nous aurions tous besoin de trois vies : une pour nous tromper, une pour corriger nos erreurs, une pour la vivre
Risques d'inondations : Ministre des Infrastructures invite les usagers de la route, les riverains et des travailleurs au strict respect des mesures de sécurité prescrites sur les chantiers

En ce début de saison des pluies qui s'annoncent abondantes (avec des risques d'inondations), le ministre des Infrastructures a l'honneur d'inviter l'ensemble des entreprises qui exécutent des travaux routiers dans les villes et dans les campagnes, au respect strict des mesures de sécurité prescrites sur les chantiers afin de garantir l'intégrité des usagers de la route, des riverains et des travailleurs.
Le ministre des Infrastructures saisit cette occasion pour rappeler aux populations et aux usagers du réseau routier national que, au regard des risques d'inondations annoncés par la météo, des possibilités de coupure de certaines routes et de certains ouvrages de franchissement sont à craindre. Ces risques sont élevés sur les routes en travaux.
Aussi, les invite-t-il à la plus grande prudence, au respect strict des barrières de pluies et du code de la route afin de réduire les éventuels désagréments.
Par ailleurs, le ministre rappelle qu'une cellule de veille et d'urgence a été mise en place afin d'assurer la coordination des opérations et de prendre des mesures urgentes en cas de perturbation ou de rupture du trafic routier.
Fait à Ouagadougou, le 08 juin 2020
Contacts :
DGIR : 70 20 75 86
DGER : 70 20 75 13
DGPR : 70 20 37 52
Wendenmanegha Éric BOUGOUMA
Officier de l'ordre national
Certificat en pratique du droit du travail

Le Cabinet DEMBS ASSOCIATES organise sa troisième session de formation en « pratique du Droit du travail. »
Vous êtes Directeurs, chefs d'entreprises, délégués du personnel, spécialistes des Ressources Humaines, responsables de paie, responsable des relations sociales… cette formation vous concerne.
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Covid-19 au Burkina : Quel sort pour les gestes barrières ?

Se laver régulièrement les mains à l'eau et au savon. Vivre dans un environnement sain. Avoir une hygiène corporelle exemplaire. Eau potable, hygiène et assainissement, des réalités d'une triade vitale qui s'est imposée à tous les pays, depuis que le Covid-19, né en Chine, a embrassé le monde entier qu'il a mis au pas.
Ces recommandations ou « gestes barrières » de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui constituent le bréviaire sanitaire de la lutte contre la maladie à coronavirus, sont pourtant loin d'être une nouveauté. Ce sont des concepts qui ont traversé tous les âges mais ne sont plus que des rêveries pour le citoyen lambda, encore moins pour les dirigeants.
Au mieux, le tableau des réalisations des gouvernants égrène des constructions de milliers de forages et de latrines. Pourtant, trop de personnes continuent de vivre au quotidien la précarité. L'eau potable, l'hygiène et l'assainissement au profit de tous, cela a souvent été un casse-tête pour les dirigeants. Aujourd'hui, Covid-19 oblige et l'OMS en ayant fait des mesures de choix contre la propagation rapide du virus, ces trois unités d'un même ensemble du bien-être sont revenues au centre de notre vie. Comme le dit le proverbe, «à quelque chose, malheur est bon ».
Comment se laver proprement les mains ou assurer une hygiène corporelle sans eau potable ?
Cela peut paraître surprenant mais le lavage des mains est un défi permanent dans plusieurs zones. Et pour cause ! L'eau potable a toujours été une denrée rare au Burkina Faso, à cause des coupures récurrentes qui rendent les robinets muets, durant des jours et des nuits et des forages presque toujours en panne ou d'une vétustéà faire pâlir de jalousie un antiquaire. Or, comment se laver proprement les mains ou assurer une hygiène corporelle sans eau potable ?
En matière d'assainissement, l'absence ou le mauvais entretien des caniveaux dans les cités, mais surtout la défécation à l'air libre, qui est le sport le mieux pratiqué dans les quartiers périphériques des villes et en zone rurale, sont une plaie hideuse pour nombre de pays africains. Il a fallu que le Covid-19 vienne rappeler aux uns et aux autres le péril que le monde entier courait en occultant des pratiques d'hygiène élémentaire.
Grande mobilisation et personne n'a attendu un financement venu d'ailleurs
De mémoire, jamais on n'a connu de campagnes de sensibilisation aussi massive sur le lavage des mains au cours des 30 dernières années. Jamais les lave-mains n'ont eu autant de succès dans nos villes. Il y en a pour toutes les bourses. On en dispose partout, où on passe dans la ville de Ouagadougou, commerces, banques, administration, lieux de culte, domiciles, etc. Le message passe si bien que certains, après s'être laver les mains au savon, les nettoient en plus avec du gel hydroalcoolique !
En tout cas, en attendant tout remède curatif et le vaccin qui feront l'unanimité contre le virus, ce sont l'eau potable, l'hygiène et l'assainissement qui sont en mesure de freiner la propagation du Covid-19. Et comme personne ne veut mourir du virus à couronne, chaque Burkinabè s'est doté des armes de l'heure.
Contrairement à la pratique congénitale des noirs de toujours tendre la sébile, et pour manger et même pour se construire des latrines, personne n'a attendu un financement venu d'ailleurs pour adopter le changement requis. Personne n'a attendu les fameux dons des bailleurs de fonds internationaux. La puissance inédite de cette communication collective pour la promotion des comportements hygiéniques de prévention des maladies est une grande révélation : quand on est mobilisé, quand on est convaincu, ensemble on peut faire des miracles !
Au-delà du Covid-19
Si par la grâce du ciel le Covid-19 disparaît, allons-nous retourner à nos vilaines habitudes ? Allons-nous continuer à nous partager nos rhumes et nos toux comme avant ? Allons-nous nous remettre à attraper des maladies en serrant les mains douteuses de ceux qui ne se lavent les lavent jamais, même en sortant des WC pour ne parler que de ces cas choquants ? Allons-nous aussitôt abandonner le lavage des mains obligatoire à l'entrée de nos commerces, banques, administration, lieux de culte, domiciles, écoles, hôpitaux, etc. ? Non, franchement nous ne devons pas faire cette erreur. Il est évident que ces pratiques d'hygiène nous évitent beaucoup d'autres maladies dangereuses au-delà du COVID-19.
Gardons donc le cap pour vivre bien et longtemps. Et c'est plus que jamais, l'occasion pour les populations, en conservant elles-mêmes les gestes barrières comme des gestes de vie, de dire avec force aux dirigeants et potentiels gouvernants, surtout en cette période où le Burkina attend avec intérêt les échéances électorales, que plus rien ne sera comme avant le Covid-19. Nos leaders ont la responsabilité historique de pérenniser les effets positifs du Covid-19, car oui, le COVI-19 nous a rendu plus propre. Et comme nous, ceux qui nous gouvernent se penchent certainement sur les préoccupations fondamentales suivantes :
Comment faire pour maintenir l'intérêt collectif et l'attention des leaders publics, politiques, religieux, économiques, sociaux, intellectuels, etc., pour l'hygiène, l'eau potable et l'assainissement après le COVID-19 ?
Comment faire pour que les dispositifs de la surveillance du lavage des mains devienne la norme de tous jours ordinaires et pas seulement l'exception liée à la crise du COVID-19 ?
Comment faire pour qu'à la reprise des cours, tous nos enfants se lavent les mains systématiquement dans toutes les écoles avant d'entrer en classe ?
Comment faire pour que les pharmacies, les banques, les supermarchés, les hôpitaux, etc., maintiennent les règles permanentes et dispositifs de lavage des mains comme norme après la riposte au COVID-19 ?
Tous les candidats aux prochaines élections politiques doivent répondre à ces questions pour convaincre les électeurs sur leurs capacités à gouverner.
Notre nouveau challenge à tous, c'est de faire survivre les gestes barrières au trépas du Covid-19 !
Correspondance particulière
Covid-19 : 92,9% des entreprises du secteur des TIC font face à des problèmes de trésorerie

La Fédération des associations du numérique du Faso (Fed Numérique) a été reçue en audience, le lundi 8 juin 2020, par la ministre du Développement de l'économie du numérique et des Postes, Hadja Fatoumata Sanon. La Fed Numérique est venue exposer à la ministre, les difficultés que le Covid-19 a causées aux entreprises du secteur. Plus de 57% des entreprises du numérique ont subi de lourds préjudices, selon la délégation conduite par le vice-président de la Fed Numérique, Adama Ouédraogo.
C'est une visite de courtoisie au cours de laquelle un entretien a eu lieu avec la ministre en charge du Développement de l'économie numérique, Hadja Fatoumata Sanon, explique Adama Ouédraogo. La Fed Numérique a exposéà la ministre, l'impact de la pandémie sur leurs activités. Ce sont les résultats du sondage sur l'impact du Covid-19 dans le secteur du numérique, qui ont été présentés à la ministre.
- Au centre le Ministre Hadja Fatoumata Sanon
Selon les résultats du sondage, toutes les entreprises du numérique ont subi un impact financier à cause du Covid-19. L'impact a été plus important pour 57,1% d'entre elles. 92,9% doivent faire face à des problèmes de trésorerie, 42,9% à des problèmes d'effectifs et 50% à des problèmes de recouvrement. Tous les promoteurs d'entreprise du numérique ont dû modifier leurs opérations commerciales ou de prestations de services, pour protéger leurs entreprises contre le Covid-19. En plus, 37,5% des entreprises ont licencié ou prévoient de licencier des travailleurs en raison de la crise, et 66,7% d'entre elles vont licencier plus de 30% de leur personnel. C'est dire combien le Covid-19 a fait plonger le secteur, à l'instar d'autres secteurs de l'économie, dans une crise sérieuse.
- Adama Ouédraogo, vice-président de la Fed numérique, chef de la délégation
Selon Adama Ouédraogo, vice-président de la Fed Numérique, et chef de la délégation, le numérique est présenté comme le secteur où il y a eu plus de chance de résilience, mais la réalité est toute autre. Ce sont les services que les entreprises du numérique offrent, qui leur permettent d'avoir de la valeur ajoutée. Ces entreprises ont donc été grandement impactées, comme les entreprises d'autres secteurs.
« En termes de solutions, nous avons proposé que l'Etat nous accompagne dans l'initiation d'un certain nombre de projets d'envergure », a laissé entendre Adama Ouédraogo. L'exemple a été pris sur la multitude de projets du secteur de l'éducation qui se développent. L'éducation à distance pose le problème de connexion et de programmes.
- Photo de famille
Si l'Etat associe les entreprises du numérique pour la réalisation d'infrastructures de connexion dans l'ensemble des écoles et centres de santé, cela va beaucoup profiter à ces entreprises en termes de valeur ajoutée. « Si l'Etat partage la possibilité de contribuer au programme des enseignements, de la télémédecine, nous confie des missions rémunératrices sur les sensibilisations et formations pour le télétravail, tout cela sera des activités qui peuvent nous apporter une valeur ajoutée importante », conclut Adama Ouédraogo.
La ministre en charge du Développement de l'économie numérique, Hadja Fatoumata Sanon, a témoignéà la délégation sa disponibilitéà accompagner les acteurs pour une sortie de crise. Selon elle, les opportunités existent énormément pour le secteur. Cependant, le bon fonctionnement du secteur du numérique nécessite une meilleure organisation des acteurs, en collaboration avec le département ministériel.
Etienne Lankoandé
Lefaso.net
Mali : Les raisons de la colère contre le pouvoir du président IBK

Depuis le vendredi 5 juin dernier, la rue gronde à Bamako. Un mouvement, conduit par le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD), la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l'imam Mahamoud Dicko (CMAS) et le Mouvement Espoir Mali Koura (EMK), exige « la démission du président Ibrahim Boubacar Keita et de son régime ».
« IBK, démission ! », « IBK, dégage ! », « IBK, on en a marre ! ». Ce sont là quelques messages scandés à la Place de l'indépendance, à Bamako. Mais pourquoi les Maliens en veulent-ils autant à leur président ?
Il faut dire que le pouvoir malien a donné la verge avec laquelle on le bat. Le premier quinquennat d'IBK fut loin d'être une réussite. Plombé par la question sécuritaire et les scandales de passe-droits, l'homme avait besoin d'un second mandat pour se prouver qu'il pouvait faire mieux. Mais deux ans après le début de ce second bail, les mêmes tares persistent.
En effet, le pays traverse une grave crise. L'insécurité n'est plus désormais la seule affaire du septentrion, elle est devenue préoccupante du Nord au Sud. Tous les indicateurs économiques sont au rouge. Le malaise social est général, entraînant une vive tension aggravée par la flambée des prix des denrées de première nécessité.
La présidence d'Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK) est l'un des plus meurtriers de l'histoire du Mali. La situation sécuritaire dans le Nord et le Centre reste préoccupante. L'insécurité s'est accrue dans une grande partie du pays, et n'a pas reculé d'un iota. Des régions entières du Nord sont sous le contrôle ou la menace constante des groupes armés terroristes et djihadistes.
De 2013 à nos jours, le président IBK et son gouvernement ont essuyé de sévères critiques relatives à la mauvaise gestion des ressources publiques. L'opposition politique, des associations et même le Fonds monétaire international (FMI) ont mis le doigt sur plusieurs scandales de surfacturation et de corruption.
Cette pratique généralisée par le pouvoir IBK a freiné le développement global du Mali.
O.I.
Lefaso.net
Facebook : Changez de style de police dans vos publications !

Envie de changer de style en optant pour une typographie autre que celle par défaut proposée par Facebook, cet article va vous intéresser à coup sûr. Nous vous proposons une petite astuce facile à appliquer sur mobile ou sur PC. Nous parlerons également de la gestion du profil Facebook d'un utilisateur après son décès.
Quand vous publiez un texte, Facebook ne vous propose pas d'autres polices d'écriture autre que la typographie classique. C'est la même police par défaut qui est proposée à tous les utilisateurs qu'ils soient des personnages publics ou non.
Il existe cependant une petite astuce qui vous permet de customiser votre publication. L'une des solutions est de passer par « Cool Fancy Text Generator » ( https://qwerty.dev/fancy-font-generator/ ). Cliquez sur le lien et saisissez votre texte dans la barre où il est marqué en anglais « Write your message here ». Seize versions typographiques vous sont proposées. Copiez celle qui vous convient et collez là dans votre champ « nouvelle publication » sur Facebook. C'est simple et intuitif.
Vous pouvez également passer par Unicode Text Converter ( https://qaz.wtf/u/convert.cgi ) qui propose 35 polices : gothique, en gras, italique, encerclées, manuscrites, etc. Le procédé reste toujours le même. Tapez votre texte dans la barre et copiez la police qui vous plait. Il est possible de le faire aussi sur Twitter.
Parlons à présent d'un tout autre sujet. Sur Facebook, il est possible d'être prévoyant. Savez-vous que le réseau social propose à tout utilisateur de définir un ami qui va gérer son profil après son décès ? Pour cela, il faut se rendre dans « Paramètres » puis dans « Informations personnelles » pour définir un « contact légataire ». Selon Facebook, cette personne pourra « gérer les publications hommage sur votre profil, et notamment en décidant qui peut publier et qui peut voir les publications ». Votre contact légataire pourra également « demander la suppression de votre compte, répondre à de nouvelles invitations et mettre à jour votre photo de profil et couverture ».
Rassurez-vous ! Il y aura bien trois choses que le contact légataire ne pourra faire : lire vos messages, envoyer de nouvelles invitations et supprimer un ami de votre liste. Mais si l'utilisateur ne veut pas transformer son compte Facebook en compte de commémoration après son décès, il peut juste en demander la suppression définitive.
Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net
Source : Facebook
Mouvement d'humeur des policiers municipaux : Koudougou dans la danse

Le Collectif des policiers municipaux du Burkina (COPM/B) poursuit son mouvement d'humeur. Ce lundi 8 juin 2020, les agents de la ville de Ouagadougou se sont faits encore entendre. Ils ont annoncé le renfort de leurs collègues de Koudougou dans la lutte.
Dans une récente sortie médiatique, des policiers municipaux de la ville de Ouagadougou membres du Collectif des policiers municipaux du Burkina (COPM/B) ont affirmé la poursuite de leur mouvement jusqu'à ce qu'ils obtiennent gain de cause. Ce lundi 8 juin 2020, ils poursuivent leur mouvement.
Lire aussi : Mouvement d'humeur des policiers municipaux : « Nous poursuivrons jusqu'à obtenir gain de cause »
Selon le secrétaire chargéà l'information et à l'organisation du COPM/B, Alassane Zina, le mouvement d'humeur de ce matin est une suite logique de la revendication de 2017 suite à la plateforme revendicative qui comporte 24 points qu'ils ont déposée au ministère chargé de l'administration territoriale. Les 24 points ont été résumés en trois points essentiels. Il s'agit du reversement effectif des retenus pour pension à la CARFO, de l'adoption pure et simple du décret portant cadre des emplois de la police municipale et de la reconstitution de leur carrière.
Déjà la semaine passée, la section de la ville de Bobo-Dioulasso a suivi les pas des camarades de Ouagadougou. En ce qui concerne le mouvement du jour, le COPM/B annonce une particularité. « Dès ce matin, la police municipale de la ville de Koudougou est dans le mouvement. Dans les jours à venir, vous pourrez voir d'autres policiers dans d'autres municipalités suivent textuellement le mouvement », a indiqué Alassane Zina.
- Le secrétaire chargéà l'information et à l'organisation du COPM/B, Alassane Zina
« Nous avons beaucoup bossé mais on ne s'attendait pas àça »
Pour les policiers municipaux dont la retraite pointe à l'horizon, c'est l'inquiétude au quotidien. Tinsé Bougouma fait partie de la première promotion de policiers municipaux recrutés en 1995. Pour lui, tout ce qui est en leur pouvoir a été fait. « Vraiment, on a tout fait, nous avons beaucoup bossé mais on ne s'attendait pas àça. Tantôt on nous dit que notre pension se trouve à la CARFO, tantôt à la CNSS, tantôt au trésor public », se lamente-t-il.
Que faire, finalement ? Selon Tinsé Bougouma, face à cette situation : « Il faut que l'Etat soit regardant parce que nous avons des familles à nourrir. Si nous partons à la retraite sans savoir là où on doit toucher notre pension, on va faire comment ? » C'est pourquoi, cette promotion interpelle le président du Faso, Roch Kaboréà se pencher sur leur notre cas.
- L'un des premiers recrus de la police municipale, Tinsé Bougma, ira en retraite en janvier 2021
Lire aussi :Police municipale : Le regard tourné vers le président du Faso pour une sortie de crise
Depuis le début de ce mouvement d'humeur, la direction générale de la police municipale ne s'est pas encore prononcée. Cette attitude n'inquiète pas le COPM/B, car selon Alassane Zina, le problème de la police municipale est un problème général. Après avoir tenté de recueillir l'avis du directeur général, ce dernier nous a recommandé au service de communication. Dans ce service, « il n'y a rien à ajouter », nous confie une dame.
- Les policiers municipaux se disent déterminer pour obtenir gain de cause
Cette attitude laisse le COPM/B perplexe. « Je sais que cette hiérarchie a également sa stratégie pour rentrer en contact avec les autorités pour les signifier que le problème de la police municipale est un problème criard. Toutefois, ce qui est dommage et déplorable c'est que lorsque les journalistes cherchent à les voir pour avoir plus d'informations, cette hiérarchie ne les reçoit pas », a regretté Alassane Zina.
Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net
Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, Ça ne saurait tarder »

Elle est de retour. La coalition de plus de 50 syndicats qui avait battu le pavé le 7 mars 2020, puis avait décrété une grève générale du 16 au 20 mars 2020. Plusieurs mois après, les revendications n'ont pas bougé d'un pouce. Pis, la situation a empiré, l'autorité fait la sourde oreille, foi des membres. Au cours d'une conférence de presse ce 8 juin 2020, la coalition a annoncé que sa réaction ne saurait tarder.
Le 7 mars 2020, des syndicats avaient bruyamment donné de la voix par une marche meeting, suivi d'une une grève générale du 16 au 20 mars. Ils devraient encore battre le pavé le 17 mars, mais ont dû y renoncer à cause de la pandémie du coronavirus.
Leurs revendications touchent pratiquement tous les domaines. Elles vont contre la baisse du pouvoir d'achat, avec comme sous-point la question de l'IUTS, en passant par les atteintes aux libertés démocratiques et syndicales, l'arrêt du pillage des ressources nationales, la garantie du droit à la sécurité des populations, le respect et la mise en œuvre des différents engagements pris par le gouvernement vis-à-vis des syndicats des travailleurs. Ce concentré de revendications, est une base d'action « contre les dérives catastrophiques du pouvoir MPP et associés de plus en plus impopulaires et isolés », se convainquent les membres.
Le porte-parole de la coalition, Bassolma Bazié qui a lu la déclaration liminaire, a fait l'autopsie d'une société malade en tous points. L'insécurité rampante avec son lot d'attaques terroristes dans lesquelles périssent des civils, des agents des forces de défense et de sécurité, des exécutions sommaires et extrajudiciaires. Le système éducatif déjà moribond et qui prendra encore un coup avec les dernières décisions du gouvernement en ce qui concerne la fermeture des classes, et la reprise décidée uniquement pour les classes d'examen.
Une mesure non murit qui selon les conférenciers, « aura pour effet, d'impacter négativement les résultats des élèves puisqu'il est reconnu que les programmes ne seront pas achevés (…) de compromettre la suite des études de nombreux élèves qui vont passer en classe supérieur sans acquérir le niveau requis (…) d'alourdir la charge des parents qui, pour certains seront dans l'obligation de recourir »à d'autres moyens pour relever le niveau de leurs enfants.
Foi de Souleymane Badiel, secrétaire général de la fédération nationale des syndicats des travailleurs de l'éducation et de la recherche (F-SYNTER), l'année pouvait bel et bien être sauvée. A condition de prendre en compte les avis de tous les acteurs et de travailler à apaiser le climat social.
Le secteur de la santé demeure un grand corps malade, ont regretté les conférenciers. Selon eux, la pandémie du Covid-19 a révélé l'état lamentable du système de santé avec des infrastructures et des plateaux techniques très peu performants. « Elle a aussi montré la pertinence des luttes et des multiples interpellations des travailleurs de la santé. Non content de ne pas mettre en œuvre les engagements qu'il a pris avec le SYNTSHA dans le cadre du protocole signé depuis 2017, le gouvernement, à la faveur de la pandémie, a suspendu le processus de remboursement des salaires coupés en fin 2019 convenu avec les syndicats », a poursuivi le porte-parole de la coalition.
L'actualité au ministère de l'économie et des finances avec la révocation des agents n'est pas passée sous silence. Les syndicats dénoncent une décision arbitraire, une « extrême sévérité de la sanction qui ne prend pas en compte les circonstances de l'incident, comme le prévoit la loi et qui pêchent dans la procédure ». Une sanction également disproportionnée, en ce qu'elle a même visé ceux qui se sont investis pour arrêter la querelle.
«Ça ne saurait tarder, nous allons régir »
Malgré les marches meetings, les grèves générales et autres interpellations, les syndicats font l'amer constat du silence des autorités. « Silence du chef de l'Etat sur les manifestations de la coalition lors de ses deux adresses à la nation (…) depuis que notre coalition est née, malgré les actions qu'elle a menées (grève, marches-meetings sur l'ensemble du territoire) et les correspondances qu'elle a adressées aux autorités, elle n'a jamais été invitée à une quelconque rencontre, ni même reçu une quelconque réponse »», ont-ils constaté, qualifiant ce mutisme de stigmatisation et de mépris du mouvement syndical.
Le porte-parole de la coalition a donc annoncé que la conférence de presse de ce 8 juin 2020 sonnait comme le redémarrage des activités du mouvement syndical, même si elles n'étaient pas réellement aux arrêts. La situation l'exige. « Nous avons annulé la marche du 17 mars, le Covid-19 a été montréà l'opinion comme un mal qui imposait un certain nombre de décisions. De façon disciplinée, nous nous sommes soumis à cela. Mais si en face certains considèrent que de cette discipline, ils doivent en profiter (…) et prennent le coronavirus comme une forêt où eux ils entrent, saccagent les libertés et repartent s'y cacher, à un moment donné, il faut aussi donner du ton. Nous sommes en train de prendre des décisions. Ça ne saurait tarder, nous allons régir », a martelé Bassolma Bazié.
En attendant, la coalition a appelé ses militants aux quatre coins du pays à« renforcer la mobilisation et à rester à l'écoute pour des mots d'ordre dont la nature et les modalités de mise en œuvre » seront précisées ultérieurement.
Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net
Continuitééducative dans le contexte du covid-19 : Le Burkina Faso présente son plan de riposte

Ce lundi 8 juin 2020, à Ouagadougou, le ministre de l'éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro, a pris part à une vidéo conférence sur le partage d'expériences en lien avec la résilience des systèmes éducatifs face à la crise sécuritaire doublée d'une crise sanitaire. Ce forum organisé par Save the children en partenariat avec l'Union africaine a connu la participation de cinquante personnes à travers l'Afrique.
Ce forum virtuel était une réelle occasion pour le ministre de l'éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro, de partager l'expérience du Burkina Faso dans la gestion de la question de l'éducation au moment où le pays connait l'une des crises les plus préoccupante au monde, à laquelle vient s'ajouter la pandémie du Covid-19.
« Notre expérience a consistéà dire que nous avons au regard de ses deux défis mais surtout le défi sanitaire accéléré le processus de l'utilisation de l'ensemble des supports de communication que nous avons pour faire en sorte que les enfants puissent maintenir dans le lien avec le système éducatif en attendant la reprise des activités de façon physique. Pour les classes d'examens, c'est un peu diffusé partout. Et nous travaillerons bientôt pour les classes intermédiaires (…) », a signifié le ministre Ouaro.
- Le système éducatif compte environ 5 millions d'élèves, selon le ministre Ouaro
L'autre dispositif drastique mis en place pour sauver le système éducatif dont le pays peut se vanter se rapporte au plan de riposte adopté par le conseil des ministres le 16 avril 2020. Dans le cadre de ce plan de riposte, le département de l'éducation national a décidé de doter chaque élève de masque de protection réutilisable et lavable fait en coton.
Mais ce n'est pas tout. « Au regard de l'évolution de la situation, nous avons également mis à la disposition des établissements, du savon pour le lavage systématique des mains et appelé la communautéà contribuer à mettre des dispositifs là où il y en a pas et à approvisionner en eau là où il y en a pas de façon à permettre aux élèves de pouvoir se laver les mains à la reprise », poursuit le ministre Ouaro, affirmant que l'utilisation des TIC est une alternative crédible de maintien des élèves dans le lien en attendant la réouverture des classes. Dans le même temps, il a évoqué la question de l'alimentation scolaire.
- La directrice pays de Save the Children, Émilie Fernande
« L'année dernière lors de la 4e session de l'alimentation scolaire au niveau africain, c'est avec beaucoup de joie, que nous avons découvert que nous sommes le pays africain qui met le plus de ressources dans les cantines scolaires. Le gouvernement met plus de 9 milliards de F CFA mais si vous ajoutez les autres partenaires comme le PAM et le CRS, nous sommes à environ 24 milliards par an pour l'alimentation des enfants pendant que les pays qui suivent sont à 12 ou 13 milliards », a-t-il indiqué.
Ce forum virtuel a été une opportunité pour le ministre de l'éducation nationale de se rendre compte que le Burkina Faso n'est pas à la traîne. «Ça m'a permis de savoir que nous sommes en avance et que des gens sont intéressés par l'expérience du Burkina Faso et que nous sommes en train de réussir à faire face à ses deux défis pour permettre à notre système éducatif de continuer pour le bonheur des enfants de façon à ce qu'ils puissent contribuer au développement de leur pays quand ils seront plus grand », a-t-il noté.
- Les participants
Au cours de la rencontre, la Tanzanie a aussi partagé ses bonnes pratiques avec les participants. Et au ministre Ouaro de dire qu'« ils sont en train d'aller dans une dynamique qui est la nôtre. (…) Ils ont aussi décidé de partager des masques réutilisable et lavable aux enfants ». Pour rappel, le démarrage de la nouvelle année scolaire est fixé au 15 septembre 2020 pour les enseignants et le personnel administratif et le 1er octobre 2020 pour l'ensemble des élèves.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Fada N'Gourma : Les députés de la région se penchent sur l'insécurité

Le top départ de la tournée dans les cinq régions en proie à l'insécurité, a été donné ce lundi 8 juin 2020, dans l'enceinte de l'Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Fada. C'est une initiative du Président de l'Assemblée Nationale, Alassane Bala Sakandé.
Élus locaux et responsables administratifs et sécuritaires de la région de l'Est se mettent ensemble pour réfléchir sur la situation qui prévaut dans la région de l'Est, du fait des attaques terroristes répétées.
C'est Me Benewendé Stanislas Sankara, premier vice président de l'Assemblée et représentant le président Bala Sakandé, qui a procédéà l'ouverture des travaux. Deux jours durant, les 8 et 9 juin 2020, les participants vont échanger avec les premiers responsables du parlement burkinabè sur les questions liées à l'insécurité et aux élections de novembre 2020 et de l'état de mise en oeuvre de la loi sur les volontaires de la patrie.
Notons que la région de l'Est avec ses 46 807 km2 de superficie, connait depuis un certain temps, une situation sécuritaire délétère avec sa vague de déplacés internes, un mauvais état du réseau routier et l'ensablement des cours d'eau.
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Projet SWEDD : Le comité régional de pilotage plaide pour une plus grande prise en compte des femmes dans les plans de riposte du Covid-19

Ce lundi 8 juin 2020, s'est tenue une réunion virtuelle du comité régional de pilotage du Projet Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (SWEDD). Présidée par la ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné, la réunion a permis d'examiner les effets du Covid-19 sur les interventions du projet dans les pays et les actions à mettre en œuvre pour assurer la continuité des activités du projet.
Au-delà de l'aspect sanitaire, l'impact du Covid-19 sur l'économie des pays du projet SWEDD est indéniable du fait des mesures de restrictions prises pour lutter contre cette maladie. Les femmes sont les plus touchées, notamment sur le plan économique, car travaillant principalement dans le secteur informel. En outre, avec le Covid-19, elles sont confrontées à d'autres défis et doivent en plus faire face à un accès réduit aux services de santé sexuelle, reproductive et maternelle.
Le comité régional de pilotage du projet SWEDD (Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel) qui s'est réuni ce 8 juin 2020 s'est donc penché sur la question des effets du Covid-19 sur la poursuite des activités du projet, d'où le thème : « Autonomisation des femmes comme stratégie intégrée des plans de riposte contre la Covid-19 : perspectives pour le programme SWEDD. »
Au cours de cette réunion virtuelle, les ministres membres du projet SWEDD, les représentants de la Banque mondiale, de l'OOAS (Organisation ouest africaine de la santé), de l'UNFPA, de Mckinsey, de Population Council et de Promundo Us ont évalué les efforts à réaliser pour la reprise des cours et de l'activitééconomique dans les communautés démunies. La réunion a aussi permis aux ministres de présenter des actions développées dans leurs pays pour lutter contre la vulnérabilité des adolescentes et des jeunes femmes et les opportunités de synergies entre le projet SWEDD et d'autres programmes gouvernementaux en faveur de l'autonomisation des femmes.
- La ministre de la Santé en ligne avec les autres membres du comité régional de pilotage du projet SWEDD
Dans le communiqué final de la rencontre, le comité régional de pilotage dit considérer l'impact des effets du Covid-19 sur la poursuite des activités du projet SWEDD et la nécessité de la prise de mesures d'atténuation de ces effets, pour ne pas hypothéquer les bénéfices de la capture du dividende démographique par les pays. Et ce, pour le bien-être des populations du Sahel. C'est pourquoi, il n'a pas manqué de faire des recommandations à l'endroit des gouvernements, de la Banque mondiale qui finance le projet, mais aussi à l'endroit de l'UNFPA, de l'OOAS et de l'Union africaine.
Au nombre de ces recommandations : une plus grande prise en compte des questions d'autonomisation des femmes, des inégalités de genre et des droits des femmes dans les plans nationaux de riposte contre le Covid-19, la continuité de l'offre sécurisée des services de santé maternelle, infantile, nutritionnelle. Sur ces points, la ministre de la Santé, Pr Claudine Lougué, vice-présidente du comité de pilotage, n'a pas manqué de souligner que le plan de riposte du Burkina Faso prend en compte ces aspects. Elle en veut pour preuve, l'aide octroyée aux ménages vulnérables, le choix porté sur les femmes tisseuses pour mettre à disposition les tissus pour la confection des masques, mais aussi la gratuité des services de planification familiale.
Le projet SWEDD qui est à sa deuxième phase, a enregistré de nouvelles adhésions. Il s'agit du Cameroun et de la Guinée. Ce qui porte désormais à neuf le nombre de pays membres du projet SWEDD.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
Tunisie : Facebook ferme des centaines de pages liées à des réseaux d'influence en Afrique

Le réseau social a annoncé avoir fermé plusieurs centaines de pages et groupes présents sur son réseau social, accusés d'avoir été utilisés à des fins de propagande politique pour influencer des élections dans différents pays d'Afrique en publiant des infox. Tous étaient administrés par une société de marketing digital baptisée URéputation appartenant à l'homme d'affaires franco-tunisien Lofti Bel Hadj, et ce en violation de la charte de Facebook sur les interférences étrangères.
446 pages, 192 comptes et 96 groupes Facebook fermés. Plus de 200 comptes Instagram supprimés. C'est une enquête rendue publique le week-end dernier par un laboratoire de recherche américain, Digital Forensic Research Lab (DFRLab) qui a mis la puce à l'oreille de Facebook. Ses auteurs y dénoncent les pratiques attribuées de la société tunisienne URéputation, à savoir : Créer dans différents pays de prétendus sites d'informations locaux pour y diffuser, selon Facebook, un contenu d'abord anodin et « attrayant », sur « le tourisme » ou encore les relations avec la diaspora, avant de changer de ton et de se lancer dans de la propagande politique.
Seraient notamment concernés, selon cette enquête, les sites Maghreb Info, Guinées Actu, L'Observateur togolais ou encore Le Moronien. Avec des publications favorables, pêle-mêle, toujours selon les auteurs de l'enquête, au président comorien Azali Assoumani, à l'ex-président ivoirien Henri Konan Bédié, en campagne pour les élections d'octobre, au togolais Faure Gnassingbé, réélu en février, ou encore du tunisien Nabil Karoui, candidat malheureux à la présidentielle de 2019.
Interférences étrangères
Les auteurs de l'enquête disent avoir établi un lien entre ces sites et les collaborateurs de l'entreprise URéputation, en violation de la charte de Facebook sur les interférences étrangères. Ils soulignent aussi l'absence de « continuité» idéologique qui se dégage du contenu de ces différents sites et estiment que la motivation principale des auteurs semble avoir été« le gain financier ».
Selon le réseau social, presque 4 millions d'internautes au total auraient eu affaire à ces pseudo-sites.
Lefaso.net
Source : Rfi
Coronavirus : Le Burkina enregistre un nouveau cas, trois guérisons et zéro décès le 7 juin 2020

Depuis plusieurs jours la situation sur le Covid-19 au Burkina semble s'améliorer. Le point au 7 juin 2020 ressemble à celui de la veille.
Sur 128 échantillons analysés, on enregistre 01 nouveau cas confirmé, 03 guérisons et 00 décès à cette date du 7 juin. Selon le point du gouvernement, le nouveau cas confirmé est un cas importé et est actuellement confinéà Ouagadougou.
Le bilan global passe à 891 cas confirmés depuis le 9 mars 2020, dont 778 guérisons et 53 décès.
Le nombre de cas actifs est de 60.
Tchad : La garde présidentielle tire sur un véhicule de l'opération Barkhane

Selon le journal en ligne Tchadinfo.com, la garde présidentielle tchadienne a tiré sur un véhicule de l'opération Barkhane ce mardi 9 juin 2020 à N'djaména.
La scène s'est déroulée juste à côté de l'ancien siège de la Caisse nationale des retraités du Tchad (CNRT) et y aurait fait deux blessés, précise la même source.
Selon une source diplomatique, ”les services de sécurité de l'opération Barkhane étaient en reconnaissance pour un déplacement d'un corps diplomatique”.
Une autre source sécuritaire tchadienne indique que "ce sont des blancs qui se sont garés pour filmer le nouveau palais et les gardes ont tiré sur eux". C'est cette version qui est beaucoup relayée sur la toile.
Une information de la force Barkhane ou de l'état-major tchadien pourrait sans doute situer l'opinion publique.
Lefaso.net
Photo d'illustration
Kelbo (province du Soum) : Sept terroristes neutralisés, des armes et munitions saisies

Dans la nuit du 8 au 9 juin 2020, le détachement militaire de Kelbo dans la province du Soum a été pris à partie par un groupe armé. Selon une source militaire, les assaillants ont trouvé sur place, des militaires déterminés et tenant jalousement leur position.
Selon notre source, la "réaction coordonnée des éléments du détachement avec l'appui de l'Armée de l'Air" a infligé une cuisante correction aux indésirables visiteurs.
Résultats, 7 d'entre eux ont été" neutralisés". En plus, un véhicule, des motos et une importante quantité d'armes et de munitions a été récupérée des mains de l'ennemi.
Malheureusement, côté ami, l'on déplore un soldat tombé sur le champ d'honneur. Cinq autres soldats ont été blessés et reçoivent tous des soins après avoir étéévacués.
Dans la commune de Kelbo et aux alentours, les opérations de ratissage sont toujours en cours.
Lefaso.net
Burundi : Décès du président Pierre Nkurunziza

Le Gouvernement de la République du Burundi a annoncé, ce mardi 9 juin 2020 sur Twitter, le décès inopiné de Pierre Nkurunziza, Président de la République du Burundi.
"Décès survenu le lundi 8 juin 2020, à l'Hôpital du Cinquantenaire de Karusi suite à un arrêt cardiaque'' indique le message du gouvernement burundais.
Pierre Nkurunziza, 55 ans, devait rendre le pouvoir qu'il détient depuis 2005 à son successeur Évariste Ndayishimiye en août prochain.
SONATUR : Vente de parcelles commerciales sur le site de Bassinko

Vente parcelles commerciales sur le site de Bassinko au cœur des cités du Pôle Urbain à 800 m de la route de Ouahigouya
A compter du lundi 15 juin 2020 dans la limite du stock disponible
Contact : 25 30 17 73/74 ; 70 20 00 62
Développement durable : Vingt-cinq formateurs renforcent leurs capacités dans l'élaboration de cartes sur la gestion forestière

Dans le cadre des activités du projet AGREF (Appui à la gestion durable des ressources financières), le SP/CNDD (Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable) organise, du 9 au 12 juin 2020 à Bobo-Dioulasso, un atelier de formation du pouls de formateurs à l'élaboration des cartes thématiques pour la gestion forestière.
Le Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable (SP/CNDD) a lancé, le mardi 9 juin 2020 à Bobo-Dioulasso, un atelier de formation du pouls de formateurs à l'élaboration des cartes thématiques pour la gestion forestière.
Durant quatre jours (du 9 au 12 juin 2020), cet atelier consacréà 25 formateurs sera axé sur la connaissance des bases du logiciel QGIS qui permet d'élaborer des cartes thématiques. Ces formateurs auront donc pour mission d'accompagner les collectivités territoriales à prendre en compte les aspects environnementaux dans les plans locaux ou régionaux de développement, sur la base du QGIS qui est un logiciel libre, accessible à tout le monde sans qu'on ait besoin d'acheter une licence.
Ainsi, les modules porteront sur les généralités QGIS, comment créer un projet QGIS, la numérisation QGIS, les généralités sur les indicateurs de suivi environnemental réceptionné sur la e-station de l'ONDD (Observatoire national du développement durable), etc.
Il est également prévu, pour plus de pratique, une sortie terrain dans un espace de conservation proche.
Selon Philippe Tamini, inspecteur des Eaux et forêts au SP/CNDD, dans le département de l'ONDD, il sera question de comment aborder les cartes thématiques dans le domaine de la gestion forestière avec le logiciel QGIS, à travers sa définition, ses composantes et comment le télécharger.
- Philippe Tamini inspecteur des Eaux et Forêts au SP CNDD dans le Département de l'ONDD
En outre, d'autres thèmes seront abordés sur les données satellitaires et les données sur biomasse. C'est donc, ajoute Philippe Tamini, « une série de données qu'on va présenter aux participants pour qu'ils sachent qu'il y a des informations qu'ils peuvent prendre à notre niveau pour pouvoir appuyer les communes dans la rédaction et la mise en œuvre de leurs documents. »
Cet atelier, qui s'inscrit dans le cadre du projet AGREF, financé par LuxDev, a pour objectif d'appuyer les structures au niveau décomposé et décentralisé, et d'accompagner les collectivités à prendre en compte les aspects environnementaux dans les PCD (Programmes communaux de développement) qui sont des instruments de planification. Ce qui a prévalu à la mise en place d'un pouls de 25 formateurs dans les trois régions d'interventions prioritaires du projet que sont les Hauts-Bassins, le Centre-Ouest et l'Est.
Haoua Touré
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Grande tombola de Total Burkina : Les heureux gagnants reçoivent leurs lots

La remise des lots aux heureux gagnants de la Grande tombola de Total Burkina, a eu lieu ce jeudi 4 juin 2020 à Ouagadougou. Cette cérémonie, organisée sobrement à cause du coronavirus, s'est tenue en présence de Vincent Ouédraogo, directeur commercial du réseau de Total Burkina.a
Ils étaient nombreux, les clients de Total Burkina, à repartir chez eux, ce jeudi 4 juin 2020, les mains chargées de divers lots. Des lots composés, entre autres, de motos, de gazinières, de postes téléviseurs, de réfrigérateurs, de foyers de gaz, de cartes de recharge d'un an de carburant et de vidange.
- Vincent Ouédraogo, directeur commercial du réseau de Total Burkina
La Grande tombola de Total Burkina, organisée du 1er au 30 mars 2020 dans toutes les stations-services, s'achève ainsi en beauté. La participation à ce jeu était conditionnée à l'achat d'un produit Total, supérieur ou égal à 2 000 F CFA. A la suite de l'achat, un ticket de tombola était remis au client en vue du tirage au sort.
- Bibata Drabo, heureux gagnante d'une moto scooter
Prenant la parole à cette occasion, le directeur commercial du réseau de Total Burkina, Vincent Ouédraogo, a souligné que les heureux gagnants sont 158 au total. « La tombola a été organisée dans le but de récompenser la fidélité de notre clientèle dans les stations-services et aussi de faire découvrir nos produits et services. Nous commercialisons des produits et services, mais nous aimerions aussi former une famille à travers la fidélisation de nos clients par la qualité des produits et services que nous offrons ».
Il n'a pas manqué de lancer que la fidélitéà Total est toujours gagnante. C'est pourquoi, Vincent Ouédraogo a invité la population à fréquenter les stations du plus grand réseau de distribution d'hydrocarbures du pays.
- Cécile Compaoré (à droite) reçoit sa carte de recharge d'une année des mains de la responsable sécurité de Total Burkina (à gauche), Anta Poda
Total, c'est la qualité
Sourire aux lèvres, les heureux gagnants n'ont pas tari de remerciements envers Total Burkina. « Venez à Total, puisque c'est la qualité et c'est la confiance », lâche Bibata Drabo, heureuse gagnante d'une moto scooter, venue spécialement de Bobo-Dioulasso pour l'occasion. « C'est pourquoi, dit-elle, je tenais à témoigner ma reconnaissance à Total Burkina pour ce cadeau ».
- Moussa Kiemdé, heureux gagnant d'un réfrigérateur (à droite) pose à coté de son lot
Chez Cécile Compaoré, heureuse gagnante d'une carte de recharge d'une année, c'est également la joie. Pour celle qui doutait au début, c'est désormais la confiance assurée : « J'invite les gens à faire confiance à Total, parce que nous sommes convaincus de la transparence de la tombola. ».
Même sentiment de joie chez Moussa Kiemdé, qui s'est dit heureux et surpris d'avoir gagné un réfrigérateur.
Yvette Zongo
Lefaso.net