Quantcast
Channel: leFaso.net
Viewing all 86052 articles
Browse latest View live

KDO reçu en audience par le Premier ministre

$
0
0

Une audience gardée dans le secret du palais de la Primature. En effet, rien n'a filtré de la rencontre entre le Premier ministre Christophe Dabiré et le candidat à la présidentielle Kadré Désiré Ouédraogo, le 7 mai dernier. C'est dans un Tweet en date du 8 mai, que le chef du gouvernement a révélé l'existence de l'audience : « J'ai été honoré de recevoir hier, l'ancien Premier ministre Kadré Désiré Ouédraogo. Nous avons eu un échange fructueux sur des questions d'intérêt national. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre des concertations entreprises depuis ma prise de fonction avec les forces vives ».

Lefaso.net


Enregistrement des naissances : Vers un système performant et fiable

$
0
0

Ouagadougou abrite du 9 au 10 mai 2019, un atelier national d'analyse du processus d'enregistrement des faits d'état civil et la production des statistiques vitales. Cette rencontre bilan, qui s'inscrit dans le cadre du Programme d'appui à la modernisation du système d'enregistrement des faits d'état civil, fait suite à une série d'ateliers inter- régionaux qui ont permis d'identifier les difficultés d' accès aux services d'état civil .

A travers le présent programme, le gouvernement burkinabè, appuyé par ses partenaires que sont l'Union européenne et l'UNICEF, entend donner une chance à tous les enfants burkinabè, celle de disposer d'un acte de naissance. « Il s'agit d'éviter le phénomène d'apatridie parce que chaque enfant a droit à un acte de naissance pour se reconnaitre Burkinabèà part entière », a relevé le représentant adjoint de l'UNICEF par intérim, Sylvain Nkwenkeu Fils.

Sylvain Nkwenkeu, représentant adjoint de l'UNICEF par interim

En effet, au Burkina, le tableau d'enregistrement des faits d'état civil n'est pas reluisant. Celui relatif à l'enregistrement des naissances ne fait pas non plus l'exception. Selon l'enquête multisectorielle continue (IMC-MDS 2015), l'enregistrement des naissances varie en fonction du lieu de résidence (96,5 % en zone urbaine contre 74, 7% en zone rurale). Ces disparités, selon le secrétaire général du ministère en charge de l'Administration territoriale, Pierre Bicaba, sont encore plus prononcées entre les régions.

Ainsi, dans certaines régions comme le Centre- Sud et le Centre, le taux d'enregistrement des naissances est évaluéà 95% alors qu'il est seulement de 40, 6% dans le Sahel. Ces écarts sont encore plus perceptibles entre les groupes les plus pauvres (61,2%) et les plus riches (96,7%). D'où le présent programme pour inverser la tendance. « Il faut faire en sorte que l'ensemble des structures qui sont impliquées dans l'enregistrement des faits d'état civil se concertent davantage. Il faut aussi que les actions des uns et des autres arrivent àêtre conjuguées pour améliorer l'enregistrement des faits d'état civil », a recommandé Pierre Bicaba.

Pierre Bicaba, SG du Ministère en charge de l'administration territoriale

Booster les performances

Avant la présente rencontre, des ateliers régionaux tenus dans les villes de Ziniaré, Koudougou, Tenkodogo , Ouahigouya et Bobo Dioulasso, ont permis, selon Sylvain Nkwenkeu Fils , de répertorier les goulots d'étranglement des processus d'enregistrement des faits d'état civil ( naissances, décès, mariages) et ceux liés à la production des statistiques de vie. C'est ainsi que l'ensemble des ONG intervenant dans le cadre du Programme d'appui à la modernisation du système d'enregistrement des faits d'état civil, ont identifié des actions à entreprendre pour relever Les goulots d'étranglement et identifier les responsables des actions.

Par ailleurs, poursuit Sylvain Nkwenkeu, dans le cadre du Programme africain pour l'amélioration accélérée des systèmes d'enregistrement des faits d'état civil (APAI-CRVS), il a été relevé la nécessité d'établir une interopérabilité entre le secteur de la santé et celui de l'état civil. Cela, dans le but de rapprocher les services de l'état civil de la population et de mettre en place un mécanisme de collecte de statistiques sur les naissances et les décès.

En outre, dans le cadre dudit programme, la nécessité de créer des cadres de concertation régionaux qui réunissent tous les acteurs intervenant dans le domaine de l'état civil et la question du renforcement des capacités des services d'état civil et le besoin de réforme législative ont été relevés . Et la présente rencontre, selon lui, servira de cadre pour revisiter l'ensemble des goulots d'étranglement et développer un plan d'actions opérationnel pour permettre la levée progressive des difficultés et l'atteinte de meilleures performances en termes d'enregistrement des faits d'état civil, mais aussi de statistiques vitales.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

BIA Burkina inaugure son nouveau siège à Ouagadougou

$
0
0

Le 07 mai 2019, BIA Burkina a ouvert officiellement ses nouvelles installations en présence de plusieurs personnalités dont le Maire de Koubri, le Ministre du Commerce et de l'Industrie, l'Ambassadeur du Japon, des représentants de différents ministères, des repreentants de l'Ambassade de la Belgique, des représentants de manufacturiers (Komatsu, Sandvik, Foton) ainsi que de nombreux clients et partenaires d'affaires de BIA au Burkina.

Ces installations, comprenant le siège social, les bureaux, des ateliers et un entrepôt, sont situées dans la commune de Koubri à la sortie Sud de la ville de Ouagadougou.

Allocution de Vincent Bia, Président Directeur Général du Groupe BIA

En bref :

• Ouverture des premiers bureaux de BIA au Burkina : 2010
• Ouverture d'un deuxième bureau commercial (Bobo Dioulasso) : 2018
• Nouveau site (commune de Koubri) :
 Atelier pour effectuer la maintenance d'engins et de camions (5 baies, 540 m²)
 Atelier de reconditionnement des composants (4 baies, 650m²)
 Atelier de chaudronnerie, de soudure et de peinture (270 m²)
 Entrepôt de pièces de rechange (1100 m²)
 Station de lavage

 Centre de formation (260 m²)
 Bureaux administratifs (1100 m²)
 Aménagement sur un terrain de 2 hectares
• BIA Burkina est distributeur exclusif des équipements Komatsu, Sandvik, Cummins, Bomag et Foton, pour les secteurs des mines, de la construction, de la production d'énergie et du transport.
• Plus de 120 employés, dont près de 40 présents sur des sites miniers dans le cadre des contrats de maintenance.

Vue d'ensemble des invités à la cérémonie d'inauguration du siège de BIA Burkina

Nouveau siège à Ouagadougou

Afin de servir encore mieux ses clients au Burkina Faso, BIA a décidé d'investir dans de nouvelles installations. Pour ce faire, la société a acquis 2 hectares de terrain dans la commune de Koubri, en périphérie de la capitale de Ouagadougou. En plus des 540 m² consacrés aux services techniques et des 1100 m² de stockage de pièces de rechanges, ces installations contiennent un atelier de reconditionnement des composants (transmission, suspension, etc.) de 650 m² et un centre de formation équipé d'outils de nouvelle génération, permettant de renforcer les compétences techniques et opérationnelles des équipes de ses clients.
Ces nouvelles installations viennent compléter les ateliers et les bureaux de haut standard que BIA possède dans de nombreux pays d'Afrique et en Europe.

Le ministre du Commerce, Harouna Kaboré (au milieu) dévoilant la plaque du nouveau joyau

Ouverture officielle : 7 mai

Le ruban d'ouverture a été coupé le 7 mai 2019 par Monsieur Vincent Bia (CEO du groupe BIA), en présence de Monsieur Eric Perben (General Manager de BIA Africa), de Monsieur Olivier Heymans (Hub Manager : Benin, Burkina Faso, Cameroun, Cote d'Ivoire, Liberia, Niger, Tchad, Togo), de Monsieur Abdoul Aziz Tiemtore (Country Manager de BIA Burkina), de nombreux officiels (Maire de Koubri, Ministre du Commerce et de l'Industrie, de l'Ambassadeur du Japon, des représentants de l'Ambassade de Belgique), de manufacturiers (Komatsu, Cummins, Bomag, Foton) et de nombreux clients.

Lors de l'ouverture, Monsieur Olivier Heymans a affirmé que ces nouvelles installations ont été construites en à peine 20 mois. L'objectif annoncé de favoriser la collaboration avec des entreprises locales a bien été suivi : c'est plus de 100 ouvriers provenant de 15 entreprises locales qui ont travaillé sur le chantier. Il a également appuyé sur les efforts considérables mis en œuvre pour créer un bâtiment pérenne pour l'environnement.

Il a terminé par ces mots : « Pour conclure, ces différents projets et investissements confirment la volonté du Groupe de poursuivre le développement de BIA Burkina. Avec une culture d'entreprise forte et pouvant se reposer sur une structure et des équipes solides, BIA s'améliore chaque jour avec la volonté de mieux servir ses clients. »

Des pelleteuses commercialisées par la société

À propos du groupe BIA :

Depuis plus d'un siècle, BIA ne cesse de développer la connaissance et la passion d'un métier afin de répondre aux besoins de ses clients et conquérir de nouveaux marchés. Le groupe BIA est actif dans la vente et le service d'équipements destinés aux travaux publics, aux mines, aux carrières, au transport et à la fourniture d'énergie. Vente, location et service après-vente trouvent logiquement leur place parmi les activités du groupe mais le groupe BIA est avant tout réputé pour sa gestion de projet sans faille et l'accompagnement personnalisé de ses clients à chacune des étapes de son projet.

Pour aider ses clients à mieux rentabiliser leurs investissements, BIA fonde sa stratégie sur plusieurs piliers :

• DIMENSIONNEMENT : étude, conseil et gestion de projet
• OPTIMISATION : financement, nouvel matériel, matériel d'occasion
• PROTECTION : contrats de maintenance, conseils techniques, pièces de rechange

• EXÉCUTION : formation, télématique, gestion de flotte
Le groupe BIA est présent en Europe (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg) ainsi que dans plus de 20 pays en Afrique. BIA emploie plus de 1300 personnes dont plus de 850 ingénieurs et techniciens.

Note pour la rédaction :

Pour toute information concernant BIA, ses produits et services, veuillez contacter :
Morgane Desalle - Marketing & Communication Specialist (BIA Group)
morgane.desalle@biagroup.com
BIAGROUP.com

Institut des sciences et des sociétés : Une doctorante décortique l'institution chef de file de l'opposition

$
0
0

L'Institut des sciences et des sociétés (INSS) a organisé ce jeudi 9 mai 2019, à Ouagadougou, un séminaire sur l'institution chef de file de l'opposition politique (CFOP) au Burkina Faso. C'est Eloïse Bertrand, une doctorante de l'université Warwick du Royaume uni, qui en a fait la présentation.

« L'institution du CFOP au Burkina Faso : une polarisation palliative à une opposition fragmentée », c'est sous ce thème que s'est tenu ce jeudi à Ouagadougou, un séminaire initié par l'INSS. La présentation était l'œuvre d'Eloïse Bertrand, une doctorante en sciences politiques. Il ressort que l'institution du CFOP a permis de rassembler les opposants au profit d'objectifs communs. L'opposition a pu, sous le magistère de Maitre Bénéwendé Sankara, obtenir le vote biométrique. Elle a également pu pratiquer la politique de la chaise vide au moment de la mise en place du conseil consultatif pour les réformes politiques avec Zéphirin Diabré. Cette même opposition, sous la houlette du CFOP, a permis de réaliser l'insurrection populaire.

C'est donc dire que l'avènement du CFOP est important. Il a permis de minimiser les divisions. Il a également régler les problèmes de leadership. Il est dit clairement que le chef de file de l'opposition est le leader du parti qui a le plus grand nombre de sièges au parlement. L'institution, selon dame Eloïse, a permis également de résoudre l'équation des ambitions personnelles. Toutefois, la doctorante note que le CFOP n'est pas un remède miracle. Il est juste un palliatif qui a permis d'atteindre des objectifs à un moment donné. Des problèmes subsistent dans le fonctionnement de l'institution. Il y a des divisions entre opposition modérée et celle radicale. Il y a aussi des divergences sur le plan idéologique.

Pour parvenir à ces résultats, madame Eloïse Bertrand dit avoir utilisé la méthode qualitative. Elle a mené des entretiens avec des leaders de partis politiques et de la société civile. Elle s'est servie également de la presse ainsi que des rapports sur le sujet. Au total, 62 entretiens ont été réalisés. Les participants sont sortis satisfaits du séminaire. Pour Albert Nakoulma, conseiller régional du Nord, l'activité lui a permis de connaitre un peu plus l'importance de l'institution. Pour lui, bien qu'il y ait eu l'insurrection, la plupart des populations ignorent les personnes qui ont travailléà parvenir à ce résultat. L'INSS a donné rendez-vous aux participants à un autre séminaire sur un autre thème dans les prochains jours.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Prévention et gestion des conflits fonciers : La Fondation Konrad Adenauer sensibilise dans la Tapoa

$
0
0

La Fondation Konrad Adenauer (KAS), à travers son projet « Un seul monde sans faim - Les droits fonciers des femmes en Afrique de l'Ouest », a organisé une session de formation des membres des Comités de gestion (COGES) et de surveillance des zones de pâture inter-villageoises, les 7 et 8 mai 2019 à Diapaga, dans la province de la Tapoa.

Au Burkina Faso, comme dans plusieurs autres pays africains, les femmes n'ont pas un accès égal à la terre par rapport aux hommes. Elles ont majoritairement des droits restreints et provisoires alors qu'elles constituent la principale main-d'œuvre dans le monde agricole. Aussi, les femmes constituent plus de la moitié de la population du Burkina Faso en général et de la population rurale en particulier.

Pour faire face à cette problématique du foncier rural, le Burkina Faso a adopté, en 2007, la Politique nationale de sécurisation foncière en milieu rural (PNSFMR), la loi n°034-2004/AN portant régime foncier rural et ses décrets d'application prioritaires, respectivement en 2009 et 2010.

Dans cette même dynamique, la Fondation Konrad Adenauer (KAS), à travers son projet « Un seul monde sans faim - Les droits fonciers des femmes en Afrique de l'Ouest », s'est engagée, par les activités de formation et de dialogue, à améliorer les droits fonciers des femmes dans les pays bénéficiaires qui sont le Bénin, le Burkina Faso et le Togo. C'est ainsi que les membres des Comités de gestion (COGES) et de surveillance des zones de pâture inter-villageoises de la province de la Tapoa, ont vu leurs capacités renforcées les 7 et 8 mai 2019. Les comités sont issus des villages Bagali, Fouambonli et Tapoa-Gourma.

Selon le coordonnateur national du projet, Dramani Ouédraogo, il s'est agi d'aider les acteurs à mieux cerner la politique menée par le Burkina en matière de sécurisation foncière et d'analyser les mécanismes de prévention et de gestion des conflits fonciers en milieu rural. Au cours de cette formation, il a été aussi question de connaître la politique sur le pastoralisme, la gestion de la ressource eau au Burkina et maîtriser les dispositions relatives à la gestion de la zone de pâture.

De la charte foncière locale inter-villageoise

« Cet atelier de formation est un important rendez-vous du donner et du recevoir », a déclaré le premier adjoint au maire de la commune de Diapaga, Elie Coulidiaty, avant d'ajouter : « Nous sommes également convaincus que le respect par tous du genre constitue le meilleur moyen de construire un monde libre, juste et pacifique ».

Dans un premier temps, le formateur, Kélguingalé Illy, a donné une communication sur la « Charte foncière locale inter-villageois régissant la zone de pâture inter-villageoise de Bagali, Fouambonli et Tapoa-Gourma ». Ce document juridique, dans son article 1 alinéa 2, stipule que la « Charte foncière locale (CFL) favorise la responsabilisation des populations locales dans la gestion des ressources naturelles de la zone de pâture ».
À en croire Kélguingalé Illy, cette charte est la résultante d'un besoin de solution à la crise foncière répétitive au Burkina Faso. Entre 2013 et 2014, ce sont 675 conflits qui ont été recensés, a-t-il précisé.

En ce qui concerne les origines de ces conflits fonciers, Kélguingalé Illy a cité entre autres la dégradation continue des conditions climatiques, la forte croissance de la demande de terres, la migration des populations et la non-sécurisation des terres rurales.

Ainsi, les participants ont appris les mécanismes de prévention des conflits fonciers en milieu rural. Pour éviter les récurrents problèmes de vente d'une terre d'une famille par un individu, Kélguingalé Illy a conseillé aux participants de se procurer une Attestation de possession foncière rurale (APFR), qui contrecarre toute fraude.

En cas de conflit, comment faut-il le gérer ? Avant de répondre à cette interrogation, le formateur a donné la typologie des conflits puis leur mode de gestion. « Si la conciliation est faite par un comité de gestion foncière ou un individu, il faut établir un procès-verbal de conciliation signé par les protagonistes », a suggéré Kélguingalé Illy.

« Aujourd'hui, nous avons appris beaucoup de choses…»

Au regard du contexte de la localité, le haut-commissaire de la province de Tapoa, Félix Daboné, a indiqué que cette session est la bienvenue. Ainsi, il a invité les participants àêtre disposés et disponibles. Assimiler les communications de cette formation pourrait éviter beaucoup de crises foncières dans cette localité, a-t-il espéré.

Du côté des participants, cette formation a apporté un plus. « Ce qui a plus retenu mon attention au cours de cette formation, c'est la gestion des conflits fonciers. Il faut reconnaître qu'aujourd'hui, c'est un casse-tête dans cette localité. La procédure à suivre pour traiter cette question qui a été donnée par le formateur est très édifiante », a indiqué Emmanuel Nikiema, chef de zone de Diapaga.

Pour Jeanne Coulidiaty, coordonnatrice provinciale des femmes de la Tapoa, « aujourd'hui, nous avons appris beaucoup de choses sur le foncier rural, surtout au niveau des femmes. Je suis satisfaite parce qu'on nous a dit qu'il va avoir désormais un bureau à la mairie qui va délivrer les documents pour les femmes qui ont des terrains afin de les exploiter ».

Chacune des quatre communications a été suivie d'échanges au cours desquels le formateur et le premier adjoint au maire ont répondu aux préoccupations des participants.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

Lutte antiterroriste : Le Qatar offre des blindés à l'armée burkinabè

$
0
0

Le chef d'état-major général des armées du Burkina, Moise Miningou, a reçu les clefs de 24 véhicules blindés ce 8 mai 2019 à Ouagadougou. Ils constituent une contribution de l'Etat qatari à la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.

Le soutien du Qatar dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso est matérialisé par le don de 24 véhicules de combat blindés. Ils sont manufacturés au Qatar et fonctionnent uniquement au diesel, ont précisé les techniciens qatari. Chaque blindéà une capacité de neuf places dont un tireur d'élite.

A l'occasion de cette remise de matériel militaire, l'envoyé de l'émir du Qatar a rendu visite au premier ministre Christophe Dabiré. « Nous sommes là pour réitérer la position du Qatar qu'il faut résoudre tout ce qu'il y a comme conflit par la voie diplomatique et par les négociations », a confié le général Hassan Al Haval à sa sortie d'audience.

Les techniciens qataris ont donné quelques notions d'utilisation aux éléments des forces de défense et de sécurité présents à la cérémonie. Pour le ministre en charge de la Défense, Chérif Sy, cette contribution qui vient contribue au renforcement de la logistique des forces armées nationales, permettra de combattre l'adversité dans laquelle le pays vit depuis quelques années. Et il a exprimé sa reconnaissance envers le peuple qatari.

Mariam Ouédraogo
Lefaso.net

Microcrédits : Le FAARF passe au mobile banking avec Orange money

$
0
0

Le Fonds d'appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) et Orange money Burkina ont matérialisé un partenariat par la signature d'une convention, le jeudi 9 mai 2019. Désormais, le FAARF utilisera la plateforme Orange money pour l'octroi et le remboursement des crédits des bénéficiaires.

Suite aux difficultés à gérer dans les délais et les conditions confortables les crédits octroyés à ses bénéficiaires, le Fonds d'appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) passe du cash transfert au mobile banking pour le transfert et le remboursement des créances. C'est ainsi qu'il a procédéà la signature d'une convention avec le leader burkinabè du transfert d'argent et du paiement mobile : Orange money. La signature de ce partenariat est intervenue ce jeudi 9 mai 2019, entre la directrice générale du FAARF, Dr Dorcas Tiendrébeogo, et le directeur marketing de Orange Burkina, Abdramane Diallo. Désormais, c'est la plateforme Orange money qui sera utilisée par le FAARF pour les transactions avec les bénéficiaires.

C'est une convention qui permettra au FAARF de sécuriser et de rendre plus rapides les décaissements et encaissements des prêts aux bénéficiaires, selon la directrice générale du FAARF. Le directeur marketing de Orange Burkina explique que « la plateforme permettra l'octroi et le remboursement des crédits FAARF en instantané». Avec Orange, la sécurité, la rapidité et l'effectivité du règlement sont assurées, ajoute-t-il. Le FAARF fournit un certain nombre d'informations à Orange money Burkina contre l'envoi ou le retour des crédits des bénéficiaires.

Le FAARF, qui est un fonds de financement de l'État spécifiquement dédié aux femmes du Burkina, a pour mission l'octroi de microcrédits aux femmes et la dispensation de diverses formations à ses bénéficiaires. Il a, depuis sa création, participéà l'autonomisation financière de nombreuses femmes et c'est au regard de son expertise dans le domaine de l'inclusion financière que le FAARF a été choisi comme partenaire dans l'exécution du Programme d'appui au développement des économies locales (PADEL).

Dans le cadre de ce programme, les activités du FAARF seront étendues aux femmes tout comme aux hommes. « Le FAARF, à travers ce programme, avait octroyé, au 31 décembre 2018, 77 040 000 F CFA de crédit à 617 promoteurs dans la région du Sahel. Les campagnes de recouvrement des créances donnent, au 31 décembre 2018, un montant global de 69 333 839 F CFA, soit un taux de recouvrement de 82.20 % », a déclaré Dr Dorcas Tiendrébeogo, directrice du FAARF et responsable de la composante 4 du PADEL.

C'est pourquoi le mode de paiement (le cash transfert), bien qu'opérationnel sur le terrain, a besoin d'être modernisé et sécurisé, d'où le besoin du concours de Orange money pour le mobile banking. L'expérience du mobile banking par le FAARF débute alors avec les bénéficiaires du PADEL et s'étendra petit à petit à tous les bénéficiaires du FAARF. « Avant cette cérémonie, 242 promoteurs et promotrices des six communes rurales de la région du Centre ont bénéficié de puces Orange et sont en attente de recevoir les financements d'un montant total de 117 025 000 F CFA », a informé la directrice générale du FAARF.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

7e mission conjointe du PDSEB : 148 écoles enregistrent un échec collectif en 2018

$
0
0

Le ministre de l'Éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro, a présidé, ce jeudi 9 mai 2019 à Ouagadougou, la cérémonie de signature de la 7e mission conjointe du Programme de développement stratégique de l'éducation de base (PDSEB).

C'est devenu une tradition pour l'ensemble des acteurs du système de l'éducation de se réunir chaque année pour signer l'aide-mémoire de la mission conjointe de suivi du Programme de développement stratégique de l'éducation de base (PDSEB). Un document dans lequel est consigné tout ce qui a été fait dans le cadre du programme, à savoir la mise en œuvre des activités, l'exécution du budget de l'État, de celui des partenaires, etc. Une occasion pour les différents acteurs de se retrouver pour apprécier les résultats engrangés au cours de l'année et de passer en revue les contraintes et les atouts qui ont sous-tendu la mise en œuvre du PDSEB afin d'explorer de manière concertée les meilleures voies pour renforcer sa performance.

Signature de l'aide mémoire de la 7e mission conjointe du PDSEB

Ce qui constitue pour le ministre en charge de l'Éducation nationale, un motif de satisfaction. Car, dit-il, ce rendez-vous permet de constater le renforcement de la dynamique partenariale et de la détermination de tous à trouver, chaque année, les stratégies les mieux indiquées pour garantir le succès dans la mise en œuvre des plans d'actions. Et à la cheffe de file des partenaires techniques et financiers, Anne Vincent, de préciser que la 7e mission conjointe a formulé neuf recommandations prenant en compte quatre actions non réalisées de la 6e mission, décidant ainsi de la poursuite de huit actions à mettre en œuvre pour l'aboutissement de quatre autres recommandations.

Et il s'agira, selon elle, « de mettre en œuvre le plan d'amélioration du fonctionnement des groupes thématiques qui était conditionné par l'adoption d'un nouvel organigramme, de garantir les ressources financières nécessaires et de faciliter leur déblocage pour le financement des recommandations ». Tout en invitant l'ensemble des acteurs à prendre l'engagement de se doter des moyens nécessaires pour assurer leur mise en œuvre effective aux échéances fixées.

Acteurs de l'éducation et des partenaires techniques et financiers mobilisés pour la signature de l'aide-mémoire

148 établissements enregistrent un échec collectif en 2018

La 7e mission conjointe du PDSEB a permis d'enregistrer des améliorations à certains égards mais aussi des insuffisances. Des insuffisances qui, selon Stanislas Ouaro, ont montré qu'au niveau de la préscolarisation, l'on a enregistré un taux très faible en 2018. L'autre insuffisance est liée au suivi de l'enseignement pédagogique des enseignants. Car pour l'année 2018, 148 établissements ont enregistré un échec collectif, c'est-à-dire 0% au Certificat d'études primaires (CEP).

À cela, il faut ajouter que le volume horaire, qui est de 770 heures au moins, a été atteint à seulement 34 %. Et toutes ces insuffisances montrent qu'il y a des efforts à faire. « Et je pense qu'aujourd'hui, la rédaction du statut valorisant en cours (…) va permettre de renforcer l'encadrement pédagogique et permettre à tous les acteurs de pouvoir être sur le terrain et suivre donc le travail des enseignants », a promis le ministre.

Quant aux progrès enregistrés, il faut souligner que l'année 2018 a été une très bonne année avec un taux d'exécution de plus de 93% pour le budget de l'État et de plus de 91% pour le compte d'affectation spécial du Trésor, contre une cible idéale de 95%, a détaillé le ministre. En somme, cette hausse du taux d'exécution du budget, selon le premier responsable du département, doit se poursuivre, voire se renforcer, afin que l'une des contraintes majeures qui limitent le financement et la performance du sous-secteur, à savoir le faible taux d'absorption des ressources allouées au sous-secteur, soit définitivement levée.

Yvette Zongo
Lefaso.net


Projet « Performance monitoring and accountability 2020 » : Près de 50% des femmes en union de 15-49 ans optent pour des méthodes contraceptives

$
0
0

Le 9 mai 2019, s'est tenu à Ouagadougou, un atelier de dissémination des résultats du 6e round du projet Performance monitoring and accountability 2020 (PMA2020) et marquant le début de la phase II du projet sur la période 2019-2022 au Burkina Faso. Organisé par L'Institut supérieur des sciences de la population (ISSP), la cérémonie d'ouverture était placée sous la présidence de la Santé, Léonie Claudine Lougué/Sorgho et la co-présidence de la ministre du Développement, de l'économie numérique et des postes, Hadja Ouattara/Sanon et celui en charge de l'Enseignement supérieur, Alkassoum Maïga.

Démarré en 2014, le projet Performance monitoring and accountability 2020 (PMA2020) est mis en œuvre par l'Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) de l'Université Joseph Ki-Zerbo en partenariat avec l'Institut Bill & Melinda Gates pour la population et la santé de la reproduction de l'Université de Johns Hopkins aux Etats Unis. Basé sur l'utilisation de la technologie mobile pour réaliser des enquêtes rapides et à moindre coût, PMA2020 se voulait un outil de suivi annuel des progrès réalisés en matière de planification familiale (PF) dans 11 pays d'Afrique et d'Asie, dont le Burkina Faso.

La 6e vague de collecte de données qui s'est déroulée de décembre 2018 à janvier 2019 auprès d'un échantillon de 2 763 ménages, 3 329 femmes de 15-49 ans et 125 sites de prestation de santé, vient boucler la première phase du projet qui constitue quatre (04) années de suivi des indicateurs de données de PF. Afin de communiquer les résultats de cette plateforme innovante de recherche aussi bien en termes de résultats scientifiques atteints mais aussi et surtout en termes d'impact de ces résultats sur l'amélioration des conditions de vie des populations, il a été organisé un atelier de dissémination, le jeudi 9 mai 2019, à Ouagadougou.

La belle expérience de recherche collaborative entre l'équipe de recherche de l'ISSP et l'Université de Johns Hopkins a permis d'engranger des prouesses. Les résultats de la vague 6 et celles des vagues antérieures montrent une progression du taux de prévalence contraceptive moderne au Burkina Faso chez les femmes âgées de 15-49 ans et plus particulièrement chez celles en union. En effet, les statistiques indiquent qu'en 2018, 3 femmes sur 10 utilisent une méthode de contraception moderne au Burkina Faso contre 1 femme sur 4 en 2016 et 1 femme sur 5 en 2015. Ce chiffre est plus important dans le milieu urbain (40,8%, PMA2020-2018) que le milieu rural (28,5%, PMA2020-2018).

L'enquête révèle également qu'au moment de la vague 6 (PMA2020-2018), près de 50% des femmes en union de 15-49 ans optent pour des méthodes contraceptives de longues durées d'action à savoir les implants (44,1%, PMA2020-2018) et le dispositif intra-utérin (4,7%, PMA2020-2018). Les méthodes les plus employées dans notre pays sont les implants et les injectables.

Grâce à ses acquis et l'engouement autour de cette première phase de la plateforme de recherche, l'Université de Johns Hopkins a obtenu de la Fondation Bill & Melinda Gates, le financement d'une deuxième phase de 4 ans (2019-2022) en vue de consolider les acquis. Elle concerne huit (08) pays de la phase initiale auxquels ont été ajoutés trois (03) nouveaux pays du partenariat de Ouagadougou que sont le Bénin, la Guinée et le Togo. Dans la nouvelle phase du projet, PMA devient « Performance monitoring for action ».

Dans son intervention, le directeur adjoint de l'ISSP, Dr Georges Guiella, a adressé ses remerciements à la ministre de la Santé et le ministère de l'Enseignement supérieur pour leur soutien et indiqué qu'ils ont adressé directement des lettres de soutien à la direction de PMA2020, pour témoigner de tout l'intérêt qu'ils portent à cette plateforme au Burkina Faso. Cette seconde phase, à l'en croire, est prometteuse et surtout en phase avec la vision de l'ISSP qui est que « c'est en travaillant en synergie avec l'ensemble des acteurs du monde politique, académique et de la recherche, acteurs terrain, OSC, acteurs du plaidoyer (…) que nous parviendrons à des résultats probants à même de guider les actions, les interventions et les politiques bâties sur des évidences ».

C'est pourquoi, elle aura la particularité de voir la collaboration et la mutualisation des efforts entre l'ISSP et Jhpiego. La deuxième innovation, selon M. Guiella, est la mise en place d'un Comité consultatif et de suivi de la plateforme. Il réunira les principaux acteurs du domaine de la santé, de la reproduction sous le leadership du ministre de la Santé. Ils auront entre autres, pour mission de donner des orientations sur les thématiques d'intérêt national ainsi que les indicateurs clés susceptibles d'être suivis par la plateforme. Ce qui permettra de disposer de bases scientifiques solides pour la prise de décisions et l'action.

Pour sa part, Mme la ministre de la Santé, Léonie Claudine Lougué/Sorgho, a félicité l'ensemble des acteurs pour les résultats acquis au cours de la première phase du projet de recherche, avant de se réjouir du choix du Burkina Faso pour bénéficier de la deuxième phase. Elle en a profité pour adresser les remerciements du gouvernement à la Fondation Bill & Melinda Gates pour ses multiples efforts en faveur de l'amélioration de la santé des populations. Tout en réaffirmant l'engagement de Jhpiego à accompagner le ministère de la Santé, le directeur pays, Dr Stanislas Nébié, a promis de soutenir les programmes de santé qui sauvent la vie des femmes et de leurs familles.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Immobilier : Abdoul'Services sur les chantiers de la future citée fermée de l'ONEA

$
0
0

La société de promotion immobilière Abdoul'Services International a procédé, ce mercredi 9 mai 2019 à Ouagadougou, à la remise symbolique de clés de logements aux agents de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), à la cité Zagtouli 1. Ses premiers responsables ont également visité, en compagnie du directeur de cabinet du ministre de l'Urbanisme et l'Habitat, les travaux de construction des logements de la cité fermée du personnel de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA).

« Un petit chez-soi vaut mieux qu'un grand chez-quelqu'un », a-t-on coutume de dire. Issiaka Maiga l'a compris, en adhérant au projet immobilier de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) confiéà la société Abdoul'Services international. Ce mercredi, les clés de sa villa de type F3, semi-finie, lui ont été remises par le Président-directeur général (P-DG), Abdoul Ouédraogo. Fini donc le stress liés aux coups de fils de son ancien bailleur chaque fin de mois. Il a exprimé sa gratitude à trois de ses collègues (Alix Kaboré, Simplice Konditamdé et Martinien Ilboudo) qui se sont battus auprès de la CNSS et du promoteur immobilier pour l'aboutissement du projet. « C'est une grosse épine de moins. Quand je dors, je rêve et tourne comme je veux maintenant », a-t-il confié.

Abdoul Ouédraogo remettant les clés de la villa de M. Maiga Issiaka de la CNSS

180 logements déjà réalisés

Le projet Zagtouli initié par la CNSS au profit de ses agents, prévoit la construction de 500 logements. Selon les premiers responsables de la société Abdoul'Services, 180 logements ont été déjà réalisés et en s'appuyant sur son usine de fabrication de briques, la société compte livrer le reste dans quatre mois. Représentant la directrice des ressources humaines, Noélie Parkouda a souligné que ce projet n'est pas une première pour la CNSS qui avait déjà mené une telle initiative avec une autre société immobilière de la place.

Pour l'instant, il y a de l'eau courante sur le site. Pour ce qui est de l'électricité, Abdoul Ouédraogo se veut rassurant, car la cité Zagtouli 1 n'abrite pas que les travailleurs de la CNSS. On y trouve aussi des logements appartenant à des agents de la Centrale d'achat de médicaments essentiels génériques et de consommables médicaux (CAMEG), du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP), de la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL).

Les premiers responsables de l'ONEA ont visité la cité en construction

« Une ville en miniature »

Plutôt dans la matinée, la délégation de la société Abdoul'Services était en compagnie du directeur de cabinet du ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme et des premiers responsables de l'ONEA sur le site de la future cité fermée de la société. Selon Abdoul Ouédraogo, il s'agit d'une première au Burkina Faso. « Dans une cité fermée, il n'y a qu'une seule entrée et une seule sortie. À certaines heures, on ne peut pas y accéder sans badge. Ou si on est résident, on doit avoir une carte pour faciliter l'accès », a expliqué le P-DG d'Abdoul'Services, avant d'ajouter que plusieurs infrastructures socio-éducatives seront construites sur le site. Il s'agit de centres de santé, d'écoles, de lieux de culte, d'un commissariat, d'une gendarmerie. Un espace de 2000 m2 sera réservéà la construction d'une agence ONEA afin de faciliter le paiement des factures d'eau par les résidents.

Ambroise Kafando, PCA de l'ONEA

« Plus de 200 logements construits en un mois »

En construisant ces différentes cités au profit des personnels de sociétés d'État, Abdoul'Services veut ainsi apporter sa pierre à la politique de logement du gouvernement. Son premier responsable a fait remarquer que les logements de 9 850 000 F CFA coûtent en réalité environ 11 700 000 F CFA. Notons qu'il est prévu, sur le site d'une superficie de 20 hectares, la construction de 1 000 logements. « Tout le monde n'a pas encore souscrit. D'autres ont des engagements mais d'ici l'année prochaine, ils vont essayer de les solder. En un mois, nous avons 250 à 300 logements qui sont déjà prêts alors que nous avons un délai de six mois », a rassuré de nouveau Abdoul Ouédraogo.

Une vue des logements presque achevés dans la cité fermée de l'ONEA

Pour une extension de la politique de logement

Le président du Conseil d'administration de l'ONEA, Ambroise Kafando, a joint sa voix à celle du directeur de cabinet du ministre Dieudonné Bonanet pour exprimer sa satisfaction pour l'avancement des travaux. Il a rappelé que la demande du personnel d'acquérir des logements a été analysée sous toutes les coutures et que le Conseil d'administration a également mesuré l'impact social d'un tel projet qui pourra augmenter la motivation et les performances du personnel.

Le PDG d'Abdoul Services posant avec une partie de personnel de la société

En attendant, le directeur général de l'ONEA, Frédéric François Kaboré, a rassuré que la société compte étendre sa politique de logement dans les autres régions du pays, afin que personne ne soit sur la touche.

Après avoir remporté, en mars dernier à Abidjan, le trophée du promoteur immobilier de la sous-région, Abdoul Ouédraogo s'envolera bientôt pour Paris, la capitale française, où il recevra un prix international pour la qualité des services de sa société, foi de son conseiller Yacouba Barry.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Ramadan 2019 : Message du président du CERFI

$
0
0

Louange à Allah, le très haut, qui nous accorde un nouveau mois de Ramadan, mois par excellence de la grande miséricorde, mois de bienfaits spirituels innombrables, mois de jeûne, jeûne qui a été prescrit aux peuples avant nous. «Ô croyants ! Nous vous avons prescrit le jeûne (AS-Siyam) comme nous l'avons prescrit à ceux d'avant vous dans l'optique que vous atteignez la piété» nous informe le saint Coran S2 V183.

C'est une joie immense pour tout croyant, pour toute croyante d'accueillir ce mois béni de Ramadan.
Au nom de la structure que j'ai l'honneur de diriger, le CERFI, je formule à l'intention des musulmanes et musulmans du Burkina et de toute l'humanité mes vœux d'un Ramadan agréé.

Mon souhait est que tout croyant, toute croyante, réussisse les défis de Ramadan, l'école de Ramadan : être une meilleure version de soi-même, être utile à la société, s'élever spirituellement, construire une solidarité agissante continue, agir dans le respect de l'autre et savoir conjuguer nos énergies pour un développement harmonieux de notre cher pays, le Burkina Faso.

Le CERFI a une pensée pieuse à l'endroit de toutes les personnes qui vivent des moments difficiles parmi lesquelles on peut citer les réfugiés et déplacés notamment pour cause de terrorisme. Il voudrait donc rappeler l'obligation de solidarité qui pèse sur l'Etat mais aussi sur les musulmans et sur toute personne de bien à l'égard de nos frères et sœurs des villes et des campagnes qui souvent manquent du minimum vital. Il demande également aux ONG et bienfaiteurs divers d'inclure les personnes atteintes par le terrorisme dans leurs actions de solidarités (iftar, distribution de vivre) surtout durant ce mois de grande miséricorde.

En outre, je voudrais rappeler à toutes et à tous l'impérieuse nécessité de travailler, de prier et de conjuguer nos divers efforts pour ramener la paix et la sérénité dans notre pays. Prions pour la paix, prions en soutien à nos forces de défense et de sécurité, prions pour le bien être du citoyen burkinabè.

Le CERFI invite tous les acteurs de la vie nationale, tout un chacun en ce qui le concerne, à la discipline, au respect du bien commun, au bel agir et à cultiver l'amour envers l'humain en dépit des bords divers.
Nous sommes sensibles aux soutiens que nous bénéficions de nos divers partenaires, nous leur souhaitons plein succès dans leurs différentes activités et les invitons à s'approprier les activités et projets du CERFI.

Le CERFI organise pour la quatrième (4ème) fois sa foire commerciale « Ramadan Market », j'invite par cette occasion nos valeureux commerçants à ne pas perdre de vue que Ramadan est un mois de miséricorde et non de surenchère. C'est plus pendant Ramadan que les prix doivent baisser et non augmenter.
A nos frères d'autre confession, nous disons merci pour la marque de considération et le soutien.

Que Dieu bénisse le Burkina Faso, les Burkinabè et les personnes qui y vivent. Bon Ramadan à toutes et à tous.

LE PRESIDENT DU CERFI

El Hadj Aminou OUEDRAOGO

cerfiben@gmail.com / www.cerfi.bf

Placements à haut risques : L'UMOA met en garde contre les arnaques

$
0
0

Dans ce communiqué daté du 7 mai, un organe de l'UMOA met en garde le public de l'Union et spécifiquement les Burkinabè, sur les risques qu'ils courent en confiant leur argent à des structures qui promettent de hauts rendements. Il cite notamment NISFASO, GLOBUMI, SOFATO, etc. Plus de détails dans le communiqué ci-dessous.

Grève des agents de La Poste : Le syndicat inflexible sur le cas du DG

$
0
0

Après un sit-in de 72 heures (du 6 au 8 mai 2019), les agents de la société d'Etat La Poste Burkina Faso ont entamé ce jeudi 9 mai 2019, une grève de 48 heures sur appel du Syndicat des travailleurs de la poste (SYNTRAPOST). Cela pour l'adoption du nouveau statut qui va régir leur vie professionnelle.

Les lettres ne passent plus comme à la poste ces derniers jours. Après un sit-in de 72 heures, les travailleurs de la poste entament une grève de 48 heures du jeudi 9 au vendredi 10 mai 2019. La principale revendication : l'adoption de leur statut bloqué depuis 2018, selon le syndicat, par le Directeur général Nabi Issa Coulibaly. Les grévistes ont fermé caisses et boites aux lettres pour se retrouver à la Direction générale afin de se faire entendre. Que ce soit à l'agence principale au siège, à Pissy et à Goughin, les portes étaient hermétiquement fermées.

La veille, c'est-à-dire le mercredi 8 mai 2019, le Directeur général a été forcé de quitter son bureau ainsi que le cadre de son service sous le brouhaha de ses agents. Selon le Secrétaire général du SYNTRAPOST, Gilbert Goh, ce qui est arrivé la veille est un cas d'école. Il le qualifie d'insurrection, faisant un rapprochement entre ce qui s'est passé en 2014. « Ce n'est pas qu'on est auteur de ce qui est arrivé hier, mais on ne se dédouane pas aussi », lance-t-il.

Dans la même soirée du mercredi, une délégation du syndicat a été reçue par la ministre en charge des Postes, Hadja Fatimata Ouattara. Lors des échanges, il est ressorti que le statut en question, objet de cette grogne, sera examiné par le Conseil d'administration qui doit se réunir le mardi 14 mai 2019. Elle demande que le Directeur général soit réintégré dans ses fonctions en attendant une décision définitive. Le syndicat n'entend pas cela de cette oreille, car il considère qu' accepter que le DG reprenne service, ce serait trahir la base.

La position du syndicat est que le DG dépose sa démission afin que l'autorité compétente prenne acte. Ce qui va ouvrir la nomination d'un intérimaire en attendant le recrutement d'un nouveau capitaine des postiers. Toujours lors de cette entrevue, le syndicat a préciséà la ministre que l'intérim peut être assuré par tout le monde sauf le Secrétaire général actuel de La Poste Burkina Faso.


MK

Centre national de transfusion sanguine : Les associations de donneurs de sang créent une fédération

$
0
0

Une fédération des associations de donneurs de sang bénévoles a vu le jour ce jeudi 9 mai 2019. Le bureau de la fédération, fort de six membres, a été installé par le directeur général de l'offre des soins, Dr Samba Diallo, représentant la ministre de la Santé.

Ce sont 23 associations œuvrant dans la promotion du don bénévole de sang dans les 13 régions du Burkina Faso qui se sont réunies en Fédération des associations de donneurs de sang bénévoles (FADSAB-Burkina). Une fédération unique qui vient mettre fin aux difficultés de collaboration entre le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) et certaines associations, membres des deux fédérations qui existaient auparavant. Ce qui devrait permettre une meilleure synergie d'action entre les associations, le CNTS et les partenaires techniques et financiers pour l'atteinte de résultats encore plus probants sur le terrain.

L'assemblée générale constitutive de la FADSAB-Burkina qui s'est tenue le jeudi 9 mai 2019 au sein du Centre régional de transfusion sanguine à Tengandogo a permis de désigner un bureau de six membres présidé par Jean-Bosco Zoundi.

Ambition affichée par cette fédération unique qui est désormais la seule reconnue par le CNTS et ses partenaires techniques et financiers : zéro décès par manque de sang. Et pour cela, la FADSAB-Burkina compte mener des actions de sensibilisation pour qu'un grand nombre de personnes adhèrent au don bénévole de sang.

« En cette période palustre qui s'annonce, nous nous ferons le devoir de mobiliser le maximum possible pour répondre au besoin en sang que notre partenaire technique qui est le Centre national de transfusion sanguine nous demande. Nous serons dans les différents services, les églises, les marchés, les yaars, les établissements pour sensibiliser les citoyens et amener chacun à s'inscrire au don de sang. », a laissé entendre Jean-Bosco Zoundi.

Le directeur général de l'offre des soins, Dr Samba Diallo, représentant la ministre de la Santé, a pour sa part salué la naissance de cette fédération au regard de l'importance des associations dans la mobilisation pour l'adhésion des populations au don de sang bénévole. « Aujourd'hui, fédérer l'ensemble des associations qui travaillent dans la promotion du don de sang, c'est renforcer le système de mobilisation sociale et communautaire pour le don de sang au profit du Centre national de transfusion sanguine », s'est réjoui Dr Diallo. Il n'a pas manqué de rassurer la fédération de l'accompagnement du ministère de la Santé dans la mise en œuvre de ses activités.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Conférence - débat du SEPAFAR sur l'internet, l'éducation et la gouvernance au Burkina Faso


Chorégraphie : C'est parti pour la 3e édition de « Africa Simply the Best »

$
0
0

Le danseur chorégraphe Serge Armel Coulibaly, fondateur de la Compagnie Faso danse théâtre, et directeur artistique de l'Association Ankata, a procédé au lancement de la 3e édition de la danse chorégraphique solo dénommée « Africa Simply the Best » dont il est l'initiateur, le mardi 7 mai 2019 à la Villa Rose, à Bobo-Dioulasso. Les quatorze candidats venus de plusieurs pays d'Afrique donneront le meilleur d'eux-mêmes durant cinq jours, soit du 7 au 11 mai, pour décrocher le premier prix, l'Akogni d'or.

C'est parti, depuis le mardi 7 mai 2019, pour la 3e édition de « Africa Simply the Best ». Cette édition est placée sous le thème « Les enjeux de la création contemporaine face au développement de nos villes ».

Durant cinq jours, du 7 au 11 mai 2019, les meilleurs danseurs chorégraphes compétiront à l'Institut français de Bobo-Dioulasso, pour remporter l'Akogni d'or.

En 2015, sur initiative du danseur chorégraphe Serge Aimé Coulibaly, fondateur de la Compagnie Faso danse théâtre, et directeur artistique de l'Association Ankata, se tenait la première édition de danse chorégraphique solo de Bobo-Dioulasso intitulée « Simply the Best »à laquelle avaient pris part des jeunes danseurs et chorégraphes des villes du Burkina Faso.

Par la suite, la 2e édition du concours s'est étendue à l'Afrique de l'Ouest et la présente édition s'est ouverte à tous les pays du continent africain, d'où la nouvelle dénomination « Africa Simply the Best ».

À cet effet, ce sont quatorze candidats venus du Cameroun, du Maroc, du Nigéria, de l'Afrique du Sud, du Mozambique, du Bénin, du Burkina Faso... qui compétiront sur scène.

La prochaine édition restera toujours consacrée au continent africain, mais Serge Aimé Coulibaly n'exclut pas la possibilité d'étendre le concours au monde entier, si les conditions financières sont réunies. Le concours a lieu tous les deux ans à Bobo-Dioulasso.

Au programme de ces cinq jours, il est prévu des spectacles à l'Institut français de Bobo-Dioulasso, un panel sur « Les enjeux de la création contemporaine »à la Maison de la culture, des soirées d'animation culturelle aux Bambous...

Serge Armel Coulibaly initiateur de Africa Simply The Best

À l'issue du concours, les trois meilleurs solos d'Afrique seront choisis et placés sur le marché international à travers une tournée internationale.

Les prix se présentent comme suit : le 1er prix est une tournée internationale sur quinze dates, en plus de l'Akogni d'or et d'une somme d'un million de francs CFA. Le deuxième recevra 750 000 F CFA et l'Akogni d'argent. Le troisième, 500 000 F CFA et l'Akogni de bronze. Il est aussi prévu le prix Gnongolon du jeune talent.

Les prix Akogni rend hommage à une dame, Germaine Akogni, qui a beaucoup œuvré pour la danse en Afrique. Les lauréats seront ensuite invités à Bruxelles en décembre 2019 pour un coaching intensif, afin de préparer leur tournée internationale qui débutera en 2021.

Le jury est composé de six artistes de renommée internationale, à savoir Dorothée Muyenaneza du Rwanda ; Smokey Bambara, Odile Sankara et Michel Saba du Burkina Faso ; Mouna N'Diaye du Sénégal. Il sera présidé par Etienne Minoungou du pays des hommes intègres.

En lieu et place de la présentation orale, c'est par quelques démonstrations de pas de danses que chacun des quatorze candidats s'est fait connaître du public, pour donner un avant-goût du spectacle.

Le chef coutumier des Bobo, présent à la cérémonie de lancement, a donné ses bénédictions pour le bon déroulement des spectacles. Il a également souhaité bonne chance à tous les candidats.

Rendez-vous est donc donné pour le 11 mai prochain, pour découvrir le lauréat de « Africa Simply the Best » 2019.

Haoua Touré
Lefaso.net

Coopération : Roch Kaboré reçoit des messagers du président béninois

$
0
0

Le chef de l'Etat, Roch Kaboré, a reçu des émissaires du président béninois Patrice Talon, dans la soirée du 9 mai 2019 à Kossyam. Les visiteurs étaient porteurs d'un message relatif à la situation socio-politique et sécuritaire au Bénin.

La délégation béninoise était conduite par le ministre d'Etat, secrétaire général de la présidence de la république, Pascal Irenée Koupaki. Il avait à ses côtés, les ministres des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien A. Agbenonci, celui de la Justice et de la législation, Séverin Maxime Quenum.

Les émissaires étaient porteurs d'un message du président béninois, Patrice Talon, à son homologue burkinabè Roch Kaboré. Il est question notamment de la situation socio-politique et sécuritaire dans ce pays voisin. A l'issue de l'audience, aucun mot n'a été pipéà la presse.

En rappel, le Bénin est en ébullition depuis les élections législatives controversées organisées en l'absence de l'opposition politique qui, depuis, demande l'annulation du processus électoral. Seuls deux partis remplissaient les critères - le Bloc républicain et l'Union progressiste - qui sont tous deux proches du président Talon.

En outre, sur le plan sécuritaire également, le Bénin a enregistré l'enlèvement de deux touristes français et de leur guide béninois, alors qu'ils visitaient le parc de la Pendjari. Le guide a depuis été retrouvé mort à la frontière avec le Burkina Faso. Les deux otages français viennent d'être, fort heureusement, libérés sains et saufs.

C'est donc pris entre ces deux feux que le président Patrice Talon cherche certainement à prendre conseils auprès de ses pairs de la sous-région pour une sortie de crise heureuse. La même démarche a été initiée auprès du président ivoirien Alassane Ouattara.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

Célébration des 20 ans du CENASA : Les agents du ministère de la culture boycottent les activités

$
0
0

Le Centre national des arts du spectacle de l'audiovisuel (CENASA) devrait en principe lancer le début des activités entrant dans le cadre de la célébration de ses 20 ans d'existence. Seulement, la cérémonie d'ouverture a étéémaillée par un sit-in initié par le Syndicat national des travailleurs de la culture et du tourisme. Selon le secrétaire général adjoint du syndicat, Florent Kaboré, les agents étaient en sit-in depuis deux jours. La principale revendication demeure la mise en application du fonds de motivation.

Le syndicat dit être attaché aux valeurs républicaines. C'est pourquoi il a participé au système de remise à plat des salaires. Le syndicat a donc cru à la bonne volonté des uns et des autres.

Pour Florent Kaboré et ses camarades, au regard de ce qui se présage à l'horizon, leur plateforme ne sera pas satisfaite. C'est pour cela qu'à travers ce mouvement, ils entendent interpeller le gouvernement. Cela a pour conséquence le boycott de toutes les activités du ministère et par ricochet, la célébration des 20 ans du CENASA. Pour le secrétaire général adjoint, ce n'est pas un mouvement contre les artistes, mais juste pour faire entendre leurs revendications.

Du reste, leur syndicat dit avoir de bons rapports avec les artistes. Pour le moment, il n'y a pas encore de réaction officielle de la part du gouvernement sur ce mouvement.

Le fonds de motivation avait été accordé en 2017 par le gouvernement. Sa mise en application semble poser problème. Ce mouvement d'humeur vient s'ajouter aux autres revendications tous azimuts que connait le pays.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Situation nationale : Le CISAG constate que le président Roch Kaboré n'est pas aidé par ses proches

$
0
0

C'est en analyse de la situation nationale et de la gouvernance, que le Conseil d'information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) a abouti à cette conclusion selon laquelle, le président Roch Kaboré n'est pas aidé dans ses efforts par ceux-là qui devaient lui être d'un appui. C'était au cours d'une conférence de presse animée le jeudi 9 mai 2019.

« Nous avons l'impression que le président du Faso n'est pas aidé par ceux qui devaient le faire ; au contraire, ils sont en train de l'enfoncer », ont confié les conférenciers, précisant que si chacun (ministre), à son poste de responsabilité, faisait bien son travail, il n'était pas question que des problèmes sectoriels se déportent devant le président du Faso, à la recherche de solution.

Les conférenciers pensent, en clair, que les collaborateurs du président doivent agir conséquemment dans la résolution des crises et revendications sociales. Issaka Ouédraogo, président du CISAG, et ses camarades parlaient ainsi de l'actualité sur le front social. Ils estiment que tous les travailleurs doivent être traités de façon équitable, sur un pied d'égalité.

Pour l'organisation de la société civile, les grèves et autres mouvements d'humeur constituent un coup dur pour le fonctionnement général de l'administration burkinabè. C'est pourquoi elle a invité chaque responsable à mettre la main à la pâte. « Tout n'est pas rose au Burkina. Mais tout pourrait l'être », croient les responsables du CISAG.

Dans le vif de cette actualité, avec la crise à La Poste Burkina Faso, Issaka Ouédraogo déplore surtout la manière de lutte des agents. Pour lui, si le fond peut donner raison aux agents, la manière de protester n'est pas du genre à donner une bonne image du pays à l'extérieur.

« Aller jusqu'à humilier un chef de famille de la sorte » est un comportement à bannir. « Le vent de l'insurrection populaire semble entraîner le pays dans une situation très inquiétante. Faire la grève est une bonne chose, mais elle doit respecter la dignité humaine. Les images qui ont circulé, et qui circulent toujours sur l'évènement malheureux survenu hier, mercredi 8 mai 2019 à La Poste Burkina Faso, n'honorent pas la terre des hommes intègres et il est plus que urgent que certains Burkinabè se ressaisissent, car aucun pays ne peut avancer avec des populations inciviques et intolérantes. (…).

Ce sont des actes qui font honte aux Burkinabè. Des images ont été vues partout et les Burkinabè doivent revenir à de meilleurs sentiments. Le directeur général, quoi qu'il ait fait, doit mériter le respect des travailleurs. Il y a un cadre institutionnel pour discuter des problèmes du service, que de s'adonner à des actes de ce genre qui humilient un premier responsable. De nos jours, le Burkinabè incarne la méchanceté, l'hypocrisie et l'incivisme. C'est alarmant et il faut la fermeté de la part du chef de l'État, car sa passivité pose beaucoup de problèmes aux Burkinabè», a exprimé Issaka Ouédraogo.

Sur le plan politique, et relativement au dialogue politique, les responsables de l'organisation estiment que l'opposition politique « a raison parce qu'on ne peut pas aller à un dialogue sans préalable ». De leur avis, ce cadre est d'autant important que la bonne tenue de la présidentielle de 2020 constitue un défi majeur pour la jeune démocratie burkinabè et interpelle tous les acteurs. D'où la nécessité de se donner les chances de son succès.

Au niveau sécuritaire, le CISAG salue la bravoure des Forces de défense et de sécurité sur le terrain. « Les chefs de l'armée ne sont pas dans des bureaux à Ouagadougou, ils sont sur le terrain et cela est à saluer », a soutenu M. Ouédraogo.
D'autres sujets d'actualité ont également fait l'objet d'analyse des responsables du CISAG. Il s'agit notamment de la visite du Premier ministre sur des chantiers (acte qu'ils ont loué) et de ces appels d'organisations de la société civile au président du Faso à« présenter des excuses »à Yacouba Isaac Zida pour « l'avoir accusé de mauvaise gestion ».

Sur ce dernier point, les conférenciers pensent que le rapport de la Cour des comptes (qui conclut que la gestion financière de la Transition a obéit aux règles) a étéétabli sur la base de documents remis à l'institution de contrôle par la Transition elle-même. Si fait que, de leur avis, la Cour des comptes n'a statué que certainement en fonction des éléments à sa disposition.

Pour étayer leurs propos sur la gestion irréprochable de la transition, les animateurs de la conférence en veulent entre autres pour preuves, l'affaire « parcelles de la transition à Ouaga 2000 », la délivrance (en douze mois qu'a duré la transition) de cinq permis d'exploitation minière.

Le CISAG a, en outre, tenu à transmettre un message au président du Faso par rapport à l'attitude de certains responsables d'organisations de la société civile. « Il y a des responsables de la société civile qui étaient les bras armés de la Transition, qui injuriaient, dans un passé récent, le pouvoir du président Kaboré, le traitant même d'incapacitéà gouverner le pays. Nous ne pouvons pas comprendre que ces mêmes individus arpentent les couloirs de la présidence pour rencontrer le chef de l'État », a confié Issaka Ouédraogo, suggérant au président du Faso d'inscrire de telles rencontres dans les canaux officiels, s'il devait accorder des rencontres aux personnes visées.

OHL
Lefaso.net

Nord Burkina : Quatre otages libérés dont les deux Français enlevés au Bénin

$
0
0

L'Elysée a publié un communiqué indiquant la libération des deux Français enlevés au Bénin et de deux autres otages, une Américaine et une Sud-coréenne, au cours d'une opération des forces spéciales. Voici le communiqué en intégralité.

« Le Président de la République se félicite de la libération de quatre otages au Sahel, dont nos deux compatriotes, M. Patrick Picque et M. Laurent Lassimouillas, enlevés le 1er mai dernier au Bénin. Il s'associe au soulagement de leurs familles à l'occasion de leur prochain retour en France. Outre les deux otages français, une citoyenne américaine et une ressortissante sud-coréenne ont également été libérées.

Cette libération a pu être obtenue grâce à une opération militaire, conduite par les forces françaises dans la nuit de jeudi à vendredi, au nord du Burkina Faso. Au cours de celle-ci, deux militaires ont trouvé la mort au combat, le maître Cédric de Pierrepont et le maître Alain Bertoncello, tous deux officiers mariniers au sein du commandement des opérations spéciales.

Le Président de la République tient à féliciter les armées françaises pour la libération de ces otages, et y associe tous ceux qui ont œuvré avec elles. Il s'incline avec émotion et gravité devant le sacrifice de nos deux militaires, qui ont donné leur vie pour sauver celles de nos concitoyens. Il adresse ses sincères condoléances à leurs familles, à leurs amis, ainsi qu'à leurs frères d'armes, et leur témoigne de toute la solidarité de la Nation dans ces moments difficiles.

Le Président de la République remercie également les autorités béninoises et burkinabè pour leur parfaite coopération. Il les assure de l'entière volonté de la France à les aider dans leur lutte contre le terrorisme au Sahel. »

Viewing all 86052 articles
Browse latest View live