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Musique : « Zikmatrahi », un trio à la conquête du marché burkinabè

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Des frères qui chantent ensemble, ce n'est pas une première dans l'environnement musical. Will.D, Kach.B et Flach.Ka aiment la musique deuis leurs bas âges. Après plusieurs tentatives non réussies, ces trois musiciens ont décidé de réinitialiser certains de leurs objectifs, en commençant par le nom du groupe. Ainsi, ils ont créé« Zikmatrahi » en 2020. Ils ont décidé de quitter leur Bénin natal ppur s'installer au Burkina Faso, un pays où ils sont convaincus que leur renaissance va s'effectuer de la belle des manières. Entre le RNB et le raggae, ce trio veut conquérir le marché musical du Pays des hommes intègres.

Nous avons reçu Kpékou Wole (Will.D), Kpékou Rodrigue (kach.b) et Kpékou Fides (Flach.ka) sur le plateau de Lefaso TV.

Entretien réalisé par Cryspin Laoundiki
Vidéo et montage : Ange Auguste Paré
Lefaso.net


DECES DE ZONGO Koudougou Marcelin : Remerciements

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Le TAMPELGA NABA à Laye Tampelga,
La grande famille ZONGO à Laye, Ouagadougou, Koudougou, Gabon (Bitam),
ZONGO Tiga Mathieu à Laye,

ZONGO Raogo Etienne à Ouagadougou,
ZONGO Sibiri Patrice à Ouagadougou,
ZONGO Sidwaya Albert à Ouagadougou,
ZONGO Wougo Michel à Ouagadougou,

Madame ZONGO/KANGABEGA Nopoko Odile, à Ouagadougou,
Madame OUEDRAOGO/ZONGO Augustine à Ouagadougou,
ZONGO Léonard à Ouagadougou,
Madame OUEDRAOGO/ZONGO Clarisse à Koudougou,
ZONGO Konlobguéà Ouagadougou,
ZONGO Gilles à Bitam (Gabon),

Madame OUEDRAOGO/ZONGO Jeanne à Ouagadougou,
Madame KABORE/ZONGO Céline à Ouagadougou,
ZONGO Nawallabé Géoffroy à Ouagadougou,
ZONGO Nadine à Ouagadougou,
ZONGO Rénéà Ouagadougou,

Les familles alliées KANGABEGA, OUEDRAOGO, TAPSOBA, MANDO, KIBA et KABORE.
Expriment leurs sincères remerciements pour les nombreuses marques d'amitiés, de compassion, de soutiens spirituel, moral, matériel et financier lors du rappel à Dieu de leur fils, frère, oncle le mercredi 23 août 2023 suivi de l'enterrement le jeudi 24 août et des salutations d'usage le dimanche 27 août 2023 à Ouagadougou.

La famille se garde de citer des noms de peur d'en oublier.
Que le Seigneur dans son infinie bonté vous rende au centuple, vos bienfaits.
Que par la miséricorde de Dieu, son âme repose en paix. Union de prières.

Conseil des Ministres : Le gouvernement approuve un projet de loi pour envoi d'un contingent militaire burkinabè au Niger

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(Ouagadougou, le 31 août 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce mercredi, le Conseil des ministres qui a examiné plusieurs dossiers soumis à son ordre du jour et pris des décisions importantes pour la vie de la Nation.

Au titre du ministère de la Défense et des Anciens combattants, le Conseil a adopté un projet de loi portant autorisation d'envoi d'un contingent militaire burkinabè en République du Niger. Cette décision entre en droite ligne des engagements stratégiques de notre pays.

« Sans être belliciste, il faut dire que cet engagement se fait pour prévenir et mener au mieux notre lutte contre le terrorisme et répondre aux aspirations profondes des masses populaires burkinabè. Ce qui touche à la sécurité du Niger touche fondamentalement à la sécurité du Burkina Faso », a indiqué le ministre d'état en charge de la défense, le Colonel-Major Kassoum COULIBALY.

Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le gouvernement a adopté un décret portant indemnisation des travailleurs des ex-garderies populaires. Ces monitrices et moniteurs recrutés par décret en 1985 par l'État et engagés rencontraient des difficultés de prise en charge après leur intégration, selon le ministre Bassolma BAZIE. Il a précisé que le montant estimatif d'indemnisation des 548 personnes concernées, s'élève à un milliard 660 millions de francs CFA.

Le ministre de l'Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Ismaël SOMBIE, a fait au Conseil, une Communication orale en lien avec un Plan opérationnel pour la souveraineté alimentaire et la création d'emplois décents dans le secteur agropastoral, baptisé Offensive agropastorale 2023-2025. Selon M. SOMBIE, ce plan concerne huit produits essentiels à savoir le maïs, le riz, la pomme de terre, le blé, le poisson, la filière bétail et viande et la volaille.

« A terme, ce plan devrait permettre la création de 100 000 emplois dans le secteur rural. Sa mise en œuvre va coûter 592 milliards de francs CFA. 46% de ce fonds existe déjàà travers le financement public et le reste équivalent à 317 milliards de FCFA sera financé par le privéà travers le partenariat public privé dans le cadre du PPP », a indiqué le ministre SOMBIE.

Au titre de la Présidence du Faso, le Conseil a adopté une Initiative présidentielle pour le développement communautaire. Selon le Porte-parole du Gouvernement, Jean-Emmanuel OUEDRAOGO, cette Initiative qui est fondée sur les principes de la participation volontaire, l'appropriation, la responsabilisation, la transparence et la redevabilité comporte essentiellement trois composantes.

« Il s'agit de la construction ou la réhabilitation d'infrastructures, l'amélioration du cadre de vie et la préservation de l'environnement, le renforcement des capacités des communautés à la base », a-t-il expliqué. L'initiative sera conduite par la Présidence du Faso à travers le Bureau national des grands projets.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Décès de Missa SANOU : Remerciements

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- La grande famille SANOU à Kouka, Ouagadougou, Dédougou, Bobo-Dioulasso et aux Etats Unis,

- Monsieur SANOU Fla Sékou, Ancien Proviseur du Lycée Nelson Mandela à la retraire et oncle du défunt à Ouagadougou,

- Monsieur SANOU Houndo, Ancien Proviseur du Lycée Provincial de Dédougou à la retraite et frère du défunt à Dédougou,

- Les familles alliées SANA, OUAKA, ZIBA et PAFADNAME,

Les veuves
- SANOU Kounkelé et SANA Fatimata
Les enfants
Adama, Sékou, Ahmed et Ténè,

Les petits enfants

Amira, Maelyse, Ousséni, Abdel et Asmad

très profondément touchés par les nombreuses marques de sympathie, d'amitié et de solidarité lors du décès le jeudi 03 août 2023 au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado OUEDRAOGO à Ouagadougou ; de la levée de corps le samedi 05 août 2023 suivie de son transfert au village via Bobo-Dioulasso ; de l'inhumation le dimanche 06 août 2023 à Kouka et des Douas pour le repos de son âme du 07 août au village et du 10 août à Ouagadougou ;

de leur père, époux, fils, frère, oncle, cousin, grand-père, beau-frère et beau-fils

Missa SANOU
Ancien Directeur Commercial de l'ex Caisse Générale de Péréquation (CGP) à la retraite ;

remercient du fond du cœur, pour leurs soutiens multiformes, toutes les personnes qui se sont mobilisées lors de ces obsèques. Ils se gardent de citer des noms de peur d'en oublier.

Puisse Dieu récompenser chacun au centuple de ses bienfaits.

Union de prières !

Appel à candidature pour le recrutement d'étudiants en première année du Master en Développement et Education des Adultes (DEDA), option Pédagogie du Changement Social et du Développement (PCSD)

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Communiqué N° 2023___________/MESRI/SG/UJKZ/P

Titre de l'option : Pédagogie du Changement Social et du Développement (PCSD)

USpécificité du programme
• Ouvert à des acteurs de terrain actifs dans le développement et impliqués dans la formation et l'éducation des adultes.
• Visant le développement de nouvelles compétences en diagnostic, recherche et action, en vue du changement.
• Intégrant dans sa pédagogie l'expérience socioprofessionnelle.
• En alternance, permettant de concilier vie professionnelle et formation.
• Se focalisant sur le processus de formation, notamment par la pédagogie de groupes.

UObjectif
• Développer avec les formateurs et formatrices :
 des compétences de diagnostic, d'analyse de situations-problèmes au sein d'une institution, d'une ONG, ou sur des questions de développement ;
 des compétences de recherche et de production d'un mémoire apte à enclencher une dynamique du changement ;
 des compétences exigibles d'un cadre de conception capable de gérer scientifiquement et avec efficacité des situations-problèmes relatives à la formation d'adultes et au développement.

UPublic concerné
• Les acteurs du développement :
 provenant des différents pays d'Afrique en particulier, qui, dans leurs activités organisent et mettent en œuvre des programmes de formation, d'éducation ou de vulgarisation ;
 formateurs de formateurs, formateurs d'adultes dans le public ou le privé issus des secteurs professionnels suivants : développement rural, éducation/alphabétisation, santé/action sociale, environnement et foncier, secteurs socio-économiques, société civile, décentralisation, citoyenneté, économie informelle, etc. ;
 ayant au moins trois ans d'expérience professionnelle ou extra-professionnelle dans le domaine du développement et de la formation des adultes.

Programme MASTER 1
Semestre 7



Admission
A. Composition du dossier
Le dossier de candidature, pour être recevable sur la plateforme Campusfaso, doit comprendre les pièces suivantes :
1. un extrait de naissance ;
2. un certificat de nationalité pour les candidats étrangers.
3. une copie légalisée du diplôme du baccalauréat ;
4. une copie légalisée du diplôme de la licence ou de tout autre diplôme jugééquivalent par les services techniques du Ministère en charge de l'enseignement supérieur du Burkina Faso ;
5. une/des attestation (s) ou arrêté ministériel (intégration/titularisation) justifiant que le candidat possède au moins 3 ans d'expériences professionnelles ;
6. un curriculum vitae détaillé (avec photo), daté et signé faisant ressortir les parcours scolaire, universitaire et professionnel/extraprofessionnel−Les expériences menées et les compétences acquises ;
7. une lettre de motivation d'une page maximum datée et signée, renseignant à l'entête outre les coordonnées (lieu de résidence y compris), l'emploi et la fonction actuels ;
8. une attestation de présence (service) ou le contrat de prestation/consultation le plus récent pour les non-salariés.

B. Frais de gestion de dossier
Les frais de gestion du dossier (non remboursables) sont fixés à quinze mille cinq cents (15 500) F CFA payables sur la plateforme Campusfaso par Coris Money, Moov Money ou Orange Money.

C. Soumission des candidatures
La soumission des candidatures se fera en ligne sur la plateforme Campusfaso par le lien : https://www.campusfaso.bf/formations/candidature.

D. Pré-sélection
Une pré-sélection sera faite sur la base des pièces exigées dans le dossier de candidature. Les candidat(e)s retenu(e)s seront invité(e)s à participer à un entretien oral. Pour les résultats de la pré-sélection et du programme de l'entretien oral, les candidat(e)s sont prié-es de consulter leur adresse e-mail ou de s'adresser directement au secrétariat de la Filière DEDA.

E. Entretien oral
Les candidat(e)s pré-sélectionné(e)s prendront part à un entretien oral devant un jury composéà cet effet. L'entretien est une évaluation dialogue sur les expériences professionnelles du candidat en lien avec les adultes. Il portera également sur sa motivation et son engagement à entreprendre une formation en alternance et payante.

F. Admission définitive
L'admission définitive est conditionnée par la pertinence du dossier à l'issue de l'entretien oral. Par après, il sera procédéà l'authentification des diplômes non délivrés par l'Université Joseph KI-ZERBO.

NB : toute fausse déclaration est susceptible de poursuites judiciaires.

Calendrier de déroulement du recrutement

Du 26 juillet au 07 septembre 2023 à 23 h 59 GMT : dépôt des dossiers de candidature sur campusfaso.
Le 15 septembre 2023 : résultats de la pré-sélection disponibles aux adresses e-mail des candidats et au secrétariat de la Filière DEDA.
Du 25 au 26 septembre 2023 : entretiens oraux à l'Université Joseph KI-ZERBO.
Le 06 octobre 2023 : résultats d'admission disponibles aux adresses e-mail des candidats et au secrétariat de la Filière DEDA.

1er bloc de cours : janvier 2024.

L'organisation de la formation
Dans le souci d'une intégration effective entre théorie et pratique, la formation est organisée sur le modèle d'alternance : un mois de formation intensive (bloc de cours) en présentiel et en journée (8 heures-12 heures et 13 heures-16 heures) à l'Université Joseph KI-ZERBO, suivi d'environ 3 mois sur le terrain professionnel de l'étudiant.

Le nombre de blocs pour les deux (2) ans (durée de la formation) est de 6.

Le premier bloc de cours est programmé en janvier 2024 et le sixième bloc pour les soutenances en novembre 2025.

Le diplôme
Le diplôme délivréà la fin du cycle est un Master en développement et éducation des adultes, option : Pédagogie du changement social et du développement.
UNBU :
 Le Master 1 ne donne pas droit à un diplôme ; il est juste délivré des relevés de notes si l'étudiant a satisfait les conditions pédagogiques et financières.
 L'absence totale aux enseignements d'un module entraîne la non évaluation de ce module et est sanctionnée par la note de 00/20 ; une note inférieure à 07/20 dans une unité d'enseignement entraine une non validation du semestre.
 Une 2e session de soutenance est toujours ouverte si nécessaire. Elle exige une réinscription de 50 000 FCFA.

Droits d'inscription et de formation (en FCFA)
Les frais d'inscription administrative et de formation sont versés le premier jour de rentrée du Master 1 et du Master 2. En outre les étudiants non boursiers pourront bénéficier d'un échelonnement du paiement des frais de formation/recherche en deux temps : payer en début de chaque semestre la totalité des frais exigés dudit semestre (voir le tableau ci-dessous).

Planning provisoire des blocs de cours
Master 1 : Janvier 2024 (bloc 1) - Avril 2024 (bloc 2) - Septembre 2024 (bloc 3)

Master 2 : Janvier 2025 (bloc 4) - Avril 2025 (bloc 5) - Novembre 2025 (bloc 6 : soutenance)

INFORMATIONS
Situation géographique : la Filière est située au niveau du Bâtiment belge (après 2ie en rentrant du côté de l'ENAM) de l'UFR/SH-LAC au rez-de-chaussée.

La Filière ne dispose pas de bourses d'études pour les candidats admis.

Pour tout renseignement :
Secrétariat de la Filière DEDA : Tél. : (226) 25 30 04 76 / 61 47 97 01 / 79 99 26 49 / 66 11 45 74
E-mail : uo.deda@gmail.com

The U.S. Mission in Ouagadougou is seeking eligible and qualified applicants for the position of Procurement Agent/Purchasing Agent

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The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Procurement Agent/Purchasing Agent in the General Services Office.

Opening Date : August 17, 2023
Closing Date : August 31, 2023
Open to : All interested candidates/ All sources.
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 10,101,293 p.a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-07)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

This position is in the Procurement Section of the General Services Office. This position performs pre-award and post-award procurement and contracting functions for all services, supply, and construction contracts. The total procurement transaction estimates at 10 million dollars a year. Incumbent is responsible for following all appropriate Department guidance in the execution of post's procurement program and is under supervision of the Procurement Supervisor FSN 09 ; overall supervision is provided by the General Services Officer.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : Completion of secondary school (BAC) is required.

2. EXPERIENCE : Two years' experience in procurement is required.

3. LANGUAGE : English - Good working knowledge Reading/Writing/Speaking is required. French- Good working knowledge Reading/Writing/Speaking is required. This may be tested.

4. SKILLS AND ABILITIES :

• Must have level II typing (40w.p.m.) and speed and accuracy is essential. Proficiency in Microsoft suite. Must possess a valid driving license. Category “B" Driving license. This may be tested.

5. JOB KNOWLEDGE :

• Must have a good knowledge of local market practices and suppliers. Must have good working knowledge of the catalog library, internet, and other sources of offshore vendors.

HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :

• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at
https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms

• Choose Announcement Number Ouaga-2023-031 Procurement Agent/Purchasing Assistant FSN-07 and complete the online application.

• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g., cover letter, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system.

For more information on how to apply visit the Mission internet site https://bf.usembassy.gov/jobs/

Required Documents : Please provide the required documentation listed below with your application :

All Applicants :

• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• Completion of secondary school (BAC) is required.
• Copies of Relevant Work attestations and Certificates.
• Other documents

Eligible Family Member Applicants :

• Copy of Sponsor's Orders/Assignment Notification (or equivalent)
• Passport copy
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)

What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.

FOR FURTHER INFORMATION : Contact the Human Resources Office at 25 49 53 00.

Note :

• All applications received after the deadline will not be considered.
• All applications must be for an open/advertised position.
• Only shortlisted applicants will be contacted.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation.

The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs.

The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation.

Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

Clinique mobile à la Gare de SABOU : Un car, pour les soins des usagers

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Le 8 juin 2023, la clinique mobile s'est installée à la gare de SABOU pour sensibiliser et offrir des soins en matière de santé sexuelle et reproductive.

La Gare de Sabou est un grand carrefour ralliant plusieurs grandes villes du Burkina Faso dont Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou. Près de cent mille passagers y défilent par jour. C'est l'endroit qu'a choisi l'équipe du projet « Renforcement des capacités des adolescents et des jeunes à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso » pour installer la clinique mobile, ce 8 juin 2023. La clinique mobile est un mini car équipé de matériels médico-techniques. A l'intérieur, des agents de santé offrent conseils et soins.

Pour la sagefemme d'état, Mme Sanata OUEDRAOGO, il y a de l'engouement autour de la clinique lorsqu'elle se déplace à la gare. « Nous pouvons recevoir 60 à 80 personnes par jour. Souvent à notre départ, les gens ne veulent pas mais nous leur donnons rendez-vous un autre jour ou les dirigeons vers les centres de santé. »
C'est cela le rôle de la clinique mobile : rapprocher les services de santé des citoyens n'ayant pas toujours le temps d'aller dans les centres de santé. Une occasion de sensibilisation et de soins en matière de santé sexuelle et reproductive.

Le jeune mécanicien Mamadou TRAORE apprécie positivement l'initiative. « De nos jours, nous utilisons des douches publiques, il y a aussi des filles avec qui nous avons des rapports sexuels, donc je suis venu faire mon dépistage. Si je suis positif à une MST, on peut trouver une solution pour soigner, mais si je la cache par peur ou par ignorance, je ne sais pas comment cela peut se terminer. »

Le projet « Renforcement des capacités des adolescents et des jeunes à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso », d'une durée de trois ans (2020-2023) est financé par l'ambassade du Japon au Burkina Faso en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), et est mis en œuvre par deux partenaires d'exécution que sont la Fondation KIMI et l'ABBEF (Association Burkinabè pour le Bien-Être Familial) avec l'appui de JOICFP (Japanese Organization for International Cooperation in Family Planning).

Publi-reportage

Province de l'Oubritenga : Un forum pour améliorer la qualité de l'éducation

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Le deuxième forum sur l'éducation dans la province de l'Oubritenga se tient ce 30 août 2023 à Ziniaré. Il entre dans le cadre du projet d'amélioration de la qualité de l'éducation par le renforcement de la collaboration école-communauté (PAQER-CEC). Les participants constitués d'acteurs de l'éducation et de membres de la communauté, vont réfléchir autour du thème "rôle des comités de gestion des écoles (COGES) et engagement des acteurs et des partenaires pour une éducation de qualité dans la province de l'Oubritenga".

La province de l'Oubritenga a enregistré lors des examens du certificat d'études primaires de l'année scolaire 2022-2023, un taux de succès de 70,14%. Des résultats qui font la fierté des acteurs de l'éducation mais aussi des membres de la communauté et des autorités de la province. En effet, lors du premier forum de l'éducation tenu en 2022, les acteurs s'étaient engagés à consentir des efforts, pour faire passer le taux de succès au Certificat d'études primaires (CEP) de 59 à 70 %.

Il était donc de bon ton, soutient le haut-commissaire de la province, Sahabani Zeba, de marquer une halte pour non seulement féliciter les acteurs qui ont œuvréà ces résultats, mais aussi les inviter à s'engager à nouveau pour améliorer le taux de succès pour l'année scolaire à venir. L'ambition de la province selon Sahabani Zeba, est de passer de la troisième à la première place au CEP dans la région du Plateau central.

Sahabani Zeba, haut-commissaire de l'Oubritenga a lancé les travaux du forum

En tenant le présent forum sous le thème "rôle des comités de gestion des écoles et engagement des acteurs et des partenaires pour une éducation de qualité dans la province de l'Oubritenga", les participants entendent donc développer des stratégies, qui vont permettre de consolider les acquis. De façon concrète, il va s'agir, selon Yacouba Guigma, directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle de l'Oubritenga, d'inciter les acteurs à trouver des solutions endogènes et locales, pour booster l'éducation dans la province.

Yacouba Guigma, directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle de l'Oubritenga

Les acteurs vont également prendre de nouveaux engagements, afin que la qualité de l'éducation s'améliore continuellement dans la province de l'Oubritenga. Au cours du premier forum tenu en 2022, les acteurs s'étaient engagés à former les maîtres titulaires des classes de CM2, à doter les écoles en annales de différentes matières. La direction provinciale de l'éducation avait quant à elle, pris l'engagement de doter les circonscriptions de base, en matériel (ordinateur, encre, etc.), afin qu'elles puissent reproduire aisément les sujets au profit des écoles, pour faciliter la pratique des exercices par les élèves. C'est la concrétisation de ces différents engagements, qui a permis à la province de progresser de 10 % environ au CEP 2023.

photo de famille

Parce que l'amélioration des taux de succès et des rendements scolaires ne dépendent pas seulement des enseignants, le PAQER-CEC promeut l'implication des communautés dans la gestion des écoles à travers les COGES. Il est mis en œuvre par le ministère de l'Education nationale avec l'appui financier de l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Le PAQER-CEC couvre six provinces que sont le Kadiogo, l'Oubritenga, le Kourweogo, le Ganzourgou, le Bazèga et le Boulkiemdé.

Armelle Ouédraogo Yaméogo
Lefaso.net


Mali : Le secteur minier face à un manque à gagner de 600 milliards de FCFA

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Une récente enquête sur le secteur minier malien, commandée par le colonel Assimi Goïta, révèle une série d'irrégularités qui ont engendré un manque à gagner substantiel pour l'État. Il est estimé entre 300 et 600 milliards de francs CFA. Le rapport final de cet audit a été transmis au président de la transition au palais de Koulouba, le lundi 28 août 2023.

Le Mali, qui possède d'importantes ressources minières, est confrontéà des défis majeurs dans la gestion de ce secteur clé. Suite à la découverte de nombreuses failles dans l'application du code minier de 2019, le chef de l'État, Assimi Goïta a décidé d'agir pour rectifier la situation et générer davantage de richesses pour le pays. Le ministre de l'économie et des finances, Alousseni Sanou a confirmé que le rapport final mettait en lumière un manque à gagner de 300 à 600 milliards de francs CFA.

« Si les faits sont établis, cela conduira à des renégociations et au recouvrement de ce qui est possible. Il est évident que nous devrons les établir et entamer des négociations. Nous obtiendrons éventuellement entre 300 et 400 milliards de francs CFA. Cependant, cela dépendra de notre capacité de négociation et de l'impact que cela pourrait avoir sur les sociétés minières », a-t-il déclaré.

Un chiffre d'affaires de près de 2 000 milliards de francs CFA

Le ministre Alousseni Sanou a souligné que l'objectif n'était pas de mettre en péril les emplois ni les entreprises qui contribuent déjà significativement à l'économie malienne, rapportant 1 900 milliards de francs CFA de chiffre d'affaires. Sans oublier leur contribution à environ 241 milliards de francs CFA au profit du contenu local. « Ce qu'ils font est louable, mais il y a des améliorations à apporter », a-t-il indiqué.

« Le rapport final de l'audit est actuellement entre les mains du colonel Assimi Goïta pour des raisons de confidentialité. Cependant, les sociétés minières qui ont des interrogations peuvent s'adresser au ministère des Mines et au cabinet d'audit pour obtenir de plus amples informations », a précisé le ministre des mines, Pr Amadou Kéita.

Ce rapport vient mettre en lumière de multiples irrégularités, notamment dans les achats à l'international qui s'élèvent à 650 milliards de francs CFA, comparés à seulement 250 milliards de francs CFA au niveau national. Pour accroître la transparence et l'inclusivité, les titres miniers vont être dorénavant signés par plusieurs ministres. L'ensemble des recommandations faites à l'issue de cet audit devrait considérablement transformer le secteur.

Mamou Touré, coordinateur de la mission d'audit du secteur minier, a souligné : « Le secteur minier est actuellement dominé par trois sociétés sur quinze. Il est essentiel que les autres sociétés suivent l'exemple en reversant les dividendes appropriés à l' État ».

Ces mesures prises par le gouvernement malien devraient favoriser l'amélioration des conditions de vie de la population et contribuer à l'émergence du pays. Le Mali se prépare ainsi, à un nouveau chapitre de son histoire économique, visant une gestion plus transparente et efficace de ses ressources minérales pour le bénéfice de tous ses citoyens.

Pour rappel, afin de générer plus de ressources par le secteur minier, le président de la transition a commandité la révision du code minier et l'audit du secteur, conformément aux recommandations des Assises nationales de la refondation (ANR). Au terme de cet audit, le Mali s'est doté d'un code minier et une loi sur le contenu local qui ont été promulgués par le chef de l'État, le colonel Assimi Goïta,

Hamed Nanéma
Lefaso.net
Source : ORTM1

Présidence du Faso : Pingdwendé Gilbert Ouédraogo nommé directeur de la communication

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La présidence du Faso a un nouveau responsable de la communication en la personne de Pingdwendé Gilbert Ouédraogo. Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, il a été nommé en conseil des ministres de ce mercredi 30 août 2023, directeur de la communication et des relations publiques de la Présidence du Faso.

Il succède à Djourmité Toussaint Nestor Noufé qui a passé huit mois à la tête du service de communication de la Présidence du Faso.

Le nouveau directeur de la communication et des relations publiques de la Présidence du Faso, est titulaire entre autres, d'une Maîtrise en sciences et techniques de l'information et de la Communication Communication et relations publiques, obtenue à l'Université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou et d'un Master of Business Administration (MBA) en Management des organisations de l'Université Aube Nouvelle.

Avant sa nomination Pingdwendé Gilbert Ouédraogo était le directeur de l'Information et de la Communication de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso (CCI-BF) depuis juillet 2012.

Lefaso.net

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 30 août 2023

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Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 30 août 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédéà des nominations, mis fin à des fonctions et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté un rapport portant « Initiative Présidentielle pour le développement communautaire ».
Cette initiative, placée sous le leadership de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l'Etat, vise à améliorer les conditions de vie des populations burkinabèà travers la réalisation d'infrastructures socio-économiques communautaires par et pour les populations locales. Elle est guidée par les principes de participation volontaire, de responsabilisation, de redevabilité et de transparence. Elle s'inscrit dans l'opérationnalisation du Plan d'action pour la stabilisation et le développement (PA-SD).

L'Initiative Présidentielle pour le développement communautaire est fondée sur le développement endogène et offre l'opportunité de réaliser des infrastructures de qualitéà coût réduit tout en générant des emplois et des revenus pour les populations locales. Elle permettra également d'accompagner la réinstallation des personnes déplacées suite aux violences terroristes.

Elle comporte trois composantes :
- réalisation et réhabilitation des infrastructures socio-économiques prioritaires « les chantiers du patriotisme » ;
- amélioration du cadre de vie et préservation de l'environnement ;
- renforcement des capacités des communautés de base.

Le projet pilote de cette initiative concerne la commune urbaine de Ouagadougou. Son financement sera assuré par l'Etat, les délégations spéciales, les communautés locales, les Organisations de la société civile (OSC) et les Organisations non gouvernementales (ONG), les entreprises privées et les partenaires techniques et financiers.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a examiné un projet de loi portant autorisation d'envoi d'un contingent militaire burkinabè en République du Niger.
Ce projet de loi détermine les modalités d'envoi dudit contingent au Niger. Ces modalités ont été fixées de commun accord entre les autorités du Burkina Faso et celles de la République du Niger.

Ce projet de loi se fonde sur le Traité révisé de l'Autorité de développement intégré des Etats du Liptako-Gourma du 24 janvier 2017. Ce traité engage le Burkina Faso, les Républiques du Mali et du Niger, àêtre solidaires, à promouvoir et à renforcer leur sécurité commune. Ce projet de loi a également pour fondement l'ordonnance n°2023-08 du 24 août 2023 du Président du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie, Chef de l'Etat du Niger, relative à une assistance militaire entre le Burkina Faso et la République du Niger, en cas d'agression ou de déstabilisation armée extérieure.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l'indemnisation des travailleurs des ex-garderies populaires.
Ces garderies étaient animées par des moniteurs et des monitrices volontaires au nombre de 548 et leur prise en charge financière assurée par les Comités de gestion desdites garderies. En 1990, ces travailleurs ont demandé leur engagement à la Fonction publique et leur indemnisation.

Depuis 2018, la recommandation avait été faite par le Gouvernement de procéder à l'indemnisation de ces travailleurs des ex-garderies populaires.
Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions idoines en vue de la mise en œuvre de ces mesures pour une résolution définitive du problème d'indemnisation des 548 travailleurs des ex-garderies populaires.
L'incidence financière de cette indemnisation est estimée à un milliard six cent soixante millions quatre-vingt-quatre mille deux cent trente-quatre (1 660 084 234) F CFA.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté cinq (05) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l'accord de prêt n°2022063/PR BF 2022 37 00, signé le 25 novembre 2022 à Lomé entre le Burkina Faso et la Banque Ouest africaine de développement (BOAD) pour le financement du projet de construction et d'équipement de l'Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF).

Le montant du prêt s'élève à 7,5 milliards F CFA sur un coût total du projet estiméà 28,784 milliards F CFA. Ce prêt contribuera à la construction et à l'équipement de l'Université virtuelle du Burkina Faso.
Il s'agit de la construction et l'équipement du siège ainsi que du renforcement des infrastructures informatiques de l'UV-BF à Ouagadougou, l'installation de quatre stations de télémédecine et l'augmentation des capacités du laboratoire de réalité virtuelle, la construction et l'équipement d'un Espace numérique ouvert (ENO) à Ziniaré.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.
Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant additif du décret n°2019-1113/PRES/PM/MINEFID/MAEC du 15 novembre 2019 fixant le taux de correction des salaires du personnel diplomatique du Burkina Faso à Téhéran (République islamique d'Iran).

Ce décret vise à prendre en compte l'ouverture récente de l'Ambassade du Burkina Faso à Téhéran (République islamique d'Iran) et une maîtrise de sa gestion financière et comptable.
L'adoption de ce décret permet de se conformer aux dispositions du décret n°2019-1113/PRES/PM/MINEFID/MAEC du 15 novembre 2019 fixant les taux de correction des salaires du personnel des Missions diplomatiques et Postes consulaires du Burkina Faso à l'étranger.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant désignation et attribution des autorités de supervision et de contrôle des personnes assujetties du secteur non financier en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive et sanctions applicables.

Ce décret est une relecture du décret n°2019-1237/PRES/PM/MINEFID/MSECU/MJ du 10 décembre 2019 portant désignation et attribution des autorités de supervision et de contrôle des assujetties du secteur non financier en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.

Les innovations de ce décret portent sur :
- la désignation de nouvelles autorités de supervision et de contrôle ;
- la désignation de nouveaux assujettis ;
- la création d'une autorité nationale de sanctions ;
- la désignation d'une gamme de sanctions administratives.
L'adoption de ce décret permet à notre pays d'améliorer son dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Le quatrième rapport est relatif à un projet de loi de finances rectificative de la loi de finances pour l'exécution du budget de l'Etat, exercice 2023.

Le projet de loi de finances rectificative de la loi de finances pour l'exécution du budget de l'Etat, exercice 2023 s'impose au regard de l'évolution de la situation sécuritaire à travers la montée en puissance des Forces de défense et de sécurité qui induit d'importants besoins additionnels non prévus dans le budget initial. Il en est de même au plan social avec les efforts de l'Etat pour accompagner les populations affectées par la crise humanitaire.
La nouvelle configuration du budget de l'Etat, exercice 2023 présente les principales caractéristiques suivantes :

- les ressources totales sont estimées à 2 687 392 082 000 F CFA contre 2 631 260 693 000 F CFA dans la loi de finances initiale 2023 ;
- les charges totales sont de 3 292 045 013 000 F CFA contre 3 235 913 624 000 F CFA dans la loi de finances initiale 2023 ;
- les besoins de financement restent au même niveau que la loi de finances initiale à savoir 604 652 931 000 F CFA.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.

Le cinquième rapport est relatif à la situation du budget de l'Etat, exercice 2023, au 30 juin et les conclusions de la revue à mi-parcours à fin mai 2023.
L'exécution du budget au premier semestre a été marquée par l'effort d'accompagnement des Forces de défense et de sécurité et la prise en charge des besoins supplémentaires de financement exprimés par certains ministères et institutions.

Les recettes budgétaires ont été mobilisées à hauteur de 1 399,93 milliards F CFA au 30 juin 2023, soit un taux de recouvrement de 51,26% contre 49,62% à la même période en 2022. Ce niveau d'exécution correspond à une hausse de 1,64% par rapport à 2022 à la même période.

Le recouvrement des recettes ordinaires se chiffre à 1 232,10 milliards F CFA, soit un taux de recouvrement annuel de 50,33%. Par rapport aux recouvrements de 2022 à la même période qui étaient de 1 110,96 milliards F CFA, les recettes ordinaires sont en hausse de 121,14 milliards F CFA en valeur absolue et 10,90% en valeur relative.
Les recettes extraordinaires ont été recouvrées à hauteur de 167,83 milliards F CFA contre 104,26 milliards F CFA en 2022, soit une hausse de 63,57 milliards F CFA.

Au 30 juin 2023, les dépenses engagées et visées cumulées se chiffrent à 1 856,09 milliards F CFA sur des prévisions de 3 235,91 milliards F CFA en crédits de payement, soit un taux d'exécution de 57,36%.
A la même date en 2022, le volume des dépenses engagées et visées était de 1 398,59 milliards F CFA, correspondant à un taux d'engagement visé de 47,91% pour des crédits de payement de 2 919,15 milliards F CFA.

Il se dégage une épargne budgétaire de 19,75 milliards F CFA et un solde budgétaire global déficitaire de 506,45 milliards F CFA, pour des soldes prévisionnels respectifs de 273,18 milliards F CFA et - 604,65 milliards F CFA. Il ressort une épargne budgétaire positive bien qu'en baisse par rapport au niveau prévisionnel de fin de période.

Au niveau de la gestion de la trésorerie, au 30 juin 2023, un montant de 1 856,61 milliards F CFA a été encaissé sur l'ensemble du réseau du trésor public, contre 1 671,12 milliards F CFA au 30 juin 2022, soit un taux de progression annuelle de 11,10%.
Les ressources propres du budget de l'Etat ont permis au 30 juin 2023 de faire face aux charges de fonctionnement de l'administration et une épargne a été dégagée pour la couverture partielle des investissements.

La revue à mi-parcours de l'exécution du budget de l'Etat, exercice 2023 a permis d'examiner, de concert avec les ministères et institutions, l'exécution du budget à fin mai. A cette date, 17 ministères et 05 institutions disposaient de Dépenses non abouties (DNA) des exercices antérieurs non encore réengagées en 2023 dans le système d'information en vue de leur liquidation.

Sur un stock de DNA de début d'année d'un montant de 53,28 milliards F CFA, un montant de 10,56 milliards F CFA a été réengagé, soit un taux de 19,82%. Il se dégage des restes à réengager de 42,72 milliards F CFA.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions idoines en vue d'une meilleure exécution du budget de l'Etat en matière de recettes et de dépenses à travers la poursuite de la mise en œuvre des mesures déjà engagées.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du rapport à l'Assemblée législative de Transition, conformément aux dispositions de la loi organique relative aux lois de finances.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts de l'Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF).
L'adoption de ce décret permet à l'Université virtuelle du Burkina Faso d'assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l'Etat à caractère scientifique, culturel et technique.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif à deux (02) décrets. Il s'agit :
- du décret portant liste des produits ou substances chimiques règlementés ;
- du décret portant conditions de production, d'importation, de transport, de détention, de distribution, de stockage, d'utilisation des produits ou substances chimiques dangereux et de l'élimination des déchets chimiques dangereux.

L'adoption de ces décrets permet à notre pays de disposer d'un cadre juridique approprié afin de veiller à la gestion écologique rationnelle des produits ou substances chimiques et de préserver l'environnement, la santé humaine et animale, conformément aux dispositions des articles 47 et 100 de la loi n°006-2013/AN du 02 avril 2013 portant Code de l'environnement au Burkina Faso.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil le point de la commémoration de la 36ème Journée internationale contre l'abus et le trafic illicite de drogues au Burkina Faso tenue du 15 juin au 15 juillet 2023 à Ouagadougou et à Koudougou.

Placée sous le thème « défis de la lutte contre la drogue dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire », cette 36ème journée avait pour objectif de réaffirmer l'engagement et la détermination de notre pays à lutter contre l'abus et le trafic illicite de drogues en vue de son éradication.

Plusieurs activités ont été menées au cours de cette journée. Il s'agit notamment de deux opérations d'incinération de 33 841,304 kg de drogues à Ouagadougou et à Koudougou et d'un atelier de réflexion sur l'élaboration d'un référentiel national de lutte contre la drogue au Burkina Faso.

II.2. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur a fait au Conseil quatre (04) communications.
La première communication fait le compte-rendu de la participation du Burkina Faso à l'activité régionale sur le renforcement des capacités de détection et de contrôle aux frontières des substances Nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC) en Afrique du Nord et au Sahel, tenue du 11 au 13 juillet 2023 à Niamey au Niger.

L'activité régionale a permis de renforcer les capacités et les connaissances des participants en matière de prévention, de détection des risques NRBC et d'améliorer la maîtrise des procédures de vérification dans les aéroports.

Au regard de la crise sécuritaire qui sévit dans le Sahel, des recommandations ont été faites pour que des mesures soient prises afin de renforcer la sécurité des aéroports notamment la sensibilisation et la formation du personnel des services aéroportuaires et la poursuite des efforts d'équipement en matériels et outils de détection des substances Nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques.

La deuxième communication fait le compte-rendu de la participation du Burkina Faso à la 9ème réunion internationale des points focaux nationaux des Centres d'excellence (CdE) pour la réduction des risques Nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC) de l'Union européenne, tenue du 13 au 15 juin 2023 à Bruxelles en Belgique.

Au cours de cette rencontre les participants ont bénéficié de sessions thématiques sur les innovations en matière d'atténuation des risques NRBC ainsi que sur les programmes et priorités de l'Union européenne en la matière.
La troisième communication fait le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la 3ème Conférence de haut niveau des Nations unies des chefs d'Agences antiterroristes des Etats membres, tenue du 19 au 23 juin 2023 à New York (USA).

Cette rencontre a servi de tribune pour présenter le nouveau visage du terrorisme et l'obligation de changer de paradigmes dans le cadre de la lutte contre ce fléau. Elle a également été l'occasion de partage d'expériences, de présentation de nouvelles approches et de nouveaux outils à intégrer dans la lutte contre le terrorisme.
En participant à cette rencontre, notre pays a pu s'imprégner de la situation du terrorisme dans le monde, s'informer sur les partenariats possibles et échanger sur les nouveaux modules de formation à implémenter.

La quatrième communication fait le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la 103ème session du Conseil exécutif de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), tenue du 11 au 14 juillet 2023 à la Haye, aux Pays-Bas.
Au cours de cette session, les Etats membres de l'OIAC ont souligné la menace que représentent l'existence et la prolifération des armes de destructions massives pour la paix et la sécurité internationales. Ils ont réaffirmé leur attachement à l'universalité de la Convention sur les armes chimiques et demandé aux Etats qui ne l'ont pas encore fait, à y adhérer ou à la ratifier dans les meilleurs délais.

Notre pays a fait une déclaration dans laquelle il a attiré l'attention des Etats parties sur leurs obligations de détruire les arsenaux d'armes chimiques existants. Il a également abordé la question de la crise sécuritaire qui prévaut dans la bande sahélo-saharienne et qui menace l'existence des Etats de la région. Il a sollicité la collaboration des Etats parties afin de fédérer leurs efforts en matière de prévention et d'interdiction de la circulation illicite des substances chimiques sur leur territoire respectif.

II.3. Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil une communication relative à l'organisation de la 20ème édition de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC).
Prévue du 23 au 27 octobre 2023 sur toute l'étendue du territoire national, cette édition est placée sous le thème « citoyenneté en action pour la reconquête de l'intégrité du territoire national ».

L'objectif général de la SENAC est d'amener l'ensemble des citoyens burkinabèà s'approprier les valeurs de la citoyenneté et susciter leur participation active à la consolidation des acquis démocratiques et au processus de développement économique et social du pays.

La 20ème édition de la SENAC est placée sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l'Etat.
II.4. Le ministre de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques a fait au Conseil une communication relative à un plan opérationnel pour la souveraineté alimentaire et la création d'emplois décents dans le secteur agropastoral.

Ce plan opérationnel, baptisé« offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 », constitue un cadre de programmation d'actions prioritaires émanant de l'action des multiples acteurs et instruments de la Transition en matière d'agriculture et d'élevage pour assurer la souveraineté alimentaire dans notre pays.
Le présent plan fait l'option de se concentrer sur un nombre réduit de filières stratégiques en vue de créer un impact significatif de l'action des différentes interventions. De ce fait, huit (08) filières ont été retenues. Il s'agit des filières riz, maïs, pomme de terre, blé, poisson, bétail-viande, volaille et mangue.

Le coût estimatif du plan est de 592 milliards F CFA sur la période 2023-2025. Ce montant sera financéà hauteur de 46% par les ressources publiques (275 milliards F CFA) à partir d'une restructuration des projets et programmes du ministère afin d'aligner leurs investissements à ceux du plan. Le financement privé attendu est de 317 milliards F CFA équivalent à 54% du budget.

La mise en œuvre de ce plan permettra la création d'au moins 100 000 emplois décents dans le secteur agropastoral pour les jeunes, les femmes, les Personnes déplacées internes et les Volontaires pour la défense de la Partie.

II.5. Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil une communication relative à l'organisation des états généraux de la filière anacarde au Burkina Faso du 31 août au 02 septembre 2023 à Bobo-Dioulasso dans la région des Hauts-Bassins.

Placés sous le thème « Filière anacarde au Burkina Faso : quelles réformes pour un développement inclusif et durable ? », ces états généraux visent à favoriser le dialogue entre tous les acteurs directs et indirects de la filière anacarde en vue de dégager des réformes et des actions pour un développement inclusif et durable de ladite filière au Burkina Faso.

Au terme de ces états généraux, il est attendu entre autres :
- l'identification des contraintes de développement de la chaîne de valeur anacarde au Burkina Faso et la proposition de solutions palliatives ;
- l'évaluation de l'état des lieux des synergies entre le Conseil Burkinabè de l'anacarde et les autres structures intervenant dans la filière ;

- l'élaboration d'une feuille de route pour l'application des recommandations qui seront issues de ces états généraux.
Ces états généraux sont placés sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre.

II.6. Le ministre des Infrastructures et du désenclavement a fait au Conseil une communication relative à l'organisation de la 1ère édition de Africa Infrastructures Forum (AIF), prévue du 31 août au 02 septembre 2023 à Ouagadougou.
Placée sous le Très haut patronage de Son Excellence, Monsieur le Président de la Transition, cette édition se tient sous le thème « Investir dans les infrastructures africaines pour impacter la Zone de libre-échange continentale ». Elle vise à réunir les acteurs majeurs de l'écosystème du secteur des infrastructures en Afrique afin d'échanger sur les financements nécessaires au développement et à la fourniture d'infrastructures durables.

II.7. Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation a fait au Conseil une communication relative aux résultats du projet de l'essai clinique sur le candidat vaccin contre le paludisme R21/Matrix-M, réalisé par l'équipe de l'Unité de recherche clinique de Nanoro de l'Institut de recherche en Sciences de la santé du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST-IRSS) et les perspectives de son déploiement.

Les résultats de l'essai clinique sur le candidat vaccin contre le paludisme R21/Matrix-M ont montré une efficacité de 75% pour les sites où la transmission du paludisme est saisonnière comme le Burkina Faso.
Au regard de ces résultats, les autorités sanitaires du Burkina Faso à travers l'Agence nationale de la régulation pharmaceutique (ANRP) après examen du dossier, a accordé le 20 juin 2023 l'autorisation de mise sur le marché pour la commercialisation du vaccin R21/Matrix-M dans notre pays.

Le Burkina Faso est le troisième pays africain (après le Ghana et le Nigéria) et le premier pays d'Afrique francophone à approuver l'utilisation de ce vaccin dont une bonne partie de la recherche ayant abouti aux résultats présentés, a été menée au Burkina Faso.

II.8. Le ministre de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement a fait au Conseil une communication relative à la situation de remplissage des retenues d'eau au Burkina Faso à la date du 31 juillet 2023.

Au cours de la période du 1er avril au 31 juillet 2023, le Burkina Faso a enregistré des épisodes pluvieux relativement importants, impactant favorablement la situation de la disponibilité de la ressource en eau sur une bonne partie du territoire national. Les précipitations enregistrées ont permis d'observer des écoulements d'eau dans les quatre bassins hydrographiques nationaux que sont la Comoé, le Mouhoun, le Nakanbé et le Niger. Ces écoulements ont contribuéà améliorer le taux de remplissage des retenues d'eau sur le territoire national.

Les volumes d'eau mobilisés par les barrages de Goinré, Louda, Kompienga, Ouaga (n°2 et n°3) et le lac Bam dans le bassin versant du Nakanbé, de Moussodougou dans le bassin versant de la Comoé, de Diapaga et de Seytenga dans le bassin du Niger sont excédentaires allant de 280 000 m3 (Ouaga n°2 et n°3) à 653,97 millions de m3 (Kompienga).

Les retenues d'eau de Bagré, Ziga, Loumbila, Ouahigouya, Dourou et de Titao dans le bassin versant du Nakanbé, Samendéni et de Vy dans le bassin versant du Mouhoun, Toussiana et de la Lobi dans le versant de la Comoé sont déficitaires allant de 30 000 m3 (Vy) à 259,36 millions de m3 (Bagré).

A la date du 31 juillet 2023, les écoulements d'eau du Mouhoun à la station de suivi des ressources en eau installée à Boromo montrent une tendance globalement déficitaire par rapport à la situation observée en 2022.
II.9. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l'emploi a fait au Conseil trois (03) communications.

La première communication est relative aux résultats sportifs du Burkina Faso aux 19ème Championnats du monde d'athlétisme.
Aux termes de la compétition, notre compatriote Hugues Fabrice ZANGO, engagé dans l'épreuve du triple saut, a réalisé un saut de 17m64 à la finale de cette épreuve. Il parvient ainsi à offrir au Burkina Faso sa première médaille d'Or mondiale dans cette discipline.

Sur un total de trente-sept (37) concurrentes à l'épreuve du saut en longueur, notre compatriote Marthe Christiane Yasmine KOALA est parvenue à franchir la 1ère étape en se qualifiant pour la finale de la discipline. Avec une performance de 6m58, elle termine 7ème sur les 12 concurrentes de la finale.

Le Gouvernement félicite ces deux (02) athlètes burkinabè pour leurs performances remarquables et encourage les autres athlètes ayant pris part aux 19ème Championnats à plus de persévérance pour les prochaines compétitions.
La deuxième communication fait le bilan des résultats sportifs du Burkina Faso aux 22èmes championnats d'Afrique de Karaté, tenus du 14 au 20 août 2023 à Casablanca au Maroc.

Vingt-deux (22) athlètes ont pris part à cette compétition à l'issue de laquelle notre pays a obtenu cinq (05) médailles de bronze, une performance qui lui a valu d'être classé 11ème sur les 37 nations participantes.
La troisième communication fait le point de l'inspection de quatre (04) stades de compétition du Burkina Faso par la Confédération africaine de football (CAF) du 27 au 30 août 2023.

Les stades concernés sont le Stade municipal Issoufou Joseph CONOMBO, le Stade Naaba Baongo de Tanghin, le Stade régional de Ziniaré et le Stade Wobi de Bobo-Dioulasso.

Cette inspection a permis de faire l'état de mise aux normes internationales du Stade du 4 août, de faire l'état des lieux des autres infrastructures sportives et de formuler des recommandations dont la mise en œuvre permettrait à notre pays de disposer d'infrastructures de qualité, répondant aux normes de la Confédération africaine de football et de la Fédération internationale de football association (FIFA).

III. NOMINATIONS ET FIN DE FONCTIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

- Monsieur Samuel KALKOUMDO, Mle 51 187 S, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Responsable programme 2, Lutte contre le VIH/SIDA et les IST ;
- Monsieur Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, est nommé Directeur de la communication et des relations publiques.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

- Madame Mariama KONATE/GNANOU, Mle 49 439 F, Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Gouverneur de la Région des Hauts-Bassins ;
- Monsieur Waka LOUE, Mle 227 568 C, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 3ème échelon, est nommé Secrétaire général de l'Académie de police ;
- Monsieur Hamidou ILBOUDO, Mle 98 005 P, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la prévention de la radicalisation et de la lutte contre l'extrémisme violent ;

- Madame Adeline MILLOGO, Mle 212 087 T, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice de la promotion des valeurs communes et de la laïcité ;

- Madame Sibdou Victorine OUEDRAOGO, Mle 75 940 F, Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice de la transformation des conflits et de la pérennisation de la paix ;

- Monsieur Harouna OUEDRAOGO, Mle 200 341 C, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la règlementation et du suivi ;
- Monsieur Gaoussou YEYE, Mle 98 022 D, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation ;

- Monsieur Alphonse FANKANI, Mle 229 864 V, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes et du partenariat ;
- Monsieur Lanséré ZERBO, Mle 211 731 P, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l'évaluation.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

- Monsieur Souleymane NABOLE, Mle 212 595 D, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Conseiller technique.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

- Monsieur Emanuel BAMOGO, Mle 226 309 X, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de l'Ecole nationale de l'élevage et de la santé animale (ENESA).

E. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L'ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

- Monsieur Levin Médard SIB, Mle 200 578 T, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L'ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

- Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 0026 696 A, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie P, 3ème classe, 7ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services, en remplacement de Madame Fatimata ZONGO ;
- Monsieur Mamadou KY, Mle 44 015 F, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Directeur des enseignements post-primaires général et secondaire général ;

- Monsieur Larba Dieudonné ZOTIN, Mle 52 305 M, Inspecteur général de l'enseignement secondaire, catégorie PEB, G2, 10ème échelon, est nommé Directeur des curricula, programmes et référentiels ;

- Monsieur Jean-Paul SAVADOGO, Mle 28 399 K, Administrateur civil, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
- Monsieur Isso CISSO, Mle 45 276 Y, Inspecteur de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

- Madame Massara OUEDRAOGO/OUATTARA, Mle 48 476 M, Conseiller d'intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services, en remplacement de Monsieur Henri D. OUEDRAOGO ;
- Monsieur Poné Paulin ZOMBRE, Mle 40 771 U, Inspecteur général de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Secrétaire technique de l'éducation en situation d'urgence (ST-ESU) ;
- Monsieur Marcel GUIGMA, Mle 40 321 E, Enseignant-chercheur, catégorie PA, grade intermédiaire, 3ème échelon, est nommé Directeur général de la qualité de l'éducation formelle ;

- Madame Kadidjatou GUIBLEWEOGO/SORE, Mle 105 784 T, Inspecteur de l'enseignement du premier degré, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice des technologies de l'information et de la communication pour l'éducation ;
- Monsieur Emmanuel BATIONO, Mle 77 020 F, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l'éducation à la citoyenneté et de la promotion du civisme en milieu scolaire ;

- Monsieur Inoussa OUEDRAOGO, Mle 45 537 D, Conseiller d'intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Comptable principal des matières ;

- Monsieur Maxime OUATTARA, Mle 247 577 C, Conseiller d'intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chef de département logistique au Secrétariat technique de l'éducation en situation d'urgence (ST-ESU) ;
- Monsieur Moussa OUEDRAOGO, Mle 30 518 M, Inspecteur général de l'enseignement du premier degré, est nommé Directeur régional de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Centre-Nord ;

- Monsieur Philibert Hyacinthe COULIBALY, Mle 45 282 M, Inspecteur de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Boucle du Mouhoun ;

- Monsieur Claude OUEDRAOGO, Mle 37 324 S, Inspecteur de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bazèga ;
- Monsieur Raoul TUINA, Mle 77 062 N, Inspecteur de l'enseignement primaire non formelle, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'éducation primaire, préscolaire et non formelle du Houet ;

- Monsieur Alexandre YAMEOGO, Mle 34 466 S, Inspecteur de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Kadiogo ;

- Monsieur Guingri KABORE, Mle 56 031 X, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Kadiogo ;
- Monsieur Sié PALE, Mle 55 320 F, Inspecteur de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Kourwéogo ;

- Monsieur Noaga DAMIBA, Mle 40 880 F, Inspecteur de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Nahouri ;
- Monsieur Barkibila SAWADOGO, Mle 52 672 D, Inspecteur de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Sanmatenga ;

- Monsieur Bapian YO, Mle 40 758 M, Inspecteur de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, est nommé Directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Sanguié ;

- Monsieur Pascal Pardra BANSE, Mle 55 980 K, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Sourou ;

- Monsieur Salam OUEDRAOGO, Mle 48 489 L, Inspecteur de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Yatenga ;

- Monsieur Sidbéwendin COMPAORE, Mle 87 442 R, Inspecteur de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ziro.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

- Monsieur Bouboukary BARRY, Mle 43 302 F, Professeur certifié, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
- Monsieur Batibié BAZIE, Mle 212 070 M, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Secrétaire général de l'Université Joseph KI-ZERBO ;

- Monsieur Wend Waoga Jean De Dieu ZABSONRE, Mle 110 971 D, Professeur titulaire en mathématiques appliquées, catégorie P1, grade intermédiaire, 2ème échelon, est nommé Vice-Président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques de l'Université Nazi BONI.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

- Monsieur Tinga Roland SOMPOUGDOU, Mle 203 315 J, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Secrétaire technique pour la gestion des situations d'urgence en Wash (ST/GUW) ;
- Monsieur Seydou SANA, Mle 83 979 H, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Eau potable », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l'eau potable ;

- Monsieur Boukary KABORE, Mle 267 799 K, Inspecteur de l'environnement, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 087 « Assainissement de l'environnement et amélioration du cadre de vie », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la préservation de l'environnement ;

- Monsieur Pamoussa OUEDRAOGO, Mle 46 066 U, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 29088 « Gouvernance de l'environnement et développement durable », cumulativement avec ses fonctions de Secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable (SP-CNDD) ;

- Monsieur Saïdou Mahoumoudou SORO, Mle 047 807 V, Inspecteur principal des eaux et forêts, 13ème grade, 1er échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 089 « Economie verte et changement climatique », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l'économie verte et du changement climatique ;
- Madame Seïmata OUBIAN/DERRA, Mle 212 652 H, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire 109 « Aménagements hydrauliques », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale des infrastructures hydrauliques ;

- Monsieur Boubakar ILBOUDO, Mle 119 812 H, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 113 « Pilotage et soutien », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

- Monsieur Barnabé KABORE, Mle 46 082 U, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Gestion durable des ressources forestières et fauniques », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des eaux et forêts ;

- Monsieur Wendémi Cyprien TIZAMBO, Mle 216 301 S, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Gestion intégrée des ressources en eau », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des ressources en eau ;

- Madame Julienne TIENDREBEOGO, Mle 212 653 W, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée cumulativement Directrice générale de l'assainissement des eaux usées et excretas et Responsable du Programme budgétaire « Assainissement » ;

- Madame Colette TIENDREBEOGO/NAKELSE, Mle 208 106 P, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice du suivi de la règlementation et des organismes de bassins à la Direction générale des ressources en eau ;

- Monsieur Bêma Roland SANOU, Mle 213 860 W, Inspecteur de l'environnement, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Bureau national ozone à la Direction générale de la préservation de l'environnement ;

- Monsieur Julien COMPAORE, Mle 41 437 Z, Inspecteur général de l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets, programmes et du partenariat ;
- Monsieur Domètière Christian Gaël SOMDA, Mle 293 225 M, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation ;

- Monsieur Ousseni OUEDRAOGO, Mle 306 760 L, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l'évaluation ;

- Madame Zalissa OUEDRAOGO/KARGOUGOU, Mle 315 221 D, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice du développement des infrastructures d'assainissement à la Direction générale de l'assainissement des eaux usées et excretas ;

- Monsieur Bassina OUATTARA, Mle 254 980 G, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des études, du partenariat et de l'information sur l'assainissement à la Direction générale de l'assainissement des eaux usées et excretas ;

- Madame Rakéta KOMPAORE/OUEDRAOGO, Mle 208 105 A, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice de la promotion de l'assainissement à la Direction générale de l'assainissement des eaux usées et excretas ;

- Madame Assiata OUATTARA/PORGO, Mle 212 655 U, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Chef de département des études et du suivi du Secrétariat technique pour la gestion intégrée des ressources en eau ;
- Monsieur Antoine N'DO, Mle 91 308 T, Conseiller en agriculture, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chef de département Coopération du Secrétariat technique pour la gestion intégrée des ressources en eau ;

- Monsieur Jean Baptiste ZONGO, Mle 216 302 Y, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chef de département Appui-conseil du Secrétariat technique pour la gestion intégrée des ressources en eau.

I. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L'EMPLOI

- Madame Nomwendé Véronique ALIRA/WANGRAWA, Mle 225 071 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;
- Monsieur Appolinaire YAOGO, Mle 220 361 C, Conseiller de jeunesse et d'éducation permanente, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l'innovation ;

- Monsieur Relwindé Jonas KAFANDO, Mle 202 701 S, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations presse ;
- Madame Apolline Marie Rolande P. KIEMTAREMBOUMBOU/BALKOUMA, Mle 324 698 N, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice régionale de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l'emploi du Plateau-Central ;

- Monsieur Moussa DIABATE, Mle 119 274 Y, Professeur d'éducation physique et sportive, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional des Sports et des loisirs des Cascades.

III.2. FIN DE FONCTIONS
AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

Le Conseil a mis fin aux fonctions de Monsieur Abdoulaye ZONGO, Mle 75 297 K, Consul général du Burkina Faso à Kumasi au Ghana et décidé de son rappel à l'Administration centrale.

III.3. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédéà la nomination d'Administrateurs aux Conseils d'administration :
- du Fonds d'assistance judiciaire (FAJ) au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions ;
- de l'Agence pour la promotion des exportations du Burkina Faso (APEX-Burkina), de la Société de gestion de l'abattoir frigorifique de Ouagadougou (SOGEAO) et du Conseil burkinabè de l'anacarde (CBA) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises ;

- de la Société des mines de SANBRADO (SOMISA) SA, de l'Agence burkinabè de l'électrification rurale (ABER) et des sociétés minières ESSAKANE SA, NORDGOLD SAMTENGA SA, SALMA MINING SA, BOUERE DOHOUN GOLD OPERATION SA, RIVERSTONE KARMA SA, SEMAFO SA et HOUNDE GOLD OPERATION SA au titre du ministère de l'Energie, des mines et des carrières ;
- du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) au titre du ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales ;

- de l'Université de Fada N'Gourma au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation.
Le Conseil a également procédéà la nomination de Présidents aux Conseils d'administration de l'Agence pour la promotion des exportations du Burkina Faso (APEX-Burkina) et de l'Université de Fada N'Gourma.

A. MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Membres au Conseil d'administration du Fonds d'assistance judiciaire (FAJ) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions :

- Monsieur Bépoadi SININI, Mle 130 491 S, Magistrat ;
- Monsieur Djakaridja OUATTARA, Mle 130 549 M, Magistrat ;
- Monsieur Benjamin SOW, Mle 36 953 A, Conseiller en Droits humains.
Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
- Monsieur Souleymane NABOLE, Mle 212 595 D, Conseiller des affaires économies ;
- Monsieur Ben Ismaël Aimé OUATTARA, Mle 212 309 M, Conseiller des affaires économies.

Au titre du ministère de la Solidarité, de l'action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille :
- Monsieur Inoussa GONDE, Mle 108 588 D, Administrateur des affaires sociales ;
- Madame Wanemanegré Marie Madeleine OUEDRAOGO/TOUGOURI, Mle 258 157 S, Conseiller d'éducation féminine.
Au titre du ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :

- Monsieur Sibiri de Issa OUEDRAOGO, Mle 23 593 L, Administrateur civil.
Au titre du personnel du Fonds d'assistance judiciaire :
- Monsieur Gueswendé Joël PORGO, Mle 59 812 Y, Greffier en chef.
Le second décret nomme monsieur Souleymane NABOLE, Mle 212 592 D, Conseiller des affaires économiques, Président du Conseil d'administration du Fonds d'assistance judiciaire (FAJ) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L'ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l'Etat au Conseil d'administration de l'Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-Burkina) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises :

- Monsieur Seydou ILBOUDO, Mle 119 818 S, Conseiller des affaires économiques, en remplacement de Monsieur Jean Pierre GUINKO ;
- Monsieur Ousmane Omar BARRY, Mle 111 310 J, Conseiller des affaires économiques.

Le deuxième décret nomme Monsieur Seydou ILBOUDO, Mle 119 818 S, Conseiller des affaires économiques, Président du Conseil d'administration de l'Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-Burkina) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Jean Pierre GUINKO.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l'Etat au Conseil d'administration de la Société de gestion de l'abattoir frigorifique de Ouagadougou (SOGEAO) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
- Monsieur Némainyé Timothée BATIONO, Mle 207 003 F, Docteur vétérinaire, en remplacement de Monsieur Adama MAIGA.

Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
- Madame Irène KABRE/BOUGOUMA, Mle 54 643 G, Administrateur des services financiers, en remplacement de Madame Alimatou ZONGO/KABORE.
Le quatrième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Conseil burkinabè de l'anacarde (CBA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'UNION NATIONALE DES PRODUCTEURS D'ANACARDE DU BURKINA FASO (UNPA/BF)

- Monsieur Abdoulaye TRAORE, Gérant d'entreprise, en remplacement de Monsieur Eloi Jean Prosper NOMBRE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ASSOCIATION NATIONALE DES
TRANSFORMATEURS D'ANACARDE DU BURKINA FASO (ANTA-BF)

- Monsieur Souleymane KONATE, Gérant d'entreprise, en remplacement de Monsieur Diloma Félix HIEMA.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'UNION NATIONALE DES COMMERÇANTS ET EXPORTATEURS D'ANACARDE DU BURKINA FASO (UNCEA-BF)

- Monsieur Yacouba ZOUNDI, Gérant d'entreprise, en remplacement de Monsieur Ibrahim SANFO.
Le cinquième décret renouvelle le mandat de Monsieur Ibrahim SANFO, Gérant d'entreprise, Administrateur représentant le Comité interprofessionnel de l'anacarde du Burkina Faso au Conseil d'administration du Conseil burkinabè de l'anacarde (CBA) pour une dernière période de trois (03) ans, en remplacement de Madame Minata KONE.

C. MINISTERE DE L'ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté onze (11) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Oussou ZAMPOU, Mle 220 649 Y, Administrateur civil, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Energie, des mines et des carrières au Conseil d'administration de la Société des mines de SANBRADO (SOMISA) SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Pascal DIENDERE.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Nicolas KOBIANE, Mle 111 331 N, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective au Conseil d'administration de la Société des mines de SANBRADO (SOMISA) SA pour une dernière période de trois (03) ans, à titre de régularisation.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Salfou SAVADOGO, Mle 208 034 K, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective au Conseil d'administration de l'Agence burkinabè de l'électrification rurale (ABER) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le quatrième décret renouvelle le mandat de Monsieur Elie KALKOUMDO, Mle 49 361 N, Inspecteur divisionnaire des douanes, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective au Conseil d'administration de la Société minière ESSAKANE SA pour une dernière période de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme Monsieur Mamadou SERE, Mle 39 652 W, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective au Conseil d'administration de la Société minière NORGOLD SAMTENGA SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Souako KOHOUN.

Le sixième décret renouvelle le mandat de Monsieur Patindé Alain YAMEOGO, Mle 256 572 Y, Conseiller en études et en analyses, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Energie, des mines et des carrières au Conseil d'administration de la Société minière NORGOLD SAMTENGA SA pour une dernière période de trois (03) ans.

Le septième décret nomme Madame Nathalie SANDWIDI, Mle 47 666 V, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective au Conseil d'administration de la Société minière SALMA MINING SA pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le huitième décret nomme Madame Edwige Marie Eveline YAMEOGO, Mle 56 710 D, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective au Conseil d'administration de la Société minière BOUERE DOHOUN GOLD OPERATION SA pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le neuvième décret nomme Monsieur Boubakar SANGARE, Mle 47 670 V, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective au Conseil d'administration de la société minière RIVERSTONE KARMA SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Abraham KY.

Le dixième décret nomme Monsieur Jean Philippe DAKOURE, Mle 104 267 W, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective au Conseil d'administration de la société minière SEMAFO SA pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le onzième décret nomme Monsieur Mathias KADIOGO, Mle 49 375 S, Inspecteur divisionnaire des douanes, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective au Conseil d'administration de la société minière HOUNDE GOLD OPERATION SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Karfa FAYAMA.

D. MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L'ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Salamata Josée Laurence ZOUNGRANA/OUEDRAOGO, Mle 50 570 H, Conseiller des affaires culturelles, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme au Conseil d'administration du Centre national des manuels et des fournitures scolaires (CENAMAFS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

E. MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Université de Fada N'Gourma pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Energie, des mines et des carrières :
- Monsieur Edmond LANKOUANDE, Mle 313 486 K, Enseignant-chercheur.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CORPS PROFESSORAL DE L'UNIVERSITE DE FADA N'GOURMA

- Monsieur Etienne MALBILA, Mle 315 228 M, Enseignant-chercheur.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF, TECHNIQUE, OUVRIER ET DE SOUTIEN

- Monsieur Bouraïma KIRAKOYA, Mle 345 443 Y, Attaché d'intendance scolaire et universitaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SYNDICAT DES ENSEIGNANTS DE L'UNIVERSITE DE FADA N'GOURMA

- Monsieur Wiya Ismail KEITA, Mle 261 044 G, Maître-assistant.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE
- Monsieur Harouna NATAMA, Spécialiste en construction métallique, Délégué consulaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CONSEIL REGIONAL DE L'EST

- Monsieur Idrissa Pascal TIENDREBEOGO, Mle 47 540 D, Inspecteur de l'enseignement secondaire.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES DELEGUES DES ETUDIANTS DE L'UNIVERSITE DE FADA N'GOURMA

- Monsieur Ounténi SANGNA, Etudiant ;
- Monsieur David NADINGA, Etudiant.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE

- Monsieur Barthélemy YELEMOU, Mle 40 985 Z, Chercheur.
Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Université de Fada N'Gourma pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation :
- Monsieur Nicolas BARRO, Mle 49 403 B, Professeur titulaire ;
- Monsieur Aly SAVADOGO, Mle 110 923 A, Professeur titulaire.
Au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective :
- Monsieur Adolphe OUOBA, Mle 30 666 N, Inspecteur du trésor.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
- Monsieur Suanyaba Rodrigue OBOULBIGA, Mle 217 036 A, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CORPS PROFESSORAL DE L'UNIVERSITE DE FADA N'GOURMA

- Monsieur Wende Pouiré Germain OUEDRAOGO, Mle 333 977 U, Enseignant-chercheur.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF, TECHNIQUE, OUVRIER ET DE SOUTIEN DE L'UNIVERSITE DE FADA N'GOURMA

- Monsieur Moussa YONLI, Mle 45 350 Z, Instituteur certifié.
Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Nicolas BARRO, Mle 49 403 B, Professeur titulaire, Président du Conseil d'administration de l'Université de Fada N'Gourma pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

Burkina/Blogging : « C'est grâce à mon blog que j'ai été connu à l'international », Ange Gabriel Kambou, président de l'ABB

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Journal intime en ligne pour le citoyen lambda, bouée de sauvetage pour le journaliste, le blog permet de partager ses humeurs, ses opinions à travers la rédaction de billets et la publication de photos ou de vidéos. Au Burkina, de nombreux journalistes ou communicateurs ont été révélés au monde grâce à leurs blogs. Koundjoro Ange Gabriel Kambou est de ceux-là. Il est aujourd'hui à la tête de l'Association des blogueurs du Burkina qui compte une centaine de membres et de sympathisants. Cette association s'investit dans la formation sur la création et l'animation du blog, mais sur la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption. A l'occasion de la journée mondiale du blog célébrée chaque 31 août, son président nous a accordé un entretien.

Lefaso.net : Présentez-nous l'association des blogueurs du Burkina ?

K.A.G.K : L'Association des blogueurs du Burkina est une association de droit burkinabè, qui regroupe en son sein des jeunes burkinabè, qui ont décidé en 2016 de formaliser leur volonté de travailler ensemble à promouvoir le blogging dans notre pays. Nous sommes reconnus par le droit burkinabè depuis 2016. Sinon officiellement, nous avons reçu le récépissé en 2017, même si c'est en 2016 que nous avons organisé la première assemblée générale.

Quelles sont les activités que mène l'ABB ?

La plupart de nos activités sont des activités de formation sur la création et l'animation du blog, le management des réseaux sociaux. Nous avons associéà cela des formations sur la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, des formations sur plusieurs domaines comme la santé, et la présence sur les réseaux sociaux. Nous avons beaucoup d'activités que nous menons au profit des jeunes et des journalistes blogueurs burkinabè.

Vous avez étéélu président de l'association des blogueurs du Burkina Faso le 30 janvier 2021. Vous avez été réélu en mars 2023. Que retenir des activités phares organisées sous votre magistère ?

Il faut faire remarquer déjà que dans les deux bureaux précédents, j'étais membre chargé de la communication. Depuis que j'ai pris la responsabilité en devenant président, de 2021 jusqu'en 2023, nous avons eu à mener plusieurs activités. Nous pouvons citer ce projet que nous avons mené avec l'Institut néerlandais pour la Démocratie multipartite, qui était donc de faire la promotion des jeunes filles en politique. Nous avons dans notre pays des jeunes filles qui sont engagées politiquement, qui aspirent à s'engager politiquement, mais qui font face à un manque de lumière et d'encouragement aussi.

Donc, ce projet a travailléà faire la promotion de ces jeunes filles en leur créant des blogs, en les amenant vers des mentors, qui ont déjà une expérience en politique. Nous avons réalisé des vidéos de promotion de ces jeunes filles dans plusieurs régions du Burkina. Nous pouvons citer notamment la région du Centre-nord, le Nord, la région des Hauts-Bassins, où nous avons fait des déplacements pour réaliser ces vidéos.

Nous avons aussi conduit un projet de formation en fact-checking, la détection de fausses nouvelles et la connaissance de la loi qui régit les numériques au Burkina Faso. Beaucoup d'internautes dans notre pays pensent que les réseaux sociaux sont une zone de non droit. Cela se remarque par le fait que dans les procès que nous avons eus, beaucoup de ces citoyens qui arrivent devant la loi disent « Je ne savais pas que c'était interdit ».

Donc, nous avons jugé qu'il était nécessaire de faire connaître la loi qui a été votée et qui régit le travail des réseaux sociaux dans notre pays. Nous avons conduit ce projet dans six régions du Burkina où nous avons formé aussi bien les blogueurs, les journalistes, que les citoyens. Et cela s'est terminé par un colloque national que nous avons organisé ici à Ouagadougou, en collaboration avec la CIL (Commission de l'informatique et des libertés) et le ministère des TIC.

Nous avons aussi fait partir deux membres de l'association en stage de formation au niveau des Bruxelles en Belgique où ils ont passé quatre mois. Donc, c'est une nouvelle porte que nous avons pu ouvrir avec l'IHECS (Institut des Hautes études des communications sociales, ndlr) où nous avons envoyé ces deux membres qui ont fait quatre mois. Ils sont de retour. Et cette année encore, nous avons deux membres qui vont bientôt partir pour poursuivre ce partenariat que nous avons engagé avec l'IHECS.

Qu'est-ce qu'un blog ?

Le blog, c'est comme le carnet secret que nos parents ou grands-parents ont connu. À l'époque, chacun avait son carnet secret ou son carnet de route pour ceux qui voyagent, où il notait ce qui lui passait par la tête. Avec l'arrivée d'internet, il s'agit maintenant d'une sorte de numérisation de ces carnets secrets. Sinon, le blog est juste un mini site web tenu par un individu où il est son propre rédacteur en chef, son propre directeur de publication. Ce mini site lui permet juste de partager sa passion ou ses réflexions avec le reste des internautes connectés.

A combien estimez-vous le nombre des blogueurs au Burkina ?

Nous avons une idée pour ceux qui ont fait acte de membres ou qui sympathisent avec l'association des blogueurs. Ils sont plus d'une centaine de personnes. Mais, il y en a plein qui ne sont ni membres ni sympathisants de l'association des blogueurs du Burkina. Nous n'avons pas fait une étude pour connaître le nombre exact de blogueurs au Burkina Faso, mais nous pensons que nous devons avoisiner les 200 personnes qui tiennent ou ont tenu un blog.

Par quoi reconnaît-on un bon blogueur ?

C'est difficile de donner les critères d'un bon blogueur, mais je parlerai beaucoup plus de la régularité des publications. Si vous tenez un blog, par exemple sur la santé ou sur les recettes de cuisine, il est important qu'il soit alimenté régulièrement, comme pour votre site d'information. Pour le blog, cela dépend de la périodicité que vous avez donnée à vos lecteurs. Chaque semaine, deux fois par semaine ou chaque mois… c'est vous qui déterminez la périodicité. Pour la qualité des papiers, on ne peut pas trop s'attarder là-dessus, parce que tout le monde peut bloguer.

Au Burkina, c'est vrai que le blog a été promu d'abord par des journalistes. Les premiers blogueurs que nous avons connus étaient à la base des journalistes. Donc, cela fait qu'on a cru que le blog était uniquement réservé aux journalistes. Non. Tout citoyen qui sait lire et écrire peut bloguer. Et aujourd'hui, même sans savoir lire et écrire, on peut bloguer, à travers les vidéos.

Qu'est-ce qu'il faut savoir avant de se lancer dans le blogging ?

Oui, il y a des choses qu'il faut savoir avant de se lancer et c'est pour cela que nous organisons des formations très souvent gratuites pour toute personne qui veut bloguer. Il est bien de savoir à quoi s'attendre. J'ai parlé tout à l'heure de la périodicité de publication, de petites techniques pour animer son blog, de recettes pour bien écrire. Il y a l'écriture web. Pour vous qui êtes des médias en ligne, vous savez de quoi il s'agit. Il faut permettre à ceux qui bloguent de pouvoir écrire des billets de qualité.Il faut savoir lire et écrire pour ceux qui écrivent. Il faut aussi savoir aller sur internet, savoir saisir du texte.

Mais aujourd'hui, comme je l'ai dit, avec l'avènement de la vidéo, on peut tenir un blog vidéo. On peut tenir un blog photo. Donc, on n'est pas obligé de savoir lire et écrire. Même si on ne peut pas écrire, il faut savoir aller sur internet déjà. Avec le téléphone, beaucoup de gens peuvent se connecter. Je pense que ce sont des choses à savoir. Il faut avoir une connexion internet parce que sans Internet, il n'est pas possible de tenir un blog.Il n'y a pas de diplôme spécifique pour être blogueur.

Quelles sont les erreurs que commettent la plupart des blogueurs aujourd'hui ?

Souvent, il y a un problème de français. Aujourd'hui, si vous regardez le niveau d'écriture des étudiants et autres, vous remarquerez quand même une baisse en termes de qualité. Cela se ressent aussi sur la production des billets de blog. Les fautes grammaticales, d'orthographes et même syntaxiques posent souvent problème. Généralement, savoir construire de façon ordonnée une idée, l'exprimer de façon logique, n'est pas aisée pour certains.

Peut-on gagner de l'argent avec son blog ?

Oui, bien sûr ! On peut se faire de l'argent avec son blog. C'est dommage qu'au Burkina, nous ayons une culture du bénévolat. On a aussi promu la culture de lutte. Dans la tête des Burkinabè, quand on parle de lutte, ce n'est pas pour se faire de l'argent. Quand vous regardez ceux qui luttent, qui militent, vous avez l'impression qu'on veut les voir mourir dans la pauvreté. Quand on voit un militant, un syndicaliste engagé dans la défense et la promotion des droits humains, des libertés, avec une nouvelle moto, on se pose des questions. On dit qu'il a vendu la lutte.

Quand on a commencé le blog, dans notre pays, c'était d'abord pour exprimer nos opinions, nos idées. Ce n'était pas pour chercher de l'argent. C'est pour cela que j'ai dit que pendant longtemps, on a cru que le blogging était réservéà une catégorie de personnes, de citoyens. Aujourd'hui, on voit que ce n'est pas le cas et vous pouvez tenir un blog sur la cuisine, sur le football... Si vous tenez un blog sur le football par exemple et que vous êtes très bien suivi, c'est normal que des gens veuillent faire de la publicité. Des structures, des organisations ou des sociétés de la place peuvent passer par vous pour faire de la publicité ou vous demander de communiquer pour elles. En ce moment, ce sera à vous de déterminer les conditions de votre partenariat.

Je voudrais témoigner que c'est grâce à mon blog que j'ai été connu à l'international. Mon premier voyage hors du Burkina a été possible grâce à mon blog. C'est grâce à mes billets sur mon blog, que quelqu'un à l'extérieur du Burkina m'a découvert, a apprécié ce que je faisais et m'a écrit. La collaboration a commencé comme ça et la personne est venue au Burkina. On a échangé et après, j'ai été invitéà venir animer des conférences dans des écoles, des lycées et dans certaines villes de la région Centre de France.

J'ai fait un mois complet en 2010, en France. C'est grâce à mon blog et non à mon travail de journaliste. Depuis lors, ça n'a pas cessé. C'est vrai que ce n'est pas un gain fiduciaire. Ce ne sont pas des millions que j'engrange, mais la renommée, je l'ai eue grâce à mon blog. Je suis même allé aux Etats-Unis jusqu'au siège des GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple). J'ai visité ces lieux emblématiques de la haute technologie, grâce à mon blog. C'est dire qu'il y a beaucoup à gagner dans le blog.

Mon histoire ne sera pas votre histoire. C'est à chacun de tracer les sillons de son histoire et de faire que l'outil qui est entre ses mains n'est pas le plus important. Le plus important, c'est ce que vous en faites. Le plus important n'est pas le blog, mais c'est ce que vous faites de ce blog. Pour moi, le blog a été une bouffée d'oxygène. Par les médias où je suis passé, certains de mes articles ne pouvaient pas passer. On disait que j'étais radical. Quand tu demandes si ce que tu as écrit est faux, on te répond : « Non, mais ça ne peut pas passer ».

Donc, le blog a été une bouée de sauvetage pour moi. Enfin, je pouvais m'exprimer sans restriction, sans contrainte. Et je me suis mis à fond pour exprimer mes opinions, mes réflexions, mes analyses.

Y a-t-il des thématiques qui ne sont pas encore explorées par les blogueurs burkinabè ? (Cuisine, voyage, tourisme, etc.)

Il y a des domaines qui ne sont pas bien explorés. Quand je prends le domaine de la santé, de la culture, de la cuisine, on n'a pas vraiment de blogs qui traitent de ces thématiques. Pourtant, aujourd'hui, quand je regarde sur les réseaux sociaux, Tik Tok ou Facebook, je vois très peu de productions de recettes, de vidéos sur la santé au Burkina. Prenons même l'exemple de la mécanique. Un mécanicien peut bloguer. Il y a souvent de petits trucs à savoir quand on a une voiture. Mais, on ne le sait pas. Un blog qui traite de la mécanique peut aider et va faire de la publicité et de la clientèle pour le mécanicien.

Si un jour quelqu'un se retrouve bloqué en route et grâce à vous parvient à résoudre une situation qui entrave la poursuite de son voyage, alors il pourrait logiquement vous contacter ultérieurement en signe de gratitude pour résoudre un problème mécanique sur son véhicule.

De plus en plus, on parle de blogueurs influenceurs. Est-ce un terme qui vous parle ?

On a toujours fait croire qu' avoir un nombre élevé de followers, fait de vous un influenceur. Si votre page Facebook a 200 000 abonnés, on dit de vous que vous êtes un influenceur. Est-ce que c'est le cas réellement ? C'est un débat qui n'est pas encore épuisé. Moi, personnellement, je ne définis pas l'influenceur à partir du nombre d'abonnés qu'il a. Vous pouvez avoir 500 000 abonnés, mais vous n'influencez personne. Ou en tout cas très peu. La preuve, c'est que vous pouvez booster votre compte pour pouvoir avoir plus d'abonnés. Je vous donne un exemple.

Prenez les pages qui sont très suivies, qui ont le plus d'abonnés dans notre pays. J'ai mon agence de communication et je veux que vous communiquiez pour moi, parce que vous avez 500 000 abonnés. Vous faites la publication, mais la publication n'a que dix mentions “J'aime”. C'est rare de trouver 100 ou 200 “J'aime”. Peut-on parler d'influence quand on a 100 mentions “J'aime” pour une page qui a 100 000 abonnés ? Non. Pour moi, l'influenceur, c'est celui qui impacte des vies. Positivement. Qu'est-ce que influencer ? Influencer, c'est quand tu modifies le cours ou tu joues sur la direction. Si quelqu'un a un certain comportement, et que grâce à toi il se remet en scelle et réalise ses rêves, alors on peut parler d'influence.

Avec mes blogs (https://gabilyd.blog4ever.com/ et https://burkina-images.blog4ever.com/
que je tiens, j'ai eu des retours des gens qui ont exprimé leurs intérêts et ce que ces blogs ont été pour eux dans leur vie. Donc, pour moi, c'est cela l'influence. Ce n'est pas forcément le nombre d'abonnés. Au-delà de ça, vous avez des gens, qui ont plusieurs abonnés, mais qui parlent de sujets sans contenu, sans valeur ajoutée. Ce qui intéresse les gens, ce qui conduit à beaucoup des réactions, c'est généralement les nouvelles à scandale.

Aujourd'hui, comme je l'ai déjà dit à quelqu'un, si je veux être célèbre, il suffit de me mettre dans un sens. Quand vous prenez la direction politique aujourd'hui, quelles que soient les bêtises que je vais raconter, je serai très suivi. Je deviendrai populaire, mais à la fin, ce qui va rester sera très minime. Donc, ce n'est pas une course effrénée au meilleur influenceur.

Le temps se donne le temps de faire le tri. À un certain moment, on a vu des gens dans ce pays qui ont publié une seule phrase, sans contenu, sans sens, mais qui ont des centaines voire des milliers de réactions. Il suffisait simplement d'écrire « Pompom », et puis vous avez 235 commentaires. Il suffisait de dire « Il est midi. C'est le restaurant Tartempion qui est doux à l'heure là» et puis, vous avez des centaines de commentaires. Mais que sont devenues toutes ces personnes ? Qu'est-ce qu'elles représentent aujourd'hui ?

Qui sont les blogueurs les plus en vue au niveau national ?

Il y a des contenus de blogs qui sont intéressants, et qui sont partagés. Sur la Tech, il y en a un particulièrement qui est très régulier. Il s'agit de Boukari Zorom avec son blog le kiosque digital. Si vous allez sur son blog, vous allez avoir les dernières informations concernant le monde numérique, le nombre d'internautes au Burkina, le nombre d'abonnés sur Facebook, sur les réseaux sociaux. Il y a du contenu et de la régularité dans ces publications. Et quand vous y allez, vous avez quelque chose en retour. Il y a également d'autres qui animent des blogs, que ce soit sur la santé, que ce soit sur la politique, ou sur les questions sociales, mais il reste beaucoup à faire pour donner plus de tonus au blog.

Les gens ne lisent plus aujourd'hui. N'avez-vous pas le sentiment que le blog est en train de mourir ?

C'est l'impression qu'on peut avoir, parce que vous savez aussi, qu'on avait annoncé la mort de la presse écrite, quand la télévision est arrivée, quand la radio est arrivée. Mais aujourd'hui, la presse écrite est toujours là. C'est vrai que ça virevolte, mais ça est toujours là. Comme j'ai l'ai dit, il y a beaucoup de contenus aujourd'hui qui se sont ajoutés : l'audio, la vidéo. Du coup, on pourrait penser que les gens ne lisent plus. Mais, je ne pense pas. Les gens lisent, mais lisent ce qui les intéresse. En tant que blogueur ou blogueuse, il faut trouver les sujets d'intérêt des internautes et vous allez voir que votre blog sera suivi.

Le 31 août, c'est la journée mondiale du blog. Que prévoit votre association ?

Alors, pour cette journée mondiale du blog, nous avons prévu un After work qui va revenir sur des sujets communs aux blogueurs et aux internautes burkinabè. Nous aurons à passer près de deux heures avec quelqu'un qui a été révélé aussi au public national et international grâce à son blog. Donc, nous allons donc échanger autour de ça. Outre cela, nous sommes en formation sur le fact-checking et la détection des fausses informations. Tout cela entre dans le cadre de cette journée mondiale du blog, édition 2023.

Un mot à l'endroit des blogueurs en cette journée ?

En ces moments de difficultés pour notre pays, j'invite les internautes à rester concentrés sur l'essentiel. La course, au scoop, ne fait pas la notoriété. Au contraire, ça peut occasionner, et on l'a vu à plusieurs reprises, des dommages qui vont nuire à votre réputation. Chacun de nous, tout acte que nous posons, doit s'inscrire dans la légalité. Toute parole qui sort de notre bouche, tout écrit, tout commentaire doit s'inscrire dans la légalité, dans le respect de l'autre. Il y a des gens qui vous malmènent sur les réseaux sociaux, qui vous insultent, mais ne vous ont jamais rencontré. Ils ne vous connaissent ni d'Adam, ni d'Ève. Ils ne savent pas qui vous êtes, ce que vous faites dans la vie, mais ils insultent.

Et je pense que cela a conduit beaucoup de gens aujourd'hui àêtre dans une sorte d'hibernation intellectuelle. Ce n'est pas bien pour le pays. Pour un pays, la production intellectuelle, le choc des idées, des opinions, doit être dynamique pour permettre de pouvoir trouver son chemin, les voies et moyens pour construire ce pays. On n'a jamais, seul, absolument raison ou absolument tort. Il y a une part de vérité, une part de raison et une part de tort.

Le choc des idées, des opinions, le choc des visions va nous amener maintenant à trouver ce qu'il est nécessaire pour notre avancée commune. Mais si nous sommes dans une dynamique de pensée unique, une sorte de catégorisation des citoyens en fonction de leurs opinions, alors nous faisons fausse route. Et celà, nous allons le payer très cher et rien que le lendemain de cette euphorie-là.

Ce n'est pas parce que Monsieur Bassolé pense différemment que moi ou a une autre vision que la mienne, qu'on est opposé. Non. Souvent, ce n'est même pas sur tous les sujets que vous êtes opposés. Mais à cause d'une opinion sur tel sujet, on n'oublie que la personne a encore 99% de potentiel qu'il n'a pas révélé. Mais je décide de balancer ce monsieur ou cette dame dans la poubelle ou dans la catégorie de gens avec qui il ne faut pas traiter. Il n'y a pas de super citoyens. Chacun de nous aime ce pays à sa manière. Et nous devons travailler à unir. Quand on est en difficulté, on doit travailler davantage pour s'unir. Ce n'est pas en temps de difficulté qu'il faut diviser les gens. Il faut plutôt travailler à concilier les positions, travailler à faire en sorte que les Burkinabè se parlent davantage.

Dans le Sud-Ouest, chez nous au village, chaque maison a une terrasse en haut et sur laquelle, on peut monter et parler au voisin qui est peut-être à 100 ou 200 mètres. Si vous parlez à partir de vos terrasses respectives, vous n'entendrez que l'écho. Et cela risque de jouer sur la qualité de l'information. Et quand vous allez descendre de vos terrasses, ce sera pour vous frapper parce qu'il a dit « i » et l'autre a entendu « o ».

Et donc, il estime avoir été insulté. Au lieu de rester sur vos terasses, donc dans vos conforts personnels, vos positions de conformisme, il est préférable de vous rencontrer et parler. Ainsi, vous allez éviter les conflits qui vont davantage créer de divisions dans notre pays.

C'est l'appel que je lance aussi bien aux blogueurs et blogueuses qu'aux citoyens, de toutes les contrées, à l'intérieur comme à l'extérieur. Travaillons en sorte que notre pays puisse sortir grandi de la situation unique, dans laquelle nous sommes actuellement.

Fredo Bassolé
Lefaso.net

Burkina/ Déplacés internes : « Mon seul souhait actuellement c'est que ma dernière fille puisse retourner à l'école », Aminata Tapsoba

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2,06 millions de personnes déplacées internes ont été enregistrées par le Secrétariat permanent du Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR) au 31 mars 2023. Certains déplacés se sont retrouvés à Ouagadougou dans la capitale. C'est le cas de Aminata Tapsoba qui a fui son village natal, une localité de la région du Centre-nord pour se retrouver à Ouagadougou.

Foulard sur la tête, avec un haut fleuri et un pagne, une moitié de cola dans la bouche, Aminata Tapsoba, ramasse le sable dans le grand ravin du quartier non loti de Goundrin. La quinquagénaire est une personne victime du terrorisme. Mais elle refuse la mendicité et affronte « la vie ». Elle vit en location dans une cour avec sept autres femmes déplacées comme elle et environ 13 enfants. Elle a à sa charge cinq enfants.

« Cela fait 8 mois environ que je suis à Ouagadougou avec mes enfants. Lorsque nous sommes arrivés au début, nous étions obligés de mendier pour nous nourrir. Parce que nous avons fui notre village sans rien prendre. Quelques jours après, j'ai commencéà faire de petits boulots pour nourrir mes enfants. Aujourd'hui, je ramasse le sable avec ma dernière fille pour vendre. Je vends la charrette à 2 500 francs CFA. Je peux faire des jours sans rien vendre », a expliqué la mère de famille avec un air triste.

Elle a précisé que lorsque qu'elle vend le sable, elle court pour aller au marché pour acheter de la farine de maïs pour s'assurer que ses enfants et ceux des autres femmes aient à manger.

« La nourriture ne suffit pas. Chacun mange peu pour permettre à tout le monde de se mettre quelque chose sous la dent. Ce n'est pas du tout simple pour nous. Mais on est obligé de faire avec », a-t-elle ajouté. Madame Tapsoba garde espoir que sa situation s'améliore d'ici-là.

Aminata Tapsoba, une déplacée interne qui vend le sable

Selon ses explications, son mari serait resté dans leur localité pour lutter auprès des forces combattantes pour la libération du territoire national.

Son désir ardent actuellement c'est que sa fille puisse retourner à l'école. « Mon seul souhait actuellement c'est que ma dernière fille puisse retourner à l'école. Elle est intelligente. L'année dernière elle a eu le CEP et l'entrée en sixième. Malheureusement, à cause de la situation sécuritaire nous n'avons pas pu l'inscrire en sixième. Chaque jour, elle pleure. Elle me dit qu'elle veut reprendre ses études. Nous avons tout perdu. Je n'ai rien pour l'inscrire à l'école. C'est elle et moi qui ramassons le sable pour vendre. Avant hier, en descendant dans le trou pour ramasser le sable, un bout de bouteille a coupé son pied. Sinon elle serait avec moi ici ce matin. Je cherche quelqu'un qui peut m'aider à payer ses cours. », dit-elle avec les larmes aux yeux et une voix tremblante.

Avec la saison pluvieuse, son activité principale est la vente de sable. Parce qu'actuellement il y a du sable dans les bas-fonds et lorsqu'il pleut aux abords des voies, il est facile d'avoir le sable. Mais selon elle, elle pourrait changer d'activité après la saison pluvieuse.

Rama Diallo
Lefaso.net

Décès du Pasteur KABORE Adama Elie : Faire-part

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Le conseil général des Assemblées de Dieu du Burkina Faso,

Le Conseil régional des Assemblées de Dieu du Ganzourgou,

Le conseil sous-régionale des Assemblées de Dieu de Zorgho,

L'église des Assemblées de Dieu de Zoungou,
Les grandes familles KABORE a Zoungou, Zorgho, Ouagadougou, Canada, France,

Les familles alliées Nonguierma, Zagre, Koala, Ouedraogo, Nikiema, yameogo, Nanema, Konate, Ramdé

Le Weemb Naba a Zoungou,
Monsieur Kabore Saidou Benoit à Ouagadougou,
Madame veuve Kabore/Zagré Esther a Zoungou,

Les enfants : Célestine, Henriette, Yvonne, Etienne, Florence, Colette, Eliane,

Les cousines : Kiswendsida, Sophie,
Les neveux : Sophie, Théophile, François, Pierre

Les petits enfants,

Vous informent du Décès de leur frère, époux, père, oncle et grand-père
Le Pasteur KABORE Adama Elie,
President du conseil de discipline des Assemblees de Dieu du Burkina
Le mardi 29 Aout 2023 à Ouagadougou de suite de maladie.

Programme des obsèques :

Vendredi 1 septembre 2023
11h levée du corps a la morgue du CHU de Tengandogo,

12h transfert de la dépouille mortelle au village (Zoungou/ Zorgho dans le Ganzourgou),

Samedi 2 Septembre 2023
9h culte d'action de grâce à l'église des Assemblées de Dieu de Zoungou,
11h Inhumation à son domicile

J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m'est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. 2 Timothée 7-8

Burkina : Le ministre de la Sécurité met en garde contre une tentative de déstabilisation de la Transition

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Dans un communiqué en date du 31 août 2023, le ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité informe que selon des informations concordantes, des individus de nationalitéétrangère en collaboration avec des complices nationaux projettent de déstabiliser la transition et de semer le chaos au Burkina Faso.

Tout en mettant en garde les auteurs de ce "projet funeste", le ministre rassure l'opinion national que des dispositions sont prises pour traiter avec la plus grande fermeté cette menace.

Il rappelle par ailleurs que toute personne qui hébergerait des individus animés de tels desseins sans les dénoncer, se rendra coupable de complicité et sera traitée conformément aux dispositions y relatives.

Lefaso.net


International : Le Niger ordonne l'expulsion de l'ambassadeur de France

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Le ministère nigérien des Affaires étrangères, de la coopération et des Nigériens à l'extérieur a annoncé avoir instruit la police de procéder à l'expulsion de l'ambassadeur de France. Cette décision intervient après l'expiration du délai de 48 heures donnéà l'ambassadeur pour quitter le territoire nigérien.

Burkina/Faso dan fani : Une identité culturelle à valoriser davantage

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Le pagne tissé du Burkina Faso appelé Faso dan fani est de plus en plus prisé par les Burkinabè et même des non burkinabè. La valorisation du pagne a véritablement évolué en 2014 avec les autorités de transition d'alors. Toujours dans la dynamique de valoriser le Faso dan fani, le gouvernement a annoncé un projet pilote de port du pagne a la rentrée scolaire 2023-2024 dans quatre localités du pays.

Le soleil se lève. Il fait jour au quartier Tabtenga, un quartier non loti de la ville de Ouagadougou. Chacun vaque à ses occupations. Larba Sawadogo, tisseuse de Faso dan fani, fait sortir son matériel de travail. Elle est aidée par ses deux filles et neuf femmes. Madame Sawadogo exerce le métier depuis 9 ans. Elle forme des femmes et jeunes filles qui désirent apprendre le métier de tisseuse. Habillée d'un haut cousu avec le pagne traditionnel appelé« lwili peede », et d'un pagne Faso dan fani, la tisseuse donne quelques conseils à l'une de ses filles.

« Le travail de tisserand est un peu compliqué. Pour tisser un pagne, il faut d'abord mettre les fils dans l'eau puis faire bouillir de l'eau pour verser sur les fils et ajouter la teinture. Il faut après bien laver et sécher les fils. Il faut qu'ils soient bien secs. Après cela, il faut bien les disposer et commencer à les tisser. Il y a trois types de fils qui sont : le fil ghanéen, le fil tailleur et le fil simple. Pour éviter que le pagne déteigne, il faut bien laver les fils après avoir mis la teinture », a expliqué la tisseuse.

Elle a par ailleurs invité ses collègues tisserands à tisser des pagnes de qualité. « Nous aussi c'est notre bureau qui est là. Si nous tissons mal les pagnes, c'est sûr que nous n'aurons plus de clientèle. Je veille à ce que les fils soient de bonnes qualités et bien lavés avant de commencer à tisser. Le prix de mes pagnes varie de 7 500 à 15 000 francs CFA francs, a indiqué la mère de famille.

Larba Sawadogo, tisseuse de Faso dan fani résidante à Tabtenga

D'après elle, en une année l'on peut apprendre à tisser. Mais certaines personnes peuvent faire deux à trois ans avant de pouvoir bien tisser.

Selon la tisseuse, elle a des commandes de mariages, de simples clients et d'une cliente vivant en Côte d'Ivoire. Notre interlocutrice a souligné que son métier lui permet d'aider son conjoint à subvenir aux besoins de la famille. « Il y a des moments où nous avons beaucoup de commandes. Mais il y a des moments où nous n'avons pas assez de commandes. Donc il est difficile pour nous d'estimer ce qu'on gagne. Mais mon activité me permet d'être indépendante et d'aider mon mari dans les dépenses », a-t-elle fait savoir.

Au grand marché de Ouagadougou, appelé« Rood woko », Soumaila Ouédraogo est en train de bien classer sa marchandise. Devant la porte d'entrée de son magasin, deux jeunes : une fille et un homme accostent les passants pour leur proposer de visualiser leurs marchandises. Ce sont les aides de monsieur Ouédraogo.

Le vendeur de Faso dan fani dit que cette année, son commerce marche grâce à ses clients qui sont hors du pays. « Ici, au Burkina je ne vends pas bien le faso dan fani. Je peux dire que je vends grâce à mes clients qui sont à l'extérieur et à ceux qui font la vente en ligne », a indiqué le commerçant.

Poursuit-il, « J'ai pour ambition d'aller dans les écoles pour chercher des partenariats. Vu que le gouvernement a dit que cette année les élèves vont commencer à porter le Faso dan fani. J'espère que cette mesure va permettre de booster davantage notre commerce ».

Une vue du magasin de Soumaila Ouédraogo, vendeur de Faso dan fani au grand marché

Les difficultés rencontrées

« Je n'ai pas de financement pour agrandir mon activité. Aussi le marché du Faso dan fani est saturé. Il y a trop de tisseuses maintenant. On a entendu parler du port du Faso dan fani à l'école pour la rentrée scolaire. On espère avoir des partenariats avec certaines écoles pour la confection du Faso dan fani », a dit madame Sawadogo.

Notre interlocutrice a souligné qu'à cause de la situation sécuritaire, ses clientes qui sont dans les localités touchées par le terrorisme ne passent plus de commande. Par conséquent, le nombre de sa clientèle a considérablement baissé.

Quant à lui Monsieur Ouédraogo, sa principale difficulté est la morosité du marché local.

Le Faso dan fani, une identité culturelle

Citoyen burkinabè, Yacouba Zongo aime porter le Faso dan fani. Pour lui, chaque burkinabè doit avoir quelques complets du Faso dan fani dans sa valise. « Le Faso dan fani est notre identité, c'est notre pagne. Partout dans le monde entier quand on voit ça on sait que c'est un pagne burkinabè. Nous devrions être fiers de porter notre pagne », a invité monsieur Zongo.

Rama Diallo
Lefaso.net

Madou Dossama : De footballeur à manager, retour sur le parcours du natif de Sabaki

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Comme beaucoup, Madou Dossama a commencé le football dans la rue. Nanti des fondamentaux du football dès l'école primaire, il gravit les échelons jusqu'à intégrer l'Etoile filante de Ouagadougou (EFO), catégorie junior puis senior. Il est, par la suite, sélectionné en équipe nationale junior puis senior ou il participera à au moins trois Coupe d'Afrique des nations (CAN). Plusieurs fois champion du Faso, il met fin a sa carrière en 2004. Depuis lors, le natif de Sabaki, village situéà quelques kilomètres de Bobo-Dioulasso, s'est reconverti naturellement. Il est communicateur, manager, consultant et coach. Portrait !

Tout a commencé dans la rue, dans les quartiers Paspanga et Dapoya de Ouagadougou, non loin de l'emblématique lycée Philippe Zinda Kaboré. Avec ses camarades regroupés au sein de l'équipe les « Ames du beau temps », Madou Dossama, puisque c'est de lui qu'il s'agit, fera partie de la génération dorée de l'époque. Dans la suite de sa carrière, un certain Mamadou Kérégué y est pour quelque-chose. A l'école primaire, celui à qui il exprime sa gratitude à chaque fois que l'occasion se présente, lui enseigne les fondamentaux du football. C'est comme cela qu'est née pour Madou Dossama, sa passion pour le football. Avec l'aide de ce coach, il gravit les échelons, jusqu'àêtre récupéré par l'Etoile filante de Ouagadougou (EFO), en catégorie junior, puis en senior. Le ton est donné pour une carrière que l'intéressé qualifie de peu élogieuse mais que les pratiquants de football, de même que les connaisseurs, estiment élogieuse et inspirante.

Equipe de l'EF0 dans les années 2000. Madou Dossama, capitaine, 1er en haut à partir de la gauche

Carrière

Aîné d'une fratrie de cinq enfants (4 garçons et une fille), Madou Dossama est né un certain 24 juillet 1972 à Sabaki. Un village situéà quelques kilomètres de Bobo-Dioulasso, dans la région des Hauts Bassins, sur la RN10. Madou Dossama a fait les beaux jours de la reine des stades, c'est-à-dire, l'EFO. « Je dis encore merci à Koulda Kaboré Zaksoba, avec qui j'ai commencé, Zakaria Zeba, actuel entraîneur de l'équipe féminine de l'USFA, feu l'entraîneur, Gérard Koala. Ce sont ces personnes qui m'ont aidé dans mes premiers pas à l'EFO », dit-il.

Il arrive à séduire le coach à l'époque par sa régularité, sa témérité et son sang-froid. Il est fait titulaire au poste de libero (dernier défenseur). Plus tard, il est nommé capitaine de l'équipe. Il a à son actif six coupes du Faso, quatre titres de champion du Burkina. A l'équipe nationale, il a intégré d'abord les Etalons juniors en 1988 avant de rejoindre la sélection A, en compagnie de l'atypique entraîneur Drissa Malo dit « Saboteur », en 1996 pour la Coupe d'Afrique des nations (CAN) au pays de Nelson Mandela. En 2000, il participe activement à la CAN de cette année organisée conjointement par le Ghana et le Nigeria et celle au Mali en 2002.

L'ex Premier ministre Paramanga Ernest Yonli, remettant le trophée de la coupe du Faso a Madou Dossama

Tout cela reste mémorable pour le natif de Sabaki. « Mais mon plus beau souvenir c'est le doublé réalisé comme coach assistant d'Ibrahim Diarra et Diabaté. Nous avons remporté en 2008 la coupe du Faso et le championnat national. Je parle de cette époque parce qu'en tant que joueur, je n'ai eu que de bons souvenirs », se remémore-t-il. Le plus mauvais souvenir pour celui qui aurait passé toute sa carrière de footballeur au pays, reste l'élimination des Etalons à la CAN 2000, où ils perdent face à l'Egypte et le Sénégal et font nul contre la Zambie. Le match contre l'Union sportive de Ouagadougou (USO), en 2024 en coupe du Faso, reste aussi en travers de la gorge de Madou Dossama. Ce sera d'ailleurs son dernier match. « J'ai mis fin à ma carrière en 2004. Mon dernier match c'était un match de coupe du Faso avec l'EFO où j'ai perdu aux tirs aux buts contre l'USO. Je pense que ce jour-là j'avais la possibilité de qualifier mon équipe pour la finale. J'étais le dernier tireur, j'ai raté mon tir et l'USO s'est qualifié. Après cela, j'ai arrêté», raconte-il.

Madou Dossama est consultant sportif

Reconversion

« Le football a permis de me réaliser. Le football c'est mon école de vie. Grâce à lui, je suis la personne que je suis aujourd'hui parce que je suis passé entre les mains de personnes qui m'ont influencé. Je veux parler de Saboteur, de Ousmane Compaoré dit Lato », reconnaît l'ex capitaine de l'EFO. La cinquantaine bien sonnée, l'allure toujours sportive, Madou Dossama est aujourd'hui expatrié au Togo. De ses dires, sa reconversion s'est passée de façon naturelle. « Je suis le responsable de l'Agence de communication « Akilisso » où je suis dans la communication globale, la stratégie de communication. Je fais aussi dans le management, consultant football à News World. Je fais également dans l'accompagnement du coaching holistique. Voilà ce que je fais entre le Burkina et le Togo », résume l'ex défenseur.

Equipe des Etalons à la CAN 2002 au Mali (Madou Dossama, 1er en bas à partir de la gauche)

Dans ses ambitions, il veut donner aux plus jeunes ce que le football lui a donné. Il envisage à cet effet, mettre en place une académie de football pour accompagner les jeunes footballeurs afin qu'ils réalisent leur rêve. Au Togo ou au Burkina, là où sera logé cette académie dépendra des facilités qu'il aura de ces pays. Il dit ceci, pour terminer, aux acteurs du sport burkinabè : « Je dis de faire beaucoup attention à ce qui se passe chez moi au Burkina Faso. On est plus dans la division que dans la réunion. Aujourd'hui, les résultats du football sont en inadéquation avec le management ou avec le climat. On a intérêt, tous les acteurs du football, à avoir cette union sacrée. Seule l'union nous permet d'aller loin ».

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Bobo-Dioulasso : Le ministère de l'éducation concerte les acteurs impliqués dans le port du Faso Dan Fani en tenue scolaire

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Le ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales a organisé le mercredi 30 août 2023 à Bobo-Dioulasso, une rencontre d'informations et de sensibilisations des acteurs impliqués dans le port de la tenue scolaire Faso Dan Fani pour la mise en œuvre de cette décision.

Dans un décret datant du 9 août 2023, le gouvernement adoptait le port du Faso Dan Fani en tenue scolaire. Cette initiative vise à contribuer à inculquer aux apprenants, des valeurs telles que le sens de la démocratie, de la liberté, de l'égalité, de l'équité, de justice, de civisme, ainsi que l'esprit de patriotisme, de souveraineté et de fierté d'être élève et d'appartenir à une structure éducative. Elle rentre également dans la vision du gouvernement burkinabè qui est de promouvoir le développement durable et endogène à travers la production, la transformation et la consommation.

Vue des participants

Aussi, la mesure concerne le préscolaire, le primaire, le post-primaire et le secondaire ainsi que les Centres d'éducation de base non formelle (CEBNF) et l'institut national de formation des personnels de l'éducation (INFPE).
Mais cette mise en œuvre nécessite une concertation avec divers acteurs tels que les chefs d'établissements, le syndicat des enseignants, les parents d'élèves, les tisseuses, les chefs coutumiers…d'où la présente rencontre.

Le port du Faso Dan Fani tous les lundis, souhaitable mais pas obligatoire pour le moment

Il faut noter que le port de la tenue scolaire Faso Dan Fani ne se fera que tous les lundis, jour de la montée des couleurs. Bien qu'il est convenable que tous les élèves portent ce jour la tenue scolaire Faso Dan Fani, il est à souligner qu'elle n'est pas obligatoire pour le moment le temps que tout le monde intègre le processus. Aussi les modalités de mise en œuvre du port du Faso Dan Fani sont la progressivité (mesures favorisant l'adoption par tous les acteurs), la flexibilité ( choix de la couleur du tissu, de la couture, porté les lundis jour de la montée des couleurs, les tenues déjà portées pour les autres jours ouvrables…), et le caractère non contraignant ( aucun élève ne sera renvoyé pour non port de la tenue Faso Dan Fani).

Mamadou Diarra, Conseiller technique du ministre de l'éducation nationale

Part contributive des différents acteurs pour le port du Faso Dan Fani en milieu scolaire

Les autorités administratives sont invitées à la facilitation de la mise en œuvre de l'institution de la tenue scolaire Faso Dan Fani, l'exploitation de cadres de concertations, les chefs d'établissements du public et du privé sont invités à s'approprier les modalités pratiques de mise en œuvre, organisation de concertation avec les parents d'élèves/apprenants pour l'opérationnalisation de l'institution de la tenue scolaire en Faso Dan Fani dans leurs établissements (choix du pagne, conditions d'obtention du pagne…).

Quant aux parents d'élèves il est attendu d'eux leur adhésion à l'initiative des autorités, la confection des tenues scolaires en Faso Dan Fani recommandées pour leurs enfants, l'encouragement au port de la tenue scolaire Fao Dan Fani tous les lundis, la contribution à la sensibilisation de leurs enfants et de leur entourage.
Les apprenants sont eux invités à l'adhésion à l'initiative, le port de la tenue scolaire Faso Dan Fani, la sensibilisation de leurs camarades au port de la tenue scolaire Faso Dan Fani.

Par ailleurs, les tisseuses sont tenues de veiller à la disponibilisation des pagnes Faso Dan Fani en quantité et en qualité, le développement de toute autre initiative qui pourrait faciliter l'institution du port du Faso Dan Fani en milieu scolaire, la formation du personnel…
Pour le choix de tissus, le tisseuses proposent de tenir compte du fil 28/2 croisé au fil 25/2 qui a l'avantage d'être moins cher, léger, et adapté au climat.
La contribution des chefs coutumiers, syndicats…est également attendue.

Le port du Faso Dan Fani se fera de façon progressive

La mise en œuvre progressive concerne la période 2023-2024, phase pilote dans les communes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Sabou en post-primaire et secondaire.

De 2024-2025, elle sera extensible dans les provinces du Kadiogo, Houet, et Boulkiemdé et de 2025-2026, extensible dans les régions du Centre, des Hauts-Bassins, et Centre-Ouest.
Enfin de 2026-2027, le port du Faso Dan Fani en tenue scolaire sera généraliséà toutes les régions à tous les ordres d'enseignements et structures de formation.

Moumouni Nignan, représentant de l'Association des parents d'élèves d'une école de la place

Des acteurs montrent leur satisfaction

Moumouni Nignan, représentant de l'Association des parents d'élèves d'une école de la place s'estime satisfait de cette mesure de port du Faso Dan Fani en tenue scolaire : « Nous avons reçu cette annonce avec fierté. D'ailleurs, le port du Faso Dan Fani est une fierté nationale que nous avons adoptée il y a longtemps, seulement, il y a eu un moment de rupture. Donc si les autorités d'aujourd'hui voient que c'est une bonne chose de revenir sur cela, alors, nous apprécions cela à sa juste valeur ».

Pour Jean-Baptiste V. Dabiré, inspecteur de l'enseignement secondaire, membre du syndicat national des inspecteurs de l'enseignement secondaire, le port de la tenue Faso Dan Fani comme tenue scolaire est une très belle initiative du gouvernement. « Je pense que nous sommes à une étape de sa mise en œuvre déjà et qu'elle se passera dans de bonnes conditions. Il suffit d'amener la population à comprendre le bien fondé et de savoir qu'aucun pays ne peut se développer en se basant sur la culture d'autrui. Consommer ce que nous produisons, il n'y a rien de tel, c'est toute chose qui peut aider à promouvoir notre économie ».

Jean-Baptiste V. Dabiré, inspecteur de l'enseignement secondaire, membre du syndicat national

Si aucun prix sur le coût du tissu Faso Dan Fani pour la tenue scolaire n'a été donné, le Conseiller technique du ministre de l'Education nationale Mamadou Diarra rassure que les coûts ont été longuement réfléchis avec l'ensemble des acteurs notamment la chambre de métiers, la fédération des tisseuses et FILSAH qui a pratiquement le monopôle de la production du fil qui est la matière première nécessaire.

« On s'est dit que l'ensemble des acteurs en synergie peuvent travailler à amoindrir au moins le coût sur le terrain. Au fur et à mesure on fera le bilan et on verra quels sont les engagements que chacun des acteurs va pouvoir prendre afin qu'on aboutisse à des coûts supportables par tous et à des tissus de qualité provenant essentiellement du coton burkinabè» a-t-il conclu.

Haoua Touré
Lefaso.net

Burkina : « Il nous faut une élite intelligente parce qu'un peuple, ça s'éduque », Gbato Doré

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Depuis 1960, le Burkina Faso fait face à de nombreux défis qui entament son développement. L'insécurité complique la situation déjà difficile et à cela s'ajoute le recul de la démocratie. Face à ce sombre constat, l'écrivain Gbato Doré interroge la responsabilité de l'élite intellectuelle, dans son œuvre intitulée « Trahison et faillite de l'élite intellectuelle burkinabè». Pour lui, la société est un tout et chacun doit jouer sa partition. Et pour ce qui est de l'élite intellectuelle, y compris de la classe politique l'auteur est clair et ne tergiverse pas : "elle a failli à sa mission."

Lefaso.net : Face à un contexte socio-politique difficile, couplée à la question sécuritaire qui fissurent les fondements du vivre-ensemble, en quoi écrire pour vous pourrait changer les choses

Gbato Doré : La situation actuelle du Burkina Faso est difficile. Nous sommes plongés dans une crise militaro-socio-politique qui visiblement n'est pas prête de s'arrêter. Nous sommes à ce jour à neuf coups d'Etat et il serait trop de dire que c'est un symbole de grand malaise. Et quand il y a un malaise de ce genre, il sied de s'interroger sur les causes profondes et chercher des solutions.

C'est dans le cadre de cette réflexion générale, que j'ai décidé de passer par l'écriture, qui constitue aussi un canal d'information pour présenter mon œuvre qui, en réalité, est une collection de dix tomes. Et c'est le volume 1 consacré au Burkina Faso qui s'intitule « Trahison et faillite de l'élite intellectuelle burkinabè», y compris de la classe politique. Le premier Tome vient d'être publié et le titre est "Cabale ou faux procès contre les partis politiques."

Que faut-il entendre par politique selon vous ?

Je m'aligne derrière les philosophes qui définissent la politique comme étant l'art de gérer les affaires de la cité. Mais avant cela, il faut préciser qu'on ne peut parler de politique sans comprendre au préalable ce que c'est qu'un État. C'est cela qui nous permet de comprendre pourquoi on fait la politique. L'Etat est un regroupement de trois éléments. D'abord, un territoire qui est délimité par des frontières internationalement reconnues. Ensuite, les pouvoirs institutionnels, incarnés par une autorité politique. Enfin, la population, communément appelée le peuple. Et c'est l'harmonie de ces trois éléments qui rende un Etat viable, stable et où il fait bon vivre. Ce qui veut dire que ces trois éléments ont intérêt àêtre harmonieux.

De ces trois entités, je retiens l'homme avec grand H comme élément central de l'exercice de la politique. Je l'appelle aussi dans mon œuvre, l'élite intellectuelle. C'est lui qui actionne les leviers pour faire fonctionner la cité. C'est lui qui a la responsabilité de mettre en place une architecture institutionnelle fiable qui permet au pays d'être stable, d'avoir des institutions pérennes qui permettront une bonne gouvernance. Et étant donné que nous sommes en République, il faut répartir ces derniers selon leurs domaines d'intervention. De là, je distingue trois types d'élite : les politiciens, la société civile et les militaires.

Quelle est le rôle de chacune des élites dans la République ?

Je commencerai d'abord par le politicien, car c'est en lui que le peuple place le plus sa confiance. Si je dois le définir tel que je l'entends, son rôle c'est de mener des activités politiques au travers d'un parti dans lequel il se reconnaît et pour lequel il se dévoue. Cela suppose qu'il défend une idéologie bien sûr. C'est lui qui gère la cité.
Pour ce qui est de la société civile ou pour simplifier, les organisations de la société civile, elles ont pour rôle de faire la veille citoyenne, interpeller les dirigeants sur les manquements quant à la gestion de la chose publique. Elles doivent veiller à ce que la bonne gouvernance soit réelle, qu'elle soit effective. Elles doivent dénoncer les travers des dirigeants.

Quant aux militaires, ils ont pour devoir la protection des individus, la protection du territoire. Ils se donnent corps et âme pour la patrie. C'est d'ailleurs ce qu'on observe en période de guerre. Mais ce que je note de commun à toutes ces trois élites, c'est le rôle d'éducation qu'elles doivent incarner. Elles représentent des piliers de cette société. Elles sont la lumière de la société. Elles doivent guider le peuple. C'est à eux que je fais allusion dans mon œuvre.

En quoi ces dernières ont-elles failli à leurs missions ?

Parmi les valeurs que doit incarner le politicien, le bon, on peut citer par exemple l'honneur, la dignité, la probité, la bonne moralité, etc. Mais je fais remarquer que tout cela n'est que théorie. Il est difficile d'appréhender cela en un homme. Par exemple, on a tendance à dire que le bon politicien doit refléter l'intégrité. Mais comment mesure-t-on l'intégrité ? C'est la question que je me pose. Lorsque le président prend fonction, il jure devant le Conseil constitutionnel de respecter la constitution, les lois du pays et d'exercer sa mission selon les valeurs républicaines.

Mais sur place, est ce qu'on a un instrument pour mesurer si oui ou non les propos qu'il est en train de tenir sont vrais ou faux, s'ils seront respectés ou non ? Il n'y en a pas. On le vote d'abord, avant de voir si vraiment ce qu'il a promis faire sera respecté ou non. On dit d'ailleurs que c'est au pied du mur qu'on voit le bon maçon. Et jusqu'ici, l'histoire nous a plusieurs fois montré que cette maxime est vraie. Nous avons vu les politiciens au pied du mur, mais le résultat est catastrophique. Dans mon livre, je pars du fait que le meilleur indicateur pour s'assurer de la réussite d'un politicien est l'éducation. Pour moi, il n'y a rien de plus grand. C'est l'éducation qui tient une société.

C'est elle qui la fait vivre. Sans éducation, le peuple se fera toujours duper. Et de mes recherches, il ressort que 86,5% de la population à un faible niveau d'instruction. Parmi eux, 59,6% n'ont aucun niveau. 26,9% ont le niveau primaire. 13,5% le nouveau secondaire et 1,5%, le niveau supérieur. C'est sur ce chantier pourtant qu'on attend le plus l'élite politique. Pour moi, c'est au politicien de s'occuper de ce volet. C'est à lui d'expliquer les choses au peuple qui aujourd'hui ne comprend pratiquement rien de ces devoirs, ceux que lui confèrent la loi ou la constitution.

C'est à lui d'éduquer le peuple et d'animer la vie politique, expliquer au peuple le bien-fondé de la démocratie pour qu'il puisse la protéger, comprendre qu'elle est sacrée et qu'elle n'a pas de prix. Aujourd'hui nous avons un peuple qui ne vote pas. C'est au politicien de former le peuple pour qu'il participe aux élections, qu'il sache leur importance et pour qu'il puisse exercer sa souveraineté, telle que cela lui est reconnue dans la constitution. C'est à l'élite politique d'expliquer au peuple qu'il a pour devoir de protéger le mandat du président. Une fois qu'on a son dirigeant, c'est la démocratie qui commence àêtre enclenchée.

On ne peut pas souffrir pour organiser les élections et du jour au lendemain, il est renversé par un coup d'Etat. Il faut expliquer cela au peuple pour qu'il sache que ce qu'il a acquis, il doit le conserver. Dans la constitution, il est précisé qu'il peut même aller jusqu'à la désobéissance civile. C'est ce que nous avons observé avec le coup d'Etat du général Gilbert Diendéré en 2015. C'est encore à l'élite politique d'expliquer au peuple qu'il a l'initiative de la loi, du référendum et de la révision de la constitution. Tout cela constitue des leviers pour le peuple souverain.

En allant plus loin, on a la question de l'emploi et à ce propos, le Mali, le Niger et Burkina Faso sont des pays où les indicateurs sociaux sont au rouge selon l'Institut national de la statistique et du développement. Par indicateurs sociaux, je parle de l'indicateur SU4 qui est un indicateur combiné, prenant en compte le chômage conventionnel qu'on appelle BIT, la main d'œuvre potentielle qu'on appelle chômage déguisé et le sous-emploi lié au temps du travail. Et c'est dans ces trois pays qu'il y a des coups d'Etat. Il nous faut une élite intelligente parce qu'un peuple, ça s'éduque. Mais s'ils ne sont pas au rendez-vous, c'est compliqué. Dans mon livre je parle d'intellectualisme foireux.

On induit le peuple en erreur, on le manipule. Regardez le bras de fer actuel entre le Niger et la CEDEAO. A quoi est-ce qu'on joue ? On applaudit pratiquement les coups d'Etat. Alors qu'on a signé des accords et des traités. Ce n'est pas le sabotage de ces textes qui m'inquiète le plus, mais c'est ce qu'on apprend à cette jeunesse.

Sont-ce seulement les politiciens qui sont comptables de ce recul démocratique que vous déplorez ?

Non. J'ai parlé plus haut de l'élite civile et des militaires. Et toutes ces crises que nous vivons présentement sont la somme de toutes ces erreurs. Dans l'élite civile, je mets les universitaires, les hommes de Droit qui jouent un très grand rôle dans la société, les journalistes, les organisations de la société civile, etc. Elle n'a pas pour rôle de chanter les louanges du pouvoir, ou d'acclamer les actions du pouvoir. Non ! C'est elle qui doit mettre le doigt sur la plaie, parler là où les autres se taisent.

Mais aujourd'hui, la société civile est devenue plus politicienne que les politiciens. Elle fait ce qu'elle n'a jamais fait et ce qu'elle ne doit pas faire. Toutefois, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Il y en a qui aident, qui éduquent, qui ne dévient pas et respectent ce pour quoi elles existent. Ces organisations-là doivent être félicitées et accompagnées. Malheureusement on ne les entend plus, vu que celles qui chantent plus les louanges du pouvoir parlent plus.

Pour ce qui est de l'élite militaire, il faut être clair et formel. Ce n'est pas au militaire de gérer le pouvoir. Ce n'est pas son travail. Son rôle c'est de défendre l'intégrité du territoire. Quand on est militaire on ne fait pas la politique parce que l'armée est caractérisée par sa neutralité, son caractère apolitique et son impartialité. Pourtant, l'activité politique est partisane. Une fois que les militaires brisent cette neutralité, ils prennent automatiquement parti et peuvent être très désagréables vis à vis de ceux qui ne vont pas dans leurs sens. De toutes ces élites, aucune n'a vraiment réussi sa mission depuis les années des indépendances et le constat est net. Aujourd'hui, la société est en péril.

Vous souteniez plus haut que ces élites-là ont en commun l'éducation du peuple. Est-ce que le peuple lui-même se laisse guider ?

C'est normal que le peuple ne se laisse pas ou plus guider puisque c'est l'élite intellectuelle elle-même qui a prêté le flanc. Beaucoup d'entre elles sont corrompues. Elles ont failli à leurs missions. Elles ont démissionné. Elles ne font plus ce qu'elles doivent faire. A partir de ce moment-là, comment le peuple peut-il accepter d'être guidé par elles ? C'est difficile. Regardez bien parmi les intellectuels, beaucoup se sont compromis.

Trop compromis et ce, des universitaires aux grands savants en passant par les journalistes. Aujourd'hui quand elles ouvrent la bouche, plus personne ne les écoute. Et quand l'élite faillit, il faut s'attendre à des dégâts collatéraux. Notre pays est devenu complètement instable. Nous comptabilisons neuf coups d'Etat. C'est beaucoup. C'est très dangereux. Et pire encore, le pays est fractionné parce que chaque président qui prend le pouvoir arrive avec ses pros et ses antis. Cela ne facilite pas le vivre ensemble, encore moins l'unité nationale.

Au vu de ces réalités que vous venez de dépeindre, qu'avez-vous à dire à toutes ces élites qui ont en charge "l'éducation" du peuple ?

J'appelle tous les intellectuels, juristes, médecins, acteurs de la société civile, universitaires, militaires, politiciens, journalistes, étudiants, tous ceux qui sont passionnés par la politique et ce qu'il faut savoir à ce sujet à lire ce livre. Dans le contenu, j'y vais plus en profondeur et j'explique tout ce qu'il faut savoir sur la politique. Pourquoi on entre en politique, quand est ce qu'on entre en politique, qu'est-ce qu'un parti politique et je décris les onze caractéristiques que doit revêtir un parti politique.

Voilà pourquoi je m'oppose même à ce qu'on les réduise, mais ça c'est un autre débat. Pour finir je tiens à préciser que notre pays souffre parce que personne ne veut rester à sa place. Si chacun veut faire le travail de l'autre, on se retrouve dans une pagaille généralisée et tout est perdu. Il faut que chacun reste à sa place et fasse son travail ! Si je connais le rôle que la constitution ou les lois m'ont assigné et que je connais les vôtres, on va se respecter.

Mais personne ne veut s'en tenir à cette discipline-là. Les OSC veulent faire la politique. Les militaires veulent faire la politique. Les politiciens eux-mêmes ont des connexions avec les militaires, ils créent des OSC fictives. Et dans tout ça, le peuple doit suivre l'élite. Ici vous verrez certains intellectuels sur les plateaux télés acclamer les coups d'Etat et qu'il faut qu'il y ait plusieurs coups d'Etat pour améliorer la qualité de la gouvernance.

Ça aurait été ailleurs, une fois que vous dites que le coup d'Etat est bien, vous n'aurez même pas le temps de finir votre phrase que le procureur se serait déjà occupé de votre cas. On ne tient pas ce genre de propos dans une République. Mais la réalité est là, chaque jour on entend ça. La loi, on s'en fout. Les traités on s'en fout. La constitution on s'en fout. On s'en fout de tout. Mais quand on s'en fout de tout, qu'est ce qu'on retient à la fin ? Voilà pourquoi je dis que cette crise est une crise d'éducation et de valeurs. Quand il n'y a plus de référentiels de valeurs dans un pays, le peuple est foutu.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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