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Burkina : Les fidèles catholiques invités à sauver les médias diocésains de Ouagadougou

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-L'Archevêque émérite de Ouagadougou Mgr Jean-Marie Untaani Compaoré a invité le dimanche 24 janvier 2021, les fidèles catholiques et les bonnes volontés, à soutenir financièrement les puissants outils de propagation de l'Evangile que sont les médias diocésains.

La radio Ave Maria et la télévision TV Maria ont effectué leur 5e rentrée médiatique le dimanche 24 janvier 2021, au cours d'une messe d'action de grâce présidée par l'Archevêque émérite de Ouagadougou Mgr Jean-Marie Untaani Compaoré.
L'évènement a coïncidé avec la clôture du mois de la bible. Dans son homélie, Mgr Jean-Marie Untaani Compaoré s'est appesanti sur la nécessité d'écouter la parole de Dieu et de la mettre en pratique. Selon lui, comme l'atteste la lettre aux Hébreux (12 :4), l'importance de l'Evangile n'est plus à démontrer.

« La parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur », a-t-il cité.
Pour ce faire, Jena Marie Compaoré a invité les uns à acquérir une bible afin de découvrir les paroles de vie qu'elle contienne.

A l'endroit de ceux qui possèdent déjà le livre sacré et qui ne le lisent pas, l'Archevêque a appeléà le dépoussiérer et à s'y plonger à nouveau.
Il a rappelé que Jésus Christ puis ses apôtres et ses disciples, ont passé leurs vies à prêcher la parole de Dieu, au vue son importance capitale.
De son avis, celui qui connait l'importance de la parole de Dieu, doit s'intéresser aux moyens par lesquels, elle est véhiculée de nos jours dans les communautés, c'est-à-dire les médias diocésains.

« Si nous comprenons l'importance de la parole de Dieu, nous devons comprendre l'importance de notre radio, de notre télévision et de notre journal Duc In Altum », a-t-il expliqué.
Cependant Mgr Jean-Marie Untaani Compaoré a déploré la faible audience de ces médias, à cause de leurs programmes jugés moins intéressants par rapports aux autres chaînes.

Il a regretté la suspension de la version papier du journal Duc In Altum, à cause des difficultés financières. Pour l'Archevêque émérite, la vie et le fonctionnement des médias diocésains ne doivent pas être uniquement du ressort de leurs dirigeants et de leurs animateurs.

A l'en croire, l'Eglise catholique du Burkina est centenaire et elle ne doit et ne peut plus compter sur la générosité des Eglises sœurs d'Occident.
Jean-Marie Untaani Compaoré a alors exhorté les fidèles à mettre régulièrement la main dans la poche pour participer à l'épanouissement de leurs médias.
Pour le Directeur de Radio Ave Maria et Télévision TV Maria, Abbé Paul Ouédraogo ces médias rencontrent de nombreuses difficultés au nombre desquels l'insuffisance et la vétusté du matériel technique et roulant.

Il a affirmé que l'avènement de la TNT a permis de diffuser maintenant 24h/24 et de toucher un plus grand nombre de personnes, à moindre frais.
Toutefois, le nœud du problème réside dans le paiement de la redevance annuelle de 56 millions de FCFA à la Société burkinabè de télédiffusion (SBT).
Selon Abbé Paul Ouédraogo, ce montant réduit de 75 millions à 56, n'est toujours pas supportable par les médias confessionnels car ils n'ont pas de grandes recettes.
Ainsi, il a appelé les autorités publiques à revoir encore cette somme à la baisse et les fidèles à faire preuve de foi et de générosité.

En attendant, le Directeur de Radio Ave Maria et de TV Maria a loué la paroisse Saint Camille qui selon ses dires, est la seule paroisse qui envoie mensuellement sa contributions pour le fonctionnement de ces médias.
Il a invité les autres paroisses à lui emboîter le pas avec la même générosité et la même assiduité.

En fin de culte, le chargé diocésain de l'Apostolat biblique, Abbé Brice Alex Nana et le Directeur de l'Alliance biblique, le Pasteur Dramane Niankini ont exhortéégalement les fidèles à soutenir les éditions de la bible en langues nationales, afin que l'unité revienne moins chère aux chrétiens modestes.

Agence d'information du Burkina
Tilado Apollinaire ABGA
AIB


Nouvelle monnaie Eco : La CEDEAO suspend son pacte de convergence

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Le 58e sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO s'est tenu le 23 janvier 2021 par visioconférence. D'importantes décisions économiques, sanitaires et sécuritaires et pas des moindres ont été prises au cours de cette rencontre virtuelle. Sur le plan des performances économiques et de la mise en œuvre des programmes d'intégration régionale, la conférence a pris la décision de suspendre le pacte de convergence sur l'année 2021, repoussant ainsi l'entrée en vigueur de la monnaie unique « eco ».

Les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communautééconomique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) étaient en conférence virtuelle le 23 janvier 2021, au titre de leur 58e sommet. Une conférence tenue sous les couleurs de la maladie à coronavirus, dont une nouvelle vague frappe tous les pays du monde. Les activités économiques au sein de la CEDEAO en 2020 ont été vivement impactées par cette pandémie de Covid-19. Le PIB réel de l'ensemble de la communauté a enregistré un recul de 1,7%, après une croissance réelle de 3,9% en 2019.

Les chefs d'Etat ont reconnu que l'état de convergence macroéconomique au sein de la CEDEAO en 2020 a sérieusement été dégradé du fait des efforts engagés dans la lutte contre la pandémie et pour la relance des économies. C'est pourquoi, ils ont décidé de la suspension du pacte de convergence sur toute l'année 2021.

De nombreux pays ont vu leurs comptes se dégrader en 2020 à l'instar du Nigeria, 1re économie de l'Afrique de l'ouest, avec 70% du PIB de la CEDEAO, qui a affiché une inflation de 15%, selon son bureau national des statistiques. En suspendant le pacte de convergence, les chefs d'Etat ont davantage repoussé l'échéance de l'entrée en vigueur de la monnaie eco. Cette monnaie est donc l'une des plus grandes victimes du Covid-19. En effet, sa date d'entrée en vigueur n'est plus connue.

Nouvelle feuille de route

Toutefois, la conférence a instruit la Commission de la CEDEAO, en collaboration avec l'Agence monétaire de l'Afrique de l'ouest (AMAO), l'Institut monétaire de l'Afrique de l'ouest (IMAO), la Commission de l'UEMOA et les Banques centrales de la communauté, de lui soumettre lors de sa prochaine session ordinaire, la nouvelle feuille de route pour le programme de la monnaie unique de la CEDEAO, ainsi que le projet du nouveau pacte de convergence et de stabilité macroéconomique entre les Etats membres.

Le 1er janvier 2022 étant la date de début de la phase de convergence. En attendant, les chefs d'Etat ont pris note de l'état de la mise en place d'un mécanisme multilatéral qui permettra l'utilisation des monnaies nationales pour le paiement et règlement des transactions intra-communautaires. Les dirigeants ont notamment recommandé d'accélérer les travaux en vue de l'interconnexion urgente des systèmes de paiement de la CEDEAO et de leur soumettre un rapport lors de leur session ordinaire du mois de juin 2021.

En rappel, parmi les critères de convergence au sein de la CEDEAO pour l'entrée en vigueur de la monnaie unique eco, il y a le déficit budgétaire (dons compris)/PIB qui devait être supérieur à -3%, le taux d'inflation annuel inférieur à 5%, le financement du déficit par la Banque centrale/ revenus fiscaux de l'année précédente, inférieur à 10% et enfin les réserves brutes en mois d'importations supérieures à 6%.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

Burkina : L'ADF/RDA continue dans l'opposition politique

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L'heure est à la reconfiguration politique, conséquence du scrutin du 22 novembre 2020. Ainsi, si certains partis politiques de l'opposition ont décidé de rejoindre la majorité présidentielle, d'autres par contre ont opté de poursuivre dans l'opposition. C'est le cas de l'Alliance pour la Démocratie et la Fédération - Rassemblement Démocratique Africain (ADF-RDA) qui clarifie sa position par cette déclaration parvenue à notre rédaction.

L'Alliance pour la Démocratie et la Fédération - Rassemblement Démocratique Africain (ADF-RDA), à la suite des élections couplées du 22 novembre 2020, a procédéà une analyse exhaustive de sa participation à la présidentielle et aux législatives, et de la situation globale du Burkina Faso.

C'est ainsi qu'au cours de la session de son Bureau Exécutif National tenue le 23 janvier, sous la présidence effective de Me Gilbert Noël OUEDRAOGO, le parti a décidé de continuer à s'inscrire dans l'opposition politique.

Compte-tenu de la situation de notre pays, tant du point de vue sécuritaire qu'au niveau socio-politique et économique, l'ADF RDA encourage le Président du Faso ainsi que son Gouvernement à relever les défis du moment. Elle prend bonne note de la volonté affichée des dirigeants actuels d'œuvrer à une véritable réconciliation sincère des filles et des fils du Burkina Faso. Elle reste persuadée que cela passe par une concertation avec toutes les forces vives de la Nation ce qu'elle a d'ailleurs prôné ces cinq (05) dernières années.

Ceci étant dit, l'ADF-RDA, comme deuxième force politique d'opposition, représentée à l'Assemblée nationale, se positionne comme une entité politique de veille. Elle s'inscrit dans une opposition républicaine et constructive à l'écoute des aspirations du peuple burkinabè.

Consciente que ce rôle ne sera pas facile, elle s'y engage avec patience et ardeur.

L'ADF-RDA appelle toutes celles et tous ceux qui croient en la vertu du combat politique à la rejoindre dans une opposition forte et utile afin de concourir à la construction d'un Burkina Faso réconcilié, fort et prospère.

𝑷𝒐𝒖𝒓𝒍'𝑨𝑫𝑭-𝑹𝑫𝑨,

𝑳𝑬𝑷𝑹𝑬𝑺𝑰𝑫𝑬𝑵𝑻
Mᴇ Gɪʟʙᴇʀᴛ Nᴏᴇ̈ʟ OUEDRAOGO
Dᴇ́ᴘᴜᴛᴇ́ᴀ̀ʟ'Assᴇᴍʙʟᴇ́ᴇ Nᴀᴛɪᴏɴᴀʟᴇ
Gʀᴀɴᴅ Oғғɪᴄɪᴇʀᴅᴇʟ'Oʀᴅʀᴇᴅᴇʟ'Eᴛᴀʟᴏɴ.

Assemblée nationale : Le Japon renouvelle son engagement à accompagner le Burkina, la France consulte sur l'opération Barkhane

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Le président de l'Assemblée nationale (PAN), Alassane Bala Sakandé a reçu en audience des émissaires, ce mardi 26 janvier 2021, à l'hémicycle. Il s'agit de l'ambassadeur du Japon, Kato Masaaki, des anciens présidents de l'Assemblée nationale avec à leur tête Mélégué Maurice Traoré, des membres du Centre du parlement et le sénateur français, Olivier Cadic.

Le Burkina Faso et le Japon entretiennent une étroite collaboration. C'est à cet effet que l'ambassadeur du Japon, Kato Masaaki, a effectué une visite de courtoisie au Président de l'Assemblée nationale (PAN), Alassane Bala Sakandé. Après leur entrevue, le représentant japonais a dit être venu féliciter le PAN pour sa réélection à la tête de l'institution parlementaire.

Le Burkina Faso et le Japon veulent renforcer leurs relations

Aussi, il a exprimé le souhait du gouvernement japonais de renforcer davantage sa collaboration avec le Burkina Faso, surtout après avoir pris connaissance des programmes sociaux du président Alassane Bala Sakandé pour les 5 prochaines années. La sécurité, la santé, l'éducation, les infrastructures, l'agriculture sont les domaines dans lesquels il compte apporter une assistance économique "au pays des Hommes intègres". Un partenariat que le président Sakandé a cordialement accepté.

Lors de l'audience avec l'équipe du Centre du parlement

Du statut des anciens PAN et Premiers ministres

Reçu à la suite du diplomate japonais, Mélégué Maurice Traoré a saisi l'occasion de cette première rencontre depuis le début de l'année, pour remercier l'autorité pour ce qu'il fait pour le parlement qui est, d'après lui, l'un des meilleurs parlements du continent.

Aussi, il a déclaré avoir félicité Alassane Bala Sakandé pour sa réélection comme député et PAN et souhaité ses meilleurs vœux de bonne année. A l'issue des congratulations et vœux, ils ont échangé sur différents sujets dont la vie interne de l'Assemblée nationale (AN) et le nouveau règlement qui sera examiné par le Conseil constitutionnel. « Pendant les trois premières républiques, il n'y avait pas de contrôle de constitutionnalité du règlement. Quand le règlement était adopté, on le mettait en application. On avait hérité cela de la 4e république française qui était que quand il y a une contradiction entre l'Assemblée et la Constitution, c'est la Constitution qu'on révisait. Aujourd'hui, et je pense que c'est bien comme ça, que tous les textes soient soumis au contrôle de constitutionnalité pour être sûr qu'il est conforme à la loi fondamentale », a déclaré Mélégué Maurice Traoré. Au cours des échanges, la préoccupation relative au statut des anciens PAN et des anciens Premiers ministres n'a pas été occultée. Ce débat date des années 1970.

Les anciens présidents ont gardé le contact avec l'institution parlementaire

Pour M. Traoré, c'est une loi qui avait été examinée sous le PAN à l'époque, Roch Kaboré, qui avait repris ce que lui-même avais déjà fait à l'AN. « Le texte avait été envoyé au gouvernement qui avait donné son OK. C'est en décembre 2012 que ç'a raté, parce que le texte est parti à la Commission des affaires générales, institutionnelle et des droits humains qui étaient à sa dernière délibération. Malheureusement, elle n'a pas pu faire le rapport en plénière. Aujourd'hui, le texte peut être discuté par l'AN parce que la Constitution prévoit que dès lors qu'un texte a été soumis à la délibération du Conseil des ministres, si les deux mois qui suivent, il ne s'est pas prononcé dessus, l'AN passe outre et adopte la loi », a-t-il notifié. Parlant de la gestion de l'institution, il a salué le leadership du PAN Sakandé et positivement apprécié l'ouverture de l'AN vers la société civile et les populations.

« Le rôle du parlement c'est de contrôler l'action du gouvernement non pas pour le critiquer mais pour l'aider à réussir », selon le sénateur Olivier Cadic (à gauche du PAN)

Le Burkina, une digue contre le terrorisme

Quant au sénateur français, Olivier Cadic, il s'est entretenu avec le président Sakandé sur la question de la réconciliation nationale mais aussi sur la tenue d'un débat sur l'opération Barkhane, le 9 février 2021, au sénat français. A cette occasion, il a pu recueillir la perception du PAN à l'égard de cette opération. « Il m'a dit quelque chose de très fort. Le Burkina doit être une digue contre le terrorisme. Il ne faut pas qu'il passe ici. Ce mot était très fort. Il a accepté que je puisse le reprendre pour le partager au sénat français pour dire que nous menons un combat commun.", a-t-il conclu.

Quant à l'équipe du Centre du parlement, elle n'a pas accordé d'interview à la presse à sa sortie d'audience.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Centre Muraz de Bobo-Dioulasso : Thérèse Kagoné, la première femme à occuper le poste de directeur technique installée dans ses fonctions

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Dr Thérèse Samdapawindé Kagoné est la nouvelle directrice technique du Centre Muraz de Bobo-Dioulasso. A ce jour et ce, depuis 1939, date de la création de ladite institution, elle est la première femme à occuper ce poste. Elle a été officiellement installée dans ses fonctions, ce mardi 26 janvier 2021, par le directeur national de santé publique, Dr Hervé Hien.

Nommée par arrêté ministériel le 24 décembre 2020, Dr Kagoné remplace officiellement Dr Dramane Kania, directeur technique par intérim sorti. Elle arrive ainsi à la tête du Centre Muraz alors que la structure n'est pas au meilleur de sa forme et dans un contexte marqué par la pandémie du Covid-19, la persistance de la morbidité et de la mortalité due aux maladies infectieuses, la menace d'émergence ou de réémergence d'autres épidémies.

Les participants à la cérémonie d'installation de Dr Kagoné

Selon elle, les défis sont donc énormes et les attentes des autorités sanitaires vis-à-vis du centre sont grandes.
« Je reste convaincue qu'avec l'engagement de tous les Muraziens, des chercheurs associés, des partenaires techniques et financiers, du politique et du communautaire, nous allons relever les différents défis et redonner au Centre Muraz, son lustre d'antan et mieux, faire de cette structure un centre d'excellence en matière de diagnostic, de recherche, de formation et d'expertise au Burkina Faso et dans la sous-région », a-t-elle laissé entendre.

Le Centre Muraz, du haut de ses 82 ans de mission de recherche, de formation et d'expertise est aujourd'hui caractérisé par sa transversalité, ce qui rend ses missions complexes. Pour cela, la nouvelle directrice entrée exige du personnel chargé de l'animation des différents postes, compétence, loyauté, disponibilité et engagement. Pur produit de la maison (depuis 2001), Dr Kagoné dit être venue apporter sa pierre à la construction du Centre Muraz.

La nouvelle directrice technique du Centre Muraz, Dr Thérèse Kagoné

Dès sa prise de service, elle s'engage à mettre en place un cadre stratégique et de concertation pour faire le diagnostic institutionnel afin de définir les objectifs et identifier les stratégies pour les atteindre au mieux. Outre la mise en place d'un cadre organisationnel et fonctionnel adapté aux missions en perpétuelle mutation, l'autre chantier majeur consistera, dit-elle, à poursuivre les efforts d'amélioration des conditions de travail des agents du Centre Muraz. « Nous allons tous et ensemble comme un seul homme travailler sans relâche à construire le Centre Muraz, notre institution et non construire des intérêts individuels partisans comme cela a été parfois le cas dans l'histoire récente de l'institution », a souligné Dr Thérèse Kagoné.
Toutefois, elle a tenu à rassurer ses collaborateurs que seul le travail, la loyauté et les qualités intrinsèques seront ses critères d'appréciation. Elle les invite à quitter les clans et former une équipe, une famille unie et agissante.

Dr Dramane Kania, directeur technique par intérim sorti

Par ailleurs, elle a saisi cette occasion pour adresser ses remerciements et sa profonde gratitude à toute sa hiérarchie. Aussi, elle invite la commune de Bobo-Dioulasso, les acteurs de l'industrie, les opérateurs économiques, les partenaires techniques et financiers à accompagner le centre dans ses missions de santé publique, à faire des investissements conséquents en adéquation avec les conventions auxquelles ils auront librement signé. Au directeur intérimaire sorti, elle lui souhaite pleins succès dans ses activités. « Tous les acquis engrangés durant les mandats des directeurs qui se sont succédé au Centre Muraz seront capitalisés, consolidés et utilisés à bon escient », foi de Dr Kagoné.

Une directrice technique aux multiples casquettes

Admise au titre de Docteur PhD en biologie moléculaire, virologie médicale à l'Université de Ouagadougou, Thérèse Kagoné est aussi titulaire du diplôme d'Ingénieur en analyses biomédicales et d'un DEA en microbiologie à l'Université de Lomé. Ses principaux domaines d'expertises en matière de recherche sont entre autres, la coordination, la qualité, le diagnostic, la surveillance, la formation, la recherche et l'expertise sur le VIH, les hépatites virales, les fièvres hémorragiques virales et la surveillance sentinelle de la grippe.

La photo de famille à l'issue de la cérémonie

Sur le plan professionnel, Dr Kagoné a occupé plusieurs postes dont celui du point focal Burkina Faso du réseau biosûreté du G5 Sahel depuis 2015 à ce jour, coordonnatrice du réseau sous-régional biosûreté du G5 Sahel de novembre 2018 à juin 2020, coordonnatrice du Laboratoire mobile P3 du Burkina Faso et du Laboratoire mobile du Burkina Faso/G5 Sahel. Elle est cheffe du Laboratoire régional de référence de la CEDEAO des fièvres hémorragiques virales (de 2017 à ce jour), cheffe du Laboratoire national de référence des fièvres hémorragiques virales du Burkina Faso (2014 à ce jour), etc. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
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Primature : L'ARSE et l'ASCE-LC remettent leurs rapports d'activités à Christophe Dabiré

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Le Premier ministre Christophe Dabiré a reçu, le mardi 26 janvier 2021 à la Primature, l'Autorité de régulation du secteur de l'énergie (ARSE) et l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC). Les deux institutions, conduites par leurs premiers responsables, sont venues remettre leurs rapports d'activités au chef du gouvernement.

Les reformes engagées par le gouvernement en 2017 en vue de la dynamisation du secteur de l'énergie électrique, et la poursuite des reformes afin de corriger les faiblesses qui marquent encore le secteur, ont porté des résultats satisfaisants. C'est ce qui ressort en partie du rapport 2018-2019 de l'Autorité de régulation du secteur de l'énergie (ARSE). Une délégation conduite par sa présidente, Mariam Gui Nikièma, a remis une copie du document au Premier ministre Christophe Dabiré, le mardi 26 janvier 2021.

Résumant le contenu du rapport, la présidente de l'ARSE a relevé que l'année 2019 a été meilleure à 2018, de façon générale. Cette performance, a-t-elle expliqué, a été rendue possible grâce aux reformes engagées par le gouvernement à travers la loi 014 du 20 avril 2017 et ses textes d'application. Cette performance s'est ressentie à plusieurs niveaux. « La production a connu une hausse d'importation de l'énergie venant du Ghana et de la Côte d'Ivoire. Les pertes ont été réduites dans la production, la distribution et le transport », s'est réjouie Mme Nikièma.

La présidente de l'ARSE, Mariam Gui Nikièma (à gauche), a relevé que l'année 2019 a été meilleure à 2018 de façon générale.

Néanmoins, ces résultats appréciables contrastent avec la qualité insuffisante de l'offre énergétique. En effet, selon les critères de Doing Business de la Banque mondiale, si l'Indice de durée moyenne des interruptions de service (SAIDI) et l'Indice de fréquence moyenne des interruptions de service (SAIFI) sont supérieurs à 100, le pays a une note de zéro. « Alors qu'en 2018 tout comme en 2019, le SAIDI et le SAIFI sont supérieurs à 100 dans notre pays », a regretté Mariam Gui Nikièma.
Dans le rapport, l'ARSE n'a pas manqué de faire quelques recommandations pour améliorer davantage la qualité et l'offre énergétique.

A l'endroit du gouvernement, la structure propose une mise à disposition de ressources suffisantes pour les activités de régulation, et de doter le régulateur du pouvoir d'octroi des titres d'exploitation et du pouvoir de fixation des tarifs de l'électricité. A l'endroit des opérateurs du secteur de l'énergie, l'ARSE prône une mise en place de la séparation comptable de la SONABEL et le paiement de la redevance énergétique.

Le contrôleur d'Etat, Luc Marius Ibriga (à gauche), appelle à une synergie d'action entre les différents acteurs.

Après la présidente de l'ARSE, ce fut au tour du contrôleur d'Etat, Luc Marius Ibriga, de venir remettre le rapport d'activités 2019-2020 de l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC). « Après le président du Faso, c'est au tour du Premier ministre de recevoir notre rapport d'activités, conformément à la loi », a précisé M. Ibriga. Les problèmes que vivent certains corps de contrôle, a-t-il ajouté, ont été débattus au cours des échanges.

En sus, la location des bâtiments administratifs par l'Etat qui, très souvent, ne répondent pas aux normes, s'avère très coûteux pour le gouvernement. « A ce niveau, nous avons recommandé que l'Etat revienne purement et simplement à la construction de cités administratifs », a déclaré Luc Marius Ibriga. L'ASCE-LC n'ayant pas de pouvoir de sanction, le contrôleur d'Etat a appeléà une synergie d'action entre les différents acteurs, toute chose qui bonifiera le travail de sa structure.

Obissa Juste MIEN
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Finances publiques : La Cour des comptes présente son rapport 2019

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Après avoir remis le rapport 2019 de son institution au président du Faso, le 18 janvier 2021, le Premier président de la Cour des comptes, Jean Emile Somda, et ses collaborateurs ont présenté ledit document aux hommes de médias, ce mardi 26 janvier.

Le rapport de 226 pages comprend deux parties. La première est consacrée aux principales observations et recommandations retenues, et la deuxième partie présente des innovations en termes de suggestions découlant de la persistance des constats antérieurs faits par la Cour des comptes.

Dans ce rapport, il est précisé que le contrôle des opérations de l'Etat a porté sur le Centre hospitalier régional de Koudougou (CHR-KDG) gestion 2016-2018. La Cour des comptes rapporte que 79,59% des recommandations antérieures ont été prises en compte et 13,27% sont en cours d'exécution. « La Cour a de cet fait réitéré les recommandations non-exécutées avant de faire d'autres recommandations visant à améliorer la gestion du Centre hospitalier régional de Koudougou », a indiqué le Premier président de la Cour des comptes, Jean Emile Somda.

Selon le Premier président de la Cour des comptes, Jean Emile Somda, sa structure a le droit de poursuite judiciaire après les contrôles.

Au titre des opérations des collectivités territoriales, le contrôle a porté sur la gestion du Conseil régional du Centre-Est, exercice 2014-2017, et de la commune urbaine de Koupéla, exercice 2015-2017. Entre les pages 58 et 66, le rapport montre les constats et recommandations adressés à ce Conseil régional. Le premier constat est « l'absence d'évaluation du personnel du Conseil régional », ce qui est une violation de l'article 78 de la loi n°027-2006/AN du 5 décembre 2006 portant régime juridique applicable aux emplois et aux agents des collectivités territoriales. Ainsi, la Cour des comptes recommande au Conseil régional du Centre-Est de se conformer aux textes.

Des insuffisances

La commune urbaine de Koupéla doit se mettre à jour. A en croire le rapport, cette commune ne tient pas de registre des délibérations ni de livre-journal d'inventaire. Il n'existe pas d'outils de pilotage, encore moins de codification des biens mobiliers et immobiliers.

Pour cette sortie médiatique, le premier responsable de la Cour des comptes était entouré de ses collaborateurs.

Le fonctionnement des structures sous tutelle a également été passé au crible par la Cour des comptes. Il s'agit des sociétés d'Etat (SE), des Etablissements publics de l'Etat (EPE) et des collectivités territoriales. Pour les EPE et les SE, la Cour des comptes a constaté« des insuffisances sur le fonctionnement des Conseils d'administration et sur la mise en place de certains outils ».

Pour y remédier, Jean Emile Somda et ses collaborateurs suggèrent aux tutelles de « veiller au suivi de la validité des mandats des membres du Conseil d'administration et à la tenue, par le Conseil d'administration, d'un état de mise en œuvre des délibérations ».

Vers une mise en œuvre diligente des recommandations

Selon Mathieu Kohio, l'un des présidents de chambre de la Cour des comptes, leur structure est « l'institution la mieux placée pour anticiper et faire des propositions ». Compte tenu des dysfonctionnements décelés au cours des contrôles, la Cour des comptes a formulé des recommandations et suggestions.

La photo de famille.

Au gouvernement, la Cour suggère, entre autres, de veiller au respect de la réglementation générale des marchés publics par les différentes entités publiques sous tutelle, et à la réalisation des inventaires périodiques des matières.
Au titre des réformes du contrôle des opérations budgétaires, la Cour recommande la mise en place de comités d'audit interne auprès des ministères et institutions, et l'ouverture d'une filière en audit et contrôle de gestion dans les écoles publiques de formation professionnelle telles que l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF).

« La Cour des comptes souhaite vivement que les parties prenantes mettent en place un plan d'action visant une mise en œuvre diligente des recommandations et suggestions formées à leur endroit », a conclu le Premier président de la Cour des comptes, Jean Emile Somda.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

Agriculture : Deux projets lancés pour permettre aux jeunes de mieux s'impliquer dans l'élaboration des politiques agricoles

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Le ministre de l'Agriculture, des Aménagements hydroagricoles et de la Mécanisation a procédé au lancement officiel de deux projets mis en œuvre par la Confédération paysanne du Faso (CPF) en collaboration avec Agriculteurs français et développement international (AFDI). C'était ce mardi 26 janvier 2021 à Ouagadougou.

« Paysans engagés dans l'évaluation des politiques sectorielles » et « Appui à l'engagement citoyen des jeunes agriculteurs et agricultrices des exploitations familiales » sont les deux projets qui seront exécutés par la Confédération paysanne du Faso (CPF) et AFDI, respectivement sur 29 et 36 mois. Ce sont des projets cofinancés par l'Union européenne.

Une vue des participants.

Le premier projet vise à renforcer les capacités des membres de la CPF pour une mise en œuvre participative et inclusive des politiques de développement rural au Burkina Faso. Le second projet, quant à lui, devrait contribuer à la participation des jeunes agriculteurs et agricultrices au développement économique, à la vie civique et politique au Burkina Faso. Il sera mis en œuvre dans quinze communes des régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest, des Hauts-Bassins et du Plateau central, et concernera 1 500 jeunes agriculteurs et agricultrices issus de treize organisations professionnelles agricoles membres de la CPF.

Marc Gansoré, administrateur à la CPF.

« Le projet va accompagner les jeunes à mieux maîtriser les politiques, à participer à leur élaboration à partir des villages (…) Pour élaborer une politique, on a besoin d'écouter le retour de ceux qui vont porter la mise en œuvre de cette politique, mais aussi leurs contributions. Les jeunes seront formés pour qu'ils comprennent quels sont les mécanismes d'élaboration d'une politique et qu'est-ce qu'on attend de ces politiques. Et le deuxième point, c'est l'engagement citoyen », a laissé entendre Marc Gansonré, agriculteur et administrateur à la CPF.

Salifou Ouédraogo, ministre de l'Agriculture, salue les deux nouveaux projets qui vont permettre aux jeunes de s'impliquer plus efficacement dans l'élaboration des politiques agricoles.

A en croire le ministre en charge de l'Agriculture, Salifou Ouédraogo, « le lancement de ces deux projets constitue une nouvelle opportunité pour améliorer durablement la participation et l'inclusion des producteurs/productrices, des jeunes et des femmes dans l'élaboration et la mise en œuvre des politiques agricoles du Burkina Faso ». Il explique en effet que, pour répondre aux préoccupations du monde rural, le gouvernement et ses partenaires élaborent et mettent en œuvre des politiques et stratégies de développement du secteur rural, afin d'améliorer la productivité agricole et assurer la sécurité alimentaire. Malheureusement, les organisations paysannes locales et régionales sont souvent confrontées à la complexité des politiques, à leur empilement et quelques fois à leur inachèvement, ce qui fait qu'elles ont parfois du mal à comprendre comment agir.

Photo de famille.

Ces deux nouveaux projets sont donc les bienvenus, puisqu'ils vont outiller les bénéficiaires, afin de leur permettre d'être plus efficaces et de s'impliquer davantage dans l'élaboration et le suivi citoyen des politiques et stratégies agricoles. Aussi, Salifou Ouédraogo a tenu à rassurer la CPF et son partenaire AFDI, de la disponibilité du gouvernement et du ministère de l'Agriculture à les accompagner pour la mise en œuvre réussie de ces projets. « 80% de la nourriture du Burkina Faso est assurée par l'agriculture familiale. Ces agriculteurs ont donc besoin qu'on prenne en compte leurs préoccupations dans les différentes politiques afin que nous puissions réellement atteindre la sécurité alimentaire et surtout la souveraineté alimentaire », a-t-il indiqué.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net


Recherche et innovation : Le FONRID signe une convention de partenariat avec les filières beurre de karité et mangue

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Le Fonds national de la recherche et de l'innovation pour le développement (FONRID) a signé, le mardi 26 janvier 2021, une convention de partenariat avec le Réseau des productrices de beurre de karité des Hauts-Bassins et des Cascades (RPBHC) et l'Association inter-professionnelle de la filière mangue du Burkina (APROMAB). Il s'agit, à travers ce partenariat, de booster le développement des filières beurre de karité et mangue au Burkina.

Le Fonds national de la recherche et de l'innovation pour le développement (FONRID) a été créé par décret, le 27 octobre 2011. Il a pour mission entre autres d'offrir un cadre de mobilisation et de financement sécurisé et transparent aux activités de recherche et d'innovation des secteurs public et privé, permettre à la recherche et l'innovation d'occuper une place prépondérante dans la politique de développement du Burkina Faso. Il a également pour mission de soutenir des projets de génération et/ou de diffusion de nouvelles connaissances.

Les participants.

Cependant, la mobilisation de ressources s'avère très difficile, et ne doit pas être uniquement réservée à l'Etat. Il faut de ce fait prospecter d'autres sources de financement qui pourront permettre aux équipes de recherche d'attaquer plus efficacement les problèmes que rencontrent les acteurs de développement.

C'est dans ce cadre que le FONRID a signé cette convention de partenariat avec le Réseau des productrices de beurre de karité des Hauts-Bassins et des Cascades (RPBHC) et l'Association inter-professionnelle de la filière mangue du Burkina (APROMAB). A travers ce partenariat, des fonds seront mis à la disposition des chercheurs, des inventeurs et des innovateurs, pour qu'à leur tour, ils travaillent d'arrache-pied pour trouver des solutions aux problèmes que rencontrent les acteurs des filières beurre de karité et mangue.

Signature de convention entre le directeur général du FONRID, Dr Hamidou H. Tamboura, et la coordinatrice du RPBHC.

« Le FONRID a pour mission de financer les chercheurs, les inventeurs et innovateurs. Ces derniers doivent travailler sur les problèmes que les professionnels rencontrent. Les bailleurs ne s'engageront que s'ils sont sûrs que ces recherches sont orientées sur les problèmes clés de ces acteurs. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
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Burkina : « Quand vous regardez tous ces enfants dans le vent, le froid, sans vêtements…, c'est très triste », témoigne une habitante de zone impactée par l'insécurité

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Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a organisé, les 22 et 23 janvier 2021 à Ouagadougou, un atelier de formation de femmes et jeunes filles venues de sept régions du Burkina. Il s'est agi de renforcer leurs capacités afin qu'elles puissent participer efficacement à la lutte contre l'extrémisme violent et à la prévention du phénomène.

Une des participantes à la formation, qui dit avoir acquis de nombreuses connaissances en matière de sécurité, est revenue sur la situation dans sa localité. « Nous avons compris par exemple que quand on parle de sécurité, il ne s'agit pas seulement de nos Forces de défense et de sécurité ; elle englobe toute la population. Vu que nous sommes dans un contexte d'insécurité, où des zones sont totalement dégradées, nous pouvons aussi être des maillons de sécurité et de paix », apprécie la participante, dont nous faisons fi de l'identité.

Plain-pied dans la vie au quotidien dans sa localité, elle témoigne, la voix nouée : « Nous vivons des situations dégradantes. Lorsque vous êtes d'une certaine communauté, vous ne pouvez plus vous déplacer sans qu'on ne vous taxe de terroriste. Vous ne pouvez pas vous exprimer comme vous voulez, ni intervenir dans un débat sans qu'on ne vous qualifie de terroriste. Pourtant, ces mêmes communautés subissent la même foudre terroriste. Quand vous vous levez un matin et voyez des familles qui, auparavant, comptaient par exemple des centaines de têtes bœufs, se retrouver sans rien, se retrouver dans un vide total, ça fait très mal. Quand vous regardez tous ces enfants dans le vent, le froid, le soleil, sans abri, sans vêtements ni nourriture, le minimum, c'est très triste et nous invitons les bonnes volontés, à commencer par nos autorités, à prendre les décisions nécessaires pour sauver ces milliers de personnes. C'est vraiment un cri de cœur que je lance ».

A l'issue de cette formation et de retour dans sa localité, elle compte mettre en place des cadres de concertation pour ensemble trouver des solutions et également aider les déplacés internes.

Selon Asseghna Anselme Somda, chargé de programme au CGD et chargé de programme au Fonds commun genre, cette formation s'inscrit dans le cadre d'un projet financé par plusieurs partenaires, dont le CGD a la responsabilité de la mise en œuvre de certains volets. Plusieurs activités ont, à cet effet, été initiées en vue de renforcer la participation de la femme et de la jeune fille à la gouvernance du secteur de la sécurité, notamment sa consolidation. « Le projet vise à renforcer la participation de la femme et de la jeune fille à la paix et à la sécurité. Comme c'est une initiative adressée à cette frange de notre société qui, parfois, est marginalisée dans tout ce qui est prise de décision, processus sur les questions relatives à la paix et à la sécurité, le programme a vraiment décidé de les ‘‘capaciter'' pour qu'elles soient davantage aptes à prendre part au processus de construction de la paix et à la sécurisation dans notre pays », explique le chargé de programme, M. Somda.

Asseghna Anselme Somda.

« Faire d'elles de vraies actrices de paix au Faso »

Elles étaient une trentaine de participantes venues de sept régions, dont le Centre. Elles viennent de localités non seulement frappées par l'insécurité, mais également de régions non-touchées par le phénomène. Plusieurs modules ont été développés à l'intention de ces leaders. Il s'agit de la gouvernance et des réformes du secteur de la sécurité, l'intérêt des réformes, les Résolutions 1325 et 2250 des Nations-Unies sur la participation des femmes et de la jeunesse à la paix et à la sécurité.

Le directeur exécutif du CGD, Dr Thomas Ouédraogo et la modératrice, intervenant sur un des modules

« Pour qu'elles puissent participer efficacement, il va de soi qu'elles puissent d'abord bénéficier d'un renforcement de capacités. Ce que nous venons de faire ici comme formation, c'est une sorte de pépinière constituée de femmes et de jeunes filles sur la gouvernance de la sécurité, que nous avons mise en place et qu'on vient de renforcer. Donc, elles vont recevoir d'autres formations sur bien d'autres domaines, pour que cette pépinière-là puisse vraiment servir dans toutes les régions en vue de permettre aux autorités en charge du secteur de la sécurité de les impliquer et surtout de faire en sorte à ce qu'il y ait une pleine participation dans ces processus. Dès leur retour dans leurs régions de provenance, elles vont essayer d'abord de faire un partage des connaissances avec les clubs de femmes et de jeunes filles qu'on a créés dans toutes ces régions où nous intervenons. Elles vont également engager des actions. Nous leur avons fait élaborer, dans ces zones, des plans d'action. Donc, une fois de retour, elles vont mettre en œuvre les activités qui ont été identifiées par elles-mêmes dans le cadre de leur plan d'action pour qu'on puisse sentir, dans ces localités, une pleine participation des femmes et des jeunes filles à la résolution des problèmes de sécurité que notre pays connaît. Leur participation est importante, d'autant qu'on ne se rend pas suffisamment compte que la femme peut jouer un rôle fondamental dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent ; malheureusement, elles ne sont pas suffisamment impliquées », explique celui qui fut le président de la Commission des affaires sociales et du développement durable sous le Conseil national de la transition (CNT), Asseghna Anselme Somda. Ce projet contient, précise-t-il, un mécanisme de pérennisation ; de sorte qu'à terme, les bénéficiaires puissent poursuivre les activités.

La modératrice des échanges, Sally Nébié, par ailleurs secrétaire générale de Think Tank Burkina International, loue cette initiative par laquelle des femmes et jeunes filles leaders ont été outillées aux instruments internationaux et nationaux relatifs à la paix.

Sally Nébié, modératrice des communications.

« Nous sommes dans un contexte de violences exacerbées, dont sont victimes les populations, avec plus d'un million de personnes déplacées. Il faut vraiment mobiliser les communautés, parce qu'elles restent le maillon fort de la prévention pour contrer la radicalisation et l'extrémisme violent. C'est essentiel et on devrait amplifier ce type de démarche qui remet les communautés au cœur de la prévention. Des communautés outillées et bien entraînées à prendre en charge cette composante de la lutte contre le terrorisme. (…). Ce sont ces outils puissants dont la maîtrise fera d'elles de vraies actrices de paix au Faso et de véritables moteurs de changement dans leurs communautés respectives », scrute la spécialiste en Femmes, paix et sécurité, et des questions liées à la contribution des communautés à la prévention de l'extrémisme violent et le terrorisme.

Il est désormais attendu de ces bénéficiaires qu'elles usent des langues locales, en plus du français, pour passer le message à travers les actions qu'elles vont dérouler sur le terrain, projette la modératrice Sally Nébié.

O.L
Lefaso.net

Commune de Dassa (Sanguié) : Un nouveau CSPS pour soulager les populations

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L'inauguration du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Farba, dans la commune de Dassa, province du Sanguié, a eu lieu le samedi 23 janvier 2021, sous le parrainage du Pr Charlemagne Ouédraogo, ministre de la Santé. D'une valeur de près de 56 millions de F FCA, ce CSPS vient soulager les populations de cette commune.

C'est un ouf de soulagement pour les 3 619 habitants des villages de Farba et de Markio qui peuvent désormais se targuer de goûter aux délices du développement local. Ils ont en effet bénéficié d'un CSPS flambant neuf, composé d'un dispensaire, d'une maternité, d'un dépôt de médicaments, d'un forage, d'un incinérateur et de deux logements.

Un moyen de déplacement remis à l'occasion au chef de poste du nouveau CSPS par la mairie de Dassa.

L'ouverture officielle de l'infrastructure a eu lieu dans une ambiance festive, le samedi 23 janvier 2021, au cours d'une cérémonie placée sous le parrainage du nouveau ministre de la Santé, le Pr Charlemagne Ouédraogo, représentéà l'occasion par le haut-commissaire du Sanguié, Paul de Romuald Ouédraogo. C'était également en présence du conseiller technique du ministre.
La construction du CSPS a été rendue possible grâce au soutien de partenaires techniques et financiers, notamment l'Agence d'appui au développement des collectivités territoriales (ADCT) et la Société Gold Square Ressources.

Le maire de la commune de Dassa, Jean Golbert Bayili, remettant la copie de l'expression des besoins au haut-commissaire.

Ce joyau d'une valeur de 56 millions de F CFA, qui vient d'être érigé, est une grosse épine enlevée du pied du conseil municipal de Dassa, présidé par Jean Golbert Bayili. Pour le maire, l'ouverture de ce nouveau Centre de santé est la concrétisation d'un souhait ardemment exprimé par la population depuis plusieurs années. « Nous ressentons un ouf de soulagement car il y a des femmes qui parcouraient des dizaines de kilomètres pour aller dans d'autres CSPS », a déclaré le maire Jean Golbert Bayili.

Le conseiller technique du ministre de la Santé, dépêché pour la cérémonie d'inauguration.

Il a donc traduit sa reconnaissance au ministère de la Santé pour l'inauguration de cette troisième formation sanitaire qui intervient quatre ans après celle du village de Dôh. Jean Golbert Bayili a par ailleurs sollicité, auprès du ministère de la Santé et des partenaires techniques et financiers, la normalisation de l'effectif du personnel soignant dudit CSPS, la dotation des structures sanitaires de matériel médico-technique adéquat, ainsi que la construction d'une autre formation sanitaire. Il a précisé que le conseil municipal, pour sa part, a déjà voté une somme de 3 millions de F CFA pour l'équipement du CSPS ; un montant jugé insuffisant. Pour joindre l'acte à la parole, le conseil municipal a remis un document contenant ses doléances au haut-commissaire pour transmettre au ministre.

Le parrain, par la voix de son représentant, Paul de Romuald Ouédraogo, a souligné qu'au-delà de l'inauguration du CSPS, le principal défi qui reste est le maintien du bon niveau de fonctionnalité. Un défi qui passe forcement par l'implication de tous les acteurs que sont entre autres la population, les agents de santé et les collectivités. « Je vous invite à fréquenter ce centre de santé qui, désormais, est le vôtre. Il va fonctionner dans le respect de la politique sanitaire et mettra toutes les stratégies adoptées pour améliorer l'accès aux soins de qualité», a lancé le haut-commissaire du Sanguié, avant d'inviter les populations au sens de la responsabilité en vue de la protection du bien public.

Chez les habitants de la commune de Dassa, la joie est grande d'avoir bénéficié de ce CSPS. « Avant, nous souffrions car nous parcourions plus de 10 km pour aller nous soigner. Mais aujourd'hui, nous sommes contents de la réalisation de ce CSPS. Pendant la saison pluvieuse, lorsqu'on quittait Farba pour aller à Dassa, on avait des difficultés, on pouvait aller trouver que le marigot était plein d'eau et on ne pouvait pas traverser. Cela obligeait les femmes à accoucher à la maison. Nous sommes très contents car nous n'allons plus aller à Dassa avec nos malades », s'est réjouie Jacqueline, une habitante de Farba. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Prince Omar
Lefaso.net

Région du Sahel : L'UFC-Dori renforce les capacités des femmes leaders sur l'éducation à la paix et la sécurité

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L'Union fraternelle des croyants de Dori (UFC-Dori), en partenariat avec l'ONG Oxfam, et avec l'appui financière de l'ambassade du Royaume du Danemark au Burkina, a organisé, le 23 janvier 2021 à Dori, un atelier sur l'éducation à la paix. La rencontre, qui a réuni les femmes leaders de la région du Sahel, avait pour thème : « Rôle des femmes leaders des organisations dans l'éducation à la paix et la sécurité dans un contexte marqué par un regain de la stigmatisation et du repli identitaire ».

La région du Sahel est aujourd'hui perçue comme le foyer des violences au Burkina. Les causes de ces actes sont multiples, avec d'énormes conséquences dont la stigmatisation et le repli identitaire. Dans cette situation, ce sont les femmes qui sont les plus touchées, même si elles ne sont pas très souvent des victimes directes. En dépit de leur vulnérabilité, les femmes sont porteuses d'initiatives et de solutions efficaces dans la lutte contre la stigmatisation et le repli identitaire.

Les femmes leaders à la rencontre.

C'est en vue de déceler ces solutions que l'UFC-Dori, en partenariat avec Oxfam, et avec l'appui de l'ambassade du Danemark, a réuni, le 23 janvier 2021 à Dori, les femmes leaders des organisations de la région du Sahel. Cette rencontre entre dans le cadre du projet « Agir ensemble pour une coexistence pacifique dans un environnement mieux sécurisé au Sahel ».

Paul François Ramdé, coordonnateur de l'UFC-Dori.

Pour le coordonnateur de l'UFC-Dori, Paul François Ramdé, les femmes peuvent contrer les violences depuis leurs foyers, dans la mesure où elles jouent un grand rôle dans l'éducation des enfants. Cet atelier permettra ainsi à ces femmes d'avoir plus de rudiments pour promouvoir les valeurs de paix et de bon vivre-ensemble et par ricochet œuvrer activement à la concrétisation de la paix et de la sécurité dans le Sahel. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

Journée internationale de protection des données : Au Burkina, le spectre de WhatsApp plane sur la 15e édition

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La 15e édition de la journée internationale de la protection des données à caractère personnel sera célébrée le 28 janvier 2021 sous le thème : « Protection des données personnelles dans un contexte de Covid : défis et perspectives ». En prélude à cette célébration, la Commission de l'informatique et des libertés (CIL) a animé une conférence de presse sur la problématique de la protection des données, à l'heure où la mise à jour des conditions générales d'utilisation de WhatsApp fait grincer des dents.

Toute information relative à une personne physique susceptible d'être identifiée, directement ou indirectement, est une donnée à caractère personnelle. Au Burkina Faso, la loi N°010-2004/AN portant protection des données à caractère personnel a été adoptée mais est peu connue des Burkinabè. Pour sa promotion, la Commission de l'informatique et des libertés met en œuvre depuis quelques années un programme d'éducation au numérique au profit des élèves mais aussi des agents de l'administration publique et privée.

Une vue des journalistes pendant la conférence de presse

Education au numérique

Cette année, à l'occasion de la 15e édition de la journée internationale de la protection des données à caractère personnel qui sera célébrée sous le thème « Protection des données personnelles dans un contexte de Covid : défis et perspectives », l'institution présidée par Marguerite Ouédraogo/Bonané, va sensibiliser des milliers d'élèves en commençant par le lycée Nelson Mandela, le jeudi 28 janvier. Elle l'a annoncé au cours d'un point de presse, ce mardi à Ouagadougou.

Madame Marguerite Ouédraogo, présidente de la Commission de l'informatique et des libertés

Face au GAFAM

Cette célébration, qui a débuté le 25 janvier, a un goût particulier car elle se tient dans un contexte marqué par la mise à jour des conditions générales d'utilisation (CGU) de l'application de messagerie WhatsApp. Et selon la présidente de la CIL, cela vient rappeler le défi majeur pour chaque Autorité de protection, qui est de savoir comment protéger efficacement les populations « qui subissent le poids des règles édictées par les géants du numérique que sont Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft ».

Maxime Da, directeur de l'Expertise technique et du contrôle de la CIL (au micro)

Vers une harmonisation des points de vue

A propos des implications des nouvelles CGU de WhatsApp en matière de protection des données à caractère personnel, la CIL indique avoir eu des échanges directs avec la représentante Afrique de Facebook pour mieux comprendre la situation. « Nous avons également entrepris des échanges avec nos homologues du RAPDP (Réseau africain des autorités de protection des données personnelles, ndlr) en vue d'harmoniser nos points de vue sur la question. Suite à ces échanges, un webinaire qui regroupera les pays membres du RAPDP et Facebook est en perspective pour discuter de ces questions », a annoncé Marguerite Ouédraogo/Bonané. Cette harmonisation vise à permettre au continent africain, à l'instar de l'Union européenne, d'obtenir des dispositions plus contraignantes et de renforcer les droits des Africains en leur donnant plus de contrôle sur leurs données personnelles.

Des stands ont étéérigés devant le siège de la CIL

« La meilleure protection commence par soi-même »

Pour le directeur de l'expertise technique et du contrôle de la CIL, Maxime Da, rien ne prouve que les données n'étaient pas partagées par WhatsApp. « Ils (l'application a été rachetée par Facebook en 2014, ndlr) sont arrivés à un moment où ils veulent formaliser juste la situation. Le débat ne doit pas seulement se poser sur la migration vers d'autres applications comme Signal ou Telegram. La question qui nous est posée, concerne notre responsabilité.

Qu'est-ce que nous faisons en utilisant ces différentes plateformes ? Nous devons être maîtres de nos données et réfléchir sur ce que nous partageons sur ces différentes plateformes », a-t-il conseillé. Et Marguerite Ouédraogo/Bonané, de renchérir : [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Diocèse de Banfora : Qui était l'abbé Rodrigue Sanon retrouvé mort le 21 janvier 2021 ?

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L'abbé Rodrigue Sanou est né le 30 octobre 1974. Il a commencé sa tendre enfance à Banfora où son père était instituteur. Après son école primaire, il entre au petit séminaire de Nasso en 1988. Son BEPC en poche, il est orienté au Moyen séminaire Saint M'Baga Tuzindéà Nouna. Il obtient son baccalauréat en 1998 au groupe scolaire Jean-Paul II de Bobo-Dioulasso.

Il a fait des études philosophiques au grand Séminaire Saint Augustin de Samaya à Bamako au Mali. Il suit des études théologiques de 2000 à 2005 dans le même grand Séminaire. Il est ordonné diacre le 20 juin 2004 à Bamako. Il fait son stage pastoral d'un an dans la paroisse Saint Pierre de Banfora de 2002 à 2003.

Le 16 juillet 2005, il est ordonné prêtre. Après un passage à l'USTA pour des études en gestion, il dirigera l'économat diocésain pend neuf ans. C'est en septembre 2018 qu'il a été nommé curé de la paroisse Notre Dame de Soubaganyedougou.
Le 19 janvier 2021, l'abbé Rodrigue Sanon est porté disparu alors qu'il se rendait à Banfora pour une réunion. Il sera retrouvé mort le 21 janvier 2021. Pour les besoins de l'enquête, son corps avait été rapatriéà Ouagadougou pour la réalisation d'examens.

Le corps de l'abbé Rodrigue Sanon est de retour à Banfora ce mardi 26 janvier 2021 après la réalisation d'une autopsie à Ouagadougou. C'est l'annonce faite par l'évêque de Banfora Lucas Kalfa Sanon dans un communiqué rendu public ce jour même. Le communiqué précise également que le regretté sera inhumé le jeudi 28 janvier 2021.

Lefaso.net

Situation de covid-19 au Burkina Faso : 54 nouveaux cas et 01 décès à la date du 25 janvier 2021


Décès de Zida Rayitaaba Marie : Messe de requiem le samedi 30 janvier 2021

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Sa majesté Naba Koom, Rim-Biiga de Ramessoum, chef d'Arbolé,

La grande famille OUEDRAOGO à Ramessoum, Arbolé, Ouagadougou, Yako , Kaya, Dédougou, Gaoua, Bobo,Sapouy , Côte d'Ivoire, France, Canada et aux Etats-Unis ;

Ouédraogo Edouard, ses frères et sœurs à Ouagadougou et ailleurs ;
Sa majesté Naba Kougri de Gomponssoum ;
Le Naba Kiiba de Lablango, les vieux Zida Saaga, Yargoam, Wend Waoga, Kabè dit Salif à Lablango, le Nabiiga de Kounkané, le Nabiiga de Zambélé, le Nabiiga de Kiengounsi, la grande famille Zida à Lablango ;

Le Tansoaba de Baongo/Koungoussi ;
La famille OUEDRAOGO et TIEMTORE à Ouagadougou, la famille OUEDRAOGO à Yimdi ;

Les familles alliées : SAWADOGO, NOMBRE, NIKIEMA, PAKODTOGO, KAMBOU, KANAZOE, NACOULMA, SANKARA, KAFANDO, KINDA, PERKOMA, ET PAFADNAM ;

Le fils Ouédraogo Salam Frédéric en service à la Direction de la Recherche en Education non Formelle et épouse ;

Les petits fils et arrières petits fils ;

Vous convient à la messe de requiem de yaaba Zida Rayitaaba Marie, le samedi 30 janvier 2021 à partir de 9 heures à la paroisse Saint Jean Paul II de Arbollé.

Une veillée de prière est prévue le vendedi 29 janvier à partir de 20 heures à ladite paroisse.

"Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur. Oui dit l'esprit afin qu'ils se reposent de leurs travaux car leurs oeuvres les suivent" APOCALYPSE 14:23.

Église des Assemblées de Dieu du Burkina : Le Centre ecclésiastique No4 de Koudougou commémore son centenaire

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En prélude à la célébration nationale, le Centre ecclésiastique N°4 de Koudougou a célébré le centenaire de l'Église des Assemblées de Dieu du Burkina Faso. Placée sous le thème « Mais vous recevez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous servez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre », cette commémoration, qui est une action de grâce, a pour but d'atteindre l'objectif des trois « R »à savoir Réforme-Réveil-Rayonnement.

Cela fait déjà cent ans que l'église des Assemblées de Dieu existe au Burkina Faso. Cent ans d'existence, d'évangélisation, de prière, d'enseignement et d'alphabétisation. Ce qui n'est pas passé inaperçu au niveau des responsables et fidèles de ces églises à Koudougou qui ont immortalisé l'évènement par une cérémonie commémorative.

En effet, le Centre ecclésiastique No4, à l'instar des églises nationales, a voulu marquer un arrêt pour exprimer toute sa reconnaissance au Seigneur, d'une part, et mener une réflexion profonde pour une Église plus forte et plus dynamique, d'autre part. À cette commémoration étaient présentes de nombreuses personnalités dont le gouverneur de la région du Centre-Ouest, l'ancien Premier ministre Tertius Zongo et son épouse, et bien d'autres responsables ecclésiastiques.

C'est par un grand défilé que la cérémonie a débuté

Le président du bureau régional et coordonnateur, le Pasteur Michel Koala, a relevé que les églises des AD ont contribuéà la réalisation des œuvres sociales à travers des dispensaires, des forages, des écoles primaires, des collèges et des lycées techniques, etc. Pour lui, et en matière de culture de la paix et de la cohésion sociale, l'église des AD vit en bonne intelligence pacifique avec les autres dénominations, communautés religieuses et coutumières. « Je peux affirmer sans risque de me tromper que notre Église est en bons termes avec les autorités administratives de notre pays, en général et celles de la région de Koudougou en particulier », confirme-t-il.

Moment d'introspection

Cette commémoration était marquée par des prières, un grand défilé des huit régions et cinq sous-régions de Koudougou, ainsi que des prestations musicales de chorales. Le gouverneur de la région du Centre-Ouest, Irène Coulibaly, a saisi l'occasion pour féliciter l'ensemble des organisateurs et responsables pour la qualité de l'organisation. « Je voudrais en tout cas féliciter les organisateurs pour la bonne qualité de l'organisation. Toutes nos reconnaissances vont à l'endroit de tous les responsables de cette église qui, au quotidien, travaillent pour l'épanouissement autant sur le plan spirituel que social des populations du Centre-Ouest. Je me réjouis de la bonne collaboration qui existe entre nous et entre l'administration de façon générale et les responsables de l'Église des Assemblées de Dieu », s'est-elle réjouie.

Quant à Tertius Zongo, ancien Premier ministre, il a salué cette initiative qui s'inscrit dans la logique des actions de grâces. Pour lui, le temps des actions de grâces est aussi un moment d'introspection pour voir ce qui a été bien fait, ce qui n'a pas été bien fait et surtout un moment de retour aux sources. « Je pense que c'est le sacrifice d'actions de grâces que chacun a apporté. Il faut reconnaitre qu'en cent ans, beaucoup de choses ont été faites et lorsqu'on revoit l'église à ses débuts et qu'on la voit aujourd'hui sur tous les aspects, on ne peut que rendre grâce à Dieu », précise-t-il.

Le gouverneur de la région du Centre-Ouest, Irène Coulibaly

Il faut ajouter que lors de cette commémoration du centenaire, des certificats de reconnaissance ont été décernés à 51 pionniers du Centre ecclésiastique No4. Plusieurs défis organisationnels étaient à relever et selon le pasteur Dominique Yaméogo, président du comité d'organisation, directeur à l'organisation du centenaire au niveau du centre No4, le défi majeur était d'ordre financier. Donc pour lui, c'est une entière satisfaction. « Chaque commission a vraiment travaillé d'arrache-pied pour la tâche qui lui était confiée. Donc du point de vue de l'organisation, je suis vraiment satisfait », conclut-il.

Prince Omar
Lefaso.net

Lutte contre le Covid-19 au Burkina : L'UNESCO et la CEDEAO sensibilisent à travers la culture

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La Commission nationale burkinabè de l'UNESCO et celle de la CEDEAO ont procédé le mardi 26 janvier 2021, au lancement d'une campagne de sensibilisation dans le cadre de leur réponse commune à la lutte contre le Covid-19 dans les 15 pays de la région Afrique de l'Ouest. Cette initiative découle du plan d'action élaboré par les deux institutions en juillet 2020 couvrant plusieurs secteurs dont celui de la culture. Ladite campagne se tiendra du 26 janvier au 31 mars 2021.

À l'instar de plusieurs pays africains, le Burkina Faso fait face depuis quelques mois à une deuxième vague du Covid-19. Les dernières données des institutions sanitaires en disent long sur l'ampleur de cette nouvelle vague. D'où l'appel des autorités et institutions non gouvernementales au respect des mesures barrières et à la prudence. C'est dans cette lancée que la Commission nationale burkinabè de l'UNESCO et celle de la CEDEAO ont procédé au lancement de leur campagne de sensibilisation dénommée " l'art dans la lutte contre le Covid-19".

Dr Fatié Ouattara, secrétaire général de la Commission nationale burkinabè pour L'UNESCO.

La culture comme élément de résilience

Cette initiative rentre dans le cadre de la réponse commune des deux institutions à la lutte contre Covid-19 dans les pays d'Afrique de l'Ouest. En rappel, un plan d'action conjointe avait étéélaboréà cet effet, en juillet 2020, couvrant plusieurs secteurs. Ainsi la présente campagne intervient dans le secteur culturel, et selon le secrétaire général de la Commission nationale burkinabè pour l'UNESCO, Dr Fatié Ouattara, il s'agit d'utiliser de façon optimale, la culture comme élément de résilience et exploiter son potentiel pour lutter contre la propagation de la pandémie en soutenant trois (03) artistes par pays pour produire et diffuser des messages de sensibilisation contre la propagation du Covid-19.

Les trois artistes burkinabè dont les œuvres ont été retenues pour cette campagne de sensibilisation.

Au Burkina, les trois artistes retenus pour participer à cette campagne de sensibilisation sont Patricia Minoungou, artiste musicienne ; Don Sharp de Batoro, parolier, et Philomène Nanema, humoriste. Ils ont proposé des contenus artistiques qui seront diffusés dans différents médias. Ces œuvres ont été présentées aux journalistes au cours de la rencontre.

Une campagne média à travers la diffusion des contenus artistiques

"Cette campagne de sensibilisation se fera essentiellement au niveau des médias à travers la diffusion de ces œuvres", a précisé Dr Fatié Ouattara. Par ailleurs, il a invité les médias àêtre des relais auprès des populations pour l'atteinte des objectifs. À retenir que la Commission nationale burkinabè pour l'UNESCO, en tant qu'interface entre l'UNESCO, les ministères, les institutions nationales, régionales et les organisations de la société civile, a été chargée de coordonner la bonne exécution de la réponse commune de l'UNESCO et la CEDEAO contre la propagation du Covid-19 au Burkina.

Présentation des œuvres des artistes.

Cette coordination se fait sous l'autorité du directeur du bureau régional de l'UNESCO pour l'Afrique de l'Ouest/Sahel, et la supervision de la cheffe de l'unité culture dudit bureau, avec l'accompagnement technique des représentants des ministères de la Culture, de la Santé et de personnes ressources du secteur du management culturel.

Judith SANOU

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Grippe aviaire : Le Burkina suspend l'importation et la commercialisation de volailles en provenance du Sénégal

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Par un communiqué rendu public à la date du 26 janvier 2021, le ministère du Commerce du Burkina Faso suspend l'importation et la commercialisation de volailles et de viande de volailles originaires ou en provenance du Sénégal.

Cette décision fait suite à l'apparition de la maladie de grippe aviaire dans ledit pays. En effet, le 8 janvier 2021, les autorités sénégalaises ont signalé un foyer de grippe aviaire dans la région de Thiès.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il s'agit de la grippe du type H5N1, qui est hautement pathogène, rapporte le confrère VOA Afrique.

Le ministère du Commerce va « procéder à la saisie et à la destruction desdits produits qui viendraient à entrer sur le territoire national, sans préjudice de la prise des sanctions prévues par les textes en vigueur à l'encontre des contrevenants », précise le communiqué.

Lefaso.net

Ouagadougou : Un triporteur se fait ramasser par une voiture en fuyant la police

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C'est une scène digne d'un film de fiction. Ce mercredi 27 janvier 2021, en face du siège du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), un accident insolite s'est produit.

La police municipale est sortie pour une opération de contrôle de routine. En provenance de la Place de la nation, un conducteur de triporteur (communément appelé tricycle) aperçoit les agents en face de lui et décide de rebrousser chemin. Le feu tricolore était au vert, une occasion de plus pour lui de passer sur la voie opposée. Ainsi, il coupe la trajectoire d'une voiture, qui le percute.

Le conducteur du triporteur se fracture la jambe, son engin dépiécé.

« Il a eu la chance », murmurent plusieurs témoins de la scène. Appelés d'urgence, des ambulanciers sont venus le transférer à l'hôpital pour des soins appropriés.

C'est une scène qui en dit long sur l'incivisme routier au Burkina Faso...

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