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Compétition de plans d'affaires (COPA 2019) : Les lauréats de la région du Centre primés

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La Maison de l'entreprise du Burkina Faso a procédé, le lundi 29 juillet 2019, à la récompense de 399 plans d'affaires de jeunes porteurs de projets de la région du Centre. C'est dans le cadre du Projet « formation en entreprenariat et accompagnement des porteurs de projets » financé par la Banque mondiale, que la Compétition de plans d'affaires (COPA) 2019 a été organisée au profit des jeunes de six régions du Burkina Faso. La cérémonie était placée sous le patronage du ministre de la Jeunesse et de la promotion de l'entrepreuriat, Salifo Tiemtoré, et le parrainage du président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo.

Le ministère de la Jeunesse et de la Promotion de l'entreprenariat a mandaté la Maison de l'entreprise du Burkina Faso (MEBF) pour mettre en œuvre la composante 2.3 du Projet emplois des jeunes et développement des compétences (PEJDC) intitulée « Formation en entreprenariat et accompagnement des porteurs de projets ». Ce projet est financé par la Banque mondiale à hauteur de 1 043 070 000 F CFA. Dans le cadre donc du projet, la MEBF a lancé une compétition de plans d'affaires au profit des jeunes des régions du Centre, du Centre-Ouest, du Centre-Sud, des Hauts-Bassins, du Nord et du Plateau central du Burkina Faso. Cette compétition a permis de sélectionner 1 239 plans d'affaires pour leur faire bénéficier de financements, sur 1 866 candidatures reçues.

Sur les 1 239 plans d'affaires, la région du Centre s'en est tirée avec 399 lauréats. La remise des prix à ces lauréats a fait l'objet d'une cérémonie le lundi 29 juillet 2019, placée sous le patronage du ministre de la Jeunesse et de la Promotion de l'entreprenariat des jeunes, Salifo Tiemtoré, et le parrainage du président de la Chambre de commerce, Mahamadi Savadogo, représenté par son vice-président de la catégorie industrie, Omar Yugo. Sur un milliard de F CFA environ, les 399 plans d'affaires du Centre sont financés à hauteur de 383 millions de F CFA. La remise des prix a suscité de l'émotion du côté des bénéficiaires. C'est le cas d'Evelyne Marie Capo qui a reçu 2 550 000 F CFA.

Mandatée par le ministère de la Jeunesse pour conduire ce projet, la MEBF a eu pour mission de former 8 000 jeunes en entreprenariat, coacher 4 000 d'entre eux pour le montage de leurs projets et primer au moins 1 200 projets. Pour le ministre de la Jeunesse, le choix de la MEBF n'a pas été fortuit. C'est compte tenu de son expérience et de son savoir-faire en la matière qu'elle a été choisie et le défi a bien été relevé, selon lui. Il a ajouté que la sous-composante 2.3 du PEJDC a livré des résultats concrets qui méritent d'être salués et célébrés. En effet, selon le directeur général de la MEBF, Lancina Ki, après cinq années de mise en œuvre, 8 142 jeunes ont été formés sur 8 000 prévus, 5 663 coachés pour l'élaboration de leurs plans d'affaires sur 4 000 prévus et 1 239 primés dont 63% sont des projets de femmes.

Pour la compétition des plans d'affaires, les 1 866 candidatures comportaient 1 132 projets de femmes et 1 624 projets de jeunes non-scolarisés et déscolarisés. A la proclamation des résultats, sur les 1 239 retenus, les projets des jeunes non-scolarisés et déscolarisés étaient de 1 026 avec 71% émanant de femmes et 213 pour les jeunes diplômés avec 24% de projets de femmes.

Dans l'ensemble, les prix vont de 150 000 F CFA à 2 550 000 F CFA. Pour le vice-président de la catégorie industrie de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso, Omar Yugo, il n'y a pas d'aide qui puisse suffire dans la vie d'un entrepreneur ; même les grands en demandent davantage. « Vous devriez travailler dur et avec sérieux et détermination pour gagner la confiance des institutions financières qui trouveront en vous des qualités qui faciliteront la mobilisation des fonds complémentaires », a conseillé Omar Yugo à ses filleuls.

Le représentant résident de la Banque mondiale, Cheick Kanté, a réitéré la disponibilité de son institution à accompagner le gouvernement burkinabè dans son action en faveur du développement soutenu et durable du secteur privé.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net


Nuit culturelle TAC : Le symbole d'un brassage entre deux peuples

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Dans le cadre du Traité d'amitié et de coopération (TAC) qui se tient à Ouagadougou, il a été organisé le 29 juillet 2019, une nuit culturelle et artistique au sein du SIAO. Ce fut une occasion pour la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso de convoler en justes noces à travers la culture.

C'est une première du genre, dans l'histoire du Traité d'amitié et de coopération (TAC). Loin des accords et autres actes diplomatiques, l'aspect culturel aussi eu sa part d'expression. C'est l'innovation de cette huitième édition du TAC : une nuit culturelle pour sceller davantage les relations de fraternité entre les peuples burkinabè et ivoirien.

La soirée a été riche en prestations d'artistes. Au total, sept troupes traditionnelles (quatre du Burkina Faso et trois de la République de Côte d'Ivoire) ont montré leur savoir-faire sur le podium. Ce sont les troupes Lolona, Lomboyoro, Rogmika et Warba de Naaba Yadega du Burkina Faso ; et venant de la Côte d'Ivoire, les troupes Zahouli, Badeya et Ahoko. Elles ont tenu le public en haleine, tout au long de la soirée.

Tah BI est le responsable de la troupe ivoirienne Zahouli. Elle n'est pas à sa première participation à un évènement au pays des Hommes intègres. Selon Tah Bi, « nous sommes à notre troisième prestation au Burkina ; je pense que ce genre d'évènement nous permet de nous enrichir. Le Burkina est un pays accueillant, et je m'y plais ! ».

Symbiose entre Burkinabè et Ivoiriens

A ce rendez-vous culturel, des autorités des deux pays dont la ministre de l'Education nationale, Kandia K. Camara, représentant le ministre ivoirien de la culture, Maurice Kouakou Bandaman, ont répondu présentes.

La ministre Camara s'est dite enchantée d'être présente à cette nuit culturelle TAC : « Cette fête nous donne l'occasion de renforcer davantage cette coopération entre nos deux pays qui, d'ailleurs, est assez dynamique … Il y a plus d'une soixantaine d'activités que nous menons ensemble. C'est la preuve que la coopération entre nos deux pays se porte à merveille. Cela ne fait que renforcer les liens très forts qui existent entre nos deux chefs d'Etat et surtout entre les deux peuples. C'est la symbiose entre les acteurs burkinabè et ivoiriens.

Kandia K.CAMARA , ministre ivoirienne de l'éducation nationale

Les personnes qui sont venues assister à ces spectacles, ont été enrichies par la diversité culturelle. Et c'est cela l'éducation, la formation. Cela permet d'avoir un esprit plus ouvert. A travers cette expérience, on s'améliore en côtoyant les autres. Et surtout, on fait vivre le brassage culturel ». La ministre ivoirienne n'est pas venue les mains vides. Elle a, au nom de son gouvernement, remis des tableaux au gouvernement burkinabè.

Un défilé de mode a aussi rythmé la soirée

Les troupes traditionnelles n'ont pas été les seules à prester en cette nuit culturelle TAC. En effet, une brochette de stylistes, d'accessoiristes et de coiffeurs étaient également au rendez-vous. A tour de rôle, les artisans de la mode ivoirienne et burkinabè ont donné de la couleur et du rythme à la soirée. Qu'ils soient chevronnés ou débutants, ils ont fait pétiller les yeux du public avec leurs créations de haut de gamme.

Mandé Issouf , spectateur à la nuit culturelle du TAC

Pour Mandé Issouf, ce Burkinabè qui a vécu longtemps en Côte d'Ivoire, « ce genre de nuits culturelles permettent aux populations des deux pays de se retrouver ensemble. J'en sors très content car j'ai pu voir des danses traditionnelles ivoiriennes et burkinabè. Cela me rappelle mon enfance en Côte d'Ivoire et ma jeunesse au Burkina Faso. Cela m'a permis aussi de mieux m'imprégner de la culture de mon pays ».

TAH Bi , représentant de la troupe Zahouli

La prochaine édition de la nuit culturelle aura lieu en Côte d'Ivoire en 2020.

Samirah BATIONO (Stagiaire)
Le Faso.net

Quand on vous demande si vous êtes capable de faire un travail répondez : "bien sûr, je peux !" Puis débrouillez-vous pour y arriver.

La Coopération Autrichienne lance un Programme de Subventions

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Dans le cadre de l'opérationnalisation du Fonds Fiduciaire d'Urgence de l'Union Européenne (FFUE) pour l'Afrique, fenêtre de la région du Sahel et du lac Tchad, l'Agence Autrichienne pour le Développement (ADA), à travers son bureau de coordination au Burkina Faso, a été retenue pour la mise en œuvre du projet Tuuma, qui signifie « Travail » en langue locale Mooré, « projet d'appui à la compétence professionnelle, à l'entreprenariat et à l'employabilité des jeunes et des femmes dans les régions rurales du Burkina Faso ». Il est cofinancé par l'Union Européenne (UE) et la Coopération Autrichienne.

L'objectif global du projet est de « contribuer à la stabilité régionale et à une meilleure gestion des migrations, en s'attaquant aux causes profondes d'instabilité, de déplacements forcés de populations et de migration irrégulière, en accroissant les opportunités économiques, l'égalité des chances, la sécurité et le développement ».
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce Projet, la Coopération Autrichienne pour le Développement lance un programme de subvention au titre de l'année 2019 comprenant trois (03) appels à projets au profit des acteurs de la société civile et du secteur privé, des communes urbaines et rurales et les centres de formations professionnelles dans les régions des Cascades, des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun, du Nord et de la province du Soum dans le Sahel.

Le présent Programme recherche des projets visant :

 l'amélioration et le renforcement des compétences et des connaissances professionnelles des jeunes et des femmes à travers des formations qualifiantes ;

 la création et le développement de micro, de petites et moyennes entreprises et le développement d'activités génératrices de revenus (AGR) pour les jeunes et les femmes ;

 la réalisation ou la réhabilitation d'infrastructures et/ou d'ouvrages de soutien à l'entrepreneuriat et à l'emploi des jeunes et des femmes ;

 la création et la consolidation des emplois des jeunes et des femmes.
Ce programme de subvention 2019, avec une enveloppe financière de 2 180 000 000 de FCFA, (3 323 388 EURO) est répartie comme suit :

 Une enveloppe financière de 875 000 000 de FCFA est disponible pour les acteurs de la société civile et du secteur privé ;

 Une enveloppe financière de 750 000 000 de FCFA est disponible pour les communes ;

 Une enveloppe financière de 555 000 000 de FCFA est disponible pour les centres de formations professionnelles (200 millions pour l'organisation des formations et 355 millions pour l'accompagnement des formés.

Les acteurs éligibles à ce programme de subvention 2019 sont :

• les organisations collectives de jeunes (15-35 ans) et de femmes (coopératives, associations, groupements, fondations, ONG locales) ;
• les organisations collectives qui s'engagent à soumettre des projets au profit des jeunes et des femmes (coopératives, associations, groupements, fondations, ONG locales) ;
• les Organisations Professionnelles (Chambres régionales d'agriculture, Chambres régionales des métiers, Confédération paysanne du Faso etc) ;
• les Petites et Moyennes Entreprises (PME) ;
• les Centres de Formations Professionnelles (CFP) ;
• les Communes urbaines et rurales.

Les différents documents téléchargeables : (Lignes directrices, Critères d'évaluation, Canevas/Demande, Canevas / Budget) sont accessibles par catégorie sur www.tuuma.org
• Associations/Groupements : http://tuuma.org/index.php/2019/07/06/subventions-asso/
• Communes : http://tuuma.org/index.php/2019/07/06/subventions-communes/
• Centres de Formation Professionnelle : http://tuuma.org/index.php/2019/07/06/subventions-cfp/

Dossiers recevables du 16 Juillet au 30 Août 2019 en version numérique (tuuma.subvention@ada.gv.at) ou en version physique sous plis fermé.

Lieux de dépôt des dossiers physiques :

 Antennes régionales de Tuuma (Ouahigouya, Dédougou et Bobo Dioulasso) ;
 Hauts Commissariats concernés ;
 Mairies pour les provinces concernées par l'état d'urgence.

Pour toute information y relative, les demandeurs peuvent se renseigner ou s'informer directement auprès des antennes régionales de Tuuma aux numéros suivants :

 Antenne de Bobo Dioulasso (Hauts Bassins & Cascades) : 20 97 14 54 ;
 Antenne de Dédougou (Boucle du Mouhoun) : 20 52 11 59 ;
 Antenne de Ouahigouya (Nord & Sahel) : 24 55 00 16.
Ils peuvent également se renseigner auprès du Gestionnaire de subventions du projet Tuuma à Ouagadougou au : 25 36 80 11.

Les documents relatifs au programme de subvention sont disponibles au niveau des Antennes régionales du projet, des Hauts Commissariats, des Conseils régionaux concernés et également :

• sur site web de Tuuma : www.tuuma.org
• sur le site ADA : https://www.entwicklung.at/
• sur le site de la délégation de l'Union Européenne au Burkina Faso : https://eeas.europa.eu/delegations/burkina-faso_fr
• sur le site web du FFU : https://ec.europa.eu/trustfundforafrica/content/homepage_en
• sur les sites internet des Conseils régionaux concernés ;
• sur le site internet du Secrétariat Permanent des ONG ;
• sur le site du Conseil national de la jeunesse (CNJ) ;
• sur le site de la Confédération générale des PME ;
• sur le site de la Chambre nationale d'agriculture (CNA).
• sur le site de l'Association des municipalités du Burkina (AMBF) ;
• sur le site de l'Association des régions du Burkina (ARBF) ;
• sur le site de l'Agence Nationale de Promotion de l'Emploi (ANPE)
• sur les pages sociales de Tuuma : Facebook https://web.facebook.com/Projet.TUUMA/ Twitter : https://twitter.com/TUUMA5

Ce contenu a été produit et diffusé avec le soutien financier de l'Union Européenne. Son contenu relève de la seule responsabilité du Projet Tuuma et ne reflète pas nécessairement les opinions de l'Union Européenne.

Employabilité des jeunes dans le secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique : Les experts de la zone CEDEAO réfléchissent à des solutions idoines

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Du 29 juillet au 2 août 2019, se tient à ouagadougou, un atelier régional sur l'élaboration des projets spécifiques mobilisateurs sur l'employabilité des jeunes dans le domaine agro-sylvo-pastoral et halieutique dans le but de formuler les orientations, discuter sur les activités transversales en vue d'une synergie d'action.

Face au poids démographique des jeunes de 15 ans à 35 ans sujets au chômage qui limite la participation de cette jeunesse au processus de développement économique et social et l'absence d'un secteur industriel suffisamment consistant et dynamique, capable d'être le moteur du secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique dont les opportunités d'emplois sont les plus importantes, la commission de la CEDEAO, accompagnée d'une douzaine d'organisations avec l'appui financier de la Coopération suisse, s'est engagée à structurer et développer les chaines de valeur efficientes pour garantir des emplois décents.

De ce fait, le Programme régional d'investissements agricoles et de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PRISASAN), adoptéà Abuja au Nigéria, s'est donné pour objectif d'assurer la sécurité et la souveraineté alimentaires, couvrir les besoins nutritionnels de la population, moderniser les exploitations familiales, accroître les résiliences, promouvoir les itinéraires d'identification des systèmes productifs durables. Le programme qui est l'instrument principal d'opérationnalisation porte sur la nécessité d'engager une politique volontaire d'installation des jeunes agriculteurs et développer l'attractivité du secteur agrico- sylvo- pastoral.

Minimiser l'exode rural

Ainsi, au regard de cette problématique, la commission de la CEDEAO, à travers cet atelier, entend contribuer à l'accélération de la transformation du secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique et des chaines de valeur agricoles et agroalimentaires ouest -africaines pour une croissance et une prospérité partagées, faciliter le maintien et l'insertion socio-professionnelle des jeunes (hommes-femmes), lutter contre le sous –emploi et le chômage, minimiser l'exode rural et les migrations incontrôlées. L'enjeu de l'employabilité des jeunes vise en sus à accompagner les Etas, les institutions, les organisations des producteurs agricoles, le secteur privéà développer et mettre à l'échelle des initiatives en matière de maintien et d'insertion des jeunes.

Intervenant au nom du président de la commission de la CEDEAO, Mohamed Diakité a exprimé ses remerciements au gouvernement burkinabè pour l'accueil de l'atelier et à la Confédération helvétique pour son engagement. La privation du milieu rural de ses forces vives entraine une urbanisation accélérée par excroissance de bidonvilles, a soutenu M. Diakité. Aussi, l'opportunité de la concertation de Ouagadougou pour le représentant permanent de la CEDEAO, permettra de solutionner la question de la délinquance juvénile, l'aggravation du trafic humain sur les chemins de l'émigration clandestine et l'embrigadement dans les groupes terroristes.

Pour le Secrétaire général du ministère de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles, Lamourdia Thombiano, la jeunesse constitue une force et une opportunité pour le développement. Mais elle peut aussi se révéler être une bombe qui pourrait menacer la stabilité et la paix, si les dirigeants n'arrivent pas à créer suffisamment d'emplois pour l'occuper. La prochaine grande crise sociale pourrait venir du chômage et du sous-emploi et constituer des goulots au développement économique et social des populations africaines, a-t-il prévenu.

Pour le Secrétaire général, représentant le ministre, plusieurs défis interpellent sur l'emploi des jeunes dont les réformes spécifiques pour favoriser une croissance économique, la revue des documents de politiques et des projets et programmes de promotions, l'évolution du cadre institutionnel, la corrélation entre augmentation des emplois et croissance démographique. Et face à cela, il a assuré que le Burkina à travers sa politique agricole ECOWAP 2025 souscrira à toutes les conclusions et recommandations issues des travaux.

Juste Ephrem ZIO
Lefaso.net

Boucle du Mouhoun : Les maires outillés sur les modalités de clôture du projet PACOF/GNR

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Le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) a initié un atelier régional sur les modalités de clôture des Projets d'appui aux communes de l'ouest en matière de Gestion du foncier rural et des ressources naturelles (PACOF/GRN), les 29 et 30 juillet 2019 à Dédougou. Le FPDCT, à travers cette formation des élus locaux, espère assurer une bonne fin du projet prévue pour fin mars 2020.

L'Agence française de développement a financé le PACOF/GRN à hauteur de 7 milliards 500 millions de F CFA. Pour la mise en œuvre du projet, c'est le FPDCT qui est le gestionnaire. Quatre ans après le début des activités, des résultats probants sont constatés. Dans la région de la Boucle du Mouhoun, 411 projets ont été financés.

De nombreux équipements ont été acquis. Le coût total des investissements dans cette région s'élève à 2 026 288 116 F CFA. Cependant, après tous ces résultats, il demeure quelques insuffisances à rattraper. C'est pourquoi le FPDCT a organisé un atelier régional pour outiller les élus locaux pour s'assurer de la bonne clôture du projet.

Pour le chef d'agence du FPDCT Dédougou, Lucien Seri, il s'est agi d'informer et de former les différents acteurs de la mise en œuvre du projet. Cela a porté sur les modalités pratiques et des thèmes relatifs à la clôture des projets, à la production des pièces justificatives, à l'archivage, à l'audit annuel et au renseignement des indicateurs. Des problèmes ont été constatés, surtout au niveau de la production des justificatifs. Le fonds veut également s'assurer que tous les projets soient réalisés avant la fin du projet. Les difficultés constatées çà et là seront rattrapées avant qu'il ne soit trop tard.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Trophée du VIIIème TAC : Sidwaya et Fraternité Matin à la pointe de l'amitié ivoiro-burkinabè

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C'est par une coupe en football, que les organes de presse étatique burkinabè et ivoirienne, Sidwaya et Fraternité, ont, dans la soirée de dimanche, 28 juillet 2019 à Ouagadougou, auréolé la huitième édition (27-31 juillet 2019) du Traité d'amitié et de coopération (TAC) Burkina Faso-Côte d'Ivoire.

Cette compétition, dotée du trophée des directions générales de ces deux entreprises de presse, vise à raffermir les liens entre les deux entités, scellés depuis octobre 2013, et à conjuguer les efforts pour mieux accompagner la dynamique du TAC. Pour un coup d'essai, l'on peut affirmer que l'esprit prôné a été au rendez-vous en cette soirée dominicale sur le plateau Sonar.

Mahamadi Tiégna (en maillot rouge et blanc) et Venance Konan (en lunettes) suivant attentivement le match

Dans un temps de jeu de deux fois vingt minutes, les joueurs ont offert un beau spectacle à leurs supporters, sous les regards admirateurs de leurs premiers responsables, Mahamadi Tiégna et Venance Konan, respectivement directeur général des Editions Sidwaya et directeur général de Fraternité Matin.

Dès l'entame de la rencontre, c'est l'équipe de Frat Mat (Fraternité Matin) qui va ouvrir le score dès la 4e minute de jeu. La réaction de Sidwaya ne se fait pas attendre, réussissant à enchaîner des buts. Les joueurs des deux camps sont encouragés dans leur détermination par des primes annoncées par les deux directeurs généraux. De quoi nourrir les actions de jeu. Le coup de sifflet final intervient sur le score de 5-3 pour Sidwaya qui remporte ainsi la première édition de cette initiative sportive.

« Ce qu'on vient de voir reflète les relations entre Sidwaya et Fraternité Matin : la fraternité. C'est ce qu'on a vécu ici. Le score, c'était 5-3 ; je ne sais pas qui a 5 et qui a 3. C'est cela le plus important ; le fair-play, l'amitié, la fraternité», commente Venance Konan, rappelant que ce match a été joué pour soutenir et accompagner cette union entre les deux peuples. « Aujourd'hui, nous parlons du TAC, mais je peux affirmer que Sidwaya et Fraternité Matin sont à la pointe de cette amitié.

Equipe de Frat. Mat

Nous avons même dépassé le stade de l‘amitié pour être au niveau de la fraternité», se réjouit-il. Parlant de l'état des relations entre Sidwaya et Fraternité Matin, Venance Konan confie avec sourire : « Tout à l'heure, j'ai dit au directeur général de Sidwaya, d'aménager un bureau à côté du sien pour que je vienne m'y asseoir de temps en temps. Je vais, moi aussi, aménager un bureau à côté du mien pour que lui aussi, quand il vient à Abidjan, il soit chez lui ».

Equipe de Sidwaya

Son frère et collègue de Sidwaya, Mahmadi Tiégna, retient qu'entre les décideurs politiques et les populations, il y a aussi les organes de presse. Plus ces derniers jouent bien leur rôle, mieux ce TAC va être mieux approprié par les populations. « Depuis 2013, ces deux organes sont à la pointe dans la promotion des idéaux du TAC. En organisant ce match, cela voudrait aussi dire que les principaux animateurs de ces organes ont décidé, eux-mêmes, de vivre les réalités de l'intégration », appuie le directeur général de Sidwaya, pour qui ce match a permis de vivre l'intégration.

Equipe de Siwaya, posant avec les deux directeurs généraux et leurs proches collaborateurs

Il apprécie également le partenariat entre les deux organes, confiant qu'il s'incarne de plusieurs façons. « Aujourd'hui, s'il y a un évènement majeur en Côte d'Ivoire, Sidwaya n'est pas obligé d'y envoyer un journaliste. C'est ce qui s'est passé dernièrement avec le sommet de l'UEMOA et aussi notre grande rencontre où le journaliste de Sidwaya était tout simplement le journaliste de Fraternité Matin. Cela nous permet d'optimiser les moyens que nous engageons et d'avoir tout ce qu'il faut comme collaboration pour que les problématiques liées à l'intégration puissent être portées au mieux à la connaissance des populations », illustre M. Tiégna.

A ce jour, Sidwaya et Fraternité Matin ont mis en place un journal de l'intégration. « C'est une première dans la sous-région et le journal est porté par Fraternité Matin et Sidwaya. Le deuxième numéro est sous presse et il y a les autres pays de l'UEMOA qui sont intéressés au plus haut niveau. C'est un journal de l'intégration qui va porter sur l'ensemble de la sous-région, UEMOA, et qui va permettre à l'intégration de faire un très grand bond en avant », a détaillé Mahamadi Tiégna.

OH
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Secteur privé au Burkina : Vers la mise en place d'un dispositif de protection des dénominations sociales et des noms commerciaux

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Constamment interpellée par des entreprises déjà existantes pour des cas d'usurpation ou d'attribution de dénominations sociales ou de noms commerciaux par celles nouvellement créées, la Maison de l'entreprise du Burkina Faso (MEBF) a engagé en juillet 2018, à travers une étude, un processus de « mise en place d'un dispositif de recherche de disponibilité de dénominations sociales et des noms commerciaux ». Ladite étude a fait l'objet d'un atelier organisé ce lundi 30 juillet 2019, à Ouagadougou.

Entre 2016 et 2018, le nombre de nouvelles entreprises enregistrées par les Centres de formalités des entreprises (CEFORE), est passé de 11 661 à 12 511 entreprises sur l'ensemble du territoire national. Mieux, à ce jour, ce sont 88 212 entreprises qui sont enregistrées dans les bases de données des CEFORE. Dans le fichier national du Registre du commerce et du crédit immobilier (RCCM), on totalise près de 118 544 dossiers provenant de toutes les juridictions du pays qui ont été numérisés, retraités et indexés dans la plateforme entre 2000 et 2017.

Il est évident, des initiatives ont été prises ces dernières années en vue de faciliter la création et le développement des entreprises. Toutefois, souligne Cyril Parfait Soubeïga, conseiller technique du ministre de la Justice, plus de 10 000 entreprises, soit 10% recensées dans la base de données du RCCM, portent la même appellation.


« Il y a un problème à chaque fois qu'il y a un doublon de nom. La moindre affaire de cette nature peut entrainer beaucoup de conséquences, notamment la concurrence déloyale. Il y a aussi le fait qu'on peut prendre les activités d'autres personnes dans le but de faire une confusion qui est sciemment causée et punie par la loi », a noté le directeur général de la Maison de l'entreprise du Burkina Faso, Lancina Ki. Puis de poursuivre : « On veut que chacun puisse créer son entreprise avec sa particularité et que tous les usagers puissent être édifiés quant au nom ou à l'entreprise à laquelle on s'adresse ». C'est dans ce sens que s'inscrit la procédure actuelle d'attribution des dénominations sociales et des noms commerciaux pour assainir la base de données des entreprises.

Valider le projet de texte

Dans la pratique, le directeur général de la MEBF, Lancina Ki, explique qu'une telle procédure sera règlementée. « On ne peut pas mettre un dispositif de ce genre sans une règlementation que l'Etat va prendre. A l'issue de ce test, les experts vont se pencher sur un projet de texte qui a été préparé pour que le gouvernement puisse dire, voici désormais la loi ou la règlementation qui s'applique à tout un chacun en matière de création d'entreprise pour ce qui est de la détermination du nom ».

Du côté de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des Affaires (OHADA), le secrétaire permanent, Mwinzié Eric Da, a rappelé que son institution a toujours fait de la lutte contre ce phénomène, une priorité. En effet, l'article 16 portant sur le Droit commercial général et les groupements d'intérêt économique stipule que « la société ne peut prendre la dénomination sociale d'une société déjà existante ». Et le secrétaire permanent de l'OHADA de préciser : « Le logiciel RCCM régional utilisé par l'ensemble des 17 membres de l'OHADA est organisé de façon étagée (local, national, régionale) de sorte qu'étant hors du Burkina, on puisse consulter la base de données et savoir ce qui se passe ».

Autrement dit, le législateur fait du RCCM, le répertoire des entreprises nationales en prescrivant la centralisation des registres RCCM locaux en son sein. « Le législateur OHADA a résolu le problème lié au doublon des dénominations sociales et des noms commerciaux à travers le fichier national RCCM dont la configuration se prête bien à la mise en place d'un dispositif de recherche y relatif avant immatriculation », a signifié Cyril Parfait Soubeïga, précisant que ladite recherche de disponibilité qui doit être faite avant immatriculation, doit être encadrée par des textes.

Partenaire de la MEBF, l'OHADA sera encore aux côtés de la MEBF pour une mise en œuvre effective de ce processus. « La Maison de l'entreprise travaille en symbiose avec d'autres structures telle que la justice. C'est nous qui allons introduire les textes qui vont être proposés par cet atelier », a noté Mwinzié Eric Da. Puis d'ajouter : « Nous assurons toujours la délocalisation de façon à ce que les tribunaux puissent être présents dans les coins les plus reculés et qu'ensemble avec les CEFORE, on puisse travailler ».

Nicole Ouédraogo
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BARKHANE : La Force Barkhane change de chef

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Le samedi 27 juillet 2019, le général de division Frédéric Blachon a transmis le commandement de la force Barkhane (COMANFOR) à son successeur, le général de division Pascal Facon.

« L'action de Barkhane doit plus que jamais s'inscrire dans la continuité de l'action entreprise »

Après une année dense consacrée au service de la force Barkhane, le général de division Frédéric Blachon a transmis le flambeau. Le général qui lui succède pour un an est le général de division Pascal Facon. Comme le veut l'usage, c'est au cours de son dernier point de situation, le samedi 27 juillet au soir, que le général de division Blachon a officiellement transmis le commandement de la force Barkhane à son successeur avant de quitter le centre opérationnel en même temps que son poste.

A l'issue d'une poignée de main chaleureuse, le nouveau chef a mis l'assistance au garde-à-vous pour saluer une dernière fois l'ancien. Le général de division Facon a ensuite poursuivi le point de situation et s'est adresséà son état-major en saluant l'action de son prédécesseur et l'héritage transmis par les anciens COMANFOR.

Exprimant la fierté qui était la sienne au moment de prendre les responsabilités de commandant de la force, il a indiquéà son état-major réuni autour de lui que « l'action de Barkhane doit plus que jamais s'inscrire dans la continuité de l'action entreprise, en faisant preuve à la fois de courage, de patience, de détermination et de confiance dans la réussite de la mission qui est la nôtre ».

Il a ainsi remercié les membres du Poste de Commandement Interarmées de Théâtre pour le remarquable travail accompli au cours de cette année et leur a témoigné toute sa confiance. Il a en outre rendu hommage à la mémoire des camarades tombés pour l'accomplissement de la mission au Sahel, et qui sont allés jusqu'au bout de leur engagement.

Début de mandat

Le lendemain, le dimanche 28 juillet matin, le nouveau COMANFOR a débuté son mandat en rencontrant une vingtaine de soldats au cours d'un piquet d'honneur. Le général a pris le temps de discuter avec chacun d'eux. Une façon de mieux comprendre ce qu'ils vivent au quotidien et de les assurer de son soutien personnel.

Quelques jours plus tôt lors d'une tournée de relève, les deux généraux étaient allés à la rencontre des pays partenaires pour présenter le nouveau COMANFOR. Cette série de visites diplomatiques a permis de mesurer la qualité des relations tissées par le général de division Blachon et ses prédécesseurs et d'ancrer le nouveau mandat dans les meilleures dispositions.

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l'opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 4 500 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu'elles puissent prendre en compte cette menace.

Programme d'appui à la gestion publique et aux statistiques : Un taux d'exécution physique de 44,4% à mi-parcours

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Le comité de revue du programme budgétaire a fait le bilan à mi-parcours du Programme d'appui à la gestion publique et aux statistiques (PAGPS) du ministère de l'Economie, le mardi 30 juillet 2019. Malgré les perturbations au premier trimestre, la première moitié de l'année a enregistré un taux d'exécution physique du programme de 44,4%, contre un taux d'exécution financière de 25,4%. La cérémonie d'ouverture de la session a été présidée par le secrétaire général par intérim, Inoussa Ouiminga, par ailleurs secrétaire permanent du Comité national des politiques économiques.

D'un coût global d'environ 10,65 milliards de F CFA, le Programme d'appui à la gestion publique et aux statistiques (PAGPS) a pour objectif général de contribuer à améliorer l'efficacité des politiques publiques et la gestion des moyens de l'Etat. Sa mise en œuvre au premier semestre 2019 a fait l'objet d'une évaluation le mardi 30 juillet 2019, par le comité de revue budgétaire en charge de ce programme au Ministère de l'Economie, des Finances et du Développement (MINEFID). A cette rencontre-bilan, le comité va se pencher sur les acquis du programme, les difficultés liées à sa mise en œuvre et dégager des perspectives pour l'atteinte des résultats escomptés pour l'année, dont la seconde moitié est déjà entamée.

Le comité, dirigé par Aissata Sané, directrice générale des études et des statistiques sectorielles, met en œuvre le Programme de travail annuel et de budget (PTAB). Pour le président de séance et secrétaire général par intérim, Inouss Ouiminga, l'objectif de la session est de procéder à l'examen et l'adoption du rapport de mise en œuvre, au 30 juin 2019, du PTAB 2019 et du PTAB 2019 révisé. Il note que la mise en œuvre du programme a été freinée par les remous sociaux vécus par les structures bénéficiaires au cours du premier trimestre de l'année. Néanmoins, le bilan de la mise en œuvre du plan de travail annuel du budget, affiche au 30 juin 2019 un taux d'exécution physique de 44,4% et un taux d'exécution financière de 25,4%.

Un montant de 3 185 000 000 F CFA a été mobilisé selon la coordonnatrice du PAGPS, Aissata Sané, pour la conduite des activités qui aurait consommé 25,4% de ces ressources pour un taux de 44,4% d'exécution physique. « Globalement, nous trouvons ces taux satisfaisants quoiqu'ils soient inférieurs à la moyenne. Cela est lié aux perturbations que le premier trimestre de l'année a connues », s'est-elle réjouie. Grâce à la relance des activités à partir du mois d'avril, il y a eu la réalisation de quelques résultats tangibles dans les deux sous-programmes : le sous-programme « finances publiques » qui vise à promouvoir une gestion saine des finances publiques soutenant la convergence vers les normes régionales et le sous-programme « statistiques » qui vise le renforcement du système statistique national et des prévisions macroéconomiques.

Coordonnatrice du PAGPS, Aissata Sané

Le secrétaire général par intérim a tenu à féliciter, au nom du ministre, l'équipe du projet pour son engagement et son dévouement au travail malgré les conditions de travail jugées souvent difficiles. Le Programme d'appui à la gestion publique et aux statistiques (PAGPS) devrait, selon lui, apporter une véritable contribution aux structures bénéficiaires impliquées au sein du MINEFID, mais aussi à celles qui sont hors du ministère, notamment l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC), la Cour des comptes, l'Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), l'ensemble du système statistique national et certaines organisations de la société civile œuvrant dans le domaine des finances publiques.

Invite est faite à l'équipe à travailler sur la base des résultats attendus afin qu'au terme de la mise en œuvre des projets, les bénéficiaires soient satisfaits, ainsi que les principaux pourvoyeurs de financements.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

Sanmatenga : Le Dima de Boussouma s'en est allé

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Naaba Sonré, Dima de Boussouma, est décédé ce mardi 30 juillet 2019.

31e roi du royaume de Boussouma il est né le 9 septembre 1941 et fut intronisé le 30 décembre 1967. Il était députéà l'Assemblée nationale.

Lefaso.net

VIIIème Traité d'amitié et de coopération (TAC) : De plain-pied dans les travaux, en attendant la conférence au sommet des Chefs d'Etat

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Ouagadougou abrite, du 27 au 31 juillet 2019, la huitième édition du Traité d'amitié et de coopération (TAC) entre le Burkina Faso et la Côte d'ivoire. Ce rendez-vous annuel a ouvert ses portes le 27 juillet avec les travaux des experts suivis, ce mardi, 30 juillet, du Conseil des ministres conjoint. Toutes ces étapes visent à préparer la Conférence au sommet des deux Chefs d'Etat, ce mercredi, 31 juillet 2019.

Les conclusions des travaux de la réunion du Comité conjoint de suivi et d'évaluation des décisions et recommandations, tenue en mai 2019 à Bobo-Dioulasso, ont servi de document de base aux travaux des experts (27 au 29 juillet 2019).

Ils avaient pour tâche principale d'identifier les goulots d'étranglement à la mise en œuvre des projets communs, tels que la construction de l'autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, la réhabilitation du chemin de fer, le renforcement des capacités énergétiques et minières, la réduction en escale sur le tarif plafond de service de base consentie par la partie ivoirienne en faveur d'Air Burkina, etc.

C'est également autour de ce document examiné, que les membres du gouvernement des deux pays, avec à leur tête, les Premiers ministres, Amadou Gon Coulibaly et Christophe Dabiré, se sont réunis ce mardi.

« La Côte d'Ivoire et le Burkina poursuivent depuis toujours et avec une détermination à nulle autre pareille, des buts communs parce que nous avons des sources et des valeurs communes. Nous sommes conscients que nous ne pouvons pas nous détourner l'un de l'autre, sans mettre à l'encan, l'avenir de nos populations respectives », a exprimé le Premier ministre burkinabè, Christophe Dabiré, à l'ouverture des travaux du Conseil des ministres conjoint.

Cette étape qui prépare la Conférence au sommet des Chefs d'Etat, Roch Kaboré et Alassane Ouattara, ce mercredi, 31 juillet, devra aboutir à la signature de conventions entre les deux pays.

Cette journée de mardi a également connu la tenue du forum des hommes d'affaires ivoiro-burkinabè. Ce cadre s'est tenu pour la fois le 26 juillet 2018 à l'hôtel président de Yamoussoukro autour du thème : « Développement des partenariats entre les secteurs privés ivoiriens et burkinabè : opportunités et défis ». Environ 300 entreprises ivoiriennes et burkinabè avaient pris part à ce premier Forum économique, co-présidé par les Premiers ministres ivoirien et burkinabè, Amadou Gon Coulibaly et Paul Kaba Thiéba.

Initié en 2008 à Ouagadougou par les deux Chefs d'Etat d'alors, Blaise Compaoré et Laurent Gbagbo, le Traité d'amitié et de coopération Burkina Faso-Côte d'Ivoire (TAC) vise à raffermir les liens entre les deux peuples ivoiriens et burkinabè, unis par l'histoire, la géographie et la culture. Il est donc la concrétisation au sommet de cette communauté de destin, signe de la prise en compte des intérêts des deux peuples frères par leur gouvernement. Depuis la création de ce cadre, les deux pays ont tenu des rencontres autour de projets socio-économiques communs, en vue d'impulser le développement de leurs pays. Malgré les turbulences politiques qu'a connues chacun des deux pays, la volonté des Chefs d'Etat de raffermir leurs relations n'a pas failli.

Le TAC prévoit un mécanisme de pilotage et de suivi à plusieurs niveaux. Il s'agit de la Conférence au sommet des Chefs d'Etat, le Conseil conjoint de gouvernements, les rencontres ministérielles sectorielles, les réunions des comités nationaux de suivi.

Lire aussi :Forum économique ivoiro-burkinabè : De grands enjeux pour l'économie du Burkina, selon Oumar Yugo, vice-président de la Chambre de commerce


OHL
Lefaso.net

Train de vie des ministres : « C'est tellement faible, tellement bas, qu'ils ne peuvent pas se loger dans les mêmes hôtels que leurs collègues de l'étranger » Paul Kaba Thiéba

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Lors de son interview, accordée à Lefaso.net, l'ex-chef du gouvernement s'est exprimé sur la question de la réduction du train de vie de l'Etat. Pour lui, les conditions de vie des ministres, est à la limite de ce qu'ils doivent faire pour le bon fonctionnement de l'Etat. Sa réaction, en vidéo !

Secteur des mines : Le syndicat dénonce l'incapacité du ministère à encadrer et surveiller les sociétés minières

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Le Syndicat national des travailleurs des mines et de l'énergie (SYNATRAME) a déclaré que son ministère de tutelle « ne dispose pas de compétences nécessaires pour encadrer et surveiller les sociétés minières », au cours d'une conférence de presse, ce mardi 30 juillet 2019, à Ouagadougou.

Le Syndicat national des travailleurs des mines et de l'énergie (SYNATRAME), section mines, n'est pas passé par quatre chemins. Il s'est agi de la question des conditions de travail au sein du ministère de tutelle. « Jusqu'à présent, le ministère des Mines et des carrières ne dispose pas de compétences nécessaires pour encadrer et surveiller les sociétés minières », a déclaré le délégué de la section mines du syndicat, Idrissa Ouédraogo.

Idrissa Ouédraogo, délégué général de la section mines du SYNATRAME

Et d'ajouter que le personnel spécifique dudit ministère (ingénieurs pleins, ingénieurs des travaux et techniciens supérieurs) est composé essentiellement des agents qui proviennent de l'université de Ouagadougou et qui n'ont jamais bénéficié de formations diplômantes ou spécialisantes pointues.

Selon le SYNATRAME, les agents ne peuvent pas discuter avec « quelqu'un » avec qui ils n'ont pas la même compétence. « Vous êtes obligés de vous soumettre parfois à lui, de prendre ses dires pour argent comptant », a lâché Idrissa Ouédraogo. Pourtant, « si nous n'avons pas la capacité de surveiller les sociétés minières, si nous ne pouvons pas être des interlocuteurs crédibles avec nos partenaires des sociétés minières, nous pouvons être sûr que le réveil sera douloureux, que l'avenir ne sera pas rose pour notre pays », a-t-il ajouté.

Manque de véhicules pour les missions

Au cours de ce tête-à-tête avec les hommes de médias, le syndicat du ministère des Mines et des carrières a fait part d'un manque de moyens de déplacement pour les missions, depuis la scission de leur ministère avec celui de l'Energie. « Depuis 2017, nous n'avons reçu aucun véhicule et nous rencontrons quotidiennement de très graves difficultés pour exécuter nos missions. Nous pouvons témoigner que la plupart de nos collègues sont partis en mission et sont restés en brousse à plusieurs reprises », a affirmé Idrissa Ouédraogo.

Un autre témoignage des conférenciers : « Pour assurer les missions de pesée et de colisage, ce sont les sociétés minières qui viennent nous chercher avec leurs véhicules pour que nous allions assurer les missions régaliennes de l'Etat. Et ce sont ces mêmes sociétés qui nous servent généreusement les frais de mission ».

Ainsi, le SYNATRAME a annoncé que les agents ne vont plus effectuer des missions de pesée et de colisage avec les véhicules des sociétés minières. « Le ministère fait rentrer suffisamment de l'argent dans les caisses de l'Etat, mais en retour, le ministère n'a pas suffisamment de moyens pour la réalisation de sa mission. Si on nous trouve de véhicules, on va y aller. On ne veut plus également être pris en charge par les sociétés minières », a déclaré Idrissa Ouédraogo.

Jonas Ouédraogo, technicien supérieur au ministère des Mines

Fonds de motivation…

Comme s'il fallait s'y attendre, la question du fonds de motivation a fait surface au cours de cette conférence de presse. « Sachez que jusqu'à présent, le personnel spécifique du ministère ne bénéficie pas d'indemnité spécifique », brandit le SYNATRAME.

Sur ce sujet, un flou plane, les agents n'arrivent pas à convaincre les journalistes. Perçoivent-ils un fonds de motivation ? Il n'y a pas de réponse claire à cette question. Jonas Ouédraogo, technicien supérieur et conférencier, tente de clarifier les choses. « Le principe de la prime de motivation n'est pas remise en cause. Ce sont les textes qui devraient l'encadrer, mais ils ne sont pas encore pris et mis en œuvre. Ce retard inquiète le personnel, car la date butoir est presque arrivée et aucune perspective n'est en vue », a-t-il avancé.

Au regard des éléments évoqués, il reste à savoir ce que ce syndicat compte faire pour avoir des conditions de travail qu'il revendique. « Nous n'allons pas dévoiler tout ce que nous allons entreprendre comme actions mais vous aurez l'occasion de le constater de visu sur le terrain », a conclu Idrissa Ouédraogo.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

La jeunesse Apôtre de la Sainte Famille et le centre pour la gouvernance Démocratique organisent la 3e édition du forum interreligieux interculturel Jeunesse pour l'avenir


Appel à manifestation d'intérêt pour le recrutement d'ONGS chargées du coaching et du suivi/évaluation de 375 microentreprises financées par le projet JEM/OIM dans la région centre est

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Mercredi ; le 31/07/2019

L'Organisme des Nations Unies pour les migrations (OIM) est une agence intergouvernementale créée en 1951. L'OIM croit fermement que les migrations organisées, s'effectuant dans des conditions décentes, profitent à la fois aux migrants et à la société toute entière.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de renforcement de l'employabilité et de l'entrepreneuriat des jeunes pour réduire les risques de la migration irrégulière dans la région du Centre-Est (JEM-Centre-Est), l'OIM a financé 374 microentreprises de jeunes dans la région du centre-est du Burkina Faso. Pour une question durabilité, l'OIM compte contractualiser avec des ONGs (Nationales ou internationales) pour le coaching et le suivi/évaluation des 374 microentreprises.

A travers le Comité d'évaluation et d'attribution des offres (CEAO) l'OIM invite les ONGs intéressées à envoyer une requête aux 'adresses mail ci-dessous pour entrer en possession des Termes de Référence (TdR) de la prestation.

ldsanou@iom.int avec copie obligatoire à msndiaye@iom.int

NB : Les requêtes sont reçues au plus tard le vendredi 02/08/2019
Très sincèrement vôtre,

Abibata WANE

Chef de mission OIM BFA

Caravane de presse du FPDCT : Les journalistes visitent des réalisations dans les Cascades et les Hauts-Bassins

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La caravane des professionnels des médias à l'occasion des 10 ans du Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) se poursuit. Les 27, 28 et 29 juillet 2019, les journalistes ont pu visiter plusieurs réalisations dans les régions des Cascades et des Hauts-Bassins. Ce sont des centres de santé, des lycées, des centres d'hébergement et des infrastructures routières.

Après la région du Sud-Ouest, la caravane de presse du Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) a mis le cap sur les régions des Cascades et des Haut-Bassins. La visite a commencé par la commune rurale de Sidéradougou, province de la Comoé, région des Cascades. Là, l'on a pu visiter le lycée municipal. Grâce au FPDCT, la commune a bénéficié de la construction de salles de classe, d'un bâtiment administratif et d'un laboratoire. Le FPDCT a également financé, dans cette bourgade, un centre d'accueil en 2016.

La commune de Banfora a bénéficié de la construction d'une salle de conférence. A Banfora, la caravane a visité une voie bitumée avec éclairage et feux tricolores. La ville bénéficie depuis 2016 d'une nouvelle gare routière. Le conseil régional des Cascades dispose également d'une salle de conférence.

Après les Cascades, c'est la région des Hauts-Bassins qui a reçu les journalistes. La commune rurale de Toussiana a obtenu, en 2016, la construction d'un lycée. Le FPDCT a financé le projet à hauteur de 8 873 678 F CFA. A Bobo-Dioulasso, l'on a pu visiter la Place de la femme, réaménagée en 2008 par le FPDCT. Ce sont 435 155 249 F CFA qui ont été investis. La capitale économique burkinabè a aussi obtenu l'aménagement du marigot de Sarfalao. Le fonds y a injecté 470 517 440 F CFA.

Toutes ces réalisations font le bonheur des bénéficiaires. Seulement, à certains niveaux, des problèmes demeurent. A Banfora, la gare routière a été construite depuis près de 10 ans. Mais jusqu'aujourd'hui, elle n'est pas fréquentée. Cela s'explique par le fait qu'au moment de sa réalisation, toutes les parties n'ont pas été impliquées. Au niveau de Toussiana, un des bâtiments du lycée tarde à finir. L'entreprise qui avait le marché a été déclarée défaillante. Le contrat résilié, les travaux ont été confiés à une autre. Le personnel enseignant et les parents d'élèves ont dû aménager un local, avec les moyens de bord, pour permettre aux élèves de prendre les cours.

Après les Hauts-Bassins, c'est la Boucle du Mouhoun qui accueillera la caravane.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Message du directeur général à l'occasion du 32ème anniversaire de l'Office de Santé des Travailleurs

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L'Office de Santé des Travailleurs a été créé le 31 JUILLET 1987 avec pour principale mission d'éviter l'altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail ou du fait des conditions d'exercices de leur métier.

Trente-deux (32) ans après, les accidents de travail et les maladies professionnelles demeurent une préoccupation malgré les efforts qui sont faits.

Régulièrement, on note dans un bureau, une unité industrielle, un chantier de construction des incidents qui mettent en péril la santé du travailleur. Au cours des deux dernières années (2017-2018), nous avons en ce qui concerne les entreprises couvertes par l'Office de Santé des Travailleurs, enregistré 1668 Accidents du Travail et 05 Maladies Professionnelles ou à Caractère Professionnel.

Ces chiffres, très en deçà de la réalité, doivent nous interpeller à deux niveaux.
Premièrement, le travail de prévention que nous faisons auprès des employeurs et des travailleurs a pour vocation idéale le risque zéro. Aussi, tout incident survenu nous interpelle-t-il sur nos responsabilités respectives.

Deuxièmement, ces chiffres nous interpellent sur la responsabilité des employeurs à respecter leurs obligations légales de garants de la santé de leurs agents dans le cadre et/ou à l'occasion de leur travail :

- l'affiliation à une structure de santé au travail agréée uniquement par le Ministère de la Santé comme le prescrit la Loi ;

- la participation aux activités de surveillance de la santé du travailleur (Visites médicales) ;

- la participation aux activités de surveillance du milieu du travail (Visites de lieux de travail) ;

- la mise en œuvre des recommandations liées à l'utilisation d'équipement de protection individuel, d'adaptation des postes de travail…,

sont de la responsabilité de l'employeur et à ce prix, l'entreprise se donne toutes les chances pour maintenir sa productivité et ses performances.

Au-delà des employeurs, c'est une véritable culture de la prévention qu'il faut parvenir à diffuser, dont les acteurs seront non seulement l'Etat et les entreprises, mais aussi les salariés eux-mêmes à tous les niveaux du management, et bien sûr, les partenaires sociaux. Il faut faire de la prévention un enjeu du dialogue social.
En ce jour anniversaire, je voudrais saluer l'ensemble des partenaires sociaux et techniques de l'Office de Santé des Travailleurs et à tous mes collaborateurs, médecins, attachés de santé et personnel administratif et de soutien, je souhaite un joyeux anniversaire.

J'ai la foi qu'avec la même volonté, nous ferons mieux dans notre passionnant sacerdoce.

La Santé au Travail, notre domaine de compétence !

Ouagadougou, le 31 juillet 2019

Pr Ag Dieudonné OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques

Revue du cadre sectoriel de dialogue « Justice et Droits humains » : Des résultats insatisfaisants pour le premier semestre

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Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, René Bagoro, a présidé, ce mardi 30 juillet 2019 à Ouagadougou, la cérémonie d'ouverture de la revue à mi-parcours du Cadre sectoriel de dialogue « Justice et Droits humains » (CSD-JDH). Une rencontre au cours de laquelle il sera question, entre autres, de faire le bilan à mi-parcours des activités du CSD et de faire des suggestions pour l'amélioration de leur mise en œuvre. Et ce, à travers l'examen et la validation du niveau de réalisation des activités retenues.

Chaque année, le ministère en charge de la Justice et des Droits humains organise, à cette période, sa revenue à mi-parcours du Cadre sectoriel de dialogue « Justice et Droits humains » (CSD-JDH). Cette année encore, même si le ministère a été scindé en deux, la tradition a été respectée. Ainsi, il ressort de la synthèse des informations des structures concernées que les taux d'exécution physique et financière des produits du CSD au cours de ce 1er semestre 2019 sont respectivement de 28,83 et de 21,10%. « Des taux relativement faibles et nettement inférieurs à ceux de l'année dernière qui étaient respectivement de 33,22 et de 31, 22 % », a souligné Réné Bagoro, ministre en charge de la Justice.

Il précise que ces résultats sont la conséquence des difficultés liées à la mise en place tardive du budget des ministères de la Justice et Des droits humains, suite à la scission intervenue en janvier 2019. Ce qui a donc conduit les directions à programmer la majeure partie des activités au second semestre. « Outre cette difficulté, la lutte contre le terrorisme a aussi eu un impact négatif sur la mise en œuvre des activités, mais ce ne sont pas des entraves dirimantes, et nous allons travailler à y remédier. Cette revue permettra de faire le diagnostic et d'aller sur un nouveau départ », a-t-il affirmé.

Les acteurs des ministères en charge de la justice et des droits humains, réunis dans le cadre de la revue a mi-parcours

Des défis majeurs à relever

En matière de respect de la justice et des droits humains, plusieurs défis restent encore à relever au Burkina. Et pour René Bagoro, la priorité, c'est d'abord le renforcement de l'indépendance de la justice et l'accessibilité des citoyens à la justice. « Quand on parle d'accessibilité, c'est d'abord l'accessibilité géographique, c'est dire qu'il faut construire des palais de justice, des maisons d'arrêt et de correction mais aussi permettre à tous les citoyens d'avoir accès à la justice », note-t-il.

Et l'un des défis majeurs, c'est la mise en œuvre opérationnelle de l'Observatoire de gestion et de prévention des conflits communautaires et également l'opérationnalisation de la Commission nationale des droits humains, « car l'on ne peut pas parler d'efficacité de la justice, d'une justice indépendante, si cette justice n'est pas respectueuse des droits humains ».

Sur la question des exactions reprochées aux FDS, René Bagoro a fait savoir les ministères de la Justice et des Droits humains ont aussi leur rôle à jouer. « Des mesures seront prises afin de faire en sorte que les victimes puissent avoir accès à la justice et que leurs droits soient respectés », a-t-il annoncé.

Mia Rimby, cheffe de fil des partenaires techniques et financiers

Des observations pour le Burkina

Pour la cheffe de file des Partenaires techniques et financiers (PFT), Mia Rimby, le Burkina à est féliciter pour les progrès réalisés en matière de justice et de droits humains, notamment dans la construction de nouvelles juridictions, la relecture et l'adoption du code pénal et de plusieurs textes législatifs, etc. Ce qui a valu une grande reconnaissance internationale au pays. Cependant, face à la détérioration de la situation sécuritaire et aux attaques terroristes, indique-t-elle, les droits humains ne sont pas toujours respectés dans le cadre de certaines actions.

C'est pourquoi, selon elle, les PTF invitent le gouvernement burkinabèà veiller au strict respect du droit humanitaire international, à ce que les personnes jugées responsables soient poursuivies en justice, à prendre des précautions pour veiller également à la proportionnalité des mesures proposées dans la lutte contre le terroriste afin de ne pas mettre en danger les acquis du Burkina Faso en matière de droits humains, etc.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Politique nationale « environnement, eau et assainissement » : Le bilan à mi-parcours jugé satisfaisant

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Le Cadre sectoriel de dialogue présidé par le ministre en charge de l'Eau, Niouga Ambroise Ouédraogo, a tenu, ce mardi 30 juillet 2019, la revue à mi-parcours 2019 de la Politique nationale « Environnement, eau et assainissement » (PS-EEA). Cette rencontre à laquelle ont pris part des acteurs du secteur à savoir l'administration publique, le secteur privé, les collectivités territoriales, la société civile et les partenaires techniques et financiers intervenant dans le secteur de planification, visait à apprécier les résultats enregistrés par le secteur, au 30 juin 2019. Cette séance de travail a été aussi une opportunité pour tracer les perspectives du secteur EEA pour le reste de l'année 2019.

La Politique sectorielle « Environnement, eau et assainissement » (PS-EEA) concourt à l'atteinte des Objectifs stratégiques (OS) 2.5 « améliorer le cadre de vie, l'accès à l'eau, à l'assainissement et aux services énergétiques de qualité» ; 3.4 « développer les infrastructures de qualité et résilientes, pour favoriser la transformation structurelle de l'économie » du PNDES. Mais aussi, à l'atteinte des OS 3.5 « inverser la tendance de la dégradation de l'environnement et assurer durablement la gestion des ressources naturelles et environnementales ». L'évaluation à mi-parcours de la PS-EEA a porté essentiellement sur la réalisation des produits des effets et sous-effets attendus, qui permettront de mesurer l'atteinte des indicateurs définis dans le référentiel national.

Prononçant le discours d'ouverture, le ministre en charge de l'Eau, Niouga Ambroise Ouédraogo, s'est réjoui des résultats enregistrés, malgré le contexte national difficile. En ce qui concerne le sous-secteur de l'environnement, on note le démarrage effectif du processus de définition des cibles régionales de la neutralité en matière de dégradation des terres, sans oublier la validation des différentes études devant conduire à l'élaboration de la Stratégie REDD+ au Burkina Faso, de la Stratégie nationale d'économie verte et de son premier plan d'actions par la Commission nationale de planification et du développement.

Pour le sous-secteur « eau et assainissement », les acquis se rapportent à la réalisation de 50 systèmes d'adduction d'eau potable dont six adductions d'eau potable simplifiées et 44 postes d'eau modernes, la réalisation de 317 nouveaux forages et la réhabilitation de 158 forages non-fonctionnels, la réalisation de 7 662 branchements privés.

Le ministre Ouédraogo exprime sa reconnaissance aux partenaires pour leurs contributions multiformes

De même, on note la réalisation de 11 105 nouvelles latrines familiales et 222 latrines institutionnelles. Deux barrages dégradés ont été réhabilités. Il s'agit de ceux de Yaïga et de Goumogho. Enfin, une avancée notable est obtenue dans le cadre de la réalisation des études techniques de faisabilité des grands barrages de Ouéssa, Banwaly et Bassiéri.

Des acquis…

S'agissant du sous-secteur de l'urbanisme, des efforts ont été faits à travers le démarrage des travaux d'assainissement pluvial du site du projet indien à Bassinko, le démarrage d'aménagement de l'exutoire à l'intérieur et en aval du parc urbain Bangr-wéogo. A cela s'ajoute une avancée notable de l'étude de faisabilité technique et économique pour la construction d'un canal de drainage des eaux pluviales à Koudougou. Par ailleurs, bien que des résultats satisfaisants aient été engrangés, de nombreux défis restent à relever.

Les participants promettent examiner sans complaisance le rapport a-mi-parcours soumis à leur appréciation

Ils s'expriment entre autres en termes de mobilisation de ressources financières conséquentes, d'adhésion effective des populations aux actions menées sur le terrain et en particulier la question des PGES de sécurisation des sites d'implantation des ouvrages. Outre cela, le déblocage tardif des fonds en raison des mouvements sociaux des agents du circuit de la dépense publique a impacté négativement la mise en œuvre des activités programmées au cours de ce semestre.

La présente session permettra de dégager des pistes de solutions et des propositions de recommandations à même d'accélérer la mise en œuvre des réformes et investissements structurants, afin d'améliorer les conditions de vie des populations.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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