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Décès de KINDA KARIM : Remerciements et faire-part

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Les familles KINDA, KONATE et alliées à KONGOUSSI, ZAOUNA, BOROMO, TOUGAN, OUAGADOUGOU, BOBO DIOULASSO.

Très touchées par vos marques de compassion et d'affection dans le deuil qui les frappe, tiennent à vous exprimer leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude pour votre soutien spirituel, moral, matériel et financier lors du rappel à Dieu le 1er Décembre 2023 à Ouagadougou de leur très cher regretté père ,époux ,fils ,frère ,neveu ,cousin, beau-fils et oncle ;

KARIM KINDA, précédemment INSTITUTEUR PRINCIPAL à TOUGAN et récemment affecté dans la région du Centre.

Elles se gardent de citer des noms de peur d'en oublier, mais prient pour que Dieu vous rende au centuple de vos bienfaits. Votre présence et votre soutien ont été d'une grande aide en cette période douloureuse.

Elles informent par ailleurs que le Doua du 7e jour aura lieu le vendredi 08 Décembre 2023 à 9h00 à KONGOUSSI.

La tristesse d'avoir perdu ce Grand Homme ne doit pas faire oublier le bonheur de l'avoir connu.

Union de prières.


Vers un système d'alerte précoce sur les crues et inondations au Burkina : Un atelier national en vue d'identifier et établir la cartographie des sites d'inondation

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Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de renforcement de la résilience climatique au Burkina Faso (Projet HYDROMET), la direction générale des ressources en eau a lancé, ce mardi 5 décembre 2023, à Ouagadougou un atelier national de collecte d'informations et de cartographie des sites d'inondation au Burkina Faso.

C'est un atelier qui, selon Wendemi Cyprien Tizambo, directeur général des ressources en eau du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement au Burkina, s'inscrit dans le cadre de la conception, le développement et la mise en œuvre d'un Système d'alerte précoce aux crues et inondations (SAPCI) et l'amélioration de services associés, financéà travers le Projet de renforcement de la résilience climatique au Burkina Faso (projet HYDROMET).

Pour la mise en œuvre de cette importante activité, un contrat d'assistance technique a été signé entre le gouvernement du Burkina Faso et l'Organisation météorologique mondiale (OMM) en février 2023. Ce contrat inclut la cartographie à l'échelle nationale des principales zones inondables ainsi que l'évaluation de leurs vulnérabilités. « Pour cet atelier essentiellement nous attendons des données sur les sites potentiellement inondables que nous devons recenser et faire la cartographie au niveau national. Nous avons convié toutes les treize régions avec les composantes à leur niveau qui leurs permettent d'identifier ces zones à risques d'inondation pour que nous puissions valider ensemble et en faire la cartographie. À la lumière de cette information, nous allons équiper ces différents sites d'outils qui nous permettront d'avoir en temps réel l'information hydrologique, notamment les crûes, pour prévenir les populations et leurs permettre de prendre les dispositions nécessaires en termes d'occupation, d'exploitation. Les zones inondables sont interdites d'occupation mais la réalité du terrain nous fait voir le contraire », expliqué Wendemi Cyprien Tizambo, directeur général des ressources en eau du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement du Burkina.

Wendemi Cyprien Tizambo, directeur général des ressources en eau au ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement

Le Projet HYDROMET est exécuté par le ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière (MTMUSR) à travers le Programme transport et météorologie. Il a pour objectif de renforcer les capacités de l'Agence nationale de la météorologie (ANAM), de la Direction générale de la protection civile (DGPC), du Système d'alerte précoce du ministère de l'Agriculture (SAP), du Secrétariat permanent du Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR) et de la Direction générale des ressources en eau (DGRE).

Le projet HYDROMET à ce jour, c'est une dizaine de véhicules d'intervention pour la protection civile burkinabè, l'élaboration de plans de contingence régionaux et communaux par le SP/CONASUR, la mise en place de systèmes d'alerte précoce communautaires de six régions, l'extension du réseau d'observations de l'Agence nationale de la météorologie...

Carine Daramkoum
Lefaso.net

Procès dit "Charbon fin" : Dès la reprise, le Parquet réclame les documents promis par IAMGOLD Essakane SA. L'audience est suspendue

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L'audience du procès dit "Charbon fin" a repris ce mardi 5 décembre 2023, au Tribunal de grande instance (TGI) Ouaga1, avec 1h30 de retard, le temps de faire venir les représentants de l'administration douanière, qui est visiblement présentée dans la salle.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, le Tribunal, à la demande du Parquet, est revenu sur les documents ayant permis l'exportation du charbon fin par IAMGOLD Essakane SA. Ce sont les données RSD, les documents attestant que le ministre a été mis au courant des variations de la quantité du charbon fin, etc. Ces documents avaient été promis par IAMGOLD Essakane SA.

"Cette histoire RSD, je suis complètement perdue. Moi je voulais demander aux experts d'éclairer la laterne du Tribunal pour qu'on puisse comprendre son impact sur le rapport et sur la suite de l'instruction", lance Me Karambiri.

Pour les experts, les données RSD sont une variable statistique qui permet de mesurer la dispersion ou la concentration des mesures

Me Yanogo fait rappeller que le délai pour formuler des observations sur le rapport est dépassé. Le rapport est donc définitif, il n'est plus possible de faire des ajouts ou des retraits, selon l'avocat de la Défense.

"Nous sommes malheureusement dans le décor. On a plus de pièces à fournir à cette étape. Il appartient au Tribunal de tirer les conséquences. Si le dossier n'était pas prêt pour être jugé, il ne fallait pas le programmer", situe Me Kopiho.

La représentante de IAMGOLD Essakane SA indique que la pièce demandée, notamment celle portant sur la variation des quantités du charbon fin, a été fournie aux dossiers. "Nous on s'en tient à cela. Parce que sur cette pièce, il ressort clairement que le ministre était au courant de la variation de la quantité du charbon fin à exporter", termine-t-elle.

"Par rapport aux documents demandés, on nous fait comprendre qu'on est en train de changer les règles du procès. Nous disons non. Ce que nous demandons n'est pas contraire à la réglementation. On nous dit de tirer les conséquences, on ne tirera pas de conséquences tant que les documents ne seront pas fournis", réplique la Parquet. Pour lui, l'administration ne fonctionne pas de bouche à oreille. Il y a toujours un papier qui atteste les procédures.

Pour les avocats du REN-LAC, on ne peut pas contraindre une partie à fournir des documents par devers elle. Cependant, ils disent s'en tenir à la décision du Tribunal.

L'audience est suspendue pour 10 minutes...

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Burkina/Sécurité routière : « Nous poursuivrons nos sorties pour que les motos soient vendues avec des casques », Roland Somda

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Au Burkina Faso, réduire la gravité des accidents de la circulation par le port du casque, mais surtout amoindrir considérablement la fréquence des accidents, est tout le sens de la politique du ministère en charge des transports à travers les mesures prises ces dernières années. Ce mardi 5 décembre 2023, le premier responsable de ce département, a répondu à la question orale des parlementaires, liée à l'obligation du port du casque encore confrontée à la réticence d'une partie de la population. Pour le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Roland Somda, « les contrôles sur le terrain vont se poursuivre pour faire intégrer systématiquement dans la vente des motos, la fourniture du casque ».

La sécurité routière est un véritable casse-tête chinois pour les autorités du pays des hommes intègres. En effet, depuis plusieurs années les Burkinabè observent une certaine réticence au port du casque et les conséquences lors des accidents sont souvent désastreuses. Pour montrer aux parlementaires qu'il est plus que temps de saisir le taureau par les cornes, le ministre en charge des transports, Roland Somda fait parler les chiffres.

11 717 accidents avec 7 335 blessés et 471 tués en 2023

« Les données statistiques, des accidents de la circulation, établies par la Police et la Gendarmerie nationale, révèlent qu'en 2022, 24 686 cas d'accidents ont été enregistrés avec 1 150 tués et 15 384 blessés. Au premier semestre de l'année 2023, il est enregistré 11 717 accidents avec 7 335 blessés et 471 tués », a-t-il présenté.
Le ministre Roland Somda note que la fréquence et la gravité des accidents de la circulation sont beaucoup plus en hausse pour les utilisateurs de cyclomoteurs, vélomoteurs et motocyclettes. Ce constat, dit-il, est la résultante de plusieurs facteurs dont les principaux sont la croissance exponentielle du parc de véhicules en général, et en particulier des engins à deux roues motorisés dans les villes. À cela s'ajoutent le non-respect, du code de la route, observé chez les usagers, soit par méconnaissance, soit par incivisme ; mais aussi, le non port du casque, la conduite en état d'ébriété et sous l'effet de stupéfiants.

« Nous entendons poursuivre la sensibilisation jusqu'en 2024, avant de passer à la répression » continue Roland Somda, ministre des transports

Le vendeur de cycles en infraction encourt une amende d'au plus 25 000 000 FCFA

La non application systématique des sanctions prévues en cas de contravention est également l'un des facteurs justifiant la croissance des accidents, selon Roland Somda. Ainsi, le ministre en charge des transports rappelle que le décret n°78/105/PRES/TPTU du 30 mars 1978 (révisé), a rendu obligatoire le port du casque pour tous les conducteurs de cyclomoteurs et vélomoteurs, ainsi que leurs passagers.

« En 2005, le gouvernement a pris le décret 2005-231/PRES/PM/MCPEA portant obligation d'intégrer le casque aux équipements d'accompagnement des véhicules motorisés à deux roues lors de la vente. En cas de refus, le vendeur s'expose à des sanctions allant de la peine d'amende de 1 000 000 à 25 000 000 de francs CFA, et une peine d'emprisonnement de deux mois à deux ans. Le contrevenant peut encourir l'une de ces deux peines », souligne Roland Somda.
Le port du casque est aussi obligatoire pour les tricycles et quadricycles en pleine croissance au Burkina Faso, et ce, depuis 2012, indique le ministre.

L'un des parlementaires a suggéré que l'État trouve les moyens d'importer suffisamment de casques et la qualité de ces objets a également été posée

Vers l'intégration du port du casque dans le règlement intérieur des écoles

En vue d'atteindre les résultats escomptés, Roland Somda relèvent que son département travaille d'arrache-pied. «À travers notamment l'Office national de la sécurité routière en collaboration avec les autres départements ministériels, nous menons de multiples actions de promotion de la sécurité routière sur le territoire national. Ces actions consistent principalement à informer et sensibiliser les populations sur le code de la route et les conséquences de son non-respect, mais aussi à mener des contrôles suivis de sanctions », explique-t-il. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Hamed Nanéma
Lefaso.net

Université de technologies et de management (utm) : Appel à candidature pour le recrutement d'étudiants en master

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Le Président de l'Université de Technologies et de Management (UTM), porte à la connaissance des étudiants, des enseignants, des entrepreneures, des travailleurs du secteur privé et public qu'un appel à candidature est lancé pour le recrutement d'étudiants au titre de l'année universitaire 2023-2024 pour sept (07) Masters. Il s'agit du :

1) Master en Transport Logistique
2) Master en Gestion de Projets

Peut faire acte de candidature pour ces deux masters en Sciences de gestion et management toute personne titulaire d'une licence ou tout autre diplôme jugééquivalent.

3) Master en Comptabilité Contrôle Audit

Peut faire acte de candidature pour ce master, en Sciences de gestion et management, toute personne titulaire d'une licence professionnelle en :
 Finance Comptabilité,
 Sciences et techniques comptables,
 Tout autre diplôme jugééquivalent.
4) Master en Maintenance Industrielle
5) Master en Génie Mécanique et Productique

Peut faire acte de candidature pour ces deux masters de la filière génie industriel, toute personne titulaire d'une licence professionnelle en :
 Maintenance industrielle,
 Génie mécanique,
 Génie mécanique et productique,
 Conception des systèmes industriels,
Électrotechnique,
Électromécanique,
 Tout autre diplôme jugééquivalent.

6) Master en Bâtiment et Travaux Publics
Peut faire acte de candidature pour ce master de la filière en génie civil, toute personne titulaire d'une licence en génie civil :
 option Bâtiments et Travaux Publics,
 option Géomètre-Topographie
 Tout diplôme équivalent
7) Master en Réseaux et Télécommunication

Peut faire acte de candidature pour ce master de la filière génie électrique, toute personne titulaire d'une licence professionnelle en :
 Informatique,
 Réseaux et Télécommunications,
Électronique et Télécommunications,
 Sciences de l'Ingénieur,
 Télécommunications et Réseaux Mobiles,
 Systèmes d'Information et Réseaux,
 Réseaux et Sécurité Informatique (RSI) ;
 Tout diplôme équivalent

LE REGIME D'ETUDE

Le régime de la formation dure quatre (04) semestres.
La formation se déroulera en cours du soir.

LES CONDITIONS D'ELIGIBILITE POUR L'ADMISSION EN MASTER

Équivalence : Pour les candidats étrangers, obtenir une équivalence de leur diplôme de licence selon le système éducatif du Burkina.
Projet de Recherche ou Expérience Professionnelle : Valoriser une expérience de recherche pertinente ou une expérience professionnelle dans le domaine.
Entretien : Participer à un entretien avec les candidats pour évaluer leur motivation, leurs objectifs académiques et professionnels.

LA COMPOSITION DES DOSSIERS DE CANDIDATURE

 Une demande manuscrite adressée au Président de UTM ;
 Un curriculum vitae daté et signé ;
 Une copie légalisée du diplôme du baccalauréat ;
 Une copie légalisée des relevés de notes de la première à la troisième année de licence ;

 Une copie légalisée du diplôme de Licence ;
 Une fiche de demande d'admission à retirer à l'accueil de UTM ;
 Une copie légalisée de la carte nationale d'identité ou du passeport ;
 Un extrait d'acte de naissance ;
 La quittance de 10 000FCFA comme frais d'examen de dossier.

LA RENTRÉE : 15 JANVIER 2024
Etudiants, professionnels, saisissez cette opportunité de vous former dans l'une des meilleures universités de la place.
Pour tout renseignement contactez les numéros suivants :
Appel : (+226) 25 37 57 35
WhatsApp : (+226) 51 89 35 35
Site web : https://www.utmbf.com

NB : En Collaboration avec l'administration publique, UTM offre un avantage spécial ou des conditions privilégiées pour les enseignants et les fonctionnaires. Apportez une preuve de votre statut pour en bénéficier.

UTM PRETS POUR L'EMPLOI

Pr BAYO Karifa

Appel à propositions concerne l'extrant 1 du projet relatif à la Promotion et la protection des Droits Humains.

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Projet de « Promotion des droits humains, de la paix et de la cohésion sociale 2021-2025 »

Unité d'appui Technique (UAT)

APPEL A PROPOSITIONS OUVERT N° 2, EXTRANT 1

1. Le programme bilatéral Burkina Faso - Danemark pour la période 2021-2025 a mis en évidence la nécessité de promouvoir les normes internationales des droits humains et l'état de droit au Burkina Faso en tant qu'éléments clés pour établir un cadre légitime dans lequel les acteurs étatiques et sociaux interagissent dans le respect mutuel, guidés par les droits, les devoirs et les obligations établis.

2. L'Ambassade Royale de Danemark (ARD) au Burkina Faso apporte son financement pour maintenir la mobilisation, augmenter le rendement, la durabilité et l´efficacité de la Société civile au Burkina Faso de façon à lui permettre de redevenir une force effective de défense des droits humains et de gouvernance démocratique, de prévention des conflits et de la préservation de la cohésion sociale, de la résilience contre l'extrémisme violent ainsi que la consolidation de la paix .

3. Le présent appel à propositions concerne l'extrant 1 du projet relatif à la Promotion et la protection des Droits Humains. Il vise à accompagner les OSC à travers des actions innovantes et pertinentes en vue de :
a. Promouvoir, protéger et défendre les droits humains, les libertés individuelles et collectives,

b. Mobiliser les citoyens pour le suivi des politiques publiques,
c. Interpeller les gouvernants au niveau national, régional et local sur les questions de gouvernance et de réformes politiques, économiques et sociales.
4. Il est réparti en 2 lots :

• Lot 1 : Appui à la mise en œuvre d'actions concrètes des OSC par le financement d'initiatives en direction des pouvoirs publics pour l´effectivité des droits humains et de la citoyenneté responsable au niveau national.
Ce lot correspond aux activités des OSC établies et d'envergure nationale dont le mandat et les résultats déjà obtenus apparaissent particulièrement pertinents pour la formulation, la mise en œuvre et le suivi de réponses appropriées au contexte politique, social et économique actuel et qui peuvent jouer un rôle significatif et avoir un impact important dans leur domaine respectif. Il s´agit des OSC tournées vers les destinataires des actions d'influence sur la gouvernance publique et sur d'autres enjeux spécifiques actuels.

A travers des actions de plaidoyer, lobbying, interpellation, dénonciation, etc. à l'endroit des débiteurs d'obligations (pouvoirs publics), ces OSC contribuent à la restauration ou la consolidation de l´état de droit qui garantit l'effectivité des droits et libertés consacrés par les textes nationaux et les instruments internationaux, offre à toute personne vivant sur le territoire national, sans discrimination, des conditions favorables à la jouissance optimale et à la protection de ses droits, tout comme il garantit la participation des citoyens à la vie publique.

• Lot 2 : Appui aux actions visant une plus forte implication citoyenne dans la gouvernance de l'action publique pour l´appropriation par tous et l'effectivité des droits humains au niveau intermédiaire ou local.

Ce lot correspond aux activités des OSC d'envergure plus restreinte mais disposant d'un fort ancrage local et qui obtiennent de bons résultats. Il s'agit d'appuyer des initiatives citoyennes visant à exprimer les préoccupations des citoyens et à interpeller les débiteurs d'obligations en vue d'une meilleure défense et protection des droits humains en général et des droits catégoriels en particulier.

5. Les conditions d'éligibilité sont les suivantes :

Être une ONG / OSC nationale légalement reconnue depuis au moins trois ans à la date du lancement du présent appel à propositions ;
 Avoir un siège (à justifier par un titre ou un contrat de location / bail) ;
 Avoir au moins une référence de projet similaire déjà exécuté dans les domaines de la promotion et la protection des Droits Humains et la gouvernance démocratique ;

 Disposer d'une structure organisationnelle et institutionnelle capable de mener les activités proposées et de gérer les fonds y afférant ;
 Disposer d'un personnel compétent et stable pouvant être affecté au projet ;
 Pour les anciens partenaires du DHPCS, avoir fait preuve d'une bonne capacité dans la mise en œuvre opérationnelle du projet précèdent ;

 Pour les anciens partenaires du DHPCS, disposer d'une très bonne organisation administrative, financière et comptable ayant permis d'assurer convenablement la gestion des fonds et de rendre compte du projet précédent ;
Être en capacité de produire les pièces justificatives de l'activité de la structure à jour qui seront demandées avant l'attribution définitive de la subvention, à savoir :

• Les deux derniers PV d'AG
• Les deux derniers rapports d'activités et financier
• Les statuts à jour
• Le Relevé d´Identité Bancaire (RIB) au nom de la structure et les noms et fonctions des signataires du compte.

6. Toute demande de subvention dans le cadre du présent appel à propositions doit être comprise, pour toute la durée du projet, entre les montants minimum et maximum suivants :
• Pour le lot 1 : Montant minimum : 125 000 000 CFA-Montant maximum : 150 000 000 CFA.
• Pour le lot 2 : Montant minimum : 60 000 000 CFA- Montant maximum : 80 000 000 CFA.

7. Les demandeurs doivent soumettre leur demande en français conformément aux instructions données dans les canevas joints aux lignes directrices du présent appel à propositions.

8. Les OSC nationales intéressées doivent soumettre leurs demandes dans une enveloppe fermée remise en main propre (un accusé de réception signé et daté sera alors délivré au porteur), à l'adresse indiquée ci-dessous :
Projet de Promotion des Droits Humains, de la Paix et de la Cohésion Sociale - « DHPCS »
Zogona, Secteur 22, Rue Luili Pende, Ouagadougou. Côté Ouest de International School of Ouagadougou.

Téléphone : 25 45 63 33
La date limite de soumission des demandes complètes est fixée au 27 décembre 2023 à 12h00 (heure de Ouagadougou).

Les lignes directrices de l´appel à propositions, les canevas et toutes les autres informations utiles sont disponibles sur le site web de projet : www.uatdhpcs.particip-bf.com

Pour de plus amples informations sur l'appel à projets, les soumissionnaires peuvent s'adresser par e-mail à l´adresse suivante : uat.dhpcs@particip.com du 12 au 22 décembre 2023.
Le Chef d'Equipe

Dr Bertin LUKANDA

Procès dit "Charbon fin" : La Défense a failli quitter la salle suite a une déclaration du Parquet

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Un incident est survenu, ce jour à l'audience. En effet, avant la suspension, l'avocat de l'État est allé vers le Parquet et les deux parties se concertaient. Interpellé par la Défense, le Parquet lance cette phrase publiquement : "Oui. On est avec l'État, on est ensemble".

Il n'en fallait pas plus pour faire réagir la Défense. "C'est une déclaration grave parce que nous sommes convaincus que c'est la preuve que les droits de nos clients ne seront pas respectés. Nous vous (Tribunal) demandons de récuser ces "parquetiers". Chose d'ailleurs que nous avons demandée depuis le début de ce procès. S'ils sont là, nous ne serons pas là", declare Me Sagnon, avocat de AGL.

Et le parquet de répliquer : "Dans un procès pénal, le rôle du ministère public c'est pour faire respecter la loi. Il représente la société, la victime. Comment peut-il être en désaccord avec une victime qu'il défend ?, interroge-t-il et d'ajouter en s'adressant au Tribunal : "Vous seul savez où est le droit. On s'en remet à votre décision. Nous pouvons nous tromper royalement. Et c'est pourquoi vous êtes là".

Pour le Parquet, suffisamment de temps a été perdu. Si les rôles sont bien connus par toutes les différentes parties, il serait bien que chacun les joue et qu'on poursuive les débats. Il termine en stipulant qu'il ne suit pas l'État de façon aveugle et qu'il y aurait même des points où ils sont en désaccord.

L'avocat de l'État, a pour sa part invité toutes les parties à rester concentrées sur l'essentiel. "Nous avons vu des situations où on se soufflait des réponses à cette barre. On a aussi vu des concertations entre les avocats de AGL et ceux de IAMGOLD Essakane SA. Mais on n'a pas soufflé mot", rappelle Me André Ouédraogo.

Selon le REN-LAC, cet incident n'aurait pas dû avoir lieu parce que rien ne l'explique.

La Défense reste droite dans ses bottes en soutenant que tant que les membres du Parquet ne seront pas recusés, elle quittera la salle d'audience. Parce qu'elle estime qu'il y a des choses qui sont dites à cette barre qui ne peuvent pas garantir un procès équitable.

"Depuis le début de ce procès, il y a eu une concertation permanente entre l'avocat de l'État et le Parquet. Je n'ai jamais vu pareil défilé entre l'État et le parquet. Vous pouvez vous concerter avant le procès, personne ne le saurait mais pas à la barre publiquement. Parce que, le parquet doit garder un minimum de d'impartialité. "On est avec l'État, on est ensemble", on n'a pas besoin de dire cela publiquement. Parce qu'un procès équitable n'est pas seulement le jugement qui sera dit mais le suivi de la procédure jusqu'à la fin", regrette Me Sagnon, avocat de AGL.

Me Kopiho prend la balle au bond affirmant que ce n'est pas parce qu'elle (Défense) n'est plus prête à se laisser faire qu'on lui demande de la retenue. Dès le début, nous avons demandé que chacun s'y mette, clame-t-il.

Après avoir écouté les différentes parties, le Tribunal, reprenant la parole, a invité toutes les parties à la sérénité. "On n'est pas là pour faire du spectacle. Revenons aux fondamentaux. Pour ce qui concerne les différentes observations, le Tribunal prend note", déclare le Tribunal. Il ajoute qu'on est en procès pénal. Le ministère public accuse et la Défense, défend.

"Le procès pénal est inquisitoire et non accusatoire. pour ce qui concerne la question de la récusation du Parquet, elle a été débattue mille et une fois ici. Le tribunal ne compte pas revenir là dessus. Il appartient à toutes les parties de tirer les conséquences" décide le Tribunal avant d'autoriser l'administration douanière à la barre pour la suite des débats.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Procès dit "Charbon fin : Il n'est pas illégal d'exporter du charbon actif à condition de faire une déclaration et d'avoir une autorisation", précise le représentant de la Douane

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À la barre, le représentant de l'administration douanière, Moumouni Guillaume Moumwe, directeur de la réglementation, de la facilitation et de la coopération douanière, précise avant son interrogatoire qu'il a reçu mandat de son directeur général pour représenter la Douane à cette barre.

Cependant, répondant au Tribunal, il n'a pas de document qui l'atteste car c'est par appel téléphonique qu'il a reçu l'ordre de représenter l'administration douanière à la barre. Mais il rassure, qu'il pourra fournir un document plus tard.

On retient de l'interrogatoire du représentant de la Douane, mené par Me Yanogo de la Défense, que les points de désaccords entre l'avis de la Direction générale des douanes (DGD) et l'expertise Aimé Nana, se situent au niveau de la nature même de la marchandise.

"Ce sont des résidus issus du traitement du charbon fin. Et, en son temps, l'administration douanière a dit que ce n'est pas du charbon actif mais plutôt des déchets et résidus", entame-t-il.

Aussi dans le dossier reçu, il n'y aurait aucun point qui mentionnait que les éléments exportés seraient re-importés. Donc, il a été tout simplement considéré comme une marchandise nationale en libre exploitation. Dans ce cas de figure, une simple déclaration d'exportation suffit, selon M. Moumwe.

Il rappelle que même l'or qui sort pour raffinage est considéré comme une simple exportation en simple sortie. La douane n'a pas la possibilité de savoir s'il y a de l'or dans une marchandise ou pas encore moins d'en déterminer sa teneur. Elle se contente des déclarations et vérifie si elles sont conformes.

"Dans le cas présent, je n'ai pas connaissance qu'il y a eu infraction. Il n'est pas illégal d'exporter du charbon actif à condition d'avoir une autorisation et d'avoir les déclarations y afférentes", table le directeur de la réglementation, de la facilitation et de la coopération douanière.

Pour ce qui concerne les pesés, le représentant de la Douane indique que l'article 46 du code minier dit que le charbon fin est une propriété de la société minière. Il n'y a pas de pesé proprement dit. La Douane se base sur les documents obligatoires joints avant de préciser que c'est quand il y a des doutes que la Douane procède à des pesés .

Pour ce qui concerne la variation des quantités déclarées, a ce niveau, le représentant de la Douane fait savoir qu'il y a eu effectivement une fausse déclaration.

Dans ce cas de figure, il informe que c'est une simple contravention qui devrait être demandée à IAMGOLD Essakane SA. Cette contravention est évaluée entre 50 000 et 100 000 francs CFA.

Il termine par marteler qu'en sa connaissance, il n'y a pas un procès-verbal dans le cadre de ce dossier, constatant une infraction.

L'audience est suspendue pour reprendre le jeudi 7 décembre 2023.

Obissa Juste Mien
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Aménagement urbain : La BOAD visite des chantiers dans les arrondissements 5 et 6 de Ouagadougou

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L'Agence municipale des grands travaux (AMGT) a visité les chantiers du projet d'aménagement et de bitumage de voies urbaines dans la ville de Ouagadougou, ce mardi 5 décembre 2023.

C'est à 8h45 que le cortège des responsables de l'Agence municipale des grands travaux (AMGT), de la Banque ouest africaine de développement (BOAD) est arrivéà Pissy. C'est la première escale pour toucher du doigt l'évolution des travaux d'un canal de 300 m de long. Sur ce chantier, les ouvriers sont à l'œuvre. Les travaux avancent, rassure les responsables en charge de cette infrastructure. Après une dizaine de minutes, le cap est mis sur l'arrondissement 5, à Wemtenga. Dans ce quartier, la délégation a visité la clôture de la salle de ciné et un canal d'une longueur de 650 m. La visite a été achevée à Wayalghin, non loin du camp de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS). Dans ce quartier, la délégation a pu visiter le tronçon avec un exutoire pour drainer les eaux.

Le canal de Pissy en construction

En effet, ces infrastructures d'embellissement et d'aménagement de la capitale burkinabè sont essentiellement des canaux pour faciliter le drainage des eaux, du bitume sur des voies mais aussi des clôtures pour le renforcement de la sécurité autour des espaces publics.

La représentante de la BOAD au Burkina, Oliveira Adovelandé Bianca a félicité l'entreprise pour le bon déroulement des travaux

À l'issue de la visite, la cheffe de la mission résidente de la BOAD au Burkina, Oliveira Adovelandé Bianca, s'est réjouie de l'état d'avancement des différents travaux. Avec un taux d'exécution de 75,27% indiqué, la représentante de la BOAD dit être rassurée du bon déroulement des travaux. Elle a, par ailleurs, exhorté l'AMGT et l'entreprise en charge des travaux (COGEB international), à mettre les bouchées doubles pour que les ouvrages soient livrés à bonne date, notamment, en juin 2024.
Le représentant du directeur général de l'AMGT, Lankoura Dembélé, a rassuré le partenaire que les ouvrages seront livrés à la date prévue. L'objectif de cette visite, confie-t-il, est de montrer au partenaire technique, l'état d'avancement des travaux.

Le représentant du directeur général de l'AMGT, Lankoura Dembélé, a indiqué que le délai sera respecté

Abdel Aziz Tall est le directeur technique de l'entreprise COGEB. Il a aussi rassuré le partenaire du respect du calendrier. Même s'il souligne une bonne dynamique de l'exécution des ouvrages, il a relevé aussi des insuffisances qui ont un peu freiné les activités. Il y a, entre autres, l'insuffisance du balisage des postes en travaux et de la signalisation temporaire du chantier, la commande tardive des équipements d'éclairage public, de feux tricolores et de signalisations. Mais, tout ira bien, a-t-il indiqué.

En rappel, l'AMGT est la cheville ouvrière de ce projet financé par la BOAD à hauteur de 20 milliards de francs CFA.
Les travaux ont débuté le 9 août pour un délai de 21 mois.

S.I.K
Lefaso.net

Première session ordinaire du comité de pilotage du ‘'PERREL'' : Le rapport d'exécution 2023 passé en revue

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Le comité de pilotage du Projet d'extension et de renforcement des réseaux électriques (PERREL) s'est réuni ce mardi 5 décembre 2023 à Ouagadougou pour sa première session ordinaire 2023.

Le PERREL est structuré autour de trois grandes composantes dont l'extension de réseaux MT/BT à Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Koudougou, la réalisation d'une ligne interurbaine entre Kossodo et Ziniaré et le branchement pour pouvoir raccorder 35 000 ménages.

Le PERREL a pour objectif d'améliorer l'accès des populations à l'électricité en améliorant le taux d'accès de 1% et d'améliorer le transit d'énergie entre Ouagadougou, Ziniaré et Kaya.

Le comité de pilotage du PERREL s'est donc réuni en début de matinée de ce mardi 5 décembre 2023 à Ouagadougou pour examiner, adopter le PTBA 2024 et aussi examiner le rapport d'exécution des travaux au 31 octobre 2023. Le comité se prononcera également sur la planification pour l'année 2024 afin de donner son quitus pour la suite des travaux.

Cette session est la première du genre pour le PERREL, et elle regroupe l'ensemble des acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet dont la direction générale de la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL), les directeurs généraux et centraux, le représentant résident de la Banque islamique de développement (BID), le coordonnateur du PERREL et les membres du comité de pilotage.

Alidou Koutou, directeur général de l'énergie et par ailleurs responsable du programme budgétaire ''énergie'' et président du comité de pilotage

« Le comité réuni aujourd'hui aura pour mission d'apprécier les actions menées par l'équipe de projet au titre de I'année 2023 et de proposer, au besoin, des réorientations à travers l'examen et 1'adoption du PTBA 2024. J'attends que les taux d'exécution des travaux pour 2023 soient satisfaisants et une bonne planification pour 2024 », confie Alidou Koutou, directeur général (DG) de l'énergie, par ailleurs, responsable du programme budgétaire ''énergie'' et président du comité de pilotage.
Il a aussi invité les différents membres à plus d'engagement durant cette session. « Je vous invite àêtre suffisamment participatifs. Que vos interventions soient bâties autour d'analyses critiques et constructives, assorties de propositions concrètes, à même de contribuer à une mise en œuvre réussie du PTBA 2024 du PERREL », a exhorté Alidou Koutou à l'ensemble des participants.

Pour ce qui est du taux d'exécution, Georges Poda, coordonnateur du projet, s'est voulu rassurant. « A ce jour, la partie MT/BT a pu être pratiquement achevée. Nous avons pu raccorder 35 000 ménages et il reste la partie de la ligne inter-urbaine, Kossodo-Ziniaré qui est à un taux d'exécution de près de 70% », a-t-il rassuré.
Le DG Alidou Koutou a renouvelé aux participants l'assurance qu'il ne ménagera aucun effort pour accompagner la mise en œuvre des recommandations qui sortiront de cette session.

Georges Poda, coordonnateur du projet

En rappel, d'un coût global d'environ 20,9 milliards de francs CFA le PERREL est financé par la Banque islamique de développement et l'Etat burkinabè.
Le PERREL est rattaché au programme budgétaire 073 « Energie » et est exécuté au sein de la SONABEL.

Burkina : Une trentaine de jeunes de la filière lait local formés en droit, genre et plaidoyer

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Ce mardi 5 décembre 2023 s'est ouvert à Ziniaré un atelier de formation de 30 jeunes en droit, genre et plaidoyer. Cette formation concerne des jeunes femmes et hommes travaillant dans des mini laiteries de la région du Centre.

Une trentaine de jeunes et de femmes seront outillés sur les droits, le genre et le plaidoyer.

L'Union nationale des mini laiteries et producteurs du lait local du Burkina (UMPL/B) et ses partenaires veulent assurer la relève et changer les pratiques dans le secteur du lait local. Et cela doit se faire avec les jeunes et les femmes, foi d'Adama Ibrahim Diallo, président de l'UMPL/B.

Ibrahim Diallo, président de l'UMPL/B.

Pour ce faire, l'UMPL/B, le WILDAF-AO et le WILDAF-BURKINA ont initié le projet “Promouvoir l'emploi des jeunes femmes et jeunes hommes dans la filière lait local au Burkina Faso”. Le projet est financé par la CEDEAO à travers l'Agence régionale pour l'alimentation et l'agriculture (ARAA) dans le cadre du PRAOP3. Le PRAOP3 est la 3e phase du Projet d'appui aux organisations des producteurs. Un projet né d'une convention entre la CEDEAO et la Direction de développement de la Coopération suisse, en vue d'apporter un soutien aux organisations professionnelles régionales agricoles pour la promotion d'emplois jeunes dans la filière lait local.
C'est dans le cadre donc du projet “promouvoir l'emploi des jeunes femmes et jeunes hommes dans la filière lait local au Burkina “, que se tient la formation d'une trentaine de jeunes en droit, genre et plaidoyer.

Maïmouna Doussa Tankoano, présidente de WILDAF-BURKINA, les femmes sont victimes de discrimination dans la filière lait.

Quatre jours durant, ces jeunes seront outillés sur les droits de l'homme, le droit foncier et pastoralisme, la protection des droits des jeunes dans la filière lait local au Burkina, la promotion du leadership féminin dans la filière lait. Comme le souligne Maïmouna Doussa Tankoano, présidente de WILDAF-BURKINA, les femmes sont victimes de discrimination dans la filière lait, or elles sont les plus engagées dans la production et la transformation du lait. Il convient donc de renforcer leurs connaissances sur les textes nationaux, régionaux et internationaux qui les protègent.

Andréa Aziabou, juriste chargée de programme à WILDAF-AO

À l'issue de la formation, les participants devraient ainsi être en possession de tous les outils et arguments juridiques nécessaires pour influencer positivement les normes défavorables à l'accès aux ressources nécessaires au développement des opportunités économiques des femmes et des jeunes dans la filière laitière au Burkina Faso. “Dans la filière lait, on a constaté que les jeunes et les femmes ont du mal à hériter du bétail, de la terre. Alors que pour la filière lait local, ce sont des éléments très importants si on veut que les jeunes puissent s'en sortir ou si on voudrait les intéresser à l'agriculture et à la filière lait local”, a souligné Andréa Aziabou, juriste chargée de programme à WILDAF-AO.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Forum de réflexion sur les investissements : Vers une institutionnalisation de la rencontre

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Débuté le 4 décembre, le forum de réflexion sur les investissements a refermé ses portes ce 5 décembre 2023 à Ouagadougou. Experts, investisseurs nationaux, de la diaspora et de l'étranger, ont réfléchi autour du thème « Burkina Faso : investissements et souveraineté». Une communication inaugurale et quatre panels ont ponctué la rencontre et permis aux participants de partager leurs expériences. Ils ont par ailleurs recommandé une institutionnalisation de la rencontre.

Durant les deux jours qu'a duré le forum de réflexion sur les investissements, les échanges entre participants ont principalement porté sur les mécanismes de mobilisation de ressources pour le financement de projets structurants, les obstacles au développement des pôles de croissance, notamment les agropoles et leur exploitation optimale, ainsi que la nécessité de trouver une solution structurelle à la problématique du foncier en matière d'investissement.

Des aspects comme la nécessité de mettre en place un mécanisme efficace de captation de l'expertise et des ressources financières de la diaspora pour le financement et la mise en œuvre des projets structurants ; de diversifier les produits et les partenaires à l'exportation et de mettre la recherche au cœur des actions de développement, n'ont pas été occultés.

Vue des participants

Certains défis tels la faiblesse de l'expertise nationale dans le domaine des Partenariats Public-Privé, le faible intérêt des privés burkinabè pour les projets PPP, l'absence de mécanisme d'accompagnement et de protection des investissements de la diaspora et le manque de coordination des acteurs institutionnels de la chaîne de promotion des investissements au Burkina Faso, ont aussi été mis en lumière par les participants.

Et pour le directeur général de l'Agence burkinabè des investissements, Mambila Bansé, c'est un satisfecit général qui se dégage. « Nous avons pu suivre en tout 4 panels et une communication inaugurale qui nous ont édifiés sur les fondamentaux des investissements et les inter-relations entre investissement et souveraineté. Nous avons vraiment étéédifiés sur les mécanismes à utiliser pour renforcer d'avantage la souveraineté de notre pays à travers des investissements clés », a-t-il affirmé.
Afin de favoriser un regain du flux des investissements, les participants ont formulé des recommandations à l'issue des travaux. Il s'agit de la mise en œuvre d'un programme d'information et de sensibilisation des investisseurs sur le cadre juridique et institutionnel de facilitation des investissements, de faire de l'ABI l'unique porte d'entrée des investisseurs au Burkina Faso afin d'éviter la multitude des intervenants dans la promotion des investissements.

Mambila Bansé, directeur général de l'Agence burkinabè des investissements

Recommandation a aussi été faite de promouvoir l'investissement de la diaspora à travers la mise en place d'incitations spécifiques, de mettre à la disposition des ambassades du Burkina Faso des conseillers économiques aguerris en matière de promotion et de facilitation des investissements et de recherche des solutions durables pour résoudre les problèmes liés à l'indisponibilité du foncier, particulièrement dans les secteurs agricole et industriel. Invite a aussi été faite à accroître les investissements dans la recherche et accompagner la valorisation des résultats de la recherche, et adopter le statut de « chercheur-entrepreneur ».
Les participants ont par-dessus tout, recommandé l'institutionnalisation du présent forum, tout en orientant les prochaines éditions vers des sujets sectoriels spécifiques en lien avec les opportunités d'investissements identifiées.

Pour Fidèle Ilboudo, secrétaire général du ministère du Commerce représentant le ministre à la cérémonie de clôture, le forum aura tenu toutes ses promesses. En effet, les mécanismes par lesquels le Burkina Faso peut renforcer et consolider durablement sa souverainetééconomique ont été clairement identifiés. Par ailleurs, les normes en matière d'investissement responsable consistant à mettre particulièrement en avant l'alignement des investissements sur les objectifs de développement du Burkina Faso ont été relevés. En outre, des opportunités de diversification de l'économie burkinabè ont été identifiées au-delà des secteurs traditionnels et de la dépendance vis- à -vis de l'exportation de matières premières, a-t-il relevé.

Fidèle Ilboudo, secrétaire général du ministère du Commerce

Il n'a toutefois pas manqué d'insister sur la nécessité d'élaborer une stratégie de promotion holistique des investissements devant inclure la mobilisation foncière adéquate destiné aux investissements ainsi que l'institutionnalisation d'un forum international pour la promotion des investissements pour compter de l'année prochaine.

Armelle Ouédraogo
Salimatou Tianabou (Stagiaire)
Lefaso.net

3e rentrée télévisuelle d'Impact TV : un lancement sous le signe de la consolidation des acquis

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La télévision Impact TV a lancé sa 3e rentrée télévisuelle 2023-2024. C'est une rentrée placée sous le thème de la consolidation des acquis en termes de productions de contenus mais aussi de renforcement de sa contribution à l'effort de paix.

Pour la troisième fois consécutive, la télévision du royaume des cieux, Impact TV a donc réuni la presse pour parler de sa rentrée télévisuelle. Le média prévoit de pérenniser ses émissions mais aussi de faire un léger réaménagement de la grille de programme, selon son directeur général, Edmond Coulibaly. " L'année qui vient de s'écouler a vu le lancement de nouvelles émissions sur sa grille de programme à travers des productions propres et celles de partenaires. Le défi a été tenu de rendre de nouvelles émissions pérennes dans le temps » a-t-il indiqué.

Edmond Coulibaly, directeur général de la télévision Impact TV

Ce fut l'occasion pour Impact TV d'évoquer son initiative Opération coup de cœur lancée l'an dernier. C'est une opération lancé le 20 novembre dernier et qui s'étend jusqu'en fin décembre pour soutenir les veuves et orphelins des FDS et VDP.
Les contributions attendues en nature et en espèce seront remises à la direction centrale des forces armées nationales.
" Impact TV se veut un canal parmi les autres canaux pour drainer votre soutien vers ces personnes" a précisé le directeur général.

Selon le directeur des programmes, Sayouba Sawadogo, un nouveau visage sera donné aux émissions durant cette saison

Selon le directeur des programmes de la télévision, Sayouba Sawadogo, les émissions suspendues durant les vacances scolaires vont reprendre. En plus, la majorité des émissions seront redynamisées afin de leur donner un nouveau visage.

La presse a répondu présent à cette conférence de presse

Farida Thiombiano
Lefaso.net

Burkina : Les motocyclistes disposent désormais d'une large couverture assurance, à moindre coût, avec SOCOA Courtage SARL

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La Société de conseil et d'orientation en assurance courtage SARL (SOCOA Courtage SARL) a officiellement lancé, ce mardi 5 décembre 2023 à Ouagadougou, un « produit spécial » destiné aux motocyclistes, appelé« Assurance moto », et accessible à 12 000 francs CFA par an. Ce produit offre à l'assuré de nombreuses garanties en cas d'accident (sinistre) : paiement des frais de réparation de la moto à hauteur de 300 000 FCFA ; prise en charge des frais médicaux, 100 000 FCFA ; invalidité permanente ou décès, 500 000 FCFA.

C'est convaincu qu'assurer sa moto, c'est garantir la sécurité de tous les usagers de la route, offrir une protection financière et une tranquillité d'esprit en cas d'accident, de dommage matériel ou de responsabilité civile, que les responsables de SOCOA Assurance SARL ont réfléchi et mis en place ce « produit spécial » dédié aux motocyclistes.

« Plusieurs réflexions nous ont motivés à initier cette assurance. D'abord, selon les statistiques de l'ONASER (Office national de sécurité routière), la police nationale a enregistré 23 276 accidents en 2022, en agglomération, avec 13 892 blessés et 786 décès. Les régions du Centre (capitale, ndlr), des Hauts-Bassins (Bobo, capitale économique, ndlr), du Centre-ouest, du Nord et des Cascades enregistrent les pourcentages les plus élevés avec respectivement 62%, 13%, 4%, 3%, 2% des cas des accidents constatés. Il faut aussi souligner que sur 100 accidents qui se produisent en agglomération, il y a plus de quatre décès, 69 blessés et plus de deux personnes qui décèdent par jour suite à un accident de circulation routière. Les motocyclistes sont les plus touchés, et malheureusement, ils sont aussi sans couverture assurance », a d'entrée dressé le gérant de SOCOA Courtage SARL, Boureima Ki.

Le gérant de SOCOA Courtage SARL, Boureima Ki, explique que les réflexions se poursuivent, pour non seulement améliorer l'existant, mais également trouver des solutions à d'autres préoccupations des populations.

Il note que les statistiques révèlent également qu'il y a plus de trois millions de motos au Burkina, avec pour constat que les accidents de motos sont fréquents, avec des usagers le plus souvent, laissés à eux-mêmes. D'où la pertinence de l'« assurance moto » de SOCOA, qui comporte également un volet assistance à ses clients, quelle que soit l'heure, de jour comme de nuit.

Dans ce projet, SOCOA Courtage SARL a pour partenaire de premier plan, Jackson assurances. « Les études ont permis de fixer la somme de 12 000 FCFA par an. Ce tarif a étéétudié, pour tenir compte de la bourse de la majorité des citoyens. Au Burkina, il y a certes des assurances motos, mais la réalité est qu'elles ne sont pas accessibles à la majorité de ceux qui ont des motos. D'où ce pack spécial de SOCOA Courtage SARL, qui est à moindre coût. Si un usager est blessé et part en consultation, les frais médiaux peuvent être remboursés jusqu'à hauteur de 100 000 FCFA. Pour l'invalidité permanente, la société offre 500 000 FCFA. En cas de décès, 500 000 FCFA sont remboursés à la famille de l'assuré. (…).

Ce sont donc des solutions concrètes qui sont offertes aux populations. La spécificité de cette offre, c'est aussi la mise en place d'une équipe de suivi permanent en cas de sinistre. Nos assurés ne seront donc pas laissés à eux-mêmes ; tous ceux qui viendront s'inscrire pour cette assurance, lorsqu'il y aura un sinistre, seront assistés. Nous avons une équipe dynamique, jeune, pour prendre en charge ce genre de cas. Il y a aussi la mise en place d'un garage spécial SOCOA Courtage SARL ; lorsqu'il y a sinistre, le client est libre d'amener sa moto dans un garage de son choix et nous envoyer le devis de sa réparation ou d'envoyer son engin dans notre garage qui va le réparer à la hauteur des dégâts qu'il a subis », détaille Boureima Ki, principal intervenant à la conférence.

Un assuré qui n'a pas porté son casque est-il pris en compte par le dédommagement ? « Le port du casque n'est pas, pour le moment, pris en compte par notre produit (ce n'est pas une condition de prise en compte, ndlr), et nous n'avons pas besoin non plus que notre client ait raison ou pas ; si l'accident survient, il est immédiatement pris en charge. En clair, pour être pris en charge, on ne cherche pas à savoir si l'usager porte un casque ou a un permis. L'offre prend en compte tout motocycliste. La prise en charge de la moto est plafonnée à 300 000 FCFA (par an). Celui qui dépasse ce seuil, sort de la limite de ce produit, qui est un pack. Celui qui a une moto d'une valeur de 2 000 000 FCFA par exemple, et qui souhaite que la prise en charge, en cas de sinistre, aille au-delà des 300 000 FCFA, peut demander qu'on fasse un prix exceptionnel pour lui, qu'on sorte hors du cadre du pack spécial. Quelqu'un peut venir et dire qu'il n'a pas besoin de telle ou telle autre garantie, mais veut simplement souscrire pour la partie obligatoire qui est la responsabilité civile. C'est dire qu'en dehors du pack, chaque usager peut opter pour des spécificités », détaille M. Ki.

La conférence a enregistré la présence de partenaires et services de l'État intervenant dans la chaîne et le domaine de la sécurité routière, à l'image de la Police, l'ONASER

Selon les conférenciers, en cas de responsabilité pénale, l'assureur assiste le client (contribution à s'attacher un avocat, par exemple). L'assureur peut également exercer un recours pour le compte du client (des compagnies ou individus qui traînent le pas pour indemniser le client).

Pour le directeur commercial de Jackson assurances, Jean de Dieu Da, le partenariat avec SOCOA Assurance SARL justifie à souhait la pertinence du projet et son bienfait pour les motocyclistes.
SOCOA Assurance a cela de spécifique aussi que son équipe est permanemment en contact avec ses clients et prête à les assister, les aider, à tout instant. La vision de la société, c'est aussi de faire en sorte que l'usager sinistré puisse entrer promptement (72 heures au maximum) en possession de son engin, remis en état, pour lui permettre de vaquer à ses occupations.

« L'usager peut ne pas vouloir réparer sa moto, mais plutôt chercher à compléter pour prendre une autre moto. Dans ce cas, il peut demander qu'on lui remette ses 300 000 FCFA. Notre rôle, c'est d'indemniser le client sur le plan financier. Même quand vous allez chez un garagiste, une fois que le montant est arrêté, vous n'êtes pas obligé de réparer votre engin, vous pouvez prendre votre chèque », ajoute le directeur commercial de Jackson assurances.

De gauche vers la droite : Le directeur commercial de Jackson assurances, Jean de Dieu Da ; le gérant de SOCOA Courtage SARL, Boureima Ki et la productrice, Rachidatou Zango, animateurs de la conférence de presse qui a consacré le lancement officiel de "Assurance moto".

Qu'en est-il, lorsque ce n'est pas le propriétaire de l'engin qui a fait l'accident ? « Comme la moto a été assurée, ça prend en compte la personne qui circulait avec l'engin », répond pour sa part à cette préoccupation d'un journaliste, Rachidatou Zango, productrice, précisant ici que les conditions de souscription sont, en plus de la somme de 12 000 FCFA, la copie de la carte grise (si l'engin est neuf et ne possède pas encore de carte grise, fournir un certificat de conformité).

Sont prises en compte par ce pack spécial, et en principe, les motos de 0 à 8 ans. « Mais il peut arriver qu'au-delà des huit ans, une moto soit toujours en forme, donc une exception peut être faite à ce niveau. Il y a aussi des motos de deux ans qui n'ont plus de capots (parlant de l'état de l'engin, ndlr) », indiquent les conférenciers, soulignant en outre que le vol n'est pas pris en compte (pas de garantie vol).
Pour mémoire, SOCOA Courtage SARL est spécialisée dans les activités d'intermédiation entre les compagnies d'assurance et ses potentiels clients (particuliers et professionnels) à travers le Conseil (donner à ses clients toutes les informations nécessaires pour choisir des contrats d'assurances en adéquation avec leurs besoins) ; le suivi (réaliser constamment une veille réglementaire afin de connaître les lois qui régulent le secteur des assurances, pour une gestion administrative efficace des polices d'assurance des clients) ; la gestion des risques (anticipation sur les risques par l'identification, l'évaluation et la mise en place d'un système de contrôle et de gestion optimale en cas de sinistre, tel que définies par les clauses du contrat d'assurance).

Suivre les activités et contacter l'équipe de SOCOA Courtage SARL pour plus de détails sur les produits :
Téléphone fixe : (00226) 25 44 45 35
Téléphone-mobile : 62 22 03 03 ; 58 50 50 86 ; 55 56 31 31
Page Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100094933517602
Par Email : info@socoa-courtage.com
Site web : https://socoa-courtage.com/

O.H.L
Lefaso.net

Burkina/Politique : Le MPP dénonce "la séquestration et l'arrestation" de certains de ses membres

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Dans un communiqué rendu public dans la soirée de ce mardi 5 décembre 2023, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) s'inquiète de "la séquestration et de l'arrestation de ses militants". Selon ledit communiqué, ces militants ont été arrêtés dans la soirée du lundi 4 décembre 2023 alors qu'ils assuraient la permanence administrative.

Le communiqué précise que les démarches entreprises par les premiers responsables du parti auprès des autorités compétentes, notamment le Ministère de l'administration territoriale, n'ont jusque-là pas permis d'avoir des informations sur leur destination et les raisons de leur enlèvement.

Le MPP interpelle donc les autorités sur leur responsabilité concernant la sécurité et l'intégrité physique de ses "camarades enlevés" et sur le respect des droits humains et l'exercice des libertés publiques au Burkina Faso.

Ci-dessous, l'intégralité du communiqué :

Lefaso.net

SÉQUESTRATION ET ARRESTATION DE CAMARADES AU SIÈGE DU PARTI

Le lundi 4 décembre 2023 aux environs de 20h, l'équipe des militants assurant la permanence du jour au siège national du Parti sis à Gounghin, sous la présidence du camarade Stanislas OUARO, 4ème Vice-Président, en compagnie d'autres militants et membres du personnel du parti présents au siège, soit au total une vingtaine de personnes, ont été séquestrés puis arrêtés par des éléments de la Brigade Anti-Criminalité de la Police qui les ont conduit dans des véhicules des forces de sécurité vers une destination inconnue.

Les démarches entreprises par les premiers responsables du parti auprès des autorités compétentes, notamment le MATDS, n'ont jusque-là pas permis d'avoir des informations sur leur destination et les raisons de leur enlèvement.

Tout en poursuivant ces démarches, nous tenons à exprimer nos plus vives inquiétudes par rapport à la situation. Nous interpellons lesdites autorités sur leur responsabilité concernant la sécurité et l'intégrité physique de nos camarades enlevés. Nous les interpellons également sur le respect des droits humains et l'exercice des libertés publiques dans notre pays.

A toute fin utile, nous tenons à préciser que ces camarades n'étaient nullement convoqués pour une quelconque réunion, ils étaient chargés d'assurer, comme cela se fait quotidiennement et depuis déjà près de deux ans, la permanence administrative du siège.

Dans l'attente de toute information utile, la Direction nationale du MPP invite ses militants à la vigilance, à l'union et à la solidarité face à cette épreuve.

Ouagadougou le 05 décembre 2023

Pour la Direction du parti,
le 1er Vice-Président assurant l'intérim.
Clément P. Sawadogo.


Burkina/Réseaux sociaux : La dépravation des mœurs sur la plateforme TikTok préoccupe les députés

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Les préoccupations croissantes liées à la dépravation des mœurs, la diffusion d'images obscènes, la promotion de la haine et la propagation de fausses informations sur les réseaux sociaux ont été au cœur des discussions à la plénière de ce mardi 5 décembre 2023, à l'Assemblée législative de la transition (ALT). La ministre en charge de la Transition digitale, Aminata Zerbo/Sabané, a été invitée à répondre à une question orale mettant en lumière les mesures nécessaires pour préserver les valeurs de la société face à ces dérives, en particulier sur la plateforme TikTok.

L'interpellation de l'Assemblée législative de transition souligne une préoccupation grandissante concernant l'influence négative des réseaux sociaux, en particulier chez les jeunes. La question orale a mis l'accent sur la nécessité de réglementer l'utilisation de TikTok par les enfants et d'instaurer des mesures efficaces pour contrer la dépravation des mœurs.

La ministre Aminata Zerbo/Sabané a reconnu l'importance cruciale du rôle des parents dans le contrôle des activités en ligne de leurs enfants. Elle a souligné que les parents devraient être actifs dans la configuration et la surveillance des téléphones qu'ils offrent à leurs enfants. De plus, elle a insisté sur la nécessité de former les jeunes à une utilisation responsable des réseaux sociaux.

«À travers les initiatives des différents ministères et des organisations de la société civile, il y a pas mal de sensibilisations et de formations qui sont faites à l'endroit de plusieurs cibles, comme les journalistes, les parents, les enseignants, les jeunes pour l'utilisation responsable des réseaux sociaux », a déclaré la ministre, soulignant les efforts en cours pour éduquer la population sur les conséquences de la dépravation des mœurs en ligne.

« Il faut jauger la pertinence d'offrir ou pas un smartphone aux enfants. Car malheureusement aujourd'hui, pour avoir la paix on leur donne le smartphone », Aminata Zerbo/Sabané, ministre en charge de la Transition digitale

Cette interpellation faite au ministère en charge de la Transition digitale, intervient dans un contexte mondial où les gouvernements cherchent à renforcer la régulation des réseaux sociaux pour protéger la société des contenus néfastes. En raison de sa popularité croissante chez les jeunes, TikTok fait donc l'objet de débat, devenu un sujet préoccupant pour les autorités burkinabè.

Une peine d'emprisonnement allant jusqu'à deux ans en cas d'infraction

« Les réseaux sociaux ne sont pas un espace de non droit. C'est pourquoi certains contenus, sources de dépravation des mœurs qui y sont véhiculés, peuvent tomber sous le coup de la loi. En effet, les cas d'exhibition de nature sexuelle ou d'utilisation abusive des réseaux sociaux sont constitutifs d'infraction au sein du code pénal burkinabè. Ainsi, l'article 533-1 du code pénal dispose que : est puni d'une peine d'emprisonnement de trois mois à deux ans et d'une amende de 250 000 à 2 000 000 de francs CFA, quiconque commet un outrage public à la pudeur », a rappelé la ministre en charge de la Transition digitale.

« Les enfants ont plus d'un tour dans leur sac », a témoigné le 4e vice-président de l'Alt dont le fils a plusieurs fois trouvé les moyens de contourner le système de contrôle

Aminata Zerbo/Sabané a expliqué que « constitue un outrage public à la pudeur, toute exhibition sexuelle ou tout autre acte intentionnel contraire aux bonnes mœurs accompli publiquement ou dans un lieu privé accessible aux regards du public, susceptible d'offenser la pudeur et le sentiment moral des personnes qui en sont les témoins involontaires ».

L'alternative aux limites de la loi et des moyens techniques

Au regard des limites de la loi et des moyens techniques, le ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques, préconise la sensibilisation et l'éducation à la consommation responsable des contenus des réseaux sociaux. Et le ministère estime que cela passe par une forte implication des parents, familles, enseignants, leaders religieux, chefs coutumiers et traditionnels, etc.
« Il nous revient à tous dans notre société de surveiller ce que regardent nos enfants sur Internet, d'installer et d'utiliser des outils techniques de contrôle parental sur leurs appareils électroniques et discuter avec eux des contenus qu'ils consomment », exhorte la ministre de la Transition digitale.

Vers le blocage des comptes en conflit avec la loi

La ministre Aminata Zerbo assure que son département est engagé dans des discussions avec notamment Facebook et TikTok afin de voir les perspectives de collaboration pour diligenter les fermetures de comptes, ou leur blocage sur le territoire burkinabè. Les comptes ciblés sont ceux dont les administrateurs foulent au pied, les lois édictées au Burkina Faso.

Aussi, il faut noter qu'au niveau du ministère en charge de l'Éducation nationale, les préoccupations posées sur les réseaux sociaux et principalement TikTok, ont été prises en charge, selon la ministre de la Transition digitale. Elle rappelle qu'à la faveur de l'introduction de l'éducation civique au post-primaire et secondaire, la construction des curricula a réservé une place de choix aux réseaux sociaux et à la télévision. Et ce, à travers le thème : « Les avantages et les inconvénients des réseaux sociaux et des programmes télévisuels ». [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Hamed Nanéma
Lefaso.net

Burkina / Programme d'urgence pour le Sahel : Des acquis engrangés, mais des défis restent à relever

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Le conseil d'orientation stratégique du Programme d'urgence pour le Sahel au Burkina Faso (PUS-BF) présidé par le Premier ministre, s'est réuni ce mardi 5 décembre 2023, à Ouagadougou, à l'occasion de sa deuxième session ordinaire au titre de l'année 2023.

En réponse aux défis sécuritaires menaçant la paix et le développement économique du pays, le gouvernement du Burkina Faso a mis en place un Programme d'urgence pour le Sahel au Burkina Faso (PUS-BF) sur la période 2017-2024. Limité initialement à 30 communes, dont 26 dans la region du Sahel et quatre dans la région du Nord, ce programme s'étend de nos jours à l'ensemble des communes des six régions à forts défis sécuritaires que sont le Sahel, le Nord, le Centre-nord, l'Est, le Centre-est et la Boucle du Mouhoun. Conformément aux textes qui régissent le fonctionnement du présent programme, le Conseil d'orientation stratégique se réunit deux fois par an en session ordinaire pour décliner les orientations sur les questions majeures dudit programme.

La présente session, la deuxième de l'année 2023, a permis aux membres statutaires d'examiner l'état de mise en œuvre des recommandations formulées lors des travaux de la première session ordinaire 2023, tenue le 16 juin 2023 ; d'apprécier les résultats obtenus et les performances enregistrées de la mise en oeuvre du Plan de travail annuel budgété (PTAB) au 30 septembre 2023.

Vue des participants

Ce cadre de concertation a permis également d'adopter les rapports d'évaluation préliminaire global de la mise en œuvre du PUS-BF sur la période 2017-2022, et la cartographie des interventions en matière de résilience et de stabilisation du territoire. Le ministre de l'économie, Dr Aboubakar Nacanabo, s'est réjoui du bilan du PUS-BF. A son avis, après cinq années de mise en oeuvre, le programme a enregistré des avancées en termes de réalisation d'infrastructures et d'activités socioéconomiques au profit des populations pour renforcer leur résilience.

Pour ce qui est de la mobilisation des ressources, il ressort de la communication introductive faite par la directrice générale du développement territorial, que plus de 529 milliards de francs CFA ont étés mobilisés par l'Etat et ses démembrements, soit plus de 490 milliards de francs CFA par les ministères et plus de 29 milliards de francs CFA par les collectivités territoriales. Monique Yarga/Ouédraogo estime à plus de 554 milliards de francs CFA, la contribution des partenaires techniques et financiers notamment l'Union européenne, l'Agence française de développement, le Système des Nations unies, la Banque mondiale, et l'UEMOA.

La DGDT, Monique Yarga/Ouédraogo lors de sa présentation

En dépit des résultats importants constatés sur le terrain, le ministre Nacanabo a noté des insuffisances sur lesquelles il faudrait travailler. « On se rend compte que le taux d'exécution pour certains projets est assez faible dû aussi à l'insécurité», a-t-il relevé. Toutefois, le premier responsable du département de l'économie reste optimiste au regard de l'amélioration de la situation sécuritaire en cours : « Nous allons pouvoir véritablement aller encore plus loin pour réaliser des infrastructures de qualité au profit des populations surtout pour accompagner le relèvement parce qu'il y a des PDI qui retournent dans leurs localités d'origine ».

Pour traduire cet engagement en acte concret, l'accompagnement des partenaires techniques et financiers est nécessaire. A l'issue des travaux de cette session ordinaire, des recommandations et suggestions ont été formulées. Au titre des recommandations, les participants ont insisté sur le suivi des projets afin que les réalisations puissent positivement impacter la population. La recommandation majeure est relative à l'élargissement du PUS aux treize régions.

Le ministre de l'économie, Dr Aboubakar Nacanabo satisfait des réalisations du PUS-BF

« Nous avons besoin de profiter des avantages du PUS dans les autres régions également. Cela va nous permettre de mettre en oeuvre certains projets de façon très rapide au profit des populations », a laissé entendre Dr Aboubakar Nacanabo.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Idrissa Nassa : D'une boutique de 3 m²à un empire financier, le parcours inspirant du nouveau "patron des patrons"

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A l'issue d'un vote, Idrissa Nassa, Président du conseil d'administration de Coris Holding, a été portéà la tête de la présidence du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB). C'était lors de la 13e assemblée générale du CNPB, le mardi 24 octobre 2023 à Ouagadougou. A peine élu et avant même son installation officielle qui a lieu ce jeudi 7 décembre 2023, il donne déjà le ton en annonçant une série de chantiers pour, entre autres, permettre au patronat d'être plus autonome et plus rayonnant.

Son parcours est une véritable success story. D'un modeste "célibatorium"à une villa cossue qu'il occupe actuellement, de la petite boutique de commerce général qu'il tenait au puissant groupe bancaire sur lequel il règne, Idrissa Nassa aura fait du chemin. « Je suis un produit du marché, le grand marché de Ouagadougou », affirme-t-il dans un documentaire que lui consacrent les journalistes Jérémie Nion et Alexis Konkobo. « Je vendais des pièces de vélo et de cyclomoteurs », précise-t-il.

« Il s'est installéà son propre compte sous l'ère Sankara, quand le grand marché avait déménagé temporairement pour reconstruction. Nous étions alors logés à Poussière yaar, sur la route de Saponé. C'est là qu'il a mis en chantier sa propre affaire », détaille de son côté Amado Konseiga, un commerçant ami de Idrissa Nassa.
C'est dans une minuscule boutique de trois mètres carrés enregistrée dans le registre du commerce le 22 août 1984 qu'il commence à exercer. Mais, précise-t-il, « je ne faisais pas que du commerce général. Je vendais aussi des pièces détachées. Je vendais tout ce qui est vendable. Je faisais le trajet Bobo Ouagadougou. Et après je suis parti sur Abidjan. »

Grâce aux vols charters, il se met à importer des marchandises de Hong Kong, Taipei...En bon visionnaire, il attaque ensuite le secteur de la distribution des engins à deux roues et engage la diversification de ses activités. « J'avais une imprimerie, j'avais une structure de négoce qui continue de fonctionner, j'étais dans l'hôtellerie, ça continue également de fonctionner », rappelle-t-il.

Un de ses gros clients est la Financière du Burkina (FIB) à qui il fournissait des engins à deux roues. La FIB les cédait en vente à tempéraments à ses clients. Et quand la FIB se retrouve en pleine crise institutionnelle en 2002, Idrissa Nassa est appelé au chevet de l'établissement financier en tant qu'investisseur et manager. Ses talents, sa vision et son capital d'expérience dans les affaires, lui permettent, en cinq ans, de recapitaliser et de redresser l'institution, avant de hisser cette société, aujourd'hui considéré comme l'ancêtre de Coris Bank International, au premier rang des établissements financiers du Burkina Faso.

Naissance d'une banque

A partir de 2007, sa grande vision et son sens de l'innovation l'amènent à transformer l'établissement financier en banque de plein exercice. L'année 2008 consolide sa carrière de banquier avec le début des activités de Coris Bank International. Coris Bank, qui venait ainsi de naître, va par la suite attirer une nombreuse clientèle grâce à une politique audacieuse, au point de se positionner dès le troisième exercice au deuxième rang du secteur bancaire burkinabè. Devant des banques de groupes internationaux, présentes dans le pays depuis plus de 30 ans !

En 2010, il entame, pierre par pierre, la construction du groupe financier Coris, en créant la branche d'intermédiation boursière et la branche assurances. Entre 2011 et 2022, la banque se déploie dans la sous-région en créant des filiales bancaires en Côte d'Ivoire, au Mali, au Togo, au Sénégal, au Bénin, au Niger, en Guinée et en Guinée Bissau.

Il lance aussi Coris Bourse en 2010, Coris assurances IARD en 2010 et Vie en 2014, Coris Asset Management en 2013, Coris capital en 2014. Pour piloter ces différentes entités, sont mis en place Coris Holding en 2013, pour les activités bancaires et de méso finance et Coris Invest Group créée en 2020, pour piloter les entités non bancaires.

Il convient de préciser que le président du Groupe Coris est aussi bardé de diplômes : économiste gestionnaire, il est diplômé de l'Institut national des techniques comptables du Conservatoire national des arts et métiers de Paris. Il est également titulaire d'un diplôme supérieur de management du programme AMP de la Business School MDE/IESE de Barcelone, diplômé en management et stratégie de l'université de Paris Panthéon Sorbonne et diplômé des Hautes finances de l'IFG Executive Education INSEEC de Paris.

Pour ce fils d'un petit commerçant, « on peut réussir dans les affaires en étant honnête. On n'a pas forcément besoin de grands moyens pour réussir. On a besoin d'être travailleur, courageux et d'être honnête. Quand vous êtes honnêtes, vous trouverez toujours des partenaires prêts à vous accompagner. Quand on part du néant, il faut croire en soi-même », conclut-il dans le documentaire qui lui est consacré.

Patrons des patrons

C'est donc cet homme déterminé qui a été porté le 24 octobre 2023 à la tête du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) par ses pairs. Il a obtenu 119 voix (plus de 68%) contre 54 voix (plus de 31%) pour Apollinaire Compaoré. L'organisation faîtière des employeurs du Burkina Faso compte 74 groupements et associations professionnelles dont les membres de base, au nombre de plus de 50 000, sont des grandes entreprises, des PME, des micro-entreprises et Très petites entreprises (TPE), actifs dans tous les secteurs de l'économie burkinabè.

A peine élu et avant même son installation officielle, le nouveau "patron des patrons" sonne la mobilisation des ressources. Lors d'une réunion de prise de contact avec les membres du bureau entrant et du comité statutaire le 30 octobre 2023, il a affirmé sa détermination à faire en sorte que la structure puisse compter de façon effective sur les cotisations de ses membres. Et pour donner l'exemple, il a annoncé une contribution de 200 millions de francs CFA. Il a été aussitôt imité par trois autres membres du bureau. Si fait que sur un objectif de 500 millions de francs CFA à mobiliser en un mois, ce sont 430 millions qui sont ainsi déjà promis.

D.S
Lefaso.net

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Parallèlement à ses activités professionnelles, M. Idrissa NASSA occupe ou a occupé les fonctions suivantes :

 Président du Club des dirigeants de banques d'Afrique ;
 Vice-président de l'Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina Faso (APBEF) ;
 Vice-président du Conseil national du millenium challenge ;
 Vice-président de la Chambre de commerce, de l'industrie et de l'artisanat du Burkina ;

 Vice-président du Cercle des hommes d'affaires du Burkina Faso ;
 Membre du Conseil présidentiel pour l'investissement ;
 Représentant du secteur privéà la Commission paritaire avec le gouvernement ;
 Vice-président de l'Association africaine du crédit rural et agricole (AFRACA) ;
 Vice-président du Conseil national du patronat burkinabè
M. NASSA a, par ailleurs, reçu de nombreuses et prestigieuses distinctions dont le :
 Titre de « Meilleur jeune entrepreneur africain de l'année 2002 » décerné par « Mondial de l'entreprenariat » au Canada ;

 Chevalier de l'ordre du mérite avec agrafe économique en 2004 ;
 Chevalier de l'ordre national en 2005 ;
 Titre de « Grand employeur de jeunes » par le forum des jeunes en 2010 ;
 Officier de l'ordre national en décembre 2010 ;
 Commandeur de l'Ordre national en 2015 ;

 Grand Officier de l'Ordre national en 2019 ;
 Manager Africain de l'année 2019 par Africangels à Paris ;
 CEO Africain de l'année 2020 par Financial Afrik Awards en 2020 ;
 Prix spécial « BRVM » et « DC&BR » (Sénégal) en 2022.

G5 Sahel : Le Tchad et la Mauritanie prennent acte du retrait du Burkina Faso et du Niger

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En mai 2022, le Mali quittait le G5 Sahel. Ce 1er décembre 2023, c'est au tour du Burkina Faso et du Niger d'annoncer leur retrait de l'organisation sous régionale. Dans ce communiqué signé conjointement, les présidents de la Mauritanie et du Tchad, les deux autres Etats membres de l'organisation, disent prendre acte de la décision du Burkina et du Niger. Ils réaffirment leur engagement à poursuivre leurs efforts aves tous les pays du Sahel pour relever les défis auxquels est confrontée la région et ont remercié les partenaires techniques et financiers pour leur soutien constant au G5 Sahel et à ses Etats membres.

Communiqué Conjoint de la République Islamique de Mauritanie 🇲🇷 et de la République du Tchad.

« Depuis plus d'une décennie, notre sous-région fait face à une guerre asymétrique, transfrontalière aussi grave que dramatique.

Dans un contexte d'inquiétudes réelles et de violence nourrie, nos pays frères et amis (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) ont créé, le 15 janvier 2014, à Nouakchott, le G5 Sahel, pour relever, solidairement, le double défi de la sécurité et du développement qui menaçait gravement la stabilité de la sous-région.

L'ambition de notre jeune organisation commune s'articulait autour d'un triptyque stratégique : le renforcement de la sécurité et de la stabilité dans la région du Sahel, la protection des populations civiles et la promotion du développement économique et social.

À cet effet, plusieurs initiatives ont été enclenchées pour l'atteinte des trois objectifs stratégiques sus indiqués :

– La Force conjointe du GS Sahel (FC-GSS) chargée de lutter contre les groupes armés terroristes et ceux du crime organisé ;

– Le Programme de coopération transfrontalière (PCT) visant à renforcer la coopération entre les pays du Sahel dans les domaines de la sécurité, de la justice, de la santé et du développement ;

– Le Centre régional de formation de lutte contre le terrorisme (CRF-LT) dont l'objectif est de former les forces de sécurité des pays du Sahel à la lutte contre le terrorisme ;

– Le Collège de Défense, véritable école de guerre transnationale, dédiéà la formation : des cadres supérieurs des forces armées

Depuis l'annonce, en mai 2022, de la décision de la République Sœur du Mali de se retirer des instances de notre organisation, nous n'avons ménagé aucun effort pour surmonter la crise engendrée par cette situation et donner corps à un cadre de coopération exemplaire.

Le premier décembre 2023, les Républiques sœurs du Burkina Faso et du Niger ont décidé du retrait de leur pays de l'ensemble des instances et organes du G5 Sahel, y compris la Force conjointe.

La République Islamique de Mauritanie et la République du Tchad prennent acte et respectent la décision souveraine des républiques sœurs du Burkina Faso et du Niger.

A cet effet, les Gouvernements de la République Islamique de Mauritanie, pays assurant la Présidence en exercice du G5 Sahel et de la République du Tchad, membre de cette organisation, tout en réaffirmant leur attachement aux idéaux de l'intégration régionale africaine et aux objectifs du G5 Sahel qui, malgré les difficultés et les différentes contingences, aura servi de mécanisme pertinent et d'instrument efficace de coopération entre les forces armées et de sécurité de la sous-région, mettrons en œuvre toutes les mesures nécessaires conformément aux dispositions de la Convention Portant Création du G5 Sahel notamment en son article 20.

Cependant la République Islamique de Mauritanie et la République du Tchad entendent poursuivre leurs efforts, avec tous les pays du Sahel, pour relever les défis auxquels la région est confrontée.

Les deux pays saisissent cette occasion pour remercier les partenaires techniques et financiers pour leur soutien constant au G5 Sahel et à ses états membres. »

Fait à Nouakchott et à Ndjamena, le 06 décembre 2023.

Pour la République Islamique de Mauritanie,
Son Excellence Monsieur MOHAMED OULD CHEIKH EL GHAZOUANI, Président de la République

Pour la République du Tchad,
Son Excellence le Général d'Armée, MAHAMAT IDRISS DÉBY ITNO, Président de Transition, Chef de l'Etat.

Lancement d'appel à projets à fort impact sociétal portés par des start-up

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🚀 LANCEMENT D'APPEL À PROJETS A FORT IMPACT SOCIETAL PORTÉS PAR DES START-UP 🚀

La Coopération luxembourgeoise 🇱🇺 est ravie de vous annoncer le lancement du LuxAid Challenge Fund, sous la forme d'un appel à projets dédié aux start-up innovantes burkinabè , maliennes 🇲🇱 et sénégalaises 🇸🇳.

Doté d'une enveloppe d'1 million d'euros, le LuxAid Challenge Fund octroiera aux start-up sélectionnées un cofinancement allant de 50 000 à 140 000 euros (30 à 90 millions FCFA) 💰visant à accélérer la croissance de projets impactants, qui contribuent aux enjeux d'apprentissage à distance 💻 ou de sécurité alimentaire 🌱.

Comment participer ?

Visitez notre plateforme pour plus d'informations et pour soumettre votre projet avant le 8 janvier 2024 🗓.

💻 Un webinaire d'information est programmé le 7 décembre à 10h GMT, pour répondre à toutes vos questions.

N'hésitez pas à partager et tagger les start-up qui pourraient être intéressées ! Ensemble, accélérons l'impact par l'innovation 🚀

Une initiative financée par la Direction de la coopération au développement et de l'action humanitaire du ministère des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et du Commerce extérieur du Luxembourg (@Ministry of Foreign and European Affairs, Luxembourg) et mise en œuvre par @LuxDev.

https://vc4a.com/luxdev/luxaid-challenge-fund/?lang=fr

#AppelÀProjets #Startups #Innovation #Impact #ODD #LuxAid
#LuxAid

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