
Grâce à leurs petites économies, un groupe de femmes réussit à mettre en place une mini-laiterie qui transforme et commercialise que du lait local 🥛. Découvrez leur histoire !
#CLEbf #AgroIndustrie #Lwili
Grâce à leurs petites économies, un groupe de femmes réussit à mettre en place une mini-laiterie qui transforme et commercialise que du lait local 🥛. Découvrez leur histoire !
#CLEbf #AgroIndustrie #Lwili
Selon une publication de Jeune Afrique, le Conseil d'État français a, ce vendredi 30 juillet 2021, validé le décret d'extradition de François Compaoré, présumé commanditaire de l'assassinat, en décembre 1998, du journaliste Norbert Zongo.
« Celui-ci (François Compaoré, ndlr) prend acte ; il est prêt à faire face, dans la dignité, l'honneur et avec responsabilité, à la justice burkinabé», rapportent les confrères de la réaction de ses avocats.
Toujours selon le média qui relaie les propos de la défense, François Compaoré« regrette » cette décision, assurant qu'il serait « exposé»à des « risques de torture, de traitements inhumains et dégradants » s'il était remis aux autorités burkinabé.
Si cette décision du Conseil d'Etat est un « grand » pas vers la lumière sur ce dossier qui a connu plusieurs rebondissements, elle n'épuise pas toutes les voies de recours. Ainsi apprend-on que ses avocats annoncent avoir saisi la Cour européenne des droits de l'Homme, « afin qu'elle face échec à l'extradition envisagée ».
Lefaso.net
(Ouagadougou, 30 juillet 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reçu en audience ce matin le Représentant du Secrétaire général des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, Mahamat Saleh Annadif.
Présent à Ouagadougou dans le cadre d'une réunion des Nations unies et ses partenaires au développement sur la question sécuritaire au sein de l'espace de l'Autorité du Liptako-Gourma, Mahamat Saleh Annadif est venu rendre compte des grandes décisions au chef de l'Etat.
Selon lui, cette région appelée communément « région des trois frontières » constitue depuis un certain temps le centre de toutes les activités criminelles, terroristes et de l'extrémisme violent.
C'est pourquoi les Nations unies ont « conçu ensemble avec les partenaires et les gouvernements des trois pays un projet de stabilisation de cette région, qui tout en prenant en compte les aspects sécuritaires, va s'occuper également de la capacité de résilience des populations ».
Il s'agira surtout « d'initier un certain nombre de projets pour aider les populations déplacées à revenir, mais également à créer des activités pour les accompagner » a expliqué Mahamat Saleh Annadif.
Le Représentant du Secrétaire général des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel a indiqué que cette initiative, qui a donné de très bons résultats dans le bassin du Lac Tchad, contribuera à améliorer la situation sécuritaire dans la région des trois frontières.
Direction de la communication de la présidence du Faso
Le reaggeman Oscibi Jhoann a dédicacé le jeudi 29 juillet 2021 à Ouagadougou, son 6e album. Il est intitulé« Sougre Bargô». Avec cet opus, l'artiste engagé invite les Burkinabèà la sincérité au sujet de la réconciliation nationale. L'album est composé de 4 titres et de 3 remix. Il est chanté en français et en mooré.
Du nouveau dans la production musicale burkinabè dans le style reggae. Pour cause, l'artiste musicien Oscibi Jhoann a présenté le jeudi 29 juillet 2021, son nouvel album. Intitulé, « Sougre Bargô» ou la trompette de la réconciliation, l'artiste invite à la sincérité. Pour lui, chaque Burkinabè doit écouter le message et avoir le courage de s'assoir pour discuter. Ceci, pour donner du sens à un vrai pardon. Oscibi Jhoann estime que ceux qui ont des choses à se reprocher doivent s'inscrire dans une démarche de vérité. Ce qui évitera selon lui qu'on répète encore les erreurs du passé.
Dans le nouvel album, l'artiste n'a pas perdu sa verve. Il est toujours engagé dans le combat pour la vérité. Au niveau du titre « Lala », il appelle les Burkinabèà rester intègres. Il est convaincu que l'homme et la femme ne doivent pas s'approprier le bien d'autrui de façon indue. Il croit savoir que c'est la porte ouverte à la malédiction. « Changement climatique » amène les citoyens à prendre conscience de leur responsabilité en matière de préservation de l'environnement. Pour cause, la planète se réchauffe avec des conséquences néfastes.
Au niveau de « Maman Lebg N'wa », c'est une reprise de sa chanson à succès intitulé« Lebg N'wa ». Et comme dans l'original, le rôle fondamental de la mère est mis en avant. L'artiste sensibilise les femmes à se pencher avec persévérance sur une éducation de qualité des enfants. Ceci, pour bâtir un monde de civisme et de responsabilité. L'album est disponible sur le marché de disc au prix unitaire de 3000 F CFA.
Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net
En application de la loi N°006-2011/AN relative à la règlementation des professions de l'expertise nationale, l'Agence de Promotion de l'Expertise Nationale (APEN) informe le public (bureaux d'étude, consultants individuels, agents publics de l'Etat, toute personne physique ou morale fournissant des services de prestations intellectuelles) désireux d'exercer leur profession dans le respect de la réglementation en vigueur, de l'ouverture des dépôts de dossiers de demande d'agréments d'expert.
En rappel, l'exercice de la profession d'expert (toute personne physique ou morale fournissant des prestations intellectuelles de services) au Burkina Faso est subordonnéà l'obtention d'un agrément et nul ne peut se prévaloir du titre d'expert en individuel ou en société ou en association s'il n'a été agréé dans les conditions fixées par la loi et les textes d'application.
La Commission chargée de la délivrance des agréments mis en place en juin 2021 par arrêté ministériel est chargée d'examiner les demandes d'agréments qui lui sont transmises. Les agréments sont accordés selon la catégorie d'expertise (individuelle, société, association) et les domaines, sous domaines et services de l'expertise.
I) Les domaines de l'expertise nationale
Conformément au décret N°2013- 010 PRES/PM/MICA/MEF/MF les domaines de l'expertise sont les suivants :
Chaque domaine est composé en moyenne de vingt (20) sous-domaines.
II) Les services de l'expertise
Les services de l'expertise correspondant aux domaines et sous domaines sont les suivants :
III) Les conditions d'obtention de l'agrément
a) Pour prétendre à un agrément, les candidats exerçant sous la forme d'entreprise individuelle doivent remplir les conditions de diplôme et d'expérience ci-dessous.
b) Pour prétendre à un agrément, les candidats exerçant sous la forme de société d'expertise ou assimilés doivent :
avoir parmi ses créateurs ou actionnaires une personne ayant la qualité d'Expert senior défini ci-dessus ;
doit être une personne morale régulièrement constituée et dont l'objet social se rapporte à l'expertise.
La société ou l'association peut être unipersonnelle ou pluripersonnelle. La société est unipersonnelle quand elle est créée par une personne ayant la qualité d'expert senior. Elle est pluripersonnelle lorsqu'elle est créée par plusieurs personnes dont au moins une a la qualité d'expert senior.
IV) La composition du dossier de demande d'agrément
A) Pour la demande de l'agrément de la catégorie A (expertise en société ou assimilés)
une demande timbrée adressée au Président de la Commission des agréments de l'expertise nationale précisant les noms et prénoms de la personnalité habilitée à diriger la société d'expertise ;
un curriculum vitae et une copie certifiée conforme des titres ou diplômes dont le dirigeant entend se prévaloir ; dans le curriculum vitae les activités professionnelles que l'expert a exercées avec l'indication des dates et lieux d'exercice, le nombre d'années d'expérience d'expertise doivent être consignées ;
un état détaillé du personnel de la société d'expertise, le curriculum vitae et les copies légalisées des diplômes du personnel d'encadrement ; dans le curriculum vitae les activités professionnelles que l'expert a exercées avec l'indication des dates et lieux d'exercice, le nombre d'années d'expérience d'expertise doivent être mentionnées ;
les pièces justificatives de la pratique professionnelle de la société d'expertise ;
un formulaire d'identification des professionnels de la société d'expertise destiné au fichier central des experts agréés, dûment rempli ;
un inventaire du matériel et de l' outillage appartenant à la société d' expertise ;
une déclaration sur l'honneur certifiant que les informations mentionnées dans le dossier sont justes ;
un reçu de paiement des frais de dossier (non remboursable) d'un montant de 15 000 FCFA délivré par le service comptable de l'APEN. Frais payable à la Direction des Guichets Uniques du Commerce et de l'Investissement Sise à la Maison de l'Entreprise.
B) Pour la demande de l'agrément de la catégorie B (entreprise d'expertise individuelle)
une demande timbrée adressée au Président de la Commission des agréments de l'expertise nationale précisant le nom et le(s) prénom(s) de la personnalité habilitée à diriger l'entreprise d'expertise individuelle ;
un curriculum vitae et une copie certifiée conforme des titres ou diplômes dont l'expert entend se prévaloir ; dans le Curriculum Vitae les activités professionnelles que l'expert a exercées avec l'indication des dates et lieux d'exercice, le nombre d'années d'expérience d'expertise doivent être mentionnées ;
les pièces justificatives de la pratique professionnelle de l'entreprise d'expertise individuelle ;
un formulaire d'identification de l'entreprise d'expertise individuelle destiné au fichier central des experts agréés, dûment rempli ;
une déclaration sur l'honneur certifiant que les informations consignées dans le dossier sont justes ;
un reçu de paiement des frais de dossier (non remboursable) d'un montant de 15 000 FCFA délivré par le service comptable de l'APEN. Frais payable à la Direction du Guichet Unique du Commerce et de l'Investissement Sise à la Maison de l'Entreprise.
Les formulaires d'identification, le formulaire de déclaration sur l'honneur, un exemple de demande et la liste des sous domaines de l'expertise sont disponibles sur le lien suivant :
https://drive.google.com/drive/folders/1yWcHnfkIPws3uFOPbtOmPuwPfnxaWvM1?usp=sharing
C) Pour la demande de l'agrément de la catégorie C (expertise assurée par les agents publics)
une demande timbrée adressée au Président de la Commission des agréments de l'expertise nationale ;
une copie certifiée conforme des titres ou diplômes dont l'expert entend se prévaloir ;
un curriculum vitae dans lequel sont mentionnées les activités professionnelles que l'expert a exercées avec l'indication des dates et lieux d'exercice, le nombre d'années d'expérience d'expertise ;
les pièces justificatives de la pratique professionnelle ;
un formulaire d'identification des professionnels de l'entreprise d'expertise individuelle, destiné au fichier central des experts agréés, dûment rempli ;
une déclaration sur l 'honneur certifiant que les informations contenues dans le dossier sont justes ;
un reçu de paiement des frais de dépôt de dossier d'un montant de 15 000 FCFA (montant non remboursable). Frais payable à la Direction des Guichets Uniques du Commerce et de l'Investissement Sise à la Maison de l'Entreprise.
Les formulaires d'identification, le formulaire de déclaration sur l'honneur, un exemple de demande et la liste des sous domaines de l'expertise sont disponibles sur le lien suivant :
https://drive.google.com/drive/folders/1yWcHnfkIPws3uFOPbtOmPuwPfnxaWvM1?usp=sharing
D) Les frais de délivrance de l'agrément d'expertise
Les frais de délivrance sont payables au retrait de l'agrément et sont fixés comme suit :
Aucun frais est exigible en dehors du paiement de ces montants
V) Date et lieu de dépôt du dossier
Les dossiers sont reçus à partir du 1er septembre au 15 octobre 2021 et du lundi au vendredi, de 8 heures à 15 heure 00 dans les locaux du Ministère de l'industrie du commerce et l'artisanat au 3ème étage, porte n°315. Immeuble sise à 200 m du rond-point des Nation Unies.
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter le service de l'APEN aux numéros suivants ;
Téléphones : + 226 76 26 69 72 /76 05 05 80/71 57 53 83
Abdoul - Aziz SANA
Chevalier de l'ordre national
L'Ecole supérieure polytechnique de la Jeunesse (ESUP-Jeunesse) a abrité les 2 et 3 juillet 2021, un atelier pratique sur la conception et la fabrication de modules solaires photovoltaïques. Rendu possible grâce à la commission « Physique Sans Frontières » de la Société Française de Physique et d'Optique, dans le cadre de son programme « Experiment Action » qui vise le renforcement des capacités des enseignants—chercheurs en sciences des pays à faible revenu, dans les domaines de la science expérimentale et de l'instrumentation scientifique. L'atelier a rassemblé enseignants et étudiants venus de différents horizons du Burkina et dont le principal domaine de définition reste les énergies renouvelables.
En cet après-midi du 02 juillet 2021, dans une des salles de l'Ecole supérieure polytechnique de la Jeunesse, l'ambiance était si studieuse que les occupants ne prêtaient pas grande attention au visiteur qui s'y annonçait. Tant ils étaient absorbés à la tâche.
Se sont donné rendez-vous en ces lieux acteurs du monde professionnel, professeurs de lycées et étudiants évoluant tous dans le domaine ô combien d'avenir des énergies renouvelables, notamment le solaire. Et le chef d'orchestre de tous ces apprenants est notre compatriote Arouna Darga, enseignant – chercheur de Sorbonne-Université et au Laboratoire GeePs-CentraleSupelec, venu de France. Il est un spécialiste international de l'énergie solaire photovoltaïque et co-fondateur de la société DARGATECH qui a contribuéà la réalisation de l'atelier.
La formation est éminemment pratique, puisqu'elle consistait en la conception et la fabrication sur un support en bois d'un module solaire avec des spécifications précises sur les valeurs de tension et d'intensité de courant. Mis à part les cellules photovoltaïques que le formateur a apportées avec lui, tous les autres matériaux (bois, colle…) sont achetés sur le marché local.
« En fabriquant les modules solaires eux-mêmes, les participants, non seulement apprennent en profondeur la technologie photovoltaïque, mais aussi s'approprient la technologie. Par ailleurs, les apprenants comprendront quels sont les points importants de la qualité. Quand on n'a jamais soi-même conçu un objet on n'a pas une idée précise de sa valeur », a fait remarquer le formateur qui faisait le tour des groupes de travail.
L'objectif étant que la trentaine de participants venus de Ouagadougou et de l'intérieur du pays (Bobo, Boulsa…) puissent à leur tour transmettre leur savoir à leurs élèves ou à leurs étudiants à travers l'élément qu'ils ont fabriqué de leurs propres mains. Pour la suite, d'autres ateliers, où les participants fabriqueront cette fois-ci, des lampes solaires rechargeables et autres systèmes, sont en cours de préparation.
Et ce n'étaient pas les apprenants Fatoumata Dicko et Arthur Thiombiano qui diront le contraire. Ingénieur en Energies renouvelables à la Coopération autrichienne qui s'investit dans l'accompagnement de lycées techniques et professionnels au Burkina Faso dans la mise en place de formations en énergies renouvelables, la première citée attend beaucoup de cet apprentissage qu'elle compte répercuter chez les encadreurs d'enseignants qui à leur tour transmettront le savoir engrangé aux élèves. Pour le second, quant à lui étudiant en master II en Energies renouvelables et Efficacitéénergétique à ESUP-Jeunesse, son grand espoir est que ce genre de formation puisse permettre d'améliorer le rendement des plaques solaires, jusque-là pas assez optimum à ses yeux.
Service Communication et Marketing
Master en Energies renouvelables et Efficacitéénergétique
ESUP-Jeunesse, l'école pionnière
Le Master en Energies renouvelables et Efficacitéénergétique est destiné principalement aux étudiants ayant une licence en :
• Génie électrique ;
• Génie civil ;
• Mines et Carrières ;
• Gestion et Maîtrise de l'Eau
• Mathématiques
• Physique-chimie
• Ou tout autre diplôme jugééquivalent
Une commission de sélection statue sur les demandes d'adhésion
Frais de scolarité et modalités de paiement : La scolarité s'élève à un million cent vingt mille (M1 et M2).
La première promotion a débutéà la rentrée 2019-2020
« Nous pensons que les bords et l'institutionnalisation de l'opposition gêne le combat, et cela doit même cesser ! ». C'est la hargne que laissent apparaître les fondateurs de cette nouvelle organisation politique en gestation. Selon des sources, tout serait fin prêt et le parti sera dévoiléà l'opinion publique nationale et internationale dans l'après-midi de ce samedi 31 juillet 2021 (à 14h30) à Ouagadougou, plus précisément à la Maison de la Femme sise à Dagnoën.
A en croire nos sources, l'initiative est portée par, entre autres, des « acteurs jeunes nouvellement émergents sur la scène actuelle, de jeunes universitaires, des cadres, des leaders de mouvements estudiantins des années 98, 99 et 2000, des mouvements citoyens de 2014 ».
« Notre initiative du 31 juillet 2021 consiste à mettre au point, un parti politique qui s'inscrit dans une option de Rupture dans un esprit d'une citoyenneté politique : rupture dans la gouvernance et d'acteurs de génération politique et de relève politique conséquente…», s'ouvre un des membres-fondateurs, leader bien connu des années de luttes estudiantines au Burkina.
« Nous subissons un personnel politique épuisé, envahissant et monopolistique. Et rupture dans l'élan d'un décollage et du développement réel du Burkina Faso. Enfin, notre rupture est celle d'une révision d'une approche dans les relations et institutions africaines ainsi le rapport de celles-ci avec le reste du monde ; une unité africaine concrète basée sur des objectifs, enjeux et besoin précis pour assurer les liens et bien être des africains », justifie-t-il avant d'ajouter que tous ces éléments concourent à une vision d'un Burkina moderne reposé sur un socle de valeurs endogènes et universelles.
Sondées sur la tendance de ce parti en naissance, les sources expliquent qu'il n'appartiendra à aucun bord. « C'est une opposition libre. Nous pensons d'ailleurs que les bords et l'institutionnalisation de l'opposition gênent le combat, et cela doit même cesser ! », perçoivent les porteurs de cette initiative de « rupture » et de ‘'combat''.
De même, idéologiquement, « nous sommes progressistes ; nous mettons en avant l'intérêt général avec un progrès véritable de notre société dans un bien-être partagé. Nous nous situons dans une approche économique de transition (l'économie de transition) ».
O.L.O.
Lefaso.net
Mettre en place le comité ministériel de pilotage régional du Projet pilote de mise en œuvre du mécanisme de stabilisation de la région du Liptako-Gourma et lancer officiellement ledit mécanisme. Ce sont les points sur lesquels le comité ministériel régional a travaillé, ce vendredi 30 juillet 2021, à l'occasion de sa première réunion. L'ouverture des travaux a été présidée par le ministre de tutelle de l'Autorité de développement intégré des Etats du Liptako-Gourma, Lamine Seydou Traoré, par ailleurs ministre des Mines, de l'Energie et de l'Eau du Mali.
Cette session fait suite à la réunion du comité technique des experts tenue du 27 au 29 juillet 2021, à Ouagadougou. Après les différentes interventions, la parole a été donnée au ministre de tutelle de l'Autorité de développement intégré des Etats du Liptako-Gourma (ALG), Lamine Seydou Traoré, ministre des Mines, de l'Energie et de l'Eau de la République du Mali en vue d'ouvrir officiellement la cérémonie.
A l'entame de ses propos, ce dernier a adressé ses remerciements au peuple frère du Burkina pour l'accueil chaleureux qui a été réservéà toute la délégation. Par ailleurs, il a expliqué le bien-fondé de la présente activité. « La réunion d'aujourd'hui porte sur la première session du comité de pilotage régional du mécanisme de stabilisation de la région du Liptako-Gourma (RLG) qui regroupe le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Cette réunion est particulièrement importante parce qu'elle va statuer sur la composition de ce comité de pilotage mais aussi sur le projet de règlement », a-t-il dit.
L'objectif étant, selon lui, de faire en sorte qu'il puisse y avoir un sursaut civil pour ce qui concerne la stabilisation, le relèvement, le retour de l'Etat et des services sociaux de base dans les trois zones frontalières. Toute chose qui permettra aux populations de retrouver leur vivre-ensemble. En effet, la « zone des trois frontalières » est confrontée à un extrémisme violent et à des attaques meurtrières. Les conséquences immédiates de cette situation sont, outre les économies locales qui se meurent aggravant la paupérisation des populations, des déplacements massifs de populations fuyant leurs villages et habitations devenus du jour au lendemain inhospitaliers, à la recherche de lieux plus sécurisés à l'intérieur de leurs pays respectifs mais aussi en franchissant les frontières laissant derrière eux tous leurs moyens d'existence. Eu égard à sa dimension transfrontalière, la résolution de cette crise n'est pas à la portée de chacun des Etats pris individuellement. C'est dans ce contexte que le processus de stabilisation a été mis en place.
Trois millions de dollars pour la phase pilote
Il s'agit d'une initiative conjointe de l'ALG et du PNUD. Depuis 2020, une phase pilote du mécanisme de stabilisation d'une durée de 18 mois a étéélaborée avec l'appui des partenaires techniques et financiers, et notamment de la République fédérale d'Allemagne pour jeter les bases de l'établissement d'une facilité de stabilisation à grande échelle dans la RLG.
Aux dires du ministre de tutelle de l'ALG, cette phase pilote a consisté pour le PNUD à mettre en place un programme financéà hauteur de trois millions de dollars répartis entre les différentes régions. Ceci, en vue d'assister les populations et mettre en place des activités génératrices de revenus pour ces populations qui ont subi ces dernières années un bouleversement total de leur façon de vivre en raison de l'extrémisme violent.
Sur ce, il a fait le point sur l'état d'avancement de cette phase pilote. « Aujourd'hui, il est question pour ces trois pays de désigner à travers les différentes structures mises en place, les localités qui seront concernées par ce programme de stabilisation. Une fois ces localités identifiées à travers une démarche participative, le programme pourra démarrer. Cela va aider à faire retourner les administrations et les services sociaux de base notamment l'éducation, le système de santé, l'eau, l'électricité dans ces zones pour les rendre meilleures à vivre », a-t-il noté avec satisfaction.
De leur côté, les partenaires techniques et financiers composés de l'UNOWAS, l'Union européenne, la République fédérale d'Allemagne ont réitéré leur engagement à accompagner les Etats du Sahel dans la réalisation de leurs aspirations de stabilisation et de développement.
« UNOWAS mettra, de concert avec le PNUD et d'autres agences du système des Nations-Unies, son plaidoyer politique, dans le cadre de mes bons offices, ainsi que son accès aux institutions stratégiques, à votre disposition pour soutenir la mise en œuvre des initiatives de dialogue, de décentralisation, de stabilisation et d'amélioration de la bonne gouvernance », a assuré le représentant spécial du secrétariat général, chef du Bureau des Nations-Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), Annadif Khatir Mahamat Salet. La directrice prévention des crises et de la stabilisation au ministère allemand des Affaires étrangères, Heike Thièle, qui intervenait par visio-conférence, a annoncé que son institution soutient la stabilité de la RLG, dans un premier temps, avec 12 millions d'euros.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Les premières assises nationales de la fiscalité débutées le 29 juillet ont refermé leurs portes ce vendredi 30 juillet 2021. Elles ont permis aux participants d'échanger autour de la mobilisation des recettes fiscales et du renforcement du civisme fiscal en faveur du développement national. Des échanges qui ont permis de relever les forces et les faiblesses du système fiscal et de faire des recommandations pour son amélioration.
Après une analyse profonde du système fiscal burkinabè, les 300 participants aux premières assises nationales de la fiscalité ont formulé plusieurs recommandations en vue de le redynamiser. On peut noter entre autres recommandations, envisager des réformes aux plans politique et législatif, économique et social, administratif et institutionnel pour une gouvernance fiscale efficace ; instituer un quitus fiscal pour les mandats électifs à travers le code électoral afin de donner l'exemple au sommet et faire un plaidoyer auprès des partis politiques pour la sensibilisation sur les questions fiscales.
Les participants ont aussi suggéré la mise en place de l'administration fiscale locale de façon progressive en collaboration avec la direction générale des impôts ; l'estimation des coûts préalables en déclinant les objectifs et les résultats attendus avant l'adoption des mesures dérogatoires ; la création d'un système fiscal intégré de gestion des bases légales des exonérations ; l'adoption d'une loi d'orientation qui encadre l'octroi et la gestion des mesures fiscales dérogatoires, et enfin la contribution à la construction d'une administration fiscale de qualité par la dénonciation des pratiques inadéquates.
Le ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, a laissé entendre qu'un comité de suivi impliquant la commission nationale sur la fiscalité sera mis en place. Cela, pour s'assurer de la mise en œuvre effective des recommandations afin, dit-il, d'assurer au Burkina Faso une fiscalité qui permette d'avancer vers une optimisation de la mobilisation des ressources intérieures pour le financement du développement. Lassané Kaboré a affirméêtre très satisfait de ces assises qui, selon lui, ont tenu toutes leurs promesses en s'intéressant à plusieurs volets.
Se prononçant sur la situation des factures normalisées, le ministre en charge de l'Economie a confié qu'un accord a été signé avec la Chambre de commerce afin de pouvoir vulgariser le mécanisme. L'ambition est de passer à une facture informatisée y compris la TVA, afin de mieux maîtriser la mobilisation des recettes.
Armelle Ouédraogo
Lefasonet
La première édition de "Marketing and sales days", organisée par Burkina marketing and sales managers Club (BMSMC), en collaboration avec l'Union des professionnels du textile de l'habillement et de la couture (UPROTEX-HAC), s'est tenue ce vendredi 30 juillet 2021, à Ouagadougou. Placé sous le thème : « Mise en marché du pagne traditionnel : analyses et propositions », cet évènement visait à promouvoir le textile burkinabè au plan local et au-delà des frontières du Burkina Faso.
Pour mettre en relief un certain nombre de secteurs, l'association des professionnels du marketing et de la vente, Burkina marketing and sales managers club, a décidé d'instituer un évènement annuel, le " Marketing and sales days".
La première édition de cet évènement a eu lieu ce vendredi 30 juillet 2021 à Ouagadougou. Elle a regroupé les acteurs du secteur du textile, de la couture et des spécialistes du marketing. Les participants ont pu bénéficier de panels sur les opportunités de labellisation, de formation et de financement, d'une formation sur les techniques et outils de communication et d'une formation sur les techniques de vente.
Selon le président du BMSMC, Boureima Maïga : « La première édition de Marketing and sales day porte sur tout ce qui concerne le marketing et la vente. Cependant, la particularité de la première édition toujours selon lui, c'est la collaboration avec le secteur du monde du textile et de la couture ». A cet effet, M. Maïga a remercié tous les acteurs qui ont contribuéà la réussite de l'évènement appeléà se renouveler.
Il espère également que cette première édition aura un « impact considérable en termes de renforcement de capacités pour les différents acteurs du monde du textile et de la couture. »
Pour Georges Dua Bayala, président de l'Union des professionnels du textile, de l'habillement et de la couture, cet évènement vient à point nommé. Selon ses explications, toute activité de nos jours a besoin d'avancer et le secteur du textile est un secteur porteur, mais qui rencontre d'énormes difficultés en matière de formation et de stratégie de vente.
« Nous fabriquons des produits que nous ne pouvons même pas écouler. Et quand nous arrivons à les écouler, c'est avec quelques clients seulement. Nous voulons désormais écouler nos produits au-delà du Burkina. Et pour cela, nous avons besoin d'un accompagnement », explique-t-il.
Le représentant du directeur général du commerce, Harouna Bandaogo, a remercié et encouragé les promoteurs de l'activité. Il a affirmé la disponibilité du gouvernement à les accompagner dans les années à venir.
« Au sein du département en charge du commerce, la problématique de la mise en œuvre des produits locaux est prise à cœur à travers différentes actions pour lesquelles le ministère met en œuvre la diversification des produits locaux, mais aussi le développement de ces produits locaux. C'est dans cette perspective que le ministère collabore avec le club des marketeurs pour la mise en marché des produits locaux et des actions de visibilitéà travers leur expertise. » a-t-il affirmé.
En rappel, Burkina marketing and sales managers club est une association des professionnels des métiers du marketing, de la distribution et de la vente au Burkina qui ont décidé de fédérer leurs compétences et réseaux en vue de la défense de la profession, de la valorisation des techniques de marketing, ainsi que de la promotion du « Made in Burkina » au niveau des entreprises et du « Consommons local » pour ce qui concerne le public consommateur.
Patricia Coulibaly (stagiaire)
Lefaso.net
Le président du Faso Roch Kaboré a reçu successivement en audience, ce vendredi 30 juillet 2021 au palais de Kosyam, la commissaire à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social de la commission de l'Union africaine, Amira Elfadil, ainsi que le représentant du secrétaire général des Nations-Unies, Mahamat Saleh Annadif. Tous les deux sont venus faire le point de leurs activités au président du Faso.
La première personnalitéàêtre reçue en audience par le président du Faso est la commissaire à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social à la commission de l'Union africaine, Amira Elfadil. A sa sortie d'audience, elle a confiéà la presse qu'étant au Burkina Faso dans le cadre de la semaine des langues africaines, elle a tenu à venir faire le point au président du Faso en personne.
« Je suis venue faire le briefing de la semaine des langues africaines qui se tient chez vous et profiter le remercier d'avoir accepté abriter cette semaine. Organisée par l'institut des langues africaines, cette semaine rentre dans le cadre du plan d'action de l'Union africaine portant cette année sur le thème ‘'Art, culture et développement des langues africaines », a-t-elle indiqué, tout en affirmant qu'elle a également profité de l'occasion pour remercier et féliciter le président du Faso et son épouse pour leur rôle dans la lutte contre les mutilations génitales féminines et dans l'initiative SALIMA.
La deuxième et dernière personnalitéàêtre reçue dans la salle des audiences de la Présidence du Faso ce 30 juillet 2021, c'est le représentant du secrétaire général des Nations-Unies pour l'Afrique de l'Ouest et du Sahel, Mahamat Saleh Annadif. Présent au Burkina dans le cadre d'une rencontre entre les Nations-Unies et leurs partenaires sur les activités de l'Autorité du Liptako Gourma, communément appelée la zone des ‘'Trois Frontières'', Mahamat Saleh Annadif a tenu à venir rendre compte au président du Faso.
Car selon lui, depuis un certain temps, cette zone constitue le centre de toutes les activités criminelles. « Nous avons conçu ensemble avec les représentants de ces trois pays, des projets de stabilisation de cette région qui, tout en prenant les aspects sécuritaires, va s'occuper également des capacités de résilience des populations en essayant de mettre en place des projets pour aider les populations déplacées à revenir et de créer », explique-t-il. C'est ce compte-rendu qu'est venu faire le représentant du secrétaire général des Nations-Unies, António Guterres, au président du Faso. Tout en soulignant que cette initiative qui a donné de très bons résultats dans le bassin du Lac Tchad, contribuera à améliorer la situation sécuritaire dans la région des Trois Frontières.
Yvette Zongo
Lefaso.net
Pour marquer la fin de la mise en œuvre du projet Dialogue inclusif pour un « mieux vivre-ensemble » pour la paix et la sécurité dans la région du Sahel, les initiateurs, le consortium Solidar Suisse et UFC-Dori, ont organisé un atelier de partage et de dissémination des expériences du projet. Cet atelier avait pour objectif de favoriser l'appropriation des résultats du projet par les participants, acteurs actifs et décideurs sur la thématique de la cohésion sociale. La cérémonie d'ouverture a eu lieu le vendredi 30 juillet 2021 à Ouagadougou.
Lancé depuis le 19 février 2019, le projet Dialogue inclusif pour un « mieux vivre-ensemble » pour la paix et la sécurité dans la région du Sahel est au terme de sa mise en œuvre. Initié par le consortium Solidar Suisse et Union fraternelle des croyants de Dori (UFC-Dori), il avait pour objectif principal de contribuer à améliorer les pratiques de dialogue inter-religieux dans la région du Sahel.
Pour marquer la fin des activités de ce projet, un atelier de clôture a été organisé en vue de favoriser l'appropriation des résultats par les participants, acteurs actifs et décideurs sur la thématique de la cohésion sociale. Selon le chef de file du consortium, Dieudonné Zaongo, ce projet se veut une contribution des membres du consortium aux nombreuses initiatives qui sont développées en réponse à la dégradation continue de la situation sécuritaire dans certaines localités du pays et en particulier dans la région du Sahel.
Pour l'atteinte de ces objectifs, les activités se sont déroulées autour de deux axes spécifiques à savoir la concertation et le dialogue multi-acteurs à travers le renforcement des réflexes de dialogue inter-communautés et inter-religions aux échelles des quartiers, et le plaidoyer-influence à travers le partage d'expériences générées par le projet avec les acteurs au niveau des sphères de décision nationale. D'où la tenue de l'atelier de ce jour afin de favoriser l'appropriation des résultats du projet par les participants, acteurs actifs et décideurs sur la thématique de la cohésion sociale.
Il s'agit spécifiquement des principaux résultats du projet en matière de leçons apprises et de bonnes pratiques en matières de promotion de la cohésion sociale, des conclusions spécifiques de l'étude diagnostic sur les opportunités d'emploi dans la région du Sahel et de recueillir des recommandations sur les conditions de pérennisation des acquis du projet.
A en croire Dieudonné Zaongo, d'énormes réalisations sont à l'actif de ce projet. Il s'agit notamment de la création de plusieurs cadres de renforcement de la concertation et le dialogue entre les différentes couches socioprofessionnelles de la région du Sahel : élus locaux, autorités administratives, leaders communautaires et religieux, populations civiles, forces de défense et de sécurité, journaliste, etc ; l'organisation de quatre journées des communautés et de deux symposiums civilo-militaires ; l'organisation des cérémonies de thé-débats à l'occasion de la semaine régionale de la tolérance en 2019 ; des cadres de concertation et de sensibilisation à Gorom-Gorom et à Dori ayant regroupé 45 leaders religieux et 940 élèves.
A cela s'ajoute la participation des femmes à travers des sensibilisations auprès de leurs pairs en vue d'influencer les jeunes souvent exposés au phénomène de radicalisation. Ce qui a permis de toucher 2850 femmes à travers 240 sorties de sensibilisation à Djibo.
Un mandat bien rempli
« Malgré le contexte sécuritaire et sanitaire difficile, le projet qui s'achève a bien et pleinement rempli son mandat », a déclaré le chef de file du consortium, tout en remerciant les autorités administratives, politiques, militaires, coutumières et religieuses de la région du Sahel pour leur soutien et accompagnement. A l'Union européenne, partenaire financier de ce projet, il a traduit les remerciements du consortium pour l'appui et la confiance placée en lui.
Représenté par son conseiller technique Ousséni Ouédraogo, le ministre d'Etat en charge de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale a félicité le consortium pour la pertinence des activités déroulées dans le cadre de ce projet. Il estime que les activités dont le Burkina Faso hérite de ce projet méritent d'être promues tant au niveau national qu'à l'échelle communautaire dans la mesure où elles sont facteurs de renforcement de la coexistence pacifique entre les communautés religieuses et entre les groupes socioculturels.
Pour l'occasion, il s'est engagéà travailler pour l'institution des journées des communautés en vue de permettre aux Burkinabè de dialoguer, de s'accepter et de se réconcilier. Il a aussi invité les collectivités à s'investir dans cette dynamique de création de cadres de brassage entre les communautés. Aux participants, il a souhaité une réelle participation à cet atelier de partage de résultats afin d'y puiser des éléments tangibles à expérimenter ou à perpétuer pour favoriser l'avènement d'un vivre-ensemble harmonieux au Burkina Faso.
Judith SANOU
Lefaso.net
Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le vendredi 30 juillet 2021, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédéà des nominations et autorisé des missions à l'étranger.
I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRORIALE ET DE LA DECENTRALISATON
Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement nomination du Président et des Vice-présidents de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
L'adoption de ces décrets intervient après la prestation de serment des quinze (15) Commissaires et la mise en place du bureau de la CENI.
I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L'INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l'Accord pour la création d'Africa Finance Corporation (AFC), adopté le 28 mai 2007 à Abuja au Nigéria.
La ratification de cet accord offre des opportunités au Burkina Faso dans la mobilisation des financements pour la réalisation de projets dans les secteurs de l'énergie, de l'exploitation minière, des transports et de l'industrie.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée nationale.
Le second rapport est relatif à une demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Côte d'Ivoire auprès du Burkina Faso avec résidence à Ouagadougou.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit Ambassadeur.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.
Le premier rapport est relatif à un décret portant autorisation de perception de recettes au titre des prestations liées aux opérations de création, d'ouverture et de fonctionnement des écoles privées de formation professionnelle agricole au Burkina Faso.
Ce décret vise l'application de la loi organique n°073-2015/CNT du 06 novembre 2015 relative aux lois de finances, pour la règlementation de la rémunération des services rendus par l'Etat.
L'adoption de ce décret vise à accroître les recettes de service au profit de l'Etat et permet de disposer de textes règlementaires pour la perception de recettes au titre des prestations liées aux opérations de création, d'ouverture et de fonctionnement des écoles privées de formation professionnelle agricole au Burkina Faso.
Le deuxième rapport est relatif aux modalités d'apurement de la dette intérieure irrégulière des ministères et institutions.
Les rapports d'audits de l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), font ressortir des irrégularités qui n'ont pas permis le règlement de certaines dépenses des ministères et institutions malgré la preuve du service fait. Il s'en est suivi une accumulation d'arriérés de paiement entrainant un accroissement de la dette intérieure.
Sur 1073 dossiers analysés, 391 sont susceptibles d'apurement immédiat pour un montant de quatorze milliards sept cent trente-cinq millions cinq cent soixante-quinze mille cinq cent soixante-quinze(14 735 575 575) FCFA.
Le Conseil a autorisé le paiement des dettes issues des dossiers analysés et susceptibles d'apurement immédiat.
Les 682 dossiers restants, d'un montant de quatorze milliards cent sept millions quatre cent cinquante-sept mille cent soixante-dix-neuf (14 107 457 179) FCFA devront faire l'objet de documentation complémentaire.
Le Conseil a instruit les ministères et institutions concernés à prendre les dispositions idoines pour parachever l'instruction des dossiers restants en vue de leur apurement ultérieur.
Le troisième rapport est relatifà un décret portant approbation des statuts particuliers du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES).
Ce décret vise àélargir les interventions du Fonds burkinabè de développement économique et social, en vue de lui permettre de jouer son rôle d'investisseur direct et indirect dans les entreprises en création ou en développement pour le compte de l'Etat aux côtés du secteur privé.
L'adoption de ce décret permet au FBDES de disposer d'un cadre juridique plus adéquat avec les nouveaux défis liés aux besoins de mobilisation de nouvelles ressources et de financement du secteur privé national.
Le quatrième rapport porte adoption du Référentiel national de développement 2021-2025 dénommé PNDES-II.
Le PNDES-II se fixe pour objectif de « rétablir la sécurité et la paix, renforcer la résilience de la nation et transformer structurellement l'économie burkinabè, pour une croissance forte, durable et inclusive ».
Le PNDES-II tire ses fondements du Plan national de développement économique et social (PNDES 2016-2020) et de son bilan, de l'étude nationale prospective Burkina 2025, du Programme de société de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, et des engagements internationaux de développement auxquels notre pays a souscrit.
Le PNDES-II a cinq (05) défis majeurs à relever pour réduire la fragilité du Burkina Faso et accélérer la transformation de son économie à savoir :
la consolidation de la résilience et le rétablissement de la sécurité, la paix et la cohésion sociale ;
l'approfondissement des réformes institutionnelles et administratives ;
la consolidation du développement humain durable et de la solidarité nationale ;
la dynamisation des secteurs porteurs pour l'économie et les emplois ;
l'amélioration du financement de l'économie et l'approche de mise en œuvre.
Le financement du PNDES-II est estiméà 19 030,7 milliards FCFA réparti ainsi qu'il suit : 11 989,60 milliards FCFA, représentant 63% financé sur ressources propres, les 37% devant faire l'objet de financement à rechercher avec 9% déjà acquis sur la base des conventions signées avec les partenaires au développement.
L'adoption du document du PNDES-II permet à notre pays de se doter d'un nouveau référentiel de développement.
I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE
Le Conseil a adopté un rapport relatif à l'adoption du Cadre stratégique national de lutte contre le VIH, le Sida et les infections sexuellement transmissibles (CSN-SIDA) 2021-2025.
Le Cadre stratégique national de lutte contre le SIDA 2021-2025 se décline selon la vision suivante : « A l'horizon 2025, le Burkina Faso amorce la fin de l'épidémie par l'intensification des actions de riposte, la réduction des nouvelles infections, des décès et des obstacles et inégalités liés aux droits humains et au genre ».
L'adoption du CNS-SIDA 2021-2025 permettra à notre pays de disposer d'un document stratégique en vue de renforcer la lutte contre le VIH, le SIDA et les infections sexuellement transmissibles.
I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L'ACTION HUMANITAIRE
Le Conseil a adopté un décret portant création, organisation et fonctionnement du Registre social unique (RSU) des ménages et personnes pauvres et vulnérables au Burkina Faso.
Le RSU est un système d'information de gestion de données permettant d'identifier, à partir de variables socio-économiques, l'ensemble des ménages et personnes pauvres et vulnérables potentiellement éligibles aux différents programmes de protection sociale et de lutte contre la pauvreté. Il a pour objectif d'améliorer la coordination, l'efficacité et l'efficience des programmes de protection sociale et de lutte contre la pauvreté. Le RSU a pour but de constituer une base de données unique sécurisée sur les conditions socio-économiques des personnes pauvres et vulnérables.
L'adoption de ce décret permet à notre pays de disposer d'un Registre social unique des ménages et des personnes pauvres et vulnérables, en vue d'une plus grande efficacité des programmes de protection sociale.
I.6. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à un avenant au projet de construction et de bitumage du boulevard périphérique de la ville de Ouagadougou (Contournement Nord et Sud).
Le Conseil a autorisé les ministres chargés des Infrastructures et des Finances à négocier et conclure un avenant au projet de construction et de bitumage du boulevard périphérique de la ville de Ouagadougou.
Le secondrapport est relatif à une demande d'autorisation pour la passation des marchés des travaux d'entretien d'urgence de la RN19 Diapaga-Namounou, de la RD 09 Namounou-Logobou et de la RD 07 : Kantchari-Botou et des tronçons de routes Koudougou mossi-Sanaba (RD 108) et Sanaba-Solenzo (RR 24) par la procédure d'entente directe.
Le Conseil a marqué son accord pour l'attribution des marchés aux entreprises suivantes :
Lot 1 : Entreprise SATD, pour les travaux d'entretien d'urgence de la RN19 Diapaga-Namounou et la RD 09 Namounou-Logobou, pour un montant de neuf cent vingt-sept millions sept cent vingt-sept mille trois cent quarante (927 727 340) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de neuf (09) mois ;
Lot 2 : Etablissement Idani et fils, pour les travaux d'entretien d'urgence de la RD 07 : Kantchari-Botou, pour un montant d'un milliard six cent cinquante millions (1 650 000 000) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de onze (11) mois ;
Lot 3 : Entreprise SOMAC BTP, pour les travaux d'entretien d'urgence des tronçons de la RD 108 Koudougou mossi-Sanaba et la RR 24 Sanaba-Solenzo, pour un montant de deux milliards huit cent vingt-deux millions huit cent quarante-six mille cinq cents (2 822 846 500) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de dix (10) mois.
Le montant total des attributions s'élève à cinq milliards quatre cent millions cinq cent soixante-treize mille huit cent quarante (5 400 573 840) FCFA TTC.
Le financement est assuré par le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B), le budget de l'Etat, gestion 2021.
I.7. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
Le Conseil a adopté un rapport relatif à une autorisation de signature par l'autorité habilitée du projet de concession avec le groupement MERIDIAN-AMP pour la réalisation et l'exploitation de l'Aéroport international Ouagadougou-Donsin.
Le projet de réalisation et de l'exploitation de l'aéroport objet de la future concession a vu le redimensionnement de l'aérogare à 210 m devant accueillir au minimum 1 000 000 de passagers, l'amélioration des performances fonctionnelles de l'aérogare projetée avec 25 bancs d'enregistrement (contre 19 initial), 17 postes de police (contre 08 initial) et 156 m linéaires (ml) de tapis de livraison de bagages (contre 94 ml initial).
La durée de la concession est de trente (30) années. Les recettes prévisionnelles générées par la convention en faveur du budget de l'Etat sont de 450 millions d'Euros, soit environ 294 750 000 000 FCFA au titre des recettes fiscales et de 100 millions d'Euros, soit 65 500 000 000 FCFA au titre de la redevance de concession.
Le Conseil a marqué son accord pour la signature de la convention de concession.
I.8. AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
Le Conseil a adopté un rapport relatif à deux (02)décrets d'application de la loi n°003-2011/AN du 05 avril 2011 portant Code forestier au Burkina Faso.
Il s'agit :
du décret portant conditions de création, d'exploitation et de concession d'un établissement d'aquaculture au Burkina Faso ;
du décret portant fixation des conditions de commercialisation, de stockage et de transport des produits halieutiques au Burkina Faso.
L'adoption de ces décrets permet à notre pays de disposer d'un outil juridique en vue d'organiser la production domestique par l'aquaculture, de réduire les importations et de faciliter le commerce et le transport des produits halieutiques.
I.9. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS
Le Conseil a adopté un rapport relatif à la conclusion de marchés par la procédure d'entente directe pour la réalisation d'infrastructures sportives entrant dans le cadre de la célébration du 11 décembre 2021 dans la région du Plateau-Central.
Le Conseil a marqué son accord pour l'attribution des marchés aux entreprises de travaux et aux bureaux de contrôle suivants :
Pour les travaux à Ziniaré (réhabilitation du stade + construction de 03 plateaux omnisports) :
SOGEDIM SARL, pour un montant de quatre cent quarante-un millions trois cent mille (441 300 000) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois.
Pour le suivi-contrôle des travaux à Ziniaré :
Bureau de contrôle SEREIN, pour un montant de vingt-deux millions soixante-cinq mille(22 065 000) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de cinq (05) mois.
Pour les travaux à Zorgho (construction d'un nouveau stade + 03 plateaux omnisports) :
MRJF SARL, pour un montant de six cent deux millions huit cent mille (602 800 000) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois.
Pour le suivi-contrôle des travaux à Zorgho :
Bureau de contrôle AQUATIS, pour un montant de trente millions cent quarante mille (30 140 000) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de cinq (05) mois.
Pour les travaux à Boussé (construction d'un terrain stabilisé avec une tribune + 03 plateaux omnisports) :
ECODI SARL, pour un montant de deux cent quarante-quatre millions quatre cent mille (244 400 000) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de quatre (04) mois.
Pour le suivi-contrôle des travaux à Boussé :
Bureau de contrôle PC/BAT, pour un montant de douze millions deux cent vingt mille (12 220 000) FCFA TTC, avec un délai d'exécution de cinq (05) mois.
Le coût total des travaux et du suivi-contrôle s'élève à un milliard trois cent cinquante-deux millions neuf cent vingt-cinq mille (1 352 925 000) FCFA TTC.
Le financement est assuré par le budget de l'Etat, exercice 2021.
II. COMMUNICATIONS ORALES
II.1. Le ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale et de la décentralisation a présenté au Conseil l'état d'avancement des travaux de réalisation des infrastructures du 11 décembre 2021 à Ziniaré.
Le taux d'exécution des travaux en cours varie entre 8% et 50% à la date du 26 juillet 2021.
II.2. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de l'intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur a fait au Conseil le point de la tenue de la 9ème Conférence au sommet du Traité d'amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la République de Côte d'Ivoire, du 24 au 27 juillet 2021 à Abidjan.
Le Conseil conjoint de Gouvernement qui était co-présidé par les Premiers ministres Burkinabè et Ivoirien a réaffirmé le ferme engagement de leurs Excellences Messieurs Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso et Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d'Ivoire, de faire de l'axe Abidjan-Ouagadougou, un modèle réussi d'intégration de la sous-région Ouest-africaine et de coopération Sud-Sud.
A l'issue des travaux, le Conseil conjoint a noté, d'une manière générale, des avancées dans l'exécution d'un certain nombre de projets communs.
Le Conseil adresse ses remerciements aux autorités et au peuple ivoirien pour l'accueil réservéà la délégation burkinabè conduite par Son Excellence Monsieur Christophe Joseph Marie DABIRE, Premier ministre.
III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS AU TITRE DE LA COMMISSION ELECTORALE NATIONALE INDEPENDANTE (CENI)
Monsieur Elysé OUEDRAOGO, Commissaire représentant la communauté catholique, est nommé Président ;
Monsieur Yamba Malick SAWADOGO, Commissaire représentant la majorité, est nommé Vice-Président ;
Monsieur Aboubacar Réliwendé SAWADOGO, Commissaire représentant l'Opposition est nommé Vice-Président.
III.2. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
Pour le compte du Haut Conseil du dialogue social :
MonsieurHamidou BELEM, Mle 216 840 W, Inspecteur du travail, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Secrétaire général.
AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L'INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR
Monsieur Biennèdè Rodrigue KI, Mle 212 222 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Consul adjoint du Consulat général du Burkina Faso à Abidjan, République de Côte d'Ivoire ;
Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 105 313 T, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Consul adjoint du Consulat général du Burkina Faso à Ségou au Mali ;
Monsieur Ousseini OUEDRAOGO, Mle 105 314 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Consul adjoint du Consulat général du Burkina Faso à Abidjan République de Côte d'Ivoire ;
Monsieur Souglimpo Jean Hugues OUOBA, Mle 97 981 D, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Consul adjoint du Consulat général du Burkina Faso à Lagos, République fédérale du Nigéria ;
Monsieur Jean Nowindin OUEDRAOGO, Mle 91 909 W, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Consul adjoint du Consulat général du Burkina Faso à Malabo en Guinée équatoriale ;
Monsieur Amadou TRAORE, Mle 105 165 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre conseiller à l'Ambassade du Burkina Faso à New Delhi en Inde ;
Monsieur Gnagré KOSSE, Mle 105 163 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre conseiller à l'Ambassade du Burkina Faso à Addis-Abeba en Ethiopie ;
Madame Sonia Fatimata OUEDRAOGO, Mle 104 409 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Ministre conseiller à l'Ambassade du Burkina Faso à Brasilia, République fédérale du Brésil ;
Monsieur Flavien Ismah William Nezien, Mle 104 405 P, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre conseiller à l'Ambassade du Burkina Faso à Paris, République française ;
Madame Basnewendé Martine Eliane OUEDRAOGO/GYENGUERE, Mle 104 414 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Ministre conseiller à l'Ambassade du Burkina Faso à Dakar en République du Sénégal ;
Monsieur Issa Joseph PARE, Mle 97 444 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre conseiller à l'Ambassade du Burkina Faso à Pékin, République populaire de Chine ;
Monsieur Ousmane BA, Mle 104 403 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre conseiller à l'Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles, Royaume de Belgique ;
Monsieur Lossin SERE, Mle 105 155 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à Abuja, République fédérale du Nigéria ;
Monsieur Souleymane ZANGO, Mle 42 557 D, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à Brasilia, République fédérale du Brésil ;
Monsieur Wendemanagdé Edouard OUEDRAOGO, Mle 104 402 D, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre conseiller à l'Ambassade du Burkina Faso près le Saint-Siège (Vatican) ;
Madame Séverine BATIONO/KANSSONO, Mle 105 162 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Ministre conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à Ottawa, Canada ;
Monsieur Wendlassida Léon Brice TIENDREBEOGO, Mle 105 151 Z, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à Vienne, Autriche ;
Monsieur Philippe SANDWIDI, Mle 97 442 E, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Ministre conseiller, près l'Ambassade du Burkina Faso à Prétoria, République d'Afrique du Sud ;
Monsieur Issa BANCE, Mle 104 410 A, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso, à Doha, Qatar ;
Monsieur Paligwendé Roger KONOMBO, Mle 105 149 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso en République de Côte d'Ivoire ;
Monsieur Tingandé Florent BOUGOUMA, Mle 105 156 C, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à N'Djamena, République du Tchad ;
Monsieur Karim Ouepia IDOGO, Mle 105 154 H, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Ministre conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso, mission permanente auprès de l'Union africaine et de la CEA ;
Monsieur Aimé Yves BADO, Mle 105 160 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Ministre conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à New Delhi en République de l'Inde ;
Monsieur Tihngô Sidiki TRAORE, Mle 104 417 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Ministre conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à Doha, Qatar ;
Madame Salamata Odette NIAMBA/CONGO, Mle 104 412 P, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Ministre conseiller à la mission permanente du Burkina Faso à New York, Etats-Unis d'Amérique ;
Monsieur Bassirou ZOMA, Mle 118 859 M, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Premier conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à Moscou, Russie ;
Monsieur Armand TIEMTORE, Mle 118 842 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Premier conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à Pretoria, République d'Afrique du Sud ;
Monsieur Koudraogo KABORE, Mle 97 967 P, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso au Caire, République arabe d'Egypte ;
Madame Son-Mané Wuro Estelle Rolande KONENE/SANOU, Mle 236 367 L, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Premier conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso en République algérienne démocratique et populaire ;
Monsieur Abdoul-Karim BANDAOGO, Mle 105 212 W, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à Riyadh, Arabie Saoudite ;
Monsieur Claver BATIONO, Mle 229 944 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à Accra, Ghana ;
Monsieur Dofini Aubin TIAHOUN, Mle 236 368 A, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier conseiller à la Mission permanente du Burkina Faso à New York, Etats-Unis d'Amérique ;
Monsieur Wendpanga Jean Didier RAMDE, Mle 236 366 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier conseiller à la Mission permanente du Burkina Faso à New York, Etats-Unis d'Amérique ;
Monsieur Levi YAMEOGO, Mle 236 365 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier conseiller à la Mission permanente du Burkina Faso à New York, Etats-Unis d'Amérique ;
Monsieur Péma BATIONO, Mle 229 940 Y, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier conseiller près l'Ambassade du Burkina Faso à Berlin, République fédérale d'Allemagne ;
Monsieur Emmanuel OUALI, Mle 229 943 T, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier conseiller à la Mission permanente du Burkina Faso à Genève, Suisse ;
Monsieur Taba DOYE, Mle 216 584 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième conseiller à l'Ambassade du Burkina Faso à Ottawa, Canada ;
Monsieur Wendyam Charlemagne KOMBAMTANGA, Mle 212 223 D, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième conseiller à l'Ambassade du Burkina Faso au Vatican ;
Monsieur Hamadou OUEDRAOGO, Mle 203 204 F, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième conseiller à l'Ambassade du Burkina Faso à Ankara, République de Turquie ;
Monsieur Zoully Désiré SAWADOGO, Mle 216 586 Z, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième conseiller à l'Ambassade, Mission permanente du Burkina Faso à Abuja, République fédérale du Nigéria ;
Madame Fatoumata OUEDRAOGO, Mle 117 018 B, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Deuxième conseiller à l'Ambassade du Burkina Faso à Accra, Ghana ;
Monsieur Salif SANKARA, Mle 105 317 Z, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Deuxième conseiller à l'Ambassade du Burkina Faso à Copenhague, Danemark.
AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L'INNOVATION
Monsieur Somdouda SAWADOGO, Mle 104 531 N, Enseignant-chercheur, catégorie P1, grade initial, 3ème échelon, est nommé Directeur général de l'Ecole normale supérieure (ENS) ;
Monsieur Vincent OUATTARA, Mle 104 531 N, Professeur titulaire, catégorie P1 initial, grade intermédiaire, 3ème échelon, est nommé Directeur général adjoint de l'Ecole normale supérieure, chargé de la formation et des innovations pédagogiques ;
Monsieur Seydou OUEDRAOGO, Mle 241 758 U, Maître de conférences en Chimie, est nommé Directeur général adjoint de l'Ecole normale supérieure, chargé de la recherche et de la coopération ;
Monsieur Armand TENKODOGO, Mle 324 683 G, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Secrétaire général de l'Ecole normale supérieure ;
Madame Bailaou Aïssa GANOU/HOUNTONDJI, Mle 46 213 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice de l'administration et des finances de l'Ecole normale supérieure.
AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS
Monsieur Alexandre YOUGBARE, Mle 34 245 S, Inspecteur de l'enseignement secondaire, catégorie P, 1er grade, est nommé Directeur général du Palais des sports de Ouaga 2000.
III.3. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION
Le Conseil a procédéà la nomination d'Administrateurs et de Présidents aux Conseils d'administration :
de l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'informations (ANSSI) au titre de la Primature ;
du Fonds d'appui à la presse privée (FAPP) au titre du ministère de la Communication et des relations avec le Parlement ;
de l'Agence d'exécution des travaux Eau et équipement rural (AGETEER) au titre du ministère de l'Eau et de l'assainissement ;
de l'Office national de sécurité routière (ONASER) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière ; de l'Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-B) au titre du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat ;
du Fonds d'appui au secteur informel (FASI) au titre du ministère de la Jeunesse, de la promotion de l'entrepreneuriat et de l'emploi ;
de l'Office national du tourisme Burkinabè (ONTB) et du Musée national du Burkina Faso au titre du ministère de la Culture, des arts et du tourisme.
PRIMATURE
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Guestaba Louis Arnaud SAVADOGO, Mle 000 028, Ingénieur réseaux et télécommunications, Administrateur représentant le personnel au Conseil d'administration de l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'informations (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.
MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Nomsoyel Bernadin PALENFO, Mle 500 002 F, Agent de liaison, Administrateur représentant le personnel au Conseil d'administration du Fonds d'appui à la presse privée (FAPP) pour un premier mandat de trois (03) ans.
MINISTERE DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Relwendé Cheick Omar SAWADOGO, Mle 039, Archiviste-documentaliste, Administrateur représentant le personnel au Conseil d'administration de l'Agence d'exécution des travaux Eau et équipement rural (AGETEER) pour un premier mandat de trois (03) ans.
MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Kolou DAILA, Mle 74 250 J, Ingénieur en génie civil, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement au Conseil d'administration de l'Office national de sécurité routière (ONASER) pour un premier mandat de trois (03) ans.
MINISTERE DE L'INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L'ARTISANAT
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Issaka BOUGOUM, Président directeur de la SN RANCH DU KOBA BF, Administrateur représentant la Fédération nationale des exportateurs du Burkina (FENEB) au Conseil d'administration de l'Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.
MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA PROMOTION DE L'ENTREPRENEURIAT ET DE L'EMPLOI
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l'Etat au Conseil d'administration du Fonds d'appui au secteur informel (FASI) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Jeunesse, de la promotion de l'entrepreneuriat et de l'emploi :
Monsieur Téné Kayaba Lucien KERE, Mle 81 948 P, Inspecteur d'éducation de jeunes enfants.
Au titre du ministère de l'Economie, des finances et du développement :
Monsieur Seydou BARRO, Mle 43 129 A, Inspecteur du trésor.
Le second décret nomme Monsieur Seydou BARRO, Mle 43 129 A, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d'administration du Fonds d'appui au secteur informel (FASI) pour un premier mandat de trois (03) ans.
MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Boubakar BILGO, Mle 212 302 C, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat au Conseil d'administration de l'Office national du tourisme Burkinabè (ONTB) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Fang Beta Christian SOMDA.
Le deuxième décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Musée national du Burkina Faso pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT
Au titre du ministère de la Culture, des arts et du tourisme :
Madame Alimata SAWADOGO/TANLY, Mle 41 567 R, Professeur ;
Monsieur Abdoulaye DIONI, Mle 216 780 F, Administrateur des services touristiques.
Au titre du ministère de l'Environnement, de l'économie verte et du changement climatique :
Monsieur Simon DRABO, Mle 24 234 H, Inspecteur des eaux et forêts.
Au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation :
Monsieur Pon Jean-Baptiste COULIBALY, Mle 241 848 S, Enseignant-chercheur (Maître assistant en Archéologie).
Au titre du ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales :
Monsieur Saïdou BARRY, Mle 49 889 V, Inspecteur de l'enseignement secondaire.
Au titre du ministère de l'Administration territoriale et de la décentralisation :
Monsieur Sié HIEN, Mle 97 426 E, Administrateur civil.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE BUREAU BURKINABE DU DROIT D'AUTEUR (BBDA)
Monsieur Lanssa Moïse KOHOUN, Mle 212 403 Z, Conseiller des affaires culturelles.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS DU MUSEE NATIONAL DU BURKINA FASO
Monsieur Gérémie BELEMSIGRI, Mle 216 641 L, Assistant en gestion du patrimoine.
Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Léonard Badelson BADO, Mle 54 628 F, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie, des finances et du développement au Conseil d'administration du Musée national du Burkina Faso pour une dernière période de trois (03) ans.
Le quatrième décret nomme Madame Alimata SAWADOGO/TANLY, Mle 41 567 R, Professeur, Présidente du Conseil d'administration du Musée national du Burkina Faso pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le Ministre de la Communication etdes Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement
Ousséni TAMBOURA
Officier de l'Ordre de l'Etalon
Votre rubrique la "recette du week-end" s'intéresse cette semaine aux pastels à la viande hachée. Mademoiselle Nado Ariane Paré, qui nous a reçu chez elle, nous donne dans cette vidéo quelques conseils et astuces pour réussir cette recette.
N.B : Vous avez des recettes de cuisine africaines ou internationales que vous voulez partager avec nos internautes ? Contactez-nous à lefasonet@gmail.com.
Pour réaliser les pastels, nous avons besoin :
d'un kilogramme de farine ;
de 50 gramme de beurre ;
deux œufs ;
une cac de sel ;
deux sachets de levure chimique ;
un kilogramme de viande hachée ;
d'un bidon de lait de 50cl ;
deux oignons ;
de tomates ;
d'épices (de votre choix).
Lefaso.net
Une fois de plus, le Conseil municipal de Ziniaré, avec à sa tête Pascal Compaoré, a magnifié les acteurs de l'école primaire par la tenue effective de la Journée de l'excellence à l'école primaire. Pour l'occasion, enseignants et élèves les plus méritants sont répartis les bras chargés et ragaillardis de propos empreints de reconnaissance et d'encouragements. La cérémonie d'hommage a eu lieu dans l'après-midi du jeudi, 29 juillet 2021 au sein de l'hôtel de ville de Ziniaré.
« Promouvoir l'excellence scolaire dans un contexte d'insécurité et de résilience du monde éducatif ». C'est sous ce thème évocateur que s'est tenue cette édition 2021, sixième du genre, placée sous le patronage du maire Pascal Compaoré, le co-parrainage des opérateurs économiques Harouna Sedogo et Boukaré Kafando.
La commune de Ziniaré, faut-il le rappeler au passage, accueille de nombreux déplacés internes qui ont pu, grâce à l'ingéniositéégalement du Conseil municipal, s'intégrer à travers plusieurs initiatives développées. Il s'agit entre autres d'accompagnement de ces personnes en détresse par des activités génératrices de revenus. Parmi ces personnes déplacées, de nombreux élèves, dont la scolarité a pu se poursuivre dans cette commune d'accueil.
Cette journée se présente donc comme une occasion pour le jeune maire, Pascal Compaoré, et son conseil municipal, de magnifier et témoigner leurs reconnaissances aux hommes et femmes du monde scolaire, qui bravent les difficultés pour parvenir à des résultats louables.
Une vingtaine d'élèves et d'enseignants se sont illustrés par la qualité de leur travail. Les meilleurs élèves ont, chacun, reçu un kit composé entre autres d'un sac d'écolier, de fournitures scolaires et d'enveloppe financière. Les meilleurs élèves de chaque circonscription d'Éducation de base ont reçu chacun, en plus de ceux cités, un vélo.
Quant aux enseignants lauréats, chacun a reçu un kit composé entre autres de fournitures, de tablette, d'enveloppe financière et de lettre de félicitations.
Pour l'année scolaire 2020-2021, le prix du meilleur enseignant est revenu à Prosper Kanga de l'école Ziniaré« A ». Il a réalisé un taux de réussite de 91,49% au CEP (Certificat d'étude primaire) 2021. Pour cette performance, l'enseignant est reparti avec une moto, un ordinateur, une tablette, un kit et une enveloppe financière.
« Chaque année, le Conseil municipal encourage, félicite et magnifie les acteurs de l'éducation. L'éducation est une priorité dans la commune de Ziniaré. Aucun développement ne peut être pensé, conçu ou même cogiter, sans parler d'éducation. Nous nous sommes dit que chaque pierre posée en matière d'éducation et pour l'éducation, il est du devoir du Conseil municipal d'encourager ces acteurs. (…). Éduquer un enfant, c'est éduquer une nation ; c'est aussi développer une commune, une province, une région, un pays. Merci à vous ! Où que vous soyez, vous qui vous battez pour que Ziniaré réponde à son nom (du jamais vu, en langue nationale mooré, ndlr). Félicitations à vous ! Félicitations à vous lauréats, à vous du monde éducatif ! Ensemble, c'est possible ! », s'est adressé le patron, Pascal Compaoré, aux lauréats et à l'ensemble des acteurs de l'éducation.
Selon le maire, le taux de succès pour l'année 2021 dans la commune est de 56,41 %. Un taux qui est en baisse, comparativement aux autres années, constate le maire, qui souligne cependant que ce résultat n'implique pas que les acteurs n'ont pas travaillé. « Ne voyons pas le verre à moitié vide. Voyons le verre à moitié plein. Les acteurs se sont dévoués. C'est un motif de satisfaction, un motif de préserver et surtout à garder le cap. Dans chaque activité, il faut une halte pour apprécier, encourager et, éventuellement, voir ce qui n'a pas marché pour que nous puissions relever les défis à venir », apprécie le premier magistrat de la commune, Pascal Compaoré.
C'est avec le même œil d'encouragements que le co-parrain, Sedogo Harouna, s'est exprimé au pupitre. « Nous sommes satisfaits des résultats présentés. Quand nous prenons le contexte que traverse notre pays, il y a de quoi à se réjouir de ces résultats », justifie-t-il.
Cette journée se tient également dans un contexte de préparatifs de la célébration nationale de la fête de l'indépendance 2021, 11-Décembre, dans le cadre de la commémoration tournante entre les régions et pour le compte du Plateau central.
O.H.L
Lefaso.net
Le leader du groupe Kassav dont l'état de santéétait considéré comme très grave est décédé ce vendredi 30 juillet 2021 à l'âge de 65 ans.
L'artiste menait un combat pour la vie depuis son hospitalisation en urgence le 12 juillet dernier. Affecté par la Covid 19 et sachant les risques encourus par les personnes greffées comme lui, il s'était immédiatement rendu dans un hôpital pour être pris en charge.
Les soignants, qui se sont très vite rendus compte de la gravité de son état, ont choisi de le placer dans le coma, pour tout tenter médicalement sans qu'il n'ait à en souffrir.
Son état s'est malheureusement brusquement agravé la nuit dernière. Réanimé après deux arrêts cardiaques, il a bénéficié d'une assistance respiratoire avant de sombrer progressivement dans une mort cérébrale.
En fin de journée, ses proches, avertis de son état, se sont rendus à son chevet. Ils n'ont pu qu'accompagner ses derniers instants.
Source : Guadeloupe la 1ère
Jacob Desvarieux est mort https://t.co/5RpG6NZI6M
— Guadeloupe la 1ère (@guadeloupela1e) July 30, 2021
Entrée en lice au petit matin de ce samedi 31 juillet, la reine Burkinabè des 100m haies Marthe Yasmine Christiane Koala a réalisé, un temps de 13"11 dans la série 3 et se classe 6e. Ce résultat est en deçà des minima pour franchir le 1er tour.
Qu'à cela ne tienne, le peuple Burkinabè nourrit l'espoir d'une très bonne prestation de Marthe Koala en heptathlon à partir du 4 août prochain.
DCPM/MSL