Quantcast
Channel: leFaso.net
Viewing all 86273 articles
Browse latest View live

Ministère des Sports et des Loisirs : Des lutteurs et des footballeuses chez Daouda Azoupiou

$
0
0

Le ministre des Sports et des loisirs, Daouda Azoupiou, a reçu en audience, ce jeudi 11 avril 2019, des lutteurs médaillés aux derniers jeux de la Francophonie qui se sont tenus en 2017 en Côte d'Ivoire et le club de football féminin « Etincelles », vainqueur du Tournoi international de la discipline, qui s'est déroulé du 26 au 28 février 2019 au Bénin. Daouda Azoupiou les a tous félicités pour « avoir hissé haut le drapeau du Burkina » et les a encouragés à continuer ainsi, afin que notre pays puisse avoir droit de cité parmi les nations de sport.

Le ministre des Sports et des Loisirs a eu un calendrier très chargé ce jeudi 11 avril 2019. Entre réunion de cabinet et autres occupations professionnelles, il a reçu en audience des sportifs qui ont valablement représenté le Burkina à des compétitions à l'international.

Les médaillés aux jeux de la Francophonie…

Les premiers à s'entretenir avec Daouda Azoupiou, ce sont les lutteurs médaillés aux jeux de la Francophonie, qui se sont tenus à Abidjan en 2017. Deux ans après leurs exploits, ils ont enfin pu entrer en possession de la cagnotte financière qui accompagnait leurs médailles et ont été félicités par le ministre des Sports et des Loisirs. Il s'agit d'Eloi Zerbo et de Josiane Nabi, tous deux médaillés de bronze ; Idrissa Zon et Romaric Kwané, médaillés d'argent. Bienvenu Sawadogo, également médaillé d'argent en athlétisme, qui suit actuellement un stage au Sénégal, était évidemment absent à cette rencontre. Les médaillés de bronze ont reçu chacun la somme de 250 000 francs CFA, tandis que ceux qui ont obtenu la médaille d'argent ont reçu, chacun également, la cagnotte de 350 000 francs CFA.

Pour l'occasion, Daouda Azoupiou leur a renouvelé les félicitations de son département et la fierté du gouvernement à leur égard. « J'ai eu l'honneur de recevoir les athlètes qui se sont distingués en 2017 aux jeux de la Francophonie. Ces athlètes ont porté très haut le drapeau de notre pays en obtenant différentes médailles. Comme vous le savez, ces médailles sont primées. Depuis 2017, la CONFEJES (ndlr : Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la Francophonie), qui fait la promotion des athlètes, a décerné des prix à ces athlètes.

J'ai voulu ce matin les recevoir de façon solennelle pour, à la fois, les féliciter, les encourager pour avoir fait rayonner notre pays lors de ces jeux de la francophonie mais également leur remettre leur dû. C'était aussi l'occasion de féliciter les différentes fédérations qui accompagnent au quotidien les athlètes dans leur formation et qui les soutiennent avec du matériel », a expliqué Daouda Azoupiou.

Le football féminin à l'honneur…

Après avoir raccompagné les lutteurs, le ministre des Sports et des Loisirs a reçu, dans la foulée, le club de football féminin « Etincelles ». Baséà Tanghin, au secteur 17 de Ouagadougou, ce club a remporté le Tournoi international de football féminin qui s'est déroulé du 26 au 28 février 2019 au Bénin, et qui a rassemblé le Niger, le Togo, le Bénin et notre pays. Très jeune dans le milieu du football féminin, affiliéà la FBF en 2014, le club « Etincelles » est détenteur de la Coupe du Faso 2018 et vient d'être sacré champion 2018-2019.

Les « filles de Pascal », comme on les appelle, sont allées présenter leurs acquis au ministre Azoupiou et demander son appui pour mieux faire à l'avenir. Le patron du département des Sports et des Loisirs n'a pas manqué d'exprimer sa satisfaction et sa fierté de les recevoir. « C'est toujours une fierté pour le Burkina Faso de recevoir ses fils qui ont permis à notre pays de rayonner. Cette fois-ci, il s'agit des « Etincelles » qui sont un club de football féminin.

Je voudrais leur adresser toutes mes félicitations pour l'engagement des filles dans ce club mais également au promoteur qui s'est battu, depuis 2014, et qui a permis au club de s'affirmer durant ces années. Ce parcours a permis à l'équipe de s'aguerrir et de remporter le tournoi au Bénin, en plus des différents prix. Je voudrais donc leur adresser toutes mes félicitations au nom du gouvernement du Burkina Faso. Il est vrai que nous faisons la promotion du sport dans toutes ses formes. Mais le sport féminin prend aujourd'hui de l'ampleur au plan international et notre pays ne peut pas être en reste.

Pour cela, je voudrais les féliciter et les rassurer de la disponibilité du ministère à accompagner toutes les initiatives qui entrent dans ce sens et rassurer les Etincelles qu'à partir de maintenant, nous aurons une attention particulière à leur évolution. Nous allons pouvoir les accompagner », a indiqué Daouda Azoupiou. Des propos qui ont plus que rassuré le promoteur du club. « Si les autorités ont un regard sur ce que nous faisons, cela ne fait que nous motiver à aller de l'avant », s'est réjoui Pascal Sawadogo.

JTB
Lefaso.net


Grève des 17 et 18 avril : Quatre syndicats apportent leur soutien au SYNTSHA

$
0
0

Dans la déclaration ci-après, quatre syndicats se disent solidaires de la lutte du SYNTSHA à travers la grève des 17 et 18 avril 2019 en ce qui concerne particulièrement le volet application de la Fonction publique hospitalière.

Depuis les 6 et 7 novembre 2015, les syndicats de la santé que nous sommes ont fait montre d'une patience légendaire dans l'attente de reformes structurantes du secteur de la santé dont, l'une des plus attendues est la mise en œuvre de la Loi sur la Fonction publique Hospitalière.

Un travail consensuel a été mené par un comité de 32 membres composé des représentants de la Présidence du Faso, du Premier ministère, du ministère de la Santé, du ministère de l'Economie, des finances et du développement, du ministère de la Fonction publique du travail et de la protection sociale, des six (6) syndicats de la santé (SYNTSHA, SYNTAHSS, SYMEB, SYSFMAB, SAIB, SPBF), de tous les ordres professionnels de la santé, et du sous-secteur sanitaire privé.

Après un long processus inclusif de deux ans, un avant-projet de loi fut introduit en Conseil des ministres. Après l'adoption de ce projet de loi par le Conseil des ministres et transmis à l'Assemblée nationale, la loi fut votée et adoptée, le 19 décembre 2017, à l'unanimité par les 105 députés votants du jour.

Nous rapportons ici le contexte et la justification soumis aux honorables députés :
« L'administration burkinabè est dans une quête permanente d'efficacité et d'efficience dans sa gestion. Cela passe par une bonne structuration des différents secteurs publics.

C'est pourquoi il existe dans notre administration, une fonction publique d'État, une fonction publique parlementaire et une fonction publique territoriale.
Cette diversité de statut répond à la nécessité de permettre à chacune des entités de mieux identifier et gérer ses spécificités, de sorte à rendre moins complexe la gestion administrative en général et la gestion des ressources humaines en particulier ».

C'est du reste cette volonté d'efficacité et de « résultologie », qui a conduit le ministère de la Santéà entreprendre le processus d'autonomisation intégrale de ses structures de soins, en les dotant de la personnalité juridique et de l'autonomie de gestion.

Le ministère de la Santé compte plus de 28 000 agents répartis en plus de 200 corps et métiers avec des durées de formations universitaires pouvant aller jusqu'à 16 années d'études. Plus de 90% de ces agents interviennent dans l'offre de soins à travers la pyramide de soins comprenant de la base au sommet : les Centres de santé et de promotion sociale (CSPS), les Centres médicaux (CM), les Centres médicaux avec antenne chirurgicale (CMA), les Centres hospitaliers régionaux (CHR) et les Centres hospitaliers universitaires (CHU).

Fort de ce que la qualité du service public rendu aux populations soit intimement tributaire des ressources humaines employées et de leur degré de motivation, il est apparu nécessaire dans le contexte de gratuité des soins des femmes enceintes et des enfants de 0 à 5 ans, d'adapter les dispositions de la loi aux défis majeurs des axes 1 et 2 du Plan national de développement économique et social (PNDES), du développement durable et de l'assurance maladie universelle, qui sont notamment :

- Le défi liéà l'hyper spécialisation de certains emplois ;

- Le défi de l'organisation du travail à feu continu qui contraint les agents de santéà des horaires de travail dérogatoires de droit commun : plus de 15 heures successives de travail pendant les gardes de nuit, le week-end et les jours fériés :

Un hôpital ne ferme jamais !

- Le défi liéà l'obligation d'assurer des soins globaux, prenant en compte les aspects physiologiques, psychologiques, socio-économiques, socio-culturels du patient. Ce qui comporte une forte charge émotionnelle et psychologique.

- Le défi des risques liés à la gestion des épidémies exposant les agents de santé (Ebola, HIV).

- Le défi lié aux répercussions sur la santé des agents de santé, leur vie sociale et familiale, les horaires inconstants et la pénibilité du travail hospitalier. En effet, les effets sur la santé répertoriés sont l'altération du sommeil due au dérèglement de l'horloge biologique, certaines pathologies digestives, des troubles nerveux, des troubles cardio-vasculaires, des risques de cancer…etc.

C'est du reste le particularisme du service public hospitalier qui a conduit l'État à faire régir le personnel hospitalier par la loi n°033-2008 du 22 mai 2008 portant régime juridique applicable aux emplois et aux agents des établissements publics. Cette loi n'a cependant pas permis de répondre à l'ensemble des spécificités du secteur de la santé.

Aussi, le Conseil des ministres en sa séance ordinaire du 23 mars 2016 a-t-il instruit les ministres concernés d'engager les concertations pour la mise en place d'une fonction publique hospitalière.

Ces concertions menées durant les états généraux des hôpitaux tenus du 15 au 17 décembre 2016 à Ouagadougou, ont abouti à la mise en place d'un comité interministériel afin d'approfondir la réflexion sur la nécessité de l'institution d'une fonction publique hospitalière au Burkina Faso, et d'élaborer, s'il y a lieu les textes juridiques y relatifs.

Ledit comité technique interministériel a été mis en place par le ministre de la Santé par arrêté n°2017-0034/MS/CAB du 09 février 2017. »

En outre, cette Loi dispose à son Article 3 « Les structures publiques de soins sont organisées en établissements publics de santé. Un décret pris en Conseil des ministres fixe les conditions et modalités de cette organisation. »

Après le vote de la loi, le gouvernement à travers le ministre de la Santé a signifié aux 06 syndicats que la mise en œuvre effective commencerait en juin 2018. Dans la foulée, un protocole d'accord fut adopté entre le Premier ministre et les 06 syndicats le vendredi 2 février 2018 ; pour une recevabilitéà l'opinion, nous livrons la teneur du communiqué du premier ministère : « FONCTION PUBLIQUE HOSPITALIERE : UN PROTOCOLE D'ACCORD SIGNE AVEC LES SYNDICATS DE LA SANTE.

Le Gouvernement et les syndicats de la santé ont paraphé et signé un protocole d'accord en vue d'opérationnaliser la fonction publique hospitalière, dans la soirée du mercredi 31 janvier 2018. Un dénouement heureux qui satisfait le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, pour qui sa mise en œuvre effective va apporter un souffle nouveau au système sanitaire burkinabè.

Après le vote de la loi de la fonction publique hospitalière par l'Assemblée nationale, le gouvernement et les syndicats de la santé sont parvenus à un accord pour son opérationnalisation effective, et ce à travers la signature d'un protocole d'accord, dans la soirée du mercredi 31 janvier 2018. Cet accord prévoit la mise en œuvre des engagements du gouvernement à partir du 1er janvier 2018.

Les détails de cet accord portent, entre autres, sur la grille salariale, les grilles indemnitaires et l'indemnité de garde, payable en deux tranches : 10% en 2018 et 10% en 2019. En ce qui concerne les grilles indemnitaires notamment de sujétion géographique, de contamination et de contagion, les agents de santé pourront constater une augmentation de 50% des montants fixés en 2018 et 50% en 2019.

Heureux d'un tel dénouement, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a exprimé sa reconnaissance à toutes les parties qui ont contribuéà la signature du protocole d'accord en vue d'opérationnaliser la fonction publique hospitalière qui, selon lui, « apportera un souffle nouveau au système sanitaire burkinabè».

« La mise en œuvre effective de la fonction publique hospitalière va permettre de motiver le personnel de santé et d'obtenir des soins hospitaliers de qualité», s'est-il réjoui, avant de préciser que « l'ambition du gouvernement est toujours, à travers le dialogue social, de parvenir avec les partenaires sociaux à des compromis pour l'intérêt du Burkina Faso ».

C'est un sentiment de satisfaction qui a animé le représentant du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), Hamadi Konfé, en ce sens que parvenir à un accord sur les grilles salariales et indemnitaires de la fonction publique hospitalière est un consensus avec tous les partenaires sociaux, les ministères…

À entendre le secrétaire général du Syndicat des médecins du Burkina (SYMEB), Alfred Ouédraogo, les acquis majeurs qui ont étéêtre engrangés vont faire l'économie des grèves.

À son avis, si cet accord est bien appliqué, il va permettre de « viabiliser » l'ensemble des hôpitaux du Burkina Faso.

Les six syndicats de la santé signataires de l'accord sont le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), le Syndicat autonome des infirmiers et infirmières du Burkina (SAIB), le Syndicat des sages-femmes et accoucheuses du Burkina Faso (SYSFMAB), le Syndicat des médecins du Burkina (SYMEB), le Syndicat des pharmaciens du Burkina Faso (SPBF) et le Syndicat des travailleurs de l'administration hospitalière et des services de Santé (SYNTAHSS).
DCI/PM » (source http://www.gouvernement.gov.bf/spip.php?article2081 accès le 07/04/2019)

Force est de constater que plus d'une année après la signature du protocole d'accord, et malgré nos multiples interpellations, aucun aspect de la FPH n'a été appliquéà ce jour. L'administration n'est-elle pas une continuité ?

Les structures de soins, faut-il le rappeler, sont des entités sensibles aux modes de luttes syndicales. Malgré cette donne, le gouvernement est resté de marbre quant à l'adoption du décret porté par le Ministère des Finances portant création d'un établissement Publique de Sante regroupant les structures de soins conformément à l'esprit de l'Article 3 de la FPH. Il s'agit de l'Agence de Gestion des soins primaires déjà implémentée au Ghana, au Kenya et qui est une entité chargée de la gestion des CMA, CM, et CSPS. Cette attitude risque de conduire à une crise de confiance avec les partenaires sociaux du secteur de la santé.

Que l'on ne s'y méprenne pas ! Le décret N° 2019-0085/PRES/PM/MINEFID/ MATD/MS, portant statut général des Établissements Publics Locaux de Santé (EPLS), sans contester son opportunité tant il est pris en application de la Loi N° 010-2013/AN du 30 avril 2013, ne saurait être une solution ni à court ni à moyen terme, pour une sortie de crise. Au regard de la situation sécuritaire, de l'impréparation et des difficultés liées à la gestion des COGES, certaines collectivités peinent à fonctionner. Aussi, aucune étude économique n'est réalisée à ce jour dans le cadre des EPLS.

Mais encore ! La réforme sur le système de rémunération, ne saurait indiquer la non-application de la FPH, d'autant plus que les nouvelles grilles indiciaires et indemnitaires issues de la reforme, si elles sont consensuelles pourraient remplacer celles prisent dans le cadre de la FPH à compter de janvier 2019. Aussi, il convient de l'appliquer pour payer le passif de 2018, et opérer rapidement les réformes du système de santé tributaire de cette Loi.

L'application de la FPH qui se devait être un tremplin pour revitaliser les hôpitaux et booster les réformes liées à l'organisation du travail dans le secteur de la santé sans cesse reportée par le gouvernement. La mise en œuvre de la FPH aura pour corollaire, l'amélioration de l'offre de soins, une meilleure présence des agents dans les hôpitaux et l'augmentation des paquets d'activités des structures de soins. Toutes choses qui faciliteront la résolution des autres difficultés des hôpitaux, entre autres la question de l'acquisition et de l'entretien des équipements notamment à travers certains mécanismes comme le leasing.

Dans cette perspective d'amélioration de l'offre de soins aux populations, il ne peut qu'être évoqué aussi l'épineuse question de la formation pratique des agents de santé dans un contexte de surpopulation des apprenants dans les structures de soins. Pour y faire face, il convient d'élargir aux CHR la formation pratique des stagiaires des facultés de médecine, pharmacie et chirurgie dentaire. Cette mesure aura en plus l'avantage de transformer à moindre coût les CSPS urbains en CM pour désengorger les hôpitaux et permettre une plus grande médicalisation de l'offre de soins.

Face à cette inertie du ministère de la Santé et du gouvernement qui n'a que trop duré, marquons notre solidarité agissante à la lutte de notre syndicat frère (SYNTSHA) les 17 et 18 avril 2019 en ce qui concerne particulièrement l'application de la FPH, par l'adoption du décret portant création de l'AGSP et la mise œuvre effective de l'ensemble des décrets de la loi 057.

Nous tiendrons le gouvernement pour responsable de la dégradation de la situation sanitaire des populations si des mesures urgentes ne sont pas prises, notamment :

1- L'adoption sans délai du décret portant création de l'AGSP avec comme disposition transitoire le reversement exceptionnel des agents à compter du 1er janvier 2018 conformément aux accords et à l'esprit de la Loi n°057-2017/AN, portant statut de la fonction publique hospitalière.

2- La prise immédiate de l'acte réglementaire portant modalités de reversement des fonctionnaires en détachement dans les Établissements Publics de Santé dans la grille indiciaire de la fonction publique hospitalière.

3- L'allocation de ressources nécessaires déjà prévue dans la loi de finances 2019.

4- Le payement des arriérés avec le 1er janvier 2018 comme date de début, conformément au protocole d'accord.

5- L'élaboration et l'adoption de tous les décrets prévus (20) par la Loi n°057-2017/AN, portant statut de la fonction publique hospitalière dans les plus brefs délais avec un échéancier. Ce qui permettra entre autres la création rapide des postes de garde et le maintien de toutes les indemnités des agents de santé en stage comme le dispose la FPH.

6- La prise en compte du principe d'équité et d'égalité dans toutes réforme à venir sur le système de rémunération public, en faisant coïncider les catégories aux nombres d'années de formation de tous les agents de santé y compris les années de formations post doctorales.

7- La finalisation et l'adoption des RIMES et des statuts particuliers dans le secteur de la santé.

Nous prenons l'opinion publique à témoin quant aux éventuelles dégradations du climat social qui résulteront consécutivement de l'inertie du gouvernement. Nous nous réservons le droit pour chaque syndicat et/ou en union d'action syndicale de mener les actions nécessaires les jours à venir selon nos calendriers respectifs, pour l'aboutissement de nos préoccupations urgentes. Appelons nos militants à une mobilisation massive pour les actions et mots d'ordre prévus.

Nous ne saurions finir sans nous indigner des violations flagrantes du secret médical dont la dernière a été orchestrée par l'administration hospitalière du CHU de Tengandogo à propos d'une de nos consœurs. Nous interpellons toutes les entités concernées par l'application du Code de déontologie, du Code pénal et la préservation des droits des patients. Il convient d'entreprendre des actions pour situer les responsabilités et prendre les mesures nécessaires pour éviter de telles infractions à l'avenir.

Tous pour un meilleur système de santé !

Syndicat des Médecins du Burkina (SYMEB),

Syndicat des Sages-Femmes et Maïeuticiens et Accoucheuses du Burkina (SYSMAB),

Syndicat Autonome des Infirmiers du Burkina (SAIB),

Syndicat des Travailleurs de l'Administration Hospitalière et des Services de Santé(SYNTAHSS)

Politique : Jacques Kodjo Palenfo, "l'enfant terrible" du parlement burkinabè

$
0
0

Jacques Kodjo Palenfo est loin d'être timide. Et cela pourrait facilement se comprendre. D'abord instituteur, puis formateur d'instituteurs, inspecteur et député, il a su tracer sa voie politique avec son inusable style pédagogique. Fervent défenseur de l'indépendance du député vis-à-vis de son parti lors de l'adoption des lois, il sera dénoncé par ses pairs pour ses revirements. Focus sur celui qui se surnomme le « guerrier du Sud-Ouest », membre du groupe parlementaire Renouveau démocratique (RD), une dissidence de l'Union pour le progrès et le changement (UPC), principal parti d'opposition burkinabè.

« Il faut savoir interpréter la circonvolution diplomatique et aller de l'avant ! », lance toujours Jacques Kodjo Palenfo. L'homme est pressé en politique, mais se dit patient dans la vie. Il marche vite, il parle vite, il convainc vite et il est drôle. Pourquoi attendre quand on sait si bien où l'on veut aller ? C'est le leitmotiv de Jacques Kodjo Palenfo qui, semble-t-il, veut représenter la circonscription électorale de Gaoua en 2020. Il lui reste moins d'un an pour y parvenir et reconstruire une image politique dégradée, à la suite de la création du groupe parlementaire Renouveau démocratique (RD), en octobre 2017.

A l'image de son désir d'aller vite, son ascension politique a aussi été rapide. En l'an 2000, il mobilisait déjà des militants pour le compte de l'ancien député Louis Armand Mihyemba Ouali, son mentor. Le député Jacques Palenfo est né en 1968 à Gaoua, région du Sud-Ouest. A peine bambin, son père décède ; il est élevé par sa mère. Tout petit, il fait partie des premiers écoliers de son village, aux premières lueurs des indépendances. Mais, les temps sont durs, se souvient-il : « Pas d'électricité, conditions de vie précaires, etc. ».

Cependant, rien ne l'empêche de rêver grand, puisqu'il va poursuivre ses études secondaires à Kampti dans les années 1975, en cours du soir. Studieux, il est admis au Brevet d'études du premier cycle (BEPC) et se fait former instituteur à Loumbila pendant une année. Puis, il rentre à Gaoua et y enseigne pendant sept ans. Avec l'ouverture de la Direction régionale de l'enseignement de base du Sud-Ouest, il est nommé directeur des études. Il fait ensuite ses preuves et prend les commandes de la direction des examens et concours de la région.

A partir de 2001, il va enchaîner les grades et les postes : instituteur principal, directeur de l'Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Gaoua, formateur à l'ENEP, conseiller pédagogique et inspecteur. Avec un tel parcours, pourquoi ne pas faire de la politique ? Ambitieux, il choisit la politique pour aller plus vite. En 1999, le jeune Jacques tape à la porte du député Armand Ouali, après un militantisme dur dans le syndicat de l'enseignement de base.

A cette époque, sa vision politique n'était autre que de « trouver des solutions aux besoins de la population à la base ». Aux différentes échéances électorales de 2001 à 2007, il fait ses preuves comme mobilisateur et se fait des sièges aussi bien au niveau communal que législatif. En 2000, alors que son mentor Armand Ouali perd son poste législatif pour nomadisme politique, celui qui était devenu le suppléant récupère son mandat. Il est alors l'un plus des jeunes députés de l'Assemblée nationale. C'est le début d'une carrière politique. Jacques Palenfo devient l'un des opposants au régime de Blaise Compaoré et sait se faire remarquer, à commencer par ses prises de parole ponctuées de pédagogie.

Dans le même temps, le député gagne en notoriété. En 2009, il participe à la création de l'Union pour le progrès et le changement (UPC), parti dont il deviendra membre. A la suite du congrès du FOCCAL (Forum des citoyens et citoyennes pour l'alternance) organisé pour la première fois par Zéphirin Diabréà Gaoua, Jacques Palenfo monte en échelons. En 2015, il remporte son mandat de député post-insurrectionnel, sous la bannière de l'UPC, après celui de 2010.

Le député Palenfo paraît modeste de par son accoutrement. « Le guerrier », c'est ainsi qu'il se surnomme. Et en véritable guerrier, il ne manque pas de courage et d'audace. Ainsi, quand il juge qu'une loi est « utile pour le peuple », il n'hésite pas à voter « oui », même si les autres membres de son parti, l'UPC, ne sont pas du même avis. Ce fut le cas, le 3 juillet 2017, lors du vote de la loi sur les partenariats public-privé (PPP). Jacques Palenfo a voté« oui », pendant que ses camarades politiques dénonçaient l'impertinence de la loi.

D'ailleurs, ses pairs ne manquent pas de parler de ses revirements idéologiques et tactiques à l'occasion d'adoption des lois. Mais pour lui, ce que ses collègues députés lui reprochent, c'est son désir d'indépendance. « Il fait tout selon ses désirs et à sa tête, sans souci d'injonction du parti ; un vrai électron libre », disent-ils. « Il est toujours prêt à repousser tout obstacle pour exister, pour se faire entendre ; c'est le propre de Palenfo », renchérit un membre de son parti politique.
Certains élus reprochent à Palenfo ses expressions brutales. « Il s'impose toujours », s'exclame une élue de la majorité.

Aujourd'hui, il est l'un des treize démissionnaires du groupe parlementaire Union pour le progrès et le changement (UPC). Avec ses camarades, ils ont créé le Renouveau démocratique (RD) dont le chef de file est Daouda Simboro. Face aux injonctions de militants qui lui demandaient de rendre sa démission, le député Palenfo est resté stoïque : « La loi permet la création de groupes parlementaires ». Répondant aux critiques à la suite de leur éjection de l'UPC, Jacques Palenfo dit ceci : « Je ne suis pas là pour plaire. Je luttais pour la stabilité du parti. Beaucoup de ceux qui nous vouent aux gémonies aujourd'hui, c'était plutôt eux qui voulaient qu'on aille au gouvernement et c'est eux qui tuent l'UPC dans l'ombre. On a des SMS comme preuves ». Puis de continuer : « Ce n'est pas seulement le label et les moyens du parti qui font élire un député ; il y a son aura personnelle ».

Deux ans après son éjection de l'UPC et une année avant les prochaines échéances législatives, Jacques Palenfo croit dur comme fer qu'il pourra être réélu s'il se présente : « Je connais mon poids électoral ». Il se présente comme le candidat de l'humanisme et des causes justes. « Avec le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), on pouvait gouverner ensemble (…) Si nous nous mettons ensemble, on va construire quelque chose d'utile pour ce pays », se convainc le natif de Gaoua. Lire la suite

Edouard K. Samboé
Lefaso.net

Pénurie d'eau potable en période chaude : « C'est une question d'efficacité des entrepreneurs », déclare Niouga Ambroise Ouédraogo

$
0
0

Dans plusieurs centres urbains du Burkina Faso, la période de canicule rime avec manque d'eau potable. En plus de Ouagadougou, dans d'autres villes telles que Bobo-Dioulasso, Dédougou, Koupéla, Ouahigouya et Pouytenga, c'est la croix et la bannière pour se procurer du liquide précieux. Face à cette situation, les populations sont désemparées. Invité au journal télévisé de la TNB, le ministre en charge de l'Eau, Niouga Ambroise Ouédraogo, a apporté un éclairage sur cette pénurie d'eau.

Quel est le véritable problème des pénuries d'eau ? A cette question, le ministre en charge de l'Eau, Niouga Ambroise Ouédraogo, reconnait les faits. Il le dit en ces termes : « Effectivement, cela devient un problème récurrent parce que depuis 2016, nous avons cette situation difficile des zones hautes de la ville de Ouagadougou. Le fond du problème, nous l'avons dit au départ : il y a un problème de production. Cela est déjà réglé. Maintenant, nous avons un problème de distribution. Lorsque nous parlons de la distribution, cela va de la contribution des châteaux d'eau à l'enfouissement des grosses canalisations et à l'équipement des branchements familiers particulier et bornes fontaines. Et c'est là que se trouve le problème. »

Toujours dans cette logique, le ministre a fait une déclaration : « Il faut se le dire : c'est un problème d'efficacité, de non-respect des engagements des entreprises commis à ces travaux. »

Il a poursuivi : « Pour la petite histoire, nous avons tenté de faire une accélération de ces travaux allant de six à douze mois. La facture qu'on a demandée, c'était trois milliards et demi de FCFA. Vous voyez que c'est difficile pour les ressources publiques de régler ces questions. C'est en fait cela le fond du problème. Aujourd'hui, nous avons pris un certain nombre de dispositions pour que ce problème ne continue pas ainsi ».

« La question de l'eau est une grande priorité»

La TNB a cherchéà savoir si la question de l'eau n'est pas une priorité pour lever la barrière financière dont il parle. Le ministre a reconnu que la question de l'eau est une grande priorité aussi bien politique que sociale ou du point de vue de la vie tout simplement. « Mais aujourd'hui, comment ça se passe ? Les zones déficitaires que nous appelons zones hautes, sont situées de telle sorte qu'en temps normal de distribution avec les châteaux existants, elles sont les dernières àêtre servies. En réalité, ces quartiers ont de l'eau mais à des heures tardives (entre 24h et 2h, 3h du matin). »

Pour le ministre, au niveau de l'ONEA et de son département, des stratégies sont mises en place pour remédier à cette situation, mais comme dans tout chantier, il y a des aléas cycliques.

Ces chantiers ne sont-ils pas venus un peu tard ? N'y a-t-il pas eu un manque de vision ? « C'est vrai mais ce n'est pas un problème de vision », a répondu le ministre. Pour lui, ce sont des questions de terrain. Pour être plus explicite, il a donné deux exemples. Premièrement, pour passer un marché aujourd'hui, il n'y a pas de délai ; la passation d'un marché va de deux mois à pratiquement un an. Donc on se situe en fonction des ordres et conditions des partenaires techniques et financiers. Deuxièmement, « c'est une question d'efficacité des entrepreneurs. Je ne vais pas citer de noms », a-t-il déclaré.

« Nous avons dénombré 52 centres urbains déficitaires »

A la question de savoir si le ministère continue avec ces entrepreneurs ou si le contrat est rompu, l'invité de la TNB rassure : « Ne vous en faites pas, on a pris des mesures énergiques. Je ne vais pas les annoncer. »

A quand la fin du calvaire des habitants ? « Aujourd'hui, nous avons dénombré 52 centres urbains déficitaires. Et chaque centre urbain a son problème, mais les problèmes sont récurrents », a indiqué le ministre.

Selon Ambroise Niouga Ouédraogo, le problème de Dédougou est un peu paradoxal, car cette localité se trouve dans une zone où il y a beaucoup d'eau sur et sous le sol. Toutefois, il a signalé qu'il y a une difficulté de suivi de la démographie urbaine. Aujourd'hui, globalement, il y a deux solutions qui sont prises, comme l'a dit l'ONEA : la distribution alternée et l'information des heures de cette distribution d'eau de manière alternée. « J'appelle cela des solutions conjoncturelles et non durables. Il faut de la patience. Je ne vais pas donner de délai, mais nous sommes là-dessus », a-t-il conclu.

Une synthèse de Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

Insécurité : Un gendarme tué dans l'attaque du poste de gendarmerie de Namssiguia

Assemblée nationale : Des députés à l'école de « la sécurité démocratique »

$
0
0

« Démocratie, défis sécuritaires, progrès économique et social ». C'est le thème de la conférence publique organisée à Ouagadougou, le 11 avril 2019, par la Commission de la défense et de la sécurité (CODES) de l'Assemblée nationale. Cette conférence a été animée par des chercheurs tels que Paul Oumarou Koalaga, expert-consultant en sécurité et consolidation de la paix ; Dr Rahede Thomas Ouédraogo et Simon-Pierre Douamba. L'activité se tient en partenariat avec le Centre parlementaire canadien. L'objectif est de réfléchir aux solutions pour une société burkinabè démocratique, pacifiée et résiliente dans un contexte d'insécurité.

C'est Abdoulaye Mossé, 5e vice-président de l'Assemblée nationale, qui a présidé cette conférence qui a mobilisé plusieurs députés et d'autres participants. Pour planter le décor, une définition a permis d'appréhender la démocratie comme un ensemble de droits civils et politiques, mais aussi de droits socioéconomiques (droits à l'éducation, à la santé, au travail ; liberté de commerce et d'industrie, etc.). Pour les conférenciers, la sécurité est comme une garantie de l'intégrité physique des personnes et de leurs biens ; une sécurité assurée par les Forces de défense et de sécurité (FDS). Ainsi, les conférenciers ont révélé que l'État est le garant de la sécurité parce qu'il a le monopole militaire et celui de la contrainte physique légitime. Entre autres, il est aussi le fondement du contrat social ; donc sans État, pas de démocratie et pas de sécurité.

Pour les animateurs de la première communication, il peut y avoir des tensions, voire des relations d'opposition entre démocratie et sécurité. Mais il est tout à fait possible d'envisager des liens de complémentarité. La démocratie ne peut exister sans la sécurité, et la sécurité sans la démocratie serait invivable. En guise d'exemple, la tenue d'élections sans sécurité serait un défi difficile à relever, car il peut y avoir des menaces sur le personnel électoral, les électeurs, le matériel et les documents électoraux.

Selon les conférenciers, quand il y a démocratie sans sécurité, les droits fondamentaux sont menacés : liberté de commerce et d'industrie, droit à l'éducation, droit au travail, etc. Aussi, la liberté d'aller et de venir est compromise.
En somme, la sécurité est fondamentale pour la réduction de la pauvreté, la protection des droits des personnes et l'appui au développement durable. A en croire les conférenciers, la sécurité et le développement sont étroitement liés.

Dans son allocution, Oumarou Koalaga a noté que le premier pilier en termes de défense, de sécurité et de paix, c'est la prévention des risques. Selon ses propos, lorsque les questions et les systèmes de sécurité prennent le pas sur les mécanismes politiques et économiques, il peut en résulter de graves distorsions dans la répartition des ressources de l'État.

Le communicateur a regretté que la promotion de l'État de droit et la question des droits de l'homme soient assez peu abordées dans les stratégies de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent, alors qu'elles sont cruciales. Pendant que le terrorisme s'oppose à l'Etat en souhaitant sa destruction, la promotion de l'État de droit le renforce et le rend légitime. « Un État souhaitant préserver l'ordre public face à des acteurs qui veulent le détruire, ne peut pas ressembler lui-même aux terroristes », a-t-il prévenu. Avant de conclure : « Nos efforts ne peuvent être efficaces que si nous sommes guidés par les mêmes principes : la démocratie, la dignité humaine et les droits fondamentaux, ainsi que l'État de droit. Autant de valeurs universelles qui font partie de notre vivre-ensemble. Développer un système de gouvernance fermement ancrée dans ces valeurs, c'est ce que nous appelons promouvoir la sécurité démocratique ».

EKS
Lefaso.net

Comment composer avec les sollicitations financières ? (2)

$
0
0

Que faire lorsqu'une personne se retrouve prise à soutenir des frères et sœurs en difficultés en plus d'avoir à s'occuper de ses propres parents âgés et sans ressources ? Que faire quand « la famille », « l'amitié», ou la « fraternité religieuse » deviennent des outils de pression psychologique pour justifier des demandes d'aides, ou justifier une vie vécue dans la dépendance ? Les réponses à ces questions ne sont pas toujours évidentes ou du moins pas toujours faciles à implémenter.

Dans une chronique antérieure, j'abordais la question épineuse des sollicitations financières, en proposant certaines avenues telles que l'établissement d'un budget et l'élaboration de limites relationnelles afin de mieux composer avec celles-ci. À ces deux éléments, un autre facteur essentiel à considérer pour une saine gestion des sollicitations, c'est la gestion de nos émotions. Il est connu, que l'argent et les émotions produisent rarement des décisions optimales ! Les personnes qui réussissent le mieux par exemple en matière d'investissement sont souvent connues pour être celles qui savent garder leur sang-froid en période de panique.

Par nature, les sollicitations interviennent dans un contexte hautement relationnel, où les émotions, telles que la peur du rejet, le désir de plaire, de sauver une réputation, etc. entrent en jeu. Les émotions s'amplifient davantage lorsque les liens relationnels sont forts. C'est la raison pour laquelle des personnes pourtant très réfléchies s'endettent pour des proches et se mettent à risque financièrement, pour pallier l'irresponsabilité d'autrui. Nul n'est immunisé contre ces biais émotionnels. Les émotions font partie de l'expérience humaine, il ne s'agit pas de les nier, mais de savoir les gérer, au lieu d'en être conduits. Ainsi, pour composer avec les sollicitations financières, il est essentiel de reconnaître l'existence de certains pièges émotionnels, et comprendre certains mécanismes psychologiques en jeu.

1.) Reconnaissez et rejetez le piège de la culpabilité

Selon les psychologues Ted & Brad Klontz, la culpabilité est l'une des raisons clés qui nous amènent à répondre à des sollicitations que nous savons intellectuellement hors de nos capacités financières et nocives pour la maturation du demandeur. Le sentiment de culpabilité naît en nous, parce que nous entretenons des pensées culpabilisantes, telles que « Comment pourrais-je avoir de l'argent et le laisser souffrir même si… ? »« Comment pourrais-je ne pas lui donner, c'est ainsi qu'on a toujours fonctionné dans la famille ? ». La culpabilité d'avoir à déroger à une règle non écrite, la culpabilité de laisser une personne assumer elle-même la responsabilité de ses actes, etc. Bien que nous soyons parfois conscients du danger de nos interventions, nos émotions nous jouent des tours.

Le piège des émotions réside dans leur intensité. Les émotions intenses ont tendance à aveugler notre jugement et à ne nous faire voir que l'instant présent qui peut s'avérer fatal à long terme. En cédant à la pression de la culpabilité, la relation entre le demandeur d'argent et le donateur se renforcera à court terme. Mais à la longue, le donateur finit souvent par se retrouver à devoir constamment aider à nouveau le demandeur qui n'apprend pas de ses erreurs. Le donateur continue de le faire non pas parce qu'il le veut, mais parce qu'il se sent coupable de laisser quelqu'un souffrir (ou plutôt coupables de laisser une personne apprendre des leçons de la vie et changer). Après un certain temps, la charge financière commence à se faire sentir chez le donateur qui alors se met àéprouver un ressentiment envers le demandeur. Le demandeur quant à lui s'étant habituéà toujours se faire secourir par le donateur, finit par considérer inconsciemment l'aide comme « un dû».

Lorsque le donateur commence à ne plus répondre aux sollicitations, le demandeur se sent lésé dans « ses droits acquis ». Le ressentiment et la colère naissent de part et d'autre et la relation finit par se détériorer au nom d'une « aide ». Pour éviter ces conséquences à long terme, il nous faut savoir reconnaître le sentiment de culpabilité qui peut agir en nous et nous poser plutôt la question suivante « cette façon de faire, l'aidera-t-elle vraiment à sortir de son problème ou la rendra-t-elle dépendante ? ». Reconnaissez les émotions qui vous animent et donnez-vous le droit de réfléchir.

2.) Comprenez l'effet psychologique de l'argent et utilisez-le positivement

L'argent à un effet psychologique sur le cerveau. Notre cerveau à tendance à considérer l'argent comme une forme de récompense. Lorsqu'un employé reçoit un bonus, il l'associe à une récompense. Il est ainsi incitéà répéter sa performance. De la même façon lorsqu'une personne reçoit constamment de l'aide pour la scolarité, son cerveau associe cette aide à une récompense et donc une incitation à continuer à vivre dans cette sollicitation annuelle. Le cerveau est étrange !

Ce phénomène psychologique est l'une des raisons pour laquelle certaines personnes (bien portantes) que vous aidez depuis des années continuent de dépendre de vous. Sans vous en rendre compte, vous avez utilisé l'effet psychologique de l'argent comme une arme contre elles et contre vous aussi. Une arme qui a détruit en ces personnes toutes motivations à rechercher à s'en sortir par elles-mêmes, puisqu'elles ont été« récompensées »à ne pas changer. Une arme qui vous a aussi détruite parce que vous les avez rendues dépendantes de vous. Pour éviter ce phénomène destructeur, la littérature financière, recommande fortement d'allouer principalement le soutien financier a des personnes qui ne peuvent pas travailler (par exemple des personnes physiquement inaptes) et selon vos moyens.

Soutenir régulièrement des personnes qui ne veulent pas travailler (par exemple des personnes qui refusent un travail qu'elles qualifient de sous-métier, préférant dépendre d'autrui) ou encore des personnes qui ne savent pas gérer serait dommageable. Ce serait les encourager à continuer sur un chemin néfaste pour leur propre développement et pour votre relation.

L'une des expressions que nous utilisons en finances pour désigner ce phénomène néfaste et qui a été popularisé par l'auteur Dave Ramsey est celui de « donner de l'alcool à un alcoolique ». Lorsqu'un alcoolique a soif, il est en crise, si vous lui donnez de l'alcool vous calmez sa crise, mais vous ne réglez pas son problème, car dans peu de temps il aura une autre crise. Vous contribuez à alimenter sa dépendance. De la même façon lorsque vous donnez de l'argent à une personne qui est fréquemment à court d'argent par mauvaise gestion, vous calmez la crise, en attendant la prochaine crise, parce que le problème de fonds demeure.

La meilleure façon d'aider un alcoolique c'est de l'amener en réhabilitation. La meilleure façon d'aider une personne qui ne sait pas administrer ses finances, c'est de lui apporter une aide qui l'encouragera à changer, à résoudre le problème de fonds. Vous pourrez par exemple lui acheter un livre sur les finances qu'elle devra lire ou rendre votre aide conditionnelle à ce qu'elle rencontre un spécialiste du domaine qui attestera de progrès, ou délimiter la durée de votre aide dans un temps défini d'avance.

Quant à la personne qui ne veut pas travailler, vous pouvez utiliser l'argent comme un facteur positif pour la remettre en emploi, en lui donnant de l'argent à condition qu'elle fasse un travail pour vous, ou selon le nombre de curriculum vitae qu'elle déposera par semaine. La personne que vous aidez n'a peut-être pas assez d'argent, mais elle a probablement du temps pour faire en contrepartie un travail. Vous utilisez ainsi l'argent comme un moyen de la stimuler à se rendre utile et se prendre en main. Évidemment, le bénéficiaire est en droit de refuser vos conditions, mais vous comprendrez à quel type de personnes vous avez à faire : une personne qui veut vraiment s'en sortir une bonne fois pour toute ou une personne qui désire juste calmer ses crises. Les idées peuvent être multiples, mais elles demanderont toute une dose de courage.

Composer avec les sollicitations n'est pas une problématique facile qui se règle uniquement par des chiffres. Composer avec les sollicitations c'est savoir gérer ses émotions.

Cet article marque la fin d'une première série publiée grâce aux bons soins de « Lefaso.net ». Vous trouverez dans des précédents articles de la chronique, de nombreuses ressources qui vous aideront dans la gestion de vos finances. Passez à l'action et bon succès !

Cedric Zongo
Conférencier, formateur en finances personnelles
www.cedriczongo.com

Protection des données à caractère personnel : La CIL sensibilise des stagiaires en travail social

$
0
0

La Commission de l'informatique et des libertés (CIL) a outillé les stagiaires de l'Institut national de formation en travail social (INFTS) sur la protection des données à caractère personnel, ce 12 avril 2019 à Ouagadougou. Les communications ont porté sur les enjeux de la protection des données personnelles sur les réseaux sociaux et les moyens de protection face à la cybercriminalité.

Des projections de films sensibilisant à la prudence dans les communications sur Internet, la protection des documents administratifs et le respect du droit à l'image des personnes ont permis d'introduire la séance de sensibilisation à l'Institut national de formation en travail social (INFTS).

Une vue des participants

Face à un environnement très évolutif en matière de technologies de l'information et de la communication, une adaptation s'impose. C'est ce qui justifie cette campagne de sensibilisation de la Commission de l'informatique et des libertés (CIL) au profit des stagiaires de l'INFTS. Pour Issaka Tapsoba, directeur général dudit institut, « le besoin est bien réel pour tout le monde d'être sensibiliséà la protection des données à caractère personnel, surtout nos futurs cadres ».

A ce séminaire d'information et d'échanges, 68 stagiaires de la catégorie A des filières du travail social ont été outillés. L'objectif est de les guider dans la manipulation idoine des données à caractère souvent social, pour mieux se comporter dans la vie active.

Les communications ont porté sur comment se comporter sur les réseaux sociaux, comment ne pas exposer sa vie privée et surtout comment ne pas porter atteinte à autrui, a expliqué Marguerite Ouédraogo/Bonanet, présidente de la CIL.

Il s'est également agi d'outiller les stagiaires sur la cybercriminalité. A cet effet, une communication sur la cybercriminalité, la sécurité des systèmes d'information et les enjeux liés à la protection des données à caractère personnel a étéégalement livrée.

La photo de famille

Saluant l'initiative, le directeur général de l'INFTS a surtout plaidé pour une extension des prochaines séances d'information à tous les autres stagiaires de l'institut.

Notons que ce sont des stagiaires administrateurs des affaires sociales, inspecteurs d'éducation de jeunes enfants, inspecteurs d'éducation spécialisée et conseillers d'éducation féminine qui ont suivi cette campagne d'information.

Mariam Ouédraogo
Lefaso.net


Ambassade du Burkina Faso à Paris : le personnel se retrouve autour du 9e café

$
0
0

Le personnel de la représentation diplomatique du Burkina Faso à Paris s'est retrouvé en « famille » le 10 avril 2019 autour de leur 9e café. Cette rencontre conviviale a été l'occasion pour l'ambassadeur et ses collaborateurs d'échanger sur des sujets les concernant et aussi relatifs au pays.

Le 9e café de l'ambassade a rassemblé l'ensemble du personnel de la représentation diplomatique à Paris (chancellerie, consulat général, délégation permanente auprès de l'UNESCO et la maison du Burkina, Fessart). L'événement a commencé par le chant du Ditanyé. Après avoir entonné comme un seul homme l'hymne national pour marquer leur attachement à la mère patrie, le personnel a passé en revue avec Son Excellence Monsieur l'ambassadeur, l'actualité de la représentation diplomatique et celle du pays.

Toutes les activités importantes, aussi bien administratives que sociales depuis le dernier café du mois de septembre 2018 ont étéévoquées. De même, le personnel administratif nouvellement arrivé tant à la chancellerie qu'au consulat général a été présentéà l'ensemble du personnel.

L'ambassadeur Alain Francis Gustave Ilboudo a, dans une brève intervention, remercié et félicité l'ensemble du personnel pour son engagement permanent qui permet de relever les défis. Il a exhorté les uns et les autres à« entretenir des rapports de collaboration au travail empreints de courtoisie et de respect mutuel, créer une ambiance de sérénité propice à un rendement optimal de tout un chacun, cultiver l'esprit de solidarité, d'entraide, d'unité, en somme l'esprit de famille ».

Aux nouveaux arrivants, l'ambassadeur Ilboudo a expliqué le concept du « café de l'ambassade » qui est une retrouvaille de l'ensemble du personnel de la représentation diplomatique autour d'un café pour partager des informations importantes sur la vie de la maison commune… . L'objectif étant bien entendu de cultiver la cohésion et l'entente au sein du personnel.

L'actualité nationale du Burkina n'est pas passée sous silence et Monsieur Alain Francis Gustave Ilboudo a informé ses collaborateurs de la situation socio politique et sécuritaire du pays. Du reste, c'est compte tenu du contexte sécuritaire de notre pays qu'il a expliqué la non-tenue de certaines activités à l'ambassade.

Le dernier acte de ce 9e café a été marqué par la décoration de l'adjudant-chef Dao Drissa en fin de mission après cinq années de service à l'ambassade. En reconnaissance de son dévouement au travail, il lui a été décerné la médaille de Chevalier de l'Ordre du Mérite National.

Le 9e café a pris fin dans une ambiance conviviale et rendez-vous a été pris pour le 10e café au mois de juin.

Service presse de l'ambassade du Burkina Faso à Paris

SONABEL : Suspension temporaire de la fourniture d'électricité le samedi 13 avril 2019

$
0
0

La SONABEL informe ses abonnés que pour impératifs techniques, la fourniture de l'électricité sera temporairement suspendue le samedi 13 avril 2019 de 07h à 15h à Wayalghin, Bendogo, Saaba, Nioko 1, Bargho, Gampéla, Gonsé, Tanghin Dassouri, Tintilou, Kokologo, Pikmoaga, goloré, Sakoinsé et Kayao.
Par mesure de sécurité les appareils et installations devront être considérés comme restant sous tension pendant la durée de la coupure.

Le Département Communication et Relations Publiques

Conseil des ministres : Une opération de contrôle de l'authenticité des diplômes des fonctionnaires en activités sera lancée courant mai 2019

$
0
0

L'hebdomadaire Conseil des ministres s'est tenu ce vendredi 12 avril 2019 sous la présidence du Chef de l'Etat, Roch Marc Christian Kaboré.

Voici le bref compte-rendu du porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou aux hommes des médias, à la sortie de la rencontre.

- Au titre du ministère en charge des Finances, le Conseil a adopté six décrets relatifs au statut du personnel du cadre paramilitaire des Douanes.

- Au département en charge de l'Enseignement supérieur, le Conseil a adopté un décret portant organisation d'emploi des enseignants chercheurs, des enseignants hospitalo-universitaire et des chercheurs et règlements des fonctions d'enseignants à temps plein et d'ingénieurs de recherche ;

- Au ministère en charge de l'Agriculture, le Conseil a adopté quatre décrets d'application relatifs au contrôle de la gestion des pesticides au Burkina Faso.

Pour ce qui est des communications orales :
- Le ministère en charge de la Fonction publique a informé le Conseil d'une opération de contrôle de l'authenticité des diplômes des fonctionnaires en activités et qui sera lancée courant mai 2019.

Répondant aux questions des journalistes, le porte-parole du gouvernement a indiqué que sur la question de Yirgou, le rôle du gouvernement est d'assurer la sécurité des populations et d'accompagner la justice dans le déploiement des forces pour la manifestation de la vérité. Et c'est à la Justice de trouver les coupables.
Par ailleurs, en ce qui concerne les agents du ministère en charge des Finances, Rémis Dandjinou a précisé qu'il n'y a pas un mot d'ordre de grève officiellement notifié et invite les acteurs à regarder dans le sens des réformes des rémunérations d'ensemble de la fonction publique.

Il a par ailleurs noté que le dialogue reste ouvert pour peu que le syndicat formule un mot d'ordre de grève.

DCPM/Ministère de la Communication et des relations avec le Parlement

Maladies parasitaires et pharmacopée traditionnelle : Des idées de collaboration entre l'IRSS et des instituts chinois

$
0
0

L'Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) a reçu, ce vendredi 12 avril 2019 à Ouagadougou, la visite d'une délégation chinoise conduite par le directeur de l'Institut national des maladies parasitaires. Zhou Xiaonong et son équipe ont échangé avec les chercheurs burkinabè sur les possibles axes de coopération entre les deux structures.

En séjour d'amitié et de travail de 72 heures au Burkina Faso, une équipe chinoise de chercheurs dans le domaine de la santé, était dans les locaux de l'Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS). L'équipe a été accueillie par le premier responsable des lieux, Dr Sylvin Ouédraogo, qui avait à ses côtés le délégué général adjoint du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST), Dr Oumar Sanogo.

Une vue des participants

Selon ce dernier, le déclic entre les deux parties est né du 3e symposium francophone sur les maladies tropicales négligées tenu à Montpelier. Et avec la reprise des relations diplomatiques entre Ouagadougou et Pékin, l'IRSS veut profiter de l'expérience du géant d'Asie. Il espère que cette visite renforcera les liens entre l'IRSS et les différents instituts du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, présents à Ouagadougou dans le cadre d'une enquête sur les besoins du Burkina Faso en matière de santé publique. Ce, afin d'élaborer des projets de partenariat.

Sylvin Ouédraogo, directeur de l'IRSS

Créé en 1999, l'IRSS est l'un des quatre instituts du CNRST chargé de la recherche en santé incluant la recherche clinique et fondamentale, la formation des étudiants ainsi que les expertises. Selon son directeur, Sylvin Ouédraogo, il dispose de deux départements scientifiques : le département biomédical et santé publique et le département médecine et pharmacopée traditionnelle.

Il met en œuvre plusieurs projets axés entre autres sur les maladies à potentielles épidémiques, les maladies émergentes et zoonose, le VIH-SIDA et la santé de la reproduction, les systèmes de santé, les plantes médicinales et la pharmacopée traditionnelle, les pathologies parasitaires, etc.

Zhou Xiaonong, chef de la délégation chinoise

Et avec les visiteurs du jour, des idées de collaboration ont étééchangées notamment dans les domaines des maladies parasitaires et infectieuses et de la pharmacopée traditionnelle, dans lesquels la Chine a une longueur d'avance. En 2019, l'IRSS va introduire un certain nombre d'innovations, en termes de recherche contre le vecteur du paludisme et de traitement de la maladie.

Il entend également développer son programme sur la santé de la reproduction. « L'Institut a abouti également à des résultats intéressants pour conduire à un médicament et il compte développer en 2019 un essai clinique des prototypes présents dans ses laboratoires », a déclaré le directeur de l'IRSS, avant de rassurer que le contact sera maintenu avec les chercheurs chinois.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Santé : La LONAB offre du matériel médical au CHU de Bogodogo

$
0
0

La Loterie nationale burkinabè (LONAB) a fait don ce vendredi 12 avril 2019 de matériels médicotechniques au Centre hospitalier universitaire de Bogodogo. Ce matériel devrait servir àéquiper le service de traumatologie et les urgences chirurgicales.

Des fixateurs externes, des clous gamma inox, des clous huméraux, des lunettes grossissantes, des rachis titane, des boites auto lavables, une boite de micro chirurgie, etc., c'est entre autres, le matériel d'ostéosynthèse que la LONAB a acquis au profit du CHU de Bogodogo.

Ce don d'une valeur de 50 millions de F CFA vient renforcer le plateau technique des services du CHU et en particulier les services de chirurgie, a signifié le président du conseil d'administration, Dr Wilfried Ouédraogo. Ce lot de matériels contribuera en effet à l'équipement du service de traumatologie et les urgences chirurgicales de l'hôpital qui ouvriront bientôt leurs portes.

Simon Tarnagda, directeur général de la LONAB

Pour Simon Tarnagda, directeur général de la LONAB, la nationale des jeux de hasard a toujours accordé une attention particulière au secteur de la santé. C'est pourquoi la LONAB n'a pas hésitéà répondre à la sollicitation des premiers responsables du CHU de Bogodogo pour l'acquisition de matériels complémentaires, en vue de renforcer les prestations de l'hôpital.

Et ce d'autant plus que cela répond à l'axe 6 de son plan stratégique de développement 2016-2025 qui concerne l'accroissement de sa responsabilité sociétale. « La santéétant le ciment de tout développement, nous serons toujours à vos côtés pour vous soutenir, dans le mesure de nos possibilités pour le bien-être des citoyens et pour le bonheur de nos populations. », a indiqué le directeur général à l'endroit des bénéficiaires.

Le parrain de la cérémonie en la personne du gouverneur de la région du Centre, Sibiri de Issa Ouédraogo, à l'instar des premiers responsables du CHU de Bogodogo et du secrétaire général du ministère de la Santé, a remercié la LONAB pour son geste qui permettra d'améliorer le fonctionnement de l'hôpital. « Comme le dit si bien votre slogan : les lots aux heureux gagnants, les bénéfices au Faso, les actes que vous posez, chaque jour, l'illustrent bien et traduisent l'engagement ferme de la LONAB à contribuer effectivement et efficacement à la transformation qualitative des conditions de vie des communautés burkinabè», a affirmé le gouverneur.

Le secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Robert Karama, a profité de l'occasion pour lancer un appel aux bonnes volontés afin de contribuer à l'équipement de l'hôpital. « J'invite tous les acteurs qui peuvent contribuer à le faire, parce qu'il y a toujours des besoins, tous les acteurs qui peuvent emboiter le pas de la LONAB pour accompagner le ministère de la Santé pour renforcer les centres hospitaliers universitaires pour qu'ils puissent répondre à leur mission première de prendre en charge les urgences traumatologiques, chirurgicales et gynécologiques. »

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Hadj 2019 : L'ONI se déploie à Bobo-Dioulasso pour les passeports des pèlerins

$
0
0

Dans le cadre du Hadj 2019, l'Office national d'identification (ONI) a entamé, depuis le 11 avril 2019, une opération d'établissement de passeports à Bobo-Dioulasso. Cette opération décentralisée, qui se poursuivra jusqu'au 21 avril prochain, profitera aux pèlerins issus des régions des Cascades, du Sud-Ouest, de la Boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins.

Des bénéficiaires

Pour le Hadj 2019, les pèlerins du Grand-Ouest n'auront pas besoin de se rendre à Ouagadougou pour établir leurs passeports. En effet, la direction générale de l'Office national d'identification (ONI) a déployé, pour dix jours, soit du 11 au 21 avril 2019, une équipe à Bobo-Dioulasso pour établir des passeports au profit des pèlerins issus de la partie ouest du pays. Des équipes seront aussi déployées à Ouahigouya et Fada N'Gourma pour la même tâche.

Aristide Beré Directeur Général de l'ONI

Cette déconcentration du système d'enrôlement est partie d'un constat : durant la période d'enrôlement du Hadj, il y a une affluence inégalée au centre unique d'enrôlement situéà Ouagadougou. Cette série d'opérations permettra donc à l'ONI et à la Direction générale de la police nationale de se rapprocher des pèlerins du Hadj 2019, a souligné le directeur général de l'ONI, Aristide Béré.

Pour pouvoir enrôler, durant ces 10 jours, les 1 500 pèlerins attendus, l'équipe de l'ONI entend procéder à au moins 100 enrôlements par jour. Des dispositifs d'accueil ont été déployés pour faciliter l'attente des pèlerins (nattes, nourriture). Aussi, des dispositifs sécuritaires ont été prévus pour éviter les fraudes de documentation.

Ladji Compaoré Bourahima, porte-parole de la Coordination des encadreurs des pèlerins de Bobo-Dioulasso

Pour Ladji Bourahima Compaoré, porte-parole de la Coordination des encadreurs de pèlerins de Bobo-Dioulasso, cette opération est la bienvenue. « Elle nous a facilité les choses car, avant, on acheminait nos pèlerins à Ouagadougou pour se faire enrôler. On a beaucoup fait et grâce à Dieu, l'ONI nous a envoyé une équipe et le premier enrôlement s'est bien passé. Nous souhaitons que cela se poursuive avec l'ouverture officielle de l'antenne de Bobo-Dioulasso pour que ce soit une opération continue », a-t-il confié.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net

Médias : 38 promoteurs de radios renouvellent leurs conventions avec le CSC

$
0
0

Le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Mathias Tankoano, a présidé, ce vendredi 12 avril à Ouagadougou, la signature de conventions de concession de service public avec 38 promoteurs de radiodiffusion au Burkina Faso.

Ce sont au total 38 sur 61 promoteurs de radiodiffusion au Burkina, dont quatre nouveaux, qui ont renouvelé leurs conventions de concession de service public avec le Conseil supérieur de la communication (CSC), ce vendredi 12 avril 2019 à Ouagadougou. Ces conventions définissent les règles de concession et les obligations que les promoteurs des radios ont avec le CSC, les auditeurs et la société de façon générale.

Pour le président du CSC, Mathias Tankoano, ces contrats engagent les promoteurs de radiodiffusion àêtre des médias au service de l'intérêt général et de la paix. Et conformément à la nouvelle législation, la durée de l'autorisation de ces conventions est passée de 5 à 10 ans pour tout service de radio ou de télévision, a-t-il indiqué.

Le président du CSC a par ailleurs rappelé aux promoteurs que dans le contexte de lutte contre le terrorisme, les médias peuvent jouer un rôle important, par la diffusion des valeurs qui fondent le vivre-ensemble et en aidant les forces armées à mieux appréhender les perceptions et attentes des citoyens. Cependant, dit-il, les médias peuvent aussi faire le jeu des terroristes, si des précautions ne sont pas prises dans la publication d'informations stratégiques sur les otages ou le déroulement des opérations, etc. « C'est pourquoi, je vous engage à davantage de professionnalisme afin que la presse, qui a joué un rôle primordial dans le renouveau démocratique, puisse poursuivre son œuvre de construction nationale, au-delà des difficultés et des contingences diverses », a-t-il appelé.

Pour le représentant des promoteurs, André Eugène Ilboudo, promoteur de la « Radio des écoles », la signature des conventions est une preuve que les radios continuent de respecter leurs programmes et leurs cahiers de charges.

Faire vivre une radio relève de l'exploit

La cérémonie de signature des conventions a en outre été l'occasion pour le représentant des promoteurs d'égrener les difficultés auxquelles les radios sont confrontées. Pour lui, créer une radio et la maintenir en vie pendant plus de cinq ans relève de l'exploit. « Pour créer une radio, le seul émetteur vous coûte les yeux de la tête et, chaque jour, vous devez émarger soit pour la SONABEL, soit pour le gasoil du groupe [électrogène] ; donc créer une radio relève de la folie mais il faut bien être lucide pour la gérer », s'est-il justifié. C'est pourquoi il convient, selon lui, de magnifier tous les promoteurs qui font vivre les radios.

Le respect de la convention collective des journalistes

Parlant du respect de la convention collective des journalistes, le président du CSC a rassuré que le plaidoyer se poursuit avec les promoteurs des médias pour son application effective. Mathias Tankoano a donc rappeléà ceux dont les radios entrent dans le champ d'application de la convention collective, notamment les radios commerciales, que sa mise en œuvre effective comporte des avantages certains, à savoir l'amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes et animateurs et, partant, un meilleur fonctionnement des médias.

Yvette Zongo
Lefaso.net


Tirage au sort de la CAN 2019 : La composition des groupes

$
0
0

Group A
Egypte
Zimbabwe
Uganda
RDC

Group B
Guinée
Nigeria
Madagascar
Burindi

Group C
Senegal
Kenya
Algerie
Tazanie

Group D
Maroc
Côte D'ivore
Afrique du sud
Namibie

Group E
Tunisie
Mali
Mauritanie
Angola

Group F
Cameroun
Ghana
Benin
Guinée-Bissau

Lefaso.net

Assemblée nationale : La politique tarifaire de l'ONEA expliquée aux députés

$
0
0

A l'hémicycle, ce 12 avril 2019, le Réseau des parlementaires burkinabè pour l'eau potable, l'hygiène et l'assainissement (REPHA-BF), en partenariat avec l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA), a initié un atelier de réflexion sur la politique de tarification de l'eau par l'ONEA. L'objectif étant de comprendre la politique tarifaire de l'eau en milieu urbain, en lien avec les investissements. C'est Kassoum Traoré, 2e vice-président, qui a procédé l'ouverture de l'atelier, en présence de l'inspecteur général des services de l'ONEA, Adama Sawadogo.

L'ONEA, dans sa mission de service public, possède une politique tarifaire quinquennale basée sur l'équité. Un modèle financier qui est mis à jour deux fois par an, avec pour vocation de veiller, entre deux études tarifaires, à l'équilibre financier de l'ONEA à travers des tarifs inclusifs. Pour les animateurs de l'atelier, les conditions de l'équilibre financier du secteur sont réunies lorsque le tarif permet de couvrir les charges de fonctionnement du service de l'eau, le remboursement du service de la dette et l'autofinancement d'une partie des investissements.

Pour l'eau potable, le principe adopté est celui de la tarification progressive par tranches croissantes, permettant d'appliquer un prix plus faible aux faibles consommations d'eau. Le principe de la tarification de l'eau vise une répartition équitable des coûts entre les différents usagers. Pour l'ONEA, la tranche sociale, qui est de 188 francs le mètre cube, n'a pas évolué depuis 2003. Les prix à la borne-fontaine n'ont pas évolué non plus depuis 2003. Il en est de même pour la redevance de 1 000 francs par mois, qui est restée stable depuis 1994. Ainsi, depuis 1997, les sociétés ont un tarif unique correspondant au tarif de la tranche la plus élevée des ménages.

Il est ressorti que les ressources en eau sont peu abondantes au Burkina Faso. Le pays peut être divisé en deux zones : 80% du territoire est situé sur un socle cristallin où les ressources en eau sont rares et 20% du territoire est situé dans la zone dite sédimentaire qui regorge de ressources en eau abondante (bande située essentiellement le long de la frontière du Mali, depuis Banfora jusqu'à Nouna et des poches dans certaines petites zones du pays). A cela s'ajoute l'évaporation très importante d'environ trois mètres d'eau par an pour les retenues d'eau peu profondes.

Capacité d'autofinancement et besoins en investissement

Selon l'ONEA, une étude tarifaire 2019-2024 est en cours et prévoit un système de relevé bimestriel avec une facturation mensuelle. Aussi, une expérimentation des compteurs d'eau à prépaiement est en cours à Ouagadougou. Ces deux projets n'auront pas d'impact sur la facturation, mais permettront à l'ONEA de mieux prendre en charge ses clients et d'améliorer le taux de recouvrement.

Cependant, des défis énormes demeurent. On peut citer entre autres le besoin de sensibiliser la population à la nécessité de régler les factures et de faciliter l'accès aux sites pour la réalisation des ouvrages d'exhaure. Aussi, il faudra interpeller les décideurs sur la nécessité de protéger la ressource en eau, car les pollutions sont des sources d'enchérissement du coût de l'eau.

Enfin, la gestion de l'espace urbain dont l'étalement engendre des coûts d'investissement importants, la nécessité de prendre en compte les activités de l'ONEA dans tous les programmes d'investissement dans les ouvrages en milieu urbain, le respect des engagements pour la réalisation des investissements structurants et la nécessité de trouver des procédures allégées pour l'acquisition des produits sensibles (produits chimiques, matériel de branchement).

L'ONEA, créé en 1985, est une société d'État au capital de 3 080 000 000 de F CFA. Il est placé sous la tutelle technique du ministère de l'Eau et de l'assainissement. L'ONEA est doté d'une autonomie financière. Il est toutefois sous la tutelle du ministère en charge des Finances qui veille à ce qu'il respecte les règles et procédures financières ainsi que la réglementation des marchés publics.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

E.K.S
samboeedouard@gmail.com
Lefaso.net

Compte rendu du Conseil des ministres du Vendredi 12 avril 2019

$
0
0

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le vendredi 12 avril 2019, en séance ordinaire, de 10 H 30 mn à 16 H 20 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédéà des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L'ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SIX (06) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de la Sécurité :

– un décret portant modification du décret n°2018-1161/PRES/PM/MSECU/MDNAC/MJDHPC/MATD/MINEFID/MEEVCC portant création, composition, attributions et fonctionnement d'une commission d'élaboration de la Politique de défense et de sécurité nationale.

L'adoption de ce décret permet l'élaboration de la Politique de défense et de sécurité nationale.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l'Economie, des finances et du développement :

– un rapport relatif à six (06) décrets d'application de la loi n°104-2015/CNT du 23 décembre 2015 portant statut du personnel du cadre paramilitaire des douanes.

Il s'agit :

– du décret portant organisation et attributions des corps du personnel du cadre paramilitaire des douanes ;

du décret portant composition, attributions et fonctionnement des organes de l'administration des douanes ;
du décret portant modalités de promotion en grade du personnel du cadre paramilitaire des douanes ;

du décret portant règlement de discipline générale du personnel du cadre paramilitaire des douanes ;
du décret portant code de déontologie du personnel du cadre paramilitaire des douanes ;

du décret portant modalités et critères d'évaluation et d'avancement du personnel du cadre paramilitaire des douanes.
L'adoption de ces décrets permet l'application effective des dispositions de la loi n°104-2015/CNT du 23 décembre 2015 portant statut du personnel du cadre paramilitaire des douanes.

– un décret modificatif du décret n°2017-0049/PRES/PM/MINEFID du 1er février 2017 portant procédures de passation, d'exécution et de règlement des marchés publics et délégation de service public.

L'adoption de ce décret modificatif permet de se conformer aux dispositions de la loi n°039-2016/AN du 2 décembre 2016 portant réglementation générale de la commande publique.

Il permet désormais la publication des avis d'appel à concurrence et des résultats des travaux des commissions d'attribution des marchés dans les journaux d'informations générales habilités à recevoir les annonces légales.

Ce décret modificatif autorise également la mise en place de commission ad'hoc d'attribution des marchés en vue de pallier à d'éventuels dysfonctionnements de la tenue des sessions des commissions d'attribution des marchés publics.

I.1.3. Pour le compte du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation :

– un décret portant organisation des emplois des enseignants-chercheurs, des enseignants hospitalo-universitaires et des chercheurs et réglementation des fonctions d'enseignant à temps plein et d'ingénieur de recherche.

L'adoption de ce décret vise une meilleure gouvernance administrative et pédagogique des institutions d'enseignement et de recherche et permet d'insuffler une nouvelle dynamique à l'enseignement supérieur public.

– un décret portant changement de dénomination de l'Université Ouaga I Professeur Joseph KI-ZERBO.

L'adoption de ce décret consacre la nouvelle appellation de l'Université Ouaga I Professeur Joseph KI-ZERBO qui devient désormais Université Joseph KI-ZERBO.

I.1.4. Pour le compte du ministère de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :

– un rapport relatif à quatre (04) décrets d'application de la loi n°026-2017/AN du 15 mai 2017 portant contrôle de la gestion des pesticides au Burkina Faso.

Il s'agit :

du décret portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Comité national de gestion des pesticides ;
du décret portant modalités de contrôle des pesticides au Burkina Faso ;
du décret portant conditions générales de délivrance d'agrément de pesticides ;
du décret portant contrôle des procédures de destruction des pesticides obsolètes au Burkina Faso.
L'adoption de ces décrets permet un meilleur contrôle de la gestion des pesticides dans notre pays.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE TROIS (03) RAPPORTS.

I.2.1. Pour le compte du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation :

– un décret portant création d'un emploi de chercheur au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

L'adoption de ce décret permet la création d'un emploi de chargé de recherche au CNRST.

I.2.2. Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– un rapport relatif au bilan de l'organisation des examens professionnels et concours de la Fonction publique, au titre de l'année 2018.

Au titre de la session de 2018, pour les concours professionnels, au total 3 095 postes ont été pourvus sur 4 038 postes à pourvoir.

Pour les concours directs, il a été autorisé l'ouverture de 100 concours pour 6 326 postes pourvus sur 6 668 postes prévus.

Pour les recrutements sur mesures nouvelles spéciales au profit de onze (11) départements ministériels, 52 concours ont été organisés pour 2 641 postes pourvus sur 2 733 postes à pourvoir.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines pour la liquidation des dépenses restées en instance et l'amélioration de l'organisation des examens professionnels et concours de la Fonction publique.

– un rapport relatif à une demande d'autorisation de recrutements sur examens professionnels et concours, au titre de l'année 2019.

Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement au titre de l'année 2019, de 3 232 agents au titre des concours professionnels et de 5 892 au titre des concours directs.

Pour le recrutement sur mesures nouvelles au titre de l'année 2019, 5 535 postes sont à pourvoir pour les mesures nouvelles spéciales et 1 124 pour les mesures nouvelles ordinaires.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a fait au Conseil le bilan de la visite d'amitié et de travail de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso en République de Turquie du 9 au 11 avril 2019.

Durant son séjour, marqué par les étapes d'Istanbul et d'Ankara, le Président du Faso a eu des entretiens avec son homologue Recep Tayyip ERDOGAN et le Président de la grande Assemblée nationale de Turquie.

Il a par ailleurs accordé une audience au Président du Conseil d'Affaires Turquie-Burkina Faso et présidé le Forum d'affaires Turquie-Burkina Faso. Il a également mis à profit son séjour pour rencontrer la communauté burkinabè vivant en Turquie.

La visite d'amitié et de travail du Président du Faso a été aussi marquée par des signatures d'accords et de conventions dans les domaines des investissements, de la défense et de l'audiovisuel.

La 2ème Commission mixte de coopération entre le Burkina Faso et la Turquie se tiendra en juillet 2019 à Ouagadougou.

II.2. Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil une communication relative à l'élection du Burkina Faso à la présidence du Comité technique spécialisé sur le Développement social, le travail et l'emploi (CTS-DSTE) de la Commission de l'Union africaine (UA), pour un mandat de deux (02) ans.

Il a également informé le Conseil de l'organisation courant mai 2019, d'une opération de contrôle de l'authenticité des diplômes des fonctionnaires en activité.

II.3. Le ministre des Mines et des carrières a fait au Conseil le point de la mise en œuvre des recommandations de la Commission d'enquête parlementaire sur la gestion des titres miniers et la responsabilité sociale des entreprises minières au Burkina Faso.

La Commission d'enquête parlementaire de l'Assemblée nationale a formulé 55 recommandations, suite à l'enquête menée en 2016 sur la gestion des titres miniers et la responsabilité sociale des entreprises minières au Burkina Faso. Il ressort du rapport du comité de suivi de ces recommandations qu'à la date du 30 novembre 2018, 30 ont été mises en œuvre, soit un taux de 61%, 14 en cours de mise en œuvre et 5 recommandations non encore mises en œuvre.

Afin d'accélérer la mise en œuvre des recommandations en cours et celles non mises en œuvre, le ministre a informé le Conseil de la création de sous-comités composés de représentants des départements ministériels impliqués dans la mise en œuvre desdites recommandations.

II.4. Le ministre des Sports et des loisirs a informé le Conseil de l'organisation de la première édition de la « Coupe des Ambassades » en football dont le lancement est prévu pour le 1er mai 2019 à Ouagadougou. Cette activité vise à créer un cadre d'expression de la pratique du sport pour tous à travers la mise en compétition des différentes représentations diplomatiques au Burkina Faso.

III. NOMINATIONS

III. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Wend Gomdé Abel SAWADOGO, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière au Conseil d'administration de l'Agence des travaux d'infrastructures du Burkina (Agetib), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Eric BASSOLE, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère du Commerce, de l'industrie et de l'artisanat au Conseil d'administration de l'Agence des travaux d'infrastructures du Burkina (Agetib), pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l'ordre national

Kongoussi : sept assaillants sèment la panique à Bam-village

$
0
0

Sept assaillants revêtus de tenus de l'armée burkinabè (Terre du Burkina) ont semé la panique vendredi soir au quartier "Bam-village", sis au secteur 7 de Kongoussi.

Les sept assaillants sont arrivés vers 18h sur des motos, armés de kalachnikov et d'une lance-roquette, tirant en l'air, a appris l'AIB de sources sûres.

Pris de panique, les habitants se sont terrés chez eux.

Deux débits de boisson ont été incendiés dont l'un entièrement par les agresseurs.

Après leur forfait, les assaillants sont repartis vers Nawoub-kiiba (au sud-est de Bam-village).

Hier jeudi, un gendarme a été tué par des terroristes à Namsiguian (60km de Kongoussi).

Agence d'information du Burkina

Ministère des Infrastructures : Le syndicat dénonce l'« autocratie » du ministre

$
0
0

Atteintes aux libertés démocratiques et syndicales, fonctionnement et gestion opaques des marchés publics au ministère, etc. Ce sont entre autres les accusations faites, lors d'un point de presse organisé ce vendredi 12 avril 2019, à Ouagadougou, par la coordination des sous-sections des travailleurs des travaux publics, du bâtiment, de l'hydraulique et assimilé du ministère des Infrastructures (SYTTPBHA/MI). A cette rencontre, la coordination a pointé du doigt des combines qui seraient orchestrées par le chef du département dans la gestion des marchés publics, du patrimoine immobilier, du fonctionnement des services et de l'organisation du travail. Pour la coordination, ce point de presse vise à prendre à témoin et à porter à la connaissance de l'opinion publique, le fonctionnement d'un système qui est aux antipodes de la gestion d'une administration publique dans un Etat démocratique.

Libertés syndicales bafouées, fonctionnement déséquilibré des structures du département et gestion opaque des marchés publics. Tels sont les griefs faits par la coordination des sous-sections des travailleurs des travaux publics, du bâtiment, de l'hydraulique et assimilé du ministère des Infrastructures (SYTTPBHA/MI) à l'endroit du premier responsable du ministère des Infrastructures lors d'un point de presse animé ce vendredi 12 avril 2019.

La coordination, au cours de cette conférence, est revenue sur des pratiques au ministère qui offusqueraient bon nombre de travailleurs et qui montreraient que le chef du département des Infrastructures règne en maitre absolu. Et pire, le syndicat fait état de ce que certains agents subissent des pressions dans les sous- commissions d'attribution des marchés. « Depuis l'avènement du nouveau régime, nous sommes en lutte avec eux pour la transparence dans la gestion des marchés », a souligné le secrétaire général du SYTTPBHA/MI, M'bi Yaméogo.

Face à la situation qui se dégrade au sein du département, la coordination du (SYTTPBHA) veut attirer l'attention de l'opinion publique, sur les pratiques peu orthodoxes qui prendraient de l'ampleur au sein de ce ministère depuis son installation.

La coordination SYTTPBHA/MI a mis à nu des pratiques « maffieuses » et révéler certaines violations flagrantes dans divers domaines au département du « ministre Bulldozer ». En ce qui concerne les passations des marchés, la coordination a révélé des cas de violations des procédures de passation des marchés. Elle a évoqué le cas « du marché attribué après l'exécution des travaux »à savoir, le cas de 1.190 kilomètres de routes à Manga publié dans le conseil des ministres du 9 janvier 2019, marché relatif au Tour du Faso.

En plus, la coordination pointe du doigt l'usage abusif et excessif des procédures exceptionnelles de passation des marchés basés sur entente directe et consultations restreintes sans que la pertinence ne soit approuvée, et l'enlisement dans la passation des marchés comme celui du tronçon Fada-Kantchari-frontière du Niger dont le dépouillement dure depuis plus d'une année. « Figurez-vous, un bureau d'études qui a trouvé que les procédures d'attribution du marché n'ont pas été respectées et est alléà l'Autorité de régulation des marchés qui a refusé de l'écouter. Et il est allé saisir l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat. Ce qui signifie que tout le système est gangrené», a martelé le secrétaire général du SYTTPBHA/MI, M'bi Yaméogo.

Sur la gestion du patrimoine immobilier du ministère, la coordination annonce que les responsables du ministère ont louéà la société de brasserie BRAKINA 29 000 mètres carrés du terrain de la direction régionale des infrastructures du Centre. Sur le fonctionnement des services et l'organisation du travail, la coordination a dépeint des pratiques « lugubres » sur le programme d'entretien du réseau routier dont 60% est dans un état de dégradation très avancé.

La politisation très avancée de l'administration a été aussi évoquée. En ce qui concerne la politisation de l'administration, « c'est le cas emblématique de notre camarade qui a été nommé comme chef de service et on refuse qu'il prenne service parce qu'il n'est pas du parti au pouvoir MPP », a révélé le secrétaire général SYTTPBHA/MI.

Au regard de ces manquements, la coordination SYTTPBHA/MI exige du chef du département qu'il revoie sa copie dans le management du ministère et prenne en compte tous les acteurs du département pour un meilleur fonctionnement du ministère au profit de l'intérêt général.

Elle exhorte le ministre à observer, le respect strict de la règlementation en matière de passation de marché, l'arrêt des surfacturations dans les marchés publics et la fin de l'enlisement dans la passation des marchés publics.

Cette rencontre a été une occasion pour la coordination des sous-sections des travailleurs des travaux publics, du bâtiment, de l'hydraulique et assimilé du ministère des Infrastructures (SYTTPBHA/MI) de rappeler que son combat ne repose pas sur des besoins pécuniaires mais sur la défense des travailleurs, des entrepreneurs, des usagers de la route et de toute la population burkinabè. Dans les jours à venir le SYTTPBHA/MI compte utiliser tous les moyens légaux pour défendre les intérêts des travailleurs et aussi demander plus de sérieux dans les dépenses des deniers publics.

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

Viewing all 86273 articles
Browse latest View live