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15e anniversaire de l'assassinat de Norbert Zongo : Le Balai Citoyen exige la réouverture du dossier par la justice

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Dans le cadre de la commémoration du 15e anniversaire de l'assassinat du Journaliste Norbert Zongo et ses compagnons, le mouvement Le Balai Citoyen organise une série d'activités dont le programme a été déroulé au cours de la conférence de presse tenue le 1er décembre dernier sur les lieux du crime à Sapouy. Ce programme prévoyait entre autres, l'organisation d'un sit-in le 13 décembre devant le palais de justice de Ouagadougou pour exiger la réouverture du dossier Norbert Zongo.

Comme annoncé au cours de la conférence de presse et fidèle à son attachement à l'unité d'action avec toutes les forces engagées dans la lutte contre l'impunité des crimes économiques et de sang et pour l'avènement d'un Burkina de justice et de démocratie véritable, le Balai Citoyen a entrepris des concertations avec le Collectif des organisationsdémocratiquesde masse et de partis politiques(CODMPP) en vue d'une commémoration conjointe du 13 Décembre.

Au terme de ces concertations, le mouvement Le BalaiCitoyen a décidé de reporter son sit-inà une date ultérieure en vue de contribuer à la réussite du meeting prévu le 13 Décembre à la Place de la Nation.Par conséquent, Pour Norbert Zongo et ses compagnons, Le Balai Citoyen invite toutes les cibelles et tous les cibals à se mobiliser massivement le vendredi 13 décembre munis de leurs balais : à partir de 7h au cimetière de Gounghin pour le dépôt de gerbes de fleurs et à partir de 8h à la Place de la Nation pour prendre part au meeting.

Par ailleurs, le Balai Citoyen rappelle aux cibelles et aux cibals que les autres activités, notamment l'exposition des photos au Centre de presse Norbert Zongo et la soirée hommage à Norbert Zongo prévues le 14 décembre sont maintenues. L'exposition aura lieu à partir de 9H00 au Centre de Presse et la soirée hommage se tiendra à partir de 18H00 sur le terrain de l'arrondissement 5, ex mairie Bogodogo.

Notre nombre est notre force, Ensemble on n'est jamais seul !

Ouagadougou, le 08 décembre 2013

Pour la Coordination,

Les Portes-parole

Hyppolyte DOMBOUESerge BAMBARA alias Smockey


Coopération : Le Japon offre 7600 tonnes de riz au Burkina

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En marge de la célébration de la fête du 11 décembre, le gouvernement japonais a remis 7600 tonnes de riz à celui du Burkina. La réception officielle s'est faite le 10 décembre en présence du ministre de l'agriculture et de la sécurité alimentaire.

La cérémonie de Dori est la suite logique de la matérialisation de l'échange de notes signé le 2 février 2012 et par lequel le Japon s'engageait à faire un don à l'endroit du Burkina ; parole tenue donc puisque les 2400 millions de FCFA octroyés ont permis d'acheter du riz dont la quantité est estimée à 7600tonnes.

Toute chose qui, bien évidemment ne pouvait que réjouir le gouvernement burkinabè ; par la voix du ministre de l'agriculture et de la sécurité alimentaire il a manifesté sa reconnaissance et sa gratitude au donateur. Etant entendu que ce geste s'inscrit dans le prolongement de l'aide alimentaire que le pays du soleil levant apporte régulièrement au Burkina.

Pour l'ambassadeur Masato Futaishi, l'objectif principal est donc « d'appuyer les efforts des autorités burkinabèà résoudre les problèmes alimentaires » ; et le diplomate de noter la problématique récurrente de l'insécurité alimentaire provoquée par les aléas climatiques et qui mine les efforts de développement ;

La partie burkinabèà quant elle a donné l'assurance d'une bonne gestion du riz dont la gestion sera confiée à la sonagess, la société nationale de gestion des secours d'urgence ; une partie du don qui sera vendue apportera des devises qui à leur tour seront utilisées par le gouvernement pour financer divers projets de développement en matière socioéconomique.

A titre d'exemple l'on peut noter par exemple le centre de santé de Boussouma ou encore le projet d'adduction en eau potable à partir du barrage de Yakouta au bénéfice des habitants de la ville de Dori ; on l'aura compris le choix du sahel pour ce nouveau don n'est donc pas le fruit du hasard ; et les deux parties estiment urgent d'aller encore plus loin dans leur coopération.

Juvénal SOME

Lefaso.net

Lutte contre la corruption au Burkina : Le REN-LAC pour la création d'un pool anti-corruption dans l'organigramme judiciaire

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Dans le cadre de la 8e édition des Journées nationales de refus de la corruption (JNRC), un panel sur le thème central « la justice burkinabè face à la corruption » a été animéà Ouagadougou ce 9 novembre 2013, à l'initiative du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC).

En 2011, le secteur de la justice a été classé 3e – rang qu'il conserve jusque-là - sur la liste des structures les plus corrompues dans notre pays. Et depuis, le REN-LAC s'intéresse à ce secteur dans le cadre de ses JNRC en insistant sur l'impérieuse nécessité d'instaurer une justice au service de la veuve et de l'orphelin, c'est-à-dire du faible.

La justice aura en effet, été, courant 2013, au centre de bien de récriminations de la part des populations sur la base notamment d'actes de corruption, faisant ainsi l'objet de contestations, mais surtout de méfiance. C'est du moins, ce qu'a relevé le Secrétaire exécutif du REN-LAC, Claude Wetta.

Et pour identifier non seulement le visage de la corruption au niveau de la justice, mais aussi comprendre le rôle que la justice doit jouer dans la lutte contre ce mal au Burkina, le thème « la justice burkinabè face à la corruption » de la 8èédition des JNRC – débutées le 1er décembre dernier -, a été décortiqué par des acteurs clés du monde judiciaire de notre pays, en l'occurrence les magistrats René Bagoro, et Gnanou Karfa, et Me Batibié Bénao qui ont assuré les communications au panel du jour. Et à la modération, Me Guy Hervé KAM, Secrétaire exécutif du Centre pour l'éthique judiciaire.

Après avoir dépeint la considération populaire de la corruption et relevé que du fait des actes de corruption avérés en milieu judiciaire, « la justice n'a pas bonne presse », Me Bénao a précisé que la charpente au niveau de la justice est « corruptogène ». Ce qui, selon lui, tient notamment aux nombreuses imprécisions qui caractérisent les textes régissant les personnels de la justice. C'est dans un tel contexte et en dépit de l'existence avérée de la corruption impliquant ces personnels, que les corrompus sont jusque-làà l'abri de la rigueur de la loi, même par la procédure disciplinaire. Toute chose qui fait dire à Me Bénao que «si l'on y prend garde, la guerre civile dont on redoute tant l'avènement au Burkina Faso, ne viendra pas seulement du manque d'alternance ou d'alternative, mais aussi du manque de justice».

Pour sa part, le juge René Bagoro, Conseiller à la Cour d'appel, trouve que le conseil de discipline au sein du ministère de la Justice «en l'état actuel, est inefficace dans la lutte contre la corruption». Néanmoins, reconnaît-il, « c'est un organe qui est important ». A propos, le représentant du ministère de la justice, Karfa Gnanou, par ailleurs Secrétaire général du Syndicat burkinabè des magistrats (SBM), dira trouver anormal, le fait que pour saisir cet organe, le ministre – le seul à pouvoir le faire - «demande toujours l'avis du président du Faso».

A cela, s'ajoute l'insuffisance – que note au passage le juge Gnanou - des moyens de la justice dans la lutte contre la corruption. Aussi déplore-t-il, le peu de moyens qu'il y a est insuffisamment utilisé.

L'autre réalité, à en croire le SG du SBM, constitutive « d'une des entraves à la justice en général et dans la lutte contre la corruption en particulier, reste l'excessive emprise du pouvoir exécutif sur le pouvoir judiciaire par l'intermédiaire du parquet ».

Et revenant sur l'affaire des 23 kg d'or qui a défrayé la chronique entre temps, M. Gnanou confie qu'aux dernières nouvelles, le juge d'instruction saisi contre X, dit être confrontéà un problème d'interprète. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ledit dossier piétine encore.

La corruption peut et doit reculer en milieu judiciaire

Le combat doit donc continuer pour la lumière dans cette affaire, mais aussi dans bien d'autres ; l'objectif du REN-LAC étant, précise Dr Wetta, de travailler à l'instauration d'une «justice qui sache traiter et vider les dossiers de corruption et autres crimes économiques avec diligence ». Et de promettre que dans ce sens, «le REN-LAC va initier une série de plaidoyer en faveur de la création d'un pool anti-corruption dans l'organigramme judiciaire, de l'insertion de la lutte contre la corruption dans le programme de formation initiale du personnel judiciaire ».

En sus, préconise le Conseiller Bagoro, «il faut instaurer un mécanisme d'enquête systématique pour tout fait de corruption impliquant un magistrat».

Fulbert Paré

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Journée internationale des droits humains : Amnesty Burkina la place sous le signe de la participation et du militantisme

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Dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale des droits humains, le personnel - Roger Minoungou et Christian Ouédraogo - du bureau d'Amnesty international Burkina était face à la presse ce 10 décembre 2013 à Ouagadougou. A l'occasion, le contexte de l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'Homme (DUDH) ainsi que l'activisme d'Amnesty international ont été rappelés.

Après les horreurs et les atrocités qui ont heurté la conscience de la communauté internationale au cours des deux guerres mondiales (1ère et 2e), les Etats du monde ont adopté le 10 décembre 1948 à Paris sous l'égide des Nations-Unies, la Déclaration universelle des droits de l'Homme (DUDH). D'où la consécration du 10 décembre « Journée internationale des droits humains ». Avec cette déclaration – texte de 30 articles -, ce sont en particulier l'universalité et l'interdépendance des droits humains qui se trouvent consacrées.

En plus d'avoir inspiré la législation internationale, la DUDH constitue à n'en pas douter, un document de référence pour les gouvernements dans l'élaboration de leurs politiques en matière de droits humains. En tout cas, le préambule de la Constitution du Burkina Faso y fait référence.

Mieux, elle constitue un élément central de la vision de l'ONG Amnesty international fondée en 1961 par l'avocat Peter Benenson, et qui est à ce jour, activement présente dans 156 pays sur des chantiers de promotion et de protection des droits humains. C'est du moins, ce que donne de constater le bureau de l'ONG au pays des hommes intègres. C'est donc tout logiquement que les 65 ans d'existence de son principal référentiel qu'est la DUDH se trouvent placés sous le signe de la participation et du militantisme. En effet, la commémoration de la Journée internationale des droits humains est ponctuée dans notre pays par un « marathon de lettre 2013 », et par « 16 jours d'activisme ». Le marathon de lettres se rapporte à la conduite d'initiatives pétitionnaires pour exiger l'arrêt des expulsions forcées au Nigéria, la libération de personnes arbitrairement arrêtées et détenues dans plusieurs pays dont le Tchad, près duquel – en Centrafrique – la situation des droits humains ces derniers jours préoccupe particulièrement l'ONG de défense des droits humains.

En effet, face à la situation actuelle qui prévaut en Centrafrique, «Amnesty International demande le déploiement d'une force internationale de maintien de la paix pour protéger les civils». C'est du moins, ce qui ressort de la déclaration liminaire présentée au point de presse du jour par Christian Ouédraogo. L'autre Etat dans lequel la situation des droits humains préoccupe particulièrement Amnesty international, c'est le Mali. Ce sont en effet, des exécutions extra-judiciaires, des disparitions forcées, l'enrôlement d'enfants soldats, des violences sexuelles sur des jeunes filles en particulier, que dénonce l'ONG de défense des droits humains dans ce pays où malheureusement les auteurs de telles violations « sont toujours en liberté».

Au Burkina Faso, Amnesty international déplore non seulement de graves bavures policières, mais aussi l'absence d'avancée réelle en matière de santé maternelle et infantile dont le gouvernement donne l'impression d'en faire une priorité.

Relativement à la question de la peine de mort, dira Roger Minoungou, le Burkina Faso en est un Etat abolitionniste de fait, en ce sens que ladite peine existe encore dans la législation nationale, mais non exécutée depuis plus de 10 ans. Avec la question de l'homosexualité, Amnesty international dit prôner le respect des droits fondamentaux de chaque être humain sans avoir la prétention de promouvoir ce que l'autre qualifie de « déviance sexuelle ».

Le point de presse a également été l'occasion pour les conférenciers d'annoncer le renforcement de la présence de leur mouvement en Afrique de l'Ouest à travers notamment la création d'un bureau régional pour l'Afrique de l'ouest, baséà Dakar au Sénégal. Ce qui permettra, espèrent-ils, d'augmenter de manière considérable l'impact de l'ONG dans son travail de défense des droits humains. En effet, précisent-ils, Amnesty pourra réagir «plus rapidement aux événements, en donnant plus de poids aux recherches et en favorisant une meilleure collaboration avec les organisations partenaires locales ». A en croire Carole Horni, une des spécialistes qui animeront ce bureau régional, l'opérationnalité dudit bureau sera une réalitéà partir d'octobre 2014.

Fulbert Paré

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Dori : L'arrivée du Premier Ministre manquée par la presse.

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Le Premier Ministre, Luc Adolphe TIAO, est bien arrivé, ce matin, à Dori où il a pu présider la pose de la première pierre du lycée professionnel de Dori... en l'absence des journalistes ! Récit d'un rendez-vous manqué.

Depuis lundi 9 décembre, une cinquantaine de journalistes ougalais sont arrivés à Dori, en vue de couvrir les différentes activités qui s'inscrivent dans le cadre de la fête d'Indépendance du 11 décembre. Ce travail s'effectue dans des conditions pénibles : absence de communication, retards, problèmes de logement...

La liste des couacs s'allonge et provoque le mécontentement au sein des différents médias présents sur place. Ce matin, des problèmes de coordination ont mis en retard la majorité des journalistes censés se rendre à la cérémonie de pose de la première pierre du lycée professionnel régional Dr El Hadj Idrissa YAYA, présidée par M. le Premier Ministre, Luc-Adolphe Tiao. Résultat : la presse n'a pu couvrir l'évènement.

Des déplacements compliqués

Lundi matin, deux minibus avaient été affectés au transport des journalistes se rendant à Dori depuis Ouagadougou. Convoqués à 6h au Premier Ministère, les journalistes étaient, pour la majorité d'entre eux, présents avant l'heure de départ. L'un des deux minibus, après avoir embarqué les journalistes, est d'abord parti à Goughin pour faire le plein avant de repasser devant le Premier Ministère aux alentours de 7h. Le deuxième véhicule, quant à lui, est tombé en panne à environ 50 kilomètres de Ouaga. Dans les deux cas, le retard était trop important pour pouvoir assister à la remise des prix de la course cycliste présidée par le Ministre de Sports à 9h30.

Une fois arrivés à Dori, les journalistes ont attendu plusieurs heures à la salle polyvalente avant d'être invités à rejoindre leurs logement situés à quelques mètres de cette même salle et de l'hôtel administratif qui abrite le centre de presse – tout cela à environ 2km du centre-ville où se déroulent la plupart des activités à couvrir.

Mardi matin, un bus devait donc venir acheminer les représentants des médias jusqu'au futur emplacement du lycée professionnel situé sur la route de Sebba. La cérémonie présidée par le Premier Ministre était programmée à 8h, le bus est arrivéà 8h45. Pour couronner le tout, le chauffeur – par manque d'informations – a pris la route opposée, faisant perdre un précieux temps aux journalistes qui n'ont pu arriver à temps à l'événement. Soulignons que certains d'entre eux, sans doute plus chanceux, ont pu s'y rendre en montant derrière un pick-up avant que le bus n'arrive.

Problème de communication

Ces mésaventures semblent être d'abord le fruit d'un manque de communication entre le comité du 11 décembre et les journalistes qui, souvent, attendent pendant de longues minutes voire des heures qu'on les informe du programme. N'étant pas autonomes, car éloignés du centre-ville et sans moyen de locomotion, les hommes et les femmes des médias doivent s'en remettre à une organisation peu réactive et qui peine à résoudre les différents problèmes de coordination.

Un point positif cependant : le centre de presse aménagé dans l'Hôtel administratif. Doté de matériel informatique récent et d'une connexion internet relativement bonne, cet espace est idéal pour travailler même si, à l'instar des populations sahéliennes, les journalistes manquent d'eau potable sur place !

Pierre Mareczko
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Défile du 11 décembre à Dori : Blaise COMPAORE n'accordera pas d'interview à la presse

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A l'occasion de la célébration du 11 décembre à Dori, le président du Faso, Blaise COMPAORE est attendu sur place ; l'occasion sans doute pour lui de reprendre contact avec « le pays réel ».

Depuis le retour des grandes commémorations tournantes de la fête de l'indépendance en 2007, Blaise COMPAORE marque de sa présence les différents rendez-vous ; pour cette année encore le chef de l'Etat sera présent dans le sahel ;

A cet effet Il présidera personnellement le défilé civil et militaire prévu à l'occasion de la cérémonie officielle comme cela est de coutume à chaque occasion, avant de déjeuner avec les participants ;

Mais a tenu toutefois à préciser le service de communication de la présidence, le chef de l'exécutif ne répondra pas aux questions de la presse ; par conséquent les journalistes devront ranger leurs éventuels sujet d'intérêt ; maigre consolation toutefois le chef de l'Etat leur accordera une conférence de presse d'environ une heure le lendemain 12 décembre 2013.

De son côté Le Premier ministre Luc Adolphe TIAO lui a déjà pris ses quartiers dans la ville du maire Arba DIALLO. Donnant ainsi le ton d'un événement dont les enjeux politiques sont présents à chaque bout de programme et dans chaque discours officiel. Dans la matinée du 10 décembre 2013 il a ainsi visité une exposition photo avant de se rendre au salon régional de l'artisanat.

Juvénal SOME

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Economie d'énergie électrique : Leroy Somer et PPS apportent des solutions innovantes

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Actif dans les énergies renouvelables, Projet Production Solaire (PPS) est très connu au Burkina Faso. Pour élargir son champ d'activités et renforcer ses capacités, PPS a signé un partenariat avec la société française, Leroy Somer qui évolue également dans les énergies innovantes. En visite à Ouagadougou, le directeur Afrique de Leroy Somer, Frédéric Prévost, a rendu une visite de travail au directeur de PPS, Emmanuel Kaboré, pour consolider leur partenariat.

C'est l'histoire d'une société française qui cherchait à conquérir le marché des énergies innovantes en Afrique. A son arrivée au Burkina, elle rencontre une autre société déjà active dans les énergies renouvelables. Ainsi naquit l'union entre Leroy Somer et PPS. Depuis lors, le partenariat entre les deux structures fait des merveilles au bonheur des populations, des entreprises et des industries burkinabè. Mieux des pays voisins profitent aussi des retombées de la collaboration.

Désormais possible d'optimiser l'énergie

Créée en 1919 par Marcellin Leroy, la société française est basée à Angoulême en Charente. Elle est spécialiste mondiale en alternateurs et en systèmes d'entraînement électromécanique et électronique. Elle est depuis 1990, filiale du groupe américain Emerson.

Le partenariat de Leroy Somer avec PPS s'intéresse à plusieurs secteurs. D'abord, la formation. Leroy Somer a formé près de 80% des agents de PPS dans les techniques de gestion de l'énergie. En plus de cela, la société française fournit à PPS du matériel pour l'optimisation de l'énergie, son secteur de prédilection. « Nous avons des produits dans le solaire mais c'est une autre branche d'activités. Car nous travaillons plus sur la consommation de l'énergie que sur la production. C'est pour cette raison que nous sommes partenaires avec PPS », indique le directeur Afrique de Leroy Somer dont la société joue un rôle important dans le fonctionnement PPS. « Avec Leroy Somer, nous nous confirmons comme experts en économie des énergies renouvelables. Leroy Somer nous propose actuellement des systèmes qui permettent à nos clients de diminuer leur consommation d'énergie », soutient Emmanuel Kaboré, directeur de PPS.

Main dans la main, les deux structures font des merveilles pour des sociétés burkinabè dans le domaine de l'optimisation de l'énergie. C'est le cas de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA). « On a fait une première étude énergétique pour l'ONEA avec un réel succès puisque deux mois après son installation, le prototype a démontré qu'il pouvait économiser jusqu'à 20% d'énergie et produire 100 m3/heure de plus par jour. Ce qui est énorme avec un seul moteur installé», affirme Frédéric Prévost.

Cette solution vient comme du pain béni pour les entreprises. Selon plusieurs études une bonne partie des budgets de fonctionnement des entreprises sert à régler les factures d'électricité. La situation se présente dans nos pays un peu plus grave au regard du coût élevé des kilowatts. Ce qui convainc Frédéric Prévost de la nécessité d'aller à l'optimisation de l'énergie pour l'économiser.

Pour ce faire, il faut s'attacher les services d'un expert comme PPS. Le travail se fait en deux étapes. « Il existe deux possibilités pour économiser l'énergie. La première est qu'on optimise une installation pour qu'elle consomme moins d'énergie. C'est-à-dire qu'on élimine des poulies, des courroies, des choses qui vont être très consommatrices d'énergie. A côté de cela, on installe des moteurs électriques qui consomment beaucoup moins d'énergie que ceux par le passé ou ceux qui sont de très mauvaise qualité. On diminue les pertes du moteur pour qu'il demande moins d'énergie pour produire son énergie mécanique en gardant la même production. En dehors de ces produits, il y a la machine du client qui doit être optimisée. On travaille sur deux secteurs en même temps », soutient le directeur Afrique de Leroy Somer.

Cette technologie est nouvelle en Afrique. Des entreprises ont été installées depuis des décennies et les plus récentes ne prennent pas encore en compte la nécessité d'optimiser les installations. Tout cela cause d'énormes pertes pour ces sociétés. Ce qui amène PPS à sensibiliser la population sur le bien-fondé de l'optimisation des installations.

Et les énergies renouvelables ?

Les énergies renouvelables sont une solution aux délestages de plus en plus récurrents au Burkina. Spécialiste du domaine, Projet Production Solaire (PPS) propose et réalise des services au profit d'entreprises, de sociétés, de maisons de formation et de particuliers. Grâce à PPS, le Centre Sainte Monique de Kaya, comme beaucoup d'autres structures où PPS est intervenu, est alimenté en électricité et en quantité suffisante de jour comme de nuit.

PPS est le distributeur des produits Leroy Somer au Burkina et dans la sous-région. « Notre partenariat fait de PPS un centre de services de Leroy Somer. Nous ne sommes pas là seulement pour commercialiser leurs produits mais pour apporter une solution industrielle à tous ceux qui le voudraient par les produits Leroy Somer. C'est un partenariat d'expertise », a indiqué Emmanuel Kaboré, directeur de PPS.

Au Burkina Faso, la mayonnaise des énergies renouvelables a du mal à prendre. Mais avec des efforts de titan, les agents de PPS arrivent à convaincre de plus en plus des responsables d'entreprises de la nécessité d'y aller. « Ce sont les factures d'électricité qui font le plus de charges dans nos sociétés de production. Mais tout le monde n'est pas forcément informé de là où se trouve la solution. Nous essayons donc, avec le partenariat, de leur donner l'information », soutient-il.

Ce partenariat entre les deux entreprises est certainement un bel exemple de coopération Nord-Sud qui a un bel avenir. Les responsables des deux entreprises y croient et mettent les moyens afin de satisfaire la demande et aider les populations à dépenser moins pour l'électricité.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net


Pour en savoir plus sur PPS Energy : http://www.ppsenergy.net

Centrafrique. L'armée française « au cœur des ténèbres » (1/2)

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C'était, nous disait-on, une opération « humanitaire » et « sécuritaire ». Mais, sur le terrain, il est vite apparu que les choses ne seraient pas aussi simples que l'état-major français pouvait le penser. On est passé de la phase de « rétablissement de l'ordre »à celle du « désarmement » généralisé. Et les journalistes sur place ont assisté, effarés, à des règlements de compte sanglants.

Normal, dans « Sangaris » (nom de l'opération de l'armée française en RCA) il y a « sang ». Mauvais présage. Alors que ce matin la presse française reproduisait les déclarations du colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major : « Les choses se passent plutôt bien », les radios et télé confirmaient la mort de deux jeunes soldats français du 8ème Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPima) de Castres.

Dans le même temps, L'Elysée annonçait que François Hollande escalerait ce soit à Bangui au retour de la cérémonie d'hommage à Nelson Mandela. Pour admonester Michel Djotodia, auteur de l'offensive armée qui, le dimanche 24 mars 2013, lui a permis de s'installer au pouvoir à Bangui avec le soutien de la Séléka ? Djotodia, que d'aucuns s'évertuent, en France, a appeler le « président Djotodia », a depuis fait la preuve de son irrésolution. Il avait déclaré, le samedi 30 mars 2013, à Bangui : « Si nous nous retrouvons à la tête de l'Etat, ce n'est pas, croyez-moi, par une quelconque ambition politique, mais par devoir national ».

Beaucoup avaient pensé alors que le mieux était de feindre de le croire en espérant un miracle, trop heureux que l'incertain François Bozizé soit dégommé (cf. LDD Centrafrique 017/Mardi 2 avril 2013). Sauf que, bien sûr, la Centrafrique venant d'où elle vient et Djotodia venant de nulle part, il était peu probable que la mayonnaise prenne. Djotodia avait eu, cependant, la bonne idée de conserver à la primature l'homme qui avait été nomméà ce poste dans le cadre de l'accord du 11 janvier 2013 à la suite de la médiation menée à Libreville : Nicolas Tiangaye. Ce qui donnait un zeste de crédibilitéà son opération.

Et, aujourd'hui, permet à Paris d'avoir un interlocuteur bien plus présentable que celui qui se voulait, voici neuf mois, « le nouvel homme fort de la Centrafrique ». Légaliste, Hollande a choisi de consigner Djotodia à Bangui tandis qu'à Paris se tenait la conférence sur la paix et la sécurité en Afrique et a préféré inviter… Tiangaye. Mais quelques jours plus tard, compte tenu de l'évolution de la situation sur le terrain, voilà Hollande attendu ce soir (mardi 10 décembre 2013) à Bangui, au milieu du pire chaos, pour discuter avec l'un et l'autre. Ce qui aurait pu se faire à Paris sans doute au cours du week-end passé, mais bon, le « chef de guerre » c'est Hollande et l'envie était forte sans doute, pour lui, de se retrouver au milieu de ses hommes.

Tiangaye, lui, préfère le terrain médiatique (il n'aime rien tant que les entretiens avec la presse, les radios et les télés) et, entre-deux interviews, les salons VIP des aéroports. Il y a trois mois environ, le 27 septembre 2013, Tiangaye avait dressé un tableau apocalyptique de la situation qui prévalait en RCA devant l'Assemblée générale des Nations unies. Pour l'occasion, il s'était engouffré dans la brèche ouverte par Hollande le 19 septembre 2013 qui, avec emphase, avait proclamé : « Lorsque le droit est bafoué, lorsque des femmes et des enfants sont massacrés, c'est là que la communauté internationale doit se lever et assurer la solidarité». Hollande avait étéécouté ; Tiangaye aussi. Mais ni l'un ni l'autre ne seront pour autant entendus. Il est vrai que l'Assemblée générale avait baillé d'ennui à l'écoute des résolutions prises par le nouveau pouvoir centrafricain, bien loin de la réalité décrite par Tiangaye.

Tiangaye avait annoncé ce jour-là, parmi les mesures en « vue du renforcement de la sécurité» : la « dissolution de l'ex-coalition Séléka » ; « les opérations de déguerpissement des éléments de la Séléka dans les commissariats de police, les maisons de particuliers et de certains bâtiments administratifs, afin de rétablir la sécurité sur l'ensemble du territoire » ; « la reprise de service par les policiers dans les commissariats longtemps occupés par des hommes de l'ex-Séléka avec comme corollaire la libération de personnes arrêtées illégalement par ces derniers » ; « le lancement des opérations de désarmement forcé des éléments de l'ex-Séléka qui refusent leur cantonnement dans les casernes retenues »…

On voit ce qu'il en est aujourd'hui. Mais on sait depuis toujours qu'en Afrique centrale il vaut mieux avoir un AK 47 qu'une carte Amex : on a le 4 x 4, les filles, l'alcool, les cigarettes sans oublier les « joints » ! On peut donc se poser la question de savoir quelle autorité Djotodia a sur les hommes qui l'ont porté au pouvoir. Hollande a d'ailleurs dit clairement à l'issue de la conférence de Paris sur la paix et la sécurité : « On ne peut pas laisser en place un président qui n'a rien pu faire, a laissé faire ». Autant dire que l'entretien de Hollande et Djotodia, ce soir, risque fort de tourner au dialogue de sourds sauf à ressortir les vieux discours coloniaux.

Cyril Bensimon, dans Le Monde de ce soir (daté du mercredi 11 décembre 2013) rapporte le récent échange entre Djotodia et l'ambassadeur de France, Charles Malinas : « On nous mène à une catastrophe, à un Rwanda… On ne peut pas continuer comme cela […] Il faut protéger la minorité. Si vous n'êtes pas capable, nous foutons le camp au nord avec nos femmes, nos enfants. Si nous ne sommes plus Centrafricains, dites-le nous… Maintenant combattez ceux qui nous ont attaqués et on verra après […] Si on ne veut pas que je sois au pouvoir, dites-le et je vais démissionner. On fait nos bagages ». Réponse embarrassée de l'ambassadeur (il n'est là que depuis quelques jours) et à des années lumières des préoccupations de Djotodia : « La France soutient le processus de transition et vous êtes chargés [le pluriel est celui employé par l'envoyé spécial du quotidien Le Monde ; il laisse penser que le « vous » concerne Djotodia mais aussi Tiangaye] de le conduire. Aucun doute à cela ».

Djotodia peut en douter : il est le patron de l'ex-Séléka, c'est grâce aux hommes de cette « organisation » qu'il a pu prendre le contrôle de Bangui, sa présence à la tête de la RCA a été entérinée par la Déclaration de N'Djamena (18 avril 2013) et les chefs d'Etat de la CEEAC, il a prêté serment en tant que chef d'Etat de la transition après avoir formé un gouvernement d'union nationale de transition, un Conseil national de transition (organe constituant et législatif de transition), fait adopter et promulguer la Charte constitutionnelle de transition, etc.

Malgré tout cela, il est exclu du débat organiséà Paris sur la paix et la sécurité en Afrique, est mis en cause publiquement par le président de la République française et voit celui-ci poser son avion à Bangui, sur un aéroport contrôlé par l'armée française, sans demander l'autorisation à quiconque. Bonjour la souveraineté de la RCA. Il est vrai que Tiangaye n'a cessé de marteler, depuis des mois, qu'il fallait que la « communauté internationale » et en tout premier lieu la France, intervienne en Centrafrique pour « sécuriser Bangui, les grands axes économiques que sont le corridor Bangui-Douala et Beloko-Bangui et d'autres corridors secondaires. Puis les régions très sensibles comme Bossangoa et Bouka, ensuite les autres provinces ». Paris avait largement anticipé cette intervention avant même le feu vert de la « communauté internationale ». Dès le 27 novembre 2013, le ministre des Relations extérieures du Cameroun, Pierre Moukoko Mbondjo, avait annoncé que le gouvernement camerounais a « répondu favorablement à la demande de la France de faire transiter sur son territoire la logistique nécessaire »à l'opération « Sangaris ».

Le lendemain, jeudi 28 novembre 2013, le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude (déployé dans le golfe de Guinée dans le cadre de l'opération « Corymbe ») s'amarrait au port de Douala, vers15 h. Les 350 hommes de la 11ème brigade parachutiste, deux hélicoptères Gazelle, une centaine de véhicules (du type VAB, VBL ainsi que des camions logistiques)…étaient prépositionnés dans l'attente du feu vert onusien. Dans le même temps, dit-on, Paris débloquait une ligne de crédit de 1,2 milliard de francs CFA pour que Yaoundé améliore son système d'état-civil. Ainsi va l'Afrique…

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique


Sous-secteur de l'électricité : La présidente de l'Autorité de régulation chez le ministre en charge de l'Energie

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La présidente de l'Autorité de régulation du sous-secteur de l'électricité (ARSE), Mariam Gui Nikiéma a rendu une visite de courtoisie au ministre des Mines et de l'Energie, Lamoussa Salif Kaboré, le mardi 3 décembre 2013 à Ouagadougou.

A la tête d'une délégation comprenant des membres du Conseil de régulation et les directeurs opérationnels de l'Autorité de régulation du sous-secteur de l'électricité, Mariam Gui Nikiéma a été reçue par le ministre en charge de l'énergie, Lamoussa Salif Kaboré. C'était en présence de plusieurs de ses collaborateurs dont le Secrétaire général du ministère, le Directeur général de l'énergie, le Directeur général de la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL) et le représentant du Directeur général du Fonds de développement de l'électricité (FDE).

Pour situer l'objet de sa visite, la présidente de l'ARSE a d'abord exprimé sa reconnaissance à l'endroit du ministre Kaboré pour sa disponibilité et a indiqué que la présente visite a été souhaitée pour offrir l'opportunitéà elle et ses collaborateurs de faire l'état des lieux sur la mise en place et le fonctionnement de l'ARSE.

Mariam Gui Nikiéma a alors brièvement fait un rappel des actions réalisées dans le processus de mise en place de la structure et des activités menées depuis sa création en 2007. Il s'agit, entre autres, de la mise en place du Conseil de régulation à travers la nomination de la présidente et des membres du Conseil en 2009, du recrutement des directeurs opérationnels en mars 2013, de la participation de la structure aux différentes rencontres et fora organisés au plan national et sous-régional, de la conduite en cours de l'étude sur la segmentation du marché de l'électricité afin de le rendre plus attractif aux yeux des investisseurs nationaux et internationaux et l'élaboration des cahiers de charges-types et des contrats-types.

« Ces résultats ont été obtenus grâce également à votre soutien et à votre accompagnement », a affirmé la présidente de l'ARSE à l'attention du ministre Salif Kaboré. Pour accroitre ces acquis, la présidente a souhaité le renforcement de la dynamique de collaboration qui existe déjà entre le ministère des Mines et de l'Energie et l'Autorité de régulation du sous-secteur de l'électricitéà travers le pilotage de certains dossiers et l'élaboration des textes d'application de la loi n°053-2012/AN du 17 décembre 2012 portant réglementation générale du sous-secteur de l'électricité.

Madame Nikiéma a dit compter sur la riche expérience du ministre et sa bonne connaissance du secteur de l'énergie en général pour apporter à l'ARSE les conseils avisés afin d'aider au bon fonctionnement de cette structure qui a pour mission de réguler les activités de production, d'exploitation, de transport, de distribution, d'importation, d'exportation et de vente de l'électricité sur toute l'étendue du territoire national.

Le ministre des Mines et de l'Energie a remercié la présidente de l'ARSE pour la démarche entamée en direction de son département. « Porter l'ARSE sur les fonds baptismaux n'a pas été facile », a-t-il précisé. Et d'ajouter que « l'Etat a créé la structure, mais le reste est à faire ». Pour cela, le ministre Kaboré a salué la patience et l'esprit d'équipe dont ont su faire preuve la présidente et ses collaborateurs dans le processus de mise en place et d'animation de l'ARSE. Il a saisi l'occasion pour féliciter et encourager les cinq directeurs qui ont été recrutés pour renforcer l'équipe de la structure.

Le ministre a reconnu que le secteur est complexe, et « souvent critiqué par des gens qui, parfois, n'ont pas toujours la bonne compréhension qu'il faut avoir des problèmes qui se posent globalement au secteur énergétique au plan national et international ».

C'est à juste titre que le ministre dit compter sur l'ARSE pour engager les réflexions auprès des Partenaires techniques et financiers (PTF) dans le but de favoriser une mobilisation optimum des moyens financiers au profit du secteur tout en permettant une capacité d'absorption plus élevée des crédits.

Enfin, le ministre des Mines et de l'Energie a rassuré la présidente de l'Autorité de régulation du sous-secteur de l'électricité de son soutien personnel et de celui de son département dans la mise en œuvre de ses missions. Pour ce faire, le ministre Kaboré a accédéà l'idée de concertations trimestrielles avec la présidente de l'ARSE, rencontres au cours desquelles les deux personnalités se pencheront périodiquement sur les dossiers spécifiques du secteur.

Le Directeur de la Communication et de la Documentation

Yaya SOURA
Chevalier de l'Ordre du Mérite de l'Economie et des Finances

Gaoua : Sit-in des étudiants de l'école de l'action sociale

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Depuis le lundi 09 novembre 2013, les étudiants de l'école des cadres moyens en travail social de Gaoua observent un sit-in de 48 heures. Sur les raisons du mouvement, les étudiants grévistes évoquent un certain nombre de griefs à l'encontre de l'administration de leur établissement.

Là-dessus, le délégué général des étudiants, Moïse Bado, avance entre autres : - Paiement tardif et surtout non complet des pécules de certains étudiants pour s'être inscrits avec un retard c'est-à-dire après le 10 novembre 2013 ; les retenues opérées sur les pécules des étudiants vont, à en croire le délégué Bado, de 8000F à 13000F selon les cas ; - Problèmes de prise en charge sanitaire des étudiants, avec une infirmerie qui serait peu fournie en produits pharmaceutiques ; - Institution du port de tenue pour les étudiants ; - Sorties d'étude pas encore effectuées ; - Bibliothèque de l'école non opérationnelle du fait de l'absence de bibliothécaire ; - Restriction des zones de stage pratique à 15 provinces ; l'administration évoquant les coûts liés à cette partie de la formation sans tenir compte de l'effectif pléthorique des stagiaires.

Une rencontre avec les responsables de l'école n'avait pas permis de satisfaire les étudiants en grève qui réclamaient notamment :
- le remboursement du reliquat des pécules amputés ;
- l'approvisionnement de l'infirmerie en produits pharmaceutiques et le remboursement des frais d'ordonnance non pris en compte ;
- le retrait pur et simple de la tenue scolaire ;
- reprise du cours de psychologie en question dans de meilleurs délais par un autre enseignant pour les étudiants ;
- l'organisation des sorties d'étude avant les congés du premier trimestre
- l'affectation d'un bibliothécaire à l'école
- la possibilité pour chaque étudiant de faire son stage pratique dans une localité de son choix comme cela se faisait avant 2013.

Pour la suite du mouvement de grève, le délégué des étudiants annonce une grève de 72 heures pour la semaine prochaine. Donc, une affaire à suivre.

Grégoire B. BAZIE

Lefaso.net

Fondation ATEF OMAÏS : des dons pour lutter contre le bec de lièvre

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La fondation ATEF OMAÏS a procédé, ce mardi 10 décembre 2013, à une remise de dons au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo, (CHU YO). Ces dons sont constitués, entre autres, de matériels chirurgicaux et primaires et de kits d'opérations. Cette cérémonie, présidée par le directeur général l'hôpital, Robert B. Sangaré, avait pour objectif de soutenir le service stomatologie et chirurgie maxillo-faciale du CHU-YO dans le traitement des personnes victimes du bec de lièvre.

Selon le représentant de la fondation ATEF OMAÏS au Burkina Faso, le député Boureima Badini, « l'important n'est pas d'avoir de l'argent, mais de penser à autrui ». Consciente des difficultés de l'Etat à faire face aux besoins de l'hôpital Yalgado, la démarche de la fondation est d'apporter aide et assistance aux personnes souffrant de ce mal qui défigure le visage. En outre, elle a procédéà la réfection des blocs opératoires et à l'ensemble du bâtiment du service stomatologie et chirurgie maxillo-faciale. Le coût total de ces investissements est estiméà 55 millions de FCFA (dont 20 millions provenant de l'Amérique et les 35 millions sont financés par la fondation ATEF OMAÏS siège).

ATEF OMAÏS est basée en Côte d'Ivoire. Mais si elle a choisi le Burkina Faso comme champ d'action d'après son vice-président, Philippe Delanne, c'est parce que le pays des hommes intègres est le premier partenaire de la Côte d'Ivoire en terme de ressources humaines. Et ce geste de la fondation, le Directeur général du CHU Y-O, Robert B. Sangaré l'a bien apprécié, car dit-il, « en tant que premier responsable de l'hôpital, je suis très heureux dans la mesure où nous tous, jeunes comme adultes souffrons de ce mal qu'est le bec de lièvre. Cette mission va pouvoir répondre à la demande de beaucoup d'interventions ». Celui-ci espère que ces genres d'initiatives vont se pérenniser les années à avenir afin de soulager un tant soit peu beaucoup de burkinabè qui souffrent de cette pathologie. Au-delà de l'apport logistique à l'hôpital Yalgado, de nombreux malades bénéficient d'une campagne d'intervention chirurgicale assurée par une équipe américaine, membre de la fondation. Cette opération, débutée ce lundi va s'étendre jusqu'au 18 décembre. Tout porte à croire que d'ici la fin de l'opération, nombre de patients vont retrouver in fine, un visage en « bonne et due forme ».

Le bec de lièvre : de quoi s'agit-il ?

Selon le Pr Dieudonné Ouédraogo, chef du service stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, le bec de lèvre est une malformation congénitale. On nait avec cette pathologie parce qu'au niveau de la face, pendant la grossesse, ce sont des bougeons qui migrent pour se souder. M. Ouédraogo indique qu'il peut y avoir des défauts de migration des bougeons sans qu'on ne comprenne cet état de fait. Par conséquent, cela laisse des espaces entre eux (on distingue les bougeons nasal, médian et latéral). L'ensemble des bougeons qui migrent va constituer la bouche et le nez. L'insuffisance ou les défauts et parfois l'espace entre les deux ne se résorbent pas et cela laisse des ouvertures, d'où la malformation appelée bec de lièvre.

Par Eric Ouédraogo (Stagiaire)

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11 Décembre à Dori : Aussi un progrès dans le secteur de l'énergie

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A la faveur de la célébration du 53e anniversaire de l'indépendance du Faso, le Sahel Burkina, en particulier Dori qui a accueilli l'événement en sa qualité de chef-lieu de la région, a bénéficié d'importantes réalisations socioéconomiques qui donnent aujourd'hui à la cité une image plus moderne.

Et quand l'on évoque les réalisations de cette célébration de la fête nationale à Dori, les gens citent invariablement les infrastructures routières, les villas ou autres bâtiments, etc. Ce qui est tout à fait compréhensible, puisque ces types d'ouvrages sont plus visibles que d'autres. Mais, la plupart de ces réalisations ont besoin de l'énergie, de l'électricité pour être pleinement utiles et rayonner de leur splendeur. Si ces ouvrages n'étaient équipés de dispositifs d'éclairage moderne, ils seraient comme des femmes sans maquillage, des véhicules sans carburant. L'énergie, c'est le moteur de la modernité, du développement. A ce titre, l'on peut se réjouir que le volet énergie ait occupé, comme lors des précédentes fêtes du 11 décembre, une place dans les projets et programmes réalisés dans le cadre de la tenue du 11 décembre 2013 à Dori. Au total, c'est près de 2 milliards de francs CFA (1, 9 milliard) qui ont été investis dans un programme d'électrification en vue de la présente célébration. Les actions du programme n'ont pas concerné que Dori où la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL) est présente depuis longtemps. En effet, grâce à un appui de l'Etat, le Fonds de développement de l'électricité (FDE) a aussi permis à d'autres localités du Sahel en milieu rural d'avoir de l'électricitéà l'occasion de la fête du 11 décembre 2013. L'on peut citer entre autres, Tina-Koff, Oursi, Kelbo. Au total, cinq localités sont concernées. Ces réalisations paraissent comme une goutte d'eau dans la mer, au regard des immenses besoins en matière d'accès à l'électricité dans la zone. Mais, c'est quand même un progrès qui mérite d'être noté, surtout que cela annonce d'autres actions.

Plus de 30 localités sahéliennes àélectrifier d'ici à 2015

Il ne s'agit là, à en croire les responsables en charge du secteur de l'énergie, d'un début, car une vaste opération d'électrification est en cours de préparation. Cette opération va permettre, selon le ministre des Mines et de l'Energie Salif Lamoussa Kaboré, d'électrifier plus d'une trentaine de localités dans le Sahel d'ici à la fin de l'année 2015. L'opération s'inscrit, toujours selon le ministre Kaboré, dans le cadre du programme présidentiel 2011-2015 « Bâtir, ensemble, un Burkina émergent ». «Des localités sont déjà programmées, soit sur financement de la SONABEL, soit sur financement de l'Inde, de la Banque mondiale ou de la BAD», a encore laissé entendre le patron des Mines et de l'Energie.

Et si tous ces engagements sont effectivement tenus, ici comme ailleurs, notre faible taux national d'électrification (14% en 2011) connaîtra sûrement un progrès, au grand bonheur des populations qui verront certainement leurs conditions de vie s'améliorer avec l'apport de cette énergie.

Grégoire B. BAZIE

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Discours du Président du Faso à l'occasion de la 53e fête de l'Indépendance

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Voici l'intégralité du discours du Président du Faso, à l'occasion de la célébration du cinquante troisième anniversaire de indépendance du Burkina Faso à Dori.

Peuple du Burkina Faso ;
Chers compatriotes ;

La commémoration de l'indépendance de notre pays, est toujours un nouveau jalon sur le parcours de notre nation, de par le sens profond et le symbolisme qu'elle véhicule.

Elle a toujours traduit notre commune volonté de nous ressourcer dans notre riche passé, et de nous inspirer constamment de l'ardeur, du courage et du combat victorieux mené par nos vaillants prédécesseurs, dans la réalisation de nos ambitions fortes pour le Burkina Faso.

Je rends hommage à leurs actions au service de la liberté, de l'autodétermination et de la dignité.

La célébration de la fête nationale s'inscrit ainsi, dans l'agenda continu de l'évolution de notre pays, comme un devoir sacré de reconnaissance envers nos devanciers dont la lutte acharnée a permis à notre nation d'être et de s'affirmer aux plans africain et mondial.

C'est aussi un enjeu fondamental pour sceller davantage les liens qui nous unissent et renforcer notre engagement à bâtir ensemble l'avenir dans l'unité, la fraternité, la tolérance, le respect mutuel, la coexistence pacifique et la solidarité avec les autres peuples.

Chers compatriotes ;

Pour marquer cette journée historique du 11 décembre cette année, la ville de Dori, chef lieu de la région du Sahel, est le point de convergence de l'ensemble des burkinabè.

Au regard de ses immenses potentialités agro-pastorales, minières et touristiques, le Sahel s'affirme comme un grand pôle économique en pleine évolution dans le vaste espace du Liptako Gourma, et un acteur majeur dans la construction de l'émergence.

Je salue la détermination des forces vives des provinces de l'Oudalan, du Séno, du Soum et du Yagha qui, dans un contexte climatique difficile, œuvrent au quotidien, avec assurance et confiance, à la transformation qualitative du Burkina Faso.

Je leur renouvelle mes encouragements pour la dynamique instaurée afin d'accélérer le développement socioéconomique de la zone sahélienne.

Chers concitoyens ;

L'indépendance est une conquête permanente qui exige un ferme attachement au travail et une capacitéélevée d'adaptation aux contextes nouveaux qui se créent.

Aussi, j'apprécie les efforts déployés par tous les acteurs, jeunes, femmes et anciens, travailleurs des secteurs publics et privés, militaires et paramilitaires, organisations de la société civile, communautés religieuses et coutumières, burkinabè de la diaspora, partenaires techniques et financiers, dans la mise en œuvre des projets et programmes de développement au niveau des secteurs prioritaires de l'agriculture, de l'éducation, de la santé, de l'innovation, et dont les résultats remarquables, confortent nos acquis en matière de sécurité humaine.

La nation burkinabè est avant tout une communauté de destin, un réseau d'intelligences et d'initiatives, une somme de volontés conscientes guidées par une vision précise de l'avenir.

Depuis 1960, elle s'est forgée contre toutes les formes d'adversité en privilégiant la promotion des hommes et des femmes, le raffermissement du tissu social, dans un esprit de solidarité et de compromis, transparaissant dans la complémentarité des idées et des vues sur les questions les plus complexes.

Les appréciations que chaque citoyen ou chaque couche sociale fait sur les performances socio-économiques, les réformes politiques et institutionnelles dans notre pays, sont à saluer en ce qu'elles ont toutes le mérite d'indiquer des défis à relever pour une avancée radieuse de notre pays. De même, les différences d'option et de voies de conduite des affaires publiques doivent s'exprimer librement sans hypothéquer, l'édification du Burkina Faso de nos espérances.

Chers compatriotes ;

L'analyse de la situation politique nationale est fort enrichissante en raison de la participation active des populations à la consolidation de la démocratie, la mise en place d'institutions solides et fonctionnelles, la promotion des valeurs républicaines, l'amélioration de la gouvernance et des conditions d'exercice des droits politiques et des libertés.

Cet élan collectif qui vaut au peuple burkinabè, considération et respect au delà du continent africain, indique la maturité et la foi de toutes les générations en l'avenir de la patrie commune.

J'appelle chacune et chacun d'entre vous, jeunes, femmes et personnes âgées, à agir dans le sens de la promotion du patriotisme véritable et à opérer une introspection profonde pour percevoir la conformité des différentes initiatives d'opérationnalisation des reformes politiques et institutionnelles avec les lois de la République.

Concitoyennes, concitoyens ;

Nous devons nous convaincre que tout en travaillant à corriger les insuffisances et à relever les nouveaux défis, en particulier ceux qui découlent de la mondialisation, des changements climatiques, des nouvelles menaces comme le terrorisme, l'extrémisme religieux, la criminalité transfrontalière organisée, il est plus que jamais nécessaire d'œuvrer à la préservation de nos acquis, de la paix globale et de nos valeurs morales et culturelles.

J'invite les organisations de la société civile et des travailleurs, l'ensemble des partis politiques, des responsables coutumiers, religieux et administratifs, les acteurs du monde éducatif, à contribuer davantage à la promotion d'une citoyenneté responsable et d'une conscience patriotique, deux fondements majeurs pour le raffermissement de la paix et de la cohésion sociales.

Peuple du Burkina Faso ;
Chers Compatriotes ;

La nation de prospérité partagée que nous nous attelons àédifier, commande à tout instant, de consolider la stabilité de notre patrie, la cohésion et l'engagement de notre société en vue de construire un développement global et inclusif, porteur de bien-être pour les populations des villes et des campagnes.

Je vous invite, chers concitoyens, à continuer de vous mobiliser dans un esprit de fraternité, de dialogue et de concertation, afin de garantir la réussite des différents chantiers portés par le programme quinquennal « Bâtir, ensemble, un Burkina émergent » et les autres référentiels comme la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), en réponse aux enjeux de promotion de la santé, de l'éducation, de la formation, de l'emploi, du genre, de la sécurité alimentaire, des énergies propres, des TIC, de protection de l'environnement et d'accroissement des infrastructures de base.

Bonne fête à toutes et à tous

11 décembre 2013

Blaise COMPAORE
Président du Faso

Dori : Remise de décorations de l'Ordre National du Mérite

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Cet après-midi se tenait à Dori la très solennelle remise de décorations de l'Ordre National du Mérite. Une cérémonie que nous vous proposons de revivre en images.

Dans le cadre des festivités du 11 décembre, se tenait, mardi 10 décembre, la cérémonie régionale de décoration présidée par le Grand Chancelier des Ordres Burkinabè. Au total, 83 récipiendaires ont été décorés sous le regard bienveillant du Premier Ministre, Luc-Adolphe Tiao. Revivez cet événement en images grâce à ce portofolio préparé par nos soins.

Pierre Mareczko

Lefaso.net

53e anniversaire du Burkina : Dori 2013 a tenu son pari

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Le 11 décembre 2013, Dori a célébré le 53e anniversaire de l'indépendance du Burkina. C'était en présence du chef de l'Etat et de nombreux invités qui ont effectué le déplacement pour la circonstance.

C'est aux environs de 9 h que le Président du Faso, Blaise Compaoré a fait son arrivée sur l'aire du défilé ; il a passé en revue les troupes, escorté par la cavalerie de la gendarmerie nationale, avant de se recevoir le détail des effectifs mobilisés par le commandant de troupes ; ce sont ainsi au total 5080 personnes qui auront été mobilisées pour la circonstance.

Chants, danses et prestations de troupes artistiques, Dori 2013 s'est voulu comme les précédentes éditions du 11 décembre un moment de communion autour de la culture locale.

Remake de Koudougou 2012

C'est la fanfare de la Garde nationale qui a ouvert le défilé civil ; première institution à se lancer dans le bain, c'est le secteur de l'éducation à travers le Ministère de l'éducation nationale et de l'Alphabétisation (MENA) qui a fait défiler des élèves ; quoi de plus normal car ce ministère cumule actuellement plus de 52 000 agents. Soit l'un des plus gros effectifs de la fonction publique burkinabè.

Il sera suivi par le Ministère des enseignements secondaire et supérieur (MESS) et par bien d'autres. Toutes représentatives des différents segments de la gouvernance publique et des différentes régions du pays ;

Quant au défilé militaire il a été ouvert par des aéronefs, deux hélicoptères plus précisément ; à leur suite la fanfare de la gendarmerie nationale relevant de l'escadron d'honneur a pris le relai.

De l'armée de terre à l'armée de l'air aux forces spéciales en passant par les écoles de formation militaire, ce sont des centaines de soldats qui ont donné une coloration toute spéciale à l'événement du 11 décembre 2013 à Dori.

Juvénal SOME

Lefaso.net

Autour de l'événement

La Gendarmerie à l'honneur

Fanfare, Escadron d'escorte d'honneur en ouverture de la cérémonie, speech introductif, bref la gendarmerie nationale aura étéà l'honneur durant la célébration de ce 11 décembre ; et les prestations de ses défilants ont arraché par moment de vifs applaudissements à la foule

Deux sections de la Fedap- BC ont défilé

La fédération associative des amis de Blaise COMPAORE pour la paix , la FEDAP-BC était présente à Dori ; elle a mobilisé deux sections pour le défilé ; l'une représentant son répondant au niveau local, et l'autre la section nationale.

Innovations made in Dori

Chevaux, dromadaires montés par des cavaliers et typiques de la culture sahélienne, ont constitué l'attraction majeure du défilé civil. En plus des pays invités et parmi lesquels le Togo et le Niger.

Le chef de file de l'opposition à Dori

Avant le défilé l'on a attendu une conversation dans laquelle certains s'interrogeaient à propos de la participation ou non de l'opposition à un événement considéré comme étant d'envergure nationale. Après une observation attentive le chef de file de l'opposition Zéphirin DIABRE a finalement été aperçu au niveau de la tribune officielle. Débat clos donc !

Rassemblés par juvénal SOME

Lefaso.net


Décès de SAWADOGO Steeve Darryl : Remerciements

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La famille SAWADOGO et GANDEMA à Moordre et Tibga, département de Diabo et à Ouagadougou,

La famille YERBANGA et OUEDRAOGO à Manga, Ouagadougou et Saaba, SAWADOGO Gérard et Edith Dominique YERBANGA, parents du défunt,

Madame SAWADOGO Yempoaka à Tibga, Monsieur YERBANGA Emmanuel et son épouse Eulalie OUEDRAOGO au secteur 21 de Ouagadougou, grands parents du défunt,

Les oncles, tantes, cousins et cousines du défunt, ont la profonde douleur de vous annoncer le décès, par suite d'une courte maladie, de SAWADOGO Steeve Darryl, le Mercredi 27 novembre 2013 à l'hôpital pédiatrique Charles De Gaulle.

Ils remercient tous ceux qui de près ou de loin, les ont soutenus moralement, matériellement, spirituellement et financièrement, lors de cette douloureuse épreuve. Ils se gardent de citer de noms de peur d'en oublier.

Que Dieu vous le rende aux centuples.

Des remous au sein du CDP/Comoé

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Le dimanche 08 décembre 2013, un groupe de jeunes dénommé" les jeunes patriotes du CDP " a tenu au siège du Congrès pour la Démocratie et le Progrès(CDP) à Banfora, une assemblée générale. L'objet de cette rencontre selon les organisateurs, est de mieux faire entendre la voix des jeunes surtout lors du renouvellement des structures de leur parti.

L'assemblée générale du 08 décembre2013 fait suite aux échanges entre une mission du Secrétariat Exécutif National du CDP conduite par M. Innocent COULDIATI et les militants de la Province de la Comoé le 03 novembre dernier. Forts du message à eux transmis par la mission, des jeunes du CDP se sont retrouvés et ont créé une structure qu'ils ont appelée " les jeunes patriotes du CDP ", avec à sa tête M. Issoufou TRAORE du Lycée Fadoua Gnambia. Ces jeunes ont décidé de " prendre les choses en mains " tout en dénonçant les pratiques de " la vieille garde " qui n'ont comme conséquences que le récul de leur parti dans la Province de la Comoé. Il s'agit entre autre de la non considération de la jeunesse par les aînés. Monsieur Issoufou TRAORE a expliqué que dans la Province de la comoé, le CDP ne s'intéresse à la jeunesse que pendant les échéances électorales. Après, rien jusqu'aux prochaines échéances. Et cela doit prendre fin, a-t-il martelé.

En plus, face à l'incivisme grandissant, " les jeunes patriotes du CDP" se donnent pour mission de lutter contre ce phénomène. Concernant le renouvellement prochain des structures du CDP, les jeunes disent avoir des ambitions. Les directives ayant reservé 30% des postes aux jeunes et 30% aux femmes, les jeunes comptent occuper pleinement leur quota. Mieux, a dit le président des jeunes patriotes, le secrétariat général de la Section provincial doit leur revenir. Selon Issouf TRAORE, " Moustapha OUATTARA, l'actuel Secrétaire Général de la Section, est le candidat idéal des jeunes. Il a passé un an à la tête du parti et est arrivéà concilier toutes les positions, malgré tous les problèmes qu'il a eus avec les aînés. Moustapha est le candidat des jeunes, il est le candidat des femmes, et il est le candidat des paysans. Et nous nous battrons pour lui."

Golleau Isidore TRAORE

Lefaso.net

Norbert Zongo : 13 décembre 1998 - 13 décembre 2015

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Cela fera bientôt 15 ans que l'illustre journaliste d'investigation Burkinabé Norbert Zongo et ses 3 compagnons ont été assassinés sur la route de Sapouy, à une centaine de kilomètres de la Capitale Ouagadougou (Burkina Faso). À l'occasion de ce triste anniversaire, le COCANZO (Collectif Norbert Zongo du Canada) en collaboration avec « Le Balai Citoyen de Montréal » et « Afrikamba » organisent une soirée à l'hommage de Norbert Zongo, le vendredi 13 décembre 2013 à partir de 18h30 au Centre culturel Afrika de Montréal.

Venez nombreux visionner des extraits inédits de films sur l'Affaire Norbert Zongo, et discuter avec un panel de militants de droits de l'Homme sur l'engagement de la jeunesse en vue de renforcer les libertés humaines et la démocratie en Afrique.

Au programme de cette soirée : 18h30 :« La génération Norbert Zongo » Documentaire autour de jeunes leaders du mouvement de contestation populaire après l'assassinat.

19h00 : Extraits d'interviews et de témoignages sur l'Affaire Norbert Zongo.

19h15 : Débats avec le COCANZO, Le Balai citoyen de Montréal et Afrikamba sur la lutte et l'engagement de la jeunesse pour renforcer les libertés humaines et la démocratie en Afrique (ou Burkina Faso)

**L'entrée est libre**. Vous êtes les bienvenus.

Important

Date : Vendredi 13 Décembre 2013
Horaire : 18h00-20h30
Lieu : Centre Culturel AFRIKA (Métro Berri-UQAM) 1644 Hubert, Montréal, QC H2L 3Z3 (514) 843-4019

Pour plus d'informations, veuillez consulter
-Club Balai Citoyen de Montréal - WEB-CLUB-CIBALS-MONTREAL

-AFRIKAMBA

Contact média : Christine Paré | COCANZO (Collectif Norbert Zongo du Canada) christine_pare@yahoo.fr

Pourquoi rendre hommage à Norbert Zongo ?

Pour marquer les 15 ans de ce drame, le COCANZO, Le Balai citoyen de Montréal et Afrikamba organisent cette soirée commémorative afin de souligner le combat extraordinaire de ce militant des droits de l'Homme, réclamer puis exiger la « Vérité» et la « Justice » sur ce quadruple assassinat de Sapouy.

Qui est Norbert Zongo ? Né en 1949 à Koudougou, l'ex-directeur de publication de l'hebdomadaire L'Indépendant fut à la fois, écrivain, scénariste, conférencier, photographe, militant des droits de l'Homme, etc. Il était le symbole d'un journalisme profondément attaché aux libertés humaines, dont celle d'expression, d'un journalisme au caractère indépendant, d'un journalisme de courage et de conviction, d'un journalisme au service du peuple pour un État de droit, pour une meilleure démocratie, pour un meilleur bien-être, pour un meilleur bien vivre. Sous sa plume acerbe, il ne laissa personne indifférent, mettant à nu les méthodes et les histoires les plus sombres des régimes africains, en particulier celles du Burkina Faso, c'est-à-dire : violations répétées des droits de l'homme, corruption endémique, atteintes répétées aux libertés publiques, spoliations des plus démunis, perversités des régimes dictatoriaux, déséquilibre des rapports Nord-Sud, dérives liées à la fascination par l'argent, etc. Les victimes y trouvaient du réconfort et les bourreaux tombaient en rage.

15 ans après ce drame, la justice n'a pas été dite dans l'Affaire Norbert Zongo. La commission d'enquête chargée de faire la lumière sur cet assassinat a conclu en un non-lieu en 2006, provoquant un tollé international. Pourtant des membres de la garde présidentielle de Blaise Compaoré (président en exercice du Burkina-Faso) ont été formellement identifiés et mis en cause respectivement par des experts associés à la commission d'enquête, par des enquêtes de journalistes internationaux, etc. Depuis 15 années, le devoir de vérité et de mémoire fait face au si long silence de l'impunité !

Au coin du bonheur : Sidonie Raïssa et Paul Siébou Kambou, « oui » pour toujours

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Deux cœurs…un amour, deux vies…un chemin, deux rêves…un bonheur, le samedi 07 décembre restera une journée mémorable pour Sidonie et Paul, puisque c'est ce jour qu'ils ont librement décidé de réduire la liste combien longue des célibataires. D'abord à la mairie de l'arrondissement 5 de Ouagadougou, puis à l'église temple Emmanuel, les deux tourtereaux se sont dits « oui » pour la vie, devant Dieu et devant les Hommes.

Un jour nouveau s'est levé, un nouveau soleil rayonne depuis le samedi 07 décembre dans la vie de Sidonie et de Paul. En effet c'est ce jour-là que les deux tourtereaux ont dit adieu au célibat en scellant leur union devant Dieu et devant les hommes. C'est par un ‘'oui'' très solennel, très clairement prononcé et ponctué que Sidonie Raïssa, étudiante en Lettres Modernes à l'université de Ouagadougou et Paul Siébou Kambou, chargé de communication de l'Office de Développement des Eglises Evangéliques (ODE) ont déclaré publiquement leur amour sous les applaudissements nourris d'un parterre d'invités composé de parents, d'amis, de collègues et de connaissance.

Par cet acte, ils s'engagent à ne faire qu'un, à s'aimer, à se soutenir et à rester fidèles l'un pour l'autre, aujourd'hui et à jamais, …pour le meilleur et pour le pire.

La cérémonie s'est déroulée dans une liesse totale tant à la mairie de l'arrondissement 5 de Ouagadougou (ex Mairie de Bogodogo) qu'à l'église des Assemblée de Dieu ‘'Temple Emmanuel''. Un lunch d'honneur a été offert aux invités au jardin « Le festin » et la fête s'est poursuivie dans la belle famille du marié.

La rédaction de Lefaso.net souhaite un heureux ménage au couple Kambou car convaincue comme André Maurois qu'« un mariage heureux est une longue conversation qui semble toujours trop brève ».

Jonathan Ahandi Ouoba

Blaise Compaoré : Le sénat sera mis en place et le peuple sera consulté sur l'article 37

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Au lendemain de la fête du 11 décembre, le Président du Faso s'est exprimé depuis Dori devant un parterre de journalistes ce jeudi matin. Un entretien sans tabous.

La fête du 11 décembre à Dori s'est clôturé hier par un feu d'artifices et la remise du prix de la meilleure œuvre journalistique.

Ce jeudi matin, le Président Blaise Compaoré a tenu à répondre aux questions des journalistes présents sur place en leur accordant une heure de temps avant de repartir pour la capitale.

« Il y a un large consensus sur la création du Sénat »

Beaucoup de questions ont tourné autour de la création du Sénat et l'éventuelle modification de l'article 37 de la constitution. « La création du Sénat est inscrit dans la constitution, donc elle aura bien lieu », a affirmé le Président avant de souligner qu'il y avait « un large consensus autour de cette question. » Au sujet de l'article 37 – qui, dans sa forme actuelle, ne lui permet pas de briguer un cinquième mandat -, Blaise Compaore a été très clair : « S'il n'y a pas de consensus sur cette question, le peuple sera invitéà dire ce qu'il pense. Le référendum n'est pas interdit par notre constitution », a t-il conclu.

Crises africaines

Interrogé sur sa position au sujet de la crise malienne, le Président a réaffirmé sa volonté de voir Bamako ouvrir le dialogue avec le Nord du pays : « Il faut que toutes les parties se mettent d'accord », a t-il déclaré avant de rappeler que l'Afrique souffrait d'abord du manque d'État, en citant les problèmes de la RCA.

« Il faut une justice plus adaptée au contexte burkinabè»

Blaise Compaoré s'est également exprimé au sujet de l'institution judiciaire du Burkina Faso. « Nos lois sont rédigées en français, cela pose parfois problème », a t-il déclaré avant d'être interpellé sur les suites du dossier Norbert Zongo. « Nous (le gouvernement) n'avons pas de pouvoir de décision par rapport à une affaire comme celle-ci », a t-il tranché.

Nous y reviendrons.

Pierre MARECZKO à Dori
Lefaso.net

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