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Cours d'anglais au Centre de langues de l'université JOSEPH KI-ZERBO

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Le CLU-JKZ Centre de Langues de l'Université Joseph KI-ZERBO précédemment CLUO a le plaisir d'informer les institutions privées et publiques, élèves, étudiants, travailleurs et toute personne désireuse d'apprendre ou de perfectionner son anglais que les cours de la 3ème session de l'année académique 2022 débutent le 28 Avril 2022 à 18 heures dans ses locaux sis à l'Université Joseph KI-ZERBO.

Les inscriptions et réinscriptions ont lieu du 23 Mars au 28 Avril 2022 de 8 h à 15h 30, sauf samedi et dimanche.
Les cours se dérouleront 2 à 3 fois par semaine de 18 heures à 20 heures 30mn.

Le CLU-JKZ offre aussi des cours spécialisés à la carte en présentiel et en ligne et bien d'autres services (Traduction Interprétation – séjour linguistique au Ghana).
Pour tout renseignement contacter le CLU-JKZ ou téléphoner au 65 82 56 65 ou au 76 60 25 12.

LE CLUO : LE CENTRE DE LANGUES DE L'EXCELLENCE
La Direction


Burkina Faso / Secteur du tabac : Trop d'usines pour un marché national restreint ?

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De nombreux projets d'usines de fabrication de cigarettes sont apparus dans le pays ces dernières années. Une tendance qui interroge au regard de la capacité très limitée du marché domestique.

Le Burkina Faso est l'un des pays africains où la consommation de tabac explose, notamment chez le jeune public. Selon le ministère de la Santé, de l'hygiène publique et du bien-être près de 20% des 25 - 64 ans fument régulièrement. Un marché des plus dynamiques qui attirent les opérateurs internationaux, mais aussi des acteurs impliqués dans le commerce plus ou moins illicite. Plusieurs projets d'usines de fabrication de cigarettes ont été récemment homologués par l'État. Alors que le secteur est actuellement dominé par cinq cigarettiers en tête desquels la Manufacture burkinabè de cigarettes (Mabucig), filiale du Britannique Imperial Tobacco, de nouveaux investisseurs entendent renforcer leur présence en propre.

C'est le cas de la Société nationale des tabacs (Sonatab) dirigée par l'homme d'affaires Victor Ouédraogo ou de K & K Gold Trading. Fin 2020, cette société a fait une demande en vue d'augmenter son business dans le pays en partenariat avec la Karelia Tobacco Company, société récemment montrée du doigt par le panel d'experts des Nations unies sur le financement du terrorisme au Sahel.

Cette tendance exponentielle interroge. D'une part, la multiplication de projets s'inscrit dans un contexte mondial de l'industrie du tabac qui tend vers la diminution du nombre d'usines. D'autre part, parce qu'elle ne correspond en rien au marché intérieur du Burkina Faso, pays d'à peine 20 millions d'habitants. L'offre locale s'avère déjà de très loin supérieure à la demande.

Plus étrange : certains opérateurs semblent attendre avant de concrétiser leurs investissements malgré un agrément du Ministère du commerce, de l'industrie et de l'artisanat (Mica).

Ainsi, l'usine de la Sonatab à Ouagadougou est dormante depuis 2015 alors qu'elle possède des machines capables de produire à partir de matières brutes envoyées notamment par la Société commerciale d'articles fumeurs (Scaf), située en France. Elle préfère faire homologuer des produits existants comme la marque « Che » ou obtenir un agrément d'entreposeur pour la distribution en gros. Idem de la société Siri Produits & Co fondée en 1997, à Bobo-Dioulasso.

Celle-ci a également réceptionné plusieurs machines, mais elle concentre ses activités sur la distribution des marques « Oris », « Gold Steal », « Capital » ou encore « Empire ». Par ailleurs, elle a reçu un agrément d'entreposeur pour la distribution en gros au profit de la marque « Oris ». Quant à la Sogetab, elle projetait l'ouverture d'une usine pour fabriquer sous licence Karelia sans que ce projet ne se soit encore réalisé. Sogetab distribue « Sir » dans le pays.

Forts de leurs autorisations administratives, ces projets ne cachent-ils pas, en réalité, la volonté de privilégier les importations voire, pour certains opérateurs, d'alimenter des circuits parallèles sous régionaux particulièrement rémunérateurs ? Par le passé, beaucoup de cargaisons de marques « Oris » et « Gold Seal » se sont ainsi retrouvés dans les circuits de contrebande en Afrique de l'ouest, comme le pointe le rapport du 13 août 2020 du panel de l'Onu. En avril 2019, un camion de Siri Produits transportant des cigarettes de contrebande avait été saisi par les autorités burkinabè dans l'est du pays avant de disparaître mystérieusement.

Ces projets sans véritable justification économique légale et avérée ne seraient-il pas des chevaux de Troie ? La pratique consistant à monter une unité de production pour, sous couvert d'importations de matières premières peu ou non taxées destinées à l'usine en question, importer illégalement des produits finis en provenance de Dubaï, de Grèce ou du Vietnam, est connue et bien rôdée des professionnels. Elle permet du même coup à de nombreux opérateurs africains d'échapper au paiement de droits et de taxes.

En outre, cette pratique a un coût pour les Etats, en les obligeant à consacrer davantage de moyens à la lutte contre la fraude entre, d'une part, le recrutement de douaniers pour vérifier ces importations et, d'autre part, pour inciter le ministère du commerce plus de vigilance pour établir la corrélation entre le volume de matières premières brutes importées et le volume de cigarettes réel produit au Burkina Faso.

Kisso Keïta

Approvisionnement en eau potable : La population invitéà adopter des comportements éco-citoyens

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Les directeurs centraux de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) ont animé une conférence de presse ce jeudi 22 avril 2022 à la station de pompage d'eau potable SP3 de Ouagadougou. Ces échanges avec les hommes de médias ont porté sur la situation globale de la desserte, les mesures d'atténuation et les perspectives. Les contraintes qui rendent difficiles l'approvisionnement en eau des populations ont étéégalement abordées.

La canicule de cette année 2022 requiert un usage intensif d'eau. « Aujourd'hui, nous ne pouvons pas dire que, tout de suite, nous allons satisfaire à tous les besoins. C'est difficile mais nous faisons de notre mieux pour que tout le monde ait de l'eau », a déclaré le directeur régional de Ouagadougou, Francis Kéré, à la conférence presse organisée ce jeudi 21 avril 2022.

En effet, la capacité de production journalière de l'ONEA est estimée à 462 025 m3 avec une production moyenne journalière de 349 742 m3. Le déficit journalier est d'environ 51 568 m3. Cela correspondant au cumul des besoins des centres déficitaires, a souligné la directrice régionale de Ouahigouya, Filias Ouédraogo dans la déclaration liminaire.

Le directeur régional de Ouagadougou à propos de la situation globale de la desserte

Plusieurs contraintes sont à l'origine des difficultés de mobilisation des ressources en eau, à en croire M. Kéré. « Aujourd'hui, nous sommes confrontés à une urbanisation galopante. Nous avons la ville qui s'étend. Quand une ville s'étend, il faut poser des tuyaux ; remplir ces tuyaux d'eau avant que l'eau n'arrive chez le client. C'est pour dire que si nous avions une ville qui était densifiée dans un périmètre beaucoup plus petit, toute cette eau qui est stockée dans les conduites aurait pu servir à satisfaire les besoins de la population. Nous avons un sérieux problème et nous avons besoin d'accompagnement. Il y a également le problème d'insécurité qui se pose. Dans les zones touchées par l'insécurité, nous vivons des sabotages, en plus des difficultés d'accès. Aujourd'hui, l'Etat fait tout ce qu'il peut même si c'est par des conditions hélico-portées, pour pouvoir remplacer des groupes sabotés afin que la population puisse avoir de l'eau », a-t-il expliqué.

Le directeur régional de Koupéla, Adama Sanou était présent

Le contexte hydrogéologique défavorable, l'instabilité de la fourniture d'énergie électrique, l'afflux massif des personnes déplacées internes dans certains centres (Kaya, Kongoussi, Fada, Djibo, Ouahigouya, Tougan, Toma) apportent également leurs grains de sable. Sans oublier les difficultés avec les propriétaires terriens pour la réalisation des investissements.

« Les difficultés sont liées à des spéculations du foncier. Nous avons des espaces pour installer une bâche, faire un forage mais il y a des oppositions. On veut nous vendre la terre et dans certains contrées même on veut nous la louer », déplore M. Kéré de Ouagadougou. Impuissant face à cette situation, il a sollicité l'accompagnement des hommes de médias pour sensibiliser les populations. Car, dit-il, « ce que nous faisons comme activité ce n'est pas seulement pour l'ONEA. C'est pour toute la population. L'eau est vitale. L'eau rentre dans la santé publique ».

Vue des participants

Au-delà des journalistes, il a aussi lancé un cri de cœur à l'endroit de l'autorité communale et même celle en charge du territoire pour faciliter l'accès au foncier. En réponse à l'insuffisance des capacités de production et de distribution, l'ONEA, consciente de sa mission de service public, a pris une batterie de mesures à court et à long terme. Les principales actions identifiées à court terme concernent le renforcement de la production et de la distribution ; les extensions des réseaux d'adduction et de distribution, et la réalisation de branchements et de bornes fontaines.

En ce qui concerne le renforcement de la production et de la distribution, la société prévoit d'augmenter les capacités de pompage des stations de Ouagadougou, Koudougou, Dori, Kaya, le raccordement de 43 forages dans plus de 20 centres. Aussi, des travaux de pose de conduites de différents diamètres sont programmés pour ce qui concerne les extensions des réseaux d'adduction et de distribution.

Les journalistes lors de la rencontre

A long terme, des projets structurants sont programmés. « Aujourd'hui, nous avons de grands centres de production d'eau que nous sommes en train de faire aussi bien à Fada, Kaya, Bobo-Dioulasso. Nous avons également la phase 3 du projet Ziga qui consiste à augmenter la capacité de production de 2500 m3 par heure supplémentaire. Nous avons les études de l'après Ziga, horizon 2075 qui sont en train d'être menées (...). », a relevé M. Kéré.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Commission épiscopale Burkina-Niger : Après la crise du covid-19, les pèlerinages peuvent enfin reprendre

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La commission épiscopale des pèlerinages catholiques et congrès eucharistiques a organisé une conférence de presse ce jeudi 21 avril 2022 à Ouagadougou. La commission épiscopale a annoncé la reprise des pèlerinages catholiques à l'extérieur du pays.

L'objet de cette conférence de presse est d'annoncer officiellement la reprise des pèlerinages catholiques hors du Burkina Faso. Depuis fin 2019, le monde était plongé dans une pandémie qui l'a mis à genoux, d'où la suspension de certaines activités religieuses. Aujourd'hui, le monde commence à s'adapter et apprend à vivre avec la maladie.

Mgr Paul Ouedraogo : « Dieu merci nous pouvons reprendre les pèlerinages catholiques »

C'est dans cette optique que la commission épiscopale a décidé de reprendre les pèlerinages pour le plus grand bonheur des fidèles. Pour l'archevêque de Bobo Dioulasso, Paul Ouédraogo, « Maintenant l'étau se desserre, les pays apprennent à vivre avec le covid-19 moyennant certaines précautions, les sanctuaires sont de nouveaux ouverts. Nous avons aussi voulu reprendre l'organisation des pèlerinages catholiques. C'était l'occasion en l'annonçant, de présenter en même temps aussi quelques dispositions que nous arrêtons pour mieux organiser ces pèlerinages catholiques et éviter aussi certains abus qu'on a eu à constater », a-t-il fait savoir.

Il estime que l'Église et les promoteurs qui l'accompagnent dans ce pèlerinage doivent mieux collaborer pour des pèlerinages réussis. « Ce n'était pas toujours évident alors qu'une approche aujourd'hui permet à la commission non seulement de promouvoir le pèlerinage catholique, de l'organiser aussi, mais aussi d'accompagner les promoteurs et les agences qui veulent organiser des pèlerinages catholiques en leur précisant quelques conditions. L'accompagnement spirituel de leurs pèlerinages est important et c'est pour cela que nous leurs demandons d'accepter toujours un prêtre dans leurs groupes de pèlerins parce qu'un pèlerinage qui n'est pas accompagné spirituellement perd nécessairement sa valeur. Ce n'est pas du tourisme, ce n'est pas autre chose c'est d'abord une démarche de foi », estime Mgr Paul Ouédraogo. Selon lui, le pèlerinage est toute une prière et il souhaite que les promoteurs tiennent compte de cet aspect.

La presse

Et pour le bon déroulement de ces pèlerinages, la commission tient à ce que les promoteurs privés soient chrétiens. Elle n'a pas manqué de rappeler que le pèlerinage se réalise à travers la visite d'un lieu sanctuaire liéà la célébration d'un mystère de la foi catholique ; ou en s'arrêtant sur un lieu liéà des passages de la Sainte Ecriture.

Bela Nefertari Ouédraogo (stagiaire)
Lefaso.net

Reconversion professionnelle : Un salon international annoncé pour les 17 et 18 novembre 2022 au profit de salariés seniors

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« Nombreux sont ceux qui n'osent pas se lancer dans la reconversion professionnelle alors qu'ils y songent depuis longtemps ». C'est ce qu'a laissé entendre Dr Amadou Nébila Yaro, directeur général du Cabinet d'études et de recherches en entreprises (CERE), ce jeudi 21 avril 2022 à Ouagadougou. Face à ce constat, le CERE invite les retraités ou les salariés du public comme du privé, à sortir de leurs zones de confort pour s'investir dans leur métier de rêve.

« Le quotidien de plusieurs Burkinabè est à l'image de salariés fatigués de leur condition de vie, voulant embrasser un autre secteur sans savoir comment s'y prendre. Mais aussi de personnes proches de la retraite sans une véritable vue de ce que sera leur lendemain…».

Voici comment dépeint le directeur général du CERE, la situation professionnelle de nombreux fonctionnaires lors de sa conférence de presse.
Pour ce faire, le CERE propose aux personnes intéressées, un accompagnement de qualité basé sur le bilan de compétences, l'ouverture de l'esprit entrepreneurial d'innovation et de créativité, d'informations sur le marché entrepreneurial et des rencontres avec des parrains. Cela, à travers son programme intitulé“BAOBAB” pour une vie de retraite plus épanouie.

Un aperçu du flyer du programme BAOBAB mis en œuvre par le Cabinet d'études et de recherches en entreprises (CERE)

Le programme BAOBAB

Le programme BAOBAB a été conçu pour permettre aux seniors (personnes âgées de 45 à 50 ans) de tenter de nouvelles aventures professionnelles et de se lancer de nouveaux défis de la vie à travers un accompagnement personnalisé et adapté. Mais aussi, de valoriser les compétences de ces derniers de sorte qu'ils prennent toutes leurs places dans le développement économique et social du Burkina Faso.
Parvenir à de tels résultats, requiert l'assistance d'experts dont s'est entouré le CERE pour la plus grande satisfaction de ses bénéficiaires. Ainsi, le programme BAOBAB est piloté par des coachs de divers domaines d'activité, notamment des sociologues, psychologues, banquiers et financiers, chefs d'entreprises, conseillers en stratégie et développement… Le présent programme s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique de développement 2021-2024.

« Vous devez vous assurer à partir d'un bilan (réalisé par nos soins) que cette situation dépressive vient bien de votre travail et non d'un autre facteur plus personnel », précise Dr Amadou Nébila Yaro, directeur général du CERE

« Afin de ne pas s'enfermer dans une vie de routine, il est temps de prendre les choses en main. Mais avant de vous lancer dans une reconversion professionnelle, vous devez vous assurer à partir d'un bilan (réalisé par nos soins) que cette situation dépressive vient bien de votre travail et non d'un autre facteur plus personnel », précise l'ancien ministre du développement de l'économie numérique et des postes, Dr Amadou Nébila Yaro.

Le SIRPO annoncé pour les 17 et 18 novembre 2022

Offrir un cadre d'échanges aux acteurs de tous bords et de tous profils, est l'objectif visé par le CERE, en vue de trouver des solutions pérennes à la problématique évoquée. Dans cette perspective, le Cabinet a décidé d'initier le Salon international de la reconversion professionnelle de Ouagadougou (SIRPO) dont la première édition se tiendra les 17 et 18 novembre 2022.
« L'objectif de cette première édition du SIRPO est d'offrir un espace de rencontres entre les seniors et tous les acteurs nationaux et internationaux de la sous-région ouest africaine à même de révéler leurs compétences professionnelles aux autres », a expliqué Dr Yaro.

Les participants à la conférence de presse du CERE sur la reconversion professionnelle au profit de salariés seniors et des personnes admises à la retraite

Les objectifs spécifiques poursuivis par ce Salon sont entre autres, de faire connaître la reconversion professionnelle au public et de préparer celles et ceux qui sont en activitéà se rendre encore plus utiles quand sonnera leur retraite. Les grandes articulations qui vont marquer l'évènement sont des expositions professionnelles, des ateliers animés par des experts, du coaching par des conseillers et experts et des thématiques relatives aux changements professionnels.

Lire aussiNébila Amadou Yaro : « Notre ambition est de permettre aux retraités de tenter de nouvelles aventures et de se lancer de nouveaux défis »

L'expertise offerte par le CERE via son programme BAOBAB se répartit en trois paliers :
- le cycle BRONZE, d'une durée d'un mois et au prix de 250 000 francs CFA propose les prestations suivantes. Bilan de compétences, ouverture de l'esprit entrepreneurial d'innovation et de créativité, informations sur le marché entrepreneurial, rencontres avec des parrains ;

- le cycle ARGENT, quant à lui, au prix de 400 000 francs CFA est d'une durée de deux mois. Ces prestation sont composées de formations aux métiers de l'entreprise, de coaching sur l'environnement de l'entreprise, d'appui à la formalisation des projets, de stages et/ou immersion en entreprises ;

- le cycle OR, enfin, qui dure cinq mois, est au prix de 500 000 francs CFA. Il offre des formations aux métiers du management, des partages d'informations, l'accompagnement et conseils en management de l'entreprise, ainsi que l'audit de gestion et suivi évaluation de l'entreprise.

Le Cabinet d'études et de recherches en entreprises (CERE) est un cabinet de juristes d'entreprises et de conseils évoluant dans les domaines comme le conseil, l'assistance, la formation, les accréditations, les solutions informatiques. Il a noué plusieurs partenariats avec des structures internationales telles que IDEA International (Canada) et Global Plus (Niger) pour réussir les missions qu'il s'est assignées.

Après les seniors, le CERE compte bien développer des programmes qui répondent aux besoins des jeunes aux fins de les aider à faire de bons choix en leur épargnant de se retrouver dans des emplois qu'ils pourraient regretter plus tard. Des initiatives sont entreprises par le Cabinet pour s'engager aux côtés de l'État dans le but d'un plus grand dynamisme économique.

Hamed NANEMA
Credit photos : Auguste PARÉ
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Djibo : L'armée escorte un convoi de ravitaillement

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L'armée burkinabè a escorté, mercredi 20 avril 2022, un convoi de camions pour ravitailler la ville de Djibo qui était sous embargo depuis mi février, du fait de la dégradation de la situation sécuritaire.

Selon une source du cadre de concertation des OSC du Soum que nous avons contactée, le convoi a été accueilli par une foule en lisse à l'entrée de la ville. Selon la même source, c'est le deuxième grand convoi sécurisé par l'armée burkinabè depuis février.

Dans une interview qu'il nous a accordée le 7 avril, l'un des porte-paroles du cadre de concertation des OSC de la province, Idrissa Badini, avait déploré les conditions de vie difficiles des populations. « Les céréales sont devenues rares et chères. Le prix du mil et du maïs est vraiment exorbitant. Le sucre, l'huile, les tomates et beaucoup d'autres choses manquent actuellement à Djibo », avait-il confié avant d'inviter les commerçants à ne pas profiter de la situation pour faire de la surenchère.

Une chose est sûre, ce nouveau convoi de ravitaillement est salutaire. Et c'est tout à l'honneur des forces de défense et de sécurité et des volontaires pour la défense de la patrie. Pourvu que les commerçants n'aient pas les yeux plus gros que le ventre.

LeFaso.net
Crédit-photo : Droits réservés

Relance économique : Le Fonds national de la finance inclusive échange avec des institutions de microfinance

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Le directeur général du Fonds national de la finance inclusive, Wango Fidèles Yaméogo, a procédé, ce jeudi 21 avril 2022, à Ouagadougou, au lancement de la rencontre d'échanges avec des institutions de microfinance. Pendant deux jours, le FONAFI et ses partenaires vont faire le bilan à mi-parcours du projet de promotion de la finance inclusive pour l'accès des populations à faibles revenus aux services financiers du Burkina Faso.

La pandémie à coronavirus a eu des effets néfastes sur l'économie nationale. Des entreprises ont dû fonctionner à minima, d'autres ont même fermé boutique augmentant le nombre des chômeurs et plongeant des personnes dans une situation d'assistance.

Vue du présidium au lancement des échanges avec les institutions de la microfinance

Pour relancer l'économie, le gouvernement avait alloué, dans le cadre du projet de promotion de la finance inclusive pour l'accès des populations à faibles revenus aux services financiers du Burkina Faso, la somme de 5 milliards de francs CFA au Fonds national de la finance inclusive. Une première tranche de 3 milliards avait été débloquée en 2020 et la seconde, 2 milliards de francs CFA, en 2021.

Cet argent avait pour but d'accompagner 46 institutions de microfinance afin de pouvoir soulager leurs bénéficiaires potentiels qui ont été impactés par la pandémie et à des institutions de microfinance qui ont eu des problèmes de fonctionnement suite à cette pandémie. « Avec l'ensemble de ces 5 milliards, il était convenu avec les plus hautes autorités de pouvoir donner 30% de subvention au profit des institutions de microfinance partenaires et 70% sous forme de crédits à des taux bonifiés autour de 3,5% pour 46 systèmes financiers décentralisés pour l'ensemble de leurs clients qui ont été fortement impactés par la pandémie », a expliqué Wango Fidèles Yaméogo, directeur général du Fonds national de la finance inclusive.

Wango Fidèles Yameogo, Directeur général du Fonds national de la finance inclusive

Après une année d'exercice, le FONAFI a convié ses partenaires pour échanger sur les difficultés rencontrées dans la gestion des fonds qui leur sont alloués. « Il est question aujourd'hui de faire le point à mi-parcours et recenser les difficultés dans la mise en œuvre de ces financements reçus par le FONAFI. Nous allons échanger avec l'ensemble des structures sur leurs préoccupations parce que ces fonds n'ont pas été exécutés sans difficultés. Pendant ces deux jours d'échanges, les structures vont aussi s'imprégner des canevas mis à leur disposition pour nous renseigner et nous tenir informés des différentes situations produites à leur niveau », a ajouté Wango Fidèles Yaméogo.

Ce sont au total 46 structures de microfinance qui sont retenues dans le cadre de ce projet. Elles auront l'occasion de parler de leurs difficultés dans la gestion des financements afin que le Fonds national de la finance inclusive puisse y apporter des solutions.

Jacques Théodore Balima
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Burkina : Le ministre des transports Mahamadou Zampaligré en immersion à l'aéroport de Donsin

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Une délégation du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, avec à sa tête son ministre de tutelle, a effectué une visite de terrain sur le site de l'aéroport de Donsin ce jeudi 21 avril 2022.

C'est un vaste chantier que le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Mahamadou Zampaligré, a visité. La délégation a fait escale au niveau des points d'arrêts des différents lots en construction. Il s'agit, entre autres, de la clôture externe, de la route périphérique, de l'artère principale, du château d'eau, de la station de pompage, des bâtiments administratifs, de la police, de la santé, des douanes.

Le ministre a pu visiter plusieurs lots en chantier

On peut également citer le parking de l'aérogare, les logements des militaires, le centre commercial, le bâtiment de commandement de l'administration, la centrale électrique et le centre de loisirs. Il y a eu également des escales au niveau de la chaussée aéronautique, du balisage, de l'éclairage, de la voirie et de l'assainissement. Cette visite vise à apprécier l'ensemble des travaux sur le site et à relever les difficultés qui empêchent la finalisation de l'aéroport de Donsin, a affirmé le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Mahamadou Zampaligré.

Le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Mahamadou Zampaligré (au milieu en gilet jaune) a demandé aux acteurs impliqués dans ce projet de s'appliquer à la tâche

En ce qui concerne l'état d'avancement des travaux, il a souligné que les résultats sont mitigés. Il a fondé l'espoir qu'avec les autorités de la transition, les choses se feront autrement. « Nous avons espoir qu'avec la transition, ces délais anormalement longs observés pendant des années vont finalement trouver une réponse. Nous pensons que, même si pendant la transition l'aéroport n'est pas mis en service, on aura posé les bases pour qu'il soit opérationnel. C'est un bébé que nous avons trouvé, il faut qu'on lui apprenne à marcher. Il marchera pendant la transition et j'espère qu'il va courir après nous », s'est-il exprimé.

Les intérêts du Burkina en premier lieu

Ce site couvre environ 4 400 hectares. Selon Marcel Nikièma, chef du département par intérim de la MOAD (Maîtrise d'ouvrage de l'aéroport de Donsin), l'état d'avancement des travaux est de 50 %. Si au départ il était prévu que les chantiers soient bouclés au premier semestre de l'an 2024, il a souligné que plusieurs entraves ont ralenti cette prévision. Il y a des difficultés de trésorerie, tous les fonds n'ayant pas encore été mobilisés pour la construction de l'aéroport. On peut aussi noter des blocages sur le plan organisationnel avec certaines entreprises recrutées et un manque de personnel au niveau de la MOAD.

Une vue du chantier

Marcel Nikièma a signifié qu'une fois le chantier achevé, l'aéroport de Donsin sera l'un des rares du genre sur le continent africain. Il a rappelé que ce projet vise à répondre aux normes internationales en matière d'aéronautique, à la lutte contre la pauvreté avec des créations d'emplois pendant et après la fin de l'ouvrage et l'entrée des recettes fixables au niveau de l'Etat.

Lors de sa visite, le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière Mahamadou Zampaligré a répondu aux polémiques sur la construction de l'aéroport.Le collectif des syndicats de l'aéronautique a demandé aux autorités de la transition d'annuler la convention de concession de l'aéroport international Ouaga-Donsin avec MERIDIAM AMP. Le collectif a affirmé, au cours d'une conférence de presse, que c'est le groupe Français MERIDIAM AMP qui allait se frotter les mains avec ce contrat, cela au détriment du Burkina.

Marcel Nikièma, chef du département par intérim de la MOAD

A cet effet, Mahamadou Zampaligré a avoué que son département a reçu le dossier de MERIDIAM AMP et l'ensemble des syndicats. Il a notifié que s'il y a des failles dans ce contrat, il est évident qu'il y aura des rediscutions avec les partenaires. « Nous ne ferons absolument rien contre les intérêts du Burkina », a-t-il martelé.

Il faut noter que c'est avec l'avènement du MPSR que le projet de construction de l'aéroport de Donsin a été placé sous la tutelle du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière. Auparavant, il était confié au Premier ministère.

Samirah Bationo
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Burkina : Le gouvernement dément l'arrestation du ministre de la défense

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Le ministre de la Défense, le général Aimé Barthélémy Simporé n'a pas été arrêté, à en croire un communiqué du gouvernement en date du 21 avril 2022. Selon le porte-parole, Lionel Bilgo, il s'agit de « fausses informations » publiées sur les réseaux sociaux et dans certains médias.

Décès de KABORE/RAMDE Kouka Léontine : Remerciements et Faire-part

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La grande famille KABORE à Kalwaka, Zoetgomde, Soaw, Fara, Poura Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Koudougou et en RCI.

Sa majesté le Naaba Baongo rim-biga de Konkistenga

Les enfants de feu KABORE Tibila Alexis à Ouagadougou les petits fils et arrière-petit-fils.

Les familles RAMDE, TIONO, OUEDRAOGO, KIOGO, KONTONGOMDEA, IMASGHO ; MONWAOMDOGO ; KOUDOUGOU ET OUAGADOUGOU

Les familles alliées SAWADOGO, OUEDRAOGO, TAPSOBA, YAMEOGO, KABORE, ZOMA

Vous réitèrent leurs remerciements pour les nombreuses marques de solidarité et de soutiens multiformes lors du rappel à Dieu le 28 décembre 2020 et de l'inhumation le 30 décembre 2020 au cimetière municipal de Gounghin-Ouagadougou de leur épouse, mère, grand-mère, arrière-grand-mère, fille, tante, et belle-mère

La veuve KABORE/RAMDE Kouka Léontine à l'âge de 79 ans.

Par ailleurs, elles vous informent qu'une veillée de prière aura lieu le vendredi 29 avril 2022 à 20 heures et une messe (tenant lieu de funérailles) le samedi 30 avril 2022 à 8 heures à l'église Notre Dame de Kolog-naaba.

2 TIMOTHEE 2 VERSET 11 :« Si nous mourons avec lui, avec lui, nous ressusciterons »

Décès de Tom Ouedraogo : Programme des obsèques

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Tom Ouedraogo, acteur, réalisateur, producteur, monteur de films et séries de télévision, pilote d'Ultra Léger Motorisé (ULM), animateur d'ateliers au FESPACO, nous a quittés trop tôt, soudainement le 12 avril 2022 à Abidjan (Côte d'Ivoire).

Il nous laisse éplorés et inconsolables : son épouse Sonia Sirima et ses jeunes enfants Perline et Orlan à Abidjan ; sa mère Catherine Vistorky à Metz (France) ; son père Ismaël Ouédraogo à Washington (États-Unis) ; sa famille proche et élargie au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, en France, aux États-Unis, au Canada, en Allemagne ; comme ses nombreux amis du 7e art à travers le monde.

Les obsèques auront lieu à Abidjan selon le programme suivant :

Vendredi 22 avril : Veillée funèbre de 19h à 22h, à Angré 8e tranche, cité CNPS, Cocody, Abidjan.

Samedi 23 avril : Levée de corps à 8h30 à la morgue au HMA, suivie de l'inhumation à 10 h30 au cimetière municipal de Bassam.

Fonds national pour l'éducation et la recherche (FONER) : Les conditions d'octroi changées

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Dans le présent communiqué en date du 22 avril 2022, le ministère en charge de l'Enseignement supérieur informe les associations estudiantines que les conditions d'octroi des allocations d'aide et de prêt du Fonds national pour l'éducation et la recherche (FONER), connaîtront des changements.

Les critères sont désormais assujettis aux conditions suivantes :

- L'âge limite pour les nouvelles aides sera fixéà 26 ans

- La moyenne requise pour le renouvellement sera de 7/20

- Les étudiants des instituts privés d'enseignement supérieur ne seront plus éligibles à l'aide

- Les étudiants dont le cumul annuel des revenus des parents est supérieur ou égal à 10 millions de francs CFA ne seront plus éligibles à l'aide

- Le taux de remboursement du prêt d'étude passera à 6%

Le ministère rassure que ces décisions ont été prises en vue de pérenniser l'octroi des allocations d'aide et de prêt du FONER.

Lefaso.net

Lutte contre l'insécuritéà Ouagadougou : La Police nationale met aux arrêts de présumés arnaqueurs

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Il s'agit d'un groupe de huit personnes bien organisé, qui s'était spécialisé dans les faits d'escroquerie et de blanchiment d'argent. Basé dans le secteur 31 de la ville de Ouagadougou, le réseau se faisait passer pour une structure de recrutement qui livrait ses prestations dans plusieurs domaines de formation.

En effet, le mode opératoire consistait à faire passer l'information auprès des amis et proches des membres du groupe qu'une Organisation Non Gouvernementale (ONG), recrute des personnes pour les former dans les domaines tels que la santé, le e-commerce avec pour but de les employer par la suite. En plus des documents d'identité qu'elles doivent fournir pour les besoins de la formation, les personnes enrôlées sont persuadées d'investir de l'argent dont le montant varie entre 450.000 et 9.000.000 FCFA. C'est après avoir rempli toutes ces conditions que celles-ci se rendront compte qu'il s'agit d'une arnaque.

L'enquête a permis d'évaluer le préjudice financier subi par les victimes qui s'élève à près de 40.400.000 FCFA.

Grâce à la collaboration des citoyens, les enquêteurs de la Division des Investigations Criminelles (DIC) de la Direction de la Police Judiciaire (DPJ) ont pu investir le siège du réseau où se trouvaient 86 personnes composées majoritairement de jeunes.

Au regard de l'évolution grandissante de ce phénomène dont l'une des finalités serait d'alimenter des réseaux de traite de personnes dans la sous-région, la Police nationale, encore une fois, invite les populations à plus de vigilance relativement à certaines offres d'emplois.

En rappel, les numéros verts que sont les 17, 16 et 1010 sont toujours à leur disposition pour dénoncer tout cas suspect constaté.

Lefaso.net

Source : page Facebook de la Police nationale

Mauvais ou Monnaie ? : Le buzz de ces soi-disant panafricanistes doit cesser

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Aujourd'hui, le panafricanisme est un business lucratif pour certains. En effet, trois de ces leaders hypocrites sont bien loin du souvenir et des agissements de Thomas Sankara. Pourtant, ils essaient de relancer leurs actualités suite au procès Sankara car ils prétendent lui succéder. C'est l'avis de Issa Ba, étudiant en journalisme, qui partage avec nos lecteurs un article portant sur le dévoiement du panafricanisme.

Petit focus sur ces panafricanistes le jour et profiteurs mondialistes la nuit.
Créateurs respectifs d'Urgences Panafricanistes, de la Ligue de Défense Noire Africaine et de "la dame de Sotchi", Kemi Séba, Egountchi Béhanzin et Nathalie Yamb sont des influenceurs du panafricanisme. Titulaires d'une double nationalité, ils préfèrent cependant rester bien au chaud chez les colons. Il est de notoriété publique qu'être le cul vissé dans son petit confort, perfusé d'aides sociales, reste le meilleur endroit pour mouiller le maillot. Vous l'aurez constaté, de fait, même si leurs mouvements produisent quelques résultats, ces leaders ne sont pas crédibles.

Seuls les franco-béninois Séba et Béhanzin se déplacent ponctuellement sur notre Continent, « le terrain » comme ils l'appellent. La suisso-camerounaise Yamb ne peut pas car elle y demeure persona non grata. Séba le chroniqueur en profite pour se pavaner sur les plateaux télés comme il y a trois mois au Cameroun ou six mois au Mali. Rappelons-nous qu'il y a cinq mois, à l'issue de son intervention au Burkina Faso, il avait été arrêté et expulsé ; preuve que son discours n'a pas fait l'unanimité. Pour Béhanzin, c'est différent, la culture n'est pas son atout alors il se contente juste de gesticulations aux côtés de militaires maliens espérant gratter des likes sur la toile.

Sont-ils exempts de tous reproches pour jouer les donneurs de leçons aujourd'hui ?

Assurément pas ! Ce sont des personnes au passé peu recommandable. Pour Séba, on parle d'un repris de justice, d'un homme agressif et manipulateur qui se cherche une nouvelle virginité derrière un beau phrasé et l'apparence d'une personne cultivée. Pour autant, il aurait dû savoir que planifier un retour au Burkina Faso n'est pas une situation d'avenir. Il le prévoit quand même sous peu, tout comme Béhanzin, ou devrait-on dire Afoua Sylvain ? En effet, il a le même parcours que Séba mais, en supplément, le viol en réunion avec séquestration d'une adolescente vulnérable. Gros dossier, raison pour laquelle il a décidé de changer son nom pour quelque-chose plus dans le cliché africain … (sans commentaire).

Devant leurs exploits, Yamb pourrait passer pour une sainte. Détrompez-vous ! Seule la Suisse daigne encore l'accepter. Logique, après avoir escroqué ses « frères Africains » dans un programme d'investissement financier frauduleux et fumeux au Cameroun ou encore joué le fier petit caporal du très blanc et très colonial (Ukraine…) Poutine en RCI.

Alors panafricanistes à géométrie variable ?

Sûrement ! "Mauvais un jour, mauvais toujours". L'argent leur monte à la tête, l'appât du gain et l'appétit du pouce bleu est leur seule et unique priorité. Pour bien faire, ils proposent leurs services au plus offrant et à ce petit jeu, la Russie et sa voracité néocoloniale pour nos ressources répondent toujours présent. Rappelons-nous qu'ils se disent panafricanistes et qu'en conséquence, ils devraient promouvoir l'indépendance totale du continent africain. Comment est-il alors possible qu'ils se positionnent en vendus (espions ?) d'une puissance non africaine ?

Séba, Yamb et Béhanzin devraient être disqualifiés du monde panafricain dont les idéaux sont purs. Alors à la première question posée, à savoir si ce sont des panafricanistes mauvais ou monnaie ? : assurément les deux !

Dori : Les OSC et points focaux outillés sur le plaidoyer en droits humains

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L'Association Tartit, à travers son projet dénommé« Dignité» a organisé les 19 et 20 avril derniers à Dori un atelier de formation au profit des OSC et les points focaux œuvrant dans le domaine des droits humains. Ont pris part à cet atelier des participants venus de Djibo, Kelbo, Gorom-Gorom, Markoye, Seytenga, Sebba et Dori. Ce sont les communes où intervient le projet Dignité. Les activités du projet sont rendues possibles grâce à l'ambassade du Danemark au Burkina.

La région du Sahel, est considérée comme l'épicentre du phénomène terroriste et de l'extrémiste violent. Ces phénomènes ont fait de nombreux déplacés qui ont quitté villages et campagnes pour trouver refuge dans les villes plus sécurisées. Sur le terrain les populations continuent de payer le lourd tribut au regard de leurs positions géographiques.

On assiste alors à une montée de cas de violations ou d'abus de droits humains et de violations basées sur le genre dans ces zones d'insécurité. Les textes de loi et obligations de l'Etat sont foulés aux pieds par bon nombre d'acteurs étatiques. Dans le souci d'apporter sa pierre au respect des droits humains dans la région du Sahel dans huit communes, l'association Tartit à travers son projet Dignité a organisé cet atelier de deux jours à l'intention des organisations de la société civile (OSC) et les points focaux œuvrant dans la défense des droits humains dans le Sahel.

La rencontre a réuni 30 membres d'OSC et 12 points focaux issus des communes de Solhan, de Kelbo, de Djibo Gorom-Gorom, Markoye, Seytenga, Sebba et Dori. La rencontre a eu pour but principal de renforcer les capacités des participants notamment sur les questions de défense, de promotion et la protection des droits humains. Les participants ont vu également le déficit de leurs engagements inclusifs dans la sensibilisation à la documentation des cas de violation des droits humains comblé.

Aussi, leur technique d'approche en cas de plaidoyer pour une meilleure prise en compte de la dimension des droits humains a été améliorée. Trois modules ont été développés à leur endroit à cet effet. L'un, est une généralité sur les droits humains : un concept qui a permis de faire un aperçu des droits humains. Le monitoring et le plaidoyer sont les deux autres modules. Le module sur le plaidoyer selon Yahaya Dicko Hama le communicateur va permettre aux participants de suivre un processus dans l'exercice de leur travail sur le terrain. Lequel processus selon lui va permettre un changement de certains comportements des personnes qui ont le pouvoir de décision.

Massoudou Hamidou Maiga, coordonnateur du projet Dignité, il s'est dit satisfait de la réceptivité des stagiaires à la formation.

Il ajoute que ces notions acquises vont également permettre aux participants de mener des actions qui puissent influencer les décideurs et leur permettre d'engranger des résultats. Pour Hamadou Djibo un des participants venus de Sebba, il estime que la formation a été une opportunité pour eux qui œuvrent dans le domaine des droits humains sur le terrain car selon lui en plus des partages d'expérience ils ont appris beaucoup de choses sur les questions des droits humains. A l'en croire après cette formation ils pourront mettre en œuvre les astuces apprises pour mieux défendre les droits humains auprès des gens qui sont brimés sur le terrain.

Quant à Massoudou Hamidou Maiga le coordonnateur du projet Dignitéà Tartit : il indique que c'est parce que les questions des droits humains sont mises à l'écart que le problème de l'insécurité perdure au Sahel.

A l'en croire, les participants à la formation sont des gens qui sont déjà sur le terrain. De son avis ils ont constaté que ces gens sont limités en matière de plaidoyer face à une autorité ou un décideur pour faire efficacement leur travail de défense des droits humains, d'où ce renforcement de leurs capacités. A terme il affirme qu'après ces deux jours de formation ces points focaux et OSC seront aptes à agir, à défendre et faire la promotion des droits humains dans leurs localités respectives. Toute chose selon lui qui va permettre l'ancrage et la prise en compte des droits humains au Sahel.

Daoula Bagnon /
Correspondant Dori


Décès de YAMEOGO Léa épouse YABRE : Remerciements et faire-part

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Les grandes familles YABRE, KOBANKA, LEBENDA, GORGA à Zourma-kita, Ouagadougou, Paris, Italie, Canada.

M. Jérôme YABRE, Instituteur à la retraite, ses frères et sœurs : Siméon, Michel, Nicolas, Sylvie, Blandine, Marcelin, Issouf et Gérard

Les enfants : Eudoxie, Gaétan, Bertrand, Eve et Abraham ;

Les petits enfants : Elvis, Hillary, Charity, Daniel, Harmonie, Davys Julius, Darryl Andrès, Maria Anaïs,

La grande famille : YAMEOGO à Koudougou, Issouka, Ouagdougou, Dreux et Bobo-Dioulasso ; KIENDREBEOGO à Kindi et à To,
Naaba Saaga chef d'Issouka

Les frères et sœurs de la défunte : Angéle,Thérèse, Nathalie, Jean, Catherine, Léonie, Léontine, Berthe, Amedé ;
les neveux et les nièces

Les familles alliées : KABORE, ZANGANANOGO, SAWADOGO, KABRE, OUANGRAWA, TRAORE, NANA, ROUAMBA, GOUBA, COULIBALY, OUATTARA, SOME, GUERE, OUEDRAOGO, COMPAORE, YARO, NAM, DJIGUEMDE, MARE, YAO,
à Gomboussougou, Zabré, Bobo-Dioulasso, Boromo,Songo, Gomboro, Nouna,
Ouagadougou ;

Le Curé, et les fidèles de la paroisse saint Luc de Saabou les voisins, parents et amis,

Vous renouvellent leur profonde gratitude pour vos soutiens multiformes après l'Entrée dans la Vie de leur épouse, mère, sœur, tante, belle-mère, grand-mère et belle-soeur YAMEOGO Léa épouse YABRE, le samedi 23 mai 2020 et de son inhumation le lundi 25 mai 2020 à Ouagadougou

Les familles vous informent que la grande messe tenant lieu de funérailles chrétiennes se déroulera les 29 et 30 avril 2022 à Ouagadougou selon le programme suivant :

Vendredi 29 avril 2022 à 20 heures, veillée de prière en l'église de la paroisse saint André de Saaba

Samedi 30 avril 2022 à 08heures messe en l'église de la paroisse saint André de Saaba

Nos pieuses prières adressées à Dieu adoucissent notre peine et couvrent de tendresse l'âme de notre chère disparue.
Communion de Prière !

Football : Hubert Velud, le nouvel entraîneur des Étalons A

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Les Etalons du Burkina Faso ont un nouvel entraîneur en remplacement de Kamou Malo. Il s'agit du sélectionneur français Hubert Velud. En s'attachant les services de cet homme, la Fédération Burkinabè de Football (FBF) s'attache les services d'un entraîneur dont la réputation n'est plus à démontrer sur le continent, en particulier dans les pays du Maghreb.

Hubert Velud est titulaire d'une licence UEFA pro. Il a fait la plus grande partie de sa carrière en Afrique, notamment en Algérie, au Benin et au Togo. Il a désormais la lourde tâche de ramener la sérénité et la discipline au sein de l'écurie. Il devra aussi qualifier les Etalons pour la prochaine CAN qui se jouera au bord de la Lagune Ebrié. Pour ce faire, il devra sortir de la poule B où sont logés les Eperviers du Togo qu'il connait bien, le Cap-Vert et l'Eswatini (ancien Swaziland)

Qui est Hubert Velud ?

Le Sélectionneur français Hubert Velud est un ancien gardien de but du Stade de Reims. Le nouveau sélectionneur des Etalons a entrainé le TP Mazembe. C'est en Franc, notamment à Chalons-sur Marne qu'il a commencé sa carrière d'entraineur en 1999. Trois années plus tard, il décroche son premier titre : champion de France de National 2002 avec le Clermont Foot Auvergne, hissant le club pour la première fois en Ligue 2.

Mais c'est en Algérie qu'il a réalisé ses meilleures performances avec l'ES Sétif, l'USM Alger. Il a d'ailleurs étéélu meilleur entraineur de la Ligue 1 algérienne pour la saison 2012-2013, à l'occasion des 5es Oscars du football algérien. Il a en effet 14 victoires en 15 matches.

Avec l'USM Alger, le sélectionneur français de 64 ans enchaînera 22 matches sans défaite au cours de la saison 2013-2014. Le club est sacré champion d'Algérie. Ce titre fera de lui le premier entraineur étranger à remporter deux titres de champion d'affilée avec deux clubs différents. Logiquement, il a étéélu pour la deuxième fois meilleur entraîneur de la Ligue 1 algérienne en mai 2014.

Douloureux souvenir du Togo

Sa première expérience africaine le conduit au Togo, où il est nommé sélectionneur national, succédant au Belge Jan THYSSEN en septembre 2009. Il qualifie les Togolais d'Adebayor pour la CAN 2010 en Angola grâce à une victoire décisive contre le Gabon, le 14 novembre 2009. À la suite d'une attaque menée par des rebelles angolais à l'encontre du bus de la sélection togolaise le 8 janvier 2010, il est touché au bras par une balle. Lors de l'attaque, Amélété ABALO, son adjoint, est tué d'une balle dans le ventre. Et les Eperviers, traumatisés, rentrent au pays.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.et

Procès Thomas Sankara : 7 des 14 condamnés font appel

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Le 6 avril 2022, la chambre de première instance du tribunal militaire de Ouagadougou a rendu son verdict concernant le dossier sur l'assassinat du président Thomas Sankara et 12 de ses compagnons. A l'issue du procès, 14 personnes ont été reconnues coupables. Trois d'entre elles ont écopé d'une peine de prison à vie : Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré et Hyacinthe Kafando.

Afin de se faire réentendre au niveau du second degré de juridiction qu'est la chambre d'appel du tribunal militaire, chacun des condamnés disposait d'un délai de 15 jours pour interjeter appel de ce jugement. Ce délai expirait hier jeudi 21 avril 2022. L'un des avocats de Gilbert Diendéré, Me Abdoul Latif Dabo, joint au téléphone, nous confirme avoir fait appel, car c'est un « principe général de droit de la défense ».

Concernant le temps qui sera mis avant que l'appel ne soit reçu, Me Dabo se prononce : « Lorsque nous sommes dans un cas où l'appel met du temps, cela est déjà une violation des droits de la personne qui a été condamnée. Ce n'est pas normal. Maintenant, entre faire appel et que cela traine un peu mais que finalement il se fasse et que cette fois-ci le client se tire d'affaire et ne pas du tout faire appel et que le client demeure éternellement en prison, je crois que s'il y a un choix à faire, il est vite fait ».

En plus de Gilbert Diendéré, six autres condamnées lors du même procès ont aussi fait appel. Il s'agit de Jean Pierre Palm, Tibo Ouédraogo, Idrissa Sawadogo, Nabonswendé Ouédraogo, Yamba Elysée Ilboudo et Pascal Ninda Tondé.

Les accusés Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando, jugés en leur absence, sont privés de cet appel de jugement. Mais ils peuvent néanmoins faire opposition en rejetant les peines prononcées contre eux.


Lire aussi : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré et Hyacinthe Kafando condamnés à la prison à vie


H. K
Lefaso.net

Relations internationales : Relever les défis et bâtir l'avenir par la coopération (Xi Jinping)

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Le Président Xi Jinping a prononcé un discours à la cérémonie d'ouverture de la Conférence annuelle 2022 du Forum de Boao pour l'Asie. Il a avancé l'Initiative pour la Sécurité mondiale, souligné que l'humanité formait une communauté d'avenir partagé pour le meilleur et pour le pire, et appeléà la confiance, à la synergie et à la solidarité pour bâtir l'avenir par la coopération.

Dans la matinée du 21 avril, la Conférence annuelle 2022 du Forum de Boao pour l'Asie s'est ouverte à Boao, dans la province de Hainan. Le Président Xi Jinping a prononcé par vidéo un discours intitulé« Relever les défis et bâtir l'avenir par la coopération ».

Le Président Xi Jinping a rappelé les changements sans précédent que traversaient le monde, notre temps et l'Histoire, qui posaient des défis qu'il fallait traiter avec sérieux. L'Histoire de l'humanité montre, a-t-il dit, que plus le moment est difficile, plus il faut raffermir la confiance. Affirmant qu'aucune difficulté ne peut empêcher la marche en avant de l'Histoire, il a appeléà ne jamais perdre confiance, hésiter ou reculer face aux multiples défis, mais à raffermir la confiance et avancer courageusement contre vents et marées.

Le Président Xi Jinping a souligné que pour percer le brouillard et avancer vers la lumière, la force la plus puissante résidait dans la coopération et l'approche la plus efficace, la solidarité. Il a indiqué que depuis plus de deux ans, la communauté internationale avait déployé des efforts ardus pour répondre au défi de la COVID-19 et promouvoir la reprise et le développement de l'économie mondiale. Les difficultés et défis montrent encore une fois, a-t-il dit, que l'humanité est une communauté d'avenir partagé pour le meilleur et pour le pire, et que les différents pays doivent suivre le courant de l'époque, à savoir la paix, le développement et la coopération gagnant-gagnant, poursuivre la bonne direction de la construction d'une communauté d'avenir partagé pour l'humanité et œuvrer ensemble à relever les défis et à bâtir l'avenir par la coopération. 

Il a souligné les points suivants :

- Nous devons protéger ensemble la vie et la santé de tous. Pour vaincre définitivement la COVID-19, nous devons encore déployer des efforts ardus. Les pays doivent se soutenir mutuellement, renforcer la coordination des mesures sanitaires, et améliorer la gouvernance mondiale de la santé publique, en vue d'une synergie internationale puissante face à l'épidémie. Il est impératif que le vaccin soit un bien public mondial et il faut en assurer l'accessibilité et l'abordabilité dans les pays en développement. La Chine a fourni plus de 2,1 milliards de doses de vaccins à plus de 120 pays et organisations internationales, et poursuivra la mise en œuvre des dons promis de 600 millions de doses aux pays africains et de 150 millions de doses aux pays de l'ASEAN pour contribuer activement à combler le fossé vaccinal.

- Nous devons favoriser ensemble la reprise économique. Nous devons poursuivre la construction d'une économie mondiale ouverte, renforcer la coordination des politiques macroéconomiques et préserver la stabilité des chaînes industrielles et d'approvisionnement mondiales pour favoriser un développement équilibré, coordonné et inclusif dans le monde. Il nous faut placer le peuple au-dessus de tout et donner la priorité au développement et au bien-être social. Il est important de promouvoir la coopération pragmatique dans les domaines prioritaires tels que la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire, le financement du développement et l'industrialisation, d'œuvrer à régler la question du développement déséquilibré et insuffisant, et de faire avancer solidement la mise en œuvre de l'Initiative pour le Développement mondial.

- Nous devons préserver ensemble la paix et la sécurité dans le monde. La mentalité de la guerre froide ne peut que saper l'architecture de paix mondiale, l'hégémonisme et la politique du plus fort ne peuvent que mettre en péril la paix dans le monde, et la confrontation des blocs ne peut qu'accentuer les défis sécuritaires du 21e siècle. La Chine souhaite avancer l'Initiative pour la Sécurité mondiale :

Nous nous engageons à porter la vision de sécurité commune, intégrée, coopérative et durable et à préserver ensemble la paix et la sécurité dans le monde ; nous nous engageons à respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale des différents pays, à poursuivre la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres et à respecter la voie de développement et le système social choisis en indépendance par les peuples ; nous nous engageons à observer les buts et principes de la Charte des Nations Unies, à rejeter la mentalité de la guerre froide, à nous opposer à l'unilatéralisme et à refuser la politique des blocs ainsi que la confrontation des blocs ; nous nous engageons à prendre en compte les préoccupations sécuritaires légitimes de tous les pays, à poursuivre le principe de l'indivisibilité de la sécurité, à bâtir une architecture de sécuritééquilibrée, effective et durable et à nous opposer à ce qu'un pays recherche sa propre sécurité sur la base de l'insécurité des autres ; nous nous engageons à rechercher, par voie de dialogue et de concertations, des solutions pacifiques aux divergences et différends interétatiques, à soutenir tout effort qui va dans le sens du règlement pacifique des crises, à nous abstenir du deux poids deux mesures et à rejeter le recours arbitraire aux sanctions unilatérales et aux juridictions extraterritoriales ; et nous nous engageons à adopter une approche globale pour préserver la sécurité traditionnelle et la sécurité non traditionnelle et à répondre ensemble aux différends régionaux et aux défis planétaires tels que terrorisme, changement climatique, cybersécurité et sécurité biologique.

- Nous devons relever ensemble les défis de gouvernance mondiale. Les pays du monde sont sur le même navire et partagent heurs et malheurs. Pour traverser les tempêtes et aller vers un avenir radieux, nous devons travailler solidairement. Il est inacceptable de chercher à jeter qui que ce soit par-dessus bord. La communauté internationale est devenue aujourd'hui un appareil sophistiqué et intégré. Ôter une pièce composante mettra en grande difficulté son fonctionnement, au détriment de la partie enlevée comme de celui qui l'enlève.

Nous devons porter la vision de la gouvernance mondiale basée sur les principes d'amples consultations, de contribution conjointe et de bénéfices partagés, promouvoir les valeurs communes de l'humanité et préconiser les échanges et l'inspiration mutuelle entre les civilisations. Il nous faut poursuivre le véritable multilatéralisme et préserver fermement le système international centré sur l'ONU et l'ordre international fondé sur le droit international. Les grands pays doivent surtout donner l'exemple dans le respect de l'égalité, de la coopération, de la crédibilité et de l'état de droit pour être à la hauteur de leur grandeur.

Le Président Xi Jinping a souligné que pendant les décennies écoulées, l'Asie avait maintenu la stabilité dans l'ensemble et réalisé une croissance rapide et soutenue, créant le « miracle asiatique ». Quand l'Asie va, le monde entier ira mieux, a-t-il dit. Il a appeléà poursuivre les efforts pour développer et construire l'Asie, montrer sa résilience, sa sagesse et sa vigueur, et faire de l'Asie une ancre stabilisatrice de la paix, une force motrice de la croissance et un pionnier de la coopération internationale.

Pour ce faire, il a avancé les propositions suivantes :

Premièrement, nous devons défendre résolument la paix en Asie. Les Cinq Principes de la Coexistence pacifique et l'esprit de Bandung, initialement portés par l'Asie, sont aujourd'hui encore plus pertinents. Nous devons rester fidèles aux principes de respect mutuel, d'égalité, de bénéfice mutuel et de coexistence pacifique, poursuivre la politique de bon voisinage et d'amitié et prendre fermement en main notre destin.

Deuxièmement, nous devons promouvoir activement la coopération en Asie. Avec l'entrée en vigueur de l'Accord du Partenariat économique régional global (RCEP) et la mise en service du chemin de fer Chine-Laos, la connectivité matérielle et immatérielle dans la région s'est effectivement renforcée. Nous devons saisir ces opportunités pour bâtir un vaste marché asiatique plus ouvert et réaliser de nouveaux progrès dans la coopération mutuellement bénéfique en Asie.

Troisièmement, nous devons favoriser ensemble l'unité en Asie. Nous devons consolider la place centrale de l'ASEAN dans l'architecture régionale et préserver l'ordre régional qui prend en compte les aspirations et les intérêts de toutes les parties. Tous les pays, qu'ils soient grands ou petits, puissants ou faibles, dans ou hors de la région, doivent contribuer au succès de l'Asie et non y semer le trouble, suivre la voie de la paix et du développement, promouvoir la coopération gagnant-gagnant et construire une grande famille asiatique de l'unité et du progrès.

Le Président Xi Jinping a indiqué que les fondamentaux de l'économie chinoise, marqués par une forte résilience, un grand potentiel, une large marge de manœuvre et une soutenabilité de long terme, ne changeraient pas, et que cela permettrait de donner une forte impulsion à la stabilité et à la reprise de l'économie mondiale et d'offrir des opportunités de marchés plus importantes aux pays du monde. Il a affirmé que la Chine appliquerait le nouveau concept de développement sur tous les plans, accélérerait la construction de la nouvelle dynamique de développement et œuvrerait à réaliser un développement de haute qualité.

Quels que soient les changements dans le monde, a-t-il dit, la confiance et la détermination de la Chine resteront inébranlables pour poursuivre la réforme et l'ouverture. Il a affirmé que la Chine poursuivrait résolument la voie du développement pacifique et resterait toujours un bâtisseur de la paix mondiale, un contributeur au développement global et un défenseur de l'ordre international.

Pour conclure, le Président Xi Jinping a cité un vieil adage chinois : « En marchant jour après jour, on n'aura pas peur d'un trajet de milliers de kilomètres ; en persévérant dans l'effort, on n'aura pas peur de milliers de tâches ». Il a affirmé qu'en travaillant main dans la main sans se relâcher, les différents pays pourraient bâtir une puissante synergie par la coopération gagnant-gagnant, surmonter toutes sortes de défis dans la marche en avant et embrasser un avenir encore plus radieux de l'humanité.

Source : Discours du président de la République populaire de Chine, Xi Jinping, à la cérémonie d'ouverture de la Conférence annuelle 2022 du Forum de Boao pour l'Asie

Burkina Faso : Le ministre de la fonction publique en visite de courtoisie dans les locaux du Haut conseil pour le dialogue social

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Le président du Haut conseil pour le dialogue social, Domba Jean-Marc Palm, a reçu en audience dans la matinée de ce vendredi 22 avril 2022, Bassolma Bazié, ministre de la fonction publique, du travail, et de la protection sociale.

Bassolma Bazié a tenu à préciser qu'après sa nomination en tant que ministre en charge la fonction publique, du travail et de la protection sociale, il s'est imposé le devoir de « faire vivre la courtoisie » en rendant visite à l'ensemble des responsables institutionnels.

« La visite de ce matin s'inscrit dans le cadre d'une prise de contact avec l'institution Haut conseil du dialogue social afin de lui permettre de comprendre que les relations qui ont toujours existé entre le ministère en charge de la fonction publique et le Haut conseil du dialogue social sont les mêmes relations qui vont demeurer », a-t-il expliqué.

Bassolma Bazié, ministre en charge de la fonction publique

Avant d'ajouter : « rapidement, les gens se posent des questions de savoir Bassolma qui dénonçait la pléthore des institutions, pourquoi il va rendre visite au Médiateur du Faso et d'autres institutions ? Mais ce n'est pas l'individu Bassolma qui décide de l'existence ou de l'inexistence de telle ou telle institution. C'est d'abord le peuple burkinabè qui exprime des besoins assez précis et un gouvernement en tant que serviteur de ce peuple se met au diapason des aspirations de ce peuple », a martelé M. Bazié.

Selon lui, ce n'est pas parce qu'une loi est critiquée qu'elle est forcément mauvaise. En effet, il a affirmé qu'en attendant la relecture de celle-ci, elle peut toujours être appliquée.

Domba Jean-Marc Palm, président du Haut conseil pour le dialogue social

« Si la loi existe, c'est elle qui fonctionne pour l'instant en attendant qu'il y ait une autre. Donc s'il y a des ambitions de revoir le nombre des institutions qui interviennent dans le cadre du dialogue social et biens d'autres éléments, et si aussi ce sont des aspirations du peuple, le gouvernement peut faire en sorte que les aspirations du peuple soient mises en œuvre, soient respectées. Je pense qu'il appartient aux institutions de poser des actes qui permettent au peuple de savoir qu'il y a de la bonification et que les aspirations du peuple sont prises en compte », a conclu le ministre.

Pour le président du Haut conseil pour le dialogue social, Domba Jean-Marc Palm, cette visite est appréciée de façon positive, d'autant plus que la demande a été faite rapidement.

Photo de famille

« Je tiens à vous rappeler que le ministère en charge du travail est appelé ailleurs ministère du dialogue. C'est notre porte d'entrée dans le gouvernement. C'est positivement que nous apprécions sa visite et on verra la suite », a confié M. Palm.

Patricia Coulibaly (Stagiaire)
Lefaso.net

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