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Promotion de la santé au Burkina : Une nouvelle plateforme de ressources techniques en ligne

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Le directeur des systèmes d'information en santé, Dr Boukary Ouédraogo, a procédé au lancement officiel d'une nouvelle plateforme de ressources techniques pour la promotion de la santé au Burkina Faso. Le lancement officiel de cette plateforme s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Breakthrough Action » financé par l'agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID). C'était ce vendredi 26 août 2022 à Ouagadougou.

Le Burkina a désormais sa propre plateforme des ressources techniques pour la promotion de la santé. Il s'agit en effet d'une banque de ressources techniques sur le changement social et comportemental (CSC) mise à la disposition des acteurs de la santé et du grand public, dont le lancement officiel s'est tenu ce 26 août 2022 à Ouagadougou.

Ainsi, ces ressources techniques sur le Covid-19, le CSC et la nutrition offertes dans cette plateforme sont composées, entre autres, de politiques, de stratégies nationales et sectorielles, des guides techniques, des rapports d'études, ainsi que des résultats d'enquêtes.

Vue des différents acteurs du ministère en charge de la santé et les partenaires réunis pour le lancement officiel de la nouvelle plateforme des ressources techniques pour la promotion de la santé au Burkina

Le directeur des systèmes d'information en santé, Dr Boukary Ouédraogo, dans son allocation au cours du lancement officiel de cette plateforme, a indiqué que cette initiative est née pour mettre à la disposition du ministère de la Santé et du grand public toute la documentation produite pendant le Covid-19, et permettre à tous les acteurs d'avoir accès à ces informations. On a en clair, dit-il, des documents en rapport avec le CSC, l'hygiène et l'assainissement, le Covid-19, et actuellement, il y a plus de 1200 documents disponibles sur la plateforme.

Dr Boukary Ouédraogo, le directeur des systèmes d'information en santé

Le lancement officiel de cette plateforme s'inscrit, selon le responsable du projet « Breakthrough Action » au Burkina, Nourou-Dhine Salouka, dans le cadre de sa mise en œuvre. Et l'objectif de ce projet financé par l'agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), souligne-t-il, c'est d'accompagner le ministère de la Santéà développer et à mettre en œuvre des programmes sociaux. « Parce qu'il y a une multitude d'interventions, mais malheureusement, il n'y a pas cet espace pour recentrer toutes ces données qui peuvent servir aux autres. Et son objectif, c'est d'être un espace de capitalisation qui pourra permettre à des praticiens, des professionnels ou au grand public d'utiliser ou d'avoir accès de façon libre à des informations, la documentation et des ressources sur plusieurs thématiques telles que la santé maternelle et néo-natale et infantile, l'eau et l'assainissement, le paludisme, le Covid-19 », a-t-expliqué. Autrement dit, ajoute-t-il, c'est d'être une référence, aussi bien, pour les professionnels, les praticiens que le grand public pour en savoir ou est-ce que nous sommes en matière de changement social et comportemental (CSC).

Nourou-Dhine Salouka, le responsable des projets « Breakthrough Action » au Burkina

Par ailleurs, Cette nouvelle plateforme est accessible à tous et pour y accéder, il faut se connecter à l'adresse suivante : https://catalogues.ms.sante.gov.bf et suivre tout le processus.

Yvette Zongo
Lefaso.net


Conduite de la transition : Des rencontres d'échanges se tiennent à Ouagadougou

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Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a successivement reçu en audience, des représentants du monde économique, et des leaders religieux et coutumiers, ce vendredi 26 août 2022. Au menu des échanges, le chronogramme revu du retour à l'ordre constitutionnel.

Le conseil des ministres à sa séance du 24 août 2022, a décidé de la tenue de rencontres d'échanges sur l'actualisation du planning de l'agenda de la transition assorti d'un chronogramme pour l'organisation des élections à venir devant marquer la fin de la transition en cours et le retour de l'ordre constitutionnel dans le pays. C'est désormais chose faite. Ce vendredi 26 août 2022, le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a reçu en audience des acteurs du monde économique.

Les leaders religieux et coutumiers lors de la rencontre avec le chef du gouvernement.

L'entrevue a duré plus d'une trentaine de minutes. Les acteurs du monde économique en sortent édifiés. « Nous avons été reçus par le Premier ministre pour échanger sur les termes de référence de l'équipe technique chargée d'élaborer le nouveau chronogramme pour les élections au niveau du Burkina Faso. Cette rencontre nous a permis d'avoir des informations sur l'agenda qui a été arrêté, la mission qui est dévolue au comité technique mais aussi de faire des observations concernant essentiellement la composition du comité technique qui était composé d'administratifs », a indiqué le secrétaire général de la chambre nationale d'agriculture, Alfred Guiengueréà leur sortie d'audience.

Le secrétaire général de la chambre nationale d'agriculture, Alfred Guiengueré, a salué l'initiative

Au cours des échanges, les hôtes ont également soulevé les préoccupations de l'heure du secteur privé et surtout du monde rural. Ces préoccupations sont principalement liées à la sécurité alimentaire et au retour des personnes déplacées internes constituées en majorité d'agriculteurs. Ces points feront l'objet de réflexions plus poussées lors d'une rencontre. « Lors des concertations qui vont se tenir bientôt, nous pourrons revenir sur ces différentes questions pour qu'elles soient prises en compte par le gouvernement. Cela, permettra aux acteurs que sont les producteurs de pouvoir pleinement participer aux élections au niveau du Burkina Faso », a confié M. Guiengueré.

Pour le conseiller spécial du président de la Chambre nationale d'agriculture, la préparation des échéances électorales n'est pas une priorité au regard de la situation agricole assez alarmante. « Pour nous les acteurs du secteur rural et du secteur privé, la priorité c'est véritablement que les Burkinabè puissent vivre décemment et avoir suffisamment à manger. Parce que même sur le plan international avec la crise, les prix des produits importés nous reviennent très chers. Il nous faut maximiser notre potentiel productif. Donc, il faut sécuriser nos terres, arriver à produire et avoir les facteurs de production les moins chers possibles pour produire. C'est vraiment ça la priorité essentielle pour nous », soutient Alexandre Kabré.

Pour le conseiller spécial du président de la Chambre nationale d'agriculture, il y a plus urgent que d'organiser des élections

A la suite des acteurs du monde économique, le chef du gouvernement a reçu en audience les leaders religieux et coutumiers. Le menu des échanges était le même : échanger sur le chronogramme des élections à venir. A leur sortie d'audience, l'Emir du Liptako s'est confiéà la presse. « L'objet de la rencontre était de rencontrer les coutumiers et religieux afin d'échanger sur le chronogramme des élections. Des objectifs avaient été fixés au début de la transition. La question est de savoir si ces objectifs ont été atteints. En quoi l'atteinte ou la non atteinte des objectifs va jouer sur le calendrier des élections. Pour nous chefs coutumiers, nous sommes beaucoup attachés à la paix et à la sécurité du pays. Je pense que le fait de tout le temps être en train de chercher à savoir qui fait quoi et à quelle période, ce n'est pas très important. Nous voulons que la population vive en paix et en sécurité. C'est ce que nous avons dit au Premier ministre, tout en le remerciant de la disponibilité du gouvernement à vouloir consulter les leaders coutumiers et religieux », a-t-il indiqué.

L'Emir du Liptako prône la paix pour le Burkina Faso

Situation sécuritaire oblige, les journalistes ont voulu savoir si le gouvernement s'active sur le terrain dans le cadre de la lutte contre « les forces du mal ». L'Emir a été peu rassurant. « Nous sommes sur le terrain parce que nous sommes dans des zones affectées et nous voyons que les choses bougent. Est-ce que les choses bougent comme nous voulons, ça c'est une autre question. Si les choses devaient bouger comme nous le voulons, je préfère être en 2002 ou en 2000 que en 2022 », a-t-il conclu.

Aïssata Laure G. Sidibé
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Burkina : Gouvernement et classe politique ficèlent l'agenda de la transition

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Sur convocation du ministre en charge des libertés publiques, les composantes de la classe politique nationale se sont retrouvées autour du Premier ministre, ce vendredi 26 août 2022 à Ouagadougou. À l'ordre du jour, le chronogramme de la transition, qui prend fin en juillet 2024 avec les élections.

Cette rencontre fait suite à celle tenue le 29 juin 2022 au cours de laquelle, le gouvernement a informé la classe politique sur le dialogue avec la CEDEAO au sujet du délai de la transition. Au sortir de ladite séance, l'ex-Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) avait déploré d'avoir été exclue des discussions sur l'agenda électoral.

A cette rencontre de vendredi, 26 août 2022, toutes les "tendances" politiques étaient présentes. Il s'agit de l'ex-Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) avec Eddie Komboïgo, l'ex-Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) avec Bala Alassane Sakandé, l'ex-Opposition non-affiliée (ONA) représentée par Pr Abdoulaye Soma, les autres partis avec l'ancien Premier ministre Luc Adolphe Tiao et les partis politiques nés après le 24 janvier 2022, conduits par Abdoulaye Mossé.

La rencontre a consisté pour le gouvernement à présenter à la classe politique, les termes de référence du nouveau chronogramme de la transition, avec pour objectif que l'agenda soit adopté ensemble, après observations et apports des acteurs politiques. « Nous remercions le Premier ministre pour cette démarche inclusive, nous l'avons encouragéà poursuivre sur cette lancée de faire en sorte qu'il y ait moins de contestations. Et nous allons accompagner ensemble, courageusement, pour que la transition puisse être dans le délai », s'est exprimé l'ex-Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), Eddie Komboïgo.

« De tout temps, nous avons relevé cet état de fait, qui consistait à un peu mettre de côté la classe politique pour faire ce travail, parce qu'un comité technique, composé essentiellement par des membres du gouvernement (qui ne sont pas politiques à priori) a été mis en place. On s'est dit pourquoi ne pas associer la classe politique à ce comité technique qui va faire en sorte que nous puissions échapper à un certain nombre de préoccupations plus tard. C'est vrai, on a été entendu, même si cela n'a pas étéà la hauteur de nos attentes, à partir du moment où c'est une seule personne par entité que le Premier ministre a accepté de mettre dans ce comité technique qui doit réfléchir et proposer un chronogramme. Les acteurs politiques seront consultés par la suite. Ce que la transition est en train de mettre en place, c'est pour la classe politique. Donc, si elle n'est pas associée, au finish, ça va poser des problèmes. Mieux vaut que dès le départ, la classe politique puisse donc être associée, cela évite qu'il y ait beaucoup de discussions sur ce que le comité technique aurait arrêté comme chronogramme », a poursuivi le président de l'APMP, Bala Alassane Sakandé, rapportant également que des reformes politiques sont incessamment annoncées.

Pour lui, « c'est bon, mais ce n'est pas arrivé, ça commence à venir. Nous avons félicitéà 80 % (j'ai bien dit qu'on ne peut pas le féliciter à 100%), on ose espérer qu'ils vont changer le fusil d'épaule pour associer les acteurs politiques. Nous parlons d'inclusivité, parce que dans l'exclusivité, on ne peut rien faire. Mais dans l'inclusion, on peut faire beaucoup de choses. Exactement, nous avons dit également, aujourd'hui, les FDS (Forces de défense et de sécurité) à elles seules ne peuvent pas lutter contre le terrorisme, les civils également à eux seuls ne peuvent pas. C'est la conjugaison de toutes ces forces-là, tout le peuple burkinabè, qui peut parvenir à vaincre le terrorisme ».

Pr Abdoulaye Soma de l'ONA apporte des précisions en relevant que la rencontre avait pour objet de dégager la manière suivant laquelle, le chronogramme de la transition va être arrêté. « Donc, ce n'est pas encore le fond du chronogramme de la transition, mais quelle va être la méthode de travail pour déterminer les différentes séquences de la transition. La transition doit gérer un certain nombre questions, notamment les élections. (…). Nous avons plus travaillé sur les conditions préalables, c'est-à-dire, les méthodes de travail. Et à ce titre-là, il y a une équipe technique qui a été mise en place et qui va consulter les forces-vives de la nation pour recueillir les points de vue, les propositions, les recommandations de chacune des composantes des forces-vives pour pouvoir arrêter le chronogramme final de la transition. C'est au titre de cette proposition que nous avons suggéré que les acteurs politiques soient déjà dans le comité technique qui doit conduire le processus pour pouvoir prendre déjà en charge un certain nombre de questions qui peuvent être délicates. Je suis ravi de voir que le Premier ministre a été attentif (il a accepté la recommandation) et nous le remercions et le félicitons pour cette ouverture d'esprit », détaille Pr Soma, IVe vice-président de l'Assemblée législative de transition.

Représentant des « autres partis », Luc Adolphe Tiao apprécie cette démarche inclusive du gouvernement, car, de son avis, le processus de la transition ne peut atteindre ses objectifs s'il fonctionne de façon unilatérale. « Ayant assistéà la première rencontre, je pense que déjà aujourd'hui, l'atmosphère avec la classe politique était très positive. Cela prouve qu'il y a un travail qui a été fait et que de plus en plus, nous évoluons ensemble vers le même objectif. Mais ce qui a été le plus positif, je pense, c'est qu'aujourd'hui, à la demande des partis politiques, il y aura un représentant de chaque composante dans le comité technique chargé de finaliser l'agenda de la transition. Par ailleurs, nous avons souhaité que dans le cadre du dialogue, nous puissions l'élargir davantage avec les partis politiques (pas seulement les seuls représentants des partis qui assisteront à ce genre de discussions et le Premier ministre a accepté que le comité technique pourra rencontrer les partis membres des différentes composantes). Je pense qu'en faisant de la sorte, nous allons avoir sans doute beaucoup plus de propositions, de consensus, de telle sorte qu'on espère que dans les deux années à venir, nous puissions atteindre les objectifs, que les élections puissent se tenir parce que nous aurions retrouvé la paix, nous en aurions fini avec cette guerre que nous menons avec le terrorisme », rend-il compte avant de souhaiter que les choses commencent le plus tôt possible, l'agenda de la transition ayant déjà démarré.

« Ce qui manque dans l'agenda d'aujourd'hui, on a simplement donné des perspectives. Maintenant, il faut fixer des dates, un planning qui va dire que de telle date à telle date, on aurait fini, à telle date, on aurait atteint une partie de la sécurisation du territoire. Cela va permettre aussi de mettre la pression sur le gouvernement, mais aussi sur l'ensemble des acteurs politiques pour que nous puissions évoluer. Nous pensons que dès que le comité aura fini ses concertations (et je crois que c'est le plus tôt possible), on devra aboutir à un agenda avec des dates précises », confie l'ancien Premier ministre, Luc Adolphe Tiao.

Le chef de la délégation des « partis politiques reconnus après le 24 janvier 2022 », Abdoulaye Mossé, a, quant à lui, jugé pertinente l'idée d'associer toutes les composantes politiques à ces discussions. « Le 24 janvier est un ensemble de situations associées qui ont conduit à cela. On doit tirer leçons sur le plan sécuritaire et politique également. Pour nous, partis crées après le 24 janvier, c'est de ne pas répéter ce que nos devanciers ont fait pour nous amener où nous sommes aujourd'hui. Nous pensons que nous avons assez d'éléments pour essayer de faire autrement les choses sur le terrain. C‘est d'ailleurs pour cela qu'après l'ex-CFOP-BF, l'ex-APMP, l'ONA, les autres partis, ils ont associé les partis crées après le 24 janvier. D'ailleurs, vous voyez aussi que ce n'est pas seulement lors des élections que nous devrons animer la vie politique ; avant même les élections, que ce soit socialement ou autrement, sur le terrain, ces partis essaient de donner le mieux d'eux pour essayer de se rapprocher des populations et faire autrement la politique », a soutenu Abdoulaye Mossé.


O.L.O
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Centrafrique : Les démons du « troisième mandat » font surface !

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Les jours à venir, pour ne pas dire dès ce samedi 27 août 2022, s'annoncent tumultueux en Centrafrique, avec la création (vendredi 25 août) de ce « comité chargé de rédiger un projet de Constitution ». Une velléité de mandat supplémentaire, communément appelé« troisième mandat », qui fait des grincements de dents et annonce des manifestations populaires.

C'est un décret du Premier ministre centrafricain qui annonce la création de ce « comité de rédaction du projet de Constitution ». Cette décision succède à plusieurs manifestations, enregistrées depuis plusieurs mois, en faveur d'une modification de la loi fondamentale. La Constitution, en l'état actuel, interdit au chef de l'État de briguer un troisième mandat (le chef de l'Etat en exercice, Faustin-Archange Touadéra, étant élu en 2016 puis réélu en 2020).

« De plus en plus de voix s'élèvent pour exiger une modification de la Constitution », s'est saisi, le 13 août 2022, le président lui-même, lors d'une adresse à la nation.

« C'est une fuite en avant, et l'objectif est de se maintenir au pouvoir », a rétorquéà travers le confrère de l'AFP, l'ancien Premier ministre, Martin Ziguélé, actuellement député de l'opposition.

En mars 2022, à la faveur d'un « dialogue démocratique », des partisans du président avaient, sans succès, tenté de sauter le verrou de limitation pour lui permettre de se représenter en 2025 (échéance de ce deuxième et dernier mandat).

Une vingtaine de partis de l'opposition annonce d'ailleurs une manifestation ce samedi 27 août 2022 contre cette modification de la Constitution.

Un moment d'incertitudes donc pour la Centrafrique qui ploie déjà sous des crises multiformes (groupes armés régionalistes, conflits de religions, meurtrissures institutionnelles…).

Cette actualité centrafricaine arrive également à un moment où les yeux sont rivés sur le Sénégal, où le président actuel, Macky Sall, est soupçonné de manœuvrer pour un mandat supplémentaire dans ce pays qui a, jusque-là, offert un exemple de démocratie.

Aussi, les conséquences de cette violation se gèrent actuellement en Guinée-Conakry avec la transition, suite au coup d'Etat contreAlpha Condé qui s'était octroyé dans le sang, un « mandat de trop ».

Un démon qui a également plané sur la Côte d'Ivoire, où le mandat actuel du président Ouattara est considéré comme celui en violation de la Constitution ; un mandat d'ailleurs ‘'arraché'' dans un climat de manifestations violentes.

La préoccupation des « troisièmes mandats » a encore la peau dure sur le continent africain.

O.H.L
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Burkina/Centre-nord : Le pont de Naré rétabli par les Forces de défense et de sécurité

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Le pont de Naré, axe Kaya-Dori (route nationale N°3), dans la région du Centre-nord, saboté par des groupes armés, dans la nuit de dimanche au lundi 22 août 2022 (), a été rétabli et ouvert à la circulation le vendredi, 26 août 2022, apprend l'agence de presse étatique, AIB.

‘'Le trafic routier a repris depuis hier, vendredi, 26 août 2022, avec le passage des engins à deux roues, des véhicules personnels et de transport en commun, ainsi que d'autres véhicules de marchandises'', lit-on sur le site de l'Agence d'information du Burkina (AIB), rapportant des témoignages.

« Les passagers contactés par l'AIB visiblement satisfaits de la promptitude du génie militaire, souhaitent que des mesures de sécurisation de ces ouvrages stratégiques soient prises. Beaucoup ont manifesté leur volontéà s'engager pour la sécurisation dudit ouvrage de franchissement », livre la publication, qui apprend également que les populations ont dit être prêtes à s'impliquer pour sécuriser le pont de Naré.

« Nous, populations, sommes prêtes à s'impliquer pour sécuriser le pont de Naré. C'est une question de survie…», cite-t-elle un citoyen de la localité.

Une réaction citoyenne qui devra sans doute réjouir le Commandant des opérations du Théâtre national (COTN), lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni, qui, lors de la dernière conférence de presse périodique sur le processus de sécurisation du territoire national, vendredi 29 juillet 2022, et sur ce sujet desabotage des infrastructures, exhortait les populations à davantage se mobiliser pour leur préservation.

O.H.L

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Est du Burkina : L'attaque d'un convoi d'une société minière fait six morts

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Selon un communiqué de la direction de la communication et des Relations publiques des Armées, dans la nuit de jeudi au vendredi 26 août 2022, des véhicules appartenant à la mine de Boungou ont été attaqués par des groupes armés, faisant six civils tués et deux blessés.

« Ces véhicules, au nombre de cinq, avaient quitté le site de la mine avec d'autres véhicules de dépannage pour porter assistance à un convoi de ravitaillement dont plusieurs véhicules étaient embourbés depuis plusieurs jours. A l'issue du dépannage et dans la réorganisation du convoi pour la poursuite de la mission, les cinq véhicules, pour des raisons qui restent àêtre déterminées, sont restés en retrait du convoi, hors du dispositif de sécurité mis en place par l'unité militaire qui assurait l'escorte. Ces circonstances ont malheureusement favorisé l'attaque contre cet élément isolé du convoi », décrit le communiqué.

Le Chef d'Etat-major général des Armées saisit ces circonstances pour rappeler à l'ensemble des populations, l'importance de respecter les consignes de sécurité et de coordination, surtout dans les zones à forts défis sécuritaires.

On a en triste souvenir, l'attaque, en novembre 2019, d'un convoi de la même mine (située dans la région de l'Est) qui a fait une trentaine de morts.

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Burkina/ Environnement : 450 plants mis en terre par la police nationale

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La Direction générale de la police nationale a procédé, ce samedi 27 août 2022, à la mise en terre de 450 plants à Gonsé dans la commune rurale de saaba. Ont pris part à cette activité les responsables coutumiers de la localité, les différents corps para militaires, etc. Le thème retenu pour cette année est "arbre, facteur de rassemblement et de cohésion des forces de sécurité intérieure (FSI)".

Il est 07h 43 et le soleil venait à peine d'ouvrir les yeux. Dans la commune rurale de saaba, en plein coeur de la forêt classée de Gonsé, une masse d'hommes vêtus de treillis se réunissait sous la coordination du Directeur général adjoint de la police nationale Oumarou Songné. Pour cause, mettre en terre 450 plants pour redorer le visage de l'environnement.

Roger Ouédraogo passant le flambeau symbolisé par une daba à Victorien Zoungrana, directeur général adjoint des douanes

"Cet acte s'inscrit en droite ligne de la célébration de la journée nationale de l'arbre célébrée à Kaya. L'arbre est facteur de paix et de cohésion sociale. Et nous, en tant que corps para militaires, ne pouvions pas rester en marge de cette entreprise" lâche Roger Ouédraogo, Directeur général de la police nationale.

Après vérification des effectifs mobilisés pour l'occasion, place est faite à l'adjudant chef major Toussaint Siemdé du corps des eaux et forêts pour montrer à tous comment mettre un plant en terre. Une fois la démonstration terminée, le ton est donné par Roger Ouédraogo qui s'écrie : "je déclare ouverte la 8e édition de la campagne de recrutement."

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Automatiquement, les rangs furent rompus pour débuter les hostilités. Pendant que certains raclaient l'eau qui avait comblé les trous, d'autres se saisissaient des plants, les débarassaient du fond de leurs racines avant de les enfoncer sous terre. Le tout s'est passé dans une ambiance bon enfant. Au bout de 45 minutes, tous les arbres étaient déjà plantés.

Toujours dans la discipline, les éléments se remettent à nouveau en rang pour le rafraîchissement offert par la marraine Rose Sanou.

Victorien Zoungrana promet transmettre le défi lancéà qui de droit pour que la prochaine édition soit une réussite à l'image de celle-ci

Pour elle, c'était comme un devoir de répondre à la sollicitation de la police nationale pour le parrainage de cette 8e édition car dit-elle, "jétais de la police avant de me retirer pour d'autres activités. Je suis fière d'avoir parrainé cette cérémonie et reste disposée à le faire à nouveau" a-t-elle laissé entendre.

Elle invitera les Forces de sécurité intérieure (FSI) à toujours maintenir cet esprit d'union et de solidarité, surtout en cette période où les frères et soeurs du pays semblent divisés.

La 9e édition sera organisée par la Direction générale des douanes.

Erwan Compaoré
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Burkina : L'ancien ministre de la jeunesse, Smaïla Ouédraogo, lance son parti politique, « Les démocrates »

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Démissionnaire de l'ancien parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) dont il était un des cadres, l'ancien ministre de la santé, puis ministre en charge de le jeunesse, Smaïla Ouédraogo, lance en cette soirée du samedi, 27 août 2022 à Ouagadougou, son parti politique. Il est dénommé« Les démocrates » et a pour devise : « Liberté et Progrès ».

En attendant de plus amples informations sur ce nouveau-né politique, on décèle d'ores et déjà, des visages bien connus de la vie politique. Il s'agit entre autres de Zalissa Koumaré, démissionnaire du Nouveau Temps pour la démocratie (NTD), dont elle était jusqu'à la mi-juillet 2022, la secrétaire générale et actuelle directrice générale du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA), et Dr Urbain Yaméogo.

Ce dernier était le responsable chargé de l'environnement et du développement durable du MPP et Conseiller spécial auprès du président du Faso, Roch Kaboré.

L'organe dirigeant est composé de 53 membres et est présidé par Smaïla Ouédraogo, précédemment secrétaire adjoint chargé de la recherche scientifique et de l'innovation du MPP.

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Ouest du Burkina : Une attaque terroriste fait d'énormes dégâts matériels à Kouka

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Des hommes armés ont mené des attaques dans la commune rurale de Kouka, province des Banwa, dans la région de la Boucle du Mouhoun (partie ouest du pays). Ces actes qui ont eu lieu dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 août 2022, selon plusieurs sources, dont l'agence de presse de l'État, AIB, ont fait d'énormes dégâts matériels.

« Les dernières informations font cas de destructions au niveau du commissariat de police, de la gendarmerie, de la mairie et de la préfecture. Les engins de l'entreprise TSR GTI, chargée des travaux de bitumage ont été incendiés. Les camions de l'entreprise chargée des travaux d'addiction d'eau dans une dizaine de villages, de même que les tuyauteries, ont été aussi touchés », lit-on sur le site de l'agence d'information du Burkina (AIB).

Le confrère, citant ses sources, indique que les assaillants sont arrivés aux environs de 20h à bord d'un véhicule de transport communément appelé« Dina ».

Cette attaque intervient quelques heures après l'attaque du convoi d'une société minière, à l'Est du pays, qui a fait six morts et deux blessés.

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Attaque du convoi à l'Est du Burkina : Les véhicules « appartiennent plutôt à des fournisseurs de la mine de Boungou »(selon une mise à jour du communiqué)

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Selon un premier communiqué de la direction de la communication et des Relations publiques des Armées (parvenu à notre rédaction dans la journée de ce samedi 27 août 2022), dans la nuit de jeudi au vendredi 26 août 2022, des véhicules appartenant à la mine de Boungou ont été attaqués par des groupes armés, faisant six civils tués et deux blessés.

Par ce second communiqué (ci-joint), diffusé quelques heures après le premier, la direction de la communication et des Relations publiques des Armées apporte des précisions selon lesquelles, les premiers éléments recueillis révèlent que les véhicules attaqués n'appartiennent pas à la mine, mais plutôt à des fournisseurs de la mine.

« Ces véhicules, au nombre de cinq, avaient quitté le site de la mine avec d'autres véhicules de dépannage pour porter assistance à un convoi de ravitaillement dont plusieurs véhicules étaient embourbés depuis plusieurs jours. A l'issue du dépannage et dans la réorganisation du convoi pour la poursuite de la mission, les cinq véhicules, pour des raisons qui restent àêtre déterminées, sont restés en retrait du convoi, hors du dispositif de sécurité mis en place par l'unité militaire qui assurait l'escorte. Ces circonstances ont malheureusement favorisé l'attaque contre cet élément isolé du convoi », décrit le communiqué.

Le Chef d'Etat-major général des Armées saisit ces circonstances pour rappeler à l'ensemble des populations, l'importance de respecter les consignes de sécurité et de coordination, surtout dans les zones à forts défis sécuritaires.
On a en triste souvenir, l'attaque, en novembre 2019, d'un convoi de la même mine (située dans la région de l'Est) qui a fait une trentaine de morts.

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Procès Yéli Monique Kam : Le dossier renvoyé au 16 septembre 2022

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Accusés de participation à une manifestation publique interdite, Yeli Monique Kam et Hermann Zoungrana du mouvement M30 Naaba Wobgo ont comparu le 26 août 2022 devant le Tribunal de grande instance Ouaga I. Le jugement de leur dossier a été renvoyé au 16 septembre prochain, parce que leur avocat, Me Prosper Farama, est indisponible. Interrogée à la sortie de l'audience, Yéli Monique Kam soutient que c'est la France que son mouvement combat ; c'est donc l'Hexagone qui aurait dûêtre appelée à la barre, et non elle et ses camarades du M30 Naaba Wobgo.

« Ce dossier est simplement une violation de nos droits et libertés, de la liberté de manifester sur la voie publique. On laisse le bourreau qui est la France que nous dénonçons, pour s'attaquer aux victimes », a fustigé Yéli Monique Kam. Juger la France sur sa responsabilité dans l'expansion du terrorisme dans la région sahélienne, c'est ce à quoi la « Yennenga de l'éducation » invite le tribunal.

« Dans tous les domaines où la France intervient, c'est le délabrement et la désolation. La France est incapable - en tant que partenaire historique du Burkina Faso, qui a signé des accords dans tous les domaines et qui a un détachement militaire au Burkina - de freiner le terrorisme et de le vaincre. La France est la seule gagnante dans tous les accords avec le Burkina Faso. La France est un bourreau, elle est le parrain du terrorisme. Nous ne voulons pas la France, elle doit être chassée dans toute l'Afrique », a enfoncé la candidate malheureuse à la présidentielle de 2020.

Même si elle soutient que ce procès est une négation du droit inaliénable de manifester et de participer à la vie publique du Burkina Faso, Yéli Monique Kam affirme être sereine quant au dénouement du procès. « Nous sommes sereins dans le mouvement Naaba Wobgo, parce que nous avons une force vive avec nous. Nous sommes simplement des victimes innocentes dans ce tribunal. Pourquoi nous-sommes ici ? Nous ne le savons pas. Pourquoi laisser le bourreau et on juge les victimes ? Où est le bourreau ? Appelez l'ambassadeur de France, appelez la France ici ; c'est elle qui doit être jugée. Nous allons chasser la France, elle doit partir et elle partira, de gré ou de force », a-t-elle martelé.

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Un problème sans solution est un problème mal posé

Fasofoot : Le département Arbitrage renforce les capacités de ses membres

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Du 25 au 29 août, la Commission centrale des arbitres (CCA) organise, au centre technique de la Fédération burkinabè de football (FBF), un stage de perfectionnement de ses meilleurs arbitres. Ce stage, dénommé« Cours FIFA MA (Membres associés) », est destiné aux arbitres d'élite du Burkina Faso. La cérémonie d'ouverture a été présidée par le secrétaire général de la FBF, Alassane Dandjinou.

Des débats passionnants ont lieu très souvent autour des matchs de football. Et les décisions des hommes en noir sont sujettes à polémique, à tort ou à raison. Conscients du rôle des arbitres dans le dispositif sportif, leurs instructeurs ne ménagent aucun effort pour renforcer régulièrement leurs capacités pour qu'ils puissent mieux gérer les matchs, au égard des enjeux du sport-roi de nos jours. « Au-delà de l'application des lois, nos arbitres doivent comprendre le football en fonction de nouveaux concepts qui évoluent chaque année, afin que leurs décisions soient acceptables », a déclaré l'instructeur technique FIFA, Lim Kee Chong.

selon l'instructeur technique FIFA, Lim Kee Chong (Iles Maurice), au-delà de l'application des lois, les arbitres doivent comprendre le football en fonction de nouveaux concepts.

Plusieurs modules seront développés durant ces cinq jours de formation. Entre autres, les fautes de main, les incidents dans la surface de réparation, la lecture de jeu et le placement de l'arbitre.

Les arbitres doivent développer plusieurs qualités pour assurer de bonnes prestations pendant les matchs. « La condition physique en premier, parce que sur le terrain, les deux surfaces techniques sont des parties importantes et l'arbitre ne doit pas rater des fautes dans ces zones. Et pour cela, il doit savoir se déplacer, se placer, anticiper pour ne pas manquer une phase de jeu qui pourrait changer le résultat du match », explique l'instructeur FIFA.

Le présidium à l'ouverture du stage.

Ce stage a débuté par une évaluation physique des arbitres au stade municipal Issoufou-Joseph-Conombo. « Nous avons démarré avec le test physique composé de sprints et d'une partie d'aérobic appelée test d'intervalle. Les résultats sont satisfaisants (trois échecs sur 30 participants). Sur le plan physique, nous allons aborder les courses rapides avec changement de direction, le travail de force avec des élastiques, les exercices intégrés avec joueurs ou sans joueurs, comment réduire le terrain pour avoir de bons angles de vue, l'agilité, l'accélération », a détaillé l'instructeur physique FIFA, Mohamed Houssein Ali.

L'instructeur physique FIFA, Mohamed Houssein Ali (Djibouti), s'est dit satisfait au regard des résultats du test physique qui a précédé le stage.

L'arbitrage vidéo s'impose dans le football actuel, et toutes les fédérations sportives doivent s'y conformer, a rappelé l'instructeur technique FIFA, Lim Kee Chong. « La FIFA a travaillé pour mettre en place une ‘‘VAR légère'' pour les pays africains, avec au moins un dispositif de six cameras. Normalement, il faut au moins 36 caméras. La vidéo assistance est une opportunité pour l'arbitre de voir des situations qui lui ont échappé», ajoute-t-il.

Boubacar TARNAGDA
(Participant)

Afrique du nord : Clash diplomatique entre le Maroc et la Tunisie au sujet du Sahara occidental

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Tout est parti de l'accueil, vendredi 26 août 2022 en Tunis (Tunisie) par le président tunisien, Kaïs Saïed, au même titre que les présidents et chefs de gouvernement venus assister au sommet Japon-Afrique (TICAD), de Brahim Ghali, chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, témoigne le journal Le Monde. Il a reçu les mêmes honneurs de la part de l'hôte tunisien, soulevant la colère du Maroc, qui considère cet acte de « grave et inédit, qui heurte profondément les sentiments du peuple marocain ».

Dès le lendemain samedi, 27 août, la Tunisie a annoncé le rappel de son ambassadeur au Maroc, après que ce dernier ait quelques heures avant rappelé son représentant diplomatique en Tunis.

Le Royaume chérifien déplore que la Tunisie ait invité unilatéralement M. Ghali au sommet contre l'avis du Japon et en violation du processus de préparation, relaie toujours Le Monde.

La Tunisie estime, pour sa part, avoir maintenu sa totale neutralité sur la question du Sahara occidental dans le respect de la légitimité internationale, dans la quête d'une solution pacifique et acceptable par tous. Tunis pense respecter les résolutions des Nations-unies et celle de l'Union africaine.

Pour rappel, Brahim Ghali est le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), auto-proclamée par le Front Polisario, qui réclame l'indépendance du Sahara occidental, contrôléà près de 80 % par le Maroc.
Depuis plusieurs années maintenant, cet espace fait l'objet d'une attention diplomatique très soutenue du Maroc.

Lefaso.net

Burkina : La famille de Thomas Sankara réfute les propos du Premier ministre de l'avoir contactée sur l'arrivée de Blaise Compaoré

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Lors de son interview-bilan des six premiers mois à la tête de la Primature, mardi 23 août 2022, le Premier ministre, Dr Albert Ouédraogo, a déclaré que la famille de Thomas Sankara, notamment Mariam Sankara, a été approchée pour l'informer de la situation (arrivée de Blaise Compaoré) et de ce que le gouvernement comptait faire.

Une déclaration à laquelle, la famille de Thomas Sankara apporte un démenti avant de porter des précisions. C'est à travers la réaction ci-dessous.

Réaction de la famille Sankara concernant les propos du Premier
Ministre Albert Ouédraogo

L'impératif de la reconstruction de notre pays, le Burkina Faso, nous a amenés à recevoir respectueusement des délégations du MPSR à Ouaga et hors du Burkina Faso.
Les différentes délégations qui ont effectué des visites (2) auprès de la famille Sankara n'ont fait cas que de la situation inquiétante du terrorisme au Burkina Faso et de la nécessité de la réconciliation pour la restauration du pays. Nous n'avons pas été informés d'une quelconque venue de Blaise Compaoré.

Le 23 août 2022, le Premier Ministre a déclaré ceci sur les ondes de la RTB :
« Avant que M. Blaise Compaoré ne vienne, il y a eu des démarches au préalable «…». Nous avons approché la famille de Thomas Sankara, notamment Mariam Sankara, pour l'informer de cette situation et de ce que nous comptons faire ».

Nous sommes étonnés d'entendre ces propos du Premier Ministre car nous avons appris la nouvelle de la venue de Blaise Compaoréà travers les médias tout comme beaucoup d'autres Burkinabè.
Nous, famille du feu Président Thomas Sankara, venons apporter le démenti sur les propos du Premier Ministre Albert Ouédraogo.

Toutefois, nous restons ouverts à l'idée d'une réconciliation qui ne viole pas les juridictions de notre pays.
La famille réaffirme son soutien aux FDS et VDP dans la noble mission de rétablissement de l'intégrité territoriale et de la paix.

Famille Sankara


Décès de OUEDRAOGO Olivier : Faire part

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La grande famille OUEDRAOGO à Benghin, Saaba, Kamboinssin,
- Hamado
- Rebecca
- Rasamesom
- Mamounata (Sibdou)
- Madeleine

Feu OUEDRAOGO O. Joseph (Cabinet FIDEXCO S.A)
Veuve OUEDRAOGO Kadidiata et ses enfants (Carole, Myriam, Solange, Sylvie, Valérie, Juliette) à Ouagadougou et en France ;
Veuve OUEDRAOGO/KABORE Monique en France
OUEDRAOGO Louisa Patricia en France
Sa Majesté Naaba KIBA de Ouahigouya

OUEDRAOGO Auguste et épouse à Ouagadougou
Sa Majesté Naaba KIBA de Bazoulé
Sa Majesté Naaba SAAGA de Boulsin
Sa Majesté NINPOUG Naaba à Pouytinga

La belle famille KABORE à Ouagadougou et Pouytinga,
KABORE Isidore et épouse SOALLA Marie à Ouagadougou
El Hadj KABORE Adama
M. POUYA Henri

Mme SIMPORE/KABORE Beatrice
M. VOKOUMA ; M. YERBANGA ; M. DIPAMA tous à Ouagadougou et à NIONIOGO
Ont le regret de vous annoncer le décès de leur fils, petit fils, frère, beau-fils, époux et père, OUEDRAOGO Olivier, le 26 août 2022 à Ouagadougou à l'âge de 53 ans.
Le programme des obsèques vous sera ultérieurement communiqué.

Paix à son âme

Décès de ZONGO Tanga Gilbert : Remerciements

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La grande famille ZONGO à Laye, Ouagadougou, Cote d'ivoire

Les familles alliées, Kagambèga, Kabore, Nana, Bazie, Dabilgou, Tintétambo,Eahoyrou.

Les enfants : Casimir, Florent, Benoit, Carine Patricia, Christian, Marcelline,

Les petits enfants :

La veuve Mme ZONGO/ Suzanne,

Très touchés par vos nombreuses marques de sympathie, vous remercient très sincèrement pour vos soutiens multiformes et inestimables lors du rappel à Dieu le jeudi 18 août 2022 de leur Frère, Oncle, Époux, Père, Beau Père, Grand Père, ZONGO Tanga Gilbert suivi de son inhumation le samedi 20 Aout 2022 à Laye.

Merci à la population et aux notables de Laye, aux amis et collègues de Papa venus de divers horizons ; aux amis et collègues des enfants ;aux voisins du quartier tampouy, Bassinko, Zagtouli, Kamboinsin ; aux fidèles chrétiens de la CCB Saint Michel
La famille s'abstient de citer des noms de peur d'en oublier.

Que Dieu rende à chacun, au centuple ses bienfaits et que par la miséricorde divine, l'âme de Papa Tanga Gilbert repose en paix.

Union de prière !!!

Appel à candidatures pour le recrutement d'étudiants de la 7e promotion du master professionnel en management des organisations et des associations

Appel à candidatures pour le recrutement d'étudiants de la 7e promotion du master professionnel en développement local et gestion des collectivités territoriales

Appel à candidatures pour le recrutement d'étudiants de la 4e promotion du master professionnel en économie et gestion des entreprises d'économie sociale et solidaire

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