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Energies renouvelables : Un accord de 9,2 milliards de francs CFA entre la BICIAB et Essakane Solar

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Dans le cadre de la construction de la plus grande centrale hybride solaire/diesel du monde à Essakane (région du Sahel), la Banque internationale pour le commerce, l'industrie et l'agriculture du Burkina (BICIAB) et la société Essakane Solar ont signé un accord de financement pour un montant de 9,2 milliard de francs CFA. C'était ce mardi 21 novembre 2017 à Ouagadougou en présence du ministre de l'Energie, Alfa Omar Dissa.

La transition énergétique est en marche au Burkina Faso et la mine d'or d'IAMGOLD Essakane S.A. ne veut pas rester sur le banc de touche. Dans cette aventure vers les énergies d'origine renouvelable, la société minière n'est pas seule. Elle a à ses côtés Essakane Solar, une société détenue majoritairement par EREN Renewable Energy (EREN RE), et la BICIAB, filiale du Groupe BNP Paribas. Ces deux structures ont matérialisé leur union par la signature d'un accord de financement pour la construction d'une centrale photovoltaïque à Essakane. Le montant de cette convention est de 9,2 milliards de francs CFA.

Confirmation d'une expertise

« Au Burkina, c'est le premier projet vert de cette nature que l'on accompagne et nous sommes disposés à accompagner toutes les entreprises qui s'orienteront sur cette voie. Il n'y a pas que les mines d'or, il y a les entreprises industrielles et les brasseries qui sont susceptibles de recourir à ce genre de solution pour tirer avantage du coût de production assez faible pour améliorer leur compétitivité», a souligné l'administrateur directeur général de la BICIAB, M. Yao Kouassi. Pour lui, cet accord confirme l'expertise de la banque dans le domaine des « financements structurés » et réaffirme son engagement RSE (Responsabilité sociale et environnementale).

« La plus grande centrale hybride solaire/diesel du monde »

« De même que les centrales solaires produisent de l'énergie sans faire du bruit, EREN RE ne fait pas aussi du bruit sur le marché», a confié le vice-président de a société, Christophe Fleurence. En apportant des nouvelles rassurantes sur l'état d'avancement des travaux de construction de la centrale débutés il y a six mois, il a rassuré les différentes parties que l'ouvrage sera opérationnel au premier trimestre de l'année 2018. Et à l'en croire, ce sera la plus grande centrale hybride solaire/diesel du monde.

« Réduction de 18 500 tonnes d'émissions annuelles de CO2 »

L'industrie minière étant énergétivore, M. Fleurence a annoncé que ce projet photovoltaïque de 15 MWc développé conjointement avec le sud-africain Africa Energy Management Platform (AEMP), permettra à la mine d'économiser 6 millions de litres de fuel par an sur sa centrale thermique de 57 MW. Et même si la centrale fait à peu près 9% de la consommation d'énergie de la mine, le vice-président de IAMGOLD Essakane, Oumar Toguyeni a souligné que ce projet permettra à la mine de stabiliser ses coûts de production et de protéger l'environnement en réduisant d'environ 18 500 tonnes ses émissions annuelles de CO2.

« Nous accueillons avec beaucoup de plaisir cette signature (…) la stratégie de la mine d'Essakane de faire intervenir le solaire dans cette dynamique de mix-énergétique est un bon exemple que nous soutenons », a confié le ministre de l'énergie, Alfa Omar Dissa. Il dit être convaincue que le jour où« on arrivera à maitriser le solaire, le stockage, à consommer et produire 24h/24, nos petits et arrières petits-fils auront certainement un autre problème, autre que celui de l'énergie, à résoudre. »

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Encadré : La BICIAB et EREN Renewable Energy en bref

Créée en 1973, la Banque internationale pour le Commerce, l'Industrie et l'Agriculture du Burkina Faso (BICIAB), c'est un réseau de 90 conseillers clientèle répartis dans 15 agences dont 7 à Ouagadougou et 8 en province. Filiale du Groupe BNP Paribas, la BICIAB est nantie d'une certification ISO 9003 version 2013. Quant au Groupe, il est présent dans 75 pays avec plus de 184 000 collaborateurs dont plus de 9 000 en Afrique.

Producteur indépendant d'électricité créé en 2012, EREN Renewable Energy (EREN RE) a accumulé un portefeuille d'actifs de près de 650 MW en opération ou en construction et plus de 1 500 MW d'actifs en développement. Son expertise est sollicitée en Ouganda, en Egypte, au Mali, en Guinée, etc.


Semaine nationale de la citoyenneté : Un cross populaire pour donner le coup d'envoi

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Du 21 au 30 novembre, se tient la semaine nationale de la citoyenneté(SENAC). C'est par un cross populaire que le top départ a été donné le 21 novembre au monument des Droits humains à Ouagadougou.

Le Ditanyé chanté en chœur par plus de 2600 personnes, un cross populaire sur une distance de plus de 4 kilomètres suivi d'une séance d'aérobic, et c'est parti pour la quatorzième semaine nationale de la citoyenneté. Quoi de mieux pour commencer que cette ferveur et cet engagement pour relever les défis que la SENAC s'est assignés et qui sont d'informer et de sensibiliser les populations et notamment les jeunes sur l'importance d'adopter une citoyenneté responsable à travers le respect des symboles de la nation.

« On assiste à une crise de valeurs dans notre pays. C'est pourquoi, nous estimons qu'il est de bon ton que le ministère de la Justice remette ces questions à l'ordre du jour pour qu'individuellement et collectivement les Burkinabè prennent conscience de cette crise et travaillent à y mettre un terme » selon le directeur de cabinet du ministre de la Justice et de la promotion civique, garde des Sceaux, Issa Fayama.

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Le Directeur de cabinet du ministre de la Justice(micro), des Sports et Loisirs ainsi que les maires des Arrondissements 6 et 12 après la séance d'aérobic.

Pour cela, il est prévu des panels, des conférences, des visites de contrôle dans les administrations ainsi qu'une journée dédiée au drapeau pour sensibiliser les populations aussi bien sur l'utilisation du drapeau que sur le respect qui lui est dû, ainsi que l'indique l'intitulé du thème : « Le respect des couleurs et des symboles de la nation, gage d'une citoyenneté responsable et de l'unité nationale. »

La directrice générale de la promotion civique, Hadjaratou Zongo, a appelé les populations à se réapproprier les valeurs d'intégrité et d'amour de la patrie à travers une mobilisation massive au cours des différentes activités prévues. À noter que l'édition 2017 se passe sous le haut patronage du Président du Faso.

Soumana Loura
Lefaso.net

Nomination d'un suppléant au poste de président du CSC : « Une monstruosité juridique nulle et de nul effet » selon Abdoul Karim Sango

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A travers cet écrit, le juriste Abdoul Karim Sango s'insurge contre ce qu'il appelle un précédent juridique gravissime dont se serait rendu coupable le chef de cabinet de la présidence du Faso. Il s'agirait de la nomination, par arrêté, d'un suppléant à la présidence du Conseil supérieur de la communication(CSC).

C'est l'activiste Lengha fils qui nous l'a appris ce matin sur sa page Facebook. Le directeur de cabinet du président du Faso, le tout nouveau docteur en droit Seydou Zagré, a osé prendre, sous délégation du président du Faso, un arrêté de nomination d'un suppléant au poste de président du Conseil supérieur de la communication.

C'est vrai que le bruit a couru ces derniers jours. Cet arrêté est simplement une monstruosité juridique, en ce qu'il est nul et de nul effet. L'État de droit oblige les gouvernants à prendre des décisions sur une base légale. C'est ce que nous enseignons aux étudiants. Et cet arrêté n'en a aucune et ne peut produire aucun effet sauf à placer l'institution dans une insécurité juridique extrêmement grave. Pourquoi ?

Primo, la notion de suppléant n'existe nulle part dans la loi organique portant organisation du CSC. Il n'existe pas de suppléant à la fonction de président ou de membre du CSC. Aussi puissant qu'il puisse l'être, le directeur de cabinet ne peut en créer ex nihilo. Même le président n'est pas habilitéà en créer. Ensuite, le CSC est une institution indépendante jouissant de l'autonomie administrative et c'est là une caractéristique fondamentale de ce type d'institution.

Un arrêté de la présidence du Faso ne pourrait aucunement interférer dans l'organisation et le fonctionnement de cette institution. Les arrêtés de la présidence du Faso ne peuvent prévaloir que pour l'organisation et le fonctionnement de cette institution sauf si un texte de portée supérieure prévoit autre chose. Ce que le tout nouveau docteur en droit vient de faire est un précédent gravissime, il a inventé un texte pour apporter une solution à un problème que la loi sur le CSC a déjà réglé.

En effet, en cas de vacance de pouvoir, l'on doit procéder au remplacement du membre empêché. La présidente étant en prison, le président du Faso a le droit de nommer un nouveau membre et de faire procéder à l'élection d'un nouveau président dont la nomination se fait par décret. Les membres du CSC ne disposent pas d'un mandat irrévocable contrairement aux pratiques dans ce type d'institution. La seule option qui était envisageable ici c'était de faire assurer un intérim.

Mais l'intérim est limité dans le temps même si notre pratique administrative révèle des cas d'intérim permanent. Monsieur le directeur de Cabinet, votre arrêté rentre dans la catégorie des actes administratifs inexistants et devrait servir de modèle en TD de droit administratif aux étudiants de deuxième année. C'est peut-être là son unique intérêt.

Le chef de l'État, garant de l'État de droit, devrait purement et simplement l'annuler avant qu'un étudiant de première année de droit n'en demande l'annulation au juge administratif. Et il n'aura pas besoin de beaucoup d'arguments pour l'obtenir.

Abdoul Karim Sango
Juriste

Protection sociale au Burkina : Les secrétaires généraux des ministères concernés en séminaire

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Le Secrétariat permanent du Conseil national pour la protection sociale (SP/CNPS), en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), a organisé un séminaire sur la protection sociale, ce mercredi 22 novembre 2017, à Ouagadougou. Ce cadre dédié aux Secrétaires généraux des ministères, vise à renforcer les capacités de ces derniers pour mieux implanter le système national de protection sociale.

Un Burkinabè sur quatre vit en dessous du seuil de pauvreté selon les résultats de l'Enquête intégrale sur les conditions de vie des ménages (EICVM), édition 2009. Cette situation est plus préoccupante en milieu rural avec près de six burkinabè sur dix dans la précarité. En 2014, l'analyse des indicateurs de pauvreté monétaire indiquait que 40,1% de la population vivaient en-dessous du seuil de pauvreté (estiméà 153 530 FCFA par an et par personne) contre 46,7% en 2009(108 454 FCFA). Un léger recul qui est intervenu grâce à l'adoption par le gouvernement en septembre 2012 de la Politique nationale de protection sociale et de son Plan d'actions opérationnelle (PAO/PNPS).

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Les officiels

Avec le nouveau référentiel qu'est le Plan national de développement économique et sociale (PNDES), le gouvernement a réaffirmé une fois de plus son engagement à améliorer l'accès des populations (donc des pauvres) aux services de base. C'est en ce sens qu'est organisé ce séminaire qui se veut un cadre de renforcement des capacités des secrétaires généraux des ministères du domaine de la protection sociale, sous le thème : « Améliorer la contribution des acteurs du niveau stratégique à l'enracinement d'un système de protection sociale cohérente et efficace au Burkina Faso ». Cela pour améliorer leurs contributions à l'implantation d'un système de protection sociale cohérent et efficace à même d'adresser de façon durable la question de la pauvreté et de la vulnérabilité au pays des Hommes intègres.

Lutter contre la vulnérabilité

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Le Secrétaire permanent du Conseil national pour la protection sociale, Karim Ganemtoré

A en croire le secrétaire permanent du Conseil national pour la protection sociale (SP/CNPS), Karime Ganemtoré, ce séminaire n'est pas le premier du genre. Des formations ont déjàété effectuées à l'endroit des ONG et associations intervenant dans le domaine de la protection sociale, ainsi que les cellules interministérielles spécialisées (filets sociaux, assurance sociale) et les cellules régionales pour la protection sociale. Pour lui, il est tout à fait nécessaire que tous les acteurs soient bien outillés sur les éléments de la protection sociale pour mieux aider à lutter contre la vulnérabilité et la pauvreté.

Depuis l'adoption de la Politique nationale de protection sociale (PNPS) en septembre 2012, l'administration s'attèle à l'effectivité du dispositif institutionnel mis en place au fil des années. Et l'UNICEF, partenaire incontournable veille au grain. Selon Rinko Kimoshita, représentante adjointe de l'UNICEF au Burkina, au regard de la mission de la PNPS et pour s'assurer de son efficacité, son institution accompagne le gouvernement dans le développement et l'opérationnalisation des différents outils, à travers le renforcement des capacités des acteurs.

Le secrétaire général du Premier ministère, Bamory Ouattara, a rappelé que l'ambition de la PNPS est de lutter efficacement contre la pauvretéà travers un accompagnement des groupes vulnérables. « Cela nécessite un changement fondamental dans les approches d'intervention pour un meilleur impact des programmes sur les conditions de vie des groupes victimes d'exclusion sociale de tout genre afin que chaque individu bénéficie des fruits de la croissance et accède à une vie de qualité», a-t-il souligné. Donc, les secrétaires généraux des ministères impliqués dans la mise en œuvre de la PNPS ainsi que les autres acteurs doivent travailler en interaction. Et c'est cette coordination qui va permettre une meilleure résolution des problèmes au grand bonheur des populations pauvres et vulnérables.

Marcus Kouaman
Lefaso.net

Communicateurs de la CEDEAO sur les questions de santé : Renforcer l'information sur les actions de l'Organisation ouest africaine de la santé(OOAS)

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Ce mercredi 22 novembre 2017, s'est ouverte à Ouagadougou la troisième rencontre du Réseau des communicateurs de la CEDEAO sur les questions de santé. Deux jours durant, les participants renforceront leur niveau d'information sur les actions menées par l'Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) en vue de mieux les diffuser dans leur pays respectifs.

Initié par l'Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) en 2015 lors d'une rencontre à Ouagadougou, le Réseau des communicateurs de la CEDEAO sur les questions de santé réunit des chargés de communication des ministères de la Santé et des professionnels de la communication en charge des questions de santé dans les médias des pays de la CEDEAO. C'est en 2016 qu'il a été formellement créé, au cours d'une rencontre à Abidjan, à l'issue de laquelle, des recommandations avaient été formulées en vue de donner plus d'efficacité au réseau par un partage effectif d'informations sur les activités de l'OOAS et celles des ministères de la santé des pays membres de l'organisation.

Réunis à Ouagadougou pour deux jours, à l'occasion de leur troisième rencontre, les membres de ce réseau partageront des informations sur la vie et les activités de l'OOAS et examineront les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre au niveau de l'OOAS et des pays, des recommandations formulées en 2016. Au cours de cette rencontre, ils examineront également les acquis et les insuffisances de leur réseau.
L'objectif de cette présente rencontre est donc de renforcer leur niveau d'information sur l'OOAS et de maintenir la collaboration entre les responsables en charge de la communication des ministères de la santé de la CEDEAO, les professionnels des médias et l'OOAS.

L'organisation sous-régionale met actuellement en œuvre son plan stratégique 2016-2020. Un plan élaboréà partir des priorités sanitaires de la région et qui constitue le fondement de ses interventions. Cette rencontre sera donc l'occasion pour les communicateurs de mieux connaitre ce plan pour en faire large diffusion dans leur pays respectif. En effet, comme le souligne Aloys Waly Diouf, président du réseau : « En matière de communication pour la santé, il est important que la bonne information parvienne aux populations et cela doit se faire par le biais de personnes suffisamment formées, suffisamment alertées (...) pour ne pas laisser de place aux rumeurs qui souvent perturbent la compréhension des populations par rapport à ce qui se fait en matière de santé. »

Francine Ouédraogo, secrétaire générale du ministère de la Santé, représentant le ministre Nicolas Méda, souligne pour sa part que, les interventions des communicateurs dans le domaine de la santé sont « primordiales pour soutenir les initiatives visant la promotion d'un bien-être pour nos populations. Les professionnels de la communication tout genre confondu sont incontournables dans la recherche et la mise en œuvre des solutions à plusieurs problèmes de santéà travers notamment leur collaboration avec les agents de santé dans le cadre des programmes de sensibilisation. » C'est pourquoi elle salue les actions menées par ce réseau pour renforcer la visibilité des interventions de l'OOAS, toute chose qui aide l'institution sous-régionale à remplir plus efficacement ses missions.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Lutte contre le cancer : Une rencontre technique pour mutualiser les efforts au sein de l'espace UEMOA

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Les cancers constituent un problème de santé publique dans le monde entier. Selon l'Organisation mondiale de la santé, en 2012, plus de 32 millions de personnes vivaient avec le cancer. Au Burkina Faso, la prévalence réelle n'est pas connue, mais près de 5 000 nouveaux cas de cancer étaient attendus par an, selon les statistiques de Globocan en 2012. Pour faire face à cette pathologie, la première dame, Sika Kaboré, sous l'égide de l'Union économique et monétaire Ouest-africaine et en partenariat avec le ministère de la Santé organise une rencontre de haut niveau des pays membres de l'UEMOA sous le thème : « Lutte contre le cancer, état des lieux et perspectives ». Les activités qui ont débuté ce 22 novembre 2017 se poursuivent jusqu'au 24 à Ouagadougou.

Pour l'épouse du chef de l'Etat, Sika Kaboré, qui a présidé l'ouverture des travaux, les cancers sont bel et bien un véritable problème de santé publique dont les conséquences sur la vie des individus, le calvaire de leurs familles interpellent tout un chacun. « Nous n'avons pas le droit de penser que le combattre relève des seuls pouvoirs publics. (…) les organisations de la société civile ou associative ont également leur partition à jouer si nous voulons atteindre des résultats pertinents », a-t-elle martelé. C'est fort d'une telle conviction que la Fondation Kimi, qu'elle préside, s'est engagée résolument dans la lutte contre les cancers gynécologiques et mammaires aux côtés du ministère de la Santé, depuis plus de dix ans.

Toutefois, chaque pays pris isolément, ne peut avoir la prétention de venir à bout des cancers. C'est dans cette dynamique qu'il s'est ouvert, dans l'après-midi du 22 novembre, une rencontre technique sur la lutte contre le cancer au sein de l'Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA). La cérémonie a vu la présence effective du président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé.
Durant trois jours, les premiers responsables de la santé, experts nationaux, sous-régionaux et internationaux de la lutte contre le cancer vont jeter les bases d'un partage d'expériences et une mutualisation des dispositifs existants afin de minimiser les coûts.

« Je souhaite vivement, qu'à l'issue de cette rencontre technique, tirant conséquences des brillants résultats auxquels vous parviendrez, que vous formuliez ce que nous pouvons convenir d'appeler : "L'appel de Ouagadougou sur la lutte contre le cancer dans l'UEMOA"», a déclaré la première Dame. Elle précise que les conclusions et recommandations permettront à sa fondation de poursuivre le plaidoyer avec prochainement une rencontre des bailleurs de fonds pour « lever des ressources, suivi d'un sommet des premières Dames qui s'engageront à soutenir la lutte contre le cancer dans leurs pays respectifs ».

Abdallah Boureima, président de la commission de l'UEMOA, pour sa part, a assuré que les actions qui seront définies par les Etats membres de l'union seront suivies et appuyées par le département compétent de son institution. Il a, au passage, informé que des réflexions et des concertations sont engagées pour mettre à la disposition des populations, un réseau de centres de soins spécialisés de haut niveau. Ce qui permettra de réduire les coûts des évacuations sanitaires faites hors de l'espace communautaire. L'un des objectifs à court et à moyen terme, c'est également le renforcement des plateaux techniques en vue de rendre disponible des soins de qualité et à coûts réduits accessibles aux populations.

De tels programmes nécessitent des fonds conséquents. Le président de la commission en est conscient : « Nous comptons, certes, sur les ressources financières de l'union, mais nos actions sont également tournées vers la mobilisation de ressources financières auprès des partenaires techniques et financiers pour opérationnaliser les 12 centres pour la prise en charge des affections du cœur et des vaisseaux (…) ».

Concernant spécifiquement la prise en charge des cancers, la commission de l'UEMOA vient d'entamer le processus de sélection d'au moins deux centres de prise en charge des cancers par radiothérapie avec pour objectif de les mettre à niveau et les rendre opérationnels pour prendre en charge tous les types de cancers, a déclaré M. Abdallah Boureima.

Le ministère de la Santé a élaboré le premier plan stratégique de lutte contre le cancer 2013-2017 dont la mise en œuvre implique plusieurs organisations partenaires parmi lesquelles les organisations non gouvernementales et les associations, a expliqué le ministre Nicolas Méda. Ainsi, depuis avril 2016, un projet de construction et d'équipement d'un centre de santé cancérologique à Ouagadougou a été initié, ainsi que la gratuité du dépistage du cancer du sein et des traitements de lésions précancéreuses du col utérin.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Nuage de poussière sur le Burkina Faso : L'Agence nationale de la météorologie explique

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Débutée dans la nuit du mardi 21, la dégradation du temps dans la ville de Ouagadougou et dans plusieurs autres parties du Burkina est plus que visible, cela avec une suspension poussiéreuse, parfois très dense. Pour comprendre les causes de cette dégradation, nous avons rencontré les agents de l'Agence nationale de la météorologie.

Une réduction significative des visibilités causées par la poussière en suspension et du brouillard, c'est le temps qui a accueilli les habitants de la ville de Ouagadougou ce mercredi 22 novembre 2017. Une situation qui n'a pas seulement été remarquée à Ouagadougou mais aussi dans d'autres localités du Burkina Faso. Et à cet effet, M. Mamadou Savadogo, le chef service de la prévention et des risques météorologiques de l'Agence nationale de la météorologie a souligné que le Nord, le Nord-Ouest, l'Ouest et le Centre du pays sont les régions affectées avec des visibilités de moins de 1000 m. Il a ainsi expliqué que l'on a 200 m de visibilitéà Dédougou, 300 m à Ouahigouya, 600 m à Boromo, 800 m à Bobo-Dioulasso à Gaoua et 900 m à Ouagadougou.

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Un aperçu du temps dégradé dans la salle de prévision météorologique

Pour ce qui est des causes de cette dégradation du temps, plusieurs explications ont été données. Il faut dire en effet que l'origine de ce phénomène « est liée aux évolutions de dépression extra-tropicales ou des perturbations des régions tempérées sur les latitudes », a indiqué M. Savadogo.

Selon lui, « c'est un phénomène connu habituellement en Europe mais qui s'est étendu jusqu'à nos régions cette fois-ci, c'est-à-dire dans les régions sahéliennes. C'est ce qui a provoqué la situation météorologique observée sur le Burkina Faso ». Ces évolutions ont donc pour conséquences la descente et le renforcement du Jet Subtropical sur les différentes régions. Un fait qui entraîne une accélération des vents en surface et occasionne des soulèvements de poussière dans les régions désertiques, accompagnés de couvertures nuageuses et parfois des manifestations pluvieuses éparses.

Ce mauvais temps pourrait se maintenir durant la journée de ce mercredi 22 novembre 2017 avec une amélioration à partir du lendemain, a souligné le chef de service de la prévention et des risques météorologiques de l'Agence.

Yvette Zongo (Stagiaire), Lefaso.net
Crédit photo 1 : Yacou Sackou Tindano

Education : Les élèves de la ville de Gaoua dans les rues

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Les élèves des lycées et collèges de la ville de Gaoua ont battu le pavé en direction du gouvernorat de la région du Sud-ouest. Ce mercredi 22 novembre 2017, ils sont allés remettre au gouverneur de la région leur plate-forme revendicative dans laquelle ils exigent la reprise des évaluations.

La reprise immédiate des évaluations suspendues, le retour des professeurs dans les classes, l'adoption de mesures pour rattraper les heures perdues sont entre autres les revendications des élèves des lycées et collèges de la ville de Gaoua.

Pour Seydou Da, porte-parole des élèves, cette situation est due à l'échec des nombreuses réformes du système éducatif entamées depuis 2001 et à la non satisfaction de la plateforme revendicative des enseignants. Ces raisons ont conduit les enseignants a observé plusieurs mouvements de grève depuis le début de l'année scolaire.

Par cette marche, Seydou Da et ses camarades entendent inviter le gouvernement à prendre des mesures fortes pour mettre un terme aux débrayages répétés des enseignants. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Dalou Mathieu Da
Correspondant régional


Ministère de l'Administration territoriale et de la décentralisation : Le syndicat critique et annonce une grève de 72 heures

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Le Syndicat national des administrateurs civils, des secrétaires et adjoints administratifs du Burkina(SYNACSAB), a animé une conférence de presse ce mercredi 22 novembre, à la bourse du Travail de Ouagadougou. Après considération d'un certain nombre de points, le syndicat a annoncé une grève de 72 heures et a exigé le départ de leur ministre de tutelle.

« Au SYNACSAB, nous disons que trop c'est trop, et qu'il faut arrêter cette mascarade qui n'honore pas les cadres de l'administration territoriale et le corps des administrations en général », a déclaré Adama Bidiga, secrétaire général du SYNACSAB avant de condamner avec la dernière énergie une attitude qu'il juge démissionnaire, révoltante et irresponsable de la part du ministre en charge de l'Administration territoriale. Dans cette logique, il a au nom de ses camarades exigé le départ pur et simple du ministre et de ses acolytes.

Voici les raisons que le SYNACSAB a égrenées pour demander ce départ :
- les dysfonctionnements graves qui continuent à miner dangereusement l'administration territoriale depuis plusieurs années ;

- L'incapacité du ministre à prendre en charge les préoccupations des agents ;

- Le refus du ministre d'engager des négociations sincères avec les partenaires sociaux ;

- L'inexistence d'un véritable référentiel de l'administration du territoire ;

- Les nominations de complaisance au sein du ministère ;

- Les humiliations et intimidations infligées aux membres du syndicat par le ministre et ses collaborateurs, etc.

En termes de revendications, le syndicat exige :

- L'instauration d'une indemnité spécifique d'administration du territoire au profit des trois catégories d'emploi (administrateurs civils, secrétaires administratifs et adjoints administratifs) ;

- L'adoption de plans de carrière et de promotion des agents du ministère en charge de l'administration territoriale ;

- L'extension au niveau déconcentré du décret portant fixation de l'indice de fonction des chefs de circonscription administrative et assimilés ;

- La gestion des services d'état civil des ambassades et des consulats par les trois catégories d'emploi ;

- L'adoption immédiate et l'application sans délais de la loi du décret portant modalités d'exercice de la fonction de secrétaire général de collectivité territoriale et de la loi portant modalités d'exercice de la fonction de secrétaire général.

A l'issue de ces dénonciations et réclames, le syndicat s'est donné le droit d'aller en grève de soixante-douze heures pour compter du mardi 28 novembre au 30 novembre sur toute l'étendue du territoire. « Des grèves répétitives seront observées jusqu'à satisfaction », a fait savoir le secrétaire général.

Tambi Serge Pacôme Zongo (Stagiaire)
Lefaso.net

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 22 novembre 2017

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Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 22 novembre 2017, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 14 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédéà des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L'ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE CINQ (05) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de la Sécurité :

- un rapport relatif aux conclusions du Forum national sur la sécurité.
Placé sous le thème « Garantir la paix et la sécurité pour un développement durable au Burkina Faso : la nécessité d'une réforme du secteur de la sécurité», le Forum national sur la sécurité, tenu du 24 au 26 octobre 2017 à Ouagadougou, a permis de faire un diagnostic de la situation sécuritaire et de formuler des recommandations.
Le Conseil a décidé de la mise en place d'un comité interministériel pour l'opérationnalisation des recommandations à travers l'élaboration du référentiel de la sécurité nationale.

I.1.2. Pour le compte du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l'extérieur :

- un rapport relatif à deux (02) décrets portant respectivement ouverture d'un consulat honoraire et nomination d'un consul honoraire du Burkina Faso à Rio de Janeiro, République Fédérative du Brésil.

I.1.3. Pour le compte du ministère de l'Administration territoriale et de la décentralisation :
- un rapport relatif au fichier des partis et formations politiques au Burkina Faso.
A la date du 23 octobre 2017, cent quarante-huit (148) partis et formations politiques ont été légalement reconnus conformément aux dispositions de la loi N°032-2001/AN du 29 novembre 2001 portant Charte des partis et formations politiques.

L'opération d'assainissement du fichier des partis et formations politiques, menée courant septembre et octobre 2017, fait ressortir cent six (106) partis et formations politiques en règle vis-à-vis de leurs propres textes statutaires, trente-huit (38) dans une situation irrégulière et quatre (04) partis politiques dont la situation n'est pas complètement élucidée.

En cas de non-respect de leurs textes statutaires, les partis et formations politiques s'exposent à des sanctions telles que prévues par les articles 28 et 29 de la Charte des partis et formations politiques.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines pour l'application des sanctions prévues à cet effet, conformément aux lois et règlements en vigueur.

I.1.4. Pour le compte du ministère de l'Economie, des finances et du développement :
- un décret portant classement indiciaire des emplois des enseignants-chercheurs, des enseignants hospitalo-universitaires et des chercheurs.

Ce décret est une relecture du décret N°2017-0494/PRES/PM/MINEFID/MESRSI/MS/MFPTPS du 10 juin 2017 portant classement indiciaire des emplois des enseignants-chercheurs, des enseignants hospitalo-universitaires et des chercheurs.

I.1.5. pour le compte du ministère de l'Environnement, de l'économie verte et du changement climatique :

- un décret portant cadres de pilotage, d'exécution et de concertation du mécanisme de réduction d'émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+) au Burkina Faso.

La REDD+ est un mécanisme international lancé en 2005 dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Elle vise à apporter des compensations financières aux pays en développement sur la base de leurs efforts de réduction des émissions de gaz carbonique, à travers la gestion durable de leurs forêts.

L'adoption de ce décret permet à notre pays de satisfaire à ses obligations internationales dans le cadre de la lutte contre le changement climatique.

I.2. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L'ECONOMIE ET L'EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE

un rapport relatif aux résultats prévisionnels de la campagne agropastorale 2017-2018, pour le compte du ministère de l'Agriculture et des aménagements hydrauliques.
La production céréalière prévisionnelle de la campagne agricole 2017-2018 est estimée à 4 552 273 tonnes, en baisse de 0,32% et de 1,01% respectivement par rapport à la campagne agricole précédente et à la moyenne des cinq (05) dernières années.
La campagne agricole écoulée a été marquée par des poches de sécheresse, l'arrêt précoce des pluies, les attaques des nuisibles (chenilles légionnaires, oiseaux granivores…).

Les productions céréalières prévisionnelles rapportées aux besoins de consommation céréalière font ressortir un déficit brut estimé 72 677 tonnes.
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions nécessaires, de concert avec les partenaires intervenant dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, en vue d'apporter une réponse adéquate aux déficits constatés dans les différentes régions.

II. COMMUNICATION ORALE

II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l'extérieur a fait au Conseil une communication relative à la visite du Président de la République française, Monsieur Emmanuel MACRON, du 27 au 29 novembre 2017 à Ouagadougou.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU PREMIER MINISTERE

- Monsieur Férona MEDA, Mle 220 673 J, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
- Monsieur Tamba OUOBA, Mle 18 481 C, Ingénieur des travaux publics, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
- Madame Elise OUEDRAOGO, Mle 44 131 U, Conseiller d'administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Chargée de missions ;
- Monsieur Dieudonné TRAORE, Mle 91 350 Z, Ingénieur d'agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
- Monsieur Clément BAMBARA, Mle 74 820 D, Ingénieur d'élevage, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
- Monsieur Louis NIKIEMA, Mle 220 672 W, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
- Monsieur Mahaman Salifou LANKOANDE, Mle 85 078 Z, Informaticien, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
- Monsieur Hakim Tidiane OUATTARA, Mle 251 384 Z, Attaché en études et analyses, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Attaché de missions ;
- Monsieur Porna Stephane Hervé TRAORE, Mle 255 954 Z, Ingénieur des travaux informatiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Attaché de missions ;
- Monsieur Soutong-Noma Guillaume Aimé RAPADEMNABA, Mle 256 059 H, Ingénieur des travaux informatiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Attaché de missions ;
- Monsieur Sansan Biwété Nilce DA, Mle 216 103 G, Technicien supérieur en informatique, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Attaché de missions ;
- Madame Maténin TRAORE, Mle 228 685 J, Secrétaire administratif, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Attachée de missions ;
- Monsieur Som-Yalgado Tahirou NACAMBO, Mle 59 777 Z, Secrétaire administratif, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Attaché de missions ;
- Madame Halimata OUATTARA/BAMBA, Mle 79 176 C, Assistant en gestion des ressources humaines, est nommée Attachée de missions ;
- Monsieur Ousmane ZONGO, Mle 247 192 F, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Attaché de missions ;
- Monsieur Ibrahima DIONI, Mle 112 408 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Attaché de missions ;
- Monsieur Fayshal OUEDRAOGO, Mle 106 121 R, Comptable, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Attaché de missions ;
- Monsieur Benjamin YAMEOGO, Mle 75 003 M, Conseiller en Gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Attaché de Missions ;
- Madame Lydia OUEDRAOGO/KABORE, Mle 216 100 J, Secrétaire de direction, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Attachée de missions.

B. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

- Monsieur Mamadou COULIBALY, Mle 59 729 K, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé d'études ;
- Monsieur Dominique KABORE, Mle 97 446 B, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la promotion de l'expertise nationale ;
- Monsieur Sylvain Yamtiguimda YAMEOGO, Mle 104 400 P, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur Afrique ;
- Monsieur Marcel Marie DAKOURE, Mle 32 462 X, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du développement de la coopération et du développement institutionnel du Secrétariat permanent de la Commission nationale pour la francophonie ;
- Madame Basnewende Martine Eliane OUEDRAOGO/GYENGUERE, Mle 104 414 S, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice des Affaires consulaires ;
- Monsieur Filatieni COULIBALY, Mle 118 863 B, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d'études ;
- Monsieur Flavien Imah William NEZIEN, Mle 104 205 P, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Secrétaire général de l'Institut national des hautes études internationales (INHEI).
C. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
- Madame Guinguibila Delphine SALAMBERE/SAVADOGO, Mle 52 164 B, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Conseiller fiscal au Projet Pôle de croissance de Bagré.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L'INNOVATION

- Monsieur Samdpawinde Macaire OUEDRAOGO, Mle 94 470 B, Professeur titulaire, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Président de l'Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso ;
- Monsieur Tinoaga Laurent OUEDRAOGO, Mle 19 783 M, Enseignant-chercheur, est nommé Président de l'Université de Ouahigouya ;
- Monsieur Aboubakar Sidiki OUATTARA, Mle 035 674 E, Professeur titulaire de Microbiologie, P1, classe exceptionnelle, est nommé Président de l'Université de Dédougou ;
- Monsieur Martin LOMPO, Mle 35 685 A, Enseignant-chercheur, Professeur titulaire, catégorie P, 1er échelon, est nommé Président de l'Université de Fada N'gourma ;

- Monsieur Adama OUEDA, Mle 119 741 A, Maître de conférence, catégorie P, 3ème échelon, est nommé Vice-Président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques de l'Université de Ouahigouya ;
- Monsieur Patrice TOE, Mle 44 092 E, Maître de conférence, grade intermédiaire, 2ème échelon, est nommé Vice-Président chargé des enseignements et de l'innovation pédagogique de l'Université de Dédougou ;
- Monsieur Nicolas KAGAMBEGA, Mle 59 932 D, Enseignant-chercheur, Maître assistant, catégorie P, 1er échelon, est nommé Vice-Président de l'Université de Fada N'Gourma chargé des enseignements et des innovations pédagogiques ;
- Monsieur Sibiri SAWADOGO, Mle 98 044 W, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Secrétaire général de l'Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso ;
- Monsieur Hamidou COMPAORE, Mle 91 941 Y, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon est nommé Secrétaire général de l'Université de Ouahigouya ;
- Monsieur Salif TRAORE, Mle 105 208 U, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon est nommé Secrétaire général de l'Université de Dédougou ;
- Monsieur Mohamed DAO, Mle 247 519 C, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon est nommé Secrétaire général de l'Université de Fada N'gourma ;

- Monsieur Youssouf BELEM, Mle 75 736 R, Conseiller d'intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l'administration et des finances de l'Université de Ouahigouya ;
- Monsieur Homaté Ernest NOUFE, Mle 17 662 F, Conseiller d'intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l'administration et des finances de l'Université de Dédougou ;
- Monsieur Lassané KIEMTORE, Mle 40 812 U, Conseiller d'intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l'administration et des finances de l'Université de Fada N'Gourma.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

- Madame Cyrille Priscille KABORET/OUEDRAOGO, Mle 36 510 H, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Chargée de missions.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES

- Monsieur Karim KONSEIMBO, Mle 17 698 X, Conseiller d'administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
- Madame Asséto NABALOUM/ILBOUDO, Mle 26 851 W, Ingénieur agronome, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services en remplacement de Madame Jeanne ZONGO/LINGANI ;

- Madame Raki KIEMA/KOUELA, Mle 31 901 V, Ingénieur en protection des végétaux, 1er grade, 6ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
- Monsieur Yassia KINDO, Mle 245 264 A, Conseiller en études et analyses-Option économiste planificateur, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la prospective et de la planification opérationnelle ;

- Monsieur Yves Gérald BAZIE, Mle 117 520 F, Ingénieur statisticien, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles ;
- Monsieur Dieudonné OUEDRAOGO, 25 611 L, Ingénieur agronome, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la Protection des végétaux et du conditionnement ;
- Monsieur Elie SANKARA, Mle 25 137 R, Conseiller d'agriculture, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du Centre de promotion rurale de Kongoussi ;
- Monsieur Modou ZEI, Mle 19 217 J, Conseiller FJA, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du Centre de promotion rurale de Bonam.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

- Monsieur Moustapha CONGO, Mle 36 649 Y, Ingénieur en technologie de l'eau, 1ère Classe, 14ème échelon, est nommé Responsable du « Programme national de gestion intégrée des ressources en eau (PN-GIRE) » cumulativement avec ses fonctions de Secrétaire permanent pour la Gestion intégrée des ressources en eau (SP/GIRE) ;

- Monsieur André Patindé NONGUIERMA, Mle 21 332 T, Ingénieur du génie rural, 2ème classe, 13ème échelon, est nommé Responsable du « Programme national d'assainissement des eaux usées et excréta (PN-AEUE) », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l'assainissement ;

- Monsieur Dofihouyan YE Mle 33 957 Y, 9ème échelon, est nommé Responsable du « Programme national d'approvisionnement en eau potable (PN-AEP) », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l'eau potable ;
- Monsieur Bourahima OUEDRAOGO, Mle 76 305 L, Juriste, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Responsable du « Programme de Pilotage et soutien » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

- Monsieur Ouigou Patrice GUISSOU, Mle 29 479 W, Ingénieur du génie rural, 17ème échelon, est nommé Responsable du « Programme national des aménagements hydrauliques (PN-AH) » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des infrastructures hydrauliques ;

- Monsieur Wendinmy F. Régis BINGBOURE, Mle 223 682 D, Ingénieur en génie sanitaire, est nommé Directeur provincial de l'Eau et de l'assainissement des Balé ;
- Monsieur Séré Khironlalimi Félix SOU, Mle 289 075 W, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'Eau et de l'assainissement du Bazèga ;

- Monsieur Abdelaziz TRAORE, Mle 255 000 K, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'Eau et de l'assainissement de la Bougouriba ;

- Monsieur Dramane Sebastien KONCOLE, Mle 254 995 W, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Eau et de l'assainissement du Ganzourgou ;

- Monsieur Joël ROAMBA, Mle 315 211 P, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de la Gnagna ;
- Monsieur Abdoul Aziz KABORE, Mle 289 073 U, Ingénieur des travaux du génie rural, 3ème classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement du Ioba ;

- Monsieur Mathieu OUEDRAOGO, Mle 314 963 S, Ingénieur des travaux en génie civil, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement du Kénédougou ;

- Monsieur Wendinkonté Damien KABORE, Mle 322 725 A, Technicien supérieur de l'hydraulique et de l'équipement rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de la Komandjari ;
- Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Mle 263 796 B, Ingénieur en génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de la Kompienga ;

- Monsieur Banou LAMIEN, Mle 104 756 F, Technicien supérieur d'agriculture, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement du Kourwéogo ;

- Monsieur P. Hyacinthe Browson SAMADOULOUGOU, Mle 263 785 E, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de la Kossi ;
- Monsieur Inoussa SAWADOGO, Mle 314 980 X, Ingénieur des travaux du génie rural, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement du Nahouri ;
- Madame Faïzatou ROUAMBA, Mle 254 984 R, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice provincial de l'eau et de l'assainissement du Nayala ;

- Monsieur Abdoul Salam OUEDRAOGO, Mle 322 728 Y, Technicien supérieur de l'hydraulique et de l'équipement rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'Oudalan ;
- Monsieur Yacouba FOFANA, Mle 315 214 F, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement du Soum ;
- Monsieur Adama KONATE, Mle 26 980 S, Technicien supérieur de l'hydraulique et de l'équipement rural, 2ème classe, 12ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement du Sourou ;

- Monsieur Issaka OUEDRAOGO, Mle 254 998 Y, Ingénieur des travaux de l'eau et de l'assainissement, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de la Tapoa ;
- Monsieur Wind-yam Antoine SAWADOGO, Mle 315 205 H, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement du Yagha.

H. AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

- Monsieur Drissa SALOU, Mle 44 040 N, Ingénieur d'élevage, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Secrétaire général de l'Ecole nationale de l'élevage et de la santé animale (ENESA) ;

- Monsieur Boukary NANA, Mle 270 951 P, Ingénieur d'élevage, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la formation initiale de l'Ecole nationale de l'élevage et de la santé animale (ENESA) ;

- Monsieur Innocent OUANGO, Mle 35 430 X, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de l'Ecole nationale de l'élevage et de la santé animale (ENESA).

I. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE LA FAMILLE

- Monsieur Karim ZINA, Mle 51 706 J, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général de la promotion de la famille et du genre ;

- Monsieur Lota KOURA, Mle 92 507 V, Inspecteur d'éducation spécialisée, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général de la Maison de l'enfance André DUPONT de Orodara (MEADO) ;

- Monsieur Yazouma Alexis DOH, Mle 51 710 J, Inspecteur d'éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille de la Léraba.


III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédéà des nominations d'Administrateurs et d'un Président aux Conseils d'administration :

- de l'Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises (AFP-PME), de la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY), de l'Agence de promotion des investissements au Burkina Faso (API-BF) au titre au ministère du Commerce, de l'industrie et de l'artisanat ;

- du Fonds d'appui à la presse privée (FAPP) au titre du ministère de la Communication et des relations avec le parlement.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

Le Ministre de la Communication et
des Relations avec le Parlement,
Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l'ordre national

Deux ans de gouvernance Roch Kaboré : Quel bilan ?

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Investi le 29 décembre 2015, Roch Marc Christian Kaboré a nommé son Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, le 6 janvier 2016 et formé son premier gouvernement le 12 janvier. Il fêtera donc sa deuxième de pouvoir dans quelques jours. Quel bilan peut-on établir de l'action gouvernementale ?
Lefaso.net et son partenaire OBAAS Consulting, tout comme l'année dernière, vous proposent de prendre quelques minutes pour participer à ce sondage en ligne en donnant votre avis sur la gestion des préoccupations majeures des Burkinabè et en notant chaque ministre et responsable d'institution.
http://obaasconsult.net/sondage/index.php/388552?lang=fr

Burkina Faso : Le ministre Simon Compaoré et les « fainéants » des administrations …

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Mardi, 21 novembre 2017 au siège de l'Office national de d'identification (ONI) à Ouaga 2000, le ministre d'Etat, ministre de la Sécuritéétait sollicité pour présider une cérémonie de remise de 150 motos au profit des agents collecteurs photographes (ACP) de l'établissement. Un cérémonial au cours duquel, Simon Compaoré a profité pour dire tout haut ce que certains Burkinabè pensent tout bas ...

Le choix du ministre d'Etat, ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, ne répond pas à un simple dada institutionnel… C'est donc bien plus que pour répondre à une logique de tutorat (l'ONI étant rattaché au secrétariat général du ministère de la Sécurité) au regard de l'« implication diligente et conséquente » de celui-ci dans la nouvelle dynamique amorcée par l'ONI. C'est pourquoi, les responsables de l'ONI ont tenu à sa présence effective à la cérémonie. Une sorte de reconnaissance à ses efforts personnels, que le directeur général de l'ONI a soulignés et magnifiés par des salamalecs. Puis …

Dans une posture et un ton humoristiques qu'on lui concède, Simon Compaoré n'est pas allé du dos de la cuillère pour dévoiler ses sentiments. D'abord, vis-à-vis de ses hôtes du jour. « Vous êtes à féliciter (…). Très certainement, des gens d'autres pays viendront au Burkina pour s'inspirer de l'ONI », a-t-il lancé aux agents de l'ONI. Simon Compaoré n'a pas pu s'empêcher d'exprimer un ‘'faible'' pour « ceux qui travaillent beaucoup …». C'est dans cet esprit qu'il n'a de cesse saluer les efforts déployés par l'équipe de l'ONI au quotidien…

C'est tout naturellement donc que, l'ex-maire de Ouagadougou n'aime pas « les fainéants ».

« Dans la plupart des administrations, on n'a pas la possibilité de mesurer la contribution des agents. Il y en a qui bossent beaucoup, il y en a qui sont fainéants (excusez-moi du terme, mais il faut appeler un chat un chat) », a balancé Simon Compaoré avant de préciser sa pensée : « Et pour moi, ceux qui bossent beaucoup devraient gagner beaucoup et ceux qui sont fainéants devraient gagner peu ».
Un constat qui, selon lui, mérite réflexion aux fins de réparer cette « injustice sociale ». En clair, Simon Compaoré trouve indispensable de repenser le système en cours dans les administrations. Et il a son idée de ce qu'il conviendrait … : « C'est pour cela, j'aime le système américain ; c'est au rendement. Quand vous êtes bon, vous êtes récompenséà la hauteur. Si nous avons adopté le système français, c'est le salariat ; par mois, vous avez votre salaire. Vous avez bossé beaucoup, vous avez bossé peu, vous avez le même salaire. Ce n'est pas bon ».

Pour le ministre d'Etat, ministre de la Sécurité, « il va falloir faire bouger les lignes un jour, pour amener tout le monde vers le haut, pas vers le bas ». Et à ce sujet, il n'a pas prêché en terrain hostile, dira-ton, au regard des applaudissements nourris qu'ont arrachés ses propos auprès des travailleurs de l'ONI. « C'est un retraité qui parle, je suis libre de dire ce que je pense. On ne peut plus me sanctionner, je suis déjà... L'administration n'a plus pignon sur moi. Quand on est ministre, c'est momentané, après je rentre chez moi », a lancé Simon Compaoré dans un ton hilarant avant de galvaniser : « Soyez fiers de ce que vous faites. Et même si quelqu'un ne vient pas vous encourager, encouragez-vous vous-mêmes. Même si les gens vous empêchent d'aller où vous voulez arriver et de vous récompenser correctement, Dieu va vous récompenser ».

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Réduction de la défécation à l'air libre, le Burkina Faso doit poursuivre ses actions engagées pour l'assainissement

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Le Burkina Faso fait partie des 10 pays qui ont réduit le plus le pourcentage de la population qui pratique la défécation à l'air libre selon le rapport 2017 de WaterAid sur l'état des toilettes dans le monde.

Mais 14 millions de personnes au Burkina Faso subissent encore la peur et l'indignité de devoir se soulager en plein air ou en utilisant des toilettes insalubres, une situation plus dangereuse pour les filles et les femmes.

Dans « Hors service », son 3e rapport annuel sur l'accès aux toilettes dans le monde publiéà la veille de la Journée mondiale des toilettes, WaterAid révèle qu'un habitant de la planète sur trois n'a toujours pas d'endroit décent pour aller faire ses besoins, et explique pourquoi ce sont les femmes et les filles qui paient le plus les conséquences de cette crise. Pour plus de 1,1 milliard de femmes et de filles, cette injustice se traduit par un risque accru d'être en mauvaise santé, d'avoir un accès limitéà l'éducation, d'être harcelée ou même agressée.

Le Burkina Faso figure à la 8e place des pays ayant réduit le plus la proportion des personnes qui pratiquent la défécation à l'air libre, qui est passée de 71 % en l'an 2000 à 48 % en 2015. Sur les 14 millions qui continuent de faire leurs besoins dans la nature au Burkina Faso, 8,7 millions d'habitants n'ont toujours pas d'autre choix que de faire leurs besoins dans des champs, le long des voies de chemin de fer ou dans des lieux isolés, et 5,3 millions utilisent des latrines insalubres ou des sanitaires collectifs.
« Les progrès obtenus au Burkina Faso pour réduire la proportion des personnes qui pratiquent la défécation à l'air libre sont vraiment prometteurs. Ces progrès ont été obtenus grâce à la combinaison de l'Assainissement Total Porté par les Communautés (ATPC) et l'Assainissement Total Porté par les Leaders(ATPL) sous toutes ses formes. Mais trois habitants sur quatre n'ont toujours aucun endroit sûr pour aller faire leurs besoins. Cette négation des droits humains contribue au décès de 4 500 enfants de moins de cinq ans chaque année à cause de la diarrhée, et empêche les femmes et les filles de réaliser leur potentiel.

WaterAid appelle le gouvernement à redoubler d'efforts pour que chacun ait accès à des toilettes de base, en prêtant une attention particulière aux besoins spécifiques des femmes et des filles. Nous devons maintenir le droit d'accès à l'eau potable et l'assainissement dans la constitution de la V république », a déclaré Léocadie OUOBA, Directrice Pays par intérim de WaterAid Burkina Faso.

Le rapport présente également les conclusions suivantes :

• Les 10 pays du monde où le taux d'accès à l'assainissement de base est le plus faible se situent tous en Afrique sub-saharienne, où seulement 28 % des habitants ont accès à des toilettes décentes, et où le risque qu'un enfant meure avant d'atteindre l'âge de cinq ans est 14 fois plus élevé que dans les pays développés.

• L'Éthiopie figure à la première place du classement des pays où le pourcentage de la population n'ayant pas accès à des toilettes décentes est le plus élevé. Mais à l'inverse, c'est aussi le pays qui a progressé le plus s'agissant de réduire la défécation à l'air libre, en grande partie en investissant dans la construction de latrines collectives rudimentaires.

• Avec plus de 355 millions de femmes et de filles qui attendent toujours que se concrétise leur droit à des installations d'assainissement de base, l'Inde occupe la première place des pays où la file d'attente pour les toilettes est la plus longue.

• Djibouti, axe de passage majeur pour les réfugiés qui fuient la guerre au Yémen, enregistre les plus mauvais chiffres pour la défécation à l'air libre, avec une augmentation de 7,2 % depuis l'an 2000.

• Entre 2000 et 2015, le nombre d'habitants de la planète qui pratiquent la défécation à l'air libre a diminué de 1,2 milliard (20 % de la population mondiale).Malgré les avancées, ce sujet reste un immense problème qui se traduit par le déversement de l'équivalent de sept baignoires remplies d'excréments non traités toutes les secondes dans l'environnement.

À l'occasion de cette Journée mondiale des toilettes, WaterAid appelle les gouvernements à :

• Investir davantage de moyens financiers et à les dépenser de manière transparente et efficace, en prêtant une attention particulière aux besoins des femmes et des filles, mais aussi aux personnes vivant avec un handicap et personnes du 3ème âge.

• Promouvoir l'intérêt majeur que représente l'assainissement pour l'égalité hommes-femmes et l'émancipation des femmes, et impliquer les femmes comme leaders pour garantir la mise en place de solutions qui répondent aux difficultés que rencontrent les femmes et les filles.

• Améliorer la coordination pour installer des sanitaires respectueux des besoins des deux sexes dans l'ensemble des écoles, structures de santé, lieux de travail et lieux publics.

Consultez le rapport « Hors service http://www.wateraid.org/wtd2017
Pour des interviews ou pour en savoir plus, veuillez contacter :

Roch W. OUEDRAOGO, Manager Communication et Appui aux Organisations de la Société Civile , rochouedraogo@wateraid.org ou au +226 25 37 41 70 ou 65 17 83 17

Élimination des violences à l'égard des femmes : Le gouvernement veut se focaliser sur la prévention

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Femmes et filles du Burkina Faso,

Le 25 novembre de chaque année, le Burkina Faso à l'instar des autres pays du monde entier, commémore la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Cette célébration marque un tournant important dans l'histoire de la lutte des femmes pour la reconnaissance et le respect de leurs droits humains fondamentaux.

A cette occasion, je voudrais rendre un hommage méritéà nos mères, sœurs et filles, à toutes les femmes et à tous les hommes qui se sont illustrés dans la lutte pour une protection et promotion réelle des droits de la femme burkinabé.

En rappel, c'est en 1999 que l'Assemblée Générale des Nations-unies à travers sa résolution 54/134 du 17 décembre 1999 a proclamé le 25 novembre, journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, invitant ainsi, les gouvernements, les organisations internationales et les Organisations non gouvernementales à mener ce jour-là des actions de sensibilisation envers l'opinion sur la problématique. Cette journée a été consacrée en mémoire des sœurs Mirabal de la République Dominicaine qui furent assassinées en 1960 parce qu'elles militaient pour leurs droits. Elles devinrent dès lors, les symboles du combat pour éradiquer ce fléau.

Vaillantes Femmes et filles du Burkina Faso,

Pendant très longtemps, les violences faites aux femmes sont restées invisibles et impunies, parce qu'il était entre autres tacitement accordé au “chef de famille” des pouvoirs de décisions, y compris celui d'exercer des brimades contre sa femme et ses enfants. Aujourd'hui, de plus en plus, avec l'action concertée des acteurs étatiques et non étatiques des voix s'élèvent contre les violences faites aux femmes qui sont jugées comme des comportements inacceptables et intolérables. Cette action s'est traduite par la prise d'importantes mesures pour garantir la protection des femmes et des filles. Ainsi, de la ratification des textes internationaux de promotion et de protection des droits de la femme, en passant par l'adoption d'une loi spécifique contre les violences faites aux femmes, le Burkina Faso n'a ménagé aucun effort pour lutter contre les pratiques néfastes.

Des efforts continuent dans ce sens, en témoigne, le récent passage du Burkina à Genève pour la présentation du septième rapport de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discriminations à l'égard des femmes (CEDEF) qui rend compte des progrès réalisés en matière de lutte contre les discriminations dans tous les domaines de la vie sociale. De cet exercice, on note qu'en matière de réduction des inégalités, des progrès sensibles ont été constatés au niveau des secteurs sociaux tels que l'éducation, la santé, l'accès à l'eau potable, l'accès des femmes à la justice et à l'égalité des droits dans les relations matrimoniales etc.

Femmes, filles et hommes du Burkina Faso,

En dépit des mesures prises par les autorités de notre pays pour mettre fin aux violences faites aux femmes, le phénomène perdure dans toutes nos régions. Récemment, l'opinion nationale en a été témoin avec les atteintes aux droits des femmes relayés dans la presse. En effet, les femmes et les filles sont souvent victimes de violences comme les coups et blessures volontaires, les viols, les rapts, les mariages précoces et forcés, le harcèlement sexuel, les mutilations génitales féminines, les accusations par allégation de sorcellerie etc.

La question des violences à l'égard des femmes constitue donc une réalité tant au niveau national que mondial. En effet, une femme sur trois dans le monde est victime de violence dans sa vie, souvent aux mains de quelqu'un qu'elle connaît, qu'elle aime et en qui elle a confiance. Au Burkina Faso, la situation n'est guère plus reluisante. A titre illustratif, selon l'enquête social institution gender index « sigi » 2016, les personnes ayant subi une agression quelconque l'année ayant précédé l'enquête sont de 19,1% de femmes contre 8,4% d'hommes. S'agissant des auteurs de violences quelconques contre leur conjoint, près de 20% des hommes enquêtés ont déclaré avoir commis une violence contre leur conjointe/partenaire au cours des 12 derniers mois. Chez les femmes, la valeur de cet indicateur est de 8%.

Dans la même lancée, les cas recueillis par les services sociaux en 2015, témoignent d'environ 248 femmes victimes de violences conjugales, contre 67 hommes ; 2194 femmes en conflit conjugal se sont adressées aux services sociaux, contre 814 hommes. Au niveau du Centre de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre, en 2016, 110 victimes de violence ont été prises en charge.

Femmes et filles du Burkina Faso,

A l'occasion donc de la commémoration de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, il me parait opportun d'attirer l'attention de l'opinion publique pour un engagement de toutes et de tous dans ce noble combat. Nos actions en synergie doivent se focaliser non seulement sur la répression des auteurs, la prise en charge des victimes, mais aussi et surtout sur la prévention pour endiguer les causes profondes de ce problème qui tirent notamment sa source des pratiques discriminatoires et des normes sociales néfastes.

Le Gouvernement ne cesse de mener des actions en vue de réduire les inégalités profondément ancrées dans les rôles, les attitudes et normes sociales à travers la mise en œuvre de stratégies de prévention des violences. La stratégie nationale de promotion et de protection de la jeune fille 2017-2026, la Stratégie nationale de prévention et d'élimination de mariage d'enfants au Burkina Faso pour la période 2016-2025, le Plan stratégique national de promotion de l'élimination des Mutilations Génitales Féminines pour la période 2016-2020 sont entre autres exemples.
J'invite tout un chacun, les Organisations de la société civile, les partenaires techniques et financiers à persévérer dans ce sens, car les droits des femmes sont avant tout, des droits de l'Homme.

Femmes, filles et hommes du Burkina Faso,

Le 25 novembre 2017 s'amorce, par ailleurs avec les 16 jours d'activisme contre la violence faite aux femmes jusqu'au 10 décembre qui marque la journée des droits de l'homme. Cette année, le thème des 16 jours d'activisme porte sur : « Ne laisser personne de côté : mettre fin à la violence contre les femmes et les filles ». Ce thème vise à renforcer l'engagement de la campagne TOUS UNIS en faveur d'un monde exempt de violences pour toutes les femmes et les filles, tout en soutenant en premier lieu les personnes les plus défavorisées et marginalisées, y compris les réfugiés, les migrants, les minorités, les peuples autochtones et les populations affectées par des conflits et des catastrophes naturelles, entre autres.

Les 16 jours d'activisme contre la violence sera marquée au niveau du Ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille par des activités de communication, des appuis aux femmes et filles victimes de violences en kits de dignité et la vulgarisation des textes juridiques.

Ensemble, mobilisons-nous pour cultiver un environnement protecteur où toutes les femmes et les filles pourront s'épanouir pleinement en tant que membre de la société.
Tous unis contre les violences faites aux femmes et aux filles !!!
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Laure ZONGO/HIEN
Ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille

Ciné Droit Libre 2017 : « Migrations : loin de chez moi ? »

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Du 09 au 16 décembre 2017, aura lieu la 13ème édition du plus grand festival de films sur les Droits Humains et la liberté d'expression en Afrique Francophone « Ciné Droit Libre ». Initié en 2005 par l'association Semfilms, ce festival a pour objectif de contribuer au respect des Droits Humains au Burkina et en Afrique afin de permettre aux détenteurs de droits d'être eux-mêmes les premiers défenseurs de leurs droits.

Pour l'année 2017, Ciné Droit Libre a décidé de susciter la réflexion autour du triptyque « migrations-immigrations clandestines-réfugiés », autour du thème « Migrations : loin de chez moi ? ».

En effet, perdant de plus en plus ses aspects positifs, le phénomène migratoire a pris une ampleur inquiétante ces dernières décennies, avec des vagues de déplacements de populations dans des conditions bafouant toute dignité humaine et suscitant des interrogations à tous les niveaux. Les milliers de morts dans la Méditerranée chaque année, les rescapés sur les côtes de Lampedusa et autres ne cessent de rappeler l'ampleur terrifiante du problème.

Il s'agira donc pour la présente édition du festival Ciné Droit Libre, de poser le débat et de susciter une prise de conscience sur ce phénomène.

Cette édition qui compte sur la participation d'environ 50.000 personnes, sera parrainée par l'ancien footballeur international français Lilian THURAM, connu pour ses prises de position sur des sujets liés à l'égalité, à l'immigration et au racisme. Il a été membre du Haut Conseil à l'intégration et a créée en 2008 la Fondation Lilian Thuram-Éducation contre le racisme.

D'autres invités engagés sont aussi pressentis. Il s'agit de Alioune TINE, président d'Amnesty international Afrique de l'Ouest, des réalisateurs Bernie GOLDBAT ( Suisse-Burkina), Laura POITRAS et Iara LEE ( USA), Moussa TOURE ( Sénégal), Jacob PREUSS, Monika GRASSL et Sebastian WINKELS ( Allemagne), Amina WERRA ( Niger), Souleymane CISSE ( Mali), Dany KOUYATE ( Burkina –Suède), des activistes comme Ras BATH du Mali, des humoristes comme le Mareshal ZONGO de la RCI et des artistes de renom comme 2Face IBIDIA ( Nigeria), Didier AWADI(Sénégal) Takana ZION ( Guinée), du groupe R-LIGHT de la RCI et plusieurs artistes du Burkina Faso comme Patrick KABRE, KPG, Dicko FILS etc.

Avec cette diversité de personnes averties, l'édition 2017 s'articulera autour d'une série d'activités cinématographiques, artistiques et de formations telles que les projections de films suivis de débats, le Village du festival, l'Espace enfant, le Dialogue démocratique, le concours « 10 minutes pour convaincre », les après-midi des lycéens, les expositions, les masters class, etc.

Au cours de cette édition, plusieurs grandes dates sont à retenir :
- Le 09 décembre 2017 à 18h30 : Ouverture du festival au ciné Burkina avec le film « Walay » de Bernie Golbat.

- Le 10 décembre correspondant à la journée internationale des droits de l'homme, sera consacréà la tenue d'un dialogue démocratique sur les droits humains et l'immigration, des projections de films, des témoignages de migrants ainsi que des prestations d'artistes. Ce panel se tiendra au CBC à partir de 15H le 10 décembre

- le 12 décembre à 16h : démarrage des projections-débats à l'Institut Français de Ouagadougou avec l'expo live des dessinateurs et la projection du film « Les fantassins de la Démocratie »

- Le 13 décembre nous rappelle l'assassinat du journaliste Norbert ZONGO et de ses trois compagnons. Pour marquer ce triste anniversaire, une émission débat sera synchronisée en direct avec les chaines de télévision, en plus de la projection du film « Bory Bana » suivie des témoignages des compagnons de Norbert Zongo, de la lecture des éditos de Norbert Zongo et d'une émission spéciale radio, animée par Sam's k Le Dja, ponctuée de témoignages. A cette occasion, il est aussi prévu la publication d'un numéro spécial du journal « l'Indépendant », et des performances de peintures et de caricatures.

- Le 14 décembre 2017, interviendra la finale du concours « 10 minutes pour convaincre » parrainée par Lilian THURAM, suivie d'une projection de film. Ce concours qui a lieu à l'université de Ouagadougou, est une compétition de débats entre étudiants qui devront convaincre l'auditoire sur les thématiques choisies en fonction du thème général du festival et de l'actualité.

- le vendredi 15 décembre à l'AMPHI du PSUT, le 2ème Dialogue démocratique sur la problématique du FRANCS CFA animé par d'imminentes personnalités.

- Le 16 décembre : Clôture officielle du festival à l'Institut Français, suivie d'une projection de film.

Le festival Ciné Droit Libre 2017 connaitra également des innovations :

- Le projet « Dessinons la paix et la démocratie » : Il consiste à la promotion auprès des jeunes et des détenus burkinabè, de la paix et de la démocratie, à travers le dessin de presse. Ce projet sera réalisé en partenariat avec Cartooning for peace à travers la formation de jeunes au dessin de presse, une exposition live de dessins et d'un dialogue citoyen auprès des détenus via le dessin.

- Le journal du festival : Il s'agira de produire pendant toute la semaine du festival, un journal d'informations sur le festival dénommé« l'Indépendant » en hommage à Norbert ZONGO et qui pourrait être alimenté par les dessins des caricaturistes.

- L'instauration du « Passeport ciné sans frontières » : Les élèves ou étudiants ayant visionné au moins cinq films obtiendront un visa avec lequel, ils gagneront des lots.

- La caravane itinérante dans la ville de Ouagadougou : Un camion podium sillonnera les quartiers populaires pour les sensibiliser en langues sur la thématique et faire aussi des projections-débats spécialement dans les zones non loties.

Contacts administration et coordination : 25 40 76 16, 78 80 90 75, 70258508
Contacts presse : 70 55 89 83 et 78 78 02 90


Loterie nationale burkinabè : Le duo Sawadogo millionnaire

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Ils sont deux à avoir trouvé la bonne combinaison de l'ordre du 4+1 du vendredi 10 novembre 2017. Ils ont cru, ils ont joué et ont vu leurs efforts couronnés de succès. Les sieurs Hamidou Sawadogo et Sidiki Sawadogo ont reçu leurs chèques des mains des premiers responsables de la nationale du jeu de hasard. C'était le mercredi 22 novembre 2017 au siège de la Loterie nationale burkinabè(LONAB).

Ils sont devenus millionnaires pour avoir cru et osé miser au jeu du hasard. Les deux frères Sawadogo, Hamidou et Sidiki ont gagné respectivement 62 145 000 FCFA et 62 481 000 FCF pour avoir trouvé la bonne combinaison du 4+1 de la loterie nationale burkinabè. Et c'est tout naturellement avec joie que les frères Sawadogo ont reçu leurs chèques au cours d'une cérémonie de remise des lots.

« Je suis content d'avoir gagné et avec cette somme je vais faire mes constructions et miser dans la scolarité des enfants » a déjà décliné comme projets le premier gagnant qui dit avoir l'habitude de jouer. L'habitude de jouer, oui, mais c'est la première fois qu'il gagne un super lot. « J'ai l'habitude de jouer et avant de gagner ça, j'avais gagné 1 000 000 F CFA …» a confié le militaire retraité.

Agréablement surpris et visiblement très ému, Sidiki Sawadogo n'avait de mots pour exprimer sa joie. « Je ne peux rien vous dire pour le moment » a-t-il laissé entendre en réponse à la question d'un journaliste d'en savoir sur son projet. Mais sous l'insistance, le super gagnant du jour a fini par en dire plus : « Mon projet c'est de construire. J'avais commencéà construire mes logements et je n'ai pas terminé. Donc, je vais terminer ça d'abord avant de voir ce que je peux faire ».

La joie de ce dernier est d'autant plus grande qu'il déclare avoir beaucoup dépensé dans ce jeu. Ce gain vient donc soulager la peine des échecs. « Je suis dedans depuis quatre ans. Entre temps, j'ai gagné un peu. Mais ce prix, c'est la première fois que le gagne » a-t-il confié.

En tout cas le cauchemar des échecs est maintenant derrière les frères Sawadogo et c'est, comme dirait quelqu'un, une nouvelle vie qui commence pour eux. Pour Hamidou Sawadogo, militaire retraité, « la retraite est à coup sûr assurée », est-on tenté de dire. Quant à la gestion de ces millions, les deux chanceux peuvent toujours compter sur l'appui de leur donatrice, la LONAB, a rassuré le directeur général.

« Les mesures d'accompagnement si vous voulez l'appeler ainsi, ce sont les conseils afin que ce qu'ils ont gagné leur soit bénéfique. Nous avons un partenariat avec la maison de l'entreprise qui est l'entité la plus qualifiée pour conseiller les détenteurs de projets et augmenter leurs chances dans la création de leurs entreprises » a indiqué le patron de la loterie nationale burkinabè, Simon Tarnagda.

Maxime Jean-Eudes BAMBARA
Lefaso.net

Université Aube Nouvelle : Des partenaires financiers informent les étudiants sur les possibilités de financement de leurs projets

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Les partenaires financiers de l'Université Aube Nouvelle ont animé le mardi 21 novembre 2017 une conférence à l'endroit des étudiants au sein cet établissement. Initiée par le Centre de Carrière et de l'Innovation de ladite université, cette conférence avait pour objectif d'informer les étudiants sur les possibilités de financements de leurs projets. Les représentants du Fonds d'Appui à la Promotion de l'Emploi (FAPE) et de Forthinvesment, structure de financement des entreprises africaines ont tenu en haleine le public à travers la présentation de leurs structures et des conditions de financement des projets.

La mobilisation était au rendez-vous à l'amphi RO de l'Université Aube Nouvelle dans la soirée du mardi 21 novembre 2017 pour le face à face des partenaires financiers de cet établissement avec les étudiants. Mobilisation des étudiants, mais aussi des premiers responsables de cette université venus témoigner de leur soutien et de leurs encouragements aux étudiants. Ils sont nombreux les étudiants porteurs de projets ou même déjà engagés en entreprise et qui peinent à trouver un accompagnement financier auprès des institutions financières. Et à en croire le responsable du Centre de carrière et de l'innovation (CCI) d'U-AUBEN, Christian Elie Batiéno cette conférence est d'une importance capitale pour ces étudiants en ce qu'elle permet de leur présenter le mode de fonctionnement des établissements financiers, mais aussi d'inciter les jeunes étudiants à développer des projets. « La fonction publique c'est bon, mais c'est encore mieux d'être son propre patron » a laissé le fondateur de l'Université Aube Nouvelle.

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Vue des étudiants

Les deux partenaires financiers animateurs de la conférence ont tour à tour présenté le mode de fonctionnement de leur structure et présenter les conditions de financement des projets. Ainsi au niveau du Fonds d'Appui à la Promotion de l'Emploi (FAPE), les jeunes porteurs peuvent bénéficier des crédits et à des « conditions accessibles ». Créé en décembre 1998 sous forme de projet, le Fonds d'Appui à la Promotion de l'Emploi a étéérigé en Fonds National de Financement le 08 mai 2008. Et dans son contexte actuel, le FAPE se veut un instrument qui participe à la réalisation du schéma global de financement des projets à un niveau intermédiaire, plus précisément ceux de la petite entreprise. C'est du reste ce qui ressort de la présentation de la représente de cette structure.

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Christian Elie Batiébo, resposable à l'insertion professionnelle et orientation des étudiants

Suivant les propos de la chargée des dossiers de finance du FAPE, Irène Yaméogo, les missions de sa structure sont principalement l'appui à la création d'emplois, à la promotion et à la consolidation des emplois déjà existants par le financement de projets, le suivi et l'encadrement des promoteurs ayant bénéficié d'un financement FAPE, la recherche et la gestion des financements. Et les domaines d'interventions sont entre autres l'agriculture, élevage, l'artisanat et transformation des produits locaux, le commerce, le transport…« Les taux d'intérêts appliqués vont de 4% à 12% en fonction des secteurs d'activités » a précisé madame Yaméogo.

« Nos conditions ne sont pas si difficiles que ça et tout le monde peut avoir accès aux financements, les hommes, les femmes, les jeunes, les moins jeunes et même les personnes vivant avec un handicap » a-t-elle poursuivi. Les financements FAPE sont accessibles aux conditions suivantes :

1- Adresser au directeur du Fonds une demande précisant l'objet et le montant de la requête ;

2- Déposer un projet de création ou d'extension d'entreprise, rédigé conformément au canevas du FAPE ;

3- Joindre au dossier une copie de la garantie proposée (titre foncier, PUH, carte grise de véhicule, bulletin de salaire de l'aval, caution solidaire, nantissement…) ;

4- Participer aux actions de formation et d'encadrement proposées par le Fonds.

Forthivestment, capital investissement, une autre structure de financement des projets

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Landry Pakouda, cofondateur de Forthinvestment

Née de la volonté de ses quatre fondateurs de réunir au sein d'une même société, les compétences, les fonds et le réseau nécessaire à l'accompagnement de tout projet d'entreprise, du stade de l'idée au stade des premières distributions de dividendes, Forthinvestment a pour mission d'accompagner et soutenir les entrepreneurs à fort potentiel et à la recherche d'investisseurs financiers. Et selon le représentant de la structure, Landry Parkouda, Forthinvestment est accessible aux porteurs de projets, startups et PME à la recherche de financement, basées en Afrique ou dont l'activité s'y déroule, ainsi qu'aux entreprises fondées par la diaspora africaine de France et du Canada.

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Vue des responsables d'U-AUBEN

Ses domaines d'interventions sont : audit conseil, technologies de l'information, banque, santé, finance, énergie, eau, bâtiment et travaux publics. Pour le cofondateur de cette institution, cette conférence a été l'occasion de faire connaitre sa structure dont l'activité est très peu connue au Burkina Faso et en Afrique en général. « Aujourd'hui, l'ambition est de faire comprendre aux étudiants que cette activité existe. Il y a les banques dont l'activité est certes nécessaire à notre économie, mais cela ne permet pas de couvrir tous les besoins des entrepreneurs. L'autre point c'était de leur dire qu'ils ont le droit d'être ambitieux » a expliqué monsieur Parkouda pour qui Fothinvestment est une institution qui rompt « catégoriquement avec le type de structures de financement existantes ».

Une initiative saluée par les étudiants

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Adama Sana, étudiant en Licence 3 Communication

Au sortir de cette conférence, les étudiants à l'image de Adama Sana ont salué l'initiative du Centre de Carrière et de l'Innovation de l'Université Aube Nouvelle. « Cette conférence était la bienvenue parce que nous sommes nombreux qui avons des projets, mais on se demande comment on peut avoir les financements » a confié l'étudiant en Licence 3 Communication. Pour ce dernier, ce fut l'occasion de comprendre le mode de fonctionnement des institutions financières. En plus des garanties à présenter, le jeune entrepreneur doit savoir constituer son dossier et surtout réussir la phase de négociation. Et à partir de cette formation, les jeunes étudiants porteurs de projets sont plus ou moins aguerris quant aux dispositions à prendre pour bénéficier d'un quelconque financement auprès des établissements financiers, notamment pour ce qui concerne le Fonds national de financement et le Capital Investissement.

Maxime Jean-Eudes BAMBARA
Lefaso.net

Championnat D1 : Santos FC # ASFA-Y, la querelle des mal classés

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L'une des oppositions phares de la septième journée du Championnat national de première division sera sans doute Santos FC contre l'ASFA-Yennenga. Devant la presse, ce jeudi 23 novembre 2017, chaque entraineur a réaffirmé sa détermination à repartir avec les trois points du match.

Depuis le début du championnat, l'ASFA-Y, un peu mieux que le Santos FC, peine à retrouver ses marques. En six journées, la Vieille dame de Zempasgo compte quatre petits points obtenus en quatre matchs nuls et deux défaites.

Un début de saison chaotique pour les Jaune et Vert alors que les responsables avaient pourtant annoncé en grande pompe le grand retour après une saison 2016-2017 ratée. Pour matérialiser cette volonté, ils avaient fait appel au Ghanéen Malik Jabir pour le banc touche. Les résultats n'ont pas suivi comme voulu. « Lorsque je suis venu, nous avons fait des recrutements et nous pensions que tout allait bien se passer. Mais on s'est rendu compte après qu'il nous manquait un joueur de mettre la balle dans les filets et un autre, au milieu, qui va donner les bonnes balles pour marquer », a expliqué Malik Jabir.

Malik Jabir débarqué, place à Cheick Omar Koné

Malik Jabir est alors redéployé directeur sportif du club et le Malien Cheick Omar Koné retrouve le banc de l'ASFA. Cheick Omar Koné revient à la maison après des années « d'exil ». Sa mission sera de redonner la confiance et la joie dans les rangs du club ASFAsien.

Cela doit forcément passer par une victoire ce week-end. « Nous n'allons pas nous amuser avec Santos FC. Pour cela, je peux déjà lui dire de se préparer », a laissé entendre Malik Jabir, présent à la conférence de presse, le temps que le nouveau coach défasse sa valise. « Pour ce match, il n'y aura pas de nul. Soit nous gagnons, soit le Santos FC gagne », a ajouté le capitaine des Jaune et Vert.

Santos tout aussi déterminé

Dans le camp d'en face, l'on n'est pas moins déterminé. Le Santos, seizième avec un point, est décidéà quitter sa position de lanterne rouge. Mais la jeunesse de son effectif pose un problème. « Nous avons de bons et jeunes joueurs. Nous avions pensé que la mayonnaise allait vite prendre mais malheureusement elle tarde à le faire. C'est ce qui explique notre situation actuelle », a expliqué Aboubacar Goro, entraineur de Santos FC.

Qu'à cela ne tienne, ils veulent jouer les premiers rôles face à l'ASFA-Y, pas très mieux lotie, quatorzième avec quatre points. « C'est sûr, ce week-end, il n'y aura pas de match nul. Il y aura forcément victoire entre le Santos et l'ASFA-Yennenga », se convainc aussi Issouf Sankandé, capitaine du Santos FC.

Une bataille des mal classés du championnat penseront certains observateurs. Mais ce sera celle de deux équipes qui ont sensiblement le même niveau. Au stade municipal Joseph Issoufou Conombo sous le coup de 17h45, pour ce choc des derniers.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net


Programme de la 7e Journée

24/11/2017 Issoufou J. Conombo : Salitas vs Bobo Sport 15h30
24/11/2017 Stade Wobi : RAHIMO FC vs Majestic SC 15H30
25/11/2017 Stade Wobi : ASFB vs RCB 15h30
25/11/2017 Issoufou J. Conombo : USO vs USCO 15h30
25/11/2017 Issoufou J. Conombo : Santos FC vs ASFA-Y 17h45
25/11/2017 Stade du 4 Aout : EFO vs AS Police 15h30
26/11/2017 Stade du 4 Aout : USFA vs AJEB 15h30
27/11/2017 Issoufou J. Conombo : AS Sonabel vs RCK 15h30

« Dépistées à temps, la guérison des femmes atteintes du cancer du sein ou du col de l'utérus est possible », dixit Sika Kaboré, première Dame du Faso

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En marge de la cérémonie d'ouverture de la rencontre de haut niveau pour la lutte contre le cancer dans l'espace UEMOA, l'épouse du chef de l'Etat, Sika Kaboréétait face à la presse. Elle était entourée du ministre de la Santé, Dr Nicolas Méda, Dr Aboubacar Bambara, cancérologue, et Pr Robert Soudré, le président du comité scientifique.

Engagé depuis près 10 ans dans la lutte contre les cancers gynécologiques et mammaires, Sika Kaboré a, en partenariat avec le ministère de la santé, impulsé le programme de plaidoyer « un engagement solidaire pour lutter contre le cancer », qui se déroule de novembre 2017 à novembre 2018. Interpellé sur le bilan des actions entreprises au cours de ces dernières années par la fondation Kimi, elle répondra en ces termes : « Je ne peux pas vous donner un bilan chiffré. Mais sur le terrain, nous avons parcouru le Burkina Faso, de l'Est à l'Ouest, du Nord au Sud pour sensibiliser les femmes au dépistage précoce. Nous avons également contribuéà former des sages-femmes et des infirmiers. Outre cela, nous avons sensibilisé des leaders d'opinions dans les régions où nous sommes passés ».

Pour Mme Kaboré, le choix des cancers féminins n'est pas fortuit : « Le cancer du sein et celui de l'utérus font énormément de victimes. Pour prévenir ces maux, nous organisons chaque année, au mois d'octobre, ce que nous appelons la semaine du ruban rose. A cette occasion, nous recevons des femmes pour leur apprendre à s'auto-palper les seins. Nous les mettons également en contact avec des gynécologues etc. », a-t-elle confié. Toutefois, le meilleur moyen de dépistage demeure la mammographie. Malheureusement, elle n'est pas disponible partout au Burkina Faso. Et là où elle est disponible, elle est à des coûts assez élevés, à en croire Mme Kaboré.

Outre les cancers gynécologiques et mammaires, d'autres types de cancers sont diagnostiqués au « pays des Hommes intègres ». Il s'agit, selon le cancérologue, Dr Aboubacar Bambara, du cancer du côlon, de l'endomètre, de la prostate. A ceux-ci, s'ajoutent le cancer primitif du foie (Ndr le plus souvent dûà l'hépatite B) et le cancer de la peau. « Tous les organes génitaux peuvent être le siège d'un cancer. Il y a également le cancer du sang appelé leucémie. Il attrape le plus souvent les enfants. Il est guérissable à condition qu'on ait les moyens (…) », ajoute le président du comité scientifique, Pr Robert Soudré. Prévention, détection précoce et traitement sont donc les trois axes majeurs autour desquels la riposte au cancer doit être construite.

Cependant, il faut le rappeler, le traitement du cancer coûte encore « très chère ». « Rien que pour les médicaments du cancer du sein, vous avez à débrousser entre 300 000 et 1 000 000 de F CFA toutes les trois semaines. Et, il faut souvent un minimum de six séances pour avoir les résultats escomptés. Mais avant le traitement proprement dit, il y a le diagnostic à faire. A ce niveau, nous nous retrouvons avec près de 600 000 F CFA pour une femme qui doit avoir le bilan initial avant de pouvoir acheter les médicament », a expliqué le cancérologue, pour qui la tenue de la rencontre de haut niveau pour la lutte contre le cancer vient à point nommé. Il a déclaréà ce propos : « Malgré tous les efforts du Burkina Faso, il faut se déplacer pour aller compléter un des traitements qui n'existe pas dans notre pays que l'on appelle la radiothérapie. La rencontre va nous permettre de trouver des formules pour que nos malades puissent avoir la prise en charge de manière facile ».

Il a conclu en félicitant le ministère de la Santé pour la gratuité du dépistage du cancer du sein et des traitements de lésions précancéreuses du col utérin, entamés depuis avril 2016.

Deuxième cause de mortalité dans le monde, les cancers devront voir leur nombre de nouveaux cas augmenter de 70% dans les prochaines décennies, notamment à cause de l'évolution de nos modes de vie et des pollutions environnementales favorisant l'émergence de cette pathologie.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Crise politique au Liban : Saad Hariri suspend sa démission

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Près de trois semaines après sa démission surprise survenue à Riyad dans la capitale saoudienne, le Premier ministre libanais Saad Hariri l'a suspendu à la demande de son Président le mercredi 22 novembre 2017 au Liban.

A la suite des négociations de Paris et de Caire, le Premier ministre libanais s'est entretenu avec le président Michel Aoun à son arrivée à Beyrouth ce mercredi 22 novembre 2017. Au palais présidentiel, les deux hommes ont discuté de la démission de Saad Hariri, mais Michel Aoun a demandéà ce dernier de la suspendre en attendant davantage de consultations.

Une demande qui a été acceptée par l'intéressé. « C'est une suspension qui évite au Liban une grave crise gouvernementale et politique, qui aurait pu déstabiliser plus encore le pays, fragilisé par les tensions régionales entre l'Iran et l'Arabie saoudite », a expliqué le Premier ministre libanais. Et pour lui, il était nécessaire que le Liban adopte une politique claire, de distanciation par rapport aux conflits régionaux. Un point central qui sera dans les discussions ultérieures entre Libanais. A Beyrouth, les milieux politiques saluent le rôle de la France et de l'Egypte dans ce développement inattendu, qui désamorce la crise qui se profilait.

Par ailleurs, le retour du Premier ministre libanais est aussi l'occasion pour lui de prendre part à la célébration du 74e anniversaire de l'indépendance du pays. Aux côtés du président Michel Aoun et du président du Parlement Nabih Berri, Saad Hariri a pris effectivement part à la fête nationale libanaise ce mercredi 22 novembre 2017.
En rappel, plusieurs raisons avaient été avancées par Saad Hariri lors de sa démission le 04 novembre 2017dernier en Arabie saoudite. Il invoquait des menaces sur sa vie et les agissements de l'Iran à travers son allié chiite libanais, le Hezbollah, déjà accusé de l'assassinat de son père, Rafik Hariri en 2005.

Yvette Zongo (Stagiaire), Lefaso.net
Source RFI

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