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Coupures d'électricité : Des acteurs tirent le diable par la queue

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La direction générale de la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL) a informé sa clientèle lors d'une de ses conférences de presse qu'elle connaît un déficit de 50 mégawatts (MW) pour la période de pointe de 2018. Cette situation rend difficile le bon fonctionnement de certains secteurs d'activité. Ils sont nombreux, ceux-là qui utilisent l'électricité au quotidien pour leur prestation. Une équipe de LeFaso.net s'est approchée de ces travailleurs pour s'enquérir de leur situation.

Abdoul Halim Zongo, soudeur :« En cette période de délestage, on a beaucoup de difficultés à respecter nos délais de rendez-vous. Malgré qu'on n'ait pas assez de marchés, l'électricité nous fait encore défaut. Si on connaissait au moins le timing des coupures, cela allait nous aider à mieux s'organiser mais hélas. Il y a de fois où nous coupons les fers pour les souder et le courant se coupe. On est donc obligé de s'assoir et d'attendre. Nous avons appris que la SONABEL connaît des pannes techniques actuellement, c'est pourquoi le directeur a informé la population des différentes coupures que nous allons connaître en cette période de chaleur. Malheureusement, les marchés que nous gagnons ne nous permettent pas d'acheter un groupe électrogène, car les bénéfices sont maigres ».

Une vendeuse de glace et de jus de fruits :« Avec ces délestages, nos clients se plaignent beaucoup. Lorsque la glace ou le jus qu'ils achètent n'est pas bien congelé, ils commencent à nous accuser tout en ignorant que c'est la SONABEL qui est à l'origine de cette situation. Certains en profitent pour nous tenir des propos déplacés, mais je suis obligée de garder le silence. Le marché tourne au ralenti. Maintenant, on est obligé de produire les jus de fruits et la glace en petit nombre de peur qu'en cas de délestage, nos marchandises se gâtent ».

Hamidou Ouédraogo, menuisier : « Nous gagnons de petits marchés de temps à autre et il est de notre devoir de respecter le délai afin de gagner la confiance des clients. Malheureusement, les coupures à répétition de la SONABEL nous font défaut. Parmi nos clients, il y a ceux qui nous comprennent mais d'autres par contre, refusent de voir la réalité en face. Je détiens un petit atelier donc je n'ai pas de moyens pour me procurer un groupe électrogène. Contrairement aux différents avis de la population sur la fourniture de l'électricité, la sortie médiatique du directeur de la SONABEL nous a rassurés sur les difficultés réelles qu'ils traversent actuellement. Je pense que la SONABEL doit diminuer sa facture en cette période, car nous n'utilisons pas beaucoup d'énergie ».

Yacouba Ouédraogo, soudeur :« Les coupures perturbent énormément notre travail. Hier par exemple, je devrais livrer une commande mais toute la journée, il y avait coupure donc j'étais contraint. Je n'ai pas de moyen pour acheter un groupe électrogène. Parait-il que la SONABEL a fait sortir un programme où les heures des coupures sont indiquées mais je n'ai pas connaissance de cela. Tout cela explique à quel point c'est difficile pour moi de m'en sortir face à cette situation ».

Omar Compaoré, boucher :« Le marché se passe bien mais lorsqu'il y a coupure, nous n'avons plus de clients. Ils n'aiment pas une viande qui traîne plus d'un jour chez le boucher. Parfois, ils arrivent et nous crient dessus on dirait c'est de notre faute. Nous faisons de notre mieux pour leur expliquer la situation telle que cela se présente. Comme solution, j'économise de l'argent pour acheter une plaque solaire sinon ce n'est pas bon ».

Illias Zongo, soudeur :« Avec ces coupures, vraiment, on ne peut plus travailler. Il arrive de fois où on passe la demi-journée sans électricité donc on ne fait rien. On s'assoit et on se regarde. Si j'avais les moyens, j'allais acheter un groupe électrogène ou installer des plaques solaires afin de tenir le coup mais hélas…».

Sakinatou Nacoulma, poissonnière :« C'est compliqué en cette période mais on se débrouille comme on n'a pas le choix. Avec ces coupures, on est obligé d'adopter d'autres techniques de conservation. Par exemple ici, on conserve beaucoup les poissons dans la glace et on ne fait plus de grand stock. Pour le programme de la SONABEL par rapport aux coupures, je ne suis pas au courant. Il n'y a pas longtemps, j'ai fait installer des plaques solaires. J'ai investi plus de 4 millions de francs CFA dans cette énergie solaire mais à l'heure où je vous parle, même une seule ampoule ne s'allume pas. Tout est mal installé».

Boukary Ouédraogo, soudeur :« Comme il y a beaucoup de coupures, dans cet atelier, nous travaillons les nuits. Dans la journée, il peut y avoir trois à quatre coupures donc c'est très difficile pour nous de travailler dans cette condition. Les clients nous mettent la pression pour la livraison de leurs commandes donc cela fait que c'est compliqué pour nous. Les gens de la SONABEL n'ont qu'à voir dans quelle mesure nous aider à bien faire notre travail sinon leur simple communiqué pour nous informer que cette année il y aura assez de coupures, ne nous arrange pas. Si j'avais les moyens, j'allais me procurer un groupe électrogène même si c'est pour une petite capacité, mais ce n'est pas le cas. Les coupures d'électricité pendant les périodes de chaleur ne datent pas d'aujourd'hui, donc il revient à la SONABEL de trouver une bonne solution pour nous ses clients ».

Youssef Yonli, coiffeur :« Avec ces délestages, rien ne va ! Des clients viennent et il n'y a pas d'électricité. Il arrive de fois où ils patientent un peu mais ils sont obligés de repartir. Imaginez de 6h à 15h, il n'y a pas d'électricité alors que c'est la seule activité que j'exerce. Et en cette période, la facture monte plus que lorsque je travaille normalement. Le bailleur se pointe pour prendre son argent. Je ne peux pas lui dire que je n'ai pas travaillé, car je dois respecter ma part de contrat. Cela remonte à plusieurs années qu'à chaque période de chaleur, il y a ce genre de coupure. C'est faute de moyen sinon je veux installer une plaque solaire. En faisant cela, je vais carrément oublier cette histoire d'électricité là même ! »

Propos recueillis par Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net


« La justice burkinabè n'est pas suffisamment indépendante du pouvoir MPP », affirme l'Union des forces centristes

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Les membres de l'Union des forces centristes (UFC) ont animé, ce samedi 17 mars 2018 à Ouagadougou, une conférence de presse en vue d'éclairer l'opinion nationale et internationale sur les positions du parti autour des questions de démocratie, de justice et de sécurité qui secouent la paix et la stabilité du pays.

Les membres de l'Union des forces centristes (UFC) ont animé, ce samedi 17 mars 2018 à Ouagadougou, une conférence presse. Au menu de cette rencontre, il a été question, pour l'UFC, d'éclairer l'opinion nationale et internationale sur les positions du parti autour des questions de démocratie, de justice et de sécurité qui secouent la paix et la stabilité du pays. Outre cela, il a aussi été question de « Communication et responsabilité des médias et des forces vives en période de crise : cas du Burkina Faso ».

Parlant de la justice, un des journalistes à cette conférence de presse a demandé l'avis de l'UFC sur l'ouverture du procès du putsch manqué ?

A cette question, le président de l'UFC, M. Issa Balima estime que « le parti est plus que satisfait parce que c'est une réponse à leur cri de cœur, même s'il faut reconnaitre que nous déplorons l'esprit a la limite entretenue par le pouvoir en place ». Et cela n'est pas un secret, parce que M. Simon Compaoré, lui-même, a clamé haut et fort qu'en dépit de la décision de la justice, accordant une liberté provisoire à M. Bassolet, l'exécutif prend la responsabilité d'annuler la décision de justice afin de le garder en détention, a-t-il affirmé. Et c'est un exemple manifeste qui montre que la justice burkinabè n'est pas suffisamment indépendante du pouvoir MPP pour être respectée par les Burkinabè, estime t-il. « Et face à cette situation, nous avons le sentiment que les présumés sont présentés devant les Burkinabè comme des coupables désignés à la responsabilitéétablie et c'est simplement une kermesse qu'on organise pour publier leur sentence ». Et pour l'UFC, le procès doit se tenir dans le respect des règles de l'art et n'avoir que pour objectif, la manifestation de la vérité. C'est pourquoi selon Issa Balima, tous les témoins cités, sans exception dans le procès, doivent être là pour que la vérité soit manifestée de façon objective. « Le Burkina Faso a besoin d'une justice équitable pour tous ses fils et nous pensons que la démocratie et le droit doivent gagner dans ce procès », a-t-il martelé.

Autre thématique abordée au cours de cette conférence de presse : « communication et responsabilité des médias et des forces vives en période de crise : cas du Burkina Faso ».

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Une vue des participants de la conférence de presse de l'UFC

Le président de l'UFC a reconnu que c'est un thème provocateur pour les medias mais il a voulu en parler pour plusieurs raisons. Il a noté qu'après les évènements malheureux du 02 mars dernier, certains medias burkinabè ont diffusé des images de Djibril Bassolé, en son temps ministre des affaires étrangères, mandaté par le Burkina Faso et la CEDEAO avec Lyad Ag Ghali, un ancien rebelle touareg pour des négociations de paix. « Et ce sont des faits qui me poussent à dire que la presse à un rôle très sensible et elle ne doit pas être partisane ». C'est dommage que sous la transition, les premiers responsables aient montré que toutes les questions étatiques pouvaient se régler sur la place du marché mais il faut savoir qu'il y a des limites. Selon lui. Même les plus grandes démocraties n'exposent pas leur vie militaire dans les medias. Quoique l'on dise, les relations de Bassolet et de Lyad Ag Ghali n'étaient pas des relations personnelles. Pour M. Balima, les journalistes doivent chercher l'objectivité dans le traitement de l'information et éviter de publier des informations sans des preuves à l'appui.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Energies renouvelables : La plus grande centrale hybride fioul-solaire au monde est à Essakane

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Le président du Faso, Roch Kabore a inauguré une centrale solaire le vendredi 17 mars 2018 sur le site minier de IAM gold SA à Essakane dans la région du sahel. Cette centrale hybride d'une capacité de production de 72 mégawatts est la plus grande au monde. Une centrale solaire qui permet à Essakane SA d'économiser près de six millions de litres de fioul par an. C'était en présence des populations, des autorités politiques, administratives et religieuses de la région.

15 MW, sur une superficie de 30 hectares avec un investissement de 15 milliards, c'est la nouvelle centrale solaire de la société minière Essakane SA de IAM Gold. L'inauguration du joyau a eu lieu ce vendredi 16 mars 2018 à Essakane, sur le site minier dans la région du Sahel. C'est le président du Faso qui a procédéà la mise en marche officielle de la centrale. Ajoutée à la production thermique qui existait déjà, cette nouvelle centrale hybride solaire-fioul est la plus importante au monde. Le président du Faso a salué les responsables pour cet investissement. Il espère qu'une partie pourrait desservir la ville de Dori, via la Sonabel. Le locataire de Kosyam souhaite également que les autres mines emboitent les pas de Essakane SA.

Essakane investit et économise près de six millions de litres de fioul par an

En investissant dans le solaire, Essakane opte pour l'énergie propre selon Stephen Letwin, président et chef de direction de IAM GOLD Corporation. Pour lui, c'est une nouvelle étape dans l'innovation et l'excellence. La mine Essakane entre ainsi dans l'ère de l'énergie propre avec une réduction annuelle de 18 500 tonnes d'émissions de CO2 et une économie de 6 millions de litres de fioul par an. Et ce n'est pas tout. La nouvelle centrale solaire, note monsieur Stephen Letwin, va générer près de 40 emplois directs durant la phase d'exploitation et un pourcentage de ses revenus sera dédié au développement local.

Faire du Burkina Faso, un exportateur de l'énergie solaire d'ici 2020-2025
Le ministre de l'Energie, Bachir OUEDRAOGO a lui aussi salué l'initiative de la mine. Cela va en droite ligne de la vision du gouvernement. Le Burkina Faso compte à l'horizon 2020-2025 exporter l'énergie solaire. C'est pourquoi le gouvernement soutient et encourage les producteurs indépendants d'énergie renouvelable. Et si c'est la compétence dans le domaine, il y en a. L'installation de cette centrale solaire est l'œuvre d'une entreprise burkinabè. C'est la société Essakane Solaire SAS. C'est elle qui a mis en place les 128 880 plaques solaires. L'idée de IAM Gold rappelle son premier responsable, est d'arriver à fonctionner uniquement avec les plaques solaires.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Edition : L'Harmattan International à la SNC 2018

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Les Editions L'Harmattan International vous donnent rendez-vous à la Semaine Nationale de la culture, SNC Bobo 2018.

Si vous avez un manuscrit sous la main, l'Harmattan International vous offre l'opportunité d'éditer.

Contacts : Tel. 70268827 - Email : tengnule@hotmail.fr

Lutte contre le terrorisme : Les associations islamiques du Burkina réitèrent leur soutien au président Kaboré

Procès du coup d'état manqué : Les avocats de la défense dénoncent une condamnation certaine de leurs clients

Sortie discographie : « Tous frères », Pam Luster invite à l'essentiel

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Et de deux pour Pam Luster. L'artiste musicienne a présenté son deuxième album au public dans la soirée du 17 mars 2018 à l'institut burkinabè. C'est un opus de six titres qui traite de plusieurs thèmes, mais avec un seul centre de convergence, le vivre ensemble. La dédicace officielle de l'œuvre s'est faite en présence des parents, amis et collègues de l'artiste.

Le live était à l'honneur au quartier Gounghin de Ouagadougou à l'occasion de la sortie de l'album de l'artiste Pam Luster. Amoureuse de cette manière de communier avec le public sans tricherie, la jeune artiste révèle d'ailleurs qu'elle aurait bien voulu enregistrer tout l'album en live. Mais faute de moyens, elle a dû se contenter du semi-live. Qu'à cela ne tienne, elle a étalé l'étendue de son talent, en parfaite harmonie avec ses musiciens.

Celle qui a fait ses armes dans les églises, à l'Institut national de formation artistique et culturelle (INAFAC), et dans les compétitions de la chanson, a bien grandi en maturité. C'est avec allégresse et générosité qu'elle a communié avec son public, sous le regard admiratif de sa marraine artistique, Amity Meria. D'ailleurs ses collègues artistes sont venus faire ‘'le show'' avec elle.

« Tous frères », c'est le titre du deuxième album de Patricia Minougou plus connue sous le nom d'artiste « Pam Luster ». Le titre donnéà l'opus est également le titre d'une des chansons de l'album. Dans ce titre, l'artiste décrit avec fierté son pays le Burkina Faso. Pour elle, sa patrie est riche de ses hommes et de sa culture. Elle fait ainsi donc un clin d'œil à la parentéà plaisanterie. C'est un instrument, dira l'artiste, de résolution de conflits. L'album présenté aux mélomanes à l'institut burkinabè contient 5 autres titres.

« Douni ya raaga » qui veut dire le monde est un marché. Pam Luster indique avec ce titre que chacun de nous est un passager sur la terre. « Au-delà de toutes leurs différences, tous les êtres humains ont du sang dans leur veine, respirent le même souffle de l'air, sont éclairés et réchauffés par le même soleil et sont tous condamnés à une mort certaine » martèle-t-elle. L'artiste rend ensuite hommage à ceux qui ont versé leur sueur et leur sang pour la mère-patrie avec « Tinga Yinga ». Elle n'hésite pas dans ce titre àégrener les qualités d'un digne fils du Faso que sont l'humilité, l'intégrité, le respect. Elle termine dans cette chanson en exhortant ses compatriotes à cultiver le patriotisme et àéradiquer l'incivisme.

Avec « indépendance », Patricia veut participer à la commémoration de l'émancipation de son pays vis-à-vis du colon. Elle invite chaque burkinabèà s'enduire le corps de pardon, à se vêtir de paix et à avoir l'amour du prochain. « Pag Tar Nongon » ou la femme souffre. Elle passe au peigne fin les stéréotypes attribués à la femme. « Lebguin N'wa » est le dernier titre de l'album. Elle s'adresse particulièrement à tous ceux qui sont partis ou qui rêvent de partir à l'aventure pour qu'ils n'oublient jamais leur origine. C'est une façon pour elle d'encourager la diaspora à contribuer véritablement à l'édification de la nation.

Pam Luster a été révélée au public à travers l'émission télé réalité Faso Académy de la télévision nationale. A son actif, elle a en 2014 sorti un maxi de quatre titres. En 2015, elle sort son tout premier album intitulé« l'heure de gloire ». Pam Luster est aussi une artiste engagée dans la lutte contre l'apatridie avec le bureau du Haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés. C'est à ce titre qu'elle a sorti en 2017 le single « Rogm Sebré» acte de naissance. Elle a aussi été gratifiée d'un Saxo d'or en 2016 avec son groupe « les enchanteurs ».

Après ce baptême, il sera question pour l'artiste et son staff, d'aller à la rencontre des fans et du public d'ici et d'ailleurs.

Dimitri OUEDRAOGO et TCS
Lefaso.net

Prix de la Diplomatie scientifique : Le Dr Lassina Zerbo a reçu sa distinction

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Notre compatriote Dr Lassina Zerbo Secrétaire exécutif de l'OTICE fait à nouveau honneur à la patrie. En effet, Dr Zerbo a été distingué lauréat du prix de la Diplomatie scientifique décerné par l'Association américaine pour l'avancée des Sciences (AAAS). Dr Zerbo a reçu son prix le 28 février 2018 à Austin au Texas.

Selon l'Association américaine, Dr Zerbo a été distingué pour son expertise scientifique, son leadership et son engagement dans la lutte pour l'élimination des essais nucléaires. Toujours selon l'AAAS, ce prix est la reconnaissance des efforts déployés par Dr Lassina Zerbo pour promouvoir le dialogue entre scientifiques, décideurs, société civil et bien d'autres groupes dans la promotion de la paix dans le monde.

Le prix de l'AAAS est la deuxième distinction décernée à Dr Zerbo en l'espace de quelques mois après celui du site Nature News le 19 décembre 2017 qui a classé Dr Zerbo parmi les 10 personnalités qui ont marqué l'année 2017 dans le domaine scientifique.

Le Président Roch Marc Christian Kabore a, dans un message, salué ce digne fils du Burkina Faso qui, pour lui, « incarne les valeurs fondamentales de l'AAAS, pour faire progresser la science au service de l'humanité».
Docteur Zerbo a reçu les encouragements et les félicitations d'éminents universitaires et hommes politiques dont William J. Perry ancien Secrétaire d'Etat à la Défense des Etats-Unis.


De Maizières-lès-Vic à Ouagadougou : Sur les traces de Nicolas, un jeune français éleveur de porcs

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Loin de Maizières-lès-Vic, son village natal, situé près de la ville de Nancy, Nicolas, 30 ans, vit sa passion à Ouagadougou. Installé depuis 2011 à Kossodo, à la périphérie sud de la capitale burkinabè, ce jeune français, titulaire d'une licence en Biologie, pratique l'élevage de porcs, l'aviculture et la culture maraichère dans sa ferme loin des caméras. Portrait !

Poussière, piste tortueuse et canicule. Il faut être solitaire pour s'isoler, à une demi-heure de route de Ouagadougou, dans un paysage monotone, loin de l'électricité et de l'eau courante. Malgré la forte chaleur qui a transformé le sol en grille-pain géant, en ce mois de février, nous voici en route pour la ferme de Nicolas. Les grands pylônes électriques nous servent de GPS jusqu'à cet atelier de mécanique en bordure d'une route érodée, qui visiblement a subi les frais de la ruée des agrégats en saison pluvieuse. Une halte et nous passons un appel pour donner notre position. A l'autre bout du fil, Nicolas. A peine avons-nous raccroché que le jeune homme vint nous conduire dans son QG, chevauchant sur une moto grosse cylindrée.

Les légumes pour sa propre consommation

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Bâtie sur un terrain de trois hectares, la ferme est située à Kossodo à la périphérie Sud de Ouagadougou

D'une superficie de trois (3) hectares, le terrain est à moitié exploité pour l'élevage des porcs (une truie pouvant atteindre 250 kg), des canards, des oies, des poules, des cailles, des pintades, des paons, des dindons, des pigeons, des lapins, ainsi que pour la culture d'aubergines, de poivrons, de tomates, de piment, de carottes, et de patates. Si certains animaux comme les porcs et les canards sont vendus par moments par le jeune fermier, les produits maraichers, quant à eux, sont utilisés pour sa propre consommation. « J'aime tout, je mange tout. Le tôà la sauce oseille passe facilement mais pas les sauces gluantes. Je ne mange que la viande issue de ma ferme. Jamais de viande dehors », explique le jeune français, qui raconte également avoir consommé de la viande de boa, tué dans l'enclos des oies, ces oiseaux réputés agressifs quand il s'agit de protéger leurs territoires.

Une absence de sept ans

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C'est l'heure du repos pour ces truies dont le poids varie entre 200 et 250 kg

De Maizières-lès-Vic à Ouagadougou. C'est quoi l'histoire ? Titulaire d'une licence de Biologie, Nicolas, qui rêvait depuis tout petit de devenir vétérinaire, séjourne pour la première fois au Burkina en 2007 dans le cadre des activités de l'association « Terre de plume ». Il y passe près de trois semaines avant de retourner en France. Le devoir le rappelle une deuxième fois au pays des Hommes intègres en 2011. Cette fois, il décide de rester pour lancer son projet de ferme agricole dont le démarrage nécessitait la réalisation d'un forage et d'une pompe. Mais, faute de moyens, il retourne dans son pays pour un boulot de six mois, histoire de se faire de petites économies avant de revenir à Ouagadougou. Et depuis 2011, il n'est plus retourné auprès des siens « J'aime bien le climat ici. J'aime quand il fait chaud », nous lance-t-il avec un brin de sourire.

Un soutien de taille de son village

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La case qui sert d'habitation à Nicolas en attendant...

Nicolas bénéficie du soutien de ses parents, qui lui rendent régulièrement visite à Ouagadougou. Les habitants de son village ont même créé une petite association, Rafiki, pour l'aider à développer son projet qui n'était qu'agricole au démarrage. Cet appui a été une véritable bouffée d'oxygène pour le jeune fermier, lorsque les plants de tomates et courgettes subissaient des attaques d'insectes. Vu le débit (2m3 d'eau) de son forage, insuffisant pour développer la culture maraichère, Nicolas se lance en 2015 dans l'élevage de porcs, après avoir suivi une formation auprès de son voisin, un compatriote français. Il décide d'en faire son activité principale à côté de l'élevage des lapins et de la volaille. « Contrairement à ce qui se fait, j'élève les porcs en plein air, dans de vastes enclos. Ils sont en semi-liberté. J'essaie de tout élever de façon bio, loin des petites cages », explique-t-il. Et de poursuivre que sa ferme est un cas d'école pour de jeunes fermiers qui viennent s'y former ou acheter un couple ou des porcins pour développer leur activité.

En quête d'un deuxième forage

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L'achèvement de la future maison

Nicolas a des projets. Il ambitionne s'investir davantage dans le développement des volailles d'ornement et réaliser un autre forage pour développer le maraichage, toute chose qui permettra d'améliorer les revenus de ses quatre employés. D'ailleurs, c'est au contact de ceux-là qu'il a réussi à dompter sa timidité même si c'est difficilement qu'il a répondu à nos questions, le regard ailleurs. « J'étais très réservé en France et même ici, j'avais beaucoup de mal à aller vers les gens. Mais depuis lors, je me suis amélioré», relate-t-il. Et même s'il rassure n'avoir pas de problème avec ses voisins, Nicolas déplore le fait que certains laissent leurs animaux domestiques tels que les porcs et les chèvres divaguer et envahir sa ferme, pourtant clôturée avec du barbelé.

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Une vue des canards et poulets de la ferme

Nicolas, est-il un homme riche ? A cette question, le jeune français répond par la négative, toujours avec ce sourire mystérieux, lancé en direction de sa case alimentée en énergie solaire. C'est là qu'il passe ses nuits en attendant d'achever sa maisonnette qu'il construit seul depuis septembre 2017. Pense-t-il un jour retourner en France avec sa compagne burkinabè ? La question reste posée et ce n'est pas l'envie qui lui manque. « J'ignore encore pourquoi je n'ai pas fui d'ici, ironise-t-il. Tous les jours j'y pense mais je suis là».

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

Campagne pour des enfants sans tabac : ‘' La lutte est avant tout politique'', (Inoussa Saouna, président S.O.S tabagisme Niger)

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Des études dans plusieurs pays africains ont révélé que les jeunes sont ‘'agressés'' par les firmes du tabac, avec les écoles comme lieux privilégiés de recrutement (ouvrant la voie à la prolifération de la drogue et autres stupéfiants). Une situation qui a poussé les organisations africaines de lutte contre le tabagisme à multiplier les actions et appels à contrer ce danger qui engage l'avenir de la jeunesse, des pays africains. Du 7 au 9 mars 2018, le monde entier s'est mobilisé en Afrique du Sud pour réfléchir sur cette préoccupation du tabagisme, un rendez-vous au cours duquel, plusieurs initiatives. Sur toutes ces questions, nous avons rencontré une des figures connues de la lutte en Afrique, Inoussa Saouna, président de S.O.S tabagisme Niger.

Lefaso.net : Quels sont, au Niger, les grands moments de la lutte anti-tabac qu'on peut retenir ?

Inoussa Saouna : Vous savez, chaque chose, au démarrage, suscite des interrogations. Je me souviendrai qu'en 1999, lorsqu'avec des amis, après avoir pris conscience des dangers que représente la consommation du tabac, nous avons décidé donc de créer cette association, on était perçu par une certaine opinion comme une paria ; les gens voyaient un peu exotique notre mouvement, parce qu'il y avait une large inconscience des conséquences du tabac sur les populations. Et, progressivement, avec l'aide des médias, nous avons pu asseoir cette préoccupation sur l'agenda social. Les médias nous ont beaucoup aidés, également les autres acteurs de la société civile. Il faut aussi reconnaître qu'il y avait un mouvement international, qui est né de l'initiative de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour négocier et adopter une Convention-Cadre sur le contrôle du tabac. Donc, les deux effets conjugués nous ont permis de faire asseoir cette préoccupation non seulement au niveau des populations, mais également à l'échelle politique. Très vite, nous avons donc pu obtenir la ratification de cette Convention (adoptée en 2003) et dès 2005 le Niger l'a ratifiée. Un an après, soit en 2006, nous avons pu obtenir la première loi anti-tabac en Afrique de l'Ouest, qui est la loi du Niger. Toutes ces étapes n'ont pas du tout été faciles, elles ont été jalonnées d'incompréhensions, de défis, de menaces parfois, mais la conviction que nous avons est plus forte et notre sincérité et notre passion dans cette lutte ont toujours permis d'engranger des victoires. Voilà pourquoi, aujourd'hui, nous continuons à mener le combat avec beaucoup plus d'énergie encore et nous sommes heureux de voir que, partout dans le monde, surtout en Afrique de l'Ouest (particulièrement dans la partie francophone), il y a une nouvelle dynamique de jeunes qui sont en train de se préparer pour prendre la relève. C'est cela également notre grande fierté.

Lefaso.net : Parlant de la sous-région…, quelle est la situation (il y a quand même beaucoup de choses qui se disent sur l'Afrique, notamment de l'Ouest) ?

Inoussa Saouna : L'Afrique de l'Ouest a tardivement commencé ce combat. Mais, aujourd'hui, c'est une zone où il y a eu beaucoup de progrès. Quand vous prenez un pays comme le Burkina Faso, qui était dans le mouvement très tôt (ratification de la Convention-Cadre, interdiction de fumer dans les lieux publics à travers un décret…) et un peu plus tard, l'avènement des acteurs sociaux (comme l'association Afrique contre le tabac, ACONTA), avec la pression sur les autorités politiques, ont obtenu une loi. Malheureusement, une loi qui souffre aujourd'hui d'un manque de mise en œuvre (comme d'ailleurs au Niger), mais plus au Burkina à cause de la présence d'une société de fabrication du tabac. Ce qui fait qu'on observe une pression de cette industrie et sur le gouvernement et sur les acteurs sociaux. Cette industrie a eu plusieurs années d'avance pour pouvoir s'installer dans tous les démembrements de la société burkinabè. Mais, ma foi est que les acteurs vont pouvoir relever le défi. Donc, globalement, en Afrique de l'Ouest, la lutte a, effectivement, beaucoup traîné, mais elle a pris le pas et je suis sûr que nous allons vaincre…et dans les mois à venir, il y aura encore beaucoup d'autres actions et avec beaucoup plus de détermination qui vont inverser les tendances.

Lefaso.net : Comme on peut le relever, ce ne sont pas les textes qui manquent à cette lutte. Qu'est-ce qui peut expliquer le décalage entre des discours qui tendent tous à reconnaître les effets dévastateurs du tabac et la timidité dans l'application des textes contre le phénomène ?

Inoussa Saouna : Nous avons hérité de cette mauvaise tradition ; dans nos pays, on est pressé de ratifier les Conventions, d'adopter les textes, mais dans l'application effective, on est les derniers. Malheureusement, c'est ainsi. Ce n'est pas seulement sur la question du tabac, c'est également sur toutes les autres questions sociales. C'est ce qui se passe un peu partout dans nos pays. C'est pour cela que le rôle de la société civile est déterminant. Il lui revient donc de faire pression sur les gouvernants pour les amener à mettre en œuvre les lois qu'ils ont, eux-mêmes, adoptées. C'est cela notre devoir, en tant que société civile. Il faut qu'on se donne les moyens de pouvoir le faire et on doit le faire ; parce que, voyez-vous, la question du tabac est une question de santé publique, c'est l'avenir, des générations futures qui sont en jeu. Donc, ce n'est pas une question qui peut être négociée. C'est un objectif qui concerne tout le monde et qui ne doit souffrir d'aucun atermoiement. C'est pour cela que nous invitons les acteurs sociaux à s'engager davantage, pour que nous puissions relever le défi, imposer à nos gouvernants l'application des lois qu'ils ont, eux-mêmes, adoptées. Ce ne serait que justice, ce ne serait qu'un devoir de s'assumer par rapport à l'avenir des populations de l'Afrique.

Lefaso.net : Ne pensez-vous pas que cette lutte peut se révéler, pour les gouvernants africains, un couteau à double tranchant lorsqu'on sait que la plupart des pays font face au problème de l'emploi des jeunes et que les firmes du tabac sont considérées comme pourvoyeuses d'emplois, de même qu'elles contribuent au fisc ?

Inoussa Saouna : L'industrie du tabac ne crée pas de l'emplois. Prenez le cas du Burkina (où il y a une usine), vous pouvez compter du bout des doigts, le nombre d'emplois crées. Tous les gens que l'industrie utilise, c'est dans le marketing. Observez qu'aujourd'hui, la cigarette est fabriquée de manière électronique, c'est-à-dire que ça ne mobilise plus vraiment de main-d'œuvre. Les gens que l'industrie recrute, c'est pour le marketing. Ce sont donc des gens qui ont déjà du travail ailleurs. Ce sont des gens qui ont également des opportunités dans des secteurs comme la téléphonie-mobile. Parlant de fiscalité, ce n'est pas l'industrie du tabac qui paie les impôts, ce sont les fumeurs du tabac qui paient les impôts. Donc, les mêmes fumeurs, s'ils ne paient pas le tabac, vont payer d'autres produits à travers lesquels ils vont payer les impôts et l'Etat va toujours les récolter. Donc, c'est une menace totalement mensongère de l'industrie du tabac de brandir ces aspects. Dans le fond, elle ne participe en rien au développement de nos pays. Aujourd'hui, la Banque mondiale fait le lien entre la lutte contre le tabac et le développement rural, parce que la consommation du tabac est identifiée comme un facteur d'appauvrissement des populations. Donc, l'industrie du tabac ne contribue en rien aux questions de développement, bien au contraire.

Lefaso.net : Vous venez de sortir de la « 17ème Conférence mondiale sur le tabac ou la santé», qui a regroupéà Cape-Town plus de 2000 participants. Quels sont les enjeux de ce rendez-vous ?

Inoussa Saouna : C'est d'abord une très bonne chose. C'est la 17ème Conférence mondiale sur le tabac, et c'est la première fois qu'elle se tient sur le continent africain. Je pense que c'est déjà un message fort pour le continent. Aujourd'hui, l'Afrique est en phase avec le reste du monde pour la mobilisation contre le tabac. A cette conférence, nous avons été heureux de constater qu'il y a eu une très grande mobilisation africaine. L'enjeu, c'est mobiliser le continent africain, qui est la cible principale de l'industrie du tabac. Aujourd'hui, dans tous les pays développés, ils ont pris des lois restrictives, des politiques de prix dissuasifs, ils ont un mécanisme de prise en charge des fumeurs assez efficace. Donc, face à la perte du marché dans ces pays, la principale cible des industries du tabac, c'est l'Afrique. C'est pour cela cette conférence s'est tenue en Afrique, pour mobiliser le continent africain, interpeller les politiques africains car, il faut le dire, la lutte contre le tabac est avant tout un combat politique. C'est un combat qui se mène au sein des parlements, au niveau des ministères à travers une réglementation bien stricte et bien respectée. C'est le défi qui a été lancé au continent et nous saluons cette mobilisation en Afrique du Sud pour interpeller la conscience de nos gouvernants à s'engager de manière plus honnête dans la lutte anti-tabac.

Lefaso.net : Mais, il semble que si la participation des organisations de la société de lutte à cette conférence a été bien remarquable, telle n'a pas été le cas du côté des gouvernants. Est-ce un bon signe ?

Inoussa Saouna : Nos pays, notre administration, ont toujours cette réticence de participer à ce genre de conférences non étatiques. Et je pense que c'est une erreur et ils doivent s'amender dans ce sens. Mais, en tout état de cause, la société civile a été fortement représentée, le message va être destiné et aux décideurs et aux populations, pour relever le défi qui se présente à tous.

Lefaso.net : Au plan africain, quelle va être la suite de cette Conférence mondiale … ?

Inoussa Saouna : Nous sommes en train de créer une dynamique, nous avons une faîtière des organisations africaines de lutte anti-tabac, qui est ATCA, dont le siège se trouve à Lomé (Togo). Cette organisation est en train de se mobiliser. Egalement, au niveau de l'Afrique francophone, nous sommes en train de nous atteler pour relancer notre vieille organisation, une des premières d'ailleurs en Afrique, l'observatoire du tabac en Afrique francophone, crée à Bamako depuis 2002. Dans les jours à venir, nous aurons d'autres stratégies pour pouvoir mettre sur les rails un certain nombre d'actions qui ont été identifiées comme étant les actions salvatrices. Aujourd'hui, nous avons besoin de faire respecter nos lois, de faire respecter les taxes sur les produits du tabac afin de les rendre inaccessibles à ceux qui n'ont pas les moyens et aux plus jeunes.

Lefaso.net : Doit-on établir un rapport entre tabagisme et état de pauvreté des pays ?

Inoussa Saouna : D'abord, observons que le tabagisme est un fléau mondial. Mais, il se construit sur un terrain de pauvreté. Une étude de la Banque mondiale a bien prouvé qu'à travers le monde, ce sont les plus pauvres et les moins instruits qui fument. Au Niger, nous avons fait aussi une étude dans ce sens, en 2003, qui avait démontré effectivement qu'il y a un lien entre le tabac et la pauvreté, et les plus pauvres s'adonnent beaucoup à la consommation du tabac. Je pense donc que les pays pauvres constituent aujourd'hui une cible privilégiée pour les compagnies du tabac, parce que plus on est moins instruit, plus on s'adonne à la consommation de ce produit. C'est pour cela que notre défi est (au-delà des autres fléaux), vis-à-vis des générations futures, de pouvoir circonscrire la question du tabagisme aujourd'hui.

Lefaso.net : Il est ressorti de cette Conférence mondiale qu'il y a urgence à une synergie d'action contre ces firmes. Quelle est, à votre avis, l'urgence à votre niveau ?

Inoussa Saouna : L'urgence, c'est d'abord la prise de conscience de nos hommes politiques sur le danger que représente le tabagisme pour l'avenir de la jeunesse, pour l'avenir de nos populations. Il y va de leur devoir de prendre conscience pour prendre des mesures les plus efficaces et identifiées par l'OMS. Ces mesures, c'est la législation, c'est la réglementation des prix. Au niveau des organisations de société civile, nous sommes déjà en synergie et nous allons continuer à resserrer les rangs. Au niveau de l'Afrique francophone, nous allons poser des actions incessamment pour pouvoir relever le défi. Aussi, il faut créer des conditions pour que l'Afrique puisse trouver des moyens pour faire face à ce fléau ; pour le moment les moyens financiers manquent et c'est le lieu de faire un appel à tous ceux qui sont à mesure de pouvoir mobiliser les moyens pour cela. Car, il s'agit d'une question de droits humains, il s'agit d'une question de développement durable, il s'agit d'une question de respect des engagements et de l'application des Objectifs du développement durable (ODD).

Lefaso.net : Une initiative, « Campagne pour des enfants sans tabac », a étéégalement lancée. Votre commentaire sur cette nouvelle offensive ?

Inoussa Saouna : Cette mobilisation doit réussir. Ce n'est pas une option, cela va de l'intérêt de tout le monde, de toute la société. Aujourd'hui, les rapports ont démontré que les enfants sont ciblés par l'industrie et il faut les protéger. Les écoles sont prises d'assaut par les industries du tabac. Il faut faire quelque chose pour protéger les enfants de cette menace à grande échelle. La protection des enfants est un devoir pour tous. C'est le lieu de relayer ce message à tout le monde de se lancer dans cette campagne qui consiste à protéger les enfants de l'exposition au tabac dans nos villes et dans nos campagnes.

Lefaso.net : Votre message aux populations africaines à ce sujet ?

Inoussa Saouna : C'est de dire que nous avons déjà suffisamment de problèmes. Nous avons suffisamment de défis. Et, ayant vu la destruction que cause le tabac dans les autres sociétés, il y a urgence à contrer les choses pendant qu'il est temps. La jeunesse africaine doit s'adonner à autre chose qu'à la consommation du tabac ; parce que, fumer compromet son avenir.

OL
Lefaso.net

Décès de Jean Baptiste Natama : L'UPC salue un homme exceptionnel

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Ceci est un communiqué de presse de l'Union pour le progrès et le changement (UPC) sur le décès de Jean Baptiste Natama.

C'est avec une profonde tristesse que l'Union pour le Progrès et le Changement (UPC) a appris le décès soudain de Son Excellence Monsieur Jean-Baptiste NATAMA, ce dimanche 18 mars 2018 à Ouagadougou. L'UPC présente ses sincères condoléances à la famille de l'illustre disparu, ainsi qu'à ses compagnons politiques.

L'UPC garde de Jean-Baptiste NATAMA, son courage politique exceptionnel, son sens de l'humanisme, et ses succès diplomatiques qui font la fierté du Burkina Faso. L'homme avait également une grande proximité avec la jeunesse burkinabè et africaine.

Que Jean-Baptiste NATAMA repose en paix, sur la terre bénie du Burkina Faso qu'il a tant chéri !

Ouagadougou, le 18 mars 2018

Pour le Bureau politique national de l'UPC
Le Porte-parole
Rabi YAMEOGO

Implantation de cimenterie à Bobo-Dioulasso : Des associations empêchées de tenir leur conférence

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Dans l'après-midi du samedi 17 mars 2018, le collectif des associations pour le développement de l'arrondissement 2 de Bobo-Dioulasso a tenu une conférence de presse. Cette conférence selon les organisateurs, avait pour objectif de partager avec les professionnels de médias, leurs préoccupations autour de la construction de l'usine de cimenterie CIMAF dans la zone industrielle, spécialement réservée pour des unités industrielles de production agroalimentaire sur la route de Bama. Aussitôt, cette rencontre sera interrompue par d'autres jeunes qui ont affirmé venir au nom du chef coutumier de la ville de Sya empêcher cette rencontre.

La ville de Bobo-Dioulasso compte trois zones industrielles dont celle du secteur 23 dans l'arrondissement 2, aménagée pour abriter les industries agro-alimentaires. Des industries telles que la cimenterie Ciments d'Afrique (CIMAF) y ont acquis des terrains et vont s'y installer. Cependant, l'agro-alimentaire et le ciment peuvent-ils cohabiter sans dangers pour la qualité des produits ?

C'est la question que se posent ces jeunes réunis au sein du collectif des associations pour le développement de l'arrondissement 2. Pour le coordonnateur dudit Collectif, Démé Lamine, « cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la protection de l'environnement et de la bonne gestion du territoire, notamment la gestion de la zone agro alimentaire de Bobo-Dioulasso ».

Par la voix de leur coordonnateur, les membres du collectif estiment qu'il est difficile que le chimique cohabite avec l'alimentaire. « Une usine de cimenterie aura des impacts sur la vie de la population. Aujourd'hui, toutes les usines agro-alimentaires s'inquiètent aussi de voir leurs produits impactés, menacés et pollués par la présence de CIMAF et d'être les premières victimes », a indiqué ce dernier.

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Les journalistes et les membres du collectif ayant pris part à la conférence

A l'en croire, c'est au nom de la population de la ville de Bobo-Dioulasso en général et celle de l'arrondissement 2 en particulier, que le collectif a voulu exprimer toutes les préoccupations posées autour des risques que l'implantation de cette cimenterie CIMAF occasionnera.

Par ailleurs, les conférenciers s'interrogent sur l'existence d'une étude d'impact environnemental faite par les responsables de la société concernée. « S'il existe cette étude, nous souhaitons que le promoteur publie les résultats afin de rassurer la population », a souhaité le coordonnateur Démé Lamine.

Ainsi, ces préoccupations et inquiétudes amènent les organisateurs de la conférence à s'adresser à l'opinion publique, aux autorités locales et nationales. « Face à ces multiples problèmes et les risques élevés par la construction de CIMAF, nous demandons à l'État de la contraindre à prendre toutes les mesures avant de s'implanter. A défaut, nous demandons l'arrêt pur et simple de la construction de CIMAF sans condition dans cette zone industrielle agro-alimentaire », a martelé Lamine Démé.

Car les membres du collectif estiment que l'État est le garant du patrimoine du territoire. Il est donc comptable de l'aménagement de cette zone agro-alimentaire de Bobo-Dioulasso.

Afin de préserver la qualité des produits agro-alimentaires, la santé des hommes et la protection de la foret classée et la faune, ces derniers ont exprimé leur ferme détermination et résolution à refuser la construction de CIMAF au lieu projeté par l'entreprise.

Une conférence terminée à queue de poisson

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Démé Lamine, coordonnateur du collectif

Tout comme le site d'implantation de CIMASSO, celui de CIMAF fait l'objet d'une polémique dans la ville de Bobo-Dioulasso. Si les uns le rejettent et demandent même la délocalisation pure et simple de l'usine, les autres défendent le projet.

C'est pourquoi, cette conférence tenue par le collectif des associations pour le développement de l'arrondissement 2 sera interrompue par d'autres jeunes de la ville de Sya. « Nous sommes là ce soir pour vous interpeler. Le coutumier de Bobo-Dioulasso nous demande de vous dire d'annuler immédiatement cette conférence de presse. Les autorités coutumières de Bobo-Dioulasso ne sont pas d'accord qu'on organise des conférences de presse pour interdire l'installation des usines à Bobo-Dioulasso et si vous persistez à tenir la conférence on verra la suite », a lancé le chef de la délégation, Sanou Abdramane, d'un ton menaçant. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Journées parlementaires du MPP : Les recommandations de Dori

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Les premières journées parlementaires du groupe MPP (Mouvement du peuple pour le progrès) se sont achevées ce dimanche 18 mars 2018 à Dori. A l'issue des travaux, les députés du parti au pouvoir recommandent :

- l'adoption d'un dispositif légal de prévention du terrorisme ;

- la prise en compte de tous les FDS victimes de terrorisme dans les fonds d'aide, d'assistance et d'indemnisation des pupilles de la nation ;

- la création de centre de déradicalisation ;

- l'accroissement des capacités opérationnelles des Forces de défense et de sécurité ;

- le renforcement des moyens d'actions de l'Agence nationale de renseignements pour plus d'efficacité ;

- l'application rigoureuse de la réglementation sur la fabrication, la détention et la vente des substances explosives à usage civil et militaire au Burkina Faso ;

- le contrôle strict des armes ;

- une forte implication des leaders des communautés dans la formulation et l'exécution des politiques et des stratégies en matière de lutte contre le terrorisme ;

- le renforcement de la coopération transfrontalière de lutte contre le terrorisme et le grand banditisme dans la sous-région.

Lefaso.net

Formation à l'investissement en bourse sur le theme : comment rentabiliser son épargne en investissant en bourse.

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Lieu : Ouagadougou
Date : 7 Avril 2018 de 8h à 18h. Nombre de place limitéà 50. Infos et réservations : 72594007/76678760

IN MEMORIA : MILLOGO SOUNGALO ANSELME DIT ENTEBE

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« Nul ne disparait lorsque son souvenir demeure ancré dans le cœur des siens »

La grande famille Millogo à Lèna, Yabasso, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Houndé, Ziniaré, Fada et Côte d'Ivoire,

Les familles alliées, Kientarboum, Ouandaogo, Sanon, Minougou, Traoré,
Les frères et sœurs Millogo Siaka, Mathias, Roger, Fako Josselin, Sin, Sé, Tè Aurélie, Nia Gustave à l'ENAM, Dè Honoré au PDIS, Maire de Lèna,

Les veuves Millogo Marie-Constance, Koukourou Monique et Alimata,
Les enfants Millogo Tènè Henriette, Thérèse, Hilaire Officier de police à Fada, Sidonie, Améline, Dié Toussain, Cathérine, Siaka , Mohamed Wilfried,

Les neveux et nièces Millogo Dossoun Paul, Souroukou Dié jules, Boniface, Mesmin, Sylvestre, Joachim, Anselme, René, zézouma, Missa commissaire, zézouma aimé, Kié Giselle, Dié fabrice Ouattara Dié, Madame Traoré/ Ouattara Florence,

Très touchés des nombreuses marques de sympathie et de solidarité qui leur ont été témoignées, renouvellent leurs sincères remerciements et leurs profonde gratitudes à tous ceux qui de près ou de loin leur ont apporté leurs soutiens tant moral, spirituel, financier que matériel lors de la douloureuse circonstance : le Décès le 25 févier 2017 à sa 80ième année suivi de l'inhumation le 27 Févier 2017 à Lèna de leur Frère, époux, père, oncle, grand- père et arrière grand- père

MILLOGO Soungalo Anselme dit Antébé
Adjudant-Chef Major de gendarmerie à la retraite.

Ils vous convient à ses funérailles qui se dérouleront à LENA le Dimanche 25 Mars 2018 à partir de 9H.

Que le Dieu Tout puissant se souvienne de vos œuvres, rende à chacun au centuple de ses bienfaits


Foire des produits éco-bio à Loumbila

Tournoi maracana O'NELLY de Toma : Calcio 1 a remporté le gain

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Le samedi 17 mars 2018 s'est jouée la grande finale du tournoi de maracana O'NELLY à Toma sur la place publique derrière le commissariat central de police. Au total dix-huit équipes étaient inscrites au programme et c'est le Calcio 1 et le Calcio 2 qui se sont qualifiés pour la finale.

L'objectif de ce tournoi c'est de permettre à la jeunesse de se frotter et de mettre leur talent en valeur. Pour le promoteur, Armel Toné dit meilleur 8, “nous avions organisé ce tournoi pour réveiller les talents des jeunes et aussi faire la promotion de notre entreprise qui est l'usine d'eau installée dans la province du Nayala précisément à Gassan, contribuant à réduire un tant soit peu le chômage. En plus, le football étant ma passion d'où mon nom meilleur 8, j'ai pas hésitéà lancer ce tournoi afin d'accompagner mes frères qui avaient réellement soif de jouer au football”.

Après l'allocution du promoteur, Monsieur le Secrétaire Général de la province, Relwende Jean Ouédraogo représentant Madame le Haut commissaire, dans son discours, à félicité le promoteur pour son initiative noble parce que ce tournoi va faire rayonner le football dans la ville de Toma et par ricochet préparer les futurs stars. Ensuite,il a encouragé les deux vaillantes sélections qui se sont illustrées pour la finale. En plus du Secrétaire Général, le maire de la commune de Toma Malik Garanéétait de la partie.

Aux environs de seize heures, le derby commença et les deux équipes se sont neutralisées par un score vierge dans la première partie. A la seconde période du jeu, le Calcio 1 qui avait réservé ses flèches dans son carquois s'est véritablement imposé par 4 buts à zéro. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Gaston Toé

AFT et SES Networks fournissent une connexion haut-débit aux entreprises africaines

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Dans le cadre d'un accord conclu avec Atlantique Future Technology (AFT), la solution satellitaire de SES Networks offrira aux entreprises du Niger et du Burkina Faso une connexion haut-débit et aidera à combler la fracture numérique.

Luxembourg, 14 mars 2018 – Atlantique Future Technology (AFT), un des principaux fournisseurs de services innovants de connexion sans-fil et de réseaux haut-débit en Afrique de l'Ouest et Centrale, s'associe à SES Networks afin de proposer aux entreprises et aux foyers du Niger et du Burkina Faso un service de connexion de bout en bout à la pointe de la technologie.

Cette solution s'appuie sur la flotte satellitaire de haut débit et à faible latence O3b MEO (Medium Earth Orbit, ou orbite terrestre moyenne). Elle permettra aux fournisseurs d'accès internet locaux et aux compagnies de téléphonie mobile de proposer à leurs clients en zones urbaines et reculées un accès à internet et à des applications haut débit.

« SES Networks a joué un rôle central dans l'amélioration du paysage TIC au Burkina Faso et au Niger à travers divers projets et possède une connaissance approfondie des besoins en connexion des deux pays. Ensemble nous pouvons aider à réduire la fracture numérique en permettant aux compagnies de téléphonie mobile et aux fournisseurs de service internet d'offrir une connexion haut débit fiable, partout où le besoin s'en fait ressentir », explique George Wilson, PDG de AFT. « Cet accord avec SES Networks contribuera à transformer le marché de la connexion internet au Niger et au Burkina Faso, mais nous sommes prêts à aller au-delà et offrir ce service dans d'autres pays. »

« Le service satellitaire présente l'avantage de pouvoir être fourni en tous lieux, même ceux qui ne sont pas desservis par la fibre optique. Les bénéficiaires finaux sont les clients de AFT et les utilisateurs », précise Carole Kamaitha, Vice-Présidente Ventes Fixed Data Afrique chez SES Networks. « Avec cette nouvelle solution, les utilisateurs à Niamey, Ouagadougou, Essakane, Maradi et dans d'autres autres villes accèderont à une connexion comparable à la fibre optique. Cela permettra l'accès à toute une variété d'applications, dont les vidéo-conférences et le streaming, et améliorera l'utilisation quotidienne des clients, par exemple pour l'envoi d'e-mails ou la navigation sur internet. »

Pour de plus amples informations veuillez contacter :

Markus Payer
Communication d'entreprise & RP
Tél. +352 710 725 500
Markus.Payer@ses.com

Contact :
Abissa Kouakou
AFT Relations Publiques
+225-09-95-74-48
k.abissa@atlantic-group.net

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A propos de SES

SES est le premier opérateur mondial de satellites et le premier à proposer dans le monde entier une offre GEO-MEO différenciée et évolutive, avec plus de 50 satellites en orbite géostationnaire (GEO) et 12 en orbite terrestre moyenne (MEO). SES se concentre sur des solutions à valeur ajoutée d'un bout à l'autre de la chaîne avec ses deux unité commerciales clés : SES Vidéo et SES Networks. La société fournit des services de communications par satellite aux radiodiffuseurs, aux fournisseurs de contenus et de services Internet, aux opérateurs de réseaux mobiles et fixes, aux gouvernements et aux institutions. Le portefeuille de SES comprend ASTRA, O3b et MX1, un important fournisseur de services médias qui offre une gamme complète de services vidéo et médias numériques innovants. SES est cotée sur Euronext Paris et à la Bourse de Luxembourg (SESG). Plus d'informations disponibles sur : www.ses.com

A propos de ATLANTIC FUTURE TECHNOLOGY

ATLANTIC FUTURE TECHNOLOGY "AFT", filiale du Groupe Atlantic, fournit une large gamme de solutions innovantes d'Internet et de télécommunications pour les particuliers et professionnels en Afrique. AFT a pour mission de mettre à disposition les dernières technologies et produits de ses partenaires conçus pour offrir Internet à haut débit partout et en tout temps en Afrique. Le siège de AFT est en Côte d'Ivoire (Côte d'Ivoire) dans le VITIB (Zone Franche pour les technologies de l'information et la biotechnologie) et possède des filiales au Niger, au Burkina Faso et au Mali. Plus d'informations disponibles sur : www.aftnetworks.com

Championnat national D1 : L'ASFB conforte sa place de leader

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Les matchs de la vingtième journée du championnat national se sont joués le week-end écoulé (16 et 17 Mars 2018). Les fonctionnaires de Bobo ont conforté leur place de leader en battant l'Union sportive des forces armées (USFA) par un but à zéro (0-1). Retour sur les différentes fortunes des clubs.

La vingtième journée du championnat de première division a réservé bien de surprises aux amoureux du ballon. L'Union sportive de Ouagadougou (USO) a surpris les académiciens de Salitas FC au cours d'un match assez enlevé. Les protégés du Colonel Yacouba Ouédraogo qui étaient à trois longueurs du leader avaient l'occasion de rétablir la parité des points. Mais visiblement dans un mauvais soir, les joueurs de Salitas n'ont rien pu faire de concéder la défaite aux Unionistes de Larlé qui en voulaient. La rencontre a été sanctionnée par le score de deux buts à un en faveur des Rouge et noir de Larlé.

L'AS Sonabel recevait, quant à elle, Rahimo FC. Les Bobolais étaient venus avec la ferme détermination d'en découdre avec les Ouagalais. Les électriciens, sous le magistère de Moussa Sanogo alias Falcao, ont réussi à sauver les meubles en arrachant un nul d'un but partout (1-1). Pendant ce temps, les Bleu et blanc se sont refait une santé en battant, non sans difficulté, la lanterne rouge, Santos FC. Les deux formations ont fait deux buts à un en faveur de l'EFO.

Le Rail club du Kadiogo (RCK) qui rencontrait Majestic voyait là une occasion de prendre sa revanche. Battus à l'aller sur le terrain du Lycée Vive le Paysan de Saponé, les Cheminots sont allés puiser dans leurs dernières énergies pour battre les joueurs (2-1). Les entraineurs, Kamou Malo et Amadou Sampo ont également offert un spectacle au public. Mais quel spectacle ? L'un des plus désolants qui puisse exister dans le football. Car les deux coachs se sont littéralement toisés sous le regard déçu du public sportif.

En déplacement à Ouagadougou, les fonctionnaires de Bobo faisaient face aux militaires. Un match très disputé. Mais le « sorcier noir » de Bobo (en référence du terme sorcier blanc donné au Français Philippe Troussier pour ses résultats avec les Etalons à la CAN 1998), Oscar Barro a su trouver les failles de l'USFA. Avec un seul inscrit, les Tigres de Diarradougou ont empoché les trois points qui les placent confortablement dans le fauteuil du leader. L'ASFB est premier avec désormais six points d'avance sur son dauphin, Salitas FC.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net


Résultats de la 20e Journée

USO # Salitas : 2-1
AS Sonabel # Rahimo FC : 1-1
EFO # Santos FC : 2-1
AS Police # ASFA : 1-1
USCO # Bobo Sport : 0-0
AJEB # RCB : 1-3
RCK # Majestic : 2-1
USFA # ASFB : 0-1

Classement provisoire
1er ASFB : 40 pts +15
2e Salitas FC : 34 pts +7
3e EFO : 32 pts +7
4e RCK : 32 pts +3
5e USCO : 31 pts +4
6e RCB : 30 pts +4
7e USFA : 27 pts -1
8e AS Sonabel : 26 pts +4
9e Majestic SC : 26 pts -1
10e AJEB : 25 pts +1
11e USO : 24 pts 0
12e Rahimo FC : 23 pts -1
13e AS Police : 20 pts -8
14e ASFA-Y : 16 pts -7
15e Bobo Sport : 16 pts -11
16e Santos FC : 10 pts -16

Football féminin : Etincelles surclasse l'USO (4-5)

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Le championnat national de première division du football féminin était ce week-end à sa neuvième journée. Fortunes diverses pour les clubs. Etincelles a battu les filles de l'Union sportive de Ouagadougou par cinq buts à quatre (4-5) et se met désormais à trois points du leader, l'USFA.

C'était le derby de la neuvième journée du championnat féminin. USO, deuxième avec 17 points recevait Etincelles qui occupait la troisième place avec 16 points. Occasion pour chaque club de changer le classement du championnat. Le derby a tenu toutes ses promesses. Débuté sur de petites inquiétudes, surtout pour les filles de Tanghin dont le gabarit ne permettait pas à priori de contenir les assauts de Salamata Simporé et ses coéquipières, le match a vite pris une autre tournure. Etincelles, bien en place, a vite fait de porter le danger dans le camp adverse et de contraindre leurs adversaires à défendre.

Avec des techniciennes comme Adèle Kaboré sur le flanc gauche et Sara Ilboudo à droite, l'attaque de l'équipe de Tanghin n'avait pas du mal à perforer la défense de l'USO/F. Très tôt, elles ouvrent le score par Sara Ilboudo sur une combinaison des attaquantes. La même Sara Ilboudo va inscrire les quatre buts de son équipe. Le cinquième a été l'œuvre de Derre Djamila.

En face, on est décidéà laver l'affront. Mais en vain. Salimata Simporé (2), Samné Gaëlle, Belem Madina ont été les auteurs des buts de l'USO. Avec cette défaite, les filles de Larlé occupent désormais la troisième place avec 17 points +17. Etincelles est en deuxième position avec 19 points +19. Les Lionnes du Houet, avec 12 points, sont cinquièmes et les Princesses, très en difficulté cette année, se retrouvent avant-dernières avec seulement sept points en 9 journées.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Résultats de la 9e Journée

USO # Etincelles : 4-5
Reines # Danta : 1-2
USFA # AS Tigresses : 5-1
Lionnes du Houet # Princesses : 2-0


Classement provisoire à l'issue de la 9e Journée

1er USFA : 22 pts + 27
2e Etincelles : 19 pts +19
3e USO/F : 17 pts +17
4e Danta FC : 12 pts +8
5e Lionnes du Houet : 12 pts -9
6e AS Tigresses : 11 pts -4
7e Princesses : 7 pts -18
8e Reines : 1 pt -34

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