir tout au long de la vie de notre institution et c'est là le gros défi », a indiqué Pr Soura.
Pr Serge Diabouga, représentant le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation a tenu à féliciter l'ISSP pour ce certificat international « Certificate of Achievement for Organizational Capacity ».

Photo de famille.

Il a invité les autres institutions d'enseignement supérieur et de recherche à emboiter le pas de l'ISSP. « De mémoire, c'est la première fois, qu'une institution publique d'enseignement et de recherche reçoit une telle distinction dans l'exercice de ses missions (...) Au-delà de l'ISSP, c'est la visibilité de l'université Joseph Ki-Zerbo qui se retrouve rehaussée dans un moment où les institutions publiques d'enseignement et de recherche sont confrontés à des défis énormes. Tout en félicitant l'ISSP pour cette belle reconnaissance, je formule le vœu que d'autres structures d'enseignement et de recherche puissent lui emboiter le pas dans la recherche de fructueuses collaborations à même de les accompagner dans leur quête permanente de l'excellence dans la conduite de leurs missions », a déclaré Pr Diabouga.

Justine Bonkoungou
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2e symposium international sur l'élimination du paludisme en Afrique : Un cadre de partage d'expériences de recherche

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L'Institut national de santé publique, à travers le Centre national de recherche et de formation sur le paludisme, organise les 4 et 5 juillet 2024, le 2e symposium international sur l'élimination du paludisme. La rencontre réunit des chercheurs et acteurs engagés dans la lutte contre le paludisme, venus du Bénin, du Niger, du Mali et du Burkina Faso. Elle sera un cadre de partage d'expériences et de leçons tirées des approches innovantes de contrôle et de prévention du paludisme et des stratégies innovantes applicables dans certains contextes. Le thème retenu à l'occasion est «Équité, genre, droits humains et paludisme ».

Le paludisme constitue un problème de santé publique au Burkina Faso, car il est la première cause de consultation, d'hospitalisation et de décès surtout chez les enfants de moins de 5 ans. En 2022, le pays a enregistré plus de 11 millions de cas, avec à la clé 4 243 décès dont 2 925 enfants de moins de 5 ans. Face à ce triste constat, l'Institut national de santé publique, structure en charge de la veille sanitaire et de la recherche dans le domaine de la santé, veut apporter sa contribution à l'élimination du paludisme à l'horizon 2030, d'où l'organisation de ce symposium de portée internationale. À en croire Dr Seydou Barro, directeur général de l'Institut national de santé publique, le symposium se veut un cadre pour permettre à l'ensemble des acteurs, chercheurs, praticiens, décideurs, d'échanger et de repartir avec de nouvelles expériences pour améliorer la lutte contre le paludisme.

Dr Seydou Barro, directeur général de l'Institut national de santé publique

Il s'agit donc de promouvoir la recherche, la formation et d'émettre des stratégies efficientes devant concourir à l'éradication du paludisme. Pour le président du comité d'organisation, Pr Adama Zida, le symposium représente une opportunité de partage de résultats scientifiques à travers des contradictions scientifiques basées sur des évidences et problématiques majeures portant sur l'élimination du paludisme. « Ces discussions doivent avoir pour leitmotiv, la capitalisation des efforts et la recherche de solutions pour l'élimination du paludisme », a-t-il ajouté.

Pr Adama Zida, président du comité d'organisation

Les deux jours de travaux seront meublés par trois panels, huit sessions de communications orales, des communications affichées et des débats. Selon le président du comité scientifique, Bienvenu Sirima, l'appel à candidatures a enregistré 70 résumés, parmi lesquels 58 ont été sélectionnés pour être présentés au cours du symposium, sous forme de communications orales et de posters.

Pr Bienvenu Sirima, président du comité scientifique

Il faut relever que le présent symposium se tient en marge de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, commémorée chaque 25 avril. Dans le cadre de la lutte contre le paludisme, le Burkina Faso met en œuvre plusieurs stratégies qui ont déjà fait leurs preuves. Il s'agit de la distribution périodique des moustiquaires imprégnées d'insecticide à longue durée, la chimio prévention du paludisme saisonnier chez les enfants de moins de 5 ans, le traitement préventif intermittent du paludisme chez la femme enceinte, la vaccination et la lutte anti-larvaire. Les participants entendent au cours des travaux, mettre en lumière des stratégies innovantes et des résultats de recherches, qui associées à celles citées plus haut devraient permettre au pays de mettre fin au paludisme d'ici 2030.

Photo de famille

Le président du comité d'organisation, Pr Adama Zida, a laissé entendre qu'à la fin du symposium, un document sera élaboré et remis au ministère de la Santé, pour une meilleure exploitation des différentes stratégies.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Burkina/Environnement : Les bonnes pratiques de plantation pour un reboisement réussi

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Au Burkina Faso, pays sahélien confrontéà des défis environnementaux majeurs, la nécessité de protéger et de planter des arbres est cruciale. Face à la désertification, au changement climatique et à la dégradation des sols, les arbres jouent un rôle vital pour l'équilibre écologique et la survie des communautés. Ils sont essentiels pour prévenir l'érosion, améliorer la fertilité des sols, stocker le carbone, offrir de l'ombre et des ressources naturelles indispensables aux populations. Cette période d'hivernage est le moment propice pour ceux qui sont intéressés par le reboisement, un acte citoyen. Cependant, quel processus et bonnes pratiques adoptés pour une plantation d'arbre, voire un reboisement réussi ? Le directeur des forêts et de la reforestation, colonel Bertrand Tapsoba, rencontré le vendredi 28 juin 2024, à Ouagadougou, éclaire la lanterne des citoyens.

Du choix du site, au choix de la période de plantation, à celui des espèces, en passant par le piquetage, la trouaison, le rebouchage, jusqu'à la protection, l'entretien et la surveillance, le directeur des forêts et de la reforestation, le colonel Bertrand Tapsoba, partage les secrets d'un reboisement réussi. « Le reboisement est essentiel car il contribue à lutter contre la désertification, un phénomène qui menace gravement les terres au Burkina Faso », a-t-il introduit.

Choix du site

Le colonel Bertrand Tapsoba affirme d'emblée que la réussite d'un reboisement obéit à un processus bien défini à respecter. Ce qui commence par le choix du site. En effet, selon colonel Tapsoba, les espèces à planter doivent être aptes aux conditions pédoclimatiques du site de plantation. Aussi, le site doit être protégé de la divagation des animaux et des feux de brousse. Pour cela, dit-il, le choix de l'espace de plantation doit s'opérer avec les services techniques compétents (service forestier) et la mairie.

Ainsi, les sites peuvent être les forêts communales, les forêts classées de l'État, les espaces de conservation, les bosquets, les lycées et collèges, les espaces verts et autres lieux d'accueil du public (écoles, centres sanitaires…), la bande de protection des berges des cours et plans d'eau, le long des routes, et toutes espaces bénéficiant d'une sécurisation foncière.

Choix de la période de plantation

Pour le colonel Bertrand Tapsoba, la période de plantation propice est celle correspondant à l'installation des pluies, essentielle pour assurer une bonne reprise des plants mis en terre. « En effet, la période s'étendant normalement de juin à fin août est particulièrement favorable. Cette période permet aux jeunes plants de bénéficier de l'humidité nécessaire pour établir leurs racines et de croître de manière optimale », a-t-il déclaré.
En plantant durant cette saison, il indique que les plants auront atteint un seuil de croissance acceptable avant la fin des pluies, augmentant ainsi leurs chances de survie et de développement durable.

Illustration du Guide pratique des reboisements au Burkina Faso 1

Choix des espèces

Le choix des espèces constitue une étape cruciale pour la réussite d'une plantation, souligne le spécialiste en reforestation. Ce choix doit prendre en compte plusieurs aspects essentiels : d'abord, l'adaptation des espèces aux conditions climatiques locales est primordiale pour garantir leur survie et leur croissance. Ensuite, la nature du sol doit être compatible avec les exigences des espèces sélectionnées. Il est également impératif que les espèces soient de bonne qualité, exemptes de parasites et d'agents pathogènes, afin de prévenir la propagation de maladies.

Enfin, les plants doivent être vigoureux et avoir passé le temps recommandé en pépinière avant d'être transplantés, assurant ainsi qu'ils sont suffisamment robustes pour s'établir avec succès dans leur nouvel environnement. Au Burkina Faso, les choix d'espèces végétales sont en fonction des zones phytogéographiques, ayant chacune des conditions climatiques et des sols spécifiques.

À titre d'illustration, selon le colonel Tapsoba, l'Acacia sp est une des espèces à privilégier dans la zone sahélienne (au Nord) en raison de sa résistance à la sécheresse, étant bien adapté aux conditions arides du Sahel. Pour la zone soudano-sahélienne, le Parkia biglobosa, communément appelé Néré, est idéal grâce à ses graines riches en protéines et sa capacitéà fixer l'azote dans le sol. Quant au Karité, connu scientifiquement sous le nom de Vitellaria paradoxa, il est recommandé pour la zone soudanienne en raison de son importance dans la production de beurre de karité et sa bonne croissance dans les régions plus humides.

Illustration du Guide pratique des reboisements au Burkina Faso 2

Le piquetage

À ce niveau de la plantation, le colonel Bertrand Tapsoba explique que le piquetage consiste à matérialiser l'emplacement des futurs trous destinés à accueillir les plants, les graines ou les semences. Cette étape est cruciale car elle détermine la disposition des plantes en fonction des espèces et de l'écartement nécessaire pour leur espace vital et leur développement optimal. Le piquetage peut être réalisé selon différents motifs, notamment en carré, en quinconce ou de manière aléatoire, chacun offrant des avantages spécifiques pour la croissance des plants et l'utilisation efficace de l'espace.

La trouaison

Des explications du spécialiste en reforestation, la trouaison est une opération essentielle qui consiste à creuser un trou dans le sol en préparation de la plantation. Lors de cette étape, il est crucial de séparer la terre issue des quinze premiers centimètres du reste, afin de respecter la règle du « first out, first in ». C'est-à-dire qu'il faut remettre cette couche supérieure en premier lors du rebouchage. Si le sol est de mauvaise qualité, par exemple latéritique, il est recommandé d'ajouter de la terre riche pour améliorer les conditions de croissance des plants. Les dimensions du trou varient selon les espèces, mais en général, il est conseillé de creuser un trou d'une largeur (diamètre) de 60 cm et d'une profondeur de 60 cm.

Illustration du Guide pratique des reboisements au Burkina Faso 3

Le rebouchage

Le rebouchage est selon M. Tapsoba, une opération qui consiste à refermer le trou destinéà accueillir le plant en suivant une séquence précise. D'abord, la terre extraite des quinze premiers centimètres du trou, considérée comme la couche superficielle et souvent la plus riche en matière organique, est remise en premier, suivant la règle du « first out, first in ». Ensuite, la terre provenant des couches inférieures, généralement moins fertile, est ajoutée en dernier. Cette technique permet de créer un environnement optimal pour le développement des racines, en replaçant la terre la plus fertile au niveau où elle pourra le mieux nourrir le jeune plant.

La protection

Selon le colonel Bertrand Tapsoba, il est recommandé de prévoir une protection individuelle des plants ou une clôture pour le site de reboisement afin de protéger les jeunes plants des dents du bétail, du feu ou de toute autre action anthropique. En fonction des moyens disponibles, plusieurs options peuvent être envisagées pour la protection des plantations : le gardiennage, l'ouverture de pare-feu, l'installation d'une grille de protection autour de chaque plant, ou la mise en place d'une clôture autour de la plantation.

Cette clôture peut être constituée de différentes manières : une haie vive formée de plantes épineuses, du fil de fer barbelé soutenu par des supports en bois ou métalliques, ou un grillage à grande maille soutenu par des supports en bois ou métalliques. Lorsque les supports sont en bois, ils doivent être solidement fixés et traités contre les termites pour garantir leur durabilité.

Illustration du Guide pratique des reboisements au Burkina Faso 4

L'entretien

D'après le directeur des forêts et de la reforestation, pour accroître les taux de réussite des plantations, il est crucial que les organisateurs de reboisement prévoient non seulement la protection des plants, mais également leur entretien régulier, notamment à travers le désherbage des sites concernés. Pour les plantations situées dans les centres d'habitation ou à proximité de cours et plans d'eau, l'arrosage des plants pendant la saison sèche est recommandé, car cela améliore de manière significative le taux de réussite. En cas de mortalité constatée parmi les plants, un regarnissage est nécessaire, et des traitements phytosanitaires appropriés devront être appliqués sur les plants malades, car les mortalités sont souvent dues à des attaques de termites.

Le directeur des forêts et de la reforestation relève également que certains traitements sylvicoles appropriés peuvent être réalisés à la périodicité requise, tels que des éclaircies, des coupes sanitaires et des élagages. À ce propos, les organisateurs pourront bénéficier des appuis-conseils des services forestiers pour assurer une gestion optimale des plantations. Ces interventions sont essentielles pour maintenir la santé et la vigueur des plantations, garantissant ainsi leur développement durable et leur intégration harmonieuse dans l'écosystème local.

La surveillance

La surveillance des sites de plantation doit être une opération continue, assurée par le service forestier, les populations riveraines et les membres des Sociétés coopératives simplifiées (SCoopS) formés à cet effet. Cette surveillance vise à lutter contre toute forme de pratique illicite incompatible avec le plan d'aménagement du site. Pour renforcer cette vigilance, des contrôles mixtes, composés de membres du SCoopS et de forestiers, peuvent être organisés. Cette approche collaborative permet de garantir la protection et la pérennité des plantations, assurant ainsi leur contribution durable au développement environnemental et économique local.
En vue d'inverser la tendance de la désertification, le directeur des forêts et de la reforestation, colonel Bertrand Tapsoba, invite l'ensemble des populations à s'engager dès cette année, pour la création d'un bosquet, ou l'aménagement d'une rue, d'un espace vert, ou d'un rond-point. De telles initiatives pourraient contribuer à reverdir le Burkina Faso.

Hamed Nanéma
Lefaso.net

Entrepreneuriat communautaire : Une mine semi-mécanisée bientôt fonctionnelle à Midebdo dans le Sud-Ouest

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(Midebdo, 04 juillet 2024). Le Directeur de cabinet du Président du Faso, le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH, représentant le Chef de l'Etat, a procédé ce jeudi matin dans la commune de Midebdo, province du Noumbiel, région du Sud-ouest, à la pose de la première pierre d'une unité d'exploitation semi-mécanisée de l'or.

D'un coût global de réalisation de 3 milliards de FCFA, la mine d'exploitation semi-mécanisée de Bielméra dans la commune de Midebdo témoigne de l'engagement du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, à booster la contribution du secteur minier à l'édification d'une économie nationale forte et résiliente.

« C'est un sentiment de fierté, de voir que nous avons pu avancer ensemble jusqu'à ce jour, afin de pouvoir faire de nos rêves une réalitéà travers l'Agence pour la promotion de l'entreprenariat communautaire (APEC) sous l'impulsion du Chef de l'Etat », a indiquéà la presse, le Directeur de cabinet du Président du Faso, à l'issue de la cérémonie.

Pour le Directeur général de l'APEC, Karim TRAORE, cette mine d'exploitation semi-mécanisée est le deuxième projet du programme de l'entrepreneuriat communautaire après l'usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso dont les premières boîtes sont attendues sur le marché courant septembre 2024.

Il a indiqué que ce nouveau projet inscrit dans le cadre de l'actionnariat populaire est le témoignage de l'engagement du Président du Faso « d'avoir cette souverainetééconomique pour notre patrie et faire en sorte que les plus grands bénéficiaires de ces activités soient les populations ».

Selon M. TRAORE, les travaux de construction de cette mine sont prévus pour être exécutés dans un délai de huit mois tandis que la durée minimale de l'exploitation est de cinq ans extensible au regard des potentialités.

Cette unité, qui sera réalisée sur une superficie de 100 hectares, permettra d'accroître la contribution globale du secteur minier au développement socioéconomique du Burkina Faso. Il s'agira à travers ce projet porteur, de développer un secteur industriel compétitif, à forte valeur ajoutée et créateur d'emplois décents. Environ 150 emplois directs et 350 emplois indirects seront créés au profit des populations, selon Karim TRAORE.

Le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH a invité les populations du Sud-Ouest à adhérer au programme de l'entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire pour le développement de leur région et du Burkina Faso.

Le gouverneur de la région du Sud-Ouest, le commissaire divisionnaire de police Boureima SAVADOGO, a indiqué que l'installation de cette unité va contribuer à booster l'économie de sa région qui enregistre un nombre important de sites d'exploitation artisanale de l'or.

Avec une production annuelle moyenne estimée à 58 tonnes d'or, le Burkina Faso est classé parmi les cinq meilleurs producteurs en Afrique aux côtés du Ghana, du Mali, de l'Afrique du Sud et du Soudan.

Direction de la communication de la Présidence du Faso


𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚/𝐁𝐨𝐮𝐜𝐥𝐞𝐝𝐮𝐌𝐨𝐮𝐡𝐨𝐮𝐧 : 𝐃𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫𝐫𝐨𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬𝐛𝐨𝐦𝐛𝐚𝐫𝐝𝐞́𝐬𝐢𝐧𝐭𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬𝐮𝐫𝐮𝐧𝐞𝐜𝐨𝐥𝐥𝐢𝐧𝐞

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𝐎𝐮𝐚𝐠𝐚𝐝𝐨𝐮𝐠𝐨𝐮, 𝟒𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭𝟐𝟎𝟐𝟒 (𝐀𝐈𝐁)-𝐋'𝐚𝐫𝐦𝐞́𝐞𝐛𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚𝐛𝐞̀𝐚𝐦𝐞𝐧𝐞́𝐥𝐮𝐧𝐝𝐢𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐞𝐫𝐝𝐞𝐬𝐛𝐨𝐦𝐛𝐚𝐫𝐝𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬𝐢𝐧𝐭𝐞𝐧𝐬𝐢𝐟𝐬𝐬𝐮𝐫𝐮𝐧𝐞𝐜𝐨𝐥𝐥𝐢𝐧𝐞𝐝𝐞𝐥𝐚𝐁𝐨𝐮𝐜𝐥𝐞𝐝𝐮𝐌𝐨𝐮𝐡𝐨𝐮𝐧𝐝'𝐨𝐮̀𝐩𝐚𝐫𝐭𝐚𝐢𝐞𝐧𝐭𝐝𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫𝐫𝐨𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬𝐩𝐨𝐮𝐫𝐬𝐞𝐦𝐞𝐫𝐥𝐚𝐭𝐞𝐫𝐫𝐞𝐮𝐫𝐞𝐭𝐥𝐚𝐝𝐞́𝐬𝐨𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐝𝐚𝐧𝐬𝐥𝐞𝐬𝐥𝐨𝐜𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́𝐬𝐝𝐞𝐃𝐨𝐮𝐦𝐛𝐚𝐥𝐚, 𝐝𝐞𝐋𝐚𝐧𝐟𝐢𝐞𝐫𝐚𝐞𝐭𝐝𝐞𝐎𝐮𝐚𝐫𝐨𝐤𝐮𝐲 (𝐁𝐨𝐮𝐜𝐥𝐞𝐝𝐮𝐌𝐨𝐮𝐡𝐨𝐮𝐧), 𝐚𝐚𝐩𝐩𝐫𝐢𝐬𝐥'𝐀𝐈𝐁𝐣𝐞𝐮𝐝𝐢𝐚𝐮𝐩𝐫𝐞̀𝐬𝐝𝐞𝐬𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞𝐬𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬.

Depuis quelques jours, un groupe terroriste semait la terreur et la désolation dans les zones de Doumbala, de Lanfiera et de Ouarokuy, dans la Boucle du Mouhoun.
Les recherches des vecteurs aériens ont permis de localiser, le 1er juillet 2024, ces criminels sur une colline rocailleuse d'où ils partaient pour troubler la quiétude des populations.
On y voyait de nombreux malfaiteurs, aussi bien sur la colline que sous de grands arbres au pied de l'élévation.

Très vite, plusieurs vecteurs aériens ont été mobilisés en vue d'une grande opération aérienne. Un premier groupe de terroristes sous un grand arbre a été frappé avec une grande précision.
Cela a été suivi d'un bombardement intensif de la colline à travers plusieurs frappes simultanées.
Les vecteurs aériens ont maintenu leur position pour attendre les éventuels survivants. L'attente a fini par payer puisque, à 19h, des rescapés sont sortis de leur cachette et se sont dirigés vers la frontière.
En cours de route, ils se sont concertés sous un grand arbre pour organiser leur départ des lieux. Mais, trop tard, ils ont été foudroyés par une frappe pendant leur réunion.

Les autres terroristes ont compris la menace et ont attendu jusqu'à 23h avant de pointer le nez dehors.
Les opérateurs aériens, plus patients qu'eux, les attendaient. Les malfaiteurs ont subi le même sort que les premiers.

Un dernier groupe de quatre terroristes a tenté le tout pour le tout, à pied, pour sauver leurs vies. Ils n'y parviendront pas. Réfugiés sous un arbre, ils ont été anéantis par un missile.
Outre la Boucle du Mouhoun, l'armée burkinabè a également mené des opérations avec succès dans la région du Sahel. En effet, le 3 juillet 2024, les renseignements faisaient état d'une attaque de grande envergure en préparation contre la ville de Djibo et d'autres positions dans le Sahel.

Les recherches ont permis de suivre plusieurs mouvements et d'identifier certaines zones refuges des terroristes avant le lancement des hostilités aux environs de 16h.
À l'entrée de la forêt entre Djibo et Inata, une frappe a détruit un tricycle rempli de fûts d'essence qui devait ravitailler les criminels.

La fuite des rescapés a permis de localiser un refuge sur le site d'or d'Inata, où des terroristes attendaient certainement leur carburant.
Un missile s'est écrasé sur eux et a mis fin à leur funeste projet. Puis, les opérateurs aériens ont frappé la base avec un gros missile. La logistique camouflée dans les bâtiments a brûlé et tout a été détruit.
Après cet épisode, les vecteurs aériens ont poursuivi leurs missions. À Taouremba, des combattants terroristes se cachaient depuis plusieurs jours dans des bâtiments. Ils ont étéécrasés dans ces bâtiments par une puissante bombe.

À Foubé, un missile a atteint des terroristes cachés sous un hangar et les a expédiés en enfer. Cependant, les opérations sont loin d'être terminées, disent les sources de l'AIB.

𝐀𝐠𝐞𝐧𝐜𝐞𝐝'𝐢𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐝𝐮𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚
𝐍𝐁 : 𝐏𝐡𝐨𝐭𝐨𝐝'𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐞𝐭𝐝'𝐢𝐥𝐥𝐮𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧

Décès de PARE ABDOULAYE : Remerciements et faire-part

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Les grandes familles PARE à Yaba, Toma, Tougan, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Gaoua, Dédougou, Bouaké, Abidjan ;
La famille feu TRAORE Lancina et enfants à Ouagadougou ;

Les familles alliées : LAMBONI, TCHEDE, MALE, MANABA, KOMBATE ZOUNGRANA, KOUANDA, BANAO, DIARRA, BARROU, TOE, KY, KONE, à Timbou/Dapaong, Lomé(Togo), Ouagadougou, Dédougou, Bobo-Dioulasso, Houndé, Toma, Tougan, Abidjan.

La veuve PARE née LAMBONI Liabine Julienne Professeur des écoles à Nangtenga/CEB de Loumbila ;
Mme PARE Adjara fonctionnaire à la retraite à Ouagadougou ;
Mme BANAO née PARE Minata à Dédougou ;
Mr PARE Adama gendarme à la retraite à Gaoua ;
Les Frères jumeaux Lassina et Losséné PARE à Ouagadougou ;
Mme KONE née PARE Adja Salimata à Abidjan ;
Mme SANOGO née PARE Talata à Bobo-Dioulasso ;

Mr PARE Amidou et enfants à Yaba ;
La famille feu PARE Drissa et enfants à Ouagadougou ;
La famille PARE Dié Roger et frères à Ouagadougou ;
La famille PARE Boyo André et enfants à Toma ;
Les enfants du défunt : Fakir, Amira, Dalila ;

Remercient du fond du cœur les nombreux parents et amis, les familles OUBDA, FAO, SOME, ILBOUDO, ZIDA, DOH, les vieux et les jeunes de KatreYaar, le DREPPNF du Centre, le DPEPPNF du Kadiogo, messieurs les CCEB de Ouaga 12 et de Loumbila ainsi que leurs délégations, les collègues enseignants, les arbitres de la CRA de Ouaga, le Docteur Stéphane Sanou au CHR Yalgado, les voisins de Ziniaré, les délégations du Fonds National pour la Promotion du Sport et des Loisirs et du Conseil Supérieur de la Communication, et tous ceux dont les noms n'ont pu être cités et qui les ont assistés moralement et matériellement lors du rappel à Dieu le 25 juin 2024 de leur fils, frère, père, beau-frère, oncle, neveu,

PARE ABDOULAYE

Professeur des Ecoles à la CEB Ouaga 12, à l'âge de 57 ans suivi de l'enterrement le 26 juin 2024 au cimetière de Kossogo (route de Rayongo), Ouagadougou.

Elles profitent de l'occasion pour leur annoncer que la cérémonie du 7ème jour aura lieu le dimanche 07 juillet 2024 à 8h au domicile du défunt à KatreYaar.

Que Dieu Tout-Puissant rende à chacun ses bienfaits au centuple.

Union de prière

IN MEMORIA El Hadj OUATTARA Kinta Soumaïla

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" C'est D'ALLAH que nous venons, c'est à Lui que nous retournons "
18 Juillet 2004 – 18 Juillet 2024
Voilà déjà vingt ans, qu'il a plu à Allah de rappeler à lui son serviteur, notre bien aimé

El Hadj OUATTARA Kinta Soumaïla
Officier de l'Ordre du Mérite National.

En ce douloureux anniversaire et en sa douce mémoire, les grandes familles OUATTARA, BARRO, TRAORÉ ET COULIBALY À TOUSSIANA, TAGA, SEREKENI, MOUAMI ET BOBO,
Les familles alliées et amies COULIBALY,
OUÉDRAOGO, TRAORÉ, SARR, DIALLO, DIABY, ZONGO, SANOU ET SANOGO ;
Les Enfants, Petits Enfants, Arrière Petits Enfants,
Neveux, Nièces et Petits Neveux ;

le recommandent à vos prières et vous prient d'assister ou de vous unir d'intention aux cérémonies commémoratives en sa mémoire selon le programme suivant :

• Samedi 27 juillet 2024, veillée de prière à partir de 20H00 à son domicile au quartier Donona (Bobo Dioulasso) en face de la mosquée de Marahaba SANOGO.
• Dimanche 28 juillet 2024, DOUA à partir de 08 h 00 à son domicile au quartier Donona (Bobo Dioulasso) en face de la mosquée de Marahaba SANOGO.

Union de Prières

Avis de vente d'un immeuble sis en bordure du Boulevard des Tensoba, d'une superficie de 1 125 m² environ

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L'Etude de Maître Gaoussou BELLEMOU porte à la connaissance du public qu'il est mis en vente l'immeuble sis en bordure du Boulevard des Tensoba , d'une superficie de 1 125 m² environ, au secteur 30 (ancien découpage), dans l'arrondissement de Bogodogo, Commune de Ouagadougou (Burkina Faso), objet du Permis d'Exploiter n°004298 du 21 janvier 2004.

Description des lieux : Terrain situé sur la circulaire, en face du SIAO. Accessible par deux voies : la circulaire et la voie arrière parallèle à la circulaire. Terrain abritant des constructions sommaires en rez-de-chaussée.

Mise à prix : Deux cent soixante-quinze millions (275 000 000) de francs CFA.

Prière à toute personne intéressée de bien vouloir se rendre en l'Etude sis au 278, Avenue Babanguida, Cité 1200 Logements, 09 BP 323 Ouagadougou 09, Tél. : 25 36 09 12/78 21 22 36 (Burkina Faso) pour la visite dudit immeuble.

Pour avis et mention

Maître Gaoussou BELLEMOU

Burkina / Salon de la mangue : La 3e édition célèbre la résilience des acteurs de la filière face aux défis actuels

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La 3e édition du Salon de la mangue (SAMA) se tient du 4 au 5 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso, sous le thème : « Offensive agro-pastorale et halieutique 2023-2025 : opportunité de relance durable de la filière mangue au Burkina Faso ». La cérémonie d'ouverture des travaux a eu lieu ce jeudi 4 juillet, sous la présidence du ministre du développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises, Serge Poda. Cette édition 2024 célèbre non seulement la mangue, mais aussi la résilience des acteurs de la filière face à la crise sécuritaire.

C'est la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso qui abrite cette 3e édition du Salon de la mangue. Elle est organisée par la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso, en collaboration avec l'Association professionnelle de la mangue du Burkina Faso. Cette édition 2024 réunit les acteurs de la filière mangue autour de la problématique de la compétitivité de la filière mangue au Burkina Faso. Ce salon vise la création d'une plateforme de promotion du potentiel et des métiers de la filière pour une meilleure visibilité et commercialisation des produits de la mangue du Burkina Faso.

Durant ces deux jours, les 4 et 5 juillet, diverses thématiques en lien avec la filière seront traitées par les professionnels du secteur. Des rencontres B2B seront également organisées pour mettre en réseaux les acteurs, tandis que des stands sont dressés sur le site de la Maison de la culture pour servir de vitrines d'exposition des différents produits de la mangue. Le SAMA vise à renforcer la compétitivité des entreprises de la filière mangue sur les marchés nationaux et internationaux pour faire du Burkina une plateforme commerciale. Il s'adresse aux producteurs, transformateurs, exportateurs et acteurs de la recherche dans la filière mangue au Burkina Faso.

Les participants à la 3e édition du Salon de la mangue à Bobo-Dioulasso

Au cours de la cérémonie d'ouverture des travaux, le président de l'interprofession des acteurs de la mangue du Burkina, Yaya Koné, a pris la parole au nom de tous les acteurs de la filière mangue pour adresser ses remerciements au ministre en charge du commerce et à celui de l'agriculture pour leurs soutiens à la filière mangue notamment la question de la ressource énergétique (le gaz) qui a entrainé un retard remarquable sur le début de la campagne de la transformation mangue.

La filière mangue joue un rôle essentiel dans l'économie nationale

La filière mangue joue un rôle essentiel dans l'économie nationale et particulièrement dans la partie Ouest du pays. Elle représente une part importante de la production nationale de fruits et contribue à l'atteinte de la sécurité, voire de la souveraineté alimentaire. Elle représente dans l'économie burkinabè une filière porteuse créatrice d'emplois et de richesses partagées, au regard de la diversité des catégories sociales qui interviennent dans la chaine de valeur de ce produit. Selon le président Yaya Koné, le Burkina demeure le premier pays producteur mondial de la mangue séchée biologique.

Le président de l'interprofession des acteurs de la mangue du Burkina, Yaya Koné, affirme que la filière mangue joue un rôle essentiel dans l'économie nationale

Malgré les nombreuses prouesses de la filière, les acteurs font face à de nombreux défis parmi lesquels le vieillissement des vergers, les difficultés d'approvisionnent en énergie pour la transformation, les obstacles à l'exportation et à l'accès aux marchés internationaux plus porteurs. « En plus de ces difficultés techniques, celle la plus angoissante est la menace d'interdiction de l'exportation de notre mangue vers le marché Européen, en raison de la présence de larves de mouches des fruits dans les mangues », a-t-il appuyé. Avant de solliciter une attention particulière du ministre du commerce à cette situation pour les années à venir.

Poursuivant son allocution, Yaya Koné a salué la tenue de cette édition du Salon de la mangue qui, selon lui, est une vitrine pour les producteurs, transformateurs et exportateurs de la mangue. « Il faut également noter que ce salon est une opportunités pour une meilleure valorisation des produits de la mangue et un cadre de promotion de la filière », a-t-il laissé entendre. Pour lui, le choix du thème n'est pas fortuit. Il affirme ainsi que le thème identifié pour cette édition engage l'ensemble des acteurs à tous les niveaux, à s'inscrire dans une dynamique cohérente et inclusive. « Ce thème répond donc parfaitement aux préoccupations des acteurs en matière de développement de la filière mangue », a dit Yaya Koné qui reste convaincu que les revenus des producteurs peuvent être améliorés à travers le développement et la promotion de filière mangue.

La visite de stands d'expositions par les officiels de la cérémonie

Mention spéciale a été faite à la Chambre consulaire de la région des Hauts-Bassins qui a toujours un regard important sur les préoccupations de la filière mangue. L'institution a été représentée par son président, Al Hassane Siénou, à cette cérémonie. Il a souligné que le SAMA représente l'engagement commun de la Chambre consulaire des Hauts-Bassins à faire de la filière mangue un secteur stratégique pour la souverainetééconomique du Burkina Faso. Il ne manque pas de rappeler que la filière mangue joue un rôle essentiel dans l'économie nationale. « Elle a rapportéà notre pays en 2023, des recettes d'exportation de l'ordre de 22,447 milliards de francs CFA, contribuant ainsi fortement à stimuler l'économie et à renforcer la position de notre pays sur les marchés internationaux », a-t-il indiqué.

Le président Al Hassane Siénou a souligné que le SAMA représente l'engagement commun de la chambre consulaire des Hauts-Bassins à faire de la filière mangue un secteur stratégique

Célébrer la résilience des acteurs de la filière

Le Burkina traverse, depuis près d'une décennie, une crise sans précédent qui menace les fondements mêmes de son existence en tant qu'Etat et qui affecte la bonne tenue de l'activitééconomique. Selon le ministre en charge du commerce, Serge Poda, la tenue de la 3e édition du SAMA est un signe et une preuve de la résilience des acteurs économiques. C'est pourquoi, il a traduit toute sa reconnaissance et ses félicitations aux organisateurs de cet évènement. Il a par ailleurs salué la pertinence du thème central de cette édition. « Les échanges prévus autour de ce thème central permettront d'aborder les défis et opportunités de l'offensive agricole pour la filière mangue au Burkina, mais aussi les stratégies de positionnement de la filière à l'international et les moyens de résolution des conflits commerciaux opposant des acteurs de la filière à des partenaires étrangers », a indiqué le ministre Serge Poda.

Le ministre Serge Poda a reconnu que malgré ses potentialités, la filière mangue fait face à d'importants défis

Il a reconnu que malgré ses potentialités, la filière mangue fait face à d'importants défis auxquels il faut trouver des solutions urgentes et concertées. D'ores et déjà, il rassure qu'il y a un début de solutionnement à travers l'Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025. En effet, elle entend renouveler 15% des superficies de vergers de mangues, soit 5 000 ha de vergers de manguiers. « Le gouvernement, à travers mon département, a adopté plusieurs politiques et stratégies en vue de promouvoir la création et le développement des entreprises notamment dans la transformation des matières premières locales », a-t-il rassuré.

Avant d'ajouter : « La 3e édition du Salon de la mangue nous offre l'opportunité d'examiner les défis de la filière et de proposer des stratégies pour soutenir le développement et la résilience de la filière mangue en droite ligne de l'Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 et dans une large mesure du Plan d'action pour la stabilisation et le développement ». Les panels prévus au cours des travaux vont permettre de canaliser les échanges en vue de mieux cerner la problématique de la filière mangue au Burkina Faso et de formuler des recommandations pertinentes pour la mangue puisse être une réelle opportunité pour l'économie nationale. Il est également question de la remise de prix aux lauréats de l'appel à projet PACE-JF.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Alliance des Etats du Sahel ( AES) : Le premier Sommet des Chefs d'Etat se tiendra le samedi 6 juillet 2024 à Niamey

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Sur son compte X, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie ( CNSP) a annoncé aux populations qu'il se tiendra le samedi 6 juillet 2024, le premier Sommet des Chefs d'Etat de l'Alliance des Etats du Sahel ( AES) .

Il a été demandé aux populations nigériennes de sortir massivement pour accueillir les présidents du Burkina Faso et du Mali, le vendredi 5 Juillet 2024.

Lefaso.net

Sport/ Meeting de Sotteville : Hugues Fabrice Zango s'arrache l'or

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Hugues Fabrice Zango a remporté ce jeudi 4 juillet 2024, la médaille d'or au meeting international de Sotteville en France, avec une performance de 17,38m.

Lefaso.net


Burkina : Hamidou Sangla interroge la communication publique face à la lutte contre le terrorisme” (allant de fin décembre 2015 à début octobre 2022)

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Après la maîtrise en Sciences de l'information et de la communication (SIC) obtenue en août 2019, Hamidou Sangla a, dans la soirée de ce jeudi 4 juillet 2024 à l'Université Joseph Ki-Zerbo, Ouagadougou, décroché avec la “mention très honorable”, un autre parchemin dans le même domaine à l'issue de la soutenance de sa thèse de doctorat unique sur le thème : “La communication publique face à la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso”.

La période de recherche de l'étudiant s'est étalée du 29 décembre 2015 (investiture de Roch Kaboré) au 2 octobre 2022 (fin du régime du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba). Selon Hamidou Sangla, il s'est agi, par ce thème de recherche, de comprendre le développement de la communication publique dans le contexte de lutte contre le terrorisme au Burkina Faso dans la période concernée. Spécifiquement, il a analysé les enjeux contemporains de la communication publique face au terrorisme au Burkina ; examiné la pratique de la communication publique dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et les attentes des Burkinabè en matière de communication publique pour recouvrir la territorialité du pays face au terrorisme.

Des analyses de M. Sangla, il est ressorti que la communication publique a été confrontée à plusieurs impairs, dont le développement du discours de complot, la remise en cause de l'autorité de l'Etat dans la communication avec les mutations technologiques, les violations des libertés d'expressions et les flux d'informations sur les réseaux sociaux numériques où le discours haineux, rageux et belliqueux altèrent la logique sociale et la stabilité du pays. On retient également, en clair, l'absence d'une communication préventive avant le début de la crise en 2016 pour prendre en compte les nouveaux défis (sensibiliser les citoyens sur les défis liés à la paix, la stabilité et la lutte contre l'extrémisme violent) et d'une stratégie de communication opérationnelle face au terrorisme.

A l'issue de l'exposé, suivi des observations et commentaires de ses membres, le jury a estimé Sangla Hamidou digne d'être élevé au rang de docteur avec la “mention très honorable”.

Le jury était, lui, composé de Pr Serge Théophile Balima (Professeur titulaire, Université Joseph Ki-Zerbo, Ouagadougou), président ; Firmin Gouba (Maître de conférences, Université Joseph Ki-Zerbo, Ouagadougou), directeur de thèse ; Dimitri Régis Balima (Maître de conférences, Université Joseph Ki-Zerbo, Ouagadougou) ; Bassémory Koné (Maître de conférences, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d'Ivoire) et de Pierre Emile Bazyomo (Maître de conférences, Université Joseph Ki-Zerbo, Ouagadougou).

Lefaso.net

Décès de Laleouiné Agathe CONSIMBO née KAZONI : Remerciements

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(1er janvier 1967- 23 juin 2024)

“J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m'est réservée ...” 2 Timothée 4 : 7-8

Sa Majesté Naaba Saaga, chef de Zitenga
Le Naaba Tègré, le chef du Canton de Komnonghin

Les grandes familles CONSIMBO, KONSIMBO, CONSEIBO, KONSEIBO, KONSEIMBO, KONSEYBO, OUEDRAOGO, à OUADOUGOU, ZITENGA, ZINIARE, DEDOUGOU, BOBO-DIOULASSO, CÔTE D'IVOIRE, MALI, NIGER, ETATS-UNIS, FRANCE, BELGIQUE ;
Les familles alliées KAZONI, GNEBA à TIEBELE, BOUNGOU, PÔ, OUAGADOUGOU, GHANA, CÔTE D'IVOIRE.

Le Frère Nongbzanga Sylvain CONSIMBO (religieux des frères des écoles chrétiennes) en poste à Niamey au Niger et ses frères et sœurs Eugenie, Noufissi André cadre de la SGBF à la retraite, Honorine, Marie, Pascal, Léontine, Paul, Madeleine, Prosper, directeur de Prospérité Auto-École.

CONSIMBO W Émile, agent de la CNSS à la retraite à Dédougou, au secteur 5, Président de la CCB Sainte Thérèse de la paroisse cathédrale de Dédougou, et ses enfants Claire, Léontine, Eugenie, Valérie, Dieudonné ;

Très touchés par les prières, les marques de réconfort et les soutiens multiformes que vous leur avez témoignés lors de la maladie et des obsèques de leur fille, épouse, sœur, mère, grand-mère, belle-fille, belle-sœur tante, cousine,
+Laleouiné Agathe CONSIMBO née KAZONI :

Légionnaire de Marie et Grande commerçante de la région de la boucle du Mouhoun, rappelée à Dieu le 23 juin 2024 à Ouagadougou et inhumée le 25 juin 2024 à Dédougou.

Expriment leurs sincères remerciements et profonde gratitude :

– Au Curé de la Paroisse Cathédrale Sainte Anne de Dédougou et toute la communauté paroissiale ;
– Au Curé de la paroisse Notre Dame de la Paix de Koubri ;
– Aux agents de santé du CHR de Dédougou, des hôpitaux de Saint Camille, de Paul 6 et de Schiphra, de la clinique les Opportunités, du CHU Bogodogo ;
– Aux légionnaires de Marie de Dédougou ;
– Aux catholiques de la CCB Sainte Thérèse ;
– Aux délégations religieuses et coutumières ;
– Aux jeunes et voisins du secteur 5 de Dédougou ;
– Aux délégations des différentes familles alliées et amies ;
– Aux amis, connaissances, collègues et tous ceux qui de près ou de loin nous ont assisté et dont les noms n'ont pu être cités de peur d'en oublier.

Que Dieu vous bénisse abondamment et rende à chacun le centuple de ses bienfaits et de sa délicatesse.
Que par la Miséricorde de Dieu, l'âme de notre chère Laleouiné Agathe repose en paix.

Le programme des messes de requiem pour ce week-end du 06 au 07 juillet 2024 est se présente comme indiqué dans le tableau suivant.

Bobo-Dioulasso : COPAGEN et les producteurs réfléchissent sur les enjeux et les risques de l'utilisation des pesticides chimiques

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Les 4 et 5 juillet 2024, des journées nationales de réflexion sur les enjeux et les risques liés à l'utilisation des pesticides chimiques de synthèse se tiennent à Bobo-Dioulasso. La cérémonie d'ouverture des travaux, présidée par la 3e vice-présidente de la délégation spéciale communale de Bobo-Dioulasso a eu lieu le jeudi 4 juillet 2024.

Contribuer au succès de la transition agroécologique par la lutte contre l'utilisation des pesticides chimiques de synthèse dans l'agriculture au Burkina Faso. Tel est l'objectif poursuivi par la Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain (COPAGEN) en initiant cet atelier de réflexion. Selon le point focal de la COPAGEN, Isidore Della, la tenue de cet atelier se justifie par le fait que la question de l'utilisation abusive des pesticides dans la culture se pose. Il regrette que les études effectuées par les chercheurs du pays révèlent que ces pesticides chimiques de synthèse qui se retrouvent dans l'agriculture sont pour la plupart non homologuées. Même les pesticides homologués sont pour lui utilisés de manière abusive, ce qui estime-t-il, crée des conséquences sur l'environnement, l'écosystème, la biodiversité et la santé humaine. Aussi, il s'offusque que les acteurs qui utilisent ou qui manipulent ces pesticides ne sont pas souvent dans des commodités adéquates pour se protéger avant de les utiliser. Pour lui, la recherche effrénée de gains fait que l'on peut pulvériser un produit aujourd'hui et, dans les heures qui suivent ou le lendemain, ce produit est mis à la disposition du consommateur. Ce qui est vraiment nuisible pour la santé humaine. « Aujourd'hui, nous avons des alternatives qui sont développées par des chercheurs et qui sont mis à la disposition de la communauté. Il est important et nécessaire de canaliser tous ces producteurs vers ces alternatives mises à leur disposition » a-t-il salué.

Le point focal de la COPAGEN, Isidore Della, rappelant les objectifs de la rencontre

Ces deux jours de travaux, précise le point focal de COPAGEN, seront axés sur des communications portant sur des études de cas réalisées sur l'utilisation abusive des pesticides dans la région des Hauts-Bassins. « D'autres études ont été réalisées dans le Centre-ouest et dans le Plateau central. Les résultats de ces études seront présentés aux producteurs présents à l'atelier pour les amener à prendre conscience de l'ampleur du phénomène et prendre des initiatives pour passer à des alternatives », a-t-il ajouté. L'autre aspect, laisse-t-il entendre, ce sera des communications sur les alternatives trouvées par les chercheurs en vue de les partager avec les participants et les inviter àêtre des porte-voix auprès des autres producteurs pour atteindre la transition agroécologique et rejoindre la vision des autorités du pays en matière de production durable.

La photo de famille

Pour Isidore Della, la COPAGEN attend une participation active des participants et souhaite que les communications puissent apporter de grands changements dans le comportement de chacun en matière de production agricole.

Mariam Sanou Konaté, 3e vice présidente de la delegation speciale de la commune de Bobo-Dioulasso

Au nom du président de la délégation spéciale communale de Bobo-Dioulasso, Mariam Sanou/ Konaté, 3e vice-présidente, a tenu à remercier la COPAGEN pour cette initiative. Pour elle, la commune accorde beaucoup d'intérêt aux activités en lien avec une agroécologie saine. « Cette activité nous interpelle à abandonner la pratique de l'utilisation des pesticides non homologués qui sont très dangereux pour la santé humaine, animale et pour l'environnement » a-t-elle lancé. Elle se dit inquiète quant au danger des pesticides qui sont de plus en plus répandus. Elle fait remarquer que des pesticides non homologués et non autorisés au Burkina Faso sont même utilisés dans les champs de coton, de maïs et même dans la culture de légumes et de fruits.

Djaryigo Diarra
Lefaso.net

Burkina/Justice : L'ex DG de la SN-SOSUCO, Séraphin Dembelé, condamnéà une peine d'emprisonnement de 2 ans ferme, et une amende de 10 000 000 de FCFA

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Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) informe que le Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso, a rendu son verdict le jeudi 4 juillet 2024, dans l'affaire opposant le ministère public à l'ex-directeur général de la SN-SOSUCO, Séraphin Dembelé.

Il a été jugé le 2 juillet dernier, suite à une plainte de la Direction générale de la SN-SOSUCO et une dénonciation du REN-LAC/CRAC-Hauts Bassins, pour répondre des infractions notamment de faux en écriture publique, et de blanchiment de capitaux.

Le verdict du Tribunal a condamné Séraphin Dembeléà une peine de 5 ans d'emprisonnement, dont 2 ans ferme, ainsi qu'à une amende de 10 000 000 de francs CFA ferme.

En outre, il a été ordonnéà verser la somme de 12 000 000 de francs CFA à la SN-SOSUCO pour dommages moraux et frais non compris dans les dépens.

Lefaso.net
Source : REN-LAC/CRAC-Hauts Bassins

Coopération militaire : Des stagiaires militaires de l'Ecole d'état-major du Mali chez le Mogho Naaba

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Dans le cadre de son voyage d'études, la 36e promotion des stagiaires militaires de l'Ecole d'état-major de Koulikoro, au Mali, s'est rendue au palais royal du Mogho Naaba ce vendredi 5 juillet 2024 pour présenter ses civilités et obtenir des conseils et bénédictions.

L'Ecole d'état-major de Koulikoro forme des officiers qui apprennent les techniques d'état-major afin de pouvoir travailler au plan national, et international, dans le cadre du maintien de l'ordre, la sécurité et de la guerre.

Leur formation d'une année comporte un voyage d'étude. « Après une année de formation, ils sont prêts à rejoindre leurs pays respectifs. Donc on a tenu à faire ce voyage d'étude qui fait partie intégrante de leur cursus de formation », a justifié le chef de la délégation, le général Moussa Kanté, par ailleurs directeur des écoles militaires du Mali.

Le directeur des écoles militaires du Mali, le général Moussa Kanté, a présenté les stagiaires de l'Ecole d'état-major de Koulikoro

Profitant de leur séjour à Ouagadougou, ils ont rendu une visite de courtoisie à sa majesté le Mogho Naaba. La délégation est venue dans la matinée du vendredi donc et en a profité pour suivre le rituel du « faux départ du Mogho Naaba ». Comme à l'accoutumée, ce rituel s'est déroulé hors des caméras et micros.
Après les présentations d'usage effectuées par le général Moussa Kanté, les visiteurs ont reçu le mot de bienvenue prononcé par le Ouidi Naaba Kiba, l'un des ministres du Mogho Naaba. L'hôte a souhaité un bon séjour et un retour en paix pour ses visiteurs du jour.

Face aux défis sécuritaires que rencontrent chacun des pays représentés par la délégation, le Mogho Naaba a souhaité un retour de la paix et exhorté les militaires à« travailler ensemble pour la paix en Afrique ».

Après la phase des conseils et des bénédictions, les deux parties ont échangé des présents et ont pris une photo de groupe afin d'immortaliser le rendez-vous. « Le Mogho Naaba est très soucieux de ce qui se passe dans nos pays. Il nous exhorte àœuvrer pour le bien-être de nos populations, ce qui est notre raison d'être principale », a confié le général Moussa Kanté, à sa sortie d'audience.

Les militaires exhortés à travailler dans l'union

La 36e promotion des stagiaires militaires de l'Ecole d'état-major de Koulikoro est composée de 27 officiers issus du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Tchad.

Ces stagiaires sont à Ouagadougou depuis le 1er juillet 2024 pour un séjour de sept jours.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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