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Burkina Faso : Une centaine de terroristes neutralisés à travers le territoire national en une semaine

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Les Forces armées nationales du Burkina ont neutralisé plus de quatre-vingt terroristes dans le Nord, l'Ouest et le Sud du pays entre le 27 décembre 2021 et le 2 janvier 2022.

Les différentes opérations de sécurisations menées, notamment celle avec les forces aériennes de Barkhane a permis de neutraliser une vingtaine de terroristes et détruire de l'armement dans la zone de Diguel, située dans le Sahel, le 28 décembre 2021.

Une action offensive conduite par des unités militaires du groupement des forces du secteur Nord a permis de neutraliser une vingtaine de terroristes dans la localité de Yatakou dans la même région, le 30 décembre 2021.

Appuyées par l'armée de l'air, les unités de l'armée de terre et de la Gendarmerie nationale de GOMBORO ont mis en échec l'attaque de leur base par des individus armés, le 1er janvier 2022.

Le bilan actualisé lui, fait état de trente terroristes abattus et un important lot d'armement, de munitions, de moyens roulants et de moyens de communication récupéré. Tandis que du côté des FDS, l'on enregistre treize militaires blessés qui ont étéévacués et pris en charge.

Le détachement militaire de Mangodara et les GARSI, appuyés par l'Armée de l'Air et les VDP de la zone, ont eux, conduit une offensive qui a permis de démanteler une base terroriste dans la localité de Tiebata dans la région des Cascades, le 2 janvier 2022.

Le bilan à ce niveau est une dizaine de terroristes neutralisés. De l'armement, des produits prohibés, et divers autres matériels ont été saisis et détruits. Aucune perte enregistrée du côté des FDS.

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Source : Forces armées nationales


Funérailles Chrétiennes de : GUIGUEMDE KIELWASSER Imogène Laure Cécile Awa

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Sa majesté le Naaba Saneem de grand Samba, Passoré.

La grande famille GUIGUIMDE, les familles GYENGUERE, KABORE, et alliées KORBEOGO, MAIGA, COMBARY, TIENDREBEOGO, SOMDA, OUEDDOUDA, COMPAORE, à Samba, Song Naaba, Ouagadougou, Bobo, Fada, Dissin, Côte d'Ivoire,

Mr Raga Vincent de Paul GUIGUIMDE, Mme GUIGUIMDE née Marie GYENGUERE, Mme GUIGUIMDE née KABORE Léontine, leurs frères et sœurs, les enfants : Yolande, Pierre, Aristide, Patrice, Claude, Bénédicte, Judith Compaoré, Inès Compaoré, les neveux et nièces,

La famille de Feu Colonel Kielwasser L. Christophe, les familles IDANI, ZIO, KOBYAGDA, DIALLO et alliées COMBARY, NARE, KAMGA, ILBOUDOU, OUEDRAOGO, KABORE, ZANGA, TRAORE, DABO, BEOGO, KANSIE, NACOULMA, SANOU, PANANTIGRI Ouaga, Comin-Yanga, Pama, Banfora, Bagassi, Canada et Allemagne,

Mmes Kielwasser Delphine Marie, Clémence, les frères et sœurs Josiane, Frank, Cyriaque, Laurena, Jocelyn, Charlène, les neveux et nièces,

Mr Wendpagnangdé Franc Olivier GUIGUEMDE, Bank Of Africa, les enfants Astrid, Franc Yanis et Franc Noah,

Réitèrent leurs sincères remerciements et leurs profondes gratitudes à tous ceux qui, de près ou de loin, leurs ont apporté un soutien de quelque nature que ce soit, lors du rappel à Dieu de leur épouse, mère, fille, sœur, belle-sœur et tante :
Madame GUIGUEMDE née KIELWASSER Imogène Laure Cécile Awa, précédemment Manager E-banking Sales à Bank Of Africa Kenya.

Ils vous convient à la grande messe de requiem qui sera dite à son intention le samedi 15 janvier 2022 à 08 heures à l'église Christ Roi de Pissy précédée de la veillée de prière le vendredi 14 janvier 2022 à 20 heures toujours à l'église Christ Roi de Pissy

« Que par la Miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles chrétiens reposent en paix »

Commémoration du 3 janvier : L'Unité d'action syndicale prône le rassemblement

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L'Unité d'action syndicale (UAS), à l'occasion de la commémoration du 3 janvier (55e anniversaire du soulèvement populaire de 1966 qui a entrainé le départ du régime de Maurice Yaméogo), a initié un panel sur le thème : « Contribution de l'Unité d'action syndicale à la défense, la promotion des libertés démocratiques et syndicales, des droits économiques et sociaux des travailleurs ». Une occasion pour l'UAS, de resserrer les rangs et de sonner la mobilisation au regard de la situation du pays.

« Contribution de l'Unité d'action syndicale à la défense, la promotion des libertés démocratiques et syndicales, des droits économiques et sociaux des travailleurs », c'est le thème du panel organisé par l'Unité d'action syndicale (UAS) pour commémorer les évènements du le 3 janvier 1966 qui ont entraîné le départ du président Maurice Yaméogo. Par cette initiative, l'UAS, au regard du contexte, entend se renforcer et s'assumer dans la préservation, la protection et la promotion, les acquis démocratiques arrachés de "hautes luttes" par les devanciers.

Cette commémoration, a précisé, le communicateur, ancien secrétaire général de l'UAS, Richard Tiendrébéogo, se tient dans un contexte caractérisé par la « crise généralisée du système capitaliste mondial ». Cette crise, a-t-il soutenu, se manifeste par les attaques contre les droits sociaux et démocratiques des travailleurs. Au plan national, la situation est marquée par une crise sécuritaire jamais égalée au Burkina Faso, avec des conséquences désastreuses pour le peuple et les travailleurs. Dans ce contexte, comment le mouvement syndical peut-il contribuer à un meilleur ancrage démocratique ?

Pour Guy Olivier Ouédraogo, l'UAS a engrangé de nombreux acquis

Des débats du panel, il ressort que le président Roch Kaboré a échoué notamment sur le plan sécuritaire. Et une des raisons fondamentales de cet échec, relève le président du mois des centrales syndicales, Moussa Diallo, réside dans « piètre qualité» de la gouvernance « faite de nominations de complaisance, d'encouragements de faits de corruption, de vols et de détournements. »

Pour lui, de nombreuses préoccupations du monde du travail et des populations s'aggravent et se multiplient. Il s'agit notamment de l'insécurité sans cesse grandissante, occasionnant la perte d'une bonne partie du territoire national ; la remise en cause des acquis démocratiques et sociaux ; le développement de la corruption du fait de l'impunité, entre autres.

Le monde syndical est sorti massivement pour écouter les communications

C'est pourquoi, en cette fin d'année, les secrétaires généraux de l'UAS exhortent les travailleurs à aborder les fêtes de fin d'année avec retenue et responsabilité et à envisager l'année nouvelle avec encore plus de détermination et d'engagement pour la défense de leurs droits démocratiques et sociaux. Car, même si l'UAS a contribuéà faire du mouvement syndical une force unique face au gouvernement et à faciliter la mise en place d'un regroupement plus large, des insuffisances persistent. Notamment la difficultéà reconstruire une véritable unité d'action syndicale basée sur des organisations véritablement représentatives, la faiblesse financière et l'inexistence de véritables mécanismes de solidarité.

Obissa Juste MIEN
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Rétrospective 2021/Santé : Retour sur le sacre du Pr Alidou Tinto et le Covid-19

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À l'orée de l'année 2022, jetons un regard dans le rétroviseur. Qu'a été 2021 sur le plan sanitaire au Burkina Faso ? Les cas positifs de Covid-19 ont plus que doublé, les guérisons et les décès eux ont plus que triplé comparativement à 2020, année d'apparition des premiers cas de Covid-19 au pays. 2021 a été aussi l'année de consécration d'une figure de proue de la recherche au Burkina : le Pr Alidou Tinto.

Commençons par les bonnes nouvelles que nous a apportées l'année 2021. Le Pr Alidou Tinto. Vous connaissez ? Beaucoup l'ont connu qu'à partir de mars 2020 avec l'annonce de deux essais cliniques de la Chloroquine et l'Apivirine, aux premières heures de la lutte le Covid-19.

Pourtant, cet éminent chercheur, pharmacien de formation et titulaire d'un Doctorat en Sciences médicales (Parasitologie) a mis en place depuis 2009 une unité de recherche clinique où il faisait des essais sur l'efficacité du RTSS, un vaccin candidat contre le paludisme.

Une lueur d'espoir

Douze ans plus tard, le Pr Alidou Tinto, son équipe et des chercheurs de l'université d'Oxford (Angleterre) ont réussi à modifier la protéine RTSS pour produire le R21 qui est testé en phase II avec une efficacité de 77%. En avril 2021, lors d'une visite au président du Faso, le Pr Tinto avait laissé entendre que l'équipe envisageait initier le processus de phase III en prélude à l'enregistrement du vaccin dans les trois années.

Pr Alidou Tinto

Reconnaissance méritée

Cette rétrospective de l'année 2021 serait incomplète sans le rappel des différents prix obtenus par le Pr Tinto. Il a remporté dans la catégorie « Sciences médicales et de la santé/Sciences de la santé», le concours du meilleur scientifique organisé chaque année par l'International Achievements Research Center (IARC) du Canada. Il est également le lauréat de « The Name in Science 2021 », un prix de l'Academic union, basée à Oxford, en Angleterre.

233 décès et apparition de nouveaux variants

Revenons à l'autre réalité moins joyeuse de l'année 2021 : celle du Covid-19. Reléguée au second plan dans l'esprit de nombreux Burkinabè préoccupés surtout par la situation sécuritaire, cette maladie a toutefois endeuillé de nombreuses familles en 2021. Sauf erreur ou omission et dans l'attente du dernier bilan (27 décembre 2021 au 2 janvier 2022), 233 personnes sont décédées de Covid-19 du 1er janvier au 26 décembre.

Les cas de contaminations, eux, ont plus que doublé par rapport à 2020. Au 31 décembre 2020, le pays ne comptait que 6 828 cas positifs. Au dernier bilan publié par le service d'information du gouvernement, il ressort que le Burkina compte à la date du 26 décembre 2021, 17 632 cas soit une augmentation de 10 804 par rapport à l'année dernière. On dénombre parmi les contaminations établies, 4 031 femmes et 6 773 hommes.

Les autorités ont annoncé, début décembre, la présence de trois variants (06 Alpha, 26 Eta et 21 Delta) sur le territoire et la mise en place d'un mécanisme de surveillance. Et le 17 décembre, elles ont encore annoncé la détection de deux cas du nouveau variant « Omicron » sur des échantillons de personnes dont les prélèvements ont été analysés au niveau du Centre MURAZ de Bobo-Dioulasso (Ouest). Ce variant est particulièrement redouté pour sa rapidité de propagation.
Côté guérison, les chiffres ont plus que triplé passant de 5 152 à 16 619 patients. Les cas actifs sont dans le même temps en baisse. De 1 591 patients sous traitements, l'on est à 695 au 26 décembre.

Vaccination boostée par une campagne commando

2021 a été aussi marquée par la campagne de vaccination contre le Covid-19. Débutée le 2 juin, elle a connu un engouement mitigé dès le premier mois avec seulement 26 210 personnes ayant reçu la première dose du vaccin Astra Zeneca. Il aura fallu attendre le 2 août pour voir les Burkinabè recevoir les premières doses du vaccin Johnson and Johnson. Malgré tout l'arsenal communicationnel mis en place, les attentes d'une couverture vaccinale de 70% semblent démesurées au regard de la réticence des Burkinabè.

Toutefois, les autorités sanitaires ont lancé une campagne de vaccination intensive du 14 au 23 décembre 2021 afin d'augmenter la couverture vaccinale qui était de 5% de la population âgée de 18 ans et plus. Au début de ladite campagne, le pays comptait près de 480 000 personnes vaccinées et l'ambition affichée était de couvrir 1 700 000 personnes et ainsi atteindre la cible des 10% d'ici le 31 décembre 2021. Si l'on s'en tient aux chiffres officiels, il faut noter que cette vaccination intensive a permis en deux semaines de vacciner plus de 655 000 personnes, loin de ce qui a été réalisé en 6 mois.

Nouvelle façon de faire opaque

Toujours sur la question du Covid-19, notons que les autorités sanitaires ont adopté une nouvelle manière de faire dans la publication des chiffres. Depuis le 18 octobre 2021, les Burkinabè n'ont plus eu droit à un bilan quotidien de la maladie alors que les décès avaient une courbe ascendante. Il aura fallu attendre quinze jours pour avoir un point sur la situation de la maladie, le 2 novembre. En lieu et place du bilan journalier, les autorités ont opté pour un bilan hebdomadaire (Du 25 octobre au 31 octobre 2021). Ce bilan hebdomadaire qui est toujours servi aux Burkinabè est opaque et ne fournit plus d'informations sur la répartition des cas de contaminations par localités.

Faut-il voir en cette manière de faire, les effets d'un burn out des équipes médicales ? Bien malin celui qui saura répondre. En attendant, il est important que le gouvernement réactive le traditionnel point de presse hebdomadaire sur la situation de la maladie en 2022.

Fredo Bassolé
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2021 au Burkina : Une saison politique marquée par l'insécurité et l'adieu de Simon Compaoré

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Du décès des leaders politiques Soumane Touré et Assimi Kouanda, à la marche-meeting de l'opposition politique, en passant par le retrait de Simon Compaoré des projecteurs de la vie publique, le dialogue politique et les sorties du président Roch Kaboré, l'année 2021 au Burkina a tant été chargée que quasiment empreinte du délabrement de la situation sécuritaire. Retour sur les évènements politiques-clés de l'année 2021 qui avait débuté avec la composition du tout premier gouvernement du deuxième et dernier mandat de Roch Kaboré (2020-2025).

Après son investiture, Roch Kaboré va, dès le 5 janvier, et avec plus ou moins de surprise, reconduire son Premier ministre Christophe Dabiré, qui avait succédéà Paul Kaba Thiéba le 21 janvier 2019, vers la fin du premier mandat présidentiel.

Le 10 janvier, le gouvernement est dévoilé. C'est le gouvernement dit Dabiré II. Pour certains Burkinabè, le temps d'attente est long entre, d'une part, l'investiture du président du Faso et la nomination du Premier ministre et, d'autre part, la reconduction de ce dernier et la composition du gouvernement, dans un contexte pressant de montée de l'insécurité et de continuité du pouvoir. Forte de 33 ministres, l'équipe comprend neuf femmes (27,27%) et a aussi la particularité d'enregistrer l'entrée au gouvernement du chef de file de l'opposition politique (2015-2020), Zéphirin Diabré.

Comme après chaque période post-présidentielle, le jeu de positionnements politiques s'ouvre. Ainsi, on assiste à des déclarations d'appartenance à la majorité ou à l'opposition politique. Des partis politiques, jusqu'à l'élection présidentielle, très critiques envers le pouvoir Kaboré, finissent par lui faire allégeance à l'issue du scrutin du 22 novembre 2020, en rejoignant le navire de la majorité.

A l'opposé, certains partis politiques sortent de la majorité présidentielle. C'est le cas de Burkina Yirwa du Pr Étienne Traoré. Notons qu'au cours du premier mandat, le Mouvement pour le progrès et le changement (MPC) de Claude Ouédraogo avait aussi quitté la majorité présidentielle. En 2015, Burkina Yirwa (créé en mai 2015 après une scission du PDS/Metba) avait battu campagne pour le candidat Roch Kaboré. Le parti va par la suite former, avec plusieurs autres, l'Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP). Au terme de cette exigence légale, le Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) se retrouve avec 32 partis politiques (données de mars 2021). De son côté, l'Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP), comptait, à la même date, 82 partis politiques. Entre ces deux blocs, se trouve l'Opposition non-affiliée (ONA), constituée d'une bonne brochette de partis politiques.

Eddie Komboïgo, président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), est le nouveau chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso. En effet, les élections du 22 novembre 2020 l'ont propulsé deuxième à la présidentielle avec 15,54% des suffrages exprimés, et son parti a obtenu 20 députés, synonyme de deuxième force politique à l'Assemblée nationale en termes de nombre d'élus. « Ce qui est important, c'est l'intérêt supérieur de la nation », s'engageait-il à la faveur de son installation officielle, vendredi 5 mars.

Ce mois marquant, en quelque sorte, la reprise des activités politiques après cette décantation du paysage politique, a enregistré la disparition d'une figure politique. Le 25 mars en effet, Soumane Touré, secrétaire général du Parti de l'indépendance, du travail et de la justice (PITJ), tirait sa révérence à l'âge de 73 ans.

Environ deux mois après, le tableau politique affichait une autre page noire avec le décès, le 1er juin à Abidjan où il était exilé depuis l'insurrection populaire, de l'ancien secrétaire exécutif national du CDP, Dr Assimi Kouanda. Disparu à 65 ans, il sera inhumé le vendredi 11 juin 2021 à Ouagadougou, dans l'intimité familiale.

Le Médiateur Saran Sérémé et le PDC de Fadel Abdel Aziz Sérémé se lassent de la situation

Le dimanche 27 juin, le président Roch Kaboré fait une adresse à la nation, suite à la tragédie de Solhan, dans la nuit du 4 au 5 juin, qui a fait plus de 130 morts selon les chiffres officiels. « Au regard des enjeux liés à la situation sécuritaire d'ensemble, j'ai décidé, en ma qualité de chef suprême des Armées, de prendre toutes les mesures idoines qu'exige la circonstance pour rétablir la confiance, avec notre Peuple, dans le secteur de la sécurité ; adapter notre stratégie aux nouvelles réalités du terrain, en revoyant la doctrine d'emploi des Volontaires pour la défense de la patrie, et en améliorant la rapidité d'intervention pour les opérations aériennes et terrestres menées par nos troupes ; consolider l'efficacité, l'unité et la cohésion du commandement, dans le respect de la discipline militaire qui a toujours fait la force des armées ; renforcer la collaboration entre les populations, les Forces de défense et de sécurité et les Volontaires pour la défense de la patrie pour une meilleure défense populaire de notre pays ; maintenir un niveau de prise en charge des personnes déplacées internes, pour qu'elles puissent vivre dignement, en attendant leur retour dans leurs zones d'origine », avait-il parlé au peuple burkinabè.

Le président Roch Kaboré saisit le cadre pour appeler les partis politiques et les organisations civiles à sursoir à la marche-meeting qu'ils ont projetée pour les 3 et 4 juillet sur l'ensemble du territoire « pour dénoncer » la gravité de la dégradation de la situation sécuritaire.

Ce discours du Président va être suivi, le 30 juin, d'un remaniement ministériel avec quelques changements, dont la dévolution au président du Faso lui-même, du portefeuille de la Défense nationale. Pour la première fois, il fait appel à un homme de tenue dans son gouvernement à travers le colonel-major Barthélemy Simporé comme ministre délégué.

En dépit de cela, l'opposition, sous la houlette du CFOP-BF, tient les 3 et 4 juillet, sa marche-meeting pour « amener le gouvernement à sortir de sa somnolence ».

Le 28 septembre, CFOP-BF et APMP s'accordent sur un minimum dans le cadre du dialogue politique (ouvert en juin avant d'être interrompu) autour du président du Faso et ce, après avoir échangé sur la situation sécuritaire, la réconciliation nationale et la révision à minima du code électoral.

La détérioration de la situation (version officielle) va conduire, le 29 septembre, à la démission (après quatre ans) du Médiateur du Faso, Saran Sérémé, connue comme un des soutiens inconditionnels de Roch Kaboré et une icône dans la lutte qui a abouti au départ du président Blaise Compaoré en fin octobre 2014.

C'est dans ce contexte que le parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), tient son congrès ordinaire les 24, 25 et 26 septembre, qui s'est soldé par un changement à la tête du parti. Alassane Bala Sakandé succède à Simon Compaoré, élevé au rang de président d'honneur du MPP. Le nouveau promu, par ailleurs président de l'Assemblée nationale, prend officiellement service le lundi 4 octobre.

Le prédécesseur, Simon Compaoré, lui, a profité de la tribune de clôture du congrès, dimanche 26 septembre, pour tirer sa révérence politique, après 46 ans de vie politique. Depuis cette passation de charges, l'ancien maire de Ouagadougou, ancien ministre de la Sécurité… a disparu des projecteurs, faisant le nid de toutes les suppositions dans une situation chargée d'attaques terroristes et lourde également de conséquences humaines et sociales.

Le 11 octobre restera une date mémorable pour nombre de Burkinabè, de citoyens africains et du monde, avec l'ouverture du procès Thomas Sankara et ses douze compagnons. Une conséquence de la mise en accusation, le 13 avril, de Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré, Hyacinthe Kafando, Bossobè Traoré, Nabonswendé Ouédraogo, Idrissa Sawadogo, Yamba Elysée Ilboudo, Tibo Ouédraogo, Albert Pascal Sibidi Belemlilga, Diakalia Démé, Mori Aldjouma Jean-Pierre Palm, Alidou Jean Christophe Diébré, Hamado Kafando et Ninda Tondé dit Pascal.

Le 26 octobre, le Parti pour le développement et le changement (PDC, trois députés), dirigé par Fadel Abdel Aziz Sérémé, et dont le désormais ex-Médiateur du Faso est la fondatrice, se retire de la majorité présidentielle.

Le 1er novembre, les partis politiques UNIR/PS, MPS, URD/MS, CPP/FB, PJD et les organisations de la société civile sankaristes (Faso Kooz et la Jeunesse sankariste unie) fusionnent pour donner l'Union pour la renaissance/ Mouvement patriotique sankariste (UNIR/MPS). Le nouveau-né est dirigé par Me Bénéwendé Sankara (il était président de la défunte UNIR/PS).

Drames de Solhan, Inata et bien d'autres…, ces plaies dans la conscience collective burkinabè

Le 9 novembre, l'opposition politique, via une conférence de presse, menace de demander la démission du président Roch Kaboré et de son gouvernement si, dans un délai d'un mois, la situation sécuritaire ne s'améliore pas.

Le 16 novembre, des manifestants exigent la démission du président du Faso, Roch Kaboré, pour « incompétence notoire » dans la gestion de la crise sécuritaire. Une « grande manifestation » est annoncée dans la foulée pour le 27 novembre avec le même objet d'exiger la démission du président du Faso.

Le 24 novembre, tard dans la nuit, le président du Faso s'adresse à la nation dans une tension socio-politique née de l'attaque d'Inata, le 14 novembre 2021, qui a fait plus de 50 morts. « Oui, j'ai compris votre message qui nous invite à un changement de paradigme », a soupiré Roch Kaboré en cette nuit. Le Président a annoncéégalement la formation d'un gouvernement « resserré et soudé». Le CFOP-BF, lui, a, en guise de protestation à la situation, annoncé, le 17 novembre, la suspension de sa participation à toutes les instances nationales en cours (comité de suivi du dialogue politique, comité de suivi et d'orientation de la réconciliation nationale, assises nationales sur l'éducation).

L'annonce de cette manifestation du 27 novembre suscite de nombreux mouvements de contre-attaque (sorties de presse de partis politiques et d'organisations de la société civile membres de la majorité présidentielle ou proches du pouvoir). La marche se solde finalement par un affrontement avec les forces de l'ordre (la mairie de Ouagadougou n'ayant pas autorisé la manifestation). Les leaders sont par la suite mis aux arrêts, jugés et condamnés le 22 décembre avec sursis. En dépit de cette charge, les organisateurs de la manifestation ne démordent pas, car le mardi 28 décembre, par une conférence de presse, ils ont réaffirmé leur détermination à obtenir la démission du président Roch Kaboré.

Finalement, le 8 décembre, le Premier ministre Christophe Dabiré rend sa démission (après avoir succédéà Paul Kaba Thiéba le 21 janvier 2019, puis reconduit en début janvier 2021). Commence ainsi le casting pour la désignation du nouveau chef de gouvernement et de la nouvelle équipe ministérielle. 48 heures après la démission de Christophe Dabiré, soit le vendredi 10 décembre 2021, Dr Lassina Zerbo (fonctionnaire international) est nommé Premier ministre.

Le lundi 13 décembre 2021, la nouvelle équipe du Premier ministre Zerbo, « gouvernement resserré et soudé», est dévoilée. Elle compte 25 membres ; dix personnes font leur entrée et 19 ministres du gouvernement Dabiré II quittent le navire.

C'est avec un nouveau gouvernement que l'année 2021 s'achève au Burkina, avec l'espoir pour l'ensemble des populations burkinabè, que 2022 soit porteuse d'une amélioration considérable sur le plan sécuritaire. Ce qui devra permettre à Ziniaré, chef-lieu du Plateau central, et après le report de l'édition de 2021, de vivre pleinement et de boucler la boucle de la célébration tournante de la fête de l'indépendance (11-décembre).

Oumar L. Ouédraogo
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2022 au Burkina : Le président Roch Kaboré priorise le nettoyage des zones infestées par les terroristes et le retour des déplacés internes

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Tradition respectée pour le président Roch Kaboré qui a, à cette veille de nouvel An, 2022, adressé un message à la nation. Un discours de retrospection, mais aussi et surtout de perspectives, orientées vers une amélioration de la situation sécuritaire. Nous vous proposons, ci-dessous, le discours en intégralité.

Peuple du Burkina Faso
Chers Compatriotes de la diaspora

Dans quelques heures, 2021 fera place à la nouvelle année 2022.

Cette année qui s'achève a été marquée par les douloureuses épreuves imposées à notre peuple, du fait de la double crise sécuritaire et sanitaire, avec son cortège de pertes en vies humaines, de blessés, de malades, de personnes déplacées et vulnérables, et de destruction de biens publics et privés.

J'exprime ma compassion et ma solidaritéà toutes les personnes affectées par cette situation.

Tout en intensifiant la lutte, multiplions les prières pour nos héros disparus, pour la paix et la sécurité au Burkina Faso.

Peuple du Burkina Faso
Burkinabè de l'intérieur et de l'extérieur

Au cours de l'année 2021, en dépit de contraintes endogènes et exogènes, l'économie burkinabè s'est bien comportée, grâce à l'engagement de tous. Elle a affiché un taux de croissance de 2%, un des meilleurs des Etats membres de l'Union économique et monétaire Ouest-africaine.

Nous devons cette performance à la résilience de nos populations et à la maîtrise des équilibres macro-économiques.

Sur ce registre de notre gestion financière et économique, le défi reste sans conteste la soutenabilité de la masse salariale, et l'équité dans le traitement des salaires des agents de l'Etat, si nous voulons consacrer plus de ressources à l'investissement structurant, en vue d'améliorer les conditions de vie de nos populations.
La conférence nationale des forces vives de la Nation sur le système de rémunération organisée en juin 2018 a préconisé l'adoption d'une loi organique portant principes fondamentaux applicables à l'ensemble des agents publics.
Je saisirai l'Assemblée nationale à cet effet, afin que cette matière soit désormais portée par une loi organique.

Au plan judiciaire, l'année en cours aura été celle de l'accélération des procédures pour le jugement des affaires emblématiques comme les dossiers Thomas SANKARA et Norbert ZONGO.

Si pour le dossier Thomas SANKARA, le jugement est en cours et se poursuit normalement, celui de Norbert ZONGO connaitra sans doute son épilogue après la décision de la Cour européenne des droits de l'homme.
Je réaffirme ici mon engagement déterminéà garantir à tous, le droit à un procès équitable.

Peuple du Burkina Faso
Compatriotes de l'intérieur et de l'extérieur

L'animation de la vie politique nationale a connu des fortunes diverses, en raison notamment de la suspension du recensement pour la révision exceptionnelle des listes électorales, et du bouleversement du calendrier normal des élections municipales.
Conformément aux nobles traditions de concertation que notre peuple et ses dirigeants ont toujours su préserver et promouvoir, j'ai convoqué une session du dialogue politique pour échanger sur les questions préoccupantes de la situation nationale, notamment celles relatives à l'insécurité et aux élections municipales de 2022.

Les propositions consensuelles nous ont permis de soumettre des modifications au Code électoral à l'Assemblée nationale, qui les a adoptées.
Cependant, la décision de l'Opposition politique, portée par le Chef de file de l'Opposition, de suspendre sa participation à ce cadre de concertation et au processus de réconciliation nationale est regrettable. J'ai bon espoir qu'elle reviendra sur sa décision, dans l'intérêt supérieur de la Nation.

En tout état de cause, l'Assemblée nationale est, et restera, le lieu par excellence du débat politique démocratique et républicain entre la majorité et l'opposition.
Toujours au plan législatif, l'Assemblée nationale sera saisie d'un projet de loi modificatif de la loi relative aux pupilles de la Nation, dans un souci d'efficacité et de solidarité envers les enfants mineurs de nos combattants tombés sur le champ d'honneur.

Au plan sécuritaire, l'année qui s'achève a connu une multiplication des attaques terroristes sur le sol national. Le point culminant a été atteint ces dernières semaines, inscrivant ainsi de facto, à l'ordre du jour, l'urgence de renforcer les capacités, tactiques et opérationnelles de nos unités.

Nos forces combattantes doivent avoir le dessus sur les groupes armés terroristes.
C'est le lieu pour moi de saluer et d'encourager nos Forces de Défense et de Sécurité ainsi que nos Volontaires pour la Défense de la Patrie pour leur engagement exemplaire sur le théâtre des opérations.

Au plan social, d'importants efforts ont été consentis, notamment pour :
- soutenir les personnes déplacées internes sur tous les sites de regroupement ;
- poursuivre la gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes, élargie au dépistage des cancers féminins, aux prestations d'urgence et à la planification familiale ;

- adopter les textes et amorcer l'opérationnalisation du Service d'Aide Médicale d'Urgence (SAMU) depuis octobre dernier ;

- achever les travaux, équiper et inaugurer le 9 avril passé le tout premier Centre de radiothérapie pour les cancers au CHU de Bogodogo, et démarrer la construction de celui de Bobo-Dioulasso ;

- démarrer les travaux de construction de l'hôpital de référence de Bobo-Dioulasso ;

- maintenir le fil du dialogue permanent entre le Gouvernement et les partenaires sociaux.

L'occasion doit être saisie pour renouveler ma gratitude aux partenaires et aux ONG qui se battent sur le terrain, dans des conditions difficiles, et aux côtés du Gouvernement, pour apporter l'aide à nos populations confrontées aux dures réalités de la situation actuelle.

Je note que c'est en conjuguant nos efforts, que nous viendrons à bout de toutes les adversités qui hypothèquent l'avenir de nos laborieuses populations, déjà confrontées aux multiples défis du développement durable de notre pays.
Je réitère mon appel à l'union sacrée autour des Forces de Défense et de Sécurité, et de nos Volontaires pour la Défense de la Patrie, dans notre combat quotidien contre le terrorisme.

Peuple du Burkina Faso
Chers Compatriotes

Tous les acquis engrangés au cours de l'année qui s'achève, notamment, aux plans des infrastructures, de l'énergie, de l'eau, de la santé, de l'éducation et de la production agro-sylvo pastorale, peuvent et doivent être renforcés et améliorés, si nous intensifions la lutte contre l'insécurité, avec des victoires décisives sur les groupes armés terroristes.
C'est pourquoi, dans la lettre de mission que j'ai adressée au nouveau Gouvernement, le nettoyage des zones infestées par les terroristes, le retour des déplacés dans leurs localités d'origine, la question de la réconciliation nationale et la lutte contre l'impunité et la corruption demeurent, entre autres, nos priorités majeures.

Peuple du Burkina Faso
Compatriotes de l'intérieur et de l'extérieur

Le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES II) qui a été récemment adopté pour la période 2021-2025, nous permettra de renforcer les acquis sur les quatre axes stratégiques de développement que sont :
- la consolidation de la résilience, la sécurité, la cohésion sociale et la paix ;
- l'approfondissement des réformes institutionnelles et la modernisation de l'administration publique ;

- le développement du capital humain et la solidarité nationale ;

- la dynamisation des secteurs porteurs pour l'économie et les emplois.
Le Burkina Faso entend œuvrer inlassablement afin d'être au rendez-vous des grands enjeux contemporains, pour un avenir radieux et une prospérité partagée.
C'est pourquoi, j'en appelle, à la responsabilité et à l'implication de tous les Burkinabè d'ici et de la diaspora pour réussir ce pari d'une paix durable, d'un développement économique et social harmonieux.

L'avenir désirable et légitime auquel aspire notre Peuple ne peut se construire que dans l'unité nationale et dans un état d'esprit patriotique qui transcendent nos divergences.
J'exhorte nos compatriotes des villes et des campagnes, travailleurs des secteurs public et privé, acteurs de la société civile, partis politiques, responsables religieux et coutumiers, partenaires et amis du Burkina Faso, àœuvrer pour l'approfondissement des valeurs fondatrices de notre dignité, et pour la consolidation d'une Nation démocratique, forte, unie et solidaire.

Peuple du Burkina Faso
Compatriotes de l'intérieur et de l'extérieur

Nous aborderons la nouvelle année 2022 avec des chantiers importants pour la gouvernance politique, économique, sécuritaire et administrative tout en poursuivant la mobilisation générale autour de la mise en œuvre du PNDES II.
C'est pourquoi, elle est porteuse de défis majeurs et d'espoirs pour chacune et chacun de nous. Aussi, le Gouvernement ne ménagera-t-il aucun effort pour veiller au bien-être de nos populations.

A l'orée de cette nouvelle année, j'adresse ma gratitude et la reconnaissance de la Nation, aux personnels mobilisés et sous astreinte, pour assurer la quiétude de nos populations, et la continuité du service public.

Je fais une mention spéciale aux Forces de Défense et de Sécurité, ainsi qu'aux Volontaires pour la Défense de la Patrie, qui sont au front.

Je souhaite à tous mes compatriotes au Burkina Faso comme à l'étranger, une bonne et heureuse année 2022.

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !
Je vous remercie.

Décès de MANLI Zoenabo Céline épouse SAWADOGO : Remerciements et Faire-part

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Les grandes familles MANLI, SAWADOGO, OUOBA à Ouagadougou, Fada et Modré

Les enfants et petits-enfants de feu MANLI Ousmane à Ouagadougou, Pô et Bobo
SAWADOGO Etienne et enfants à Ouagadougou

Les familles alliées : TRAORE, ILBOUDO, YAMEOGO et OUEDRAOGO

Renouvellent leur profonde gratitude et leurs sincères remerciements aux parents, amis, collègues, voisins et connaissances, pour toutes les marques de compassion et de soutiens multiformes qu'ils leur ont témoignés lors du décès et de l'inhumation le 13 décembre 2021 de leur fille, sœur, épouse, mère, tante et belle-sœur MANLI Zoenabo Céline épouse SAWADOGO.

Que le Seigneur rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

PAIX À SON ÂME

Décès de YO Balama Lucien : Remerciements et Faire-part

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- La grande famille YO à Tiyéllé, Koudougou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Leo, Garango, Boromo, Siby, Dédougou, Cote d'Ivoire,

- La famille Zongo à Koloudié, Tiyéllé, Koudougou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Léo, Côte-d'Ivoire,

- La veuve Madame YO née BENAO Kaboubié Hortense à Koudougou,

- Les enfants, petits fils et arrières petits-fils

- Les familles alliées

très touchés par les nombreuses marques de sympathie et de compassion, expriment leurs profonde gratitude à tous ceux qui dans un élan de solidarité leurs ont apporté un soutien morale, spirituel, matériel et financier lors de la maladie, du rappel à Dieu le 28 Décembre 2021 et de l'inhumation le 30 Décembre 2021 à Koudougou de leur fils, frère, Oncle, cousin, neveux, époux, père, grand-père, arrière-grand-père et beau-père

Monsieur YO Balama Lucien
Précédemment Instituteur à la retraite au Secteur N°8 de Koudougou.

Ils remercient

- La CCB Notre Dame perpétuel secours du secteur 8 de Koudougou,
- Les voisins du quartier,
- Les anciens collègues du défunt,
- Les élèves du défunt,
- Les différentes délégations venues de Partout
- Les parents, amis, connaissances et tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.

Que le tout puissant vous rende vos bienfaits au centuple et que le seigneur lui accorde le repos éternel, ils vous informent par ailleurs que des messes pour le repos de son âme seront dites dans des églises selon le programme ci-après :

Union de prière


Appel à candidatures pour le recrutement d'auditeurs au Certificat professionnel en journalisme, communication et conflits

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Le Président de l'Université Thomas Sankara (UTS) informe le public du recrutement, pour la rentrée 2021-2022, de la première promotion du Certificat en journalisme, communication et conflits à l'Institut Universitaire de Formations Initiale et Continue (IUFIC). Cette formation s'inscrit dans le cadre d'un Projet d'un projet de formation Sud (PFS) financé par l'Académie de Recherche et d'Enseignement Supérieur (ARES) du Royaume de Belgique pour la période 2021-2025.

Le projet est mis en œuvre par un consortium d'universités et de centres de recherche du Nord et du Sud qui sont : l'Université Saint Louis de Bruxelles, l'Université libre de Bruxelles (Belgique), l'Université Thomas SANKARA et le Centre National de Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) du Burkina Faso
Le Certificat en Journalisme, Communication et conflits a pour objectif de renforcer les compétences des journalistes et des communicants voulant se spécialiser sur la couverture médiatique des situations conflictuelles comme les conflits armés, le terrorisme, les crises sécuritaires et humanitaires ou sur la gestion de la communication de crise.

 Conditions de recrutement :

Les candidats doivent remplir les conditions suivantes :
•être titulaire d'au moins le baccalauréat ;
• avoir au moins deux ans d'expérience en journalisme et en communication ;
•être employé dans une rédaction de presse, toute autre structure publique ou privée/ONG ayant des interventions en lien avec la problématique sécuritaire ou être un free-lance.
• manifester un intérêt pour la couverture médiatique des situations conflictuelles ou pour la gestion de la communication de crise.

 Composition du dossier de candidature :
Les candidats doivent déposer au secrétariat de l'IUFIC un dossier de candidature comprenant :
• une demande manuscrite timbrée à 200 FCFA adressée au Président de l'Université Thomas Sankara ;
• un curriculum vitae détaillé mettant en exergue le parcours académique et l'expérience professionnelle ;
• une copie certifiée conforme des diplômes ;
• une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs ;
• une copie légalisée d'un document officiel d'identité (passeport, CNIB…) ;
• un extrait d'acte de naissance.

 Lieu de dépôt des dossiers : Les dossiers sont recevables les jours ouvrables de 08 heures à 16 heures au secrétariat de l'IUFIC, sis à Ouaga 2000, 4ème rue à droite après l'échangeur route de pô, à 300 mètres environ et en face de la Clinique Edgard OUEDRAOGO.

 Frais de dossier : 15 000 F CFA

 Coût de la formation : 400 000 F CFA payables en une seule tranche avant le début de la formation.

 Durée de la formation : 3 mois

 Calendrier de recrutement :
• Période de dépôt des dossiers : 15 décembre 2021 au 15 janvier 2022
• Résultats de la présélection des dossiers : 27 janvier 2022 (Affichage à l'IUFIC)
• Début des cours : mi-février 2022

 Nombre de places disponibles : 25 étudiants maximum par promotion.

NB : La formation est dispensée en cours du soir et en présentiel par des universitaires et des professionnels binômes Nord-Sud

 Information : Pour toute information, contacter Dr Lassané Yaméogo à lassyameogo@yahoo.fr

Le Président,

Pr Adjima THIOMBIANO

Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques

Chevalier de l'OIPA/CAMES

Burkina : La direction générale des impôts félicite les contribuables après un taux de recouvrement de 105,09%

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La Direction générale des impôts a recouvréà la date du 16 décembre 2021, 1 005 373 306 806 de FCFA au titre du Budget de l'Etat pour une prévision annuelle révisée à la hausse de 956 713 027 000 de FCFA soit un taux de recouvrement de 105,09% à 15 jours de la fin de l'année.

Si, ces résultats exceptionnels sont tributaires des efforts consentis par les agents de l'Administration, ils sont surtout le fruit du civisme fiscal de bon nombre de contribuables qui ont compris l'importance de l'impôt qui est comme l'a souligné le philosophe français Louis de Bonald, « la prime d'assurance que les peuples donnent aux gouvernements pour tous les maux dont ils doivent les préserver, et tout le bien qu'ils peuvent leurs faire ».

Vous vous êtes donc acquittés volontiers de vos obligations fiscales malgré un contexte national marqué par l'insécurité et la pandémie de la COVID-19.

Ce patriotisme est à saluer car l'Etat a plus que jamais besoin de res-sources pour faire face aux nombreux défis de l'heure.

Aussi, au nom de Monsieur le Ministre de l'économie, des finances et du plan, je vous adresse mes vives félicitations pour votre sens élevé de ci-visme fiscal.

Je vous encourage à poursuivre dans la même dynamique afin de continuer à apporter votre pierre à la construction de la Nation.

Payer ses impôts, c'est contribuer au développement économique et social du Burkina Faso.

Le Directeur général des impôts

Moumouni LOUGUE
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

Décès de SONNY née KABORE Victorine Clotilde Blandine : Programme des obsèques

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Les grandes familles : SONNY, SANOGO, OUIMINGA, TRAORE, DIAWARA, DIAKITE, KONATE, KABORE, TRAORE, MOBIO, DIACO à Ouagadougou, Sourou, Bobo- Dioulasso, Laye, Barma, Sidi, Côte d'Ivoire, Togo, France, Italie, Canada, Etats-Unis ;

Les familles alliées : DOVI-AKUE, ZEBANGO, DONDASSE, DIARRA, TRAORE, KONE, ZOUNGRANA, BAZEMO, KAMBOU, DIALLO, SAWADOGO, TANI, OUEDRAOGO, LUNDBERG, DIA, ZERBO, YADGHO ;

Monsieur SONNY Oumar ;

Les frères et sœurs : Jean André, Martine, Georges, Chantal, Rosine, Alain, Alice ;

Les enfants : Sonia, Lionel, Boris ;

Les petits enfants : Davy, Mona, Ashley, Ophélia, Samuel, Josh ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fille, belle fille, épouse, sœur, mère, belle-mère, tante et grand-mère.

SONNY née KABORE Victorine Clotilde Blandine ;

Sociologue

Promotrice de SONNY SECHAGE

Décès survenu le vendredi 31 décembre 2021 à Ouagadougou, à l'âge de 70 ans.

Ils vous informent qu'une veillée de prière aura lieu à son domicile à Somgandé le Mercredi 05 Janvier 2022 à partir de 20h00.

La levée de corps aura lieu le jeudi 06 Janvier 2022 à son domicile à 8h00 suivie de l'absoute à la Cathédrale de Ouagadougou à 09h00 et de l'inhumation au Cimetière Municipal sis au quartier Saint Léon.

« Seigneur donne lui le Repos Eternel et que brille sur elle la Lumière de Ta Face ».

Procès « Thomas Sankara et douze autres » : L'ajout de témoins supplémentaires par la partie civile pose débat

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Le procès Thomas Sankara et douze de ses compagnons a repris ce mardi 4 janvier 2022, avec la suite de la lecture des procès-verbaux d'audition de témoins absents.

Mais avant cela, la partie civile, à travers une correspondance adressée à la chambre, souhaite que soit intégré dans un chronogramme, le témoignage de personnes vivant à l'extérieur dont Robert Bourgi (Ndlr, Avocat et ex ministre de la Coopération de Jacques Chirac), voulant témoigner par vidéoconférence.

La partie civile demande également la lecture de procès- verbaux d'audition de témoins décédés. Le président de la chambre, tout en rassurant que tous les procès- verbaux seront lus, a indiqué que le témoignage des personnes vivant à l'extérieur seront également traités. Un chronogramme sera proposéà cet effet, précise le président, Urbain Meda.

Donnant son avis, le parquet propose que soient lus seulement les procès-verbaux des témoins inscrits au début du procès. Le parquet rejette donc la liste que veut ajouter la partie civile.

La défense a quant à elle, demandé une suspension de dix minutes pour se concerter. Après concertation, elle s'aligne dans la logique du parquet militaire. Pire, elle soutient que la correspondance (celle qui demande le témoignage de témoins supplémentaires à l'extérieur) est nulle.

"La lettre interpelle la défense aussi bien dans le fond que dans la forme. Elle est signée "Cabinet Sankara" alors que le "Cabinet Sankara" n'existe pas. Et Me Sankara lui-même n'exerce plus. Nous demandons à votre juridiction de faire comme si cette correspondance n'avait jamais existé", analyse la défense.

Elle (défense) a par ailleurs informé la chambre que le général Diendéré bénéficie d'un repos médical de dix jours à compté du 31 décembre 2021.

Lefaso.net

Décès de SIRIPE Nakatié Neymatou née ELOLA : Remerciements et faire-part

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Les grandes familles SIRIPE, ELOLA, GANOU, BENIN, SOUGUE, NEYA, LOUGUE, à
Sorobouly, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Boromoussi, Oullo, Oury, Boromo, Kalambouly, Côte d'Ivoire et Ghana,

Monsieur SIRIPE Ditcha à Sorobouly,
Pr SIRPE Gnanderman, à l'Université Aube Nouvelle, et épouse, à Ouagadougou,
Madame SOUGUE Née SIRIPE Aïcha et époux, à Ouagadougou,
Monsieur SOUGUE Amadou, Expert comptable, et épouse, à Ouagadougou,
El Hadj SIRIPE Lansane, Iman de Sorobouly,

Monsieur SIRIPE Karim, à New York (USA),
Madame GANOU née SIRIPE Djénébou et époux, à Bobo-Dioulasso,
Madame SIRIPE Mariam à Sikako

Monsieur SIRIPE Seydou, comptable à la SONAR, et épouse, à Ouagadougou,
Madame SIRIPE Awa née Gnamou, à la CARFO, à Ouagadougou,
EL Hadj NIYA Boukary , Informaticien à la retraite et épouse, à Ouagadougou
EL Hadj BITIE Bakary et épouse, à Ouagadougou,
Monsieur NEYA Adama et épouse, à Bobo-Dioulasso
Monsieur SIRIPE Abdoulaye, en Angleterre,
Monsieur SOUGUE Pascal à Ouagadougou,

Monsieur SOUGUE Abou, policier à la retraite, et épouse, à Ouagadougou
Monsieur SOUGUE Moumouni et épouse, à Bobo-Dioulasso,
Monsieur AKA Kouamé et épouse, à Bobo-Dioulasso
Monsieur GANOU Oblé Célestin et épouse, à Abidjan,
Monsieur SOUGUE Mohamed au CENOU, son épouse et ses frères, à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso,

Monsieur SOUGUE Issouf et épouse, à Ouagadougou,
Monsieur SOUGUE Koffi et épouse, à Ouagadougou
Monsieur LOUGUE Lamine, à CIF Assurance Vie Burkina et épouse, à Ouagadougou
Les enfants, petits enfants et arrières petits enfants,

Remercient tous ceux qui de près ou de loin, leur ont apporté leur soutien moral, matériel ou financier lors du décès, par suite de maladie, de l'inhumation et de la cérémonie du DOUA du 7ème jour, à Sorobouly, de leur épouse, fille, nièce, belle-mère, mère, grande mère et arrière grand-mère

SIRIPE Nakatié Neymatou née ELOLA
Décès survenu le vendredi 10 décembre 2021 à l'âge de 85 ans, suivi de l'inhumation le 11 décembre 2021 à Sorobouly. La cérémonie du 7ème jour a eu lieu le dimanche 19 décembre 2021.

Leurs remerciements vont particulièrement aux :

- Chef du village de Sorobouly,
- Imams de Safané, Oury, Oulo, Siby, Boromo, Souho et Boromissi et leurs collaborateurs,

- Général LOUGUE Kouamé et épouse, à Ouagadougou,
- Monsieur GANOU Isidore et épouse, à Ouagadougou et au KENYA,
- Monsieur BENIN Bambou et épouse, à Oulo,

- Monsieur BENIN Bilélé et épouse, à Ouagadougou
- Monsieur OUEDRAOGO Abdoulaye, Coordonnateur du PDIS et épouse, à Bobo-Dioulasso

- Monsieur YE Dofihouyan, Directeur Général de l'eau et épouse, à Ouagadougou

- Monsieur TANDJA Cheick Tidiane et épouse à Bamako (Mali)
- El Hadj SAWADOGO Amadé et épouse, à Ouagadougou,
- Monsieur GANOU Issouf, Maire de la Commune de Siby, et épouse, à Ouagadougou

- Monsieur GNOUMOU Victor et épouse, à Ouagadougou
- Dr TAPSOBA Léonard et épouse, à Ouagadougou,
- Monsieur YRA Tchiéribadin et épouse, à Ouagadougou
- Monsieur SANOU Banworo et épouse, à Ouagadougou,
- Monsieur BOYARM Thierry et épouse, à Ouagadougou,
- Madame DISSA Maïmouna, ses frères et sœurs,
- Madame TRAORE Amina à Ouagadougou
- Monsieur TRAORE Abass à l'UEMOA, à Ouagadougou,
- Madame YAO née DAMOUE Bintou, à Ouagadougou
- Monsieur YEYE Samuel et épouse à Ouagadougou,
- Monsieur SOUGUE Bissa à Ouagadougou,
- Monsieur LOUGUE Kou, Infirmier à la retraite, à Ouagadougou,
- Monsieur SOUGUE Bédasso, à Bobo-Dioulasso
- Madame OUATTARA Safi, à Ouagdougou
- Monsieur OUEDRAOGO Hussein et épouse, à Ouagadougou
- Monsieur GANOU Gnimby, à Ouagadougou,
- Monsieur GANOU Lèguè, à Ouagadougou
- Madame BAMBARA Alima, à Ouagadougou
- Madame BAMBARA Sanata et époux, à Ouagadougou
- Madame DRABO Awa, à Koudougou
- Les familles SOW et SANOGO, à Ouagadougou,
- La délégation venue de Boromo,
- La communauté des villages environnants,
- Et tous ceux dont les noms n'ont pas pu être cités.

Que DIEU TOUT PUISSANT leur rende leurs bienfaits au centuple

PAIX A SON ÂME

Décès de Combary/Kielwasser Laurentia Cherita & Guigemde / Kielwasser Imogène Laure Cécile Awa : Remerciements et faire part

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Les familles Kielwasser, Idani, Zio, Kobyagda, Zanga, Traoré et Diallo à Ouaga, au Canada, Comin Yanga, Pama et Bagassi.

Les familles alliées et amies : Dabo, Boli, Combary, Naré, Kamga, Ilboudo, Guigemde, Ouédraogo, Kaboré, Kansie, Béogo, Sanou et Panantigri.

Les époux : Combary Moussa Herman, Employéà la BCEAO
Guigemde Franc Olivier, BOA Sénégal
La veuve Kielwasser / Idani Delphine Marie.

Les enfants Guigemde Astrid, Combary Muyan Emmanuelle, Guigemde Franc Yanis, Guigemde Francs Noah.

Réitèrent leurs sincères remerciements et leurs profondes gratitudes à tous ceux qui, de près ou de loin, leur ont apporté un soutien multiforme lors du rappel à Dieu de leur très chères filles, sœurs, épouses, mères et tantes

Combary/Kielwasser Laurentia Cherita (15 Septembre 2019-15 Janvier 2022)

Guigemde / Kielwasser Imogène Laure Cécile Awa (26 Septembre 2020-15 janvier 2022)

Ils vous convient à la grande messe de requiem qui sera dite à leurs intentions le samedi 15 janvier 2022 à 8 heures à l'église Christ Roi de Pissy précédée de la veillée de prière le vendredi 14 janvier 2022 à la CCB Saint Gaston de Pissy à 20 h 00.

« Que par la Miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles Chrétiens reposent en paix »

Assises nationales de la refondation au Mali : Une délégation chez le président du Faso

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Une délégation malienne conduite par le ministre en charge des affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop, a été reçue en audience par le chef de l'État, Roch Kaboré, le lundi 3 janvier 2022 en fin d'après-midi.

A cette occasion, le rapport des assises nationales de la refondation du Mali comprenant une quarantaine de thématiques et plusieurs recommandations, a été présenté au président Kaboré.

Au titre des recommandations, les participants aux "assises nationales de la refondation du Mali" ont proposé de prolonger la période de transition de six mois à cinq ans, adopter une nouvelle Constitution, limiter le nombre de partis politiques ou encore développer de nouveaux partenariats militaires.

Lefaso.net
Sources : La direction de la communication de la présidence du Faso


Burkina/Crise au CDP : Matinée de cours d'histoire politique à« l'aile futuriste » d'Eddie Komboïgo

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« On ne se lève pas aller à un congrès, lorsqu'on a transgressé les décisions d'un congrès précédent. Ça n'a pas de sens ». C'est l'une des leçons aux allures de cours d'histoire politique, dispensé en cette matinée du lundi 3 janvier 2022 à Ouagadougou, par le président par intérim de l'« aile historique » du CDP, Achille Tapsoba, et le deuxième vice-président, Salifou Sawadogo, à l'occasion de l'assemblée générale des jeunes de la section provinciale du Kadiogo (capitale) du parti.

C'est dans une salle du CENASA acquise à la cause de l'ancien président du Faso, Blaise Compaoré, que s'est tenue cette assemblée générale des jeunes CDP de la section provinciale du Kadiogo (douze arrondissements de Ouagadougou et six communes rurales). Cette rencontre se tient donc dans une actualité de crise au sein du parti, caractérisée par deux camps : l'aile dite historique dirigée par Achille Tapsoba (de laquelle se réclament les organisateurs du jour) et l'aile appelée futuriste tenue par Eddie Komboïgo. C'est d'ailleurs le principal sujet autour duquel se sont focalisées les interventions, ouvertes par le responsable des jeunes du Kadiogo, Alain Nacoulma, et le secrétaire général dans la province, Noël Sourwèma, qui ont tous loué la « loyauté» de l'aile historique du CDP au fondateur et président d'honneur Blaise Compaoré. « Nous avons été avec Blaise Compaoré, nous sommes avec lui et nous serons toujours derrière lui. Celui qui ne veut pas, qu'il se mette à l'écart », a tranché le premier responsable du parti au Kadiogo, Noël Sourwèma.

Pour l'occasion, les élus locaux (conseillers municipaux, ndlr) du parti dans la province ont lu une motion de soutien à l'aile historique et au président par intérim Achille Tapsoba.

Puis, place au deuxième vice-président, l'ancien ministre de l'environnement, le député Salifou Sawadogo, de revenir sur la fissure au sein du parti, en affirmant qu'elle est partie de la volonté de l'aile dirigée par Eddie Komboïgo de changer le nom et le logo du parti ainsi que de supprimer les prérogatives du président d'honneur Blaise Compaoré.

Ici, des membres du bureau exécutif national

« C'est à cela que se sont opposés les membres du bureau exécutif national. Et on nous dit ça peut intervenir dans six mois, deux ans, trois ans… (les changements, ndlr), mais en réalité, c'est de la duperie, c'est du mensonge ; la décision est déjà prise. Il ne s'est pas agi à leur fameux congrès d'une recommandation, mais plutôt d'une résolution. Ça veut dire que ça doit être résolu avant le prochain congrès, c'est du français et nous comprenons fort bien. C‘est face à l'opposition de militants rassemblés à ce fameux congrès, qu'ils ont trouvé la formule et différé. Et nous comprenons très bien ; c'est en réalité pour utiliser le sigle CDP et à travers le sigle, le père-fondateur Blaise Compaoré, pour aller aux élections municipales et juste après, changer le parti. Mais nous les attendons. En termes clairs, ce que nous avons annoncé au départ, c'est cela qui s'est concrétisé», brandit Salifou Sawadogo, pour qui, les militants sincères ne peuvent nullement s'accommoder de tels actes.

« Et pour bien faire, la durée du mandat est ramenée à quatre ans. Depuis l'ODP/MT (Organisation pour la démocratie populaire/Mouvement du travail), jusqu'au CDP, la durée du mandat est de trois ans. Même les partis qui sont issus du CDP, je peux citer l'UPC, le MPP et bien d'autres, la durée des mandats, c'est de trois ans. C'est vrai, on peut même aller à six ans, mais ce n'est pas un fait du hasard, si c'est trois ans. Et pour ce congrès, pour bien faire, on va jusqu'à quatre ans. Mais nous comprenons très bien ; quatre ans, nous nous situons en 2025. Donc, il se créerait les conditions pour être retenu comme candidat du parti pour l'élection présidentielle », dévoile-t-il avant d'ajouter que les militants ne peuvent engager leur avenir derrière Eddie Komboïgo.

« Ces derniers temps, il parle de camp historique et de camp futuriste. Futuriste, c'est faux, mais historique, oui ; parce que l'histoire de ce parti, nous qui sommes rassemblés, effectivement, nous la détenons. Nous étions-là, à la création de ce parti. Nous avons les fondamentaux. (…). De canal futuriste, il n'y en a pas. On a une aile qui rêve, et ceux qui rêvent, on les appelle des rêveurs. Nous avons une aile pleine d'illusion et ceux qui ont des illusions, on les appelle des illusionnistes », retrace M. Sawadogo.

Salifou Sawadogo, 2ème vice-président du CDP

Parlant du nouveau bureau exécutif né du congrès de l'aile futuriste, qu'ils disent d'ailleurs ne pas reconnaître, Salifou Sawadogo et ses camarades déclarent qu'il est dépourvu de substance du parti. « Ce bureau, quantitativement, est nul, médiocre, insuffisant ; parce que nous sommes passés d'un bureau de 130 membres à un bureau, semble-t-il, de 89 membres. Et nous savons qu'il y a eu des difficultés à avoir les 89 noms ; puisque même sur les 89 noms, il y en a qui n'ont pas été au congrès, au bureau politique, qui n'ont jamais acceptéêtre membres du bureau et qui ont trouvé leur nom à l'intérieur. En somme, ils ne valent même pas 89. Donc, quantitativement, c'est nul par rapport au bureau sortant. Et qualitativement, je vous laisse le soin donc de parcourir la liste… C'est no comment », mate l'ancien chargé de la jeunesse du CDP.

« Politiquement, c'est nous qui avons mis Eddie Komboïgo là où il est »

« Politiquement, c'est nous qui avons mis Eddie Komboïgo là où il est. Alors que nous nous préparions pour le sixième congrès, nous nous sommes retrouvés quelques-uns. Je peux citer Achille Tapsoba qui est présent, Moïse Traoré, Anicet Pooda qui est de l'autre côté, Zambendé Théodore Sawadogo et bien d'autres noms. Nous étions à quelques jours du congrès et il s'est agi donc de trouver un candidat. Et autour de la table, cinq noms sont apparus : Paramanga Ernest Yonli, Juliette Bonkoungou, Achille Tapsoba, Salifou Sawadogo et Eddie Komboïgo. Lorsque nous avons fait le tour de table, pour diverses raisons, les candidatures de Paramanga Ernest Yonli et de Juliette Bonkoungou n'ont pas été retenues.

Moi, j'étais présent à la rencontre et j'ai tout de suite déclaré que je n'étais pas prêt pour le poste. Il restait deux noms : Achille Tapsoba et Eddie Komboïgo. Et Eddie n'avait pas la qualité pour être dans le cercle de décision (avec tout le respect que je lui dois). Après moult discussions, et diverses raisons que je me garde d'évoquer ici, nous avons demandé au vice-président Achille Tapsoba, d'accepter que nous retenions Eddie Komboïgo comme candidat. Mais à la seule condition, qu'une fois retenu, Eddie Komboïgo accepte que nous lui enjoignions un bureau politique, parce que nous sommes partis du fait qu'il n'était pas suffisamment politique et qu'il lui fallait un entourage purement politique », dévoile Salifou Sawadogo, précisant qu'Eddie Komboïgo va de ce pas négocier le poste de chargéà la jeunesse pour Boubacar Sannou.

« Voilà la petite histoire. (…). Voilà comment Eddie Komboïgo est devenu pour la première fois, président du parti. (…). Au septième congrès (mai 2018, ndlr), il s'est aligné face au camarade Badini (Boureima). Le camarade Achille Tapsoba a soutenu Badini, moi j'ai soutenu Eddie, et chacun avec ses raisons. Mais l'information nous est arrivée au dernier moment que le président Blaise Compaoré, pour des raisons qui lui sont propres, a souhaité qu'Eddie soit le président du parti et Badini vice-président. J'ai dit que dès lors…, je m'aligne. Les autres camarades qui n'étaient pas sur cette position avaient d'autres types d'informations. Mais nous l'avons soutenu, selon la volonté du président Blaise Compaoré», rappelle-t-il, déclarant ne donc pas comprendre pourquoi M. Komboïgo refuse-t-il maintenant de répondre aux lettres de Blaise Compaoré (par rapport au congrès, ndlr).

Lecture de la motion de soutien

« Il faut savoir ce qu'on veut ; les prérogatives que nous avons au niveau des textes, le président Compaoré ne les a pas demandées, c'est nous qui avons écrit cela. Et je voudrais, sur ce point, rendre hommage au président Léonce Koné qui a été visionnaire sur ce point-là. (…). Il n'y a pas de CDP sans Blaise Compaoré, qu'il soit ancien ou nouveau. Et on veut opposer les jeunes aux anciens, je ne sais pas qui est jeune et qui est ancien ; Eddie et moi, il y a un an de différence, nous sommes de la même génération. (…). Nous n'avons aucun problème personnel avec lui, nous avons un problème avec les textes », soutient Salifou Sawadogo, qui s'interroge pourquoi effacer le CDP, alors que des partis comme l'ANC, le RDA demeurent des références. C'est pourquoi dit-il penser que le MATDS (ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité) tranche pour permettre à l'aile historique d'organiser le huitième congrès et pour permettre au parti de revenir à la table de négociations sur la réconciliation nationale avec le pouvoir, le MPP et faire des propositions sur les questions de sécurité (l'opposition a suspendu sa participation aux instances nationales).

Le président par intérim, Achille Tapsoba, par ailleurs président du groupe parlementaire CDP, axe son intervention sur celle de son prédécesseur. « L'heure de vérité a sonné. Car, comme le dit le philosophe, chacun de nous est le résultat de son passé. Personne ne peut exister sans son passé, et le passé n'est ni plus ni moins qu'un ancien présent. Et le présent est un ancien futur, et le futur c'est certainement un prochain présent. Nous sommes du CDP, canal historique, canal présent, mais pas canal futuriste, car le futurisme, par définition, c'est le courant de pensée qui pense que seul le futur peut être le lieu ou le rendez-vous pour résoudre toutes les questions du présent et du passé. Le futurisme est un courant de pensée qui veut s'abstraire du présent et du passé. Ce genre de futurisme n'est ni plus ni moins, que de l'illusionnisme et c'est donc pour nous un concept qui n'a pas droit de cité», a contré Achille Tapsoba, rappelant que le CDP est composé de membres fondateurs, d'anciens, de jeunes, de personnes physiques et de personnes morales.

« Je voudrais rappeler, avant de passer à autre chose, que quand on définit un parti en deux ailes, une aile historique, une aile futuriste et qu'on se débarrasse d'une aile, comment on fait pour voler ? Pour voler, il faut deux ailes. C'est dommage, je voudrais simplement rappeler cela à ceux qui fabriquent les concepts sans en connaître les teneurs », dispense le philosophe de formation, Achille Tapsoba, marquant ici une pensée pour les victimes du phénomène terroriste, aux déplacés et aux forces combattantes.

Achille Tapsoba, président par intérim du CDP.

« Il n'y a qu'un seul CDP : c'est ce CDP-là qui va exister demain »

La crise vient de l'histoire récente, et les éléments précurseurs se trouvent déjà dans l'après-septième congrès, poursuit-il. « Le président qui a étéélu par le septième congrès était Eddie Komboïgo. Mais le même congrès qui l'a élu président, c'est ce congrès qui a institué le poste de président d'honneur de notre parti avec des attributions très précises. (…). On rappelle tout temps que le CDP a été créé grâce à l'effort, à la détermination du président Blaise Compaoré. Rappelons-nous, en 1996, l'ODP/MT était le parti au pouvoir. Nous venions d'une élection en 92, où nous avions fait le ‘'tuuk guili'' (règne sans partage, ndlr). Malgré tout, le président Blaise Compaoré a dit : je veux un large rassemblement des fils et des filles de ce pays, pour la démocratie et le progrès de notre patrie.

Curieusement, pendant que son parti est hyper-majoritaire à l'assemblée nationale, il se met à discuter avec l'opposition, il nous met en négociation avec les partis d'opposition. A l'époque, on s'est demandé qu'est-ce que le président Blaise Compaoré cherche dans cette affaire : on est majoritaire, qu'est-ce qu'il y a encore à faire ? Je me rappelle à l'époque qu'il nous a dit : vous savez, lorsqu'un parti a la majorité pour gouverner un pays, il faut qu'il se mette toujours à l'esprit que seule l'adhésion du peuple et des populations est toujours importante, sinon on peut être surpris dans quelques années.

Deuxièmement, il a entrepris de fédérer les partis autour de la social-démocratie : il s'est rendu compte que l'ODP/MT était un parti social-démocrate, en tout cas, à tendance révolutionnaire. Le plus grand parti politique de l'époque, la CNPP/PSD (Convention nationale des patriotes progressistes/parti social-démocrate) était social-démocrate, avec une dizaine d'autres partis. C'est pour cette raison, qu'en février 1996, treize partis, formations et factions de partis ont pu être fédérés par Blaise Compaoré et le CDP est né. Il faut le dire très souvent, que sans cet effort de Blaise Compaoré, le CDP n'aurait pas existé, peut-être qu'on serait à un neuvième, dixième congrès de l'ODP/MT….

Donc, ceux qui veulent effacer, d'un revers des mains, cette origine historique, parce qu'ils veulent conjuguer le parti au présent, en le détachant de son histoire récente et en voulant partir d'une fabrication d'un futur complétement coupé des réalités présentes, se trompent lourdement. Combien de présidents le CDP a eu ? Le premier président, c'était Arsène Bongnessan Yé, ensuite Roch Marc Christian Kaboré pour trois mandats, Assimi Kouanda, Léonce Koné (qui a dirigé le parti dans la période transitoire et qui a organisé le congrès de mai 2018 portant Eddie Komboïgo à la tête du parti). Fondamentalement, nous nous en tenons là, si on nous pousse plus loin, on dira plus que ça. C'est dire que lorsqu'on arrive à la tête de ce parti et on construit comme ambition, la promotion personnelle, on révèle au grand jour, ce qui est enfui dans son subconscient politique, à savoir non pas servir le parti, mais se servir du parti. C'est de cela qu'il s'agit », s'est attardé Achille Tapsoba.

« Un paramètre, sur lequel je vais insister : ce même camarade (Eddie Komboïgo, ndlr) que nous avons mis à la tête du parti en 2015, c'était sur une base d'engagement clair qu'il mettait ses moyens à la disposition du parti pour reprendre l'échiquier politique national. Il mettait ses moyens. A l'époque, Salifou avait sa maison cassée, moi j'avais ma maison complètement cassée, la poche trouée, des problèmes à n'en point finir, etc. On a dit, allons-y ! En politique, la stratégie, c'est l'objectif final. Mais pour atteindre l'objectif final, il faut souvent une tactique, qui vous donne l'impression que vous avez oublié la stratégie. Mais c'est un moyen pour y arriver. Donc, nous avons fait des concessions. Et aujourd'hui, celui qui bénéficie des concessions nous traite de subordonnés. Mais, tout de même ! Quand le fils commence à dire que c'est lui qui a mis son père au monde, ça pose problème », expose M. Tapsoba.

Plusieurs leaders coutumiers ont pris part à la rencontre

S'appuyant sur le nécessaire respect des textes, il rappelle : « le président du parti est le premier militant qui doit respecter les statuts du parti et les faire respecter. Alors, la petite histoire : le président Eddie a fait respecter les statuts en faisant sanctionner trois camarades (Abdoul Karim Baguian dit Lota, Adama Tiendrébéogo et Ghislain Tondé). Quand il s'agit maintenant à son tour, il ne veut pas respecter les textes. Il n'y a pas deux statuts au sein du parti : un statut pour les militants et un statut pour le président du parti. (…). Quand un chef, qui aspire diriger le Burkina Faso, est incapable de respecter les textes de son propre parti, qu'en sera-t-il quand il sera président du pays ? Il ne faut pas qu'on se flatte, le Burkina est une savane, avec une avancée du désert…».

Pour Achille Tapsoba, si on est courageux, il faut reconnaître ses errements et faire une autocritique, car nul n'est au-dessus des textes du parti. « Tout comme les faits, les textes sont têtus. On ne se lève pas aller à un congrès, lorsqu'on a transgressé les décisions d'un congrès précédent. Ça n'a pas de sens. Ça veut dire que le congrès qu'on va organiser et tenir, on est encore prêt à transiger ses décisions. Non, on reste dans les décisions du congrès précédent en allant au congrès suivant…», critique le président par intérim, affirmant que les vice-présidents et plus de la majorité absolue du bureau exécutif national se sont désolidarisés d'Eddie Komboïgo et son aile. « Il n'y a qu'un seul CDP : c'est ce CDP-là qui va exister demain », a signé le président par intérim du CDP, Achille Tapsoba.

O.L.O
Lefaso.net

Décès de DAH Yeri Liliane Anick Patricia : Faire part

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Les grandes familles DA , DABIRE, DAKIO, KONE à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Gaoua, Diébougou, Dédougou, Côte d'Ivoire, Belgique, Canada, Italie,

Les familles alliées, SIMPORE , OUEDRAOGO, à Ouagadougou,

ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur fille, Soeur, mère et grand-mère

DAH Yeri Liliane Anick Patricia

Décès survenu le mercredi 29 décembre 2021 à Ouagadougou.

Les obsèques se dérouleront selon le programme ci-après :

- [ ] Samedi 8 Janvier 2022 à 19h00 :
Veillée de prière au domicile des parents à la Patte d'Oie (non loin de l'échangeur de Ouaga 2000)

- [ ] Dimanche 9 Janvier 2022 à
- 9h00 : Levée du corps à la morgue du CHU de Bogodogo,

- 10H00 : Inhumation au cimetière de NAGRIN ( Route de Saponé)

« J'ai combattu le bon combat. J'ai achevé ma course. J'ai gardé la foi. »‭‭2 Timothée‬‭4:7

Union de prière !

Ministère de l'agriculture : 47 agents chargés du contrôle des engrais prêtent serment

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Nommés en juin 2021, ils sont 47 agents du ministère de l'Agriculture, désormais chargés de veiller à la qualité des engrais, à avoir prêté serment ce 4 janvier 2022 devant le tribunal de grande instance Ouaga II. Cette prestation de serment est une obligation de la loi portant contrôle des engrais au Burkina Faso. Elle consacre la prise de fonction de ces agents chargés de contrôler la qualité des engrais, qu'ils soient fabriqués localement ou importés.

"Je jure de fidèlement et bien remplir mes fonctions d'inspecteur chargé du contrôle des engrais, de les exercer en toute impartialité, de veiller à l'application des lois et règlements régissant les engrais et de me porter garant de la sécurité des engrais". C'est en ces termes, que les 47 nouveaux agents chargés de contrôler la qualité des engrais, ont prêté serment devant le tribunal de grande instance Ouaga II. Désignés au niveau central et au niveau des directions régionales du ministère en charge de l'agriculture, les impétrants ont vu leurs capacités renforcées sur les procédures de fabrication des engrais ainsi que les textes qui régissent leur production, leur commercialisation et leur importation. C'est donc bien aguérris, qu'ils vont affronter leurs nouvelles fonctions qui commencent ce jour.

Pascal Zongo, directeur général de la production végétale

A en croire Pascal Zongo, directeur général de la production végétale, qui a aussi prêté serment, l'agent chargé du contrôle des engrais doit consacrer son honneur et sa dignité, à répondre aux attentes des producteurs, en vue de contribuer à améliorer leurs productions pour atteindre l'autosuffisance alimentaire. "L'engrais est le facteur déterminant de la production agricole, et ce facteur ne peut être déterminant que si sa qualité est assurée". Les agents devront donc selon lui, s'atteler à s'assurer de la qualité physique de l'engrais, du respect des normes de stockage et d'emballage ainsi que de la régularité de la production et de l'importation.

Les agents chargés du contrôle de la qualité des engrais à l'issue de leur prestation de serment

Le président du tribunal a aussi invité les impétrants à accomplir leurs tâches avec honneur et dignité et à se surpasser, afin de permettre aux agriculteurs burkinabè de disposer de bons engrais sans conséquences sur la santé.

Armelle Ouédraogo/Yaméogo
Lefaso.net

Déplacés internes de Ouahigouya : Sibila Ouédraogo soutient 230 enfants face à l'harmattan

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L'initiative a été présentée officiellement le 21 décembre 2021 sur le plateau de LefasoTV et sur les réseaux sociaux par Sibila Samiratou Ouédraogo, l'auteure. Il s'est agi de secourir des enfants déplacés internes de Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord, suite aux menaces terroristes. Un projet réalisé grâce à plusieurs bienfaiteurs, le samedi 1er janvier 2022.

Le quartier « La ferme » de Ouahigouya accueille plusieurs centaines de déplacés internes qui ont fui l'insécurité dans plusieurs villages de la région du Nord. Dans ce quartier situé sur la route de Titao, la situation de ces personnes est peu enviable, a observé Sibila Samiratou Ouédraogo, une ressortissante de la zone.

Ainsi, elle a lancé une initiative pour secourir les enfants face à l'harmattan. « Il s'était agi, au depart, d'offrir à 75 enfants âgés de zéro à cinq ans, un kit d'une valeur de 3 000 francs à chacun contenant du savon, de la pommade et un vêtement contre le froid », rappelle l'initiatrice.

Les choses se sont déroulées de manière inespérée. « Mais notre surprise fut des plus grandes et des plus agréables ! Les donateurs ont été si généreux. A la date du 1er janvier 2022 à 11h, ce sont 230 enfants âgés de zéro à douze ans, au lieu de 75 âgés de zéro à cinq ans, qui ont bénéficié de ces cadeaux combien précieux en cette période de fraicheur », se réjouit Sibila Samiratou Ouédraogo.

Chaque kit contient deux pullovers au minimum, une couverture, un pantalon souvent, une boîte de pommade et une boule de savon. Cependant, les dons jadis destinés seulement aux enfants déplacés internes de La ferme de Ouahigouya, ont étéétendus à un autre site de déplacés dans le Yatenga, notamment celui de Youba.

La valeur des kits varie entre 5 000 et 12.000 francs CFA. Quant aux dons, ils s'élèvent à 531 000 francs, essentiellement en espèces. En plus du Burkina Faso, des bonnes volontés d'autres pays ont fait parler leurs cœurs. Il s'agit de la Côte d'Ivoire, du Canada et de la France.

Plusieurs personnes de divers domaines d'activités, ressortissants de Ouahigouya ou non, ont laissé parler leur cœur lors de cette collecte. « Cela nous rappelle à tous que face à cette situation, nous Burkinabè devons plus que jamais être solidaires, sans discrimination aucune. Nous vous en sommes grandement reconnaissant et les bénéficiaires, par ma voix, vous transmettent leur gratitude la plus profonde », formule Sibila Samiratou Ouédraogo.

Lefaso.net

Tchad : Vers un dialogue national inclusif avec les rebelles du FACT…

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Le Conseil militaire de transition (CMT) du Tchad s'attèle pour l'organisation du dialogue national inclusif. Les rebelles du Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (FACT), à l'origine du décès du président Idriss Déby Itno, vont y prendre part, a en croire les autorités politiques.

Personne ne sera exclu du dialogue national. C'est la promesse faite par le ministre d'État chargé de la réconciliation nationale, Acheikh ibn Oumar, sur les antennes de Radio France internationale, le lundi 3 décembre 2021.

Les rebelles du Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (FACT) qui sont à l'origine de la mort du président Idriss Déby Itno, vous participer à ce dialogue, promet Acheikh ibn Oumar. Aux premières heures de la transition, les militaires ont refusé de négocier avec les rebelles. « Nous voulons maintenant déclencher un engrenage de la paix », a indiqué Acheikh ibn Oumar, qui préside le Comité d'organisation du dialogue.

Le lundi 29 novembre 2021, la junte militaire au pouvoir a décrété une « amnistie générale » pour les rebelles et opposants déjà condamnés notamment pour « atteinte à l'intégrité de l'État ». Cette mesure concerne 296 personnes condamnées (qu'elles soient ou non détenues) et répond à l'une des exigences des principaux groupes rebelles pour venir à la table des négociations à l'invitation du président Mahamat Idriss Déby Itno.

« Il est apparu indispensable de faire table rase des vestiges hérités des périodes sombres de notre pays en accordant une amnistie générale à ceux qui, pour une raison ou une autre, avaient choisi la voie de l'exil et/ou de la violence pour exprimer leurs divergences politiques », proclame le projet de loi adopté lors d'un Conseil des ministres extraordinaire, dont un compte-rendu a été envoyéà l'AFP.

« C'est un premier pas »

Les personnes amnistiées « sont nominativement citées et les chefs rebelles ne sont pas présents parce qu'ils ont déjàété amnistiés en 2018. Cette mesure concerne les prisonniers d'autres organisations rebelles qui ont été arrêtés puis condamnés après le 31 mai 2018 », a déclaré Abderaman Koulamallah, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement tchadien.

« Si elle se confirme et se matérialise dans les faits, cette amnistie sera une avancée majeure, entre autres, vers le dialogue, la réconciliation et la paix tels que voulus par l'ensemble des Tchadiennes et des Tchadiens », a déclaré Kingabé Ogouzeimi de Tapol, porte-parole du FACT. Le maréchal Idriss Déby a été tué en avril au combat face à l'avancée de colonnes rebelles du FACT.

« Cela fait partie de nos préalables. C'est un premier pas », a indiqué Timan Erdimi, le chef de l'UFR en exil au Qatar. « Il reste la libération de Tom Erdimi », son frère détenu en Egypte selon sa famille, « et des prisonniers de guerre, ainsi que la restitution des biens spoliés », a-t-il ajouté.

Des observateurs voient d'un bon œil ces décisions. « C'est un pas important vers la réconciliation, et un acte politique pour donner une légitimité au président du CMT qui avait été contestéà cause de la succession dynastique du pouvoir. Il récupère un capital sympathie, aussi bien à l'intérieur qu'à l'international, y compris pour une éventuelle candidature à l'élection présidentielle », analyse Kelma Manatouma, chercheur tchadien en sciences politiques à l'université Paris-Nanterre.

Les prochains mois s'annoncent décisifs pour la transition. Réussir le dialogue national inclusif et organiser des élections libres et transparentes en 18 mois de transition, c'est le résultat qu'attendent les Tchadiens.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Sources : RFI et AFP

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