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Burkina : Le bureau national confédéral de la CGT-B dénonce une tentative d'arrestation de son secrétaire général

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Dans un communiqué en date du 29 janvier 2024, le Bureau national confédéral de la confédération générale du travail du burkina CGT-B a informé ses militantes et sympathisantes, les travailleuses et travailleurs, l'opinion publique en général que très tôt au matin de ce jour 29 janvier, aux environs de 6H, le domicile du secrétaire général de la confédération a été encerclé par des hommes dont certains en tenue de policiers et d'autres en tenue civile qui tentaient de forcer sa porte.

Selon ledit communiqué, ce siège du domicile du secrétaire général est intervenu au moment où celui-ci s'apprêtait pour se rendre au Tribunal de grande instance en vue du procès intenté par la CGT-B contre le sieur Adama SIGUIRE.

« En rappel, les audiences précédentes qui étaient programmées pour les 15, 19, 22 et 26 janvier 2024 suite aux quatre plaintes déposées contre M. SIGUIRE ont toutes été renvoyées pour ce jour 29 janvier 2024.

Le Bureau National Confédéral (BNC) condamne avec la plus grande vigueur cet acte, énième expression de remise en cause inadmissible des libertés. lI appelle les autorités au respect et à la garantie de la sécurité des citoyens.

Le BNC invite les responsables de ses structures de base à tous les niveaux à convoquer urgemment des rencontres autour de la question et à appeler les militant(e)s à se mobiliser en attendant les éventuelles directives en fonction de l'évolution de cette situation », précise le communiqué.

Lefaso.net


Deces de SANDWIDI Jean-Francis : Remerciements

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Sa majesté Naaba YEMDE de Kourit-Yirsoaba de Koupèla,
Les grandes familles SANDWIDI, ZOUGMORE, SILGA,
ZOUNGRANA, VELEGDA, KOUTOU, SORGHO, KANAZOE
à Koupèla, Ouagadougou, Tenkodogo, Pouytenga.
Les familles alliées, ZOUBA, YODA, BOYARM, KAMON,
KIBA, COMPAORE, KABORE, YAMEOGO, MONNE,
ILBOUDO, DABIRE à Ouagadougou, Komtoega, Niaogo,
Bobo-Dioulasso et Cote d'Ivoire.

Les frères et soeurs, neveux et nièces à Ligdimalguem,
Gandowghuin, Gorgho, Gomtenga.
La veuve SANDWIDI/ZOUBA Fatimata Bibiane, Gérante de
l'entreprise de BTP ESAB à la retraite à Ouagadougou.
Les enfants :

MONNE/SANDWIDI S. Diane et son époux MONNE E. Marc,
SANDWIDI W. FRANK et son épouse ILBOUDO J. Hilda,
SANDWIDI F. Mikael et son épouse DABIRE Malika,
SANDWIDI S. Christelle.
Les petits enfants : Daryl-Jorys, Mark-Johan, Marie-Audrey,
Neil-Evan, Chris-Ayden, Yaëlle -Illona, Ayman-Yacine,
Hicham-Bryan.

Renouvellent leur profonde gratitude et leurs sincères
remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin ont
apporté leur soutien moral, spirituel, matériel et financier
lors du rappel à Dieu le 11 juillet 2021, de leur très cher
regretté, frère, époux, père, beau-père, grand père :

SANDWIDI Jean-Francis
Précédemment PDG de la Société PACKINTER INTERNATIONAL,
Chef coutumier de Gandowghuin, conseiller municipal de Koupéla.
Elles vous convient à la grande messe de requiem les 3 et 4
février 2024 à Ligdimalguem.

- Samedi 3 février 2024 :
Bénédiction de la tombe et veillée de prières au domicile
Ligdimalguem à 18 heures.
- Dimanche 4 février 2024 :

Grande messe de requiem à l'église de Ligdimalguem à
9 heures.
UNION DE PRIERES

Burkina / Éducation : CEFISE-Benaja célèbre ses 35 ans

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Une cérémonie d'action de grâce du 35e anniversaire du Centre d'éducation et de formation intégrée des sourds et entendant (CEFISE) s'est tenue le samedi 27 janvier 2024, au sein dudit centre, à Ouagadougou.

Le Centre d'éducation et de formation intégrée des sourds et des entendants (CEFISE-Benaja) a eu 35 ans officiellement le 7 décembre 2023. 35 ans de proximité, d'humanisme sans frontières. Les premiers responsables ont marqué un temps d'arrêt, le samedi 27 janvier 2024, pour rendre grâce à Dieu pour le chemin parcouru. Lecture de psaumes d'action de grâce et prière d'action de grâce, prestation d'artiste, allocution ont été les temps forts de ce jubilé de rubi célébrée de manière modeste et sobre mais avec une profonde gratitude à l'Eternel le Dieu de bontés et de toutes grâces. Dans son intervention, la directrice générale (DG), Dr Thérèse Kafando, a fait la genèse du centre. Il ressort de ses propos que le centre a été créé en 1988 par le pasteur Abel Kafando avec 12 élèves entendants puis 7 élèves sourds. Ce temple du savoir compte à ce jour 5 166 élèves apprenants composés de 2 536 filles et 2 630 garçons dont 920 enfants et jeunes handicapés.

La directrice générale du CEFISE, Dr Thérèse Kafando lors des interviews

Le CEFISE, c'est aussi plus d'un quart de siècle de négociation et de plaidoyer qui ont permis à des milliers d'enfants de voir des lendemains plus radieux. Cette structure qui fait du bien-être des personnes handicapées, des enfants et même des populations son sacerdoce, a reçu plusieurs décorations et d'autres récompenses sous forme d'attestations. Il en est de même pour les travailleurs. Au titre de l'année 2023, les efforts consentis ont permis de conserver les acquis et réaliser d'autres, selon le représentant du personnel, le directeur du primaire siège, le pasteur Alidou Nessao. Les acquis constatés sont, entre autres, les bons résultats scolaires dans les classes intermédiaires et les classes d'examen. « Dans les diverses classes, on constate l'augmentation des effectifs, dans les sections spécialisées l'augmentation de la fréquentation des patients. La bonne discipline des élèves dans les classes, l'amélioration du cadre de travail de la plupart des élèves et du personnel, la bonne mobilisation sociale lors des événements sociaux, la visite médicale annuelle pour le personnel, la régularité des salaires du personnel au cours des années et autres », a égrène Nessao.

Selon le délégué du personnel, le pasteur Alidou Nessao, le centre a engrangé des acquis en 2023

A quatre ans du 40e anniversaire de la structure, deux sentiers se présentent à eux, celui de préserver les acquis et d'envisager l'avenir. Il s'agira pour eux de réfléchir sur une stratégie de développement du CEFISE, de mettre l'accent sur le renforcement des capacités du personnel et le recrutement de cadres. Enfin, de faire du CEFISE une Ong qui compte véritablement au sein du tissu des organisations humanitaires. Mais pour l'heure, la directrice générale a rendu un hommage soutenu au fondateur et félicité les femmes et les hommes, qui ont cru à sa vision et œuvre au cours de ces 35 ans à faire du CEFISE, un exemple d'organisation.

Remise de distinctions honorifiques

La présente cérémonie a été rehaussée par les distinctions honorifiques des pasteurs Alidou Nessao, Philippe Kabré, M. Paul Ouédraogo et le centre. Ils ont étéélevés au rang de chevaliers de l'Ordre de mérite, de la santé, de l'action sociale avec agraphe action sociale par la Grande chancellerie des ordres burkinabè. Ces décorations viennent récompenser le mérite des agents qui se sont distingués par leur ardeur au travail, leur abnégation. Aux autres personnels du centre, aussi méritants que les élus du jour, la DG les a fait cette confidence : « C'est parce que nous n'avons pas les moyens nécessaires pour tous vous récompenser ».

Un des récipiendaires

L'un des récipiendaires, le pasteur Philippe Kabré a exprimé sa satisfaction d'avoir été distingué. « C'est un cœur rempli de joie d'avoir été distingué. Je remercie Dieu pour ses bienfaits ». Il a dédié sa médaille à sa famille, et à tous ceux qui ont contribué pour qu'il puisse être distingué de cette médaille. Pour lui, cet acte de reconnaissance est une invite à redoubler d'efforts dans l'exercice de ses différentes fonctions. Vingt (22) agents du CEFISE ont également reçu des présents. Les partenaires étatiques et privés n'ont pas été oubliés. Ils ont, quant à eux, reçu des attestations de reconnaissance et des présents. Au cours de cette célébration, la directrice générale du centre a apporté sa contribution financière au Fonds de soutien patriotique. Le montant s'élève à un million de francs CFA. Répondant ainsi à l'appel à la mobilisation générale lancée par le chef de l'État, le capitaine Ibrahim Traoré.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Retrait du Mali, Burkina et Niger de la CEDEAO : « L'avenir politique de la Côte d'Ivoire se trouve au sein de l'AES…» (Sylvain Takoué, président du RURENCI)

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Écrivain engagé, actuellement en exil, et opposant politique déclaré au régime d'Alassane Dramane Ouattara, Sylvain Takoué, président du mouvement politique RURENCI (Rupture et Renouveau en Côte d'Ivoire), se prononce sur l'actualité politique de la sous-région ouest-africaine, notamment le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO, et sur le cas spécifique de son pays, la Côte d'Ivoire.

C'est une décision politique courageuse, qui a été prise par le Mali, le Burkina Faso et le Niger, de quitter la CEDEAO. Dans un an, sous procédure, ce retrait qui vient d'être acté, sera définitif, et nous nous en réjouissons. Mais nous disons, encore plus, que cette décision de pleine souveraineté s'imposait dans le contexte actuel des choses, et nous en félicitons, de vive voix, les trois hauts dirigeants de l'AES, qui sont porteurs de cette nouvelle, qui n'est pas une fable. Ils expriment ainsi dans la réalité ce que l'on appelle juridiquement la souveraineté de disposer de soi-même (en tant que peuple), et du destin national de son pays. Pour l'Afrique nouvelle, que nous appelons de tous nos vœux, et qu'incarne aujourd'hui l'AES, il n'y a pas une nouvelle plus heureuse et encourageante, que celle-là.

La CEDEAO va progressivement devenir une coquille vide entre les mains de ses autres dirigeants qui n'ont pas encore vraiment compris que les temps changent, et radicalement. Mais nous travaillons à faire comprendre au reste de l'Afrique cette nécessité d'aller à la pleine souveraineté nationale de ses Etats. L'avantage politique est qu'en franchissant ce pas décisif, plus personne ne peut se permettre de vous piétiner dans le concert des nations.

L'AES va maintenant jouir de ce gros avantage, avec grand soulagement, parce que ses hauts dirigeants ont refusé d'être des marionnettes manipulées par la CEDEAO. Par leur salutaire décision commune de quitter cette CEDEAO devenue la chose de l'extérieur, le harcèlement qu'ils subissaient n'aura plus lieu, concernant notamment les sanctions économiques et autres types de blocus dressés contre ces Etats de l'Alliance du Sahel. En appelant donc à féliciter grandement l'AES, pour cette victoire historique, nous en appelons particulièrement aussi à une prise de conscience de la Côte d'Ivoire, pays ouest-africain frontalier du Mali et du Burkina Faso. Car, nous le disons, tout net, l'avenir politique de la Côte d'Ivoire se trouve au sein de l'AES, et nous y travaillons activement avec notre nouveau mouvement politique, le RURENCI.

Si ce nouveau mouvement politique, que nous avons initié en exil, signifie « Rupture et Renouveau en Côte d'Ivoire », c'est pour travailler à la pleine souveraineté de la Côte d'Ivoire, et à son apparentement politique immédiat à l'AES. Car nous pensons que la Côte d'Ivoire devra rejoindre, sans retard, le camp tout à fait réaliste de ces pays ouest-africains souverainistes, pour son propre salut politique et économique, qui est la chose la plus espérée et attendue par le peuple ivoirien.

Si donc nous parlons de RUPTURE et de RENOUVEAU politique… et économique pour la Côte d'Ivoire, c'est parce que, raisonnablement, ce pays phare de l'Afrique de l'Ouest a trop longtemps été empêtré dans la routine d'une gouvernance mise sous ordre du monde unipolaire, et qu'il doit reprendre en main son destin national, en se ralliant objectivement à l'AES, apparentée au nouveau monde multipolaire, pour lequel le RURENCI milite et est à pied d'œuvre.

Sylvain Takoué,
Ecrivain ivoirien en exil,
Président du mouvement politique
RURENCI (Rupture et Renouveau
en Côte d'Ivoire).

A la Une du lundi 29 janvier 2024

Décès de WINDYAMKINDO JEAN SANKARA : Remerciements et faire-part

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Sa majesté le Naaba Djiguèmdé de Yako,

Les familles SANKARA, BONKOUNGOU, OUEDRAOGO, KIENTEGA, NANEMA à Yako, Bobo Dioulasso et aux USA,

Les familles alliéesTIENDREBEOGO, NANEMA, KABORE, DOUAMBA, GUIGUEMDE et COMPAORE,

Très touchées par les marques de sympathie et de solidarité lors de la courte maladie et du rappel à Dieu le 26 décembre 2023 à Bobo Dioulasso et de l'inhumation le 29 décembre 2023 à Ouagadougou de leur petit fils, fils,frère, époux, père, neveu, beau frère, cousin et ami
WINDYAMKINDO JEAN SANKARA,
Adressent leurs sincères remerciements à la Direction Générale de la CNSS et tout le personnel, à madame la Directrice Régionale de la CNSS Bobo et son équipe, aux voisins du secteur 18 de Bobo, à l'ensemble des prêtres concélébrants, à la communauté des soeurs Travailleuses Missionnaires de l'Immaculée, aux voisins du quartier Song Naaba de Ouagadougou et à tous ceux qui de près ou de loin les ont soutenues lors de cette douloureuse circonstance.

Elles se gardent de citer de noms de peur d'en oublier, tellement elles ont été soutenues et entourées par tous et toutes.

Que Dieu le Tout-Puissant vous rende au centuple vos bienfaits.

Burkina : Israël Mano, grand vainqueur de la compétition nationale de sambo

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L'Association sportive burkinabè de sambo a organisé dans l'après-midi de ce samedi 27 janvier 2024 la compétition nationale de sambo. Plus de 80 athlètes des deux sexes ont pris part à cette compétition dans les deux catégories que sont le sambo sport et le sambo combat. Au niveau de la plus grande catégorie, les plus de 98kg, Israël Mano a dominé Abdoul Malick Alira et s'offre le premier prix. Cette compétition vise à promouvoir le sambo et les valeurs de paix et de cohésion sociale.

Venus des provinces et de Ouagadougou, 80 athlètes, hommes et dames, ont pris part à cette compétition nationale de sambo qui est un sport de combat. Ils ont rivalisé de techniques et de combativité en sambo sport et en sambo combat dans plusieurs catégories.

Chez les hommes, les deux catégories étaient en compétition. Voici les résultats en sambo sport homme. Chez les -58kg, Constant Mossé s'offre la première place devant Sylvestre Nabi et Roland Kéré. Chez les -64kg, c'est Sibiri Ki qui s'adjuge la première place devant Ousmane Ouédraogo et Hervé Afa. Chez les -71kg, Urbain Ki termine premier devant François Toé et Dieudonné Tougma. Chez les -88K, Kévin Mossé s'empare de la première place devant Charles Zoumbara et Salif Tamboura.
En sambo sport, beaucoup d'athlètes se sont bien illustrés. Chez les moins de 64kg, la première place revient à Kassoum Mamboné devant Romuald Samadoulgou. Chez les -71kg, c'est Aboubacar Koné qui enlève la première place devant Simplice Somda et Ismaël Silga.

Remise officielle des prix

Le combat le plus attendu de cette compétition est celui des +98kg. Ce combat a mis aux prises, le célèbre Israël Mano à Abdoul Malick Alira. Dans un combat bien disputé, c'est Israël Mano qui s'impose finalement après décision des juges et s'offre donc la première place.

Chez, les dames, c'est le sambo sport qui était à l'honneur. Chez les moins de 59kg, c'est Lucie Minoungou qui s'illustre en s'offrant la première place devant Sakinatou Bazié et Monique Kiragouloubou. Chez les -65kg, Elsa Zoungrana est la grande gagnante. Elle s'adjuge la première place devant Mariette Bayili et Vanessa Kadéga.
Chaque athlète classé premier est reparti avec une médaille, un diplôme, une enveloppe financière de 40 000 FCFA. En plus des médailles et des diplômes, les athlètes classés deuxième repartent chacun avec la somme de 30 000 FCFA et 25 000 FCFA pour chacun de ceux classés troisième.

A droite, Israël Mano, vainqueur dans la catégorie des +98kg et à gauche, son adversaire, Abdoul Malick Alira

Vainqueur dans la catégorie des +98kg, Israël Mano rêve de faire carrière dans cette nouvelle discipline en vogue et de représenter le Burkina Faso aux jeux olympiques de 2028. « J'étais quand même été surpris par ce combat parce que la préparation n'a pas été comme elle devrait être. C'est vraiment à la dernière minute que je me suis pris pour la préparation et je pense que c'est cela qui a manqué. La différence entre le MMA et le sambo, c'est au niveau de l'habit (kimono). En MMA, on combat torse nu et en sambo on combat avec un kimono. Et lorsque vous avez bien la maîtrise du kimono, vous maîtrisez votre adversaire. Au niveau du sambo, il y a les coups de tête qui sont autorisés. Du coup il y a une légère différence avec le MMA. Faire carrière au niveau du sambo ? pourquoi pas. J'étais d'ailleurs en novembre 2023 aux championnats du monde de sambo en Arménie où j'ai terminé 5e mondial. Le sambo est un sport olympique et les perspectives, c'est notamment de représenter le Burkina Faso aux jeux olympiques de 2028 », a-t-il confié.

Dapla Palenfo, président de l'ASBS

L'objectif principal de cette compétition est de promouvoir le sambo au Burkina Faso. Il s'agit de présenter le sambo, discipline sportive en pleine croissance au Burkina Faso et de susciter l'adhésion du public sportif au sambo. Selon l'ASBS, elle permettra également de favoriser la culture de la paix et de la cohésion sociale à travers la promotion des valeurs enseignées par ce sport telles que le respect, la discipline, l'humilité, la maîtrise de soi, l'honneur, etc.

« Cette compétition a été organisée du fait qu'il s'agit d'une nouvelle discipline. C'est une discipline qui est peu connue par le public burkinabè. Nous avons effectué des tournées un peu partout sur le plan national mais cela n'est pas suffisant. Nous avons pensé qu'organiser une compétition nationale allait apporter plus de visibilitéà la discipline. A côté, on a eu une association sœur qui a voulu que nous conjuguons nos forces ensemble pour mieux faire connaître cette discipline qu'est le sambo. Le réchauffement des relations russo-burkinabè n'est pas forcément à l'origine de cette compétition parce que l'association a vu le jour bien avant. Certes, c'est une jeune association qui a commencé timidement ses activités mais qui savait où elle allait. Il s'agit d'une discipline assez complète qui prend en compte quatre disciplines sportives telles la lutte, la boxe, le judo et le karaté», a déclaré Dapla Palenfo, président de l'ASBS.

Stéphane Traoré Souleymanovitch, membre de l'association African Initiative

Cette compétition a été soutenue par l'association russo-burkinabè‘'African Initiative''. Pour cette association, il s'agit de contribuer à la détection des futurs talents du sport burkinabè. « Ce qui nous motive à soutenir cette compétition, c'est la promotion des talents, du sport en général. African Initiative est une structure qui évolue dans les domaines aussi bien de l'éducation, de la culture et du sport. C'est aussi dans un élan patriotique d'accompagner cette structure qui œuvre à faire découvrir de nouveaux talents. Ce soutien est parti du partenariat entre la Russie et le Burkina mais il faut dire qu'il n'y a pas que ça. Hormis ce soutien, il y a d'autres activités qui se développent ou qui sont en cours », a indiqué Stéphane Traoré Souleymanovitch, membre de l'association African Initiative.

Amidou Guindo, coach international de sambo

Pour rappel, le sambo est un sport, un art martial d'origine russe en pleine expansion. Créé au début du XXe siècle pour la self défense des soldats russes, c'est une forme de lutte sportive corps à corps composée des techniques de lutte, de judo, du karaté, de boxe et de différentes formes du corps des luttes traditionnelles.
Selon les explications de Amidou Guindo, coach international de sambo, le sambo sport est un mélange de la lutte et du judo, projection, combat au sol, immobilisation, etc. Le sambo combat, c'est le sambo sportif plus pieds poings. Là on porte les casques, les protège-tibias, les coquilles, les protège-dents et d'autres accessoires.

Les filles ont également pris part à cette compétition mais au niveau du sambo sportif

L'association sportive burkinabè de sambo (ASBS), mise en place le 28 septembre 2020 œuvre depuis sa création pour la promotion du sambo au Burkina Faso à travers des activités tant au niveau national qu'international. Elle dispose de dix clubs formels dont 04 dans la région du Centre, 03 dans la région du Nord et 03 dans la région du Centre-ouest.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

Burkina / Justice : L'affaire opposant Adama Siguiré au journal l'Evènement renvoyée au 25 mars, celle contre la CGT-B retenue

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L'écrivain et enseignant de philosophie Adama Siguiré comparaît devant la barre du tribunal correctionnel pour répondre des faits de diffamation. A l'audience de ce lundi 29 janvier, plusieurs plaignants ont été cités. Parmi eux, le bimensuel l'Evénement. Pour cette affaire précise, l'affaire a été renvoyée à la date du 25 mars 2024, mais celle l'opposant à la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) a été retenue.

Contrairement à l'audience précédente où la salle d'audience du Tribunal de grande instance Ouaga 1 refusait du monde, le monde présent en ce jour lundi 29 janvier 2024 n'impressionne pas tellement.

Toutefois, quelques agents de sécurité sont présents sur les lieux. Positionnés à l'entrée de la salle d'audience, ils redirigent les journalistes vers un hall spécialement aménagé pour leur permettre de suivre l'audience en toute sérénité. Les autres, eux, ont accès à la salle.

Pour ce qui est des parties au procès, les victimes elles-mêmes étaient absentes, mais leurs avocats étaient présents. Le prévenu, Adama Siguiré ainsi que ses conseils, eux aussi étaient là. Après échange avec les avocats, les parties ont décidé de renvoyer le dossier à la date du 25 mars 2024, pour une bonne administration de la justice.

Rappelons que le prévenu est poursuivi par plusieurs personnes. Ainsi, l'affaire l'opposant à la CGT-B a été retenue pour être jugée, même si les rôles de ce jour sont chargés.

Erwan Compaoré
Lefaso.net


Burkina / Tentative d'arrestation du SG de la CGT-B : Trois membres arrêtés, le SG en lieu sûr et la Police sur place

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Tôt dans la matinée de ce lundi 29 janvier 2024, le secrétaire général de la confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) annonçait que des individus en civil venus dans un véhicule banalisé encerclaient son domicile.

Déportée sur les lieux, une équipe du journal Lefaso.net, a pu recueillir quelques informations.

Selon nos informations, une équipe d'individus habillés en tenue de la Police et en civil dans un véhicule banalisé ont tenté de forcer l'accès au domicile du secrétaire général de la CGT-B. Des militants et des membres de la famille présents au domicile du secrétaire général, Moussa Diallo, se sont opposés. C'est ainsi que trois militants ont été embarqués vers une destination inconnue par les éléments venus arrêter le SG de la CGT-B.

Les responsables de la CGT-B sur place refusent de donner plus d'informations sur la position actuelle du secrétaire général Moussa Diallo, assurant qu'il est en lieu sûr. D'autres estiment qu'il est sorti et qu'ils ignorent où il se trouve.

Actuellement, une équipe de la police (la BAC) est sur place. Après un premier passage, elle est revenue et a entamé des discussions avec le groupe de militants CGT-B présents au domicile du secrétaire général. Selon la Police Nationale, elle a été informée d'une tentative de violation du domicile du SG par un groupe d'individus et est là pour sécuriser les lieux.

À l'heure où nous écrivons ces lignes, un véhicule de la CRS et un autre de la BAC viennent d'arriver également sur les lieux.

Étienne Convolbo, secrétaire général de la confédération régionale de la CGT-B du Centre assure que la veille se poursuivra jusqu'à ce que la nécessité ne s'impose pas.

Lefaso.net

Avis de recrutement d'un responsable administratif et financier

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Entreprise :Installation de machines, importation et production d'emballages.
Lieu d'affectation : Ouagadougou - Burkina Faso
Poste : Responsable administratif et financier
Type de contrat : CDI

Le Cabinet Efficience Management Conseil Audit et Formation (CEMCAF SAS), recrute pour une entreprise spécialisée dans l'installation de machines, l'importation et la production d'emballages ; un Responsable Administratif et Financier (RAF).

Sous la responsabilité du Directeur Général, le RAF supervise les services administratifs, comptables et financiers et veille à la bonne gestion de l'entreprise. Il participe à la gouvernance de l'entreprise et à l'amélioration de sa performance.

Missions du Responsable administratif et financier
Définit et gère en toute autonomie les procédures de gestion administrative validées et approuvées par la direction générale ;
Définit les objectifs et met en place les ressources de gestion nécessaires ;
Informe et conseille la direction en matière d'obligations, fiscales, financières, sociale et comptables ;

Crée des outils d'aide à la décision de nature stratégique, de tableaux de bord ;
Elabore les budgets et veille à leur bonne exécution ;
Analyse les besoins organisationnels et préconise des orientations stratégiques selon les obligations administratives, comptables financières et juridiques ;
Organise les circuits d'information internes, propose les adaptations et veille à la mise en œuvre des décisions prises par la direction ;
Gère les contrats divers et conventions pour garantir leur respect dans le cadre législatif et réglementaire ;
Appuie la direction générale dans la gestion des relations avec les partenaires financiers ;

Garantit l'application du code du travail et de la convention collective ;
Gère le personnel de l'entreprise : contrat de travail, paie, congés, évaluation des performances, initiatives et motivations, plan de formation en collaboration avec les différents responsables opérationnels ;

Supervise les activités comptables et de caisse ;
Assure la tenue des bons entrée / sortie de caisse et établissement brouillard de caisse mensuel et les différents états de rapprochement bancaire ;
Assure les déclarations fiscales et la liquidation des impôts dus aux bonnes dates ;

Edite les états financiers de synthèse ;
Contrôle les flux de trésorerie et informe les responsables concernés sur les ressources financières disponibles et prévisionnelles ;
Suit et fait des propositions sur les transferts internationaux ;
Assure les déclarations fiscales et comptables à bonne date ;
Respecte les normes qualité, d'hygiène, de sécurité et d'environnement (QHSE) ;
Et toute autre tâche jugée utile par la hiérarchie.

Profil recherché

BAC+4 en comptabilité et finances ou tout autre diplôme équivalent ;
Justifier d'une expérience de 5 ans au poste de responsable administratif et financier ou à un poste similaire

Compétences et qualités du Responsable administratif et financier
Posséder une bonne capacité d'analyse, de synthèse, de préparations de rapports et de présentations ;

Maitriser les outils bureautiques et les logiciels de comptabilité et de gestion ;
Connaitre les outils d'amélioration continue et maitrise les méthodes de résolution de problèmes ;

Maitriser les opérations de change et la gestion de trésorerie ;
Connaitre les dispositions légales et réglementaires, le droit fiscal et le droit des sociétés en vigueur du Burkina Faso ;

Posséder d'excellentes qualités managériales et un bon sens relationnel ;
Être rigoureux, polyvalent, dynamique et proactif ;
Parler anglais serait un atout.
Composition du dossier
Curriculum vitae à jour
Une lettre de motivation
Photocopie du diplôme requis
Photocopie de l'attestation de travail justifiant l'expérience
Prétention salariale

Les candidats intéressés sont priés d'envoyer leurs candidatures à l'adresse mail info@cemcaf.com ; cemcafbf@gmail.com en mentionnant en objet " Recrutement RAF " avant le 02 février 2024 à 18h00.

Seules les candidatures retenues seront contactées.

SICOT 3 : La 3e édition a tenu toutes ses promesses dans la cité du cavalier rouge

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Les rideaux sont tombés sur la 3e édition du Salon international du coton et du textile. Organisée du 26 au 27 Janvier 2024, cette biennale qui valorise le coton a tenu toutes ses promesses. Cérémonie de clôture, défilé de mode, remise de prix et soirée de gala ont été les grandes articulations de cette dernière étape du SICOT3.

La 3e édition du SICOT a refermé ses portes le vendredi 27 janvier 2024 sur une note de satisfaction. Placée sous le patronage du président de la transition Ibrahim Traoré, cette édition tenue du 26 au 27 janvier avait pour thème « La transformation locale du coton : quels modèles d'industrialisation pour l'Afrique dans le cadre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ? ». Prestations d'artistes, lecture du rapport de synthèse, discours de clôture et soirée de gala ont jalonné la cérémonie de clôture intervenue le vendredi 27 Janvier 2024. Notons que ladite cérémonie a également connu la présence de plusieurs autorités du pays.

le Togo, pays invité d'honneur, a été fortement représentéà cette édition du SICOT

Une conférence inaugurale sur le thème central, des panels, tables rondes, et des rencontres d'affaires B to B et B to G ont meublé les différents travaux du salon durant 48 heures. Dans le rapport de synthèse de l'activité présenté par Ouibga Jean Pierre Guinko, commissaire général du SICOT, c'est environ 1 500 participants professionnels venus de 39 pays d'Afrique et composés entre autres d'investisseurs, de professionnels et experts de la chaîne de valeur du coton, qui ont pris part aux différents travaux.

Pour ce qui concerne la conférence inaugurale prononcée par le Pr Mahamadou Diarra, enseignant-chercheur à l'université Norbert Zongo de Koudougou, il relève que la majorité des interventions des participants ont porté plus sur la ZLECAf et ses opportunités pour le développement du tissu industriel textile africain. Ainsi les recommandations formulées sont entre autres : moderniser les systèmes de production du coton ; organiser les acteurs de la filière coton et des différents maillons de la chaîne de valeur ; renforcer la lutte contre la fraude et la contrefaçon liées aux importations ; établir une cartographie des opportunités d'investissement dans le secteur du coton, ainsi qu'une cartographie des acteurs du domaine...

Le ministre du développement industriel, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises, Serge Gnaniodem Poda

Pays invité d'honneur, le Togo a été fortement représentéà cette édition du SICOT. La cinquantaine de ses ressortissants n'ont pas manqué d'exprimer leur satisfaction et disent repartir comblés de ce salon du coton. « C'est réellement un grand plaisir pour notre pays d'être le pays invité d'honneur de cette édition du SICOT. C'est notre première participation et nous avons apprécié. Nous avons appris beaucoup de choses », confie Afawoubo Afi Akouyovi, représentante de la délégation togolaise, tout en relevant qu'ils produisent tous du coton dans leurs pays respectifs et à travers les résolutions prises lors de ce salon, ils sont résolument engagés à transformer sur place ce qu'ils produisent. »

La cérémonie s'est poursuivie par une soirée de gala encore appelée nuit du SICOT

Quant au discours de clôture, il a été prononcé par le ministre du développement industriel, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises, Serge Gnaniodem Poda. Il a tenu particulièrement à rendre un hommage au pays invité d'honneur, le Togo, pour sa présence à cette 3e édition du SICOT. Ce qui témoigne selon lui du raffermissement des liens d'amitié et de coopération qui existent entre les deux pays.

Très satisfait des résultats tirés des réflexions, il précise qu'ils leur permettront de tracer les sillons pour une industrialisation de la filière coton. Il relève quelques idées phares tirées des travaux. Il s'agit, entre autres, de l'urgence de développer des mécanismes d'industrialisation appropriés pour transformer localement le coton africain ; la nécessité de prendre des initiatives courageuses pour relever le défi de compétitivité des produits textiles africains (...) ; l'amélioration du dispositif de suivi de la mise en œuvre des recommandations issues des éditions du SICOT... « Ces fortes suggestions issues de vos riches expériences et réflexions nous permettront d'insuffler à la filière coton textile un souffle nouveau de dynamisme », a-t-il laissé entendre, tout en s'engageant à transmettre fidèlement les propositions au chef de l'Etat.

Chantal Doumbidé directrice du Centre Aklala Batik du Togo

Nuit du SICOT

La cérémonie s'est poursuivie par une soirée de gala encore appelée nuit du SICOT. Elle a été ponctuée d'une remise de prix aux meilleurs acteurs de la promotion du textile et d'un défilé de mode pour mettre en valeur le savoir-faire et artistique des différents acteurs du textile et de la mode.

François 1er styliste burkinabè

Ils sont nombreux à avoir reçu des attestations de félicitations et du cash. Parmi lesquels Chantal Doumbidé, directrice du Centre Aklala Batik du Togo qui exprime sa fierté d'avoir reçu ce prix au nom de son pays le Togo : « Vraiment nous disons merci à l'Etat burkinabè qui a vraiment considéré les togolais et les a mis en première place ». C'est également le même sentiment qui se dégage chez François 1er, styliste burkinabè : « Ce soir, j'ai reçu deux prix. Je me suis rendu compte que ce que je fais a un impact et que c'est suivi. Je pense qu'on est en train d'aller vers le mérite ».

Prince Omar
Lefaso.net

Burkina : Des acteurs des droits humains issus des départements ministériels, des institutions et des organisations de la société civile examinent les recommandations de l'EPU

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Le ministère en charge de la justice a organisé un atelier ce lundi 29 janvier 2024 à Ouagadougou. Ce, pour examiner les recommandations issues de la présentation du rapport du Burkina Faso au titre du 4e cycle de l'Examen périodique universel (EPU). La rencontre regroupe 80 acteurs des droits humains issus des départements ministériels, des institutions et des organisations de la société civile. Elle va durer deux jours.

Etabli par la résolution 60/251, l'Examen périodique universel (EPU) est un mécanisme qui permet au Conseil des droits de l'homme d'examiner, tous les quatre ans et demi, la situation des droits de l'homme dans l'ensemble des Etats membres de l'Organisation des nations unies. Le Burkina Faso s'est soumis à ce mécanisme pour la 4e fois le 6 novembre 2023. Au cours de ce passage, 98 pays ont pris la parole pour faire des commentaires, relever des préoccupations et formuler des recommandations.

« Au total 265 recommandations ont été formulées à l'endroit de notre pays qui doit les examiner et donner sa position sur lesdites recommandations, soit en les acceptant ou en les refusant. Les recommandations notées doivent faire l'objet d'une justification. Ainsi, la position définitive de notre pays au sujet des 265 recommandations sera communiquée au groupe de travail avant la 55e session du Conseil des droits de l'homme à Genève, prévue en février-mars 2024 », a indiqué le directeur de cabinet du ministre en charge de la justice, Bépoadi Sinini.

Le directeur de cabinet du ministre en charge de la justice, Bépoadi Sinini

Le présent atelier vise donc à soumettre à l'ensemble des acteurs l'appréciation de l'ensemble des 265 recommandations en vue de dégager une position consensuelle et officielle du gouvernement concernant chacune d'elles.

« La position officielle du conseil des ministres sur la base de vos avis éclairés sur les 265 recommandations sera prise en compte lors de l'adoption du document final de l'EPU du Burkina Faso par le Conseil des droits de l'homme au cours de sa 55e session », a signalé aux participants le directeur de cabinet du ministre de la justice.

Il s'agira pour les participants de formuler des observations et avis sur la nécessité et l'opportunité d'accepter ou de refuser des recommandations, d'identifier les arguments qui justifient la non acceptation de certaines recommandations par le Burkina Faso et de dégager une position consensuelle sur les 265 recommandations formulées qui sera soumise à l'appréciation du conseil des ministres.

Rama Diallo
Lefaso.net

Burkina / Annuaire statistique de la santé : Le secrétaire général exhorte à régulariser les situations administratives du personnel

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Les gestionnaires des ressources humaines du ministère de la Santé sont réunis ce lundi 29 janvier 2024 pour valider l'annuaire statistiques des ressources humaines du ministère de la Santé et de l'hygiène publique, édition 2023. L'ouverture de la rencontre a été présidée par le secrétaire général, Dr Issa Ouédraogo.

C'est une tradition de réaliser chaque année, l'annuaire statistique des ressources humaines du département de la santé qui compte 36 000 agents. L'annuaire statistique est un document stratégique qui permet la prise de décision éclairée en matière de mobilité et de recrutement du personnel de la santé. A en croire Salif Siguiré, directeur des ressources humaines du ministre de la Santé et de l'hygiène publique, cet annuaire permet de faire le point des présences du personnel au sein du système de santé. « C'est un document qui nous permet de savoir au niveau de toutes les structures, quelles sont les compétences que nous avons, quel est le nombre par profil. Cela nous permet de prendre les meilleures décisions pour le déploiement du personnel », explique M. Siguiré.

Salif Siguiré, directeur des ressources humaines

Le secrétaire général du ministère de la Santé et de l'hygiène publique, Dr Issa Ouédraogo, a souligné que l'édition 2023 de l'annuaire statistique intervient dans un contexte marqué par l'interpellation au plus haut sommet de l'Etat de la nécessité de la maîtrise des effectifs et de la présence des agents à leurs postes de travail. C'est pourquoi, il est urgent, dit-il, que les gestionnaires des ressources humaines redoublent d'efforts pour la maîtrise des effectifs ainsi que la régularité des situations administratives des agents. « Lors du conseil des ministres du 24 janvier dernier, notre département a fortement été interpellé suite aux résultats du contrôle des présences du personnel relevant de l'Agence nationale de gestion des soins de santé primaires (AGSP). Les résultats de cette opération mettent à nu les insuffisances dans la maîtrise des effectifs et surtout de leurs positions administratives. Je voudrais donc vous engager à plus de rigueur dans la gestion du personnel », a exhorté le secrétaire général.

Le SG, Dr Issa Ouédraogo a exhorté les gestionnaires de ressources humaines à plus de rigueur dans la gestion du personnel.

Il enjoint donc les responsables des ressources humaines de toutes les structures déconcentrées du ministère, à plus de rigueur dans la gestion des carrières, à un suivi régulier dans les mouvements du personnel et à une célérité dans le traitement des dossiers aussi bien administratifs que financiers des agents. Il les exhorte également à transmettre chaque fin de mois, la situation de présence du personnel et surtout à un changement de paradigme afin de mieux gérer les ressources humaines. Il a pris l'engagement de son côtéà mettre à la disposition des gestionnaires des ressources humaines, les moyens nécessaires à l'exécution de leurs tâches.

Les gestionnaires de ressources humaines vont passer en revue les données par structure du ministère.

L'atelier de ce 29 janvier 2024 sera l'occasion de présenter les données en ressources humaines par structure et de faire des amendements afin de disposer d'un document final qui fasse l'unanimité.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Association des dialysés et insuffisants rénaux : Une assemblée générale teintée d'espoir

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L'Association burkinabè des dialysés et insuffisants rénaux (ABUDIR), section de Yalgado, a tenu ce samedi 27 janvier 2024, son assemblée générale au cours de laquelle a été dressé le bilan financier et moral de l'association.

La salle de réunion de l'hôpital Yalgado a peinéà accueillir les membres de la section Yalgado de l'Association burkinabè des dialysés et insuffisants rénaux (ABUDIR), tant ils sont sortis nombreux pour prendre part à leur assemblée générale annuelle. Au menu de cette AG, le bilan financier et moral de l'association et les perspectives.

Le président de l'ABUDIR, Pr Albert Ouédraogo, enseignant de littérature orale à la retraite, a indiqué qu'au cours de l'année 2023, le bureau a tenu treize réunions, pris part à des réunions trimestrielles avec les néphrologues et surtout à aider à financer la prise en charge de nombreux dialysés. « Nous venons en soutien aux malades à travers la prise en charge de leurs fistules, de leurs soins médicaux, de leurs problèmes sociaux. Nous participons à des faits sociaux, mariages, baptêmes, funérailles pour soulager un tant soit peu les malades », a-t-il précisé.

Une soirée récréative a aussi été organisée afin que les membres de l'association puissent un tant soit peu penser à autre chose qu'à la maladie.
Le président de l'association a également été désigné comme membre du Conseil d'administration de Yalgado. Ce qui lui permet de porter encore plus loin les préoccupations des malades. « Vous savez qu'il y a certains malades qui dorment ici dans la pénurie. Nous avons fait des interviews à la télé pour sensibiliser l'opinion publique et nous commençons à recevoir des dons pour ces femmes-là. Nous disons merci à ces donateurs », s'est voulu reconnaissant, Pr Ouédraogo.

Pr Albert Ouédraogo, président de l'ABUDIR.

Il a tenu également à remercier Sibiri Biomédical, fournisseur des kits pour dialyse, qui reverse 1% du prix d'achat de chaque kit à l'ABUDIR et à l'association des néphrologues. Ce qui permet de financer l'association et lui permet de venir en aide aux membres en difficulté.

L'assemblée générale a aussi été l'occasion d'évoquer les difficultés de l'association. Il a été notamment question de la précarité dans laquelle vivent la plupart des malades. Étant une maladie à vie, certains patients se sont retrouvés à vendre tous leurs biens pour pouvoir se soigner et se retrouvent finalement dans la précarité. Et pour poursuivre leur traitement, ils sont obligés de compter sur l'association. C'est pourquoi le président de l'ABUDIR en appelle au soutien du ministère de la Santé, qui à l'en croire injecte déjà près de sept milliards pour les soins de cette maladie. « On souhaite encore qu'un effort soit fait pour prendre en charge les fistules ou certains produits qui coûtent très chers en pharmacie », a indiqué Pr Ouédraogo. Les malades font face également à des ruptures d'intrants qui rendent difficile leur prise en charge.

Dans cet océan de difficultés, une lueur d'espoir pour les malades, il s'agit de la greffe rénale qui est annoncée pour la fin du premier trimestre de l'année 2024. Une nouvelle accueillie avec des applaudissements par les membres de l'association.

L'autre bonne nouvelle, c'est l'ouverture du centre d'hémodialyse du CHR de Tenkodogo. Désormais donc, les patients de cette partie du pays n'auront plus à effectuer des déplacements fréquents à Ouagadougou pour se faire dialyser.
A l'issue de l'assemblée générale, les membres de l'ABUDIR se sont retrouvés au restaurant de l'association pour lever le coude à l'occasion de la nouvelle année dans une ambiance bon enfant.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Procès Adama Siguiré vs CGT-B : L'affaire est renvoyée au 26 février 2024

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Ce lundi 29 janvier 2024, l'écrivain et enseignant de philosophie Adama Siguiré a comparu devant la barre du Tribunal correctionnel, pour répondre des faits de diffamation qui lui sont reprochés par la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B).

Quatre procédures sont en cours contre le prévenu. Toutes portent sur des faits de diffamation. Et pour ces quatre procédures, le plaignant est le même, c'est à dire, la CGT-B. Ainsi, trois requêtes furent adressées par les conseils du prévenu au tribunal, dès l'entame du procès.

D'abord, que ces quatre procédures soient jointes au regard de la connexité des faits. Ensuite, que le tribunal accepte la constitution de deux avocats, l'un du Mali et l'autre du Niger, pour défendre les droits de Adama Siguiré. Enfin, que le dossier soit renvoyé pour permettre à ces derniers qui viennent de se constituer de s'approprier le dossier.

Des demandes pour lesquelles la partie civile ne trouvera finalement pas d'inconvénient, même si pour ce qui est de la jonction des procédures, elle s'est opposée au départ, soulignant au passage que "la similarité des faits n'implique pas implicitement jonction de procédures."

Pour une bonne administration de la justice donc, les parties sont tombées d'accord sur la date du 26 février 2024 pour le jugement de cette affaire.

Lefaso.net


Burkina Faso : Les neuf nouveaux conseillers du CSC prêtent serment

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Nommés le 24 janvier 2024 au dernier conseil des ministres, les neuf nouveaux conseillers du Conseil supérieur de la communication (CSC) ont prêté serment dans la matinée de ce lundi 29 janvier 2024 à Ouagadougou. C'était devant le Conseil constitutionnel.

Ils sont au total neuf nouveaux conseillers (sept hommes et deux femmes), à qui la destinée du CSC a été confiée. Ils ont prêté serment devant le Conseil constitutionnel ce 29 janvier 2024.

Cette formule : « Je jure solennellement de bien et fidèlement remplir ma fonction de membre du Conseil supérieur de la communication, en toute indépendance et impartialité de façon digne et loyale et de garder le secret des délibérations », que chacun a prononcée vient consacrer sa prise de fonction officielle.

Photo de famille

Leurs nominations sont intervenues au conseil des ministres du 24 janvier 2024. Il faut par ailleurs rappeler que ces nominations font suite à la fin du mandat du collège des conseillers du Conseil supérieur de la communication (CSC) et à l'adoption de la nouvelle loi organique 041-2023/ALT du 21 novembre 2023, portant attribution, organisation et fonctionnement du CSC.

Aïcha Dabre, nouvelle conseillère du CSC désignée par publicitaire associé

En les déclarant aptes à exercer leurs fonctions de conseillers du CSC après la prononciation de la formule consacrée, le président du Conseil constitutionnel, Me Barthélemy Kéré, leur a fait savoir qu'il compte sur leur sens du patriotisme et du professionnalisme pour que l'institution qu'ils viennent d'intégrer, joue au mieux son rôle. Car-dit-il, « la règle de droit sans la vertu des femmes et des hommes qui l'appliquent, n'est rien ».

Ses conseils ne sont pas tombés dans les oreilles d'un sourd. Car en répondant aux questions des journalistes, deux conseillers, Aïcha Dabré et Idrissa Ouédraogo, ont promis de relever les défis et de remplir les missions qui leur ont été concédées, avec les bénédictions de tous les acteurs du domaine. « Bien vrai que nous prêtons serment dans un moment difficile, mais avec l'accompagnement de chacun, nous pouvons jouer notre rôle de conseiller et surtout travailler pour ce pourquoi, nous avons été nommés », ont-ils laissé entendre.

Idrissa Ouédraogo, nouveau conseiller désigné par la Présidence du Faso

En revenant sur la fonction même du « conseiller », Idrissa Ouédraogo a indiqué qu'il s'agira de réguler la vie des médias, aussi bien en leurs délivrant les autorisations que les services en toute impartialitéà titre individuel comme collectif.

La liste des nouveaux conseillers ci-dessous.

Pour le compte de la Présidence du Faso :

- Monsieur Wendingoudi Louis Modeste OUEDRAOGO, Mle 110 789 V, juriste, 1ère classe, 10ème échelon ;

- Monsieur Idrissa OUEDRAOGO, communicateur ;

- Monsieur Issa Laknapin Alexandre ZOU, Mle 39 132 F, professeur certifié des lycées et collèges, 1er grade, 9ème échelon.

Pour le compte de l'Assemblée législative de transition (ALT) :

- Madame Tonssira Myriam Corine SANOU, Mle 245 757 A, maître-assistant, catégorie P, 1er échelon ;

- Monsieur Wendouaga Serge Parfait COMPAORE, Mle 111 269 D, ingénieur de conception en informatique.

Pour le compte du Conseil constitutionnel (CC) :

- Monsieur Issaka Yves OUEDRAOGO, Mle 130 464 T, magistrat, 1er grade, 3ème échelon.

Pour le compte des associations professionnelles représentatives des médias et de la communication :

- Monsieur Abdoulaye TAO, journaliste ;

- Monsieur Abdoul Karim Ouelezan BANAO, journaliste ;

- Madame Aïcha DABRE, communicatrice.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Risques climatiques, vulnérabilité et résilience des populations rurales au Burkina Faso : Cas des régions des Hauts Bassins et Sud-Ouest

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1. Introduction
Le Burkina Faso est un pays sahélien où plus de 90% de la population pratique l'agriculture comme activité principale. Les burkinabé dépendent presque entièrement de la terre pour subvenir à leurs besoins. Cependant, le pays est confronté aux effets néfastes des changements climatiques, résultant à des sécheresses récurrentes dues aux faibles pluviométries enregistrées.

Comme l'a fait remarquer Kaboré et al., pour des populations qui vivent principalement de l'exploitation des ressources naturelles, le changement climatique représente une éventuelle menace pour la viabilité des ménages ruraux (Kaboré et al. 2019).

Par ailleurs, l'agriculture est confrontée à une dégradation accélérée et continue des ressources naturelles, notamment la ressource productive "terre" due essentiellement aux activités anthropiques de l'homme. Les effets du changement climatique combinés à la pauvreté des sols, entraîne de mauvais rendements agricoles (Diarra et al, 2017) qui n'arrivent pas ou arrivent à peine à couvrir les besoins alimentaires des populations rurales durant toute l'année.

L'instabilité des productions agricoles des populations surtout rurales conduit les producteurs agricoles à développer des stratégies en vue de faire face à la situation de déficit alimentaire surtout aux périodes critiques de l'année (soudure). L'objectif principal de cette étude est de cerner les stratégies de résilientes des populations rurales à travers l'étude de cas des régions des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest burkinabé.

2. Méthodologie
L'étude -a été conduite dans 4 villages sites situés dans les régions des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest Burkinabé. Ces villages sont : Djuié, Gombélédougou, Guéguéré et Lofing. Les villages de Djuié et Gombélédougou sont localisés dans la commune rurale de Koumbia dans la province du Tuy (région des Hauts-Bassins). Le village de Guéguéré est localisé dans la commune de Guéguéré et Lofing est dans la commune de Dano. Guéguéré et Lofing sont tous 2 localisés dans la province du Ioba (région du Sud-Ouest).

La zone d'étude est dans le domaine climatique soudanien et sud-soudannien caractérisé par des précipitations annuelles oscillant entre 800 et 1100 mm/an. Des travaux antérieurs menés dans la zone de l'étude par Dayamba & al. (2019) ont évoqué« des débuts de plus en plus tardifs de la saison pluvieuse, la baisse des quantités de pluie, la mauvaise répartition, les séquences sèches survenant la plupart du temps en début et fin de saison, des vents forts et une augmentation de température » (Dayamba & al., 2019, p.11-13).

La zone d'étude dispose de formations végétales suivantes où se trouve plusieurs essences dont les plus dominantes sont :Parkia biglobosa, Pteleopsis suberosa et Vitellaria paradoxa, Afzelia africana, Daniellia oliveri, Khaya senegalensis, Acacia seyal, Antiaris africana, Berlinia grandiflora et des herbacées telles que Andropogon gayanus, Pennisetum pedicellatum et Andropogon pseudapricus (DJIGUEMDE Salamata, 2021).

Les principales activités des populations sont l'agriculture et l'élevage. Le système d'agriculture est basé sur les cultures céréalières telles que le maïs, le mil, le sorgho, les tubercules, l'igname, la patate douce, le soja et le niébé.
Les données ont été collectées à l'aide d'un questionnaire qui a été administréà un échantillon de 153 répondants chefs de concession et ou de ménage dans les 04 villages sites. La répartition des ménages a été faite de la façon suivante : région des Hauts-Bassins : 60 ménages et région du Sud-Ouest : 93 ménages. Les données collectées ont été saisies à l'aide du logiciel Excel et analysées avec SPSS.

3. Résultats
3. 1 La diversification des activités de production comme stratégie de résilience aux effets des aléas climatiques

Les aléas climatiques (telle que la diminution de la longueur de la saison des pluies, l'augmentation des périodes sèches à l'intérieur des saisons pluvieuses due à la baisse très significative des précipitations) peuvent compromettre la production agricole. Les chefs de ménages s'adonnent à l'exercice d'activités secondaires qui leur permettent d'être résilients face à ces aléas. Ces activités sont : l'élevage d'animaux domestiques (bovins, ovins, caprins et volaille), la vente de produits agricoles (essentiellement cultures de rente), l'orpaillage, les petits travaux agricoles hors exploitation (voir tableau 1).

Tableau 1 : Répartition des ménages selon les sources de revenus pour faire face à la période de soudure

La vente des produits d'élevage concerne surtout les petits ruminants 32,60% et la volaille (13,10%).

L'orpaillage est une activité pratiquée par 10,18% des ménages dans les régions mais surtout au Sud-Ouest du pays où existent assez de sites d'exploitation minière. Très peu de chefs de ménage ont déclaré monnayer leurs services en travaillant comme main d'œuvre agricole dans d'autres exploitations agricoles (8,17%). Aucun membre des ménages de la région du Sud-Ouest en dehors du chef de famille ne travaille comme main d'œuvre agricole en dehors de leurs exploitations agricoles. Seulement 4,8% des membres de ménage de la région du Hauts-Bassins (précisément à Gombélédougou) travaillent comme main d'œuvre agricole pendant la période des cultures en dehors de leurs exploitations (voir tableau 1).

En plus de ces activités, les exploitants dans les régions de Tuy et des Hauts Bassins, s'adonnent au ramassage et à la cueillette des produits forestiers non ligneux (PFNLs), le ramassage et la vente du bois, la production du charbon de bois, la chasse, les activités commerciales et l'artisanat

Dans l'ensemble, environ 13, 5% des chefs de ménage pratiquent le ramassage, la cueillette et la vente des PFNLs. C'est dans les localités du Sud-Ouest et des- Hauts Bassins que respectivement 17% et 10% des chefs de ménages déclarent vendre les PFNLs pour diversifier leurs sources de revenus.

Les activités de ramassage de bois et la vente de charbon de bois sont pratiquées seulement dans la région des Hauts-Bassins (à Gombélédougou) où seulement 5% des chefs de ménage déclarent pratiquer ces activités.

Quant à la chasse, très peu de chefs de ménage (5%) exercent l'activité occasionnellement et vendent les produits de la chasse pour satisfaire leurs besoins, dans la région du Sud-Ouest.

L'artisanat est pratiqué par seulement 5% de chefs ménage signalés dans les deux zones d'investigation. Les chefs de ménage s'adonnent à cette activité pour complémenter leurs sources de revenus.
En ce qui concerne le commerce, 7% des chefs de ménage (uniquement dans la région des Hauts-Bassins) s'adonnent à la commercialisation de vivres alimentaires et de produits divers comme source de diversification de revenus.

La diversification des activités est une stratégie de résilience des populations permettant de faire face aux aléas climatiques. Selon Jouve, la pluriactivité permet aux exploitations de surmonter les fluctuations de revenus induites par les aléas climatiques (Jouve, 2010 : p 2). Gray et Mueller pour leur part, attestent que « le changement des conditions climatiques, la dégradation des sols sont des facteurs de diversification et de migration » (Gray & Mueller, 2012 : p 10).

3.2. Vulnérabilité et résilience des populations des deux zones géographiques face aux effets du changement climatique

Les répondants reconnaissaient avoir adopté des changements comportementaux en vue de faire face aux effets des aléas climatiques. L'emprunt de nourriture pour faire face aux périodes de soudure est très peu pratiqué par les producteurs de la région du Sud-Ouest (1,45%) et des Hauts-Bassins (1,30%). La proportion de ménage ayant déclaré avoir emprunté de l'argent pour faire face à la période de soudure est infime : 3,95 % pour la région des Hauts-Bassins et seulement 1,45% pour le ud-Ouest .

Peu de répondants (4,80%) disent avoir bénéficié d'aide de parents ou encore d'une distribution alimentaire ou de l'aide financière de la part des projets. C'est le cas de 6,45% de répondants dans la région du Sud-Ouest et 3,15% de répondants dans les Hauts-Bassins.

Des répondants disent s'être imposés un certain nombre de restrictions alimentaires pour faire face à l'insuffisance de productions alimentaires. Ces restrictions se résument à l'impossibilité de diversification des produits alimentaires ; la réduction de la quantité préparée de nourriture ; la diminution du nombre de repas par jour et le recours à des produits de substitution. Le tableau 2 donne la répartition des types de changements opérés dans l'alimentation en période de soudure.

Tableau 2 : Répartition des types de changements opérés dans l'alimentation en période de soudure par localité

La possibilité de diversification des produits alimentaires diminue pour 32% de répondants suivi du recours à des aliments de substitution (27,35%), de la réduction de la quantité de nourriture préparée (23,45%) et de la diminution du nombre de repas dans la journée (17,20%).

1. Conclusion
Cette étude de cas montre que les producteurs agricoles s'adonnent à d'autres activités de production pendant les périodes critiques où les stocks de céréales s'amenuisent dans les ménages.

Ces activités sont : essentiellement l'élevage, la vente de produits agricoles, l'orpaillage, les petits travaux agricoles hors exploitation, l'artisanat, le petit commerce. Ces occupations leur permettent de dégager des revenus complémentaires pour subvenir aux besoins alimentaires. Par ailleurs, les répondants reconnaissent avoir adopté des changements de comportements en vue de leur permettre de faire face aux effets des aléas climatiques.

Ces stratégies sont essentiellement la possibilité de diversification des produits entrant dans l'alimentation, le recours à des aliments de substitution, la réduction de la quantité de nourriture préparée et de la diminution du nombre de repas dans la journée. La duplication de cette étude dans les autres régions géographiques du Burkina Faso aura l'avantage de fournir une cartographie des stratégies de résilience développées par les producteurs pour faire face aux effets des aléas climatiques à l'échelle nationale.

2. Pour en savoir plus

COULIBALY-LINGANI Pascaline, 2024. Risques climatiques, vulnérabilité et résilience des populations rurales au Burkina Faso : cas des régions des Hauts Bassins et Sud-Ouest. Communication au Colloque International à l'hommage de la Professeur Yolande BERTON-OFFOUEME, du 08 au 12 janvier 2024 à Brazzaville/ Congo
DAYAMBA, Sidzabda Djibril, D'HAEN Sarah, COULIBALY OUEZZIN Jean-David et KORAHIRE Joël Awouhidia, 2019. Étude de vulnérabilité des systèmes de production agro-sylvo-pastoraux face aux changements climatiques dans les provinces du Houet et du Tuy (Burkina Faso). Technical Report · November 2019 DOI : 10.13140/RG.2.2.19258.95683. https://www.researchgate.net/publication/338423380_

DIARRA Abdoulaye, BARBIER Bruno, ZONGO Bétéo , YACOUBA Hamma, 2017, Impact of climate c-hange on cotton production in Burkina Faso. African Journal of Agricultural Research. Vol. 12(7), pp. 494-501

DJIGUEMDE Salamata, 2021, Fluctuation des populations et évaluation des dégâts des mouches des fruits dans les parcs à karité, Vitellaria paradoxa C. F. Gaertn. à l'Ouest du Burkina Faso : cas du transect Koumbia-Dano. Mémoire de fin de cycle. Diplôme de Master II En Gestion Intégrée des Ressources Naturelles. 55 p.
GRAY Clark and MUELLER Valerie, 2012, Drought and population mobility in rural Ethiopia, World Development 40 (1), 134-145.

JOUVE Philippe, 2010, Pratiques et stratégies d'adaptation des agriculteurs aux aléas climatiques en Afrique subsaharienne. Le Dossier S'adapter aux aléas, oui mais comment ? 2 p.

KABORE Pamalba Narcise et al. ,2019. Perceptions du changement climatique, impacts environnementaux et stratégiesendogènes d'adaptation par les producteurs du Centre-nord du Burkina Faso, In Vertigo, 19 (1)

KOALA, Ouango, 2017, Les effets probables de la loi 034/2009 relative à la sécurisation foncière rurale au Burkina Faso sur les migrants agricoles des grandes sécheresses des années 1970 et 1980 : cas des communes de Solenzo et de Balavé. Faculté : Faculté des Sciences. Mémoire de Master de spécialisation en gestion des risques et des catastrophes.

Auteurs : COULIBALY/LINGANI Pascaline
Affiliations des auteurs : CNRST/INERA/Laboratoire de l'Environnement et des Ecosystèmes Forestiers, Agroforestiers et Aquatiques/Ouagadougou/Burkina Faso
Auteur correspondant : COULIBALY-LINGANI Pascaline, Email:linganipasco@gmail.com

Insécurité/ Région du Nord : Des manifestations contre la recrudescence des attaques terroristes

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Des milliers de personnes ont manifestés dans les rues de Ouahigouya ce lundi 29 janvier 2024 pour demander plus de sécurité dans la région.

Certains manifestants se sont rendus dans les locaux de la RTB 2 pour demander des comptes à ses responsables. Dans la foulée, ils ont brûlé des pneus et saccagé les locaux.

Les manifestants justifieraient ces actes du fait, que la télévision nationale n'a pas été sur place pour couvrir leur marche de protestation.

Joint au téléphone un témoin qui requiert l'anonymat dit qu' « au départ la manifestation était pour soutenir la transition » mais aujourd'hui ils ont tous été surpris de la réaction des manifestants ».
Une équipe du Faso.net a tenté de rentrer en contact avec la rtb pour avoir leur version sans succès.

Lefaso.net
crédit photo libreinfo

Retrait de la CEDEAO : Le Burkina Faso envoie une « notification formelle »

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Le Burkina Faso a envoyé ce lundi 29 janvier 2024, une notification officielle à la CEDEAO, confirmant sa décision commune, prise hier avec le Mali et le Niger, de quitter l'institution sous régionale, sans délai.

Le 28 janvier 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé en milieu de journée sur leurs télévisions publiques, leur retrait sans délai de la CEDEAO, dénonçant notamment, son éloignement des idéaux de départ, ses sanctions injustes contre leurs peuples et son assujettissement à des puissances étrangères.

Quelques heures plus tard, la CEDEAO a indiqué qu'elle n'a pas reçu de notifications formelles et s'est dite « déterminée à trouver une solution négociée à l'impasse politique » qui traverse ces pays dirigés par des militaires.
Ce lundi, l'AIB a appris de sources sûres que le Burkina Faso a envoyé une notification officielle à la CEDEAO pour confirmer son retrait.

En rappel, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont créé en septembre 2023, l'Alliance des Etats du Sahel (AES) pour défendre en commun leurs intérêts stratégiques, au moment où la CEDEAO voulait attaquer le Niger pour réinstaller le président Mohamed Bazoum qui venait d'être renversé par le général Abdourahamane Tiani.

Lefaso.net
Source :Agence d'information du Burkina

Festival de Montreux Afrique, Saison 4 : Le Burkina prépare ses candidats à Ouagadougou

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Les candidats du festival de Montreux Afrique, saison 4, dont ceux du Burkina, sont en pleine préparation pour prendre part à ce festival qui se tiendra en novembre 2024 en Suisse. La sélection, c'est-à-dire, le casting des candidats burkinabè, s'est tenu dans la nuit du samedi 27 janvier 2024 à Ouagadougou, avec la Brakina comme partenaire officiel à leurs côtés.

Loukman Koanda (LK) et Elie Ouédraogo (EO) et Gigi Sergine (GS), tous des artistes humoristes en herbe, font partie de ces 26 candidats inscrits pour le casting du festival de Montreux Afrique, saison 4, dont le casting des candidats a eu lieu, dans la nuit du 27 janvier 2024.

Durant cinq minutes L K, EO et GS ont eu la chance de prester et de montrer au jury de quoi ils sont capables en terme d'humour. Ainsi, des thèmes aussi variés comme l'embauche, les différents types d'hommes àéviter et les bienfaits du divorce ont été abordés par les différents candidats. Ils se disent confiants, parce qu'ils ont donné le meilleur d'eux et restent optimistes quant aux résultats finaux.

Porté au niveau du Burkina Faso par le Collectif des architectes du rire, représenté par l'humoriste burkinabè Moussa Petit Sergent, le plus grand festival d'humour francophone de Montreux est soutenu par la Brakina, partenaire depuis la première saison qui réaffirme son engagement en faveur de la culture et de l'art africain. « La Brakina garde toujours son rang de dénicheur de talents et c'est pourquoi, elle s'engage aux côtés du Collectif des architectes du rire pour promouvoir ces jeunes humoristes talentueux », a souligné le community manager de la Sodibo, Cédric Toé.
Pour Moussa petit sergent, « Mon premier Montreux » est une opportunité offerte aux jeunes humoristes africains de pouvoir s'exprimer au-delà de l'Afrique.

De ce fait les candidats qui seront retenus vont poursuivre dans un pays d'Afrique, et une fois qualifiés dans ce pays, ils vont également poursuivre dans un 3e pays et à la fin, on retient une seule personne qui va aller représenter toute l'Afrique en Suisse au prochain festival de Montreux. C'est pour dire que c'est une aubaine pour les humoristes d'avoir la possibilité de s'exprimer à travers cette plateforme qui va être une élément déclencheur de leur carrière. Parce que le Montreux festival est le plus grand festival francophone au monde, c'est-à-dire le pape des festivals du monde », a expliqué l'humoriste burkinabè, tout en espérant qu'il y ait un candidat burkinabè qui parte jusqu'au bout. Et pour ce premier casting, il dit remarquer que les candidats n'ont pas le même niveau, mais ils ont la même détermination.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Photos
1.

2. Loukman Koanda, candidat au festival de Montreux, saison 4

3. Vue des candidats et leurs accompagnants

4. Gigi Sergine, candidate au festival de Montreux, Saison 4

5.

6. Cédric Toé, community manager de la Sodibo

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