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In memoria : Mme ZAGARE née ILBOUDO Pauline Rosette

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« Je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, même s'il meurt vivra et quiconque vie et croit en moi ne mourra jamais » Jean II 25-26 »

15 mai 2015, 15 mai 2017. Voilà deux ans jour pour jour, que le Seigneur a arrachéà leur tendre affection, leur épouse, mère, fille, sœur, belle-fille, belle-sœur et amie, Mme ZAGARE née ILBOUDO Pauline Rosette, précédemment Interconnexion Supervisor à ORANGE BURKINA (ancien AIRTEL BURKINA).

En sa mémoire et pour le repos de son âme, sa famille vous invite à une série de messes de requiem tout au long du mois de mai 2017, dont le programme est donné ci-après.

La grande messe est prévue pour le dimanche 14 mai 2017 à 09 h 00 à l'église Saint-Camille. A la fin de cette messe, une bénédiction de la tombe, suivie d'un recueillement et d'un dépôt de fleurs seront organisés au cimetière de Tabtenga
Union de prière.

Programme des messes


L'Agence pour le développement international des Etats-Unis (USAID) lance un appel à propositions

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En octobre 2015, l'Agence pour le développement international des Etats-Unis (USAID) a alloué des fonds à l'Institut des sciences agronomiques et alimentaires (IFAS) de University of Florida (UF) pour la création d'un Laboratoire Feed the Future pour l'innovation des systèmes d'élevage (LSIL). L'IFAS/UF est l'Organe de gestion du LSIL. Cette subvention d'une durée de cinq ans est co-gérée, (AID-OAA-L-15-00003). Elle est destinée à soutenir les activités de recherches agronomiques et le renforcement des capacités initiés par l'USAID dans le cadre de Feed the Future, une initiative du Gouvernement des Etats-Unis pour lutter contre la faim et promouvoir la sécurité alimentaire dans le monde. L'Institut international de recherche sur l'élevage (ILRI) qui a accumulé une vaste expérience dans la recherche dans les pays en développement est le partenaire de L'IFAS/UF dans le cadre de la mise en place du LSIL.

L'objectif global du LSIL est d'accroître la production, le marketing et la consommation de produits alimentaires d'origine animale dans les pays cibles afin d'améliorer les revenus, les moyens de subsistance, la nutrition et la santé des ménages, notamment ceux incluant des femmes et des enfants en situation de vulnérabilité. Cet objectif sera atteint par l'introduction de nouvelles technologies adaptées au milieu, en améliorant la gestion, les compétences, les connaissances et les capacités ainsi que l'accès et la qualité des intrants à travers toute la chaîne de valeur de l'élevage. L'atteinte de l'objectif sera également réalisée en soutenant l'adoption de politiques environnementales qui favorisent une intensification durable et une rentabilité accrue des systèmes de petites unités d'élevage.

Les pays cibles pour cet appel à propositions sont le Burkina Faso et le Niger
Le LSIL mettra à profit l'expertise des instituts, universités et organisations du Burkina Faso, du Niger, des Etats-Unis et d'ailleurs, par le biais de projets multidisciplinaires et intégrés, financés sur une base sélective et portant sur la recherche appliquée et le renforcement des capacités.

Pour être compétitives, les propositions devront prendre en compte les priorités spécifiques à chaque pays qui ont été définies de manière participative avec les parties prenantes du Burkina Faso et du Niger dans le domaine de la recherche et du renforcement de capacités

Pour plus de détails veuillez consulter le lien suivant : http://livestocklab.ifas.ufl.edu/funding-opportunities/

Coupe de la solidarité« Nong-taaba » : L'école « Wend Denda » remporte la dixième édition

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L'école « Wend-Denda » a remporté dans la soirée du mercredi 3 Mai 2017 la dixième édition de la Coupe de la Solidarité en venant à bout de celle de « Mahanayim ». La finale s'est disputée en présence des responsables de l'Action chrétienne tous pour la solidarité (ACTS) promotrice du tournoi et de bien d'autres invités.

Dans un match des petits, il y a aussi de belles choses à voir. C'est ce que les spectateurs de la finale de la Coupe de la solidarité« Nong-taaba » ont pu noter. Les écoles « Mahanayim » et « Wend Denda » s'affrontaient pour la finale de ce tournoi.
Parti sur un rythme très lent et désordonné, le match a pourtant été spectaculaire. Des passes millimétrées, des frappes par moment chirurgicales, les élèves des deux établissements ne se sont pas fait de cadeau. Ces attaques et contre-attaques se sont déroulées jusqu'à la 19e minute, Sékou Roamba, d'un coup de la tête, a inscrit l'unique but de la partie.

Un but récompenséà plus de 10 mille francs par les autorités présentes. « Le match était équilibré. Les deux équipes se sont battues, chacune, pour remporter la coupe. Je pense l'objectif a été atteint. Puisqu'il s'agissait de créer une saine émulation, la fraternité dans la solidarité comme le nom de la coupe », s'est félicité Modeste Ouédraogo, secrétaire général du Conseil supérieur de la communication (CSC) représentant la présidente Nathalie Somé, marraine de la finale.

Sensibiliser sur les droits des enfants

Douze équipes de la commune rurale de Komsilga ont pris part au tournoi. L'équipe victorieuse est repartie avec un trophée, un ballon, un jeu de maillots et une enveloppe financière. Tandis que la finaliste malheureuse est repartie avec un jeu de maillots, un ballon et une enveloppe financière de 20 mille francs CFA.

Lancée en 2010, la Coupe de la solidarité« Nong-taaba » est une initiative de l'Action chrétienne tous pour la solidarité (ACTS). Elle est aussi un moyen de sensibiliser sur les droits des enfants et la promotion de l'environnement. « Nous rendons grâce à Dieu de l'effectivité de cette coupe. Nos objectifs ont été atteints. Le message que nous avons voulu partager avec les enfants a été passé. Ainsi, nous avons pu parler des droits des enfants et de la protection de l'environnement. C'était vraiment le nœud de cette coupe », s'est réjouie Joanna Ilboudo, promotrice de la Coupe.
Action chrétienne tous pour la solidarité (ACTS) travaille pour les orphelins et les veuves. Elle a une école primaire, un lycée, un centre médical et une église.

Jacques Théodore Balima
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Banque atlantique Burkina Faso : Une retraite stratégique pour galvaniser la « troupe »

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Les cadres de la Banque atlantique du Burkina Faso (BABF) se sont penchés, les 22 et 23 avril 2017, à Ouagadougou, sur l'avenir de la 5e institution bancaire du pays, au cours d'une rencontre dite « retraite stratégique ». A l'occasion, la banque a affiché ses ambitions à l'horizon 2020.

Dans son Plan de développement prospectif à l'horizon 2020, la Banque atlantique du Burkina Faso (BABF) ambitionne d'améliorer son positionnement sur le marché bancaire du pays en termes de collecte de ressources clientèle et emplois clientèle. A cet effet, elle s'est fixée plusieurs objectifs qui visent notamment à maximiser le potentiel de croissance.

Pour partager la vision de l'entreprise et bénéficier de l'adhésion de tous, les collaborateurs directs de la banque se sont retrouvés, les 22 et 23 avril 2017, à Ouagadougou, au cours d'une « retraite stratégique ». A l'occasion, trois panels ont été dispensés aux 70 participants. Il s'agit :

1) de l'amélioration de la qualité de services et de la productivité par le KAIZEN,

2) travail et éthique professionnelle, de la responsabilité personnelle et sociétale et du

3) pilotage de la performance, rentabilité et performance de la BABF. Le premier, animé par l'Association burkinabé pour le management de la qualité (ABMAQ), a porté sur une technique nipponne nommée 5S KAIZEN qui vise à renforcer la culture de l'amélioration continue de la productivité au sein de la banque et de favoriser l'engagement et l'implication du personnel.

La quête de qualité doit être une habitude quotidienne à cultiver à l'interne, avec pour finalité la satisfaction des exigences du client. « Notre raison d'être, c'est le client. Pour qu'un client t'accorde plus de crédibilité, il faut lui donner des prestations de qualité certaine. C'est de cette manière qu'on peut le retenir », a dit le directeur général de la Banque atlantique Burkina Faso, Yssouf GBANE.

Améliorer son positionnement d'ici à 2020

Quant au second thème, il revêt un caractère important, selon M. GBANE, dans la mesure où« il nous faut être correct et en phase avec les procédures dans notre secteur ». Le Père Jean Paul SAGADOU a pu édifier l'assistance sur la philosophie « Ubuntu », qui invite les travailleurs de la banque à la cohésion et à la solidarité. Le dernier thème a pour but de mettre en évidence les indicateurs de performance à améliorer et les leviers de croissance souhaités. « Pour être performant, il faut un système de pilotage efficace », a soutenu le DG. L'enjeu est grand pour la banque, les indicateurs de croissance importants, les objectifs ambitieux.

A travers ce conclave entre directeurs, chefs de service, chefs d'agence, responsables de zones, elle veut poser les bases de la stratégie pour l'atteinte des objectifs. « Parce que cette année, nous nourrissons l'ambition d'atteindre un niveau de croissance à 2 chiffres dans le marché bancaire national, à gagner plus de part de marché, à l'horizon 2020. Pour ce faire, le DG a exhorté ses agents à se surpasser et à performer, dans un esprit d'équipe gagnant. « Nous devons former une équipe qui gagne. La force d'une chaine est celle de son maillon le plus faible », a-t-il ajouté. Les attentes du directeur général adjoint de la BABF, Issoumaila BELEMOU sont « assez clairs »à l'issue de la « retraite stratégique » : obtenir un changement de comportement positif afin de gagner en qualité de service, en productivité et en amélioration du pilotage des activités.

Nutrition : Bientôt un Centre régional d'excellence en Afrique de l'Ouest ?

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La malnutrition constitue un problème de santé publique en Afrique de l'Ouest. C'est pourquoi l'Organisation Ouest africaine de la santé (OOAS) à travers le ministère de la santé organise les 3 et 4 mai 2017 à Ouagadougou, un atelier de dissémination des résultats de l'évaluation des capacités de formation en nutrition dans la zone de la Communautééconomique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Tous les quinze pays de la sous-région prennent part à cette rencontre de haut niveau.

Réunis autour d'une même table les 3 et 4 mai dans la capitale burkinabè, les acteurs du domaine de la malnutrition des quinze pays de la sous-région Ouest africaine ainsi que leurs partenaires (la BAD, l'UNICEF) discuteront de la question qui les préoccupe tous, à savoir la malnutrition. Aussi, il faut noter que les objectifs du présent atelier sont entre autres : de partager les résultats de l'évaluation des capacités de formation et de recherche en nutrition dans la région et préparer la feuille de route pour les prochaines étapes afin d'améliorer la formation en nutrition ; documenter les compétences et les capacités à acquérir au cours d'un programme de formation dans le domaine de la nutrition dans la région ; discuter de la faisabilité d'un Centre régional d'excellence en matière de nutrition en Afrique de l'Ouest, etc.

Selon le directeur de l'OOAS, le docteur Laurent Assogba, l'analyse de la situation nutritionnelle dans la zone CEDEAO met en évidence plusieurs problèmes de nutrition. Notamment, la forte prévalence des malnutritions chronique et aigue chez l'enfant, la fréquence des carences en micronutriments (la vitamine A, l'iode, le zinc et le fer) et une proportion élevée de faible poids à la naissance associée à un déficit énergétique chronique chez les femmes en âge de procréer. Dans ce même ordre d'idée, il a confié que ces problèmes de sous-nutrition coexistent de plus en plus « avec le surpoids et les maladies chroniques liées à l'alimentation » et que face à ce double fardeau, il se pose « la problématique de la prise en charge de ces différentes pathologies ».

Par ailleurs, celui-ci est revenu sur l'évaluation menée par l'UNICEF sur l'enseignement de la nutrition au niveau des institutions de formation.
A l'en croire, il ressort de l'étude, des gaps de programmes de formation, les différents programmes ne répondent pas aux réalités de profils de maladie nutritionnelle dans la région, et la sortie annuelle de nombre insuffisant de nutritionnistes. Ainsi, il a indiqué que pour contribuer à résoudre un tant soit peu ces préoccupations, l'un des mandats de son organisation (OOAS) est de faciliter l'harmonisation des curricula de formation de tous les professionnels de santé y compris la profession de nutritionniste/diététiste.

Parlant de la malnutrition au Burkina, le représentant du ministre de la santé, Landry Hien a révélé que dans notre chère patrie, plus d'un million d'enfants souffrent de ce fléau. Et que ceux qui souffrent de malnutrition chronique sont cinq fois plus susceptibles de mourir de diarrhée ou toute autre forme de maladies infectieuses et présentent des capacités cognitives réduites dont les conséquences sont entre autres la faible capacité d'apprentissage avec comme risque majeur l'échec scolaire.
Pour illustrer cela avec des chiffres, il a signifié qu' « en 2016, les prévalences des différents types de malnutrition toujours élevées et en deçà des objectifs visés sont respectivement de 7,6% pour la malnutrition aigüe, 19,2% pour l'insuffisance pondérale et 27,3% pour la malnutrition chronique. »

Afin de contrer cette maladie au niveau national, Landry Hien fait savoir qu'il y a eu la révision de la politique nationale de nutrition et l'élaboration du plan stratégique multisectoriel de nutrition afin de mettre en œuvre l'approche multisectorielle pour renforcer les interventions sensibles et les interventions spécifiques de nutrition.
Tout comme le directeur de l'OOAS, le représentant du ministre, Landry Hien reconnait qu'il y a une insuffisance en matière de ressources humaines qualifiées en nutrition principalement aux niveaux déconcentrés. De son avis, il faut travailler à bien outiller ceux qu'on a et aussi travailler à relever le déficit si les pays de la CEDEAO veulent atteindre les objectifs mondiaux de la santé et ceux du développement durable à l'horizon 2030.

Rita Bancé/Ouédraogo
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Conférence épiscopale Burkina-Niger : L'église célèbre 75 ans d'ordination de ses trois premiers prêtres

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1942-2017, voici 75 ans que trois fils du pays des hommes intègres venaient d'être ordonnés prêtres, pour la première fois. En souvenir de ces pionniers que sont les Abbé Zacharie Nikiema, Joseph Ouedraogo et Paul Zoungrana, devenu Cardinal, la Conférence épiscopale Burkina-Niger, organise du 3 au 6 mai 2017 à Ouagadougou, un jubilé. La cérémonie officielle marquant le début, est intervenue ce jeudi 4 mai 2017.

Le 2 mai 1942, trois fils de la Haute-Volta, actuel Burkina Faso, l'Abbé Zacharie Nikiema, l'Abbé Joseph Ouedraogo et le Cardinal Paul Zoungrana venaient d'entrer à jamais dans l'histoire de l'église famille de Dieu. En donnant leur vie pour le Christ et en s'y consacrant tout le long de leur vie pastorale, ces pionniers n'ont pas été oubliés. De mai 1942 à mai 2017, que de chemin parcouru dans la vie de l'église catholique, donc 75 ans de sacerdoce, cela se jubile. Et l'on ne pouvait trouver meilleur thème que : « 75 ans de grâces : Prêtres du Burkina Faso et du Niger, dans la communion, jubilons et avançons au large ».

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Monseigneur Der Raphaël Dabiré, l'Evêque de Diébougou, Président de la Commission épiscopale pour le clergé

Jour de grâce et jour de fête, c'est naturellement par une prière introductive, qu'a débuté cette solennité marquant le début officiel du jubilé ainsi que l'ouverture du colloque à cet effet. Du message du Cardinal Philippe Ouedraogo, en passant par celui du maire de la Commune de Ouagadougou et du Nonce Apostolique (représenté), tous ont fait l'apologie de ces trois pionniers qui ont contribuéà bâtir sur « Pierre », cette église. Leur don de soi, l'amour du prochain, ainsi que la promotion de la paix et du dialogue ont guidé tous leur ministère.

Quoi de plus normal pour l'Evêque de Diébougou, Monseigneur Der Raphaël Dabiré, Président de la Commission épiscopale pour le clergé qui a déclaré officiellement ouvert le colloque, que d'être habité par une joie immense. Ce colloque, selon lui, a comme objectif, honorer les trois devanciers dans le sacerdoce et redynamiser la vie sacerdotale des vocations. Et du point de vue de la vie chrétienne, un évènement comme l'ordination des premiers prêtres dans un pays est de très grande importance.

Susciter des vocations

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Les Evêques se sont mobilisés pour l'occasion

« L'arrivée des missionnaires est une étape importante dans notre pays, c'était des pères blancs », avance le prélat. Mais là n'est pas la question, car « l'ordination de premiers prêtres dans un pays est une étape encore plus importante ». En ce sens que cela est incontournable et prouve que l'évangile qu'on a partagé porte des fruits et que l'église est enracinée. Donc une réalité. C'est cette joie qu'a connu le pays des hommes intègres, surtout que l'ordination des trois voltaïques en son temps a bouleversé la vie sociale et religieuse dans le bon sens du terme.

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Une vue partielle de l'exposition

Ce colloque qui renferme plusieurs panels permettra de redécouvrir la place du prêtre et son rôle pour le pays. Et pourquoi pas susciter des vocations au sein de la jeunesse en leur montrant l'utilité d'être prêtre. Avec trois prêtres en 1942, la conférence épiscopale Burkina-Niger compte 1303 prêtres en 2017. Pour cette occasion, 507 prêtres venus des quinze diocèses du Burkina et des deux diocèses du Niger contribueront à leur manière pour la réussite de ce jubilé.

Selon l'Abbé Anselme Jonas Zoungrana, Délégué général de la fraternité sacerdotale Burkina-Niger et Secrétaire général de la commission épiscopale chargé du clergé, cette rencontre est une fois de plus une occasion pour prier pour la paix. Donc, plusieurs activités marqueront ce jubilé qui prend fin le samedi 6 mai par une célébration eucharistique à la Basilique notre dame de Yagma à 9 h. En plus du colloque qui se tient au Palais de la culture Jean-Pierre Guigané du jeudi 4 au vendredi 5 mai (8h-10h) et de l'exposition du jubilé d'albâtre sacerdotale, il y aura une messe pour les défunts prêtres à la Cathédrale (vendredi 5 mai à 18h00), suivi d'une veillé de prière (21h00 à 23h).

Marcus Kouaman
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Police nationale : Le nouveau Directeur général a pris service

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Nommé en conseil des ministres le mercredi 26 avril 2017 en remplacement de Lazare Tarpaga, le Contrôleur général de police Jean Bosco Kiénou a pris service ce jeudi 4 mai 2017. C'était en présence de la hiérarchie policière et du ministre d'Etat, ministre de la sécurité, Simon Compaoré.

C'est au cours d'une sobre cérémonie présidée ce jeudi 4 mai 2017 par le ministre Simon Compaoré qu'a eu lieu la passation de service entre le Directeur général sortant de la police nationale Lazare Tarpaga, et celui entrant Jean Bosco Kiénou. Ce dernier a déjà annoncé les couleurs, il placera son mandat « sous le signe de l'union de la police nationale avec les autres forces de défense et de sécurité, l'union de la police nationale avec la population, parce que sans cette union aujourd'hui, sans cette collaboration, aucune action de lutte contre l'insécurité ne peut connaitre la satisfaction de tout le monde. »

Cet ancien pensionnaire du lycée Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso a fait des études universitaires en Anglais avant d'intégrer le corps de la police à la fin des années 80. Responsable du Programme sécurité du Budget programme au ministère de la sécurité jusqu'à une date encore récente, il a bien avant été l'adjoint du directeur général ; et ce pendant cinq ans. Toute chose qui satisfait le ministre Simon Compaoré : « C'est un ancien de la maison. Il sait ce qui est interdit. Il sait également ce qui est autorisé. Vu son expérience, je n'aurai pas beaucoup de choses à lui dire. Sauf que nous attendons de lui des résultats. »

Une passation sur fond de grogne policière

L'institution policière revient de loin. Sans la nommer, le ministre de la sécurité a plus d'une fois fait allusion à la récente grogne des policiers. Une protestation de la troupe contre sa part jugée « très maigre » dans la rétribution des services payés. L'on avait alors craint pour la discipline dans les rangs.

Pour Simon Compaoré, « Il y a une chose qui est cardinale, qui m‘intéresse et qui m'habite chaque jour que Dieu fait, c'est la discipline dans les rangs de la Police nationale. Sans discipline, pas de Police nationale. Je m'empresse aussi de dire qu'il faut une bonne gouvernance. Ces deux éléments réunis permettent au nouveau directeur général de la Police nationale de réussir la mission à lui confiée par les plus hautes autorités de notre pays. »

Foi de Simon Compaoré, son administration a pris à bras- le- corps cette problématique du service payé. L'inspection générale des services est sur le terrain et devra rendre son rapport pour une solution définitive à cette question qui divise. Ce qui contribuera à un management plus apaisé sous la conduite du nouveau directeur général.

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Energies renouvelables : CEAS-Burkina suscite une offensive au profit des populations par la mise en place d'une Coalition

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Sur initiative du CEAS-Burkina, il s'est tenu ce jeudi, 4 mai 2017 à Ouagadougou, un atelier d'information et de mise en place d'une Coalition pour le plaidoyer dans le cadre du projet « Accélérer l'application des politiques régionales sur les énergies propres en Afrique de l'Ouest ». Cette initiative qui a réuni des organisations de la société civile (OSC) et des représentants de ministères devra aboutir à la mise en place d'une Coalition qui aura pour mission de plaidoyer pour l'accès effectif à l'électricité par les populations.

« Les politiques régionales et les initiatives internationales pour l'augmentation de l'énergie renouvelable, l'efficacitéénergétique, et l'accès à l'énergie manquent d'impact sur les populations. Un des principaux problèmes est la faible et lente traduction à l'échelle nationale des politiques et stratégies régionales convenues », a situé le directeur de CEAS-Burkina, Henri Ilboudo, dans ses propos d'ouverture des travaux.

Il a relevé dans la même logique que, malgré que les autorités de la CEDEAO aient décidé de développer et mettre en œuvre leurs politiques régionales, de façon concertée et coordonnée au niveau national, le statut national de développement et de mise en œuvre des plans d'action diffère largement d'un pays à l'autre. Une situation qui s'explique, poursuit-il, par la faible participation des gouvernements nationaux, de la société civile et le secteur privé dans le développement des politiques ; le faible accent national sur les accords régionaux pour le développement durable ; l'insuffisance d'implication des OSC dans l'élaboration de la législation et des stratégies nationales ; l'insuffisance d'implication des communautés bénéficiaires.

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Le directeur de CEAS-Burkina, Henri Ilboudo (au milieu)

Selon le directeur de CEAS-Burkina, pour ce qui est des énergies renouvelables, notamment le solaire, il est donc important que les OSC puissent s'impliquer, de sorte que jusqu'au niveau village, l'on puisse avoir cette énergie propre pour les populations. « Nous attendons des OSC, des débats francs et constructifs, afin de pouvoir mettre en place une Coalition et jouer un rôle de plaidoyer auprès des dirigeants pour que cette dimension soit suffisamment prise en compte au profit des populations », précise Henri Ilboudo.

Cet atelier qui a regroupé, en plus des leaders des organisations de la société civile, des représentants des ministères de l'énergie, de l'environnement et celui de l'agriculture (ces ministères travaillant en synergie d'action), devra permettre de partager les expériences en matière de coalition, définir le rôle et la place de cette coalition, et retenir une thématique de plaidoyer au niveau national.

Selon M. Ilboudo, la Coalition sera amenée à retenir une thématique de plaidoyer pour engager des concertations avec les autorités au niveau national. « Nous n'avons pas de thématique prédéfinie, c'est ensemble que nous allons voir ce qui est pertinent…», soutient-il.

CEAS-Burkina (http://www.ceas.ch/fr/Burkina%20Faso) est une Organisation non-gouvernementale qui intervient dans divers domaines dont les énergies renouvelables, la sécurité alimentaire, l'environnement, l'assainissement, la gestion et valorisation des déchets.

O.L.O
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Le président de la République du Ghana en visite de travail au Burkina Faso

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Le président de la république du Ghana, Nana Akufo-Addo, a été accueilli à l'aéroport international de Ouagadougou par son homologue burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, ce jeudi 4 mai 2017. Cette visite de 48 heures devrait être l'occasion de signer un communiqué conjoint.

Il est 9 heures 59 mn lorsque l'avion qui transporte le président de la république du Ghana, Nana Akufo-Addo et sa délégation s'est posé sur le tarmac de l'aéroport international de Ouagadougou. Ils sont accueillis à leur descente d'avion par le chef de l'Etat burkinabe, Roch Marc Christian Kaboré. Et ce, en présence d'une forte délégation du gouvernement. La communauté ghanéenne vivant au « pays des hommes intègres »était également présente. En chœur, ils chantaient et dansaient en l'honneur de leur président. C'est l'accueil des grands jours qui a été servi à la délégation présidentielle ghanéenne.

Après l'exécution des deux hymnes nationaux, la présentation des corps constitués burkinabè et celle de la délégation ghanéenne, le président Nana Akufo-Addo a fait un bain de foule et serré les mains des ressortissants du Ghana.

Après cet acte symbolique, les deux chefs d'Etat se sont dirigés vers le salon d'honneur où ils ont eu un bref entretien. Au sortir de leur entrevue, le président ghanéen a confié aux journalistes qu'il y a eu un changement de gouvernement suite aux élections qui se sont tenues au Ghana. Du coup, il a jugé nécessaire de faire le tour pour saluer ses collègues et les différents peuples de la sous-région. C'est aussi l'occasion pour lui de revoir la coopération bilatérale (Burkina-Ghana) qui date de depuis belle lurette. Au cours de son séjour en terre burkinabè, l'avenir de la CEDEAO ne sera pas occulté, ajoute-t-il. Avant de réitérer ses remerciements à son homologue burkinabè pour sa participation lors de son investiture en janvier dernier. S'appuyant sur ce point, il a affirmé que « le président du Burkina Faso demeure un ami de la république du Ghana ».

De l'aéroport, le cortège des hôtes du jour a mis le cap sur Kosyam, le lieu où il est prévu une audience officielle entre les deux chefs d'Etat.

Aïssata Laure G. Sidibé
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Composition de la Haute Cour de Justice : « Irrégulière », selon les avocats du gouvernement TIAO 3

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A la suite d'une requête des conseils de Baba Démé et Baba Hama, le procès du dernier gouvernement de Luc Adolphe Tiao a été renvoyé une seconde fois au lundi 8 mai à 9h. Ce jeudi 4 mai, un groupe d'avocats s'est attaquéà la composition de la Haute Cour de Justice, qu'il juge « irrégulière » du fait que cette juridiction compte en son sein un Magistrat de grade exceptionnel issu du Conseil d'Etat mais nommé par le président de la Cour de Cassation.

Conformément à la Constitution, la Haute Cour de justice est compétente pour « connaître des actes commis par le Président du Faso dans l'exercice de ses fonctions et constitutifs de haute trahison, d'attentat à la Constitution ou de détournement de deniers publics ». Elle est également compétente pour « juger les membres du gouvernement en raison des faits qualifiés de crimes ou délits commis dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions ». C'est donc à la Haute Cour de justice que revient la lourde mission de juger le dernier gouvernement de Luc Adolphe Tiao poursuivi pour « complicité d'homicide volontaire » et « coups et blessures volontaires ». Mais voilà qu'à la réouverture du procès (six ministres dont Blaise Compaoréétaient absents), ce jeudi 4 mai 2017, des avocats ont remis en cause la composition de cette juridiction, composée de neuf juges dont six juges parlementaires et trois magistrats de grade exceptionnel.

Pourquoi ? Selon Me Mathieu Somé, les magistrats de grade exceptionnel de la Haute Cour de Justice sont nommés suivant ordonnance rendue par le président de la Cour de Cassation. Or, précise-t-il, la Magistrate Elisabeth Bado est une juge issue du Conseil d'Etat et le président de la Cour de Cassation ne peut pas valablement la nommer à la Haute Cour de Justice. Il a de ce fait demandé au président de la Haute Cour de Justice de statuer sur cette question avant de poursuivre.

Pour le ministère public, cette observation ne tient pas la route car la seule condition évoquée pour la nomination du Magistrat est qu'il doit être de grade exceptionnel. Mais Me Somé revient à la charge affirmant que le président de la Cour de Cassation rend des décisions qui relèvent de son ressort et que les textes sont assez clairs pour être dénaturés. Et Mme Salambéré d'enchérir par une interrogation : « Est-ce que le conseil d'Etat fait partie de l'ordre judiciaire ? » Et de répondre « si l'on se réfère aux dispositions contenues dans la Constitution, la réponse est négative ». A l'entendre il y a deux conditions pour qu'un Magistrat puisse siéger à la Haute Cour de Justice : le grade exceptionnel et la hiérarchie judiciaire. « Peut-être que le juge Elisabeth Bado faisait partie à un moment de sa carrière de l'ordre judiciaire mais qu'en est-il aujourd'hui », se demande l'avocat de nouveau.

Après cette intervention, le président décide de poursuivre l'audience pour aviser plus tard sur l'observation faite par les avocats mais il est vite stoppé par les avocats qui estiment qu'il ne peut pas continuer car « il s'agit là de la régulation de la composition de la Cour ».

Face à l'insistance des hommes en robe noire, Mathieu Ouédraogo décide de suspendre l'audience pendant 15 minutes. Celle-ci reprendra une demi-heure après. Les juges rejoignent le présidium. Un siège est vide, celui la Magistrate Elisabeth Bado. Décision : la Cour se déclare incompétente de l'exception tirée de l'acte de nomination de celle-ci. Elle rejoint donc sa place pour la suite du procès.

Herman Frédéric Bassolé
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Procès de Blaise Compaoré : « C'est trop grave de museler un avocat », Me Pierre-Olivier Sur

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S'il y a bien une personne qui était sous les feux des projecteurs, ce jeudi, au procès du dernier gouvernement de Luc Adolphe Tiao, c'est bien le Bâtonnier Pierre-Olivier Sur, l'un des avocats de Blaise Compaoré. A l'ouverture du procès, il s'est présenté en tant qu'avocat défenseur avant de devenir observateur.

A l'appel des prévenus par le président de la Haute Cour de Justice, Mathieu Ouédraogo, tous répondent « présent » en se mettant debout. A l'appel de Blaise Compaoré (en tant qu'ancien ministre de la Défense), ses avocats dont le bâtonnier Pierre-Olivier Sur et Me Abdoul Ouédraogo, répondent « présents » en tant que représentants. Mais le président laisse échapper « Excusez-moi mais je constate que Blaise Compaoré est absent ». Et les avocats de se rassoir calmement.

A l'appel, cette fois-ci, des conseils des prévenus, ceux-ci répondent également. Me Pierre-Olivier Sur se lève de nouveau en tant que conseil de Blaise Compaoré. A la fin de l'appel, le président de la Haute Cour de Justice demande : « Y a-t-il des conseils qui n'ont pas été cités » ? L'avocat se relève mais Mathieu Ouédraogo feint de l'avoir vu et promène son regard dans toute la salle. La constitution du bâtonnier en tant qu'avocat est rejetée de quoi mettre ce dernier hors de lui et de se présenter non plus en tant qu'avocat défenseur mais en tant qu'observateur.

Alors qu'il se dirige vers la sortie de la salle d'audience, les journalistes s'ameutent pour lui arracher quelques mots. C'est peine perdu et il regagne la salle, cette-fois sur le banc des témoins. A la suspension de l'audience par la Cour, pour 15 minutes, l'avocat lache ses premières impressions sous l'insistance des journalistes : « C'est trop grave de museler un avocat. Seuls dans les régimes qui ne connaissent pas le respect des droits de l'homme, c'est-à-dire du procès équitable, c'est possible. Ils m'ont retiré le droit d'être avocat (…) Un Etat de droit qui ne respecte pas le droit pour juger un homme qui a été président de la République, c'est un scandale, une rupture, un pas en arrière, une fracture du contrat social et des libertés publiques », a déploré Me Pierre-Olivier Sur.

Pour lui, le mot Avocat vient du latin « advocare », qui veut dire « parler pour quelqu'un », et conformément aux textes internationaux ratifiés par le Burkina Faso, une personne jugée in absentia a le droit de se faire représenter par son avocat.

Après le deuxième renvoi du procès, l'avocat a été de nouveau kidnappé par les médias nationaux et étrangers qui tenaient coûte que coûte à le faire parler. Le point de presse qu'il avait prévu à la fin de l'audience n'aura pas lieu car visiblement il avait dit tout ce qu'il fallait dire en attendant le 8 mai prochain.

HFB
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Procès gouvernement Tiao 3 : Nouveau rendez-vous pour le 8 mai prochain

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« Même si le procès est reporté 40 000 fois, ils finiront pas juger », clame Victor Pouahoulabou, président des familles des victimes de l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, rencontré peu avant l'ouverture de l'audience. Ouvert mercredi dernier, le procès du gouvernement Tiao 3 a effectivement repris ce jeudi 4 mai 2017, conformément à son renvoi. Mais, il sera de nouveau renvoyé au lundi 8 mai prochain, sur requête des avocats commis d'office aux ex-ministres Baba Hama et Baba Démé.

Le procès qui fait couler beaucoup d'encre et de salive, s'est ouvert dans la matinée du jeudi 4 mai. Poursuivis dans le cadre de l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 pour « complicité d'homicides volontaires », « coups et blessures volontaires », Luc Adolphe Tiao et une vingtaine de membres de son gouvernement, étaient de nouveau sur le banc des accusés.

Cette fois, la plupart des avocats sont présents, même ceux de Blaise de Compaoré, notamment le Bâtonnier Pierre-Olivier Sur, mais le procureur général, se basant sur les termes du code de procédure pénal, soutient :'' Le prévenu qui comparaît a la faculté de se faire assister par un défenseur, a contrario, le prévenu qui ne comparaît pas, n'a pas la possibilité de se faire assister par un défenseur ‘'. Les avocats de Blaise Compaoré, Maîtres Pierre-Olivier Sur et Abdoul Ouédraogo, insistent pour soumettre une lettre de constitution à l'examen du président de la haute cour de Justice, Mathieu Ouédraogo, mais celui-ci va vite leur signifier qu'ils n'ont pas droit pas à la parole, leur client étant absent.

A l'appel des accusés, on note les mêmes absents du 27 avril dernier. Il s'agit de Blaise Compaoré, de Lamoussa Salif Kaboré (Mines et Energie), Marie Lucien Bembamba (Economie et Finances), Koumba Barry (Education nationale), Assimi Kouanda (ministre d'Etat, chargé de mission auprès du président du Faso), et Tinga Jérémy Ouédraogo (Ressources animales). Un autre témoin comme le Général Gilbert Diendéré, est également inscrit sur la liste des témoins absents.

‘'Cette demande de renvoi n'est pas de trop''

Idrissa Badini, l'avocat de Baba Démé (ancien ministre délégué aux infrastructures) confie que c'est seulement le mercredi, 3 mai (la veille de l'audience) qu'il a reçu une partie des pièces du dossier, par l'intermédiaire de Maître Odilon Gouba, qui assure la défense de Baba Hama ( ministre de la culture). Ces deux avocats nouvellement constitués demandent un renvoi.

Me Odilon Gouba, avocat de Baba Hama soutient qu'il n'est pas présent devant la haute cour de justice pour faire de la figuration. De son avis, cette demande de renvoi n'est pas de trop, la justice ne doit pas se faire dans la précipitation, mais plutôt, lentement et surement.

Pour le ministère public, la demande des conseils est légitime, mais les deux conseils peuvent se retirer car les clients peuvent être jugés en fin de rôle. ‘'Il y a 25 personnes ici, on ne peut tous les juger aujourd'hui, ni demain, si on les juge en fin de rôle, ils ont nécessairement de temps pour préparer leur dossier'', a suggéré le procureur général. Des arguments que le conseil réfute totalement, notant qu'il est question d'un dossier unique, ce sont les mêmes infractions, dans les mêmes circonstances de temps et de lieu.

L'ensemble des avocats s'allient pour demander un renvoi du procès, mais le ministère public semble resté ferme sur sa position. Pour lui, la commission des avocats devant la haute cour de justice est d'ailleurs une faveur et non un droit. La défense quant à elle, clame qu'il s'agit d'une obligation légale et non une faveur.
Il s'en suit alors une série de plaidoiries pour demander le renvoi du dossier car pour l'ensemble du conseil, un avocat ne peut pas s'autoriser à faire de l'improvisation. Le doyen des avocats, Me Titinga Frédéric Pacéré finit par s'inscrire dans cette optique, suppliant la cour d'accéder à la requête des conseils.

Après une deuxième suspension de 15 minutes (la première étant pour statuer sur la composition irrégulière de la haute cour de justice constatée par les conseils), celle-ci finit par accéder à la requête des conseils. L'audience est renvoyée au lundi 8 mai à 9 heures. Un délai jugé insuffisant par Me Idrissa Bandini, qui confie cependant : « Nous allons nous défoncer pour qu'un minimum de préparation et de défense idoine soit assurée ».

Les familles des victimes, quant à elles, veulent que justice leur soit rendue. A ce sujet, le président des familles des victimes de l'insurrection populaire fonde l'espoir sur la justice. « Nous sommes-là pour les encourager dans leur travail, du moment que ce ne sont pas de juges ordinaires. Ce sont des juges de la haute cour de justice, ils doivent juger les bourreaux qui ont tué nos enfants », a signifié Victor Pouahoulabou.

Nicole Ouédraogo
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Match amical international : Le Burkina et le Benin se quittent dos-à-dos (1-1)

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Les Etalons locaux et leurs homologues du Bénin ont fait, dans la soirée du jeudi 4 Mai 2017, un match nul (1-1) à quelques mois du début des éliminatoires du Championnat d'Afrique des nations (CHAN) de football. C'était au Stade du 4 Aout en présence d'une poignée de supporters.

Pour un match test, c'en était vraiment un. Les entraineurs, surtout Drissa Malo Traoré dit Saboteur, ont pu faire tourner leurs effectifs.

Après un début timide, les Burkinabè ont fini par prendre le contrôle des choses. Le rythme est désormais dicté par les Etalons locaux. Les assauts se multiplient mais les Béninois, bien en place, arrivent à contenir les « assaillants ». Certainement lassés par les attaques à répétition, les visiteurs finissent par baisser la garde. Et Traoré Lassina profite de ce moment d'inattention pour ouvrir le score au profit des Burkinabè (1-0).

Une seconde partie bien béninoise

L'arbitre de la partie envoie les deux formations à la pause.Du retour des vestiaires, les Béninois sont plus déterminés et mieux organisés. Ils font circuler la balle, franchissent les lignes, quelque peu poreuses, des Etalons. Pour repousser les Ecureuils dans leur camp et offrir du repos à ses joueurs, Saboteur propulse sur l'aire de jeu, Ismael Karambiri. Mais son jeu est en deçà des attentes de l'entraineur qui le fait sortir à peine vingt minutes après. C'est le jeune attaquant de l'Union sportive des Forces armées, Salam Kagambèga qui le remplace.

Rien ne sauve le Burkina. Car à la 61e minute, Marcellin Koukpo, entré en cours de jeu, réussit de la tête à donner l'égalisation à son équipe. L'avantage des Etalons est désormais annulé. Maintenant en pleine confiance, les Béninois mettent le pied sur l'accélérateur. Les Etalons acculés dans leur camp, se contentent de repousser les assauts. Le jeu devient pathétique, poussif. Les Etalons se cherchent. Fort heureusement, l'arbitre met fin à la partie.

Stupeur au Stade du 4 Aout. Trop de questions. Pourquoi avoir fait sortir Ismael Karambiri après à peine vingt minutes de jeu ? Quel système de jeu a été mis en place par l'entraineur ? Etc.

Jacques Théodore Balima
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Règles douloureuses : Que faire ?

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Depuis la nuit des temps, la femme est réputée être « impure » pendant ses menstruations. Faire l'amour pendant les règles est réputé sale dans la plupart des civilisations. Le calvaire des femmes en matière de règles, ce serait plutôt le syndrome prémenstruel. Car si pour la plupart des femmes, tout se passe bien, pour d'autres, l'arrivée des règles s'annonce chaque mois comme un cortège de symptômes désagréables : crampes abdominales, douleur dans le dos, nausées, déprime, difficultés pour dormir. Dans cet article, nous vous proposons quelques méthodes naturelles qui pourront certainement soulager certaines femmes qui en souffrent.

La position fœtale

Pour soulager les maux de ventre, les crampes qui perturbent parfois le sommeil, il est conseillé d'adopter une position fœtale (positionnée sur le côté, les jambes repliées en direction de la poitrine) cela permet de relâcher les muscles de l'abdomen.

Prendre un bain chaud

Vous pouvez vous doucher avec l'eau chaude ou mettre de l'eau chaude dans un petit bidon que vous placerez sur votre ventre, cela vous aidera à bien vous sentir.
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La recette du week-end : Le jus de mangue

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Cette semaine, nous vous proposons le jus d'un fruit très délicieux, médicinal et très nourrissant, la mangue. Selon les spécialistes, la vitamine B6 contenue dans ce fruit diminue les risques de démence. Aussi, l'abondance de fibres dans la mangue aide la digestion. En aidant la digestion, les mangues soutiennent le système immunitaire.

Ingrédients : Des mangues juteuses, de l'eau, du sucre, un peu de gingembre râpé, un citron

Préparation :

- Peler les mangues
- Détaillez la chair en morceaux tout autour des noyaux
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Adéquation formation-emploi des jeunes ruraux : Le mouvement paysan burkinabèà l'école sénégalaise

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La Confédération paysanne du Faso (CPF) a organisé, en collaboration avec le Conseil national de concertation des ruraux du Sénégal, un atelier de réflexion et de partage d'expériences en matière d'emplois des jeunes ruraux, le 04 mai 2017, à Ouagadougou. L'objectif était de présenter l'expérience réussie d'un centre d'incubateur de développement des métiers avicoles au Sénégal, de le vulgariser en vue d'inspirer le mouvement paysan au niveau du Burkina. Cet atelier de capitalisation et de partage bénéficie de l'accompagnement technique et financier du Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l'Afrique (ROPPA).

Les jeunes représentent 65% de la population active dans la région ouest-africaine. Mais, malgré le chômage qui touche principalement ces jeunes, la plupart d'entre eux estiment que le secteur agricole n'est pas attractif, n'est pas viable. Pour les inciter à revenir à l'agriculture et d'en tirer le meilleur profit, le Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l'Afrique (ROPPA) a pris l'option d'accompagner les initiatives novatrices et porteuses. C'est dans ce cadre qu'il accompagne la capitalisation et la diffusion du centre incubateur de développement de métiers avicoles, une expérience du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), la plateforme d'organisations paysannes du Sénégal qui regroupe 28 faîtières.

Pour apporter une réponse à la problématique de l'emploi des jeunes et particulièrement l'inadaptation entre formation-emploi, le CNCR a initié la mise en place d'un centre incubateur de développement de métiers avicoles pour les femmes et les jeunes du Sénégal. Ce, en partenariat avec le centre d'étude et de coopération internationale (CECI) et l'Ecole nationale supérieure d'agriculture. Ce qui a permis de former 100 jeunes ruraux issus de différentes fédérations qui composent le mouvement paysan.

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Yoro Idrissa Thioye, conseiller en politiques agricoles au niveau du CNCR

Grâce à l'approche partenariale entre ces trois institutions, aujourd'hui, 34 de ces 100 jeunes formés ont commencéà exercer dans l'aviculture au sein de leurs organisations en plus de leurs métiers d'origine afin de pouvoir diversifier leurs revenus. L'autre résultat satisfaisant de cette expérience, c'est la constitution d'un réseau autour du collège des jeunes pour travailler autour de la question de la commercialisation. « C'est ce modèle de formation que nous avons jugé pertinent de pouvoir venir partager avec les autres membres du ROPPA. Donc l'objet de cet atelier, c'est de présenter cette expérience sénégalaise pour que les autres puissent s'en inspirer pour enclencher une dynamique dans ce sens. Mais, il ne s'agit pas de copier, mais juste de prendre l'exemple et pouvoir construire sur la base du contexte actuel », a expliqué Yoro Idrissa Thioye, conseiller en politiques agricoles au niveau du CNCR. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Enseignement supérieur et numérique : WACREN et FasoREN, un partenariat pour le désenclavement des universités

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L'Université Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo, a servi de cadre pour la signature d'une convention entre FasoREN et WACREN, ce mercredi 3 mai 2017. Par cet acte, le pays des hommes intègres marque un tournant décisif dans l'amélioration de la connectivité dans les universités et écoles supérieures.

C'est sous les regards de Paul Diabouga, Secrétaire général du ministère de l'Education nationale (MENA), président du comité de pilotage du PAAQE (Projet d'amélioration de l'accès et de la qualité de l'éducation et de nombreux universitaires que WACREN et FasoREN ont scellé leur partenariat. Cette signature de convention, est un acte qui marque l'aboutissement d'un long processus, et présage d'un lendemain meilleur quant aux opportunités que cela va engendrer pour les universités et le monde de la recherche.

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Le Directeur général du WACREN, Boubacar Barry, souhaite une fructueux collaboration avec FasoREN

Le Réseau d'éducation et de recherche de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (WACREN), dont le siège est à Accra (Ghana), selon son Directeur général, Boubacar Barry, a un potentiel de dix-neuf membres à interconnecter. A ce jour, quatorze le sont avec pour objectif de changer de manière radicale l'environnement numérique des établissements d'enseignement supérieur et de recherche. Pour y parvenir, il faut mettre un terme aux débits dérisoires que les universités ont, ce qui représente le débit des ménages en Europe et en Amérique. « Avoir le même débit qu'un ménage pour des institutions avec des dizaines de milliers d'utilisateurs, ce n'est pas quelque chose d'acceptable, cela ne peut pas continuer », martèle-t-il.

Connecter l'Afrique au monde

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Pr Stanislas Ouaro (à d.), président du Conseil d'administration de FasoREN

Et pour ce faire, WACREN est aidé par le projet Africaconnect2, financé par l'Union européenne. Le partenaire financier donne 80% (10 millions d'Euros) et les bénéficiaires contribuent à hauteur de 20% (2 millions d'Euros). Mais il ne suffit pas de connecter pour connecter car conformément à son objectif, le Réseau vise un débit d'au moins 1Gb/s (Gigabit par seconde) par pays. Pour ce qui est du pays des hommes intègres, le Directeur général laisse entendre qu'il faudra multiplier par dix le débit pour atteindre cet objectif-là.

Cette plateforme de collaboration qui facilite la communication, la recherche entre différents laboratoires dans un pays et partout dans le monde est la bienvenue pour le Pr Stanislas Ouaro, président de l'Université Ouaga II, président du Conseil d'administration de FasoREN. Selon lui, cette signature de convention entre WACREN et FasoREN, est rendue possible grâce à la Banque mondiale à travers un don fait au Burkina qui est le Projet d'amélioration de l'accès et de la qualité de l'éducation (PAAQE). « C'est un don c'est vrai, mais cela reste les ressources de l'Etat qui a accepté qu'une partie de ce don puisse contribuer à améliorer la connectivité dans nos institutions d'enseignement supérieur et de recherche. Et de faire en sorte que nous puissions être dans cette communauté mondiale du savoir », avance-t-il.

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Echange de documents entre les deux partenaires

Il profite donc de l'occasion pour lancer un appel aux opérateurs afin que les coûts de leur fourniture en connexion, soient revus à la baisse. Cela constituera une contribution de ces derniers, non seulement au développement du pays mais également à la recherche et à la construction du savoir, l'essence même de leur existence pour la communauté.

Le Réseau d'éducation et de recherche du Burkina Faso (FasoREN) a essentiellement pour objectif de bâtir des infrastructures de communication numérique au niveau national et régional ; promouvoir une bonne maîtrise des outils basés sur les technologies de l'information et de la communication ; contribuer au développement de la recherche et de l'offre de formation. La réalisation de ces objectifs permettra au pays des hommes intègres qui est déjà sur le chemin de la mise en place d'une université virtuelle, de faire un pas de géant.

Marcus Kouaman
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Culture de contre-saison à Fada N'Gourma : A la découverte du Groupement Yentema et son jardin, vieux de 36 ans

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Aux abords des retenues d'eau, de nombreuses personnes, seule ou en groupement pratiquent la culture maraichère. Ce jeudi 4 mai 2017, nous avons rendu visite au Groupement Yentema du secteur n° 10 de Fada N'Gourma sur son site aménagé par la FAO depuis 1981.

Yentema signifie Dieudonné en langue nationale gourmantché. C'est ce nom que porte un légendaire Groupement de la ville de Fada N'Gourma. Nous nous sommes intéresséà son activité (jardinage) et c'est son président Idrissa Sanfo, accompagné par quelques membres qui nous ont plongé dans cette activité génératrice de revenus (AGR) et la vie de ce jardin de 36 ans d'une superficie de 3 ha et demi au secteur n°10 de la ville de Fada N'Gourma.

Selon M. Sanfo, le Groupement vit depuis les années 1981 et « l'espace qu'il exploite a été aménagé par la FAO au profit de nos parents. Nous en avons donc hérité aujourd'hui ». Ce groupement, a-t-il expliqué, comportait 52 membres dont 21 femmes mais actuellement il compte 35membres dont 6 femmes. Dans le jardin parcellé pour chacun des membres, le groupement cultive plusieurs variétés comme les aubergines, le chou, la salade, le gombo, le maïs, etc. En termes de recettes, Idrissa Sanfoa confié : « ce jardin nous apporte beaucoup financièrement. Nous arrivons à nourrir nos familles, à payer la scolarité de nos enfants. Je puis vous dire que nous n'avons pas une autre activé que ce jardinage. Nous récoltons chaque trimestre et nos clients sont en général les femmes du marché central de Fada. Mon chiffre d'affaires personnel avoisine 250 à 300 000 F CFA ».

Un manque de suivi

A la question de savoir si depuis l'aménagement de l'espace par la FAO, il y a un suivi, Idrissa Sanfo répond : « Il y avait un suivi mais par la suite, il a été confiéà la CRPA qui est venue quelques fois avant de jeter l'éponge plus tard. Actuellement nous sommes sans suivi, nous nous débrouillons pour maintenir le cap ». A entendre M. Sanfo, la plus grande difficulté est que la retenue d'eau qui a été aménagée au profit du jardin a besoin d'être réaménagée car elle ne contient actuellement aucune goutte d'eau parce très bouchée.

En attendant, les membres ont creusé des puits artisanaux dans le jardin pour arroser leurs plants. « D'ici la fin de ce mois de mai, nous allons observer une pause jusqu'au mois de décembre prochain pour reprendre les activités car les eaux de pluie de la saison hivernale vont envahir le jardin », a-t-il déploré. En réalité, a soutenu le président du Groupement Yentema, la retenue d'eau est en quelque sorte le déversoir du barrage, ce qui rend quasiment impossible le jardinage en saison des pluies. Il faut donc selon lui, trouver une solution afin que les membres du Groupement puissent exploiter le jardin, même en saison pluvieuse.

Soumaila Sana
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Sécurité : Restriction de la circulation dans les Départements de Titabé, de Seytenga, de Falangoutou et de Tin-Akoff de 17h à 06h

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Jusqu'à nouvel ordre, la circulation est restreinte dans les départements de Titabé, de Seytenga, de Falangoutou et de Tin-Akoff dans le Sahel du Burkina, nous apprend un arrêté du Gouverneur de la région.

L'arrêté du Colonel- Major Péguy Hyacinthe Yoda stipule notamment que “La circulation des véhicules à quatre roues, des motos à deux roues, des tricycles et des vélos est formellement interdite dans la bande frontalière comprise entre la frontière du Niger et du Mali au nord et la ligne délimitée par les localités de Titabé, Seytenga, de Falangountou et de Tin- Akoff tous les jours de 17 heures à 06 heures.” (Voir pièce jointe).

Lefaso.net

Insécurité au Sahel : Le ministre de l'eau est allé encourager ses troupes

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Apres la libération des agents du ministère en charge de l'eau à Inabao, le ministre de tutelle a effectué une visite à Tin-akoff et à Inabao le jeudi 4 mai 2017, pour apporter le message de compassion, de soutien et d'accompagnement du Président du Faso et du gouvernement du Burkina Faso aux populations de la région.

La région du sahel vit une situation insécuritaire qui non seulement terrorise les populations, mais également freine les actions de développement de la région. L'un des plus récents actes est la prise en otage des deux agents du ministère de l'eau à Inabao dans la province de l'Oudalan le 27 avril dernier. Ces agents qui y étaient dans le cadre de leur mission étaient en train de dépanner une pompe d'eau dans la commune d'Iinabao lorsqu'ils ont été pris en otage par un groupe armé non identifié.

Il est vrai qu'ils ont été retrouvés libres de leurs mouvements dans la même soirée, mais face à ces troubles, le gouvernement burkinabè a dépêché une mission ce jeudi 04 mai 2017, pour apporter le message de soutien, de compassion, aux populations et les rassurer de leurs actions continues sinon accrues dans la région du sahel en général et dans les communes de Tin Akoff et d'Inabao en particulier. La délégation était conduite par le ministre de l'eau et de l'assainissement Ambroise Gnouga Ouédraogo,

Le ministre a signifié aux populations que sa présence dans la région est de son rôle et de son devoir en tant que membre du gouvernement. Il a rassuré les populations des deux communes que la situation sécuritaire qu'elles vivent est également vécue par l'ensemble de la population burkinabè et notamment les plus hautes autorités du pays. Il a soutenu que les autorités sont également engagées à les soutenir moralement, psychologiquement aussi sur le plan pratique pour le développement de la région. Il a aussi réaffirmé la mobilisation de toutes les composantes de l'Etat burkinabè pour poursuivre le développement à Tin-akoff et de Inabao en dépit de l'insécurité.

Pour cela, il a fait savoir que des barrages, des adductions d'eau simplifiées, des ouvrages d'assainissements, en un mot l'investissement dans le domaine de l'eau et de l'assainissement sera intensifié dans les communes avec la participation de tous.

Le maire de Tin-Akoff, El Mamoun Ag Efferbi a apprécié positivement cette visite, qui selon lui, permet de mesurer le niveau de solidarité de l'Etat envers sa commune. Le maire de Tin-Akoff et le chef d'Inaboa n'ont pas manqué de montrer les problèmes de leurs communes au Ministre, notamment leurs problèmes en eau pour la sécurité alimentaire des populations et celui du fourrage pour la survie de leurs bétails. A Inabao le Chef traditionnel a avoué au ministre que là où se trouve le fourrage pour le bétail est l'endroit le plus insécuritaire pour eux.

Le ministre et sa délégation tout en prenant note, ont saisi cette occasion pour visiter quelques chantiers de leur département, en cours de réalisation et à rencontrer les acteurs des services déconcentrés.

Youmali Ferdinand
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