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Décès Dr OUEDRAOGO Paul : Remerciements

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Sa Majesté Naaba Kiiba, Dima du Rissiam,
Les chefs de villages de : Ronguin, Bango, Kougsabla, Badnogo, Tankigla, Kongoussi, Rounou, Wazellé, Imiougou, Souryala, Bouri, Sabcé, Siguinvoussé, Yibao, Sanhoui, Bissa-paalga, Bouiga, Zomkalga, Soulou, Loundogo, Yalg-wéogo, Yangrin ;
La grande famille OUEDRAOGO au Rissiam, à Ouagadougou, Kongoussi, Koudougou, Bobo, Abidjan, Bamako ;

La veuve OUEDRAOGO/AOUCORY Marianne ;
Les familles alliées : Aoucory à Tiébélé, Kondio, Dao, Komboudri, Ido à Ouagadougou, Ouya à Bologo, Séonéà Garango, Kinda à Ziniaré ;
Les enfants : Diane Rose Christelle, Sylviana, Marina, Ursula, Mariette, Roxane, Maeva, Doriane ;
Les petits-enfants : Ashley, Coralie, Imelda, Devone, Emiliana, Paulin, Divine, Ange-Fadel ;

Très touchés par les nombreuses marques de sympathie qui leur ont été témoignées lors du décès le 5 juillet 2022 en Suisse et de l'inhumation le 15 juillet 2022 à Ouagadougou de leur fils, frère, époux, père, grand-beau fils, le père, beau-père,

Dr OUEDRAOGO Paul,
Précédemment Secrétaire exécutif adjoint du CILSS

Remercient du fond du cœur, toutes celles et tous ceux qui les ont assistés lors de cette douloureuse épreuve.
Tout en s'excusant de ne pouvoir citer tous les noms au risque d'en oublier, la famille exprime sa reconnaissance :

- Le Secrétaire Exécutif du CILSS et tout son personnel
- Les partenaires techniques et financiers du CILSS
- L'Ambassadeur du Burkina Faso à Genève et son personnel
- Les amis et anciens collègues en Suisse
- Les anciens collègues du CNRST
- Les amis au Burkina Faso et ceux venus de toute l'Afrique
- Les voisins au Burkina Faso
- La coordination Saint Matthieu
- La CCB Saint Jean Paul II

Union de prière


Appel à candidature pour le recrutement d'étudiants de la 4e promotion du "certificat de compétences en informatique et internet"

Le Directeur général et l'ensemble du personnel de la Lonab vous souhaitent Bonne et heureuse année 2023

Demandes de suspension de titres miniers pour cause d'insécurité : Celles reçues sont classées sans suite

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L'Administration des Mines a assisté ces dernières années à un important afflux de demandes de suspension de titres miniers pour cause d'insécurité. Elle se doit donc d'apporter une réponse à ces demandes tout en demeurant dans le strict respect de la règlementation en vigueur.

Pour ce faire, il est portéà la connaissance des promoteurs miniers ayant déposé des demandes de suspension de leurs titres miniers pour cause d'insécurité, qu'en raison de l'absence de base légale en la matière, lesdites demandes sont classées sans suite et que les textes en vigueur leur offrent la possibilité de solliciter la renonciation à leurs titres miniers.

Elle les informe par ailleurs que les demandes de même nature sont désormais irrecevables à la date de signature du présent communiqué.
Toutefois, les termes du présent communiqué ne concernent pas les demandes de suspension des permis d'exploitation industrielle de grandes ou de petites mines dont le régime juridique est encadré par le code minier et les conventions minières.
L'Administration des mines reste toujours disponible et engagée à accompagner les acteurs miniers pour le développement du secteur minier.

Simon–Pierre BOUSSIM

Avis de recrutement d'Un (e) (1) Responsable Administratif et Financier, Un (e) Chargé(e) d'études et de projets et Un(e) (1) Expert(e) Finance et inclusion financière/spécialiste des mécanismes de crédit intrants agricoles

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Le Cabinet d'Ingénierie et de Conseil en Développement d'Entreprises - ICDE (site web : www.icde.bf) est un bureau d'étude de droit burkinabè créé en 2003, ayant son siège à Ouagadougou. Il est spécialisé dans : (i) la gestion de projets/programmes ; (ii) le renforcement des capacités et le développement de compétences ; (iii) la stratégie d'entreprise (diagnostic, restructuration et mise à niveau d'entreprises en difficultés, accès des entreprises aux marchés et à l'exportation) ; (iv) la facilitation financière (accès aux financements des entreprises) ; et (v) les études socio-économiques y compris l'élaboration de politiques et stratégies de développement pour les Etats.

Il intervient au Burkina Faso et en Afrique de l'Ouest plus globalement où il assure des mandats de mise en œuvre de projets et programmes financés par divers partenaires/bailleurs bi ou multilatéraux mais aussi des missions ponctuelles plus courtes de consultance.

Dans le but de renforcer son personnel et ses équipes projets/programmes, ICDE, recherche des candidats qualifiés et motivés pour le recrutement d'un(e) (1) Responsable administratif et financier, d'un(e) (1) chargé(e) d'études et de projets et d'un(e) (1) Expert finance et inclusion financière/spécialiste des mécanismes de crédits intrants agricoles.

Description détaillée des caractéristiques des (3) catégories de postes à pourvoir :
A. Responsable administratif et financier ; Poste baséà Ouagadougou
A.1. Principales missions/responsabilités
• Elaborer et assurer le pilotage de la politique financière et comptable de l'entreprise ;

• Assurer la coordination des opérations comptables et financières, y compris la préparation des états de fin d'exercices et les audits ;
• Assurer la préparation, veiller à une bonne utilisation des budgets et superviser l'élaboration des rapports de gestion comptable et financière des différents projets/programmes ;
• Veiller au respect et à l'actualisation du manuel de procédures administratives, comptables et financières ;
• Représenter et défendre les intérêts du cabinet auprès des tiers (clients, fournisseurs, Etat et partenaires financiers) ;

• Participer activement à la conception des nouveaux projets/programmes notamment sur l'élaboration des budgets et les analyses financières ; et participer à des missions ponctuelles ;
• Apporter, votre expertise et un appui conseil à la direction générale pour la gestion des ressources humaines et le bon fonctionnement des différents services ;
• Participer activement à la préparation des offres de services notamment sur les questions en lien avec la préparation des offres financières et la mobilisation des pièces administratives ;

• Contribuer au développement de l'entreprise ; en participant activement à la prospection des opportunités et au développement du portefeuille d'affaires.
A.2. Profil recherché
• Diplôme universitaire de niveau BAC+5 en finance-comptabilité ; comptabilité, contrôle et audit comptable ;
• Au moins sept (7) ans d'expérience professionnelle pertinente en gestion de la comptabilité d'entreprise ; y compris une expérience pratique dans l'élaboration des états de fin d'exercice ;

• Une forte expérience dans la tenue de comptabilité projets et de gestion budgétaire. Avec une maitrise des procédures propres aux bailleurs de fonds et partenaires aux développement (USAID, Union Européenne, Banque Mondiale, etc.) ainsi que des fonds publics burkinabé, serait un atout apprécié ;

• Une pratique en matière de conduite d'analyses financières et d'étude de rentabilité dans le cadre de projets d'entreprises et d'investissement est aussi fortement souhaitée ;
• Parfaite maitrise du logiciel de comptabilité SAGE. Une bonne maîtrise de logiciels de gestion additionnels (TOMPRO, QUICKEN, etc.) sera un atout bien appréciéégalement.

B. Chargé(e) d'études et de projets ; Poste baséà Ouagadougou
B.1. Principales missions/responsabilités
• Apporter l'assistance technique nécessaire aux bénéficiaires (entreprises et coopératives en générale) pour réussir leurs projets : planification et mise en œuvre des activités, dévelop-pement d'affaires, mobilisation de financements complémentaires, visites terrains, reportage et suivi -évaluation, etc.
• Veiller à mettre en place, et pour chaque projet, un système de suivi-évaluation qui permet de collecter et documenter les indicateurs de performances ; produire les rapports ;

• Participer/conduire des missions d'assistance-conseil aux entreprises et coopératives et or-ganisations professionnelles, ainsi qu'aux études et formations dans le cadre de missions mandats ponctuels de consultance ;
• Contribuer au développement des affaires du cabinet ICDE en participant activement à la prospection des opportunités et à la préparation des offres de services.

B.2. Profil recherché
• Diplôme universitaire de niveau BAC+5 en économie, finances, comptabilité, audit, mana-gement, business administration, ou tout autre domaine pertinent en lien avec le dévelop-pement des entreprises, des coopératives et organisations professionnelles du secteur privé, secteur agricole et secteur financier ;

• Au moins cinq (5) années d'expérience professionnelle pertinente dans (i) le développe-ment, la conception, l'exécution, le suivi et l'évaluation des projets d'entreprises ; (ii) le suivi-évaluation des projets et programmes à but économique, y compris la mesure de perfor-mances et (iii) le développement des chaines de valeurs économiques ; (ii) l'accompagnement des entreprises et des coopératives pour l'accès au financement ;

• Bonne maitrise du milieu des entreprises et des coopératives, avec de fortes capacités à (i) assurer un diagnostic des capacités organisationnelles ainsi que des besoins de développe-ment pour les coopératives et PME, (ii) préparer et animer des sessions de formation au profit de personnes adultes, (iii) conduire des analyses financières ; (iv) préparer des bud-gets et (v) développer un système de suivi des performances.

C. Un(e) (1) Expert(e) Finance et inclusion financière/spécialiste des mécanismes de crédit intrants agricoles ; Poste baséà Ouagadougou
C.1. Principales missions/responsabilités

• Apporter une assistance technique au processus de recrutement des Facilitateurs Financiers (FFs), consultant individuel ou bureaux d'études spécialisés, qui sont des intermédiaires entre les demandeurs de crédit et les Institutions Financières (IFs) ; aider au coaching et à l'assistance technique et veiller au suivi et au respect des engagements dans leur grant/contrat respectif ;

• Conduire l'analyse des projets (deals ou transactions) soumis par les FFs et se prononcer sur l'éligibilité de ces projets conformément aux critères définis dans le cadre du projet ;
• Apporter un appui direct aux FFs partenaires pour les aider à accroître le nombre de clients, développer des partenariats avec les IFs et accroître le volume de financement offert aux groupes cibles, chaînes de valeur et zones d'intervention du projet ;

• Assurer le suivi régulier des projets (deals ou transactions) des FFs, de leur système de rémunération et recommander les paiements ; y compris recommander les améliorations à apporter au mécanisme d'intéressement financier des FFs ;
• Calculer le montant de l'incitatif financier correspondant à leurs transactions et recommander les paiements ;
• Assurer les visites régulières des FFs pour apprécier l'état d'avancement de leurs activités ; évaluer leurs progrès et difficultés et aider à trouver des solutions aux problèmes. Plus globalement il s'agit d'apporter un appui conseil pour renforcer les capacités des FFs ;

• Participer activement à l'élaboration des plans et supports de formation des FFs et organiser les activités de formation des FFs ;
• Informer rapidement et à temps de toute difficulté ou problème particulier qui surviendrait au niveau des FFs, particulièrement ceux pouvant affecter les ententes convenues ; proposer des solutions et soumettre un plan de remédiation qui sera suivi correctement jusqu'à la résolution du problème ;
• Contribuer au processus de planification et de suivi du projet ; y compris le système de suivi évaluation et de rapportage.

C.2. Profil recherché
• Diplôme universitaire de niveau BAC+5 en économie, gestion, finances, agronomie, génie rural, agroéconomie, ou tout autre domaine pertinent en lien avec le développement des organisations agricoles et des entreprises ;
• Compétences confirmées (5 années d'expérience minimum) dans le soutien à la recherche de capitaux privés pour les Petites et Moyennes Entreprises, les entreprises et producteurs du secteur agricole et une expérience de travail dans des projets de type facilitation à l'accès au financement, ou dans un métier de chargé de portefeuille d'investissement, de chargé de crédit dans une banque, une institution de micro finance et autres ;

• Fortes capacités de coaching, formation et renforcement de capacités particulièrement dans le domaine de la facilitation à l'accès au financement et aux capitaux privés ;
• Bonne connexion et bon rapport de collaboration avec les institutions financières (banques, institutions de microfinance, fonds d'investissement, de capital risque etc…).

D. Informations communes aux différents postes

D.1. Nature du contrat
Contrat à durée déterminée (CDD) d'un (1) an renouvelable en fonction des performances, avec périodes d'essai.

D.2. Composition du dossier
(1) Une lettre de motivation adressée à Mme la Directrice du Cabinet ICDE précisant clairement le poste visé et mentionnant la prétention salariale nette mensuelle attendue du candidat ; (2) Un curriculum vitae détaillé, sincère et actualisé ; (3) Les photocopies des diplômes, attestations ou certificats de travail ; (4) Une copie de la CNIB ou du Passeport ; (5) Les noms et adresses de trois (3) personnes de références sans liens de parenté avec le candidat. Les dossiers soumis, reste la propriété de ICDE et ne seront pas remis aux candidats.

D.3. Date limite de dépôt de dossier
Les dossiers sont recevables uniquement par email à l'adresse suivante : icde.recrutement@icde.bf au plus tard le 23 janvier 2023 à 17H00.

D.4. Procédures de recrutement
La sélection se fera sur étude de dossier suivi d'un entretien. Seuls les candidat(e)s retenu(e)s à l'issus de l'étude des dossiers seront contacté(e)s pour la suite de la procédure. ICDE se réserve, toutefois, le droit de soumettre les candidats à un test écrit. ICDE se réserve le droit de ne pas donner suite à tout ou partie du présent avis de recrutement.

Avis de manifestation d'intérêt pour la sélection d'un auditeur externe pour l'audit des des états financiers du projet d'accès à l'irrigation pour la culture de coton au Burkina

MPSR II, 100 jours de ballotage défavorable : Apollinaire Joachim Kyelem a-t-il l'étoffe et l'énergie nécessaires pour tenir la barre gouvernementale ?

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Mohamed Traoré dresse, dans cette tribune, un bilan peu reluisant des cents jours de pouvoir du président Ibrahim Traoré.

Le Burkina a frôlé un troisième coup d'Etat en un (01) an, ce 30 décembre 2022. En effet, pendant qu'un mouvement d'humeur de soldats était signalé dans la garnison de Pô en fin de matinée, un renforcement exceptionnel du dispositif de sécurité en début d'après-midi était visible autour de la primature, devenue le bureau du Président de la Transition, ainsi qu'à proximité de sa résidence officielle et des studios de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB). Au même moment s'achevait un conseil des ministres auquel n'a pas pris part le capitaine Ibrahim Traoré que les rumeurs annonçaient absent de Ouagadougou.

Quelque quarante-huit (48) avant ces mouvements de troupes, le parquet militaire a communiqué qu'il instruisait un dossier de tentative d'atteinte à la sureté de l'Etat impliquant le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana, arrêté la veille dans une ambiance de contestation de certains de ses partisans à Pabré. Avant lui, Aristide Zoungrana, le président du Rassemblement des patriotes pour le renouveau (RPR), a été lui aussi arrêté ainsi que deux (02) autres soldats, présumés proches de l'ex-président, Paul-Henri S. Damiba.

Pénurie de produits pétroliers, attaques terroristes et massacres sur la base du faciès

Toutes ces arrestations se sont déroulées dans un contexte de pénurie de carburant et de gaz butane qui a mis les nerfs des Burkinabè, particulièrement des Ouagavillois, à rude épreuve dans les queues interminables devant les essenceries et les magasins de dépôt de gaz butane. Pendant ce temps, les groupes armés terroristes se faisaient menaçants dans les localités environnantes de Kaya et de Yako, dans le Centre-nord et le Nord, entrainant hélas d'autres errements de personnes déplacées internes.

La récente attaque terroriste du 25 décembre 2022 sur l'axe Fada N'Gourma-Kantchari, dans la région de l'Est et le massacre de pauvres populations civiles (soupçonnées de pactiser avec les terroristes probablement à tort) survenu le 30 décembre 2022 à Nouna (Kossi/Boucle du Mouhoun), pour ne citer que ces deux (02) cas, ont fait au moins trente-huit (38) victimes civiles ; parmi lesquelles, des citoyens et citoyennes qui ont « payé» pour le faciès dans ce qui s'est passéà Nouna.

Une diplomatie spectaculairement puérile

Tous ces faits confirment malheureusement la situation ‘'déjà alarmante, volatile et très précaire'' dont a fait état le cardinal Philippe Ouédraogo dans son message de Noël et donnent des indications qui confirment les préoccupations du système des Nations unies au Burkina. Ces préoccupations ont valu que le secrétaire général adjoint chargé du Département de la sureté et de la sécurité (UNDSS), Gilles Michand, ordonne le 22 décembre dernier, l'évacuation du Burkina des membres éligibles des familles du personnel du système des Nations unies. Cela signifie que le Burkina, cent (100) jours après l'avènement du MPSR II, est temporairement placé par l'ONU à un niveau 3 sur une échelle de 4 en matière d'alerte sécuritaire.

L'expulsion de madame Barbara Manzi, ci-devant coordonnatrice du Système des Nations unies au Burkina est venue confirmer les tendances à la dérive d'une diplomatie qui, depuis le 30 septembre 2022, est en mode spectacle. En effet, avant l'application illégale et inopportune de la doctrine de ‘'persona non grata'' contre madame Barbara Manzi, on a noté le rappel de l'ambassadeur du Burkina au Ghana, l'expulsion de deux (02) Français soupçonnés d'être des espions, la suspension des émissions de RFI, le voyage en tapinois du Premier ministre Apollinaire Joachim Kyélem en Russie et la demande de rappel de l'ambassadeur français Luc Hallade par la diplomatie burkinabè.

Les errements d'une gouvernance préjudiciable à tous

Sur le front social, le refus de l'Union d'action syndicale de s'associer à l' « effort de guerre » décrété par le gouvernement, la grève des transporteurs des produits pétroliers, le rejet par l'Assemblée législative de transition du projet de loi sur le code du travail et de celui sur la ‘'dépolitisation de l'administration'', la publication très tardive et au compte-gouttes des concours de la Fonction publique sont des signaux forts des errements du gouvernement Joachim Kyélem.

Il y a une insuffisance de dialogue social, une mauvaise maîtrise de la philosophie administrative, une indolence dans la coordination de l'action gouvernementale, marquant ainsi un net recul dans le suivi des projets publics, l'approvisionnement des marchés en produits de première nécessité et énergétiques. Cela favorise les ruptures récurrentes et l'inflation non maîtrisée, 19 %, la plus sévère dans la zone UEMOA.

En matière de bonne gouvernance, le volontarisme du président de la transition, chef de l'Etat, et l'offensive visible de l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE /LC) sont entachés par les affaires des 400 millions non parvenus aux VDP, les 350 millions volatilisés à la police de l'aéroport, les difficultés à auditer le ministère chargé de la défense, l'opacité des négociations présumées avec l'entreprise privé de sécurité russe Wagner, etc. L'image d'intégrité du président Thomas Sankara dont veut se revêtir le nouveau pouvoir est quotidiennement altérée et la refondation des institutions républicaines reste un vœu pieux.

100 jours marqués par un « néo-anti-impérialisme » aux contours religieux suicidaires

Au total, les cent (100) premiers jours du capitaine Ibrahim Traoréà la tête de l'Etat ont été marqués par une euphorie puérile de certains groupes de jeunes anti-occidentaux, particulièrement anti-français. La volonté de diversification des pays-partenaires, véritable épouvantail souverainiste, a conduit à une diplomatie non conciliante, à la limite de la légalité avec le droit international.

La victoire de l'armée dans la bataille de Solenzo dans les Banwa ne doit pas cacher la triste réalité d'un pays dont les villes sont en train d'être assiégées par les groupes armés terroristes (GAT) qui règnent quasiment en maîtres dans les campagnes tandis que les arrestations pour atteinte présumée à la sureté de l'Etat ne contribuent pas à la cohésion des forces armées. Pire, des discours frappés d'intolérance et aux accents religieux tenus parfois par des leaders religieux de premier plan qui expriment péremptoirement leur soutien au président du MPSR pourraient donner lieu à des conflits politico-interreligieux. Dans un tel contexte, le sursaut national tant recherché ne peut que demeurer timide sinon chimérique.

Un mauvais casting dans le choix du Premier ministre

La réconciliation nationale, l'appel au désarmement volontaire des GAT lancé sous le président Damiba, le retour des exilés politiques, les élections de sortie de la transition… semblent être renvoyés aux calendes grecques au profit du tout militaire face à cette crise sécuritaire. Les insuffisances criardes dans la coordination de l'action gouvernementale auxquelles s'ajoutent un dilettantisme dans le traitement des dossiers et une cachoterie communicationnelle ne permettent pas une visibilité des perspectives sur ces questions importantes, ni sur les grandes orientations de l'Etat en rapport avec l'avenir du pays. Il y a donc eu un mauvais casting dans le choix du chef du gouvernement dont l'étoffe et l'énergie nécessaires pour redresser la barre gouvernementale sont quasiment inexistantes. Au président Ibrahim Traoré d'en tirer les conséquences de droit et de fait ! S'il en a le pouvoir et la volonté.

Mohamed TRAORE

Grève des agents de Moov Africa Burkina : L'Unité d'action syndicale apporte son soutien

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L'Unité d'action syndicale (UAS) est solidaire de la lutte que mènent les agents de l'Office national des télécommunications (ONATEL) devenu Moov Africa Burkina. C'est ce qu'il fait savoir dans ce communiqué dont Lefaso.net a obtenu copie. Selon l'UAS, cette lutte des travailleurs se justifie amplement au regard de la gestion de l'entreprise depuis sa reprise par Maroc Télécom. Une gestion marquée entre autres par la discrimination envers les travailleurs burkinabè, le non respect des cahiers de charges, etc.
Ci-dessous l'intégralité du communiqué.

Lefaso.net

L'UAS soutient la lutte des travailleurs de l'ONATEL
Depuis quelques semaines, l'Unité d'Action Syndicale (UAS) suit avec beaucoup d'intérêt la lutte que mènent les travailleurs de l'Office National des Télécommunications (ONATEL) devenue Moov Africa Burkina. La crise a pris un tournant le 30 décembre 2022 lorsque la Direction Générale de l'entreprise a fait intervenir la Police.

En effet, les forces de l'ordre ont pourchassé, gazé et violenté les travailleurs, engendrant des blessés. Certains travailleurs ont été interdits d'avoir accès à leurs bureaux et au siège de leur syndicat qui a par ailleurs été bouclé par les forces de l'ordre, en violation des textes en vigueur.
Cette lutte des travailleurs se justifie amplement au regard de la gestion de l'entreprise depuis sa reprise par Maroc Télécom. En effet, cette gestion est marquée par :

● le non-respect du cahier de charges ;
● les entreprises de sous-traitance ;
● les transferts de capitaux en faveur de Maroc Télécom ;
● le mauvais management de l'entreprise qui lui a fait perdre sa place de leader ;
● la discrimination envers les travailleurs burkinabè ;
● la discrimination envers les fournisseurs nationaux de la société ;
● le refus d'un dialogue social sincère.

L'UAS soutient cette lutte qui, au-delà de la défense des droits et intérêts des travailleurs, est guidée par l'engagement à défendre les intérêts du pays.
Elle interpelle les autorités afin qu'elles se penchent sur la situation de l'ONATEL qui demeure un patrimoine national malgré sa privatisation. Il leur revient de veiller au respect du cahier de charges, des travailleurs et des fournisseurs nationaux. Elles doivent surtout veiller à une bonne gestion de l'entreprise qui doit profiter, non pas seulement à Maroc Telecom mais aussi à l'économie nationale et aux populations. Du reste, le développement de l'entreprise figurait en bonne place dans les objectifs de sa privatisation.

Aux travailleuses et aux travailleurs de l'ONATEL et à leur syndicat, le SYNATEL, l'UAS exprime toute sa solidarité. Elle leur recommande de resserrer leurs rangs, de renforcer la détermination autour de leur direction, à savoir le bureau national.
Non à la violation des cahiers de charges !
Non à la mauvaise gestion des entreprises !
Non au mépris des travailleurs et de leurs organisations !
Non à la violation des libertés syndicales !
Ouagadougou, le 1er janvier 2023
Pour les Secrétaires Généraux :

Ont signé :

Le Président de mois des centrales syndicales

EL Hadj Inoussa NANA
Secrétaire Général/FO-UNS

Le Président de mois des syndicats autonomes
Alain SOME
Secrétaire Général/SYNTRAPOST


Décès du pape Benoît XVI : Au Burkina, l'église catholique lui rend hommage

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L'église catholique a célébré une messe le mardi 3 janvier 2023 à la cathédrale de Ouagadougou pour rendre hommage au pape Benoît XVI décédé le 31 décembre 2022.

L'église catholique a rendu hommage au pape Benoît XVI décédé le 31 décembre 2022. A l'occasion, une messe a été dite le mardi 3 janvier 2023 à la cathédrale de Ouagadougou pour le repos de son âme. La messe a été présidée par le nonce apostolique Francis Crotty avec la présence de plusieurs autorités dont le premier ministre Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela.

Selon le représentant du pape au Burkina Faso, monseigneur Michael Francis Crotty, le pape Benoît XVI a impacté la vie de l'église par son engagement intellectuel, spirituel et pastoral. Benoît XVI a travaillé aux côtés du pape Jean-Paul II pendant presque 23 ans.

« Il était un homme de prière, de foi et un grand exemple. Intellectuellement, il a donné beaucoup à l'église. Tous les livres qu'il a écrits pendant sa vie terrestre nous ont laissé un grand patrimoine intellectuel. Il a continué les grandes missions du pape Jean-Paul II. En 2013, il a renoncéàêtre pape pour laisser la gouvernance de l'église à son successeur le pape François. Maintenant, nous avons perdu un grand homme. Le pape Benoît XVI sera inhumé dans la basilique Saint Pierre de Rome là où la majorité des papes de l'église ont été enterrés », a annoncé Michael Francis Crotty le nonce apostolique.

Michael Francis Crotty, nonce apostolique, représentant du pape au Burkina Faso

Après 71 ans de sacerdoce, le pape Benoît XVI est décédéà l'âge de 95 ans au Vatican. « Notre père archevêque, le cardinal Philippe Ouédraogo, a dû prendre l'avion le 1er janvier pour se rendre à Rome pour les obsèques qui ont commencé le lundi 2 janvier doivent se clôturer jeudi 5 janvier 2023. Ce n'est pas un deuil en tant que tel. Le pape a rejoint la maison du père et nous sommes venus pour rendre grâce à Dieu pour ce qu'il a été pour l'église, pour le monde et pour chacun de nous. Nous avons aussi profité de l'occasion pour présenter les vœux de bonne année », a expliqué Alfred Ouédraogo, vicaire général.

Alfred Ouédraogo, vicaire général

Carine Daramkoum
Lefaso.net

Insécurité au Burkina : Un enseignant tué par des hommes armés non identifiés dans les environs de Tougan

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Professeur d'école et précédemment directeur de l'école de Ninlaré dans la circonscription d'éducation de base de Kassoum dans la province du Sourou, Adama Kékélé a été tué ce 3 janvier 2023 par des hommes armés aux encablures de la ville de Tougan. L'information est donnée par le directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Sourou.

L'inhumation de l'enseignant est prévue pour ce mercredi 4 janvier 2022.
On se rappelle encore que le 4 décembre 2022, six personnes dont quatre enseignants avaient perdu la vie dans une attaque terroriste à Bittou dans la région du Centre-est.

Lefaso.net
Source : DPEPPNF-Sourou.

La culture de confiance ou le ciment de la construction de bonnes relations sociales et professionnelles

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La confiance est un état de considération et de dépendance à autrui, établi volontairement en vertu du fait qu'il est porteur d'espoir.[1] Autrement dit, c'est un sentiment de sécurité, d'harmonie, existant entre différentes personnes. En tant que telle, c'est une caractéristique éminemment sociale impactant directement et instantanément notre vécu et donc notre pratique professionnelle.

C'est pourquoi, le Management efficace en fait sa sève nourricière irriguant les différentes composantes de l'équipe avec respect et bienveillance. [1]. Le sentiment de sécurité ou d'harmonie peut se mettre en place rapidement ou très lentement. Le temps est un facteur très important dans le climat de confiance , mais c'est surtout notre attitude qui déterminera le rythme, la qualité et la durabilité de la relation de confiance.
Malheureusement, sous nos latitudes même au sein de certaines grandes entreprises, l'amateurisme managérial prend le pas sur le professionnalisme.

La culture de la crainte, de l'intimidation, du larbinisme (‘'Yes-Man'') et de la dépersonnalisation est érigée en système de Management. Ce n'est donc point étonnant que certains de nos entreprises fleurissent comme des ‘'belles du jour'' et disparaissent aussi rapidement comme la rosée au soleil levant. Ce caractère éphémère est la principale fragilité nous condamnant dans un éternel recommencement sans possibilité de capitalisation de l'action entrepreneuriale pourtant très dynamique.

Cet article revient sur l'importance de la relation de confiance dans la constitution d'entreprises performantes et pérennes : bases du développement économique et sociale durable.

Importance de la confiance en milieu de travail

Le monde du travail est très stressant. Un employé pourrait être affectée négativement par un milieu de travail où les niveaux de confiance sont faibles. Certaines personnes voient leurs comportements changer, par exemple à cause d'un burn-out ou une dépression. Ceux-ci sont causés par la multiplicité de tâches et le manque de soutien des collègues. Ainsi, lorsque la confiance règne, les choses deviennent moins stressantes. [2].
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Si un employé ressent un manque de confiance, il perdra son assurance et sera moins productifs et surtout moins performant. Ce type d'employé est moins enclin à prendre des risques, ou à générer des idées créatives.

De plus, lorsqu' un employé n'a pas confiance, il est plus susceptible de commettre des erreurs et nécessite une attention particulière. Ironiquement, la micro-gestion et l'hyper surveillance alimentent ce dilemme de confiance en milieu de travail en créant des employés plus inefficaces qui, à leur tour, ont besoin de plus d'encadrement.

A contrario, la confiance au sein d'une équipe, d'une entreprise permet une meilleure qualité de travail, une meilleure ambiance, en somme de meilleurs résultats. [5] C'est l'une des clés de réussite dans le monde du travail. La relation de confiance et donc la cohésion de l'équipe sont les meilleures choses qui font la force et la solidité d'une entreprise.

Lorsque la confiance règne dans une équipe, les chiffres excellent, le travail est effectué sereinement, sans crainte de son supérieur. Un employé en pleine confiance est non seulement productif et performant , mais contribue également à l'expérience des autres employés pour l'ensemble de votre entreprise. Lorsque les membres de votre équipe peuvent se faire confiance les uns aux autres, ils créeront un environnement de travail positif et une optimisation des résultats à long terme.

Cependant, s'il est indéniable que la relation de confiance au travail entraîne des conséquences globales positives pour l'entreprise et particulièrement pour les Managers et les employés, il convient de rester très attentif et vigilent en fixant des limites afin de ne pas s'y perdre et éviter les abus.

De telles limites font le point des attitudes désirées et surtout permettent de faire la part des choses. Nos collègues peuvent devenir des amis, mais faisons tout de même attention à ne pas franchir certaines limites qui pourraient nous mettre mal à l'aise ou mettre en péril nos relations de travail. Une relation de confiance doit être réciproque, comme toute autre relation. Veillons donc à donner la même que l'on nous donne et inversement. [2].

 Conseils pour instaurer la relation de confiance

Les meilleurs conseils pour qu'une entreprise prospère c'est de rester concentrés sur les tâches à faire, et de faire les bons choix quant au recrutement des employés et à la cohésion de l'équipe.

Dans n'importe quelle entreprise, la règle la plus important reste d'avoir confiance en ses employés et envers ses collaborateurs. Chaque entreprise doit maintenir la motivation de ses équipes afin d'entretenir une bonne performance générale.

Quelques principes dont tout Manager ou dirigeant d'entreprise peut se servir comme ‘'béquilles ‘' pour bâtir un climat de confiance :
 Croire en l'employé, collaborateur
 Réduire l'ego que vous pourriez avoir en tant que dirigeant
 Prendre les employés sous son aile si besoin
 Soutenir les salariés dans leurs décisions et leurs idées pertinentes
 Se présenter autrement que sous forme de ‘'dirigeant ‘' ou ‘'chef''‘ou ‘'boss''
 Faire preuve de transparence, d'honnêteté , d'exemplarité
 Avoir une certaine proximité avec son équipe.

 Les points clés de la relation de confiance sont :

 Exigence comportementale(exemplarité) :
L'exigence conduit le chef ou le Manager à adopter le comportement d'exemplarité qu'il attend de ses employés et qui les inspirera en retour. Nous devons incarner et respecter les procédures, les décisions qui ont été prises dans le cadre du service. Nous devons montrer que nous ne sommes pas au-dessus des autres, ni au-dessus des lois. "Un manager exemplaire montrera sa fiabilité, sa considération, son respect et sera donc digne de confiance.[1] Je pense ce que je dis, je dis ce que je fais et je fais ce que je dis ! En effet, le chef ou le Manager ne peut attendre des autres qu'ils suivent les règles que l'on a fixées, s'il ne les respecte pas lui-même. [3] L'exemplarité, une exigence comportementale pour le manager.

 Tenir ses engagements
C'est une des grandes clés de voute des relations de confiance avec nos équipes. En effet, renier ses engagements, créera donc un doute raisonnable dans l'esprit des collaborateurs et effritera la relation de confiance.

 Garder la confidentialité :
Lorsque la relation de confiance est installée, les collaborateurs se confieront à nous. Malgré le fait que nous aurons souvent des occasions d'échanges avec nos équipes en collectif ou en individuel, nous ne devons en aucun cas commenter le ressentis où divulguer les confidences de nos collaborateurs. De notre capacitéà garder pour nous ces moments d'échanges, dépendra la qualité du ciment de la relation de confiance de l'équipe.

 Empathie et écoute active : S'intéresser à l'autre :
Pour que l'autre ait confiance en nous, il faudrait qu'il sache que nos actions ne sont pas qu'intéressées, mais qu'il est quelqu'un d'important à nos yeux. Car comprendre l'autre est essentiel, mais lui donner les moyens de nous comprendre le sera davantage. Il nous faudra par-delà tout une bonne écoute ; car l'écoute est d'or.

 Reconnaitre ses torts et Conserver la bonne image de soi :
On ne peut pas toujours être exemplaire, en tant que responsable, on peut commettre des erreurs. Il faut cependant savoir reconnaitre ses torts. C'est une disposition d'esprit marquant une certaine confiance en soi et une grande confiance aux autres. C'est une alchimie renouvelée humanisant le management fait de de flexibilité ou adaptabilité, de connaissance des membres de son équipe, de leurs responsabilisations et de leurs capacités d'autonomie. [1].

 Respect, se respecter et respecter les membres de son équipe :
Respecter autrui, c'est penser et agir positivement avec lui (respect de l'autre). Comme avec soi-même (respect de soi). Selon les Nations Unies, "Respecter implique de se soucier de l'impact de notre comportement et de nos actes sur autrui, d'être inclusif et d'accepter les autres pour ce qu'ils sont, même lorsqu'ils sont différents [4]. Le respect des membres de son équipe permet d'établir et de maintenir une bonne relation de confiance.

 Communication franche, sincère et honnête :
La première chose qu'une équipe est en droit d'attendre de son responsable est une gestion franche, sincère, honnête. En situation de crise, la rapidité s'ajoute aux facteurs précédemment cités. En effet plus la crise dure, plus il y aura une détérioration profonde de la relation de confiance.
La franchise implique de dire tout ce que l'on sait , sans déformer le message (c'est le dire sans prendre de pincettes, expression fidèle de ses sentiments réels) , qu'il s'agisse de “bonnes” ou de “mauvaises” nouvelles ;
L'honnêteté implique de ne pas déformer les faits connus (avoir une éthique , c'est une qualité de ce qui est conforme à la vertu, à la morale, à une convention reconnue.) [1].
Pour toutes ces raisons, la confiance apparait essentielle à la gestion d'une crise et le renforcement d'une équipe.

 Reconnaitre un travail bien fait
Il ne faut point être avare de compliments vis-à-vis des employés ayant accompli un excellent travail. De même, nous ne manquerons pas d'encourager les moins performants. Ainsi, nous montrons constamment à nos employés notre confiance aux processus de travail et à leurs capacités à réussir.

 Décourager les commérages
Les ragots sont un obstacle à l'instauration de la relation de confiance dans le milieu de travail. Les commérages créent rapidement un environnement de travail négatif voir ‘'toxique''. Pour ce faire, il faut établir une communication ouverte, transparente.

 Partager le succès ou les échecs
Les informations importantes doivent être partagées avec les membres de l'équipe. En effet tout manager doit partager les informations utiles (bonne ou mauvaise) pouvant affecter l'entreprise.

Conclusion :

En définitive, la relation de confiance est l'Alpha et l'Omega de l'entreprise. Tout commence par elle, tout finit par elle. C'est une ressource essentielle et importante pour un travail harmonieux, efficace, sûr et satisfaisant. Notre motivation et notre degré d'appropriation des exigences, des règles et procédures de travail en dépendent. Il est donc plus qu'urgent que les Managers qui ne l'ont pas encore intégré, fassent de la culture de la relation de confiance, leur cheval de bataille. Il y va de la vie et le rayonnement de leurs entreprises et de communauté humaine tout entière.

Dr Bougouma Edith Christiane
Pharm.D, Ph.D. en Santé Publique et Microbiologie
(Certifiée en Management de Qualité - Santé- Hygiène
- Sécurité -Environnement et Management d'équipe projet)
BECqualityculture@gmail.com

Reference :
1. Comment développer une relation de confiance au travail, https://reussir-son-management.com/la-relation-de-confiance/.
2. THÉORIES ET MÉTHODOLOGIES - JSTOR, https://www.jstor.org/stable/43573771.
3. L'exemplarité, une exigence comportementale pour le manager, https://www.emovera.fr/exemplarite/.
4. J'ai besoin d'aide je doit écrire en une ou deux phrase pour dire ce qu ..., https://nosdevoirs.fr/devoir/5461350.

Rachidi Tapsoba : « L'ignorance amène les gens à penser que le recours au droit crée plus de problèmes qu'il n'en résout »

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Tant que nous n'allons pas avoir le réflexe de recourir au droit pour résoudre nos litiges, il sera très compliqué pour notre pays de se développer au plan socio-économique, de renforcer notre démocratie et de construire un véritable Etat de droit au plan politique à l'instar de nombreux pays développés. C'est la conclusion à laquelle parvient Rachidi Tapsoba. Ce consultant juridique au cabinet Kéré-Avocats et enseignant-vacataire en droit privé s'en explique dans cette tribune.

Si les hommes sont passés de l'état de nature à l'état de société, et donc à l'état de droit, ce n'est pas parce qu'ils sont mus par un quelconque déterminisme évolutionniste , mais parce qu'ils ont senti une impérieuse nécessité de remplacer la barbarie et l'anarchie par l'ordre et la Justice. Ici, il ne s'agira pas d'aborder l'importance du Droit entendu comme l'ensemble des règles qui régissent la vie en société et dont l'inobservation est assortie de sanctions , mais il sera plutôt question de réfléchir autour de l'attitude des citoyens burkinabè vis-à-vis de la règle de droit qui leurs confèrent des droits et qui met également des obligations à leur charge.

En effet, si l'on adopte des lois dans un Etat, c'est pour qu'elles s'appliquent aux citoyens de cet Etat ; de la même manière si l'on met en place une justice (en tant qu'institution chargée de trancher des litiges), c'est pour qu'elle soit au service des justiciables qui pourront éventuellement y recourir chaque fois que le besoin se fera sentir.

Cependant, que devient une institution judiciaire, et partant, un système juridique dans un Etat si les justiciables n'ont pas la culture du recours au Droit pour résoudre leurs problèmes quotidiens ? En d'autres termes, comment une institution judiciaire peut-elle être efficace si la majorité des justiciables ne porte pas ses litiges devant elle ? En réalité, plusieurs raisons peuvent expliquer cela dans un pays comme le Burkina Faso.

Tout d'abord, il y a le fait que la plupart, pour ne pas dire la totalité des pays francophones d'Afrique comme le Burkina Faso, a hérité du droit de la métropole française. Ce qui amène souvent les populations à penser que les règles de droit qu'on leurs appliquent sont étrangères à leurs coutumes, leurs traditions et leurs mœurs et n'hésitent pas à dire que ce sont des « règles de blancs » et vont même jusqu'à penser que ce sont des règles conçues pour les personnes instruites comme les fonctionnaires et les bourgeois.

Cette manière de voir les choses est des fois légitime et fondée. Mais, comme tous les autres aspects de la colonisation, cette colonisation juridique a étéégalement un mal nécessaire avec lequel on doit évoluer car si nous avons fini par accepter avec le temps toutes les autres choses que la colonisation a amenées, l'on peut bien également admettre le Droit hérité du colon en l'adaptant à nos réalités au fur et à mesure.

Les Etats-Unis d'Amérique ont été colonisés par l'Angleterre et ont hérité de ce fait de la Common Law anglaise qu'ils ont modifié pour l'adapter à leurs réalités, mais aujourd'hui ils ont l'un des meilleurs systèmes juridiques au monde. Juste pour dire, avec cet exemple parmi tant d'autres, que bien que ces règles nous viennent d'ailleurs, nous pouvons en faire les nôtres et les accepter comme régissant nos rapports en société. La France elle-même n'a-t-elle pas hérité du droit romain a l'instar de beaucoup d'autres pays européens ?

Ensuite, il y a certaines idées reçues que les justiciables se font de l'institution judiciaire selon lesquelles elle n'existe que pour les riches, elle rend une justice à double vitesse, elle est corrompue etc. ; ce qui n'est pas tout à fait faux dans la mesure où c'est généralement l'image que donne à voir l'institution judiciaire et les acteurs du monde de la justice dans nos pays. Les citoyens se demandent souvent également à quoi cela sert de porter son affaire en justice si l'on a déjà perdu d'avance son procès ?

Il est bien vrai que l'issue d'un procès n'est jamais certaine, mais il est toujours mieux de régler ses différends en justice que de le faire par des voies peu recommandables en se faisant justice soi-même par exemple. Toutefois, pour dissiper ces doutes et ces réserves que les justiciables ont à l'égard de l'institution judiciaire et permettre d'établir une relation de confiance entre celle-ci et ces derniers, il convient de sensibiliser les populations sur les avantages qu'il y a à porter les litiges devant les tribunaux, même si l'on dit souvent qu'un arrangement amiable vaut mieux qu'un procès gagné. Il faut aussi purger l'institution judiciaire des fléaux qui la mine en sanctionnant par exemple les magistrats véreux.

En outre, l'ignorance est l'une des raisons pour lesquelles les justiciables n'ont pas cette culture, voire ce reflexe de recourir au droit pour résoudre leurs problèmes. Cela n'est pas surprenant dans un pays ou plus de la moitie de la population est analphabète. Cette ignorance se manifeste par le fait que les justiciables ne comprennent absolument rien au langage juridique, ils ignorent qu'en justice la procédure est toute aussi importante que le fond du litige .

Mais si ces justiciables avaient cette culture ou ce reflexe du recours au Droit en recourant aux juristes comme les avocats, ils comprendraient que l'on peut échapper par exemple aux lenteurs judiciaires en agissant en référé, que le non respect d'une formalité ou qu'un vice de procédure peut faire perdre un procès, que tous les frais occasionnés par le procès leurs seront remboursés à titre de frais exposés non compris dans les dépens si leur adversaire perd le procès et bien d'autres choses encore.

Cela leur éviterait de croire absurdement que les avocats sont des manipulateurs qui transforment la vérité en mensonge et vice versa. Combien sont ces justiciables au Burkina Faso qui savent que la loi n'existe pas que pour les sanctionner en les condamnant quand ils commettent des infractions, mais qu'elle les protège également par une panoplie de moyens qu'ils peuvent invoquer pour se protéger contre les personnes malveillantes.

Tout ceci parce qu'ils ne voient que l'aspect pénal quand on leurs parlent de Droit ou de justice en oubliant l'aspect administratif qui leurs accordent des droits en tant qu'usagers de l'administration publique, l'aspect civil qui régit leur vie de famille, leurs relations contractuelles et qui leur permet d'engager la responsabilité civile (délictuelle et contractuelle) des autres lorsqu'un dommage leur est causé par ces derniers, l'aspect commercial qui permet au commerçant d'exercer librement sa profession et qui protège l'acheteur consommateur contre le vendeur professionnel, le droit de la concurrence qui vise à assainir le milieu des affaires, etc. .

Enfin, si les justiciables burkinabè n'ont pas le reflexe de recourir au Droit, c'est parce qu'ils privilégient les modes traditionnels de règlement des conflits tels que la conciliation, la médiation par rapport aux voies judiciaires. C'est pourquoi, l'on verra par exemple un couple légalement marié porter ses problèmes conjugaux devant les personnes âgées de la famille de l'un des conjoints au lieu d'aller devant le juge.

Toute chose qui n'est pas mauvais en soi et qu'il faut même encourager car il n'est pas mauvais de trouver un autre moyen de régler un différend tant que ce moyen n'est pas contraire à la loi, à l'ordre public et aux bonnes mœurs. Il faut souligner que dans l'exemple ci-dessus évoqué si le couple décidait d'aller devant un juge, celui-ci aussi ne commence pas directement par prononcer automatiquement le divorce des époux qui se présentent devant lui mais essaie d'abord de les concilier. Ce qui veut dire qu'en portant également son affaire devant les juridictions étatiques on peut y trouver une solution à l'amiable.

Et le droit admet les modes alternatifs de règlement des différends comme la conciliation, la médiation et l'arbitrage. N'eut été l'ignorance des gens, ils sauraient que ceux qui rédigent les lois ne sont pas leurs ennemis, même si certaines personnes veulent leurs faire croire que la loi c'est la volonté des plus forts, des plus rusées et des plus riches sur les faibles, les moins rusées et les pauvres . Une raison non moins importante qui ne facilite pas cette culture du recours au Droit par le justiciable burkinabè en particulier et africain en général, c'est l'influence de la religion et cette fameuse phrase « c'est Dieu qui l'a voulu ainsi, on n'y peut rien ».

On sait bien que le peuple africain est l'un des peuples les plus croyants sinon même le plus croyant de la planète terre, mais cette croyance n'empêche en rien de recourir au Droit quand l'on voit ses droits violés car ni Dieu, ni la religion n'aime l'injustice et l'oppression puisque Dieu lui-même a prescris des commandements à l'homme qui sont censés le guider dans sa relation avec ses semblables et avec Dieu . Parlant toujours de religion, le droit canonique ou droit de l'Eglise n'a-t-il pas fortement influencé le droit français lui-même avec ses préceptes moraux ? Ainsi, en dehors des différences qu'il y a scientifiquement parlant entre Droit et religion, ils ne sont pas si opposés de sorte que l'on ne saurait donc prétexter de la religion pour refuser de recourir au Droit.

Sans froisser la sensibilité religieuse de certains, les croyants ou les religieux burkinabè et africains (surtout ceux des religions importées en Afrique) pensent-ils être plus croyants ou plus religieux que les catholiques européens (Rome, Vatican, France, Angleterre), que les musulmans d'Arabie saoudite, que les protestants des Etats-Unis ? Mais la foi de ces derniers ne les empêche pas d'agir devant les tribunaux chaque fois qu'ils s'estiment lésés dans leurs droits.

Alors qu'en Afrique, au nom de Dieu, on refuse d'attraire en justice le conducteur inattentionné qui nous cause un accident, le journaliste qui raconte des mensonges sur nous dans un journal, le voisin qui nous cause des troubles anormaux de voisinage, le médecin qui nous soigne mal, le vendeur qui nous vend des marchandises comportant des défauts ou non conformes etc. . Et l'on n'hésite pas à dire que chez « les blancs », pour un rien, ils se convoquent en justice .

Mais c'est juste parce que ces derniers ont compris qu'il existe des règles qui les protègent et dont il faut se prévaloir pour rendre la justice efficace. Parce que cela peut contribuer à amener les mauvais citoyens à bien se comporter s'ils ne veulent pas avoir des démêlés judiciaires. A ces facteurs sociologiques et culturels, il convient d'ajouter un facteur non moins négligeable à savoir le facteur économique vu le taux élevé de pauvreté dans notre pays. En effet, il faut reconnaitre que le procès a un coût relativement important, ce qui n'est pas aisé pour des justiciables dont la majorité vit en dessous du seuil de pauvreté (moins d'un dollar par jour) .

Tous ces facteurs avec l'ignorance en tête concourent à empêcher les justiciables à avoir le reflexe de recourir au Droit dans notre pays. Pire, au lieu d'approcher les praticiens du droit et autres hommes de loi pour mieux comprendre leurs droits et devoirs, certains justiciables font de ces derniers de véritables ennemis. C'est ainsi, qu'on n'hésite pas à reprocher au juge de vouloir prendre la place de Dieu pour juger ses semblables alors que le jugement appartient à Dieu seul.

D'autres vont jusqu'à recourir à des sacrifices rituels pour empêcher tel ou tel juge de rendre sa décision, voire le maudire ou le tuer. Le même Dieu qui dit de ne pas voler et de ne pas tuer peut-il être contre un juge qui condamne un voleur, un assassin ou un escroc ? Que dire de l'huissier de justice qu'on considère être une personne sans cœur et sans pitié quand il procède aux saisies des biens des débiteurs malhonnêtes qui ne veulent pas payer leurs dettes en prétextant avoir des problèmes comme si leurs créanciers n'en avaient pas.

Quel Dieu ou quelle religion conseille de ne pas payer ses dettes ? L'avocat quant à lui, est déjà présumé irrefragablement jeté en enfer avant même d'être mort parce qu'il aurait défendu ou fait libérer des criminels, transformerait le mensonge en vérité et vice versa ; tout en ignorant qu'il existe ce qu'on appelle la présomption d'innocence et le fait que toute personne peu importe ce qu'il a fait a droit à un avocat.

Ce qui est décevant, c'est que ces justiciables refusent de comprendre que dans l'un ou l'autre cas, ces praticiens du droit ont été formé pour cela et ne font simplement que leur travail. Ils oublient également que ces praticiens sont des humains comme eux et souffrent de devoir parfois faire du mal à leurs semblables. L'ignorance amène les gens à penser que le recours au Droit crée plus de problèmes qu'il n'en résout et que par conséquent, il faut s'en éloigner si on ne veut pas se faire des ennuis alors que cela n'est pas toujours le cas.

En définitive, il convient de faire remarquer que l'on ne peut avoir un système juridique fonctionnel et performant que si les justiciables qui sont l'épine dorsale, la pierre angulaire et l'objet principal auquel les règles de droit s'appliquent cessent d'être passifs en faisant valoir les droits que les multiples textes de loi leurs reconnaissent. A quoi peut bien servir dans un Etat un parlement qui ne fait qu'adopter à longueur de journées des textes sans effets parce qu'aucun citoyen ne les invoquent ? Dans le même ordre d'idées, quel intérêt il y a à former des juges et à mettre en place des cours et tribunaux si ces juges ne sont saisis que rarement par des justiciables qui rechignent à recourir au Droit pour appliquer les lois et se prononcer sur les problèmes de droit qui leurs sont soumis ?

Pas parce que ces juges n'ont pas les compétences requises pour le faire mais parce qu'il faut que ces magistrats soient saisis par des justiciables qui veulent bien leurs soumettre leurs litiges, ce qui n'est évidemment pas le cas, vu que cette culture du recours au Droit fait défaut. Pourquoi continuer à former des étudiants dans les facultés de Droit dans un pays, si après leurs études ces derniers sont censés devenir des huissiers, des notaires, des juristes d'entreprises et des avocats qui ont vocation à offrir leurs services et des conseils juridiques, si des justiciables ne recourent pas à eux pour avoir ces services et ces conseils parce qu'ils se demandent à la limite à quoi même ils servent ces gens là ?

Alors qu'ils sont très utiles pour le développement du pays pour peu qu'on recoure à eux. N'est-ce pas du temps perdu que de former des enseignants-chercheurs en Droit qui vont se chauffer les méninges à mener des réflexions savantes en vue d'améliorer notre système juridique, si ces améliorations ne vont pas servir à protéger efficacement le justiciable qui ne vas pas y recourir ?

Sans être pessimiste, à travers ces interrogations qui taraudent, c'est pour faire comprendre que tant que nous n'allons pas avoir le reflexe de recourir au Droit que nous avons nous-mêmes élaboré pour s'appliquer à nous, que tant que nous ne commencerons pas à cultiver l'esprit de recourir au Droit pour résoudre nos litiges, il sera très compliqué pour notre pays de se développer au plan socio- économique, de renforcer notre démocratie et de construire un véritable Etat de droit au plan politique à l'instar de nombreux pays développés . Un auteur disait que ce qui fait du système juridique américain l'un des plus performants et des plus productifs au monde, est qu'il existe au sein de la population américaine cette culture du recours au Droit et aux professions juridiques .

Pour ce faire nous devons sensibiliser les justiciables à avoir confiance au Droit et à la justice étatique car malgré les nombreuses failles de notre système judiciaire et de notre système juridique embryonnaire, une justice défaillante qui applique le Droit vaut mieux qu'une justice inexistante. Au premier rang des sensibilisateurs doivent figurés les étudiants en Droit, qui en sensibilisant les gens à recourir au Droit commencent à lutter contre leur propre chômage futur avant même que l'Etat ne le fasse puisqu'ils sont les futurs praticiens du Droit qui vont en bénéficier quand ils commenceront à exercer.

Cette sensibilisation par les étudiants doit se faire partout où ils sont notamment, quand ils sont avec des étudiants d'autres filières, en famille, et partout ailleurs dans la société. Ainsi, les étudiants doivent être les sentinelles qui éclairent les lanternes de l'opinion partout. Puis, viennent les praticiens du Droit tels que les avocats, les notaires et les huissiers qui n'arriveront à exercer pleinement leur profession que s'ils sont consultés par les justiciables.

Ainsi, ils peuvent le faire en créant des blogs sur lesquels ils pourront publier des articles ou commenter des décisions pertinentes de justice et donner également de temps en temps quelques petits conseils aux visiteurs de ces blogs comme cela se fait en France. Toute chose qui sera d'une grande utilité aux étudiants en Droit et au justiciable profane dans sa culture du recours au Droit. Il incombe aussi à l'Etat de tout mettre en œuvre pour que cette culture du recours au Droit par les justiciables dans notre pays devienne une réalité.

Rachidi TAPSOBA
Consultant juridique au Cabinet KERE-AVOCATS
Enseignant-vacataire en droit privé
Tél : 66 63 02 62

Rupture de super 91 : Le groupement professionnel des pétroliers indépendants du Burkina Faso rassure sur la disponibilité du produit

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Dans ce communiqué, le Groupement professionnel des pétroliers indépendants du Burkina Faso assure que les stations-services sont de nouveau approvisionnées à 100% en super 91 depuis le 31 décembre. Il invite par conséquent les consommateurs à reprendre leurs habitudes d'approvisionnement afin de permettre un retour rapide à la normale.

Ci-dessous l'intégralité du communiqué.

Lefaso.net

Pénurie de carburant au Burkina Faso : « Il n'y a plus de rationnement, les quantités sont livrées à 100% aux distributeurs », assure le ministre du commerce Serge Poda

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Le Burkina Faso est confronté depuis environ deux semaines à une perturbation de la distribution du carburant, notamment le super 91. Une situation qui a créé des scènes de panique et des affluences sans précédent dans les stations-services des différentes villes du pays. Invité au journal de 20h de la RTB le mardi 3 janvier 2023, le ministre du commerce Serge Poda a donné plus de précisions sur la situation qui prévaut au sein de la nationale des hydrocarbures.

Le ministre du développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises, a d'entrée présenté les excuses du gouvernement et de la SONABHY aux populations burkinabè pour les désagréments causés par cette pénurie. Il a rappelé que ces opérations de rationnement étaient dues à des opérations de maintenance dans certains dépôts extérieurs de la SONABHY qui ont causés des problèmes d'acheminement du super 91.

Serge Poda rassure les Burkinabè que les distributions normales ont repris depuis fin décembre et se poursuivent. « Depuis le 27, 28, 29 décembre 2022, les opérations d'acheminement ont repris et environ 4 millions de litres du super 91 sont acheminés quotidiennement par des centaines de citernes jusqu'au dépôt de Bingo (sortie ouest de Ouagadougou). Depuis le 30 décembre 2022, la SONABHY fournit et a procédéà la suspension des rationnements. Et normalement la situation devrait rentrer dans l'ordre. La consommation de la ville de Ouagadougou et ses environs est estimée entre 2,7 millions et 3 millions de litres par jour. En guise d'exemple 3,3 millions de litres de carburant ont été livrés aux distributeurs le 2 janvier 2023, plus que le pic de consommation normale dans la capitale », soutient-il.

Face aux files d'attentes incessantes devant les essenceries, le ministre du commerce remet en cause le comportement de certains distributeurs et consommateurs. « Selon nos informations, cette difficulté se résume soit par des rétentions volontaires de certains distributeurs, soit par des constitutions de stocks inexplicables de certains consommateurs. C'est ce qui épuise rapidement les stocks et crée toujours la psychose. Je puis rassurer que la situation est rentrée dans l'ordre et des instructions ont été données pour qu'il y ait une équipe de veille et de travail continu afin de toujours livrer à 100% les quantités dédiées à chaque distributeur pour satisfaire les Ouagavillois », explique-t-il.

Des mesures sont prises en la matière pour lutter contre ces comportements selon le ministre en charge du commerce Serge Poda. « Nous avons instruit les brigades de contrôle du ministère du Commerce et les services techniques des ministères en charge de l'énergie et de la sécurité pour faire des inspections et des contrôles afin de vérifier l'état des choses. Il y a eu des situations où des personnes ont été interpellées et les sanctions en la matière seront prises. Nous allons renforcer davantage les équipes de contrôle afin de dissuader toute personne qui voudrait s'adonner à ces pratiques. Au niveau du ministère nous veillons à cela. Certes, les équipes ne peuvent pas être à toutes les stations au même moment mais la veille c'est 24H sur 24 », assure-t-il.

Pour Serge Poda, cette difficulté d'approvisionnement en carburant n'est pas spécifique au Burkina Faso mais mondiale en raison des crises géopolitiques mondiales qui ont perturbé les circuits de distribution.
Le gouvernent a pris des dispositions pour éviter de pareilles situations selon Serge Poda. « A court terme, nous avons décidé d'élargir nos partenaires-fournisseurs et renforcer le pack des camions citernes qui pourraient acheminer les hydrocarbures au Burkina Faso. A long terme, les réflexions sont engagées sur la structure des prix. En rappel, le budget de l'Etat débourse deux milliards de FCFA par jour pour la subvention du prix du carburant afin de maintenir les prix du super 91 et du gasoil bas par rapport aux autres pays de la sous-région. Mais si le budget de l'Etat n'arrive plus à supporter ces charges, il va falloir aller vers la vérité des prix et dire clairement aux Burkinabè que la situation est intenable pour la SONABHY, intenable pour le budget de l'Etat », prévient-il.

Des réflexions seront également menées pour une un fonctionnement et une gestion efficaces de la SONABHY selon Serge Poda, ministre du développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises du Burkina Faso.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net
Source : RTB

Sécurité au Burkina : « Nous sommes dans une phase de changement de tactique » (président Traoré)

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Dans son adresse à la nation le samedi 31 décembre 2022, le président de la transition au Burkina, le capitaine Ibrahim Traoré, a évoqué la réorganisation de l'armée qui a commencé depuis quelques temps.

Bien sanglé dans sa tenue de combat, le président Ibrahim Traoré s'est rendu dans la ville de Solenzo (région de la Boucle du Mouhoun) aux côtés de ses frères d'armes pour livrer son message de nouvel an.

« La réorganisation de l'armée a commencé depuis quelques temps et nous sommes dans une phase de changement de tactique », a-t-il déclaré. Et il s'est voulu on ne peut plus clair : « Je dis tactique, pas stratégie, pour l'instant. La tactique doit d'abord changer sur le terrain », a-t-il précisé.

Dans cette lutte contre l'insécurité, le capitaine a affirmé que « dans la mentalité des combattants, la tactique a déjà changé, en témoigne çà et là, les victoires sur le terrain ». Le choix de Solenzo constitue la preuve, puisque cette ville a été libérée des mains des terroristes qui y dictaient leur loi dans un passé récent.
Ce genre de victoire, pour le président Traoré, c'est une motivation qu'il faudrait capitaliser. « Cela leur prouve qu'ils sont au-dessus, qu'ils sont capables. Voilà pourquoi, je tenais à venir le leur dire en face et les amener à comprendre cet état de fait et à redoubler encore plus d'efforts », a-t-il indiqué.

« Cela demande de la logistique »

Dans le même message, le capitaine Ibrahim Traoré a aussi rassuré que « pour l'équipement et la logistique militaires qui peinaient », ils ont « depuis un certain temps, commencé un processus d'équipement ». Ainsi, la « réorganisation logistique est en cours et va s'amplifier dans les jours à venir », a-t-il ajouté.
Cette question de logistique va permettre de renforcer la présence des Forces de défense et de sécurité (FDS) dans les localités où le besoin se présente. « C'est que lorsque les populations demandent les forces, qu'elles soient présentes. Et cela demande de la logistique », a fait savoir le capitaine.

Il faut signaler que le 5 décembre 2022, le président Ibrahim Traoré, dans deux décrets, a procédéà la création de deux bases aériennes pour les villes de Fada N'Gourma (région de l'Est) et Kaya (région du Centre-nord). Selon les articles 3 de ces décrets, ces nouvelles bases aériennes sont chargées de la préparation opérationnelle des personnels et matériels en mesure de participer à l'exécution des missions dévolues à l'armée de l'air.

Lire aussiDiscours du président à l'occasion du nouvel an 2023 : Ibrahim Traoré appelle à la solidarité des burkinabè pour venir à bout du terrorisme

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net


Burkina Faso : La France va retirer ses Forces spéciales basées à Ouagadougou

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La dynamique d'un départ des Forces spéciales françaises basées à Kamboinsin, Ouagadougou a été annoncée en mi-novembre 2022 par le ministre français des armées, Sébastien Lecornu, suite aux manifestations contre la présence française au Burkina. L'information selon laquelle, la France « a acté le retrait de sa task force Sabre basée à Kamboinsin à Ouagadougou », révélée par le journal Africa Intelligence, n'est donc pas surprenante, au regard également de la tiédeur des relations depuis un moment entre Paris et Ouagadougou.

L'information du retrait est confirmée par des sources au sein de l'ambassade de France au Burkina, qui refusent cependant tout commentaire sur le sujet. Selon la publication, « les 400 éléments des unités spéciales quitteront le Burkina Faso au courant du mois de février ».

Le journal affirme en outre que l'Elysée a acté le départ de son ambassadeur au Burkina, Luc Hallade ; une requête des autorités de la transition à Paris de procéder à un remplacement du diplomate. « C'est une crise de confiance. Ce n'est pas la fin de la relation diplomatique, mais c'est l'interlocuteur que nous demandons simplement de changer », rapporte l'Agence d'information du Burkina (AIB), agence de l'Etat.

L'actualité du retrait de cette unité spéciale française au Burkina se lit dans le contexte global de manifestations contre la présence des forces françaises au Burkina, alors que les actes terroristes gagnent du terrain.
Ils sont nombreux, ces citoyens burkinabè, à penser que la France ne joue donc pas franc-jeu avec le Burkina dans la lutte contre le terrorisme au Sahel.
Un sentiment populaire dans le Sahel qui aura d'ailleurs raison, début novembre 2022, de la force Barkhane au Mali.

Au Burkina, et ces dernières années,les manifestations contre les forces françaises sont montées d'un cran et caractérisées par des actes de plus en plus durs, se traduisant par le saccage, début octobre 2022, des locaux de l'ambassade de France et des instituts français à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso.

O.L
Lefaso.net

Décès du pape émérite Benoît XVI : Le Premier ministre présente ses condoléances à l'église catholique

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Le Premier ministre Apollinaire Kyelem de Tambela, s'est déplacéà la nonciature apostolique en cette matinée du 4 janvier 2023, pour exprimer sa compassion à l'église catholique, suite au décès du pape émérite Benoît XVI. Il a été reçu par le nonce apostolique Michael Crotty.

« C'est avec une grande consternation que nous avons appris la disparition de l'ancien souverain pontife Benoît XVI, le 31 décembre dernier à Rome, à l'âge de 95 ans... En cette douloureuse circonstance, je présente au nom du président du Faso, du gouvernement et du peuple burkinabè, mes sincères condoléances à l'église catholique universelle en général, celle du Burkina Faso en particulier. Que son âme repose en paix en terre sainte du Vatican », a écrit le Premier ministre dans le cahier de condoléances.

Les obsèques du pape émérite Benoît XVI sont prévues se tenir le 5 janvier 2023 à la place Saint Pierre de Rome. Décédé le 31 décembre 2022, Benoît XVI, 265e pape, avait renoncéà ses fonctions pour des raisons de santé en 2013 après huit ans de pontificat.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net

Université de Technologies et de Management (UTM) : Début des cours en Master 1 le 24 janvier 2023

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Début des cours en Master 1

Le Président de l'Université de Technologies et de Management (UTM) informe les étudiants et les travailleurs du début des cours en Masters 1 le 24 janvier 2023.

Les filières concernées dans deux (02) départements :

DEPARTEMENT TECHNOLOGIE :
- Maintenance Industrielle (MI) ;
- Génie Mécanique et Productique (GMP) ;
- Bâtiment et Travaux Publics (BTP).
DEPARTEMENT MANAGEMENT :
- Comptabilité–Contrôle – Audit (CCA) ;
- Transport Logistique (TL) ;
- Gestion des Projets (GP).

Santé de la peau : Black pearl, le médical au service de l'esthétique

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Trouver un institut qui se focalise réellement sur comment traiter les problèmes de peau n'est pas chose facile à Ouagadougou. C'est pour cette raison que quatre jeunes femmes ont fait le pari d'ouvrir le 1er institut médico-esthétique du Burkina Faso. Allons à leur rencontre pour découvrir ce qui se cache derrière cette spécialité.

La médecine esthétique est un ensemble d'actes médicaux visant à améliorer l'apparence physique d'une personne en traitant les problèmes de peau les plus courants, ainsi qu'à diminuer et retarder les effets du vieillissement. Elle utilise des procédures cosmétiques non ou peu invasives.

L'épilation au laser est sécuritaire pour toutes les zones et tous les types de peau

Dans l'esthétisme moderne, les consommateurs ne veulent pas seulement des soins axés sur le bien-être, ils veulent des résultats ! Dans ce sens le domaine passionnant de la médecine esthétique est la nouvelle tendance mondiale. Black Pearl se positionne comme un précurseur du médico-esthétique au Burkina Faso et offre aux consommateurs burkinabè des services inédits et à la pointe de la technologie afin de répondre à leurs besoins en matière de santé de la peau.

Black Pearl découle de l'initiative de quatre jeunes femmes que sont Priscille Pana, Mariam Sidibé, Johanne Ouédraogo et Kadidjatou Bah. Leur mission : « Permettre à tout un chacun révéler leur beauté au naturel ».

Parmi les procédures médico-esthétiques proposées à Black Pearl, l'on peut compter : l'épilation définitive au laser, les peelings chimiques, la microdermabrasion, le dermaplanning, l'hydrafacial, les microneedlings, la luminothérapie et la haute fréquence. Conscient de l'importance d'une bonne routine dans l'entretien de la peau, Black Pearl propose également des produits en vente de la marque The Ordinary et Cerave, produits de renommé mondiale et certifiés auprès des dermatologues.

Le Médico-Esthétique pour une peau en santé et sans imperfection

« Black Pearl prévoie bonifier son offre de services afin d'inclure des soins de plus en plus spécialisés tels que le détatouage, le traitement des vergétures et cicatrices profondes, le remodelage du corps et traitement de la cellulite, le maquillage permanent, les injections de neurotoxines et de produits de comblement dermique, et plus encore ! », nous dit Priscille Pana, l'une des co-propriétaires.

« Notre rigueur est notre force. » renchérit Mariam Sidibé. En effet, tous les produits utilisés et vendus à Black Pearl proviennent du Canada et sont certifiés par les dermatologues tout comme les produits vendus en institut, de la marque The Ordinary et Cerave. De plus, Johanne Ouédraogo et Kadidjatou Bah ont suivi des formations certifiantes également au Canada.

Le plus grand défi de cette jeune entreprise est de briser les tabous burkinabés à l'endroit de cette nouvelle discipline. « Les soins que nous offrons sont très techniques et très poussés », nous dit Johanne Ouédraogo, « Et c'est ce qui nous donne des résultats. Cependant, les gens ne sont pas habitués aux mots compliqués et souvent intimidants tels que le laser ou les aiguilles. Pourtant les soins sont rapides, sans douleur, et sans aucun danger pour la santé ! »
« Notre vision est d'offrir une peau parfaite à tout Burkinabé le désirant », renchérit Johanne Ouedraogo, « c'est pour cela que nous tenons à offrir des services de qualitéà prix abordable et sommes toujours à l'écoute de notre clientèle. »

Le peeling aux herbes permet la régénération cellulaire et la production de collagène pour donner une peau affinée et sans tâches

« Nos clients sont très satisfaits et impressionnés des résultats. Nous vous invitons à nous rendre visite à l'Institut afin de bénéficier d'une consultation gratuite et que nous puissions ensemble démystifier le médico-esthétique. », ajoute Kadidjatou Bah.

L'épilation au laser est une solution efficace contre les boutons après rasage et les poils incarnés

Black Pearl organise une journée porte ouvertes, le dimanche 8 janvier 2022, de 10h à 19h à l'Institut situéà Ouaga 2000, non loin de l'ONASER et de la trame d'accueil. Les participants auront droit à des mini-soins gratuits, des petits cadeaux, des promotions sur les soins, et plusieurs autres surprises ! De plus, deux ateliers sur l'acné et le laser auront lieu à 13h et à 17h pour permettre aux consommateurs d'en savoir plus sur les soins et de répondre aux questions.

Les activités de l'institut peuvent être suivies sur leurs réseaux sociaux Blackpearl_ouaga (Instagram) et Black Pearl Ouaga (Facebook) ou leur numéro WhatsApp : 66-57-76-76.

Scannez le code QR ci-dessous pour trouver la localisation de 'institut sur Google Maps.

Publi-reportage

Perturbation dans la distribution du super 91 : Quelques stations approvisionnées mais les Ouagalais toujours dans l'inquiétude

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Reçu au journal télévisé de 20h le mardi 3 janvier 2023, le ministre du commerce Serge Poda a assuré que les perturbations liées à la distribution du super 91 se résorberaient car les stations seraient approvisionnées sous peu. Ainsi, avons-nous sillonné dans la matinée du mercredi 4 janvier 2023, les quartiers de Benogo, Kossodo, Toghin et Nioko 1 pour constater l'effectivité de cet approvisionnement.

Perturbation de distribution pour certains, mauvaise communication de la SONABHY pour d'autres, dans un cas ou dans l'autre, depuis un peu plus d'une semaine, s'approvisionner en essence à Ouagadougou relève d'un véritable parcours du combattant. Nonobstant la sortie du ministre du commerce Serge Poda pour tranquilliser les Ouagalais, les esprits sont toujours agités, des stations demeurent toujours en rupture de stocks et certains peinent encore à trouver le liquide précieux.

« La situation de l'essence est chaotique. J'ai été dans plusieurs stations mais rien. J'ai fait la queue à plusieurs reprises sans en avoir aussi. Ce matin, je me suis réveilléà 4h pour faire le rang. Cette fois je suis sûre d'avoir mais je me demande bien si la situation perdure comment les enfants s'en sortiront avec la rentrée qui va débuter d'ici là», s'est alarmée Solange Koudougou.

« Durant les fêtes je ne suis pas sorti. Je ne suis pas alléà l'église aussi. Je n'avais pas d'essence » Gracias Nacoulma

Qui de mieux que ces derniers pour crier leur exaspération. « Moi je cherche l'essence depuis la Noël. Chaque jour, je partais dans les stations à Benogo, Kossodo, Nioko 2, Saaba, rien. Aujourd'hui c'est à Kossodo que je suis venu avoir l'essence alors que j'habite à Toghin. La zone est assez reculée et c'est très compliqué. Tu peux entendre qu'il y a l'essence quelque part, le temps d'arriver, soit c'est fini, soit le rang est très long. Quand je regarde la situation, je me demande comment on va faire pour la rentrée » s'interroge Gracias Nacoulma, élève en classe de terminale.

La station Otam à Benogo toujours en attente de ravitaillement

Même son de cloche pour David Diallo, lui aussi élève en classe de terminale. « Le jeudi passé (29 décembre) j'ai fait le rang de 8h à 16h à la station Sodigaz de Benogo. Il restait trois personnes avant qu'on ne me serve et l'essence est finie. Le lundi (2 janvier) on a fait le rang là-bas encore, ils ont dit qu'il n'y en a pas. Aujourd'hui j'ai pu en avoir grâce à un de mes amis ». A la question de savoir ce qu'il ferait si toutefois la situation ne se décante pas d'ici la rentrée, il répondra : « avec ce que j'ai dans ma moto, je peux aller à l'école demain. Mais si la situation continue comme ça, je ne sais pas comment faire. Je ne pense pas qu'aller à vélo aussi va faire mon affaire ».

« J'ai cherché l'essence pendant une semaine », David Diallo

En tout cas, les stations ne désemplissent pas, même si les files sont moins longues, surement eu égard à la reprise des activités. Quelques stations ont été approvisionnées. C'est le cas de Oryx et Total en allant vers Saaba. De Kossodo à Nioko 1, toutes les stations sont en service. Mais à Benogo et Toghin, les stations Otam et Total qui se situent entre le pont A nan yélé et le marché de Benogo étaient toujours en attente d'approvisionnement à 13h lorsque nous quittions les lieux.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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