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Championnat D1 : L'USO et l'EFO toujours en danger à une journée de la fin de la saison

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Le championnat national de première division a joué ce week-end sa vingt-neuvième journée. Des surprises, comme les nuls de l'AS Police face à l'AS Sonabel (1-1) et de l'EFO devant les fonctionnaires de Bobo-Dioulasso (1-1). A une journée de la fin du championnat, les Bleu et blanc n'ont jamais été aussi en danger surtout que la dernière journée propose l'affiche ASFA # EFO, un duel entre deux rivaux historiques.

Les résultats des matchs de la 29e journée du championnat étaient très attendus parce qu'ils pouvaient désigner le vainqueur et les équipes qui vont descendre en deuxième division. Mais tel n'a pas été le cas et il va falloir attendre la dernière journée pour être définitivement situé. Salitas et RAHIMO, en lutte pour la première place, restent toujours collés aux résultats pendant qu'au bas du tableau, l'AS Police, l'USO et l'EFO sont toujours menacées par la deuxième division. Cela au regard des résultats de la 29e Journée.

L'AS Douanes recevait l'AJEB de Bobo-Dioulasso. C'est sans surprise les gabelous qui ont disposé, 2-0, du club bobolais dont la descente en D2 est déjà actée. Les douaniers occupent désormais la dixième place avec 37 points. Pendant ce temps, l'USO était opposée à l'USFA de Kamou Malo. Pour ce match de la survie, les Unionistes pensaient pouvoir un résultat positif. Malheureusement, la bande à Aristide Bancé, éliminée de la Coupe du Faso en demi-finale par RAHIMO, s'est refait le moral en battant l'USO par deux buts à zéro. Les Unionistes restent au bord de la zone de relégation.

Même opération pour l'EFO qui recevait l'ASFB. Les Bleu et blanc de la capitale avaient obligation de résultats pour accroitre ses chances de rester dans le Fasofoot. Mais les espoirs ont été douchés par le nul, 1-1, arraché aux fonctionnaires. Actuellement quatorzième avec 31 points, l'EFO est menacée par la descente en deuxième division. Pendant ce temps, son rival historique, l'ASFA est allée arracher un nul (0-0) à Koudougou face à l'ASEC. Les Jaune et vert, qui ne se soucient pas de leur maintien en D1, seront opposés à l'EFO dans le cadre de la 30e journée du championnat.

Dans le duel au sommet, Salitas a atomisé l'US Comoé par cinq buts à zéro. Les poulains de Ladji Coulibaly, avec le même nombre de points que RAHIMO, restent leaders grâce à la différence de buts. Ils comptabilisent 54 pts +19 contre 54 pts +16 pour RAHIMO. La dernière journée, face à l'USFA sera décisive pour les Colombes de Ouaga2000 qui, après avoir étééliminés en Coupe du Faso, comptent maintenant sur le championnat pour jouer la campagne africaine l'année prochaine. Pendant ce temps, RAHIMO, qui va jouer la finale de la Coupe du Faso contre l'AS Sonabel, surfe sur ces deux tableaux pour se donner une place en campagne africaine. Les jeux sont encore ouverts et chaque club a encore toutes ses cartes en main.

JTB
Lefaso.net


Résultats et classement de la vingt-neuvième (29e) journée du FASOFOOT

Résultats :

AS DOUANES#AJEB : 2-0
ASECK#ASFA Y : 0-0
USO#USFA : 0-2
AS SONABEL#AS POLICE : 1-1
RCB#RCK : 1-1
RAHIMO FC#MAJESTIC SC : 2-0
SALITAS FC#USCO : 5-0
EFO#ASFB : 1-1

Classement

1er SALITAS FC 54pts+19
2e RAHIMO FC 54pts+16
3e USFA 47pts+9
4e RCK 45pts+9
5e ASECK 44pts+8
6e AS SONABEL 42pts+3
7e RCB 40pts+6
8e MAJESTIC SC 40pts-1
9e ASFA Y 37pts+1
10e AS DOUANES 37pts-4
11e ASFB 36pts
12e USCO 34pts-15
13e USO 32pts-13
14e EFO 31pts+1
15e AS POLICE 31pts-9
16e AJEB 19pts-30

Classement des buteurs

1er HASSAMY SANSAN DAH (RCB) : 15 buts
2e MICHEL BATIEBO (ASFB) : 12 buts
3e ISSOUF ZONON (RCB) : 11 buts

Meilleures attaques

1er SALITAS FC : 38 buts
2e RAHIMO FC : 35 buts
2ex RCB : 35 buts

Meilleures défenses

1er RCK : 18 buts
2e SALITAS FC : 19 buts
2ex RAHIMO FC : 19 buts
2ex ASECK : 19 buts

Calendrier de la 30e journée du Fasofoot

1) ASFA Y # EFO
2) USFA # SALITAS
3) RCK # RAHIMO
4) USCO # USO
5) AJEB # AS POLICE
6) ASFB # ASECK
7) MAJESTIC # RCB
8) AS DOUANE # AS SONABEL.


Festival de la vidéo en France : Le lycée Nelson Mandela y sera

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Le club de cinéma Gaston Kaboré du lycée Nelson Mandela a donné, le vendredi 10 mai 2019 au sein de l'établissement, le clap de lancement de réalisation de deux courts métrages. Cela, en vue de participer à la 31e édition du Festival de rencontres des lycéennes de la vidéo, qui aura lieu du 29 au 2 juin prochain à Bagnères-de-Bigore, en France.

«Étincelle », c'est sous ce thème que se tiendra la 31e édition du Festival de rencontres des lycéennes de la vidéo. Le festival aura lieu du 29 au 2 juin prochains, en France. Le Burkina Faso y sera à travers le club de cinéma Gaston Kaboré du lycée Nelson Mandela. Le club y sera en compétition avec deux courts métrages. Le clap de lancement du tournage de ces deux films est intervenu le vendredi 10 mai 2019 au sein de l'établissement.

Les deux courts métrages ont chacun une durée de six minutes. Le premier est intitulé« Noaga et Koudpoko ». Il traite des conséquences du manque de progéniture dans un couple. Le second est titré« La vie de Fatim ». Il parle d'un fait de société. Fatim est une jeune collégienne qui doit traverser plusieurs épreuves après la mort de ses parents.

Faozia Kaboré, présidente du club de cinéma Gaston Kaboré, espère que son établissement remportera des prix à ce festival. Pour le directeur général de l'Institut supérieur de l'image et du son – Studio école (ISIS-SE) Soulémane Ouédraogo, cette expérience est à saluer. Il soutient que le cinéma permet d'éduquer et de conscientiser les jeunes. Il reste donc convaincu que les courts métrages en compétition ont de fortes chances de toucher le cœur du jury.

Le Festival de rencontres des lycéennes de la vidéo réunira, pendant quatre jours, 300 jeunes, accompagnateurs et vidéastes amateurs du monde entier.
Le club de cinéma Gaston Kaboré est sur pied depuis 2004. Il a pour ambition de susciter chez les élèves la culture et la pratique cinématographique.

Dimitri OUEDRAOGO
Samirah BATIONO (stagiaire)
Lefaso.net

Entrepreneuriat : « Studio Photo Pasteur », l'entreprise de l'étudiant devenu photographe

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Photographe de renom depuis près de dix ans, Batien Nignan s'est fait un nom dans son domaine d'activité. Il a commencé la photographie alors qu'il était toujours étudiant. C'est ainsi qu'il fut affectueusement surnommé« Pasteur photo » par ses amis. Plus tard, il abandonne ses études en Sciences juridiques et politiques (SJP) pour se consacrer totalement à ce métier, parce que voyant beaucoup plus son avenir dans l'entrepreneuriat plutôt que dans les études. En 2015, il formalise son travail avec la création de « Studio Pasteur photo », un studio longeant le mur de l'Université Joseph-Ki-Zerbo. Du haut de ses 33 ans, ce jeune entrepreneur, marié et père d'un enfant, ambitionne de passer par la photographie pour réaliser de grands projets. Découvrez-le dans ce portrait.

Comme l'on aime à le dire, « l'homme propose et Dieu dispose ». Et ce n'est pas Batien Nignan, ce jeune entrepreneur dans la photographie, appelé affectueusement « Pasteur photo », qui dira le contraire. « Car, dit-il, n'ayant jamais eu de contact avec la photographie ni un membre de ma famille dans ce domaine, rien ne me prédestinait un jour à ce métier surtout dans nos contrées où ce n'est pas un métier prisé». Mais les situations de la vie vont le projeter dans ce métier, une occasion qu'il va saisir, parce que, selon lui, il n'avait jamais considéré les études comme un moyen de réussite mais plutôt comme un moyen pour acquérir le savoir afin de s'affranchir.

Et son histoire avec la photographie commença un jour de septembre 2006 à l'Université de Ouagadougou (aujourd'hui Université Joseph-Ki-Zerbo) où il fera la rencontre d'un étudiant photographe, appelé en son temps « Kiko photo », à l'occasion de sa première inscription universitaire. C'est d'ailleurs celui-ci qui deviendra plus tard son tuteur et son patron. « Un homme au grand cœur », dit-il. Arrivéà l'universitéà l'âge de 20 ans, il sera très tôt confronté aux difficultés de la vie dans la capitale. En effet, croyant que l'obtention du baccalauréat lui donnait directement droit au FONER (Fonds national pour l'éducation et la recherche) et à la cité universitaire, il fut déçu, dès son arrivée à Ouagadougou, de constater qu'il fallait d'abord entreprendre des démarches administratives avant de bénéficier de ces œuvres universitaires.

Ainsi, sans tuteur ni local pour dormir, le nouveau bachelier bénéficiera de l'hospitalité de « Kiko photo » qui accepta de lui ouvrir les portes de sa chambre, tout en l'aidant à faire toutes les démarches administratives pour bénéficier du FONER et de la cité universitaire. Et c'est auprès de lui qu'il apprendra la photographie pendant ses temps libres. Très vite, la passion pour ce métier naîtra chez le jeune Batien Nignan. Une passion qui ne le quittera plus. Après le départ de Kiko photo, il décida de suspendre ses études pour se consacrer totalement à la photographie.

Première réalisation en immobilier

Abandonner ses études pour entreprendre, un choix difficile à faire

Abandonner ses études de droit qui, sans doute, ouvrent les portes aux métiers les plus fructueux de l'administration burkinabè pour s'adonner à la photographie qui ne nourrit pas toujours son homme, n'est pas un choix facile à faire, a reconnu l'ancien étudiant. Mais Batien Nignan l'a fait et il ne le regrette pas. Il ajoute même que si c'était à refaire, il le ferait sans hésiter, parce qu'il gagne bien sa vie et il a des employés à sa charge. « Aujourd'hui, je n'ai rien à envier à un fonctionnaire de l'État s'il ne s'en tient qu'à son salaire (…) Je ne vois pas un poste où l'on peut gagner mieux que moi à part les postes de nomination », a-t-il affirmé avec fierté, tout en soulignant que sa recette journalière minimale est de 15 000 F CFA.

Ce montant peut souvent aller jusqu'à 300 000 francs, voire plus. « Et si l'on part sur cette base, je ne pense pas qu'il y a lieu d'envier un fonctionnaire de l'État ». Et l'autre avantage dans l'entreprenariat se trouve au niveau de l'âge de la retraite. En effet, pense Batien Nignan, un fonctionnaire part à la retraite à 60 ans ; or pour l'entrepreneur, c'est à cet âge qu'il devient plus prolifique.

La photographie, un tremplin pour accéder au monde des affaires

La photographie est un métier qui, à lui seul, nourrit difficilement son homme au Burkina Faso, a reconnu Batien Nignan. Toutefois, si un photographe veut vivre de ce métier, il faut qu'il l'associe à d'autres services, c'est-à-dire être un photographe qui a l'esprit d'entrepreneuriat, a-t-il ajouté. Ayant compris cela, Pasteur photo ne se définit pas comme un simple photographe mais comme un homme d'affaires, parce qu'il fait de la photographie, une affaire.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Yvette Zongo
Lefaso.net

Période de forte chaleur : Conseils pratiques pour rester en bonne santé

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Selon les experts de l'ANAM (Agence nationale de la météorologie), les vagues de chaleur dont est frappé le Burkina Faso sont dues à l'émission de gaz à effet de serre. Et selon les prévisions, il faut se préparer à des journées et nuits encore plus chaudes dans les jours à venir. Ces vagues de chaleur ont des effets négatifs sur la santé de l'être humain, comme la déshydratation, pouvant entraîner souvent des pertes de connaissance ou la mort, la varicelle, un stress psychologique, etc. Cette situation nécessite donc des stratégies d'adaptation pour rester en bonne santé.

Afin de faire face à ces conditions climatiques très chaudes, les experts de l'Agence nationale de la météorologie (ANAM), en collaboration avec les spécialistes de la santé, ont proposé quelques conseils pratiques :

1- Boire plus d'eau pour rester hydraté ;
2- Garder une bouteille d'eau avec soi pour se rappeler chaque fois qu'il faut prendre de l'eau ;
3- Éviter les boissons alcoolisées et caféinées pendant cette période ;
4- Réduire la consommation d'aliments riches en protéines (les viandes rouges par exemple) car elles augmentent la chaleur métabolique ;
5- Se nourrir de fruits et légumes frais ;

6- Surveiller notre tension artérielle pour s'assurer que nous sommes dans la fourchette normale ;
7- Rester à l'intérieur (dans notre maison ou bureau) entre 12h et 15h chaque jour autant que possible ;

8- Prendre des bains d'eau froide avant de nous coucher la nuit.
Toutefois, cette liste n'est pas exhaustive. Chaque personne peut ajouter d'autres pratiques testées médicalement en fonction des exigences de son organisme.

Source : www.meteoburkina.bf

Yvette Zongo
Lefaso.net

Burkina Faso : Grabuge de « co-épouses » autour de Yacouba Isaac Zida !

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L'ancien Premier ministre Yacouba Isaac Zida fait l'objet de convoitise. Une course de légitimité auprès du potentiel candidat à la présidentielle de 2020. Une situation symptomatique des combats entre groupes de soutien au Burkina.

On laisse ainsi la proie pour l'ombre ! La vie politique burkinabè a cela également de caractéristique que les combats se poursuivent difficilement sur l'essentiel. Comme si chaque solution à un problème était, en elle-même, un problème supplémentaire à ce qu'elle est sensée résoudre. Ce qui a commencéà se dessiner autour de l'ancien président du Faso, ancien Premier ministre tombe malheureusement dans ce triste constat. L'on assiste au premier clash de légitimité entre organisations de la société civile au sujet de Yacouba Isaac Zida. Telles des co-épouses dans une dynamique de bataille de positionnement !

En effet, le 16 février 2019, l'opinion nationale découvrait le Mouvement Génération Zida pour la patrie qui, par la même occasion, lançait un appel à l'ancien Premier ministre à se présenter à la présidentielle de 2020. Depuis lors, l'organisation poursuit son périple à travers les régions du pays pour mobiliser et sensibiliser en faveur de son « homme de la situation ». Les membres de la Génération Zida sont confortés dans leur lancée par la première sortie médiatique (depuis la fin de la Transition) de M. Zida, le 27 mars 2019, via cette chaîne française.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que le Mouvement Génération Zida pour la patrie est sur l'offensive, « convaincu » de son combat. Mieux, il est aux aguets de toute actualité relative à son candidat. La preuve est cette sortie pour défendre la gestion de la Transition, dont Yacouba Isaac Zida était l'une des figures majeures. C'est dans cette veille que le mouvement a « intercepté», puis « recadré» le MPC dans sa sortie médiatique du 8 mai dernier. Le MPC (Mouvement des peuples citoyens) d'Idrissa Nogo (ex-leader du Mouvement plus rien ne sera comme avant) avait fait une principale annonce selon laquelle, Yacouba Isaac Zida rentrera le 16 septembre 2019.

« Je suis rentré en contact avec Yacouba Isaac Zida résidant toujours au Canada. Non seulement l'ancien Premier ministre m'a affirmé son retour officiel au Burkina Faso pour le 16 septembre prochain, mais aussi il m'a confirmé qu'il sera bel et bien candidat à la présidentielle de 2020 », a assuré le coordonnateur national du Mouvement des peuples citoyens (MPC) Idrissa Nogo, mercredi (8 mai), lors d'un point de presse rapporté par l'Agence d'information du Burkina. Les responsables de ladite organisation ont affirmé que Yacouba Isaac Zida annoncera ensuite officiellement sa candidature à la présidentielle de 2020.

Difficile de poser une brique sur une brique !

Il a fallu quelques heures seulement pour que le Mouvement Génération Zida pour la patrie fasse un communiqué aux allures de « recadrage ». «… Nous de la Génération Zida pour la patrie, nous nous démarquons de cette façon cavalière de faire, qui traduit une passion pour la confusion, si ce n'est simplement de l'amateurisme. (…).

En attendant, nous remercions bien le frère Nogo qui souhaite faire sortir SEM YIZ de son mutisme par désir de bien faire, même si tout le monde a compris que c'était une blague, surtout en évoquant une date aussi mémorable qu'est le 16 septembre, date anniversaire du putsch manqué contre la Transition dont SEM Yacouba Isaac Zida était le président, puis le Premier ministre », lit-on dans le communiqué du mouvement.

La question que l'on est en droit de se poser est celle de savoir si c'est dans ce combat de positionnement, pour ne pas dire de légitimité, que se trouve l'aspiration de Yacouba Isaac Zida. Car, il est difficile de s'expliquer que pour le même combat, en plus de ne pas fédérer les énergies, l'on assiste à des attitudes qui ressemblent à de l'égocentrisme. Une attitude qui caractérise bien également la société burkinabè : on ne pose pas une brique sur une brique, on préfère détruire et combattre l'existant que de l'améliorer et le renforcer.

Et à cette allure où Yacouba Isaac Zida se présente donc comme un pré-carré pour certains, les jours à venir risquent d'être tumultueux, quand on sait que de nombreuses autres initiatives et organisations sont en gestation en « faveur » de l'ancien Premier ministre Zida. Si la multiplication des soutiens doit être un souci supplémentaire, là, le « citoyen canadien », (pardon, citoyen burkinabè vivant au Canada) n'est pas encore sorti de l'auberge. À moins que cette situation ne soit une stratégie mise en place par lui-même pour mieux contrôler le terrain !

Dans l'un ou l'autre cas, ce spectacle de « querelles inutiles » n'est pas à l'honneur de la jeunesse et surtout des organisations de la société civile qui peinent déjàà redorer leur blason.

Oumar L. Ouédraogo
(oumarpro226@gmail.com)
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Diocèse de Kaya : Une église locale incendiée et des fidèles assassinés

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Sanmatenga, 12 Mai 2019. L'église catholique de la commune rurale de Dablo, située à 90 km de Kaya et à 45 km de Barsalogho, a été incendiée par des individus armés, non encore identifiés et six personnes auraient trouvé la mort , dont un prêtre.

Les attaquants, après avoir incendié des débits de boissons locales, certains locaux de l'église, ont envahi la messe dominicale et ont abattu un prêtre, l'abbé Siméon Niamba (vicaire de la paroisse) et cinq autres fidèles.

Contacté, le curé de la paroisse de Kaya a confirmé l'attaque des lieux, sans toutefois preciser le bilan.

Nous attendons un communiqué officiel du presbiterium de Kaya.

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Rumeurs sur une grogne au sein des soldats : Démenti de l'Armée

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«À la suite des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux mettant en cause l'engagement de nos soldats au front et faisant état de mouvements d'humeur à Ouagadougou, Kaya, Banh, Kaïn et Yensé, la Direction de la Communication et des Relations Publiques des Armées (DCRPA) informe l'opinion publique qu'il n'en est rien. Bien au contraire, les troupes sont déployées dans diverses opérations d'envergure en cours et s'acquittent avec détermination de leur devoir de sécurisation du territoire national. Les populations de nos villes et des campagnes sont invitées à vaquer à leurs occupations. »

LA DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS PUBLIQUES DES ARMÉES (DCRPA)

Attaque d'une église à Dablo : Communiqué du ministre de l'Administration territoriale


Réseau Agroserv : Des producteurs de maïs outillés sur les bonnes pratiques

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Les 11 et 12 mai 2019 a eu lieu à la direction régionale de l'agriculture et des aménagements hydrauliques des Hauts-Bassins, un atelier de sensibilisation et d'information des producteurs du réseau Agroserv sur l'opération de production de maïs de saison humide 2019-2020. Cet atelier s'est tenu sous le thème « Respect des itinéraires techniques et de bonnes pratiques de récoltes et post récoltes : facteurs essentiels d'obtention de maïs de bonne qualité». L'objectif de cet atelier était de créer un cadre d'échanges directs entre les premiers responsables de Agroserv industrie et les producteurs de maïs afin de les sensibiliser et assurer le succès de l'opération à savoir la production de 2 000 tonnes de maïs.

Ce sont plus de 120 participants qui ont pris part à cet atelier de sensibilisation et d'information des producteurs de maïs, membres du réseau Agroserv industrie. Cette rencontre avait pour objectif d'échanger avec les producteurs sur le mécanisme de mise en œuvre de l'opération, notamment sur les mesures d'accompagnement apportées par Agroserv industrie ; d'identifier les principales contraintes éventuelles de mise en œuvre de l'opération et proposer des solutions, des recommandations pour le succès de ladite opération à savoir la production de 2 000 tonnes de maïs pour la campagne 2019-2020.

Siaka Sanou, DG Agroserv Industrie

Par ailleurs, les responsables de Agroserv industrie ont échangé avec les groupements de producteurs sur le mécanisme d'achat de la production par ladite société. Pour le directeur général de Agroserv Industrie, Siaka Sanou, c'est une manière également d'encourager les producteurs pour atteindre l'objectif de production de maïs de qualité exempte d'aflatoxines.

En effet, Agroserv industrie est une unité agro industrielle de transformation de maïs en semoules, gritz, farines et son. Elle a débuté ses activités en 2013 avec une capacité de 20 tonnes par jour et a aujourd'hui une capacité de transformation de 100 tonnes de maïs par jour. Agroserv est aujourd'hui confrontéà la question de la qualité de la matière première qui a un impact direct sur le produit fini transformé. C'est pourquoi elle a créé un réseau de producteurs de maïs pour promouvoir le respect des bonnes pratiques agricoles dans le monde rural.

Les producteurs participants de l'atelier

En plus de son réseau, Agroserv se donne pour ambition pour la campagne 2019-2020, de n'acheter sa matière première qu'avec les organisations professionnelles paysannes de producteurs de maïs, toute chose qui lui permettra d'avoir toute sa matière première en bonne qualité, saine et propre à la consommation humaine.

Selon les premiers responsables de la société, la campagne de transformation 2018-2019 a connu une situation difficile avec des rejets très importants de maïs gritz à cause du taux élevé d'aflatoxines constatés par le laboratoire de la Brakina. Ces rejets compromettent largement les objectifs de production qui risquent de ne pas être atteints.

Aussi et en prévision d'un approvisionnement auprès du réseau de ses producteurs, Agroserv industrie met en œuvre une opération de production de maïs au cours de la campagne humide 2019-2020 sur 1000 hectares dans trois régions du Burkina Faso (Hauts-Bassins, Cascades et Boucle du Mouhoun). Cette opération vise à assurer une production complémentaire d'au moins 2 000 tonnes de maïs.

Les producteurs participants

Selon Siaka Sanou, il ne suffit pas d'avoir une industrie de très bonne qualité. « Nous avons estimé qu'il fallait aussi aller en amont pour sensibiliser les producteurs afin d'avoir de la matière première de très bonne qualité qui est le maïs. C'est pourquoi, nous allons leur apprendre les bonnes pratiques, comment identifier les bonnes semences, comment il faut semer, tout l'itinéraire technique et comment il faut récolter de telle sorte à ce qu'à la fin, nous puissions avoir de la matière première de bonne qualité. Ils seront outillés également sur ce que c'est que l'aflatoxine », a-t-il indiqué.

Julien Ouédraogo, DR Agriculture_Hauts-Bassins

Cet atelier a été animé par des techniciens venus de l'INERA et de l'Agroserv Industrie. Selon le directeur régional en charge de l'agriculture des Hauts-Bassins, Julien Ouédraogo, cette formation est la bienvenue car elle va permettre d'améliorer le rendement des producteurs et partant de la région des Hauts-Bassins. C'est pourquoi, il a salué ses initiateurs et les responsables de Agroserv industrie. « Pour obtenir un produit de qualité, il faut que le travail soit bien fait à la base, au niveau des producteurs », a-t-il dit. Il a réaffirmé son engagement à soutenir cette société dans sa quête de l'excellence pour une meilleure productivité. Aussi, il a invité les participants à respecter les clauses et à mettre en pratique les techniques apprises et à respecter les engagements.

Aicha Zio, représentante de PCESA

Les producteurs se réjouissent de cette rencontre car ils estiment qu'elle leur permettra de savoir comment travailler pour avoir un bon rendement. Par la voix de Sanou Lassina, ils remercient l'Agroserv et ses partenaires pour cette « noble initiative ».[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Attaque de Dablo : Inhumation de l'abbé Niampa et des 5 fidèles ce lundi à Dablo

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Son Excellence,
Mgr. Théophile NARE,
Évêque de Kaya, uni à son Presbyterium,
Le peuple chrétien de Kaya, ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de l'Abbé D. Siméon YAMPA et de cinq fidèles chrétiens,
Décès survenu dans une attaque terroriste perpétrée contre l'église paroissiale de Dablo, pendant la célébration de la messe.

Les obsèques de l'abbé Siméon YAMPA et de ses compagnons, martyrs de la foi, auront lieu demain, lundi 13 mai 2019, à 11h00, à l'église paroissiale de Dablo, suivie de l'inhumation au cimetière chrétien de Dablo

Kaya, le 12 mai 2019

+ S. E. Mgr Théophile NARE

Évêque de Kaya

Mises en garde contre les arnaques financières : Le président de l'Association professionnelle des banques et établissements publics du Burkina se prononce

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Dans un communiqué du 7 mai 2019, le Conseil régional de l'épargne publique et des marchés financiers (CREPMF), un organe de l'UMOA, met en garde particulièrement le public burkinabé, contre les arnaques sur les placements à hauts risques (promesses de rentabilité allant de 100% à 500%). Le CREPMF met à l'index une liste non exhaustive de structures et les rappelle à l'ordre sous peine de sanctions. Afin de mieux comprendre cet avertissement du CREPMF, nous avons rencontré le président de l'Association professionnelle des banques et des établissements financiers du Burkina (APBEF-B).

« Ce que le Conseil régional de l'épargne publique et des marchés financiers (CREPMF) veut dire à juste titre, c'est le respect de la règlementation », déclare le président de l'Association professionnelle des banques et établissements publics du Burkina (APBEF-B), Martial Goeh-Akue. Qu'il s'agisse du côté des structures nommées expressément ou non, ou qu'il s'agisse du public burkinabé, c'est la règlementation qui doit régir leurs actions. Pour lui, deux choses sont à retenir dans cette mise en garde du CREPMF dans un domaine de collecte de l'épargne : « D'abord qu'aucun discours commercial ne doit faire oublier qu'il n'existe pas de rendement élevé sans risque élevé, ensuite que tout établissement qui doit mobiliser de l'épargne doit être habileté par les autorités de tutelle notamment la banque centrale ».

Aucune institution, sauf sur agrément de l'autorité de tutelle, ne doit remplir la fonction de mobilisation et d'épargne publique au risque d'exposer les populations à des arnaques de tous genres. « Il y a eu dans d'autres pays des personnes mal intentionnées (physiques ou morales) qui se sont mises ensemble pour monter un système pyramidal de mobilisation des fonds et après ont disparu », rappelle Martial Goeh-Akue pour qui une personne a tout à perdre en confiant ses ressources à une structure qui opère dans l'illégalité et avec des promesses très alléchantes. A l'instar du CREPMF, il appelle les Burkinabéà la plus grande vigilance et à renoncer au gain facile. « Lorsque vous disposez de 100 F CFA, travaillez avec et acceptez volontiers qu'il ait un rendement modéré», a-t-il suggéré.

Il a en outre souligné que l'ensemble des banques et établissements financiers sont d'accord avec le communiqué car ils avaient eux-mêmes attiré l'attention des autorités sur ces pratiques. D'ailleurs, ajoute-t-il : « Les banques en interne ont pris des dispositions pour surveiller ces mouvements de fonds et aussi renforcer la surveillance de la clientèle en ce qui concerne la conformité. Dans chaque banque, il y a un service de conformité qui s'assure chaque fois, que l'activité réelle du client est en conformité avec l'image de son compte. Aujourd'hui, nous sommes en mode détection de ces opérations et la règlementation doit être appliquée en matière de déclarations, de soupçons et de double circuit en matière de lutte contre le blanchiment d'argent ».

A la question de savoir si les promesses de rendement faites par certaines de ces structures sont objectives, le président de l'APBEF-B déclare que dans la zone UEMOA, le taux de rémunération du compte d'épargne est à 3,5% et il ne connait pas d'activité d'un des clients des banques qui arrive à générer 100% de bénéfice, à plus forte raison aller au-delà (jusqu'à 500%).

L'épargne, selon lui a trois critères : elle est sécurisée, liquide (disponible à tout moment pour les besoins du client) et enfin rentable. Et c'est essentiellement les institutions agréées par la banque centrale (BCEAO) qui peuvent garantir ces conditions à l'épargne du public. Au-delà de ces conditions, les institutions accompagnent les clients qui le désirent pour le financement de leurs activités. C'est l'unique canal par lequel les populations doivent passer pour leur épargne et même pour leurs investissements.

Il conclut que les opérations dénoncées par le CREPMF portent préjudice au système financier domestique et qu'au-delà du rappel à l'ordre, il faut mettre tout en œuvre pour protéger l'économie de la sous-région.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

Appel à communication dans les domaines de droit au plus tard le 15 juillet 2019

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Les Professeurs Salif YONABA et Ahmed Tidjani BA ont apporté une grande contribution à la formation d'innombrables juristes, au rayonnement de la faculté de droit et au développement du savoir juridique au Burkina Faso et à l'extérieur.

Ils sont à l'heure de tirer leur révérence professionnelle étant admis à faire valoir leur droit à la retraite.

Aussi, l'Unité de Formation en Sciences Juridiques et Politiques (UFR/SJP) de l'Université Ouaga II organise une série d'activités à leur hommage. A cet effet, il est prévu la tenue d'un colloque le 15 décembre 2019 dont les communications seront publiées dans des mélanges qui leur seront dédiés.

Nous tous, dans nos rapports personnels et professionnels avec les Professeurs, sommes appelés à contribuer à leur rendre l'hommage mérité. Ceux qui sont intéressés à contribuer aux mélanges en leur honneur peuvent soumettre au comité scientifique une manifestation d'intérêt de deux pages maximum de leurs projets de communication concernant tous les domaines de droit au plus tard le 15 juillet 2019.

La date limite de remise des contributions est fixée au 30 novembre 2019.

Tous les anciens étudiants sont invités à faire de cette activité un grand succès.
Mail de soumission des projets : Pr.Abdoulayesoma@gmail.com

Déclassement de la forêt de Kua : La chefferie coutumière soutient le conseil municipal

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Le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Fabéré Sanou, accompagné des maires d'arrondissement, était, le mercredi 8 mai 2019, chez les autorités coutumières de la ville. L'objectif de cette sortie était de leur présenter le projet de construction du Centre hospitalier universitaire (CHU) sur le site de la forêt classée de Kua, afin de bénéficier de leurs conseils, leur soutien, ainsi que de leur accompagnement dans la réalisation de ce projet.

Cette visite fait suite à la rencontre entre l'autorité communale et le gouvernement tenue à Ouagadougou, le lundi 6 mai dernier, où il a été question de la polémique actuellement en cours sur le choix du site devant abriter ce nouvel hôpital de Bobo-Dioulasso. À l'issue de cette rencontre, le Premier ministre avait donné des instructions pour le respect des procédures et des engagements pris par le gouvernement afin de réaliser cette infrastructure de santé au bénéfice des populations. Les différents acteurs ont été invités à communiquer et à donner la bonne information aux populations sur la réalité des questions environnementales, d'une part, et sur les impacts bénéfiques de la construction de cet hôpital d'autre part.

Le maire de la commune, Bourahima Sanou

C'est ainsi que le maire Bourahima Sanou a décidé, avec ses plus proches collaborateurs, de rencontrer les autorités coutumières de la ville afin de leur passer « la vraie information » sur ce projet de construction du CHU. « Il s'agit pour nous de leur donner la vraie information, solliciter leurs conseils, leur soutien et leurs bénédictions », a laissé entendre Bourahima Sanou.

La délégation a d'abord été reçue par le chef suprême des Bobos Mandarè, Siriki Sanou. Ce dernier, après avoir écouté le message des visiteurs, leur a prodigué des conseils et donné des bénédictions avant d'exprimer son soutien au conseil municipal dans sa démarche pour l'implantation de l'hôpital. Après le chef de canton, la délégation a été reçue à Dagasso et à la chefferie dioula, avant de se rendre chez le chef des Peuhls et à la communauté musulmane. La délégation a mis à profit cette sortie pour expliquer le bien-fondé du projet, ses tenants et ses aboutissants. Il s'agit de mettre en place de nouvelles infrastructures hospitalières avec une capacité de 500 lits. Les populations des régions des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun, des Cascades et du Sud-Ouest en seront les premiers bénéficiaires.

La délégation chez la chefferie de Dagasso

Après cette série de rencontres, la délégation est repartie satisfaite car elle a bénéficié du soutien de ses hôtes. « Nous sommes passés saluer les chefferies et demander leurs bénédictions et leur accompagnement. Nous nous réjouissons de la position de l'ensemble de la chefferie où nous sommes passés. Les chefs coutumiers nous ont dit leur soutien et ils nous ont demandé de faire en sorte que les travaux puissent commencer. Et ensemble, on se donnera la main pour compenser cette forêt », a indiqué le maire de la commune.

Sur la polémique autour de la forêt classée de Kua, l'autorité se veut rassurante. « Au vu des mesures compensatrices, nous avons arrêté que ça soit ce site qui fait partie de la forêt classée. Nous allons prendre 30 hectares sur le terrain initialement prévu à Borodougou pour en faire une forêt. Le projet prévoit beaucoup plus d'arbres que ce qui est sur le terrain. La Chine nous a rassurés qu'il y aura beaucoup de plantations d'arbres. Toute chose qui, avec les trente hectares, devrait largement compenser, et même au-delà, ce qui est prévu », a dit Bourahima Sanou.

La délégation chez la communauté musulmane

Pour le maire, la forêt de Kua est une forêt de l'État. C'est pourquoi il estime que le premier à vouloir protéger cette forêt, c'est le gouvernement. « Nous prévoyons de réaliser cet hôpital à cet endroit. Nous sommes tous d'accord qu'il ne faut pas s'amuser avec la forêt, mais nous travaillons à ce que la population puisse avoir le bien-être. Et ce bien-être, cet hôpital va nous l'apporter et c'est à nous de travailler pour compenser cette partie de la forêt. Nous avons pris l'engagement de travailler pour le développement de la collectivité et il faut que la population nous fasse confiance », a-t-il laissé entendre.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Yagha : Le couvre-feu prolongé du 13 mai au 11 juin 2019

Bobo-Dioulasso : Le CFPI renforce les capacités de 60 formateurs

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Le jeudi 9 mai 2019 a eu lieu, à Bobo-Dioulasso, la cérémonie de clôture de la formation avancée des formateurs, session 2019. Quinze jours durant, ces formateurs, en position d'apprenants, ont eu l'occasion de mesurer l'ampleur des défis à relever pour adapter particulièrement les cours pratiques dispensés dans les structures de l'Enseignement et de la formation technique et professionnelle (EFTP) aux besoins de compétences exprimés par le monde productif. C'est le ministre de la Jeunesse et de la Promotion de l'entrepreneuriat des jeunes, Salifo Tiemtoré, qui a présidé cette cérémonie de clôture.

« Le système éducatif burkinabè est généraliste et peine à répondre aux besoins du monde productif », a indiqué le ministre en charge de la Jeunesse, Salifo Tiemtoré, à la cérémonie de clôture de la formation avancée des formateurs, session 2019.

En effet, seulement 4,5% de la population active (16 à 64 ans) a bénéficié de l'Enseignement et la formation technique et professionnelle (EFTP). Au total 6,6 des jeunes hommes contre 3,6% des jeunes femmes de 16 à 24 ans ont été formés dans l'EFTP. En milieu urbain, 13% de la population urbaine en âge de travailler a bénéficié de l'EFTP contre 1,2% en milieu rural. C'est face à ce constat que le gouvernement burkinabè a pris l'option de développer l'EFTP afin de disposer d'une main-d'œuvre apte à contribuer à la conversion structurelle de l'économie burkinabè.

Salifo Tiemtoré, ministre en charge de la jeunesse

Selon le ministre Salifo Tiemtoré, cette option ne pourrait se réaliser si notre système d'EFTP ne dispose pas de formateurs et d'enseignants compétents qui maîtrisent l'utilisation des équipements de formation pour une meilleure formation des jeunes. C'est dans cette dynamique que le ministère de la Jeunesse et de la Promotion de l'entrepreneuriat des jeunes, en collaboration avec le ministère de l'Éducation nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de renforcement de la formation et de l'insertion professionnelle (PRFIP), a organisé, au profit des formateurs des centres de formation professionnelle et des enseignants des établissements d'enseignement technique et professionnel, la formation avancée des formateurs, session 2019.

Cette session de formation, qui a débuté le mercredi 23 avril 2019 concomitamment à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, a regroupé au total 60 formateurs issus de centres de formation professionnelle du ministère de la Jeunesse et de la Promotion de l'entrepreneuriat des jeunes, et d'établissements d'enseignement technique et professionnel du ministère de l'Éducation nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales. Elle s'est tenue à Bobo-Dioulasso, au Centre de formation professionnelle industrielle (CFPI).

La photo de famille

Quinze jours durant, les formateurs, en position d'apprenants, ont eu l'occasion, à travers les situations d'apprentissage, de mesurer l'ampleur des défis à relever pour adapter particulièrement les cours pratiques dispensés dans les structures d'EFTP aux besoins de compétences exprimés par le monde productif. Ils ont été ainsi outillés en électromécanique, mécanique de précision, mécanique automobile, informatique, plomberie sanitaire et en électricité bâtiment.

La formation dans chacune de ces spécialités a été assurée par un expert chinois assisté d'un expert national. Selon Salifo Tiemtoré, cela traduit le partage d'expériences entre experts chinois et burkinabè. Au cours des deux semaines qu'a duré la formation, il s'est agi, pour les participants, de parfaire leur maîtrise des équipements et matériels installés dans le centre à travers un accent particulier mis sur les travaux pratiques et la gestion d'ateliers.

Cette session de formation a été rendue possible grâce à l'accompagnement technique et financier de la République populaire de Chine. Le ministre en charge de la Jeunesse a saisi cette occasion pour saluer la collaboration entre le Burkina Faso et la République populaire de Chine. Il a également exhorté les participants à plus de persévérance dans la valorisation des acquis de leur apprentissage. Par ailleurs, il a réaffirmé l'engagement de son département et celui en charge de l'Éducation nationale de garantir l'utilisation optimale des ressources humaines et des équipements.

Zhao Débo, représentant l'ambassadeur de la République populaire de Chine, repondant aux questions

Pour le chef de mission de l'assistance technique chinoise, Zhao Débo, représentant son ambassadeur, la Chine attache une très grande importance à la coopération dans le domaine de la formation professionnelle. Selon lui, « cette formation s'inscrit dans la consolidation de la coopération dans le domaine de la formation professionnelle entre nos deux pays et va consister à un renforcement des capacités et à une amélioration des compétences des formateurs des différents centres et lycées professionnels de formation technique et technologique du Burkina Faso ».

Il a précisé que durant cette formation, un accent particulier a été mis sur les travaux pratiques et la gestion d'un atelier pour un niveau avancé. « Cette session leur a permis ainsi d'intégrer à la fois l'analyse de la pratique professionnelle et l'utilisation des équipements installés dans nos établissements publics d'enseignement et de formation technique et professionnelle, pour donner une plus-value aux apprenants et accroître leur employabilité», a-t-il laissé entendre.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net


Ouagadougou : Un sit-in pour dire stop aux « camions de la mort »

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Suite aux nombreux accidents de la circulation impliquant des véhicules poids lourds, dont le dernier cas est survenu à l'échangeur de l'Est le 3 mai dernier (qui a coûté la vie à Sylvie Moyenga, élève au Lycée technique de Ouagadougou), des citoyens de tous âges ont répondu présents à l'appel du conseiller municipal Yiyé Constant Bazié, via les réseaux sociaux, d'observer un sit-in à la Place de la nation, le samedi 12 mai 2019, pour réclamer la règlementation des heures de circulation des véhicules poids lourds. Des responsables d'associations comme Rasmané Nikiéma et Léopold Kaboréétaient aux côtés des manifestants.

Il était 8h lorsque les manifestants se sont rassemblés à la Place de la nation. L'émotion était visible sur les visages. Assis à même le sol, ils ont crié leur ras-le-bol de voir des camions poids lourds arracher à leur affection leurs enfants et petits-frères, à la fleur de l'âge. Sur des banderoles, on pouvait lire : « Non aux cercueils ambulants ». Par ce sit-in, les protestataires ont revendiqué la règlementation des heures de circulation « des camions de la mort » et ont appelé le gouvernement à réagir fermement pour mettre fin à ce phénomène.

« Nous perdons de brillants jeunes enfants, l'avenir de notre pays. On a montré une élève qui avait 400 points (Ndlr : Sylvie Moyenga). Qui peut savoir si cette enfant n'allait pas un jour être maire, ministre et qu'elle n'allait pas prendre de bonnes ou de meilleures décisions pour ce pays ? Nous ne sommes pas Dieu pour décider à quel moment quelqu'un part et à quel moment quelqu'un ne part pas. (…) Il ne faut pas qu'on s'habitue à mélanger nos bêtises avec Dieu. Moi je ne pense pas que Dieu donne une vie pour la prendre dans un contexte où une loi a été votée », a déclaré Yiyé Constant Bazié, conseiller municipal de l'arrondissement N°2 de la commune de Ouagadougou, par ailleurs président de la Commission environnement et développement local.

Ce rassemblement n'a cependant pas connu une forte mobilisation. Pourtant, l'alerte lancée sur les réseaux sociaux a enregistré plus de 1 000 signatures à Ouagadougou. « Nous avons vu des courriers qui ont circulé par voie de presse et nous avons aussi dénoncé ces courriers en apportant à notre niveau les preuves que normalement ce type de courriers ne devrait pas exister pour le bien de la cause commune, parce que nous nous sommes retrouvés avec des gens qui ont à demi-mot dénoncé ou qui se sont désengagés de ce sit-in, alors qu'ils ont signé cette pétition devant des gens avec beaucoup de fierté», a déploré le conseiller Bazié, avant de se montrer compréhensif : « Il ne faut pas en vouloir à ce type de personnes. Il y a des pressions ; quand ça arrive sur certaines personnes, acceptons que ce n'est pas facile ». Malgré le manque d'engouement, il s'est félicité de la bonne tenue du sit-in.

« Le choix de la Place de la nation n'est pas anodin »

« Même s'il fallait que nous soyons seuls, moins encore que ça, nous allons être là parce que nous allons continuer àêtre la mauvaise conscience des gens qui ne veulent pas accepter de prendre sur eux des décisions pour défendre la vie de leurs jeunes enfants, de quelqu'un qui part au travail pour venir nourrir sa famille, d'une femme avec son bébé au dos qui tombe sous les roues d'un camion (…) », a martelé le meneur du sit-in.

À l'en croire, le choix de la Place de la nation n'est pas anodin. Il est plein de bon sens. « Quand on écrase les gens, on ne le fait pas dans un cercle fermé. (…) Du coup, on ne pouvait pas se permettre de choisir un autre lieu que la Place de la nation pour interpeller tous les citoyens de ce pays qu'il y a un drame qui sévit. Pratiquement chaque jour, quelqu'un perd la vie dans les grandes villes du Burkina Faso par rapport à ces camions, alors que normalement il y a une loi qui interdisait [la circulation de] ces camions entre 5h et 20h », a-t-il expliqué, soulignant qu'il n'est pas contre l'activitééconomique de quiconque.

L'action du maire fortement saluée

Yiyé Constant Bazié estime qu'on doit pouvoir allier la recherche de l'argent à la sécurité des citoyens. «À quoi sert la richesse si le citoyen doit être brimé et, dans notre cas, piétiné, littéralement écrasé ? Il y a des morts atroces qui laissent des familles dans des douleurs qu'on ne peut pas décrire. Il y a des corps qu'on ne peut pas laver ; qu'on ne peut pas présenter aux familles pour qu'elles puissent faire un deuil. Comment on peut accepter ce genre de choses et continuer à faire comme si de rien n'était ? », se questionne-t-il.

Fort heureusement, son cri de cœur a étéà moitié entendu. Le 7 mai dernier, un nouvel arrêté portant réglementation de la circulation et du stationnement des véhicules poids lourds dans la commune de Ouagadougou a été signé par le maire Armand Béouindé. Selon l'article 4 de l'arrêté, la circulation des véhicules articulés ou des ensembles de véhicules dont le poids total autorisé en charge est supérieur ou égal à 10 tonnes n'est autorisée qu'entre 22h et 5h du matin, sur un certain nombre d'axes routiers. Mais comme disent les commerçants, « c'est bien mais ce n'est pas arrivé». « L'État doit être exigeant et même très exigeant, en appliquant la loi », selon lui.

Les parents interpellés…

Rasmané Nikiéma, membre-fondateur de la Fédération des associations de promotion de la sécurité routière, rencontré sur les lieux, dira, pour sa part, que parmi les facteurs de la survenue des accidents de la circulation, il y a la méconnaissance du code de la route et l'absence de dispositifs de sécurité dont le port du casque, entre autres. « Nous avons fait une campagne de sensibilisation au port des casques pendant trois ans ici à Ouagadougou.

Il est temps que chacun se protège et protège aussi ses enfants », a-t-il déclaré. Il a par la suite déploré l'absence des membres de sa fédération au présent sit-in. « Je ne suis pas là pour une affaire politique. Je suis là pour mes enfants qui vont à l'école », a-t-il clarifié.

De son côté, Emmanuel Kaboré en veut aux parents : « On ne peut pas aller acheter une grosse moto pour son enfant, lui acheter un gros téléphone et puis prendre le soin de mettre un incassable pour que le téléphone qu'on peut acheter demain ne se brise pas et on ne peut pas acheter un casque pour cet enfant. (…) Tant que nous n'allons pas nous y mettre, nous n'allons pas mettre fin à ce phénomène ».
À l'issue du sit-in, une pétition a été lancée. L'ambition est d'atteindre 15 000 signatures pour demander la règlementation de la circulation des camions poids lourds. À terme, cette pétition sera déposée à l'Assemblée nationale.

Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Campagne de maintenance des équipements médico-techniques et hospitaliers dans les CMA : La SOGEMAB répare 1703 appareils

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La Société de gestion de l'équipement et de la maintenance biomédicale (SOGEMAB) a organisé le mercredi 8 mai 2019 à Koudougou, au profit des Médecins chefs de district (MCD), un atelier de redevabilité de la mise en œuvre de la campagne de maintenance des équipements médico-techniques qu'elle a menée au titre de l'année 2018. Le bilan de cette campagne fait ressortir entre autres 1703 équipements médico-techniques et hospitaliers, toutes marques confondues, réparés dans l'ensemble des 45 CMA du Burkina Faso et 192 utilisateurs formés.

La maintenance des équipements médico-techniques demeure une préoccupation majeure des structures de santé qui regorgent de nombreux appareils en panne, entravant ainsi leur fonctionnement. C'est pour remédier à cette situation que la Société de gestion de l'équipement et de la maintenance biomédicale (SOGEMAB), conformément à sa mission, a mené une opération de maintenance des équipements médico-techniques et hospitaliers dans 45 Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA) du Burkina Faso. Une opération qui a permis de réparer 1703 appareils toutes marques confondues.

Ce qui a, de toute évidence, enlevé une épine du pied des utilisateurs. « La question de la maintenance était une préoccupation pour le district sanitaire de Yako, notamment pour le CMA. Avec l'intervention de la SOGEMAB, nous avons eu beaucoup d'appareils qui ont été restaurés. Des appareils même qu'on avait déclassés qu'on a pu remettre en marche et aussi des appareils fermés qui ont bénéficié d'une maintenance. Nous souhaitons donc que ce genre d'opération se perpétue, que ce soit de façon continue pour nous aider à garder nos appareils en bon état. », a soutenu Isabelle Ouédraogo, Médecin chef du district sanitaire de Yako.

Isabelle Ouédraogo, MCD du district sanitaire de Kaya

Outre la réparation, la SOGEMAB a aussi formé 192 utilisateurs des équipements médico-techniques et hospitaliers sur 200 prévus, soit un taux de 96%. Ces formations ont porté sur les problématiques de bonne pratiques d'utilisation et d'entretien des équipements biomédicaux des blocs opératoires et des laboratoires. Et pour s'assurer que le travail est mené comme il se doit, des supervisions ont été effectuées dans tous les CMA conjointement par la SOGEMAB, le ministère de la Santé et des directeurs régionaux de la santé.

C'est donc un directeur général satisfait des résultats, qui étaient face aux médecins chefs de districts pour faire le bilan de l'opération. « Au regard de ces résultats, je voudrais exprimer ma joie et féliciter chacun de vous pour son engagement. Je voudrais également reconnaitre et saluer l'implication des techniciens des Directions régionales de la santé dans cette opération. Cette expérience, ainsi que celle de 2017 donnent encore la preuve que la SOGEMAB travaille toujours de façon inclusive avec tous les acteurs du système de santé. Car, nous sommes conscients que c'est ensemble que nous ferons bouger les lignes pour offrir à nos vaillantes populations de meilleurs soins de santé. », a indiqué le colonel-major, Daouda Traoré, directeur général de la SOGEMAB.

Colonel-major Daouda Traoré, directeur général de la SOGEMAB

Des recommandations pour améliorer les prochaines interventions de la SOGEMAB

Lors des sorties de supervision menées sur le terrain, les utilisateurs ont formulé des recommandations au ministère de la Santé, à la SOGEMAB et aux centres de santé en vue d'améliorer les prochaines interventions. Ainsi, il a été demandé au ministère de la Santé la prise en compte des attributions de la SOGEMAB pour une bonne gestion des équipements biomédicaux et hospitaliers, la normalisation voire la réhabilitation de tous les blocs opératoires vétustes, la pérennisation de l'opération de maintenance dans les CMA et son élargissement aux autres structures de santé tels que les Centres médicaux et les CSPS (Centre de santé et de promotion sociale).

A la SOGEMAB, il a été suggéré de poursuivre les formations et de les élargir à tous les utilisateurs et techniciens et d'étendre les activités de maintenance sur toute l'année, plutôt que de les intensifier sur trois mois comme c'est le cas actuellement.

Aux structures de santé, il a été recommandé de mettre en place des registres de maintenance dans chaque service pour permettre la consignation des pannes et aussi des actions correctives, le recrutement de techniciens polyvalents dans les CMA qui seront formés par la SOGEMAB pour prendre en charge les pannes mineures. Il a aussi été recommandé la programmation dans les plans d'actions des CMA, des activités de formation sur les bonnes pratiques d'utilisation et d'entretien des équipements biomédicaux.

L'opération de maintenance menée par la SOGEMAB a par ailleurs permis de mettre à jour le fichier des équipements médico-techniques dans les CMA et de recenser les besoins en entretien ou réhabilitation et construction d'infrastructures de santé. Et il ressort selon le directeur général de la SOGEMAB, que 242 nouveaux équipements ont été introduits dans le parc en 2018 pour renforcer les plateaux techniques.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Zéphirin Diabré sur la gouvernance : « Ils ont pris le pouvoir, ils ne pensaient qu'aux privilèges »

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La direction politique nationale de l'Union pour le progrès et le changement (UPC) poursuit sa tournée nationale à travers les provinces du pays. Ce dimanche, 12 mai 2019, l'équipe était dans la province du Kourwéogo, dans la région du Plateau central, après avoir visité, la veille, l'Oubritenga dans la même région.

C'est le président de l'UPC, Zéphirin Diabré, lui-même, qui a conduit la forte délégation en cette journée dominicale à Boussé, chef-lieu de la province du Kourwéogo, point de ralliement des responsables locaux du parti. Cette rencontre entre dans le cadre de la tournée générale entamée en février 2019 et qui doit conduire l'UPC dans les 45 provinces du pays, situent les responsables du parti.

« Ce ne sont pas des meetings que nous organisons à ce stade ; ce sont des rencontres avec les structures du parti, lesquelles vont des villages à la province en passant par la commune, en termes de comités de base, de sous-sections et sections. Ici, il s'agit essentiellement des responsables des sous-sections et de la section. C'est d'abord l'occasion pour nous de faire connaissance, parce que beaucoup d'entre eux ont étéélus ou désignés à la faveur du congrès que nous avons tenu l'an passé et qui avait commandé le renouvellement des structures, et l'occasion pour eux aussi de faire connaissance de la direction du parti qui est une nouvelle direction issue du même congrès », détaille Zéphirin Diabré. Moment propice donc pour échanger sur la vie du parti dans la province, les enjeux, les difficultés ainsi que les voies et moyens de préparer les échéances de 2020. « C'est une revue des troupes », résume le président du parti, Zéphirin Diabré.

À en croire le premier responsable de l'UPC, les localités déjà parcourues ont permis de s'assurer de l'existence et de la vitalité du parti. « En matière de combat politique, disposer d'une infrastructure est la première des conditions pour pouvoir avoir une action sur le terrain », estime M. Diabré, pour qui ces échanges devront permettre d'apporter également des solutions aux défis qui se posent au parti dans ces localités.

En outre, confie la délégation, la tournée donne aussi l'occasion d'échanger sur la vie du pays. « Et là, je dois dire qu'on enregistre un grand découragement de la part de tous ceux que nous rencontrons (qu'ils soient militants ou pas), au regard de la manière dont notre pays est en train d'être dirigé», rapporte Zéphirin Diabré, rappelant qu'en 2015, il y avait un fort espoir que le MPP, collaborateur de Blaise Compaoré pendant plus de deux décennies, serait, avec ses alliés, à la hauteur des attentes des Burkinabè.

« Comme en plus, ils avaient été avec nous (même si c'est tardivement) à la Place de la nation comme insurgés, beaucoup de gens pensaient que les valeurs que nous avons défendues seraient mieux défendues. Malheureusement, sur tous les fronts, c'est la déception, à commencer par celui de la sécurité. (…). Ils ont pris le pouvoir, ils ne pensaient qu'aux privilèges, ils ne savaient pas que le pouvoir, c'est une responsabilité, du travail », regrette-t-il.

Pour M. Diabré, cette situation « implique une grande responsabilité pour l'UPC, seul grand parti qui n'a pas encore gouverné».
C'est aussi ce regard mitigé qu'ont exprimé les responsables locaux du parti qui affirment que le pouvoir actuel a échoué en matière de gestion du pays. Pour eux, l'espoir placé en 2015 aux dirigeants actuels a été déçu.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

OHL
Lefaso.net

Décès de Mme SAM née BONKOUNGOU Raguenenaaba Madeleine : Faire part

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Sa majesté le Naba Wobgo de Kayao,
Les grandes familles SAM, BONKOUNGOU à Goumsin, Kayao, SAM Yabré, Gombila, Hamado, Boureima à Goumsin,
Les enfants, Mme OUEDRAOGO née SAM Edwige, SAM Ziriga Poko, N. Dominique, Jean Sylvestre, ancien Directeur général des douanes, Patemdoogo.
Les petits fils, arrières petits fils ;

La famille BONKOUNGOU Gérard, Hilaire, Nawatouba et frères,
Les familles alliées, OUEDRAOGO, ILBOUDO, SONGNABA, NIKIEMA à Goumsin, Ouagadougou,
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur épouse, mère, sœur, tante, grand-mère, arrière-grand-mère,

Mme SAM née BONKOUNGOU Raguenenaaba Madeleine

Décès survenu le 12 mai 2019 à Goumsin, à l'âge de 91 ans.
La levée du corps est prévue, le Mardi 14 mai 2019 à 08 heures suivie de l'absoute et de l'enterrement à 10 heures.

Union de prière

Promotion du civisme : Le RICAD multiplie la sensibilisation auprès des élèves de la capitale

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Le civisme, la citoyenneté et les droits humains sont entre autres les champs de bataille du Réseau des initiatives citoyennes pour des actions de développement (RICAD) animé par des jeunes dévoués à apporter leur contribution à la lutte contre les actes d'incivisme. C'est dans ce sens que le réseau a tenu une conférence publique le samedi 11 mai 2019 à Ouagadougou, avec des élèves de divers établissements d'enseignement.

Cette activité, avec pour thème central « Contribution de la jeunesse au développement du Burkina Faso », vise à susciter et promouvoir au sein de la jeunesse, un engouement plus accru pour une participation au développement du pays. Pour mieux décortiquer le thème et mieux échanger avec les participants, deux sous-thèmes ont été développés par des spécialistes du ministère de la Jeunesse : « Le sens de l'État, ses institutions et ses symboles » et « Les formes de participations citoyennes au développement du pays ».

Il s'est donc agi, pour les communicateurs, de présenter l'État, ses symboles et ses institutions ; présenter les formes de participation citoyenne à l'édification du pays. Les deux communications ont été suivies de questions, commentaires et autres apports des participants dans le but d'une meilleure implication de la jeunesse au processus de développement.

Le directeur général de la jeunesse et de l'éducation permanente au ministère de la Jeunesse, Larba Pilga, président de l'activité, a salué l'initiative qui, de son avis, profite beaucoup à la jeunesse burkinabè. Pour lui, en dehors des préoccupations de l'emploi, l'éducation civique et citoyenne a toute sa place dans le contexte actuel et doit, de ce fait, accompagner l'éducation reçue dans les classes.

« Il faut régulièrement développer avec les jeunes cette fibre patriotique pour qu'ils sachent que l'avenir du pays leur appartient et qu'il leur faut s'outiller pour faire face à leur devoir et responsabilité», estime-t-il en substance. C'est de cela qu'il a, au nom du ministre de la Jeunesse, félicité cette activité et la mobilisation autour celle-ci. « Vous avez décidé de couper court à votre sommeil, de ne pas aller vous amuser, mais de venir vous abreuver de connaissances », a noté le directeur général de la jeunesse et de l'éducation permanente pour qui, sans la contribution de cette frange sociale, on ne peut parler de développer.

Arnauld Zougri, coordonnateur du RICAD

Issa Lankoandé, directeur général de l'Institut moderne des commerces appliqués, co-président de l'activité, souhaite donc que de telles initiatives se multiplient, car elles viennent compléter la formation classique qu'offrent les établissements.

Pour le coordinateur national du RICAD, Arnauld Zougri, l'éducation à la citoyenneté est un moyen efficace pour susciter une participation consciente de la jeunesse burkinabèà la construction d'une nation unie et prospère. C'est ce qui justifie cette offensive du RICAD envers les jeunes des lycées et collèges ainsi que ceux des instituts de formation face aux défis de l'heure, souligne-t-il. Ce panel, qui se veut une prescription de l'axe 1 du plan d'action 2019 de l'association, prône la sensibilisation et le renforcement des capacités de la jeunesse pour une citoyenneté responsable et engagée au profit du pays.

OHL
Lefaso.net

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