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Ministère de l'industrie, du commerce et de l'artisanat : Le syndicat suspend son mot d'ordre de grève

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Ceci est un communiqué du Syndicat National des Agents du Ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (SYNAMICA).

Le Syndicat National des Agents du Ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat informe l'ensemble de ses camardes militant(e)s et sympathisant (e)s que suite à des intenses négociations entre le gouvernement et le SYNAMICA sous l'égide de l'Unité d'Action Syndicale (UAS), un protocole d'accord a été signé ce jour 24 janvier 2017 entre le Gouvernement, l'UAS et le SYNAMICA pour la résolution de sa plateforme revendicative minimale.

Par conséquent, le Bureau National suspend le mot d'ordre de grève de soixante-douze heures (72H) prévue pour débuter ce mercredi 25 janvier 2017. Il les informe par ailleurs qu'une assemblée générale extraordinaire se tiendra ce mercredi 25 janvier 2017 à partir de 15h30mn au sein du Ministère du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat.

PROTOCOLE D'ACCORD GOUVERNEMENT-UAS ET SYNAMICA

ENTRE

D'une part, le Gouvernement du Burkina Faso, représenté dans les présentes, par Monsieur Paul Kaba THIEBA, Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;

ET

D'autre part, l'Unité d'Action Syndicale (UAS) et le Syndicat National des Agents du Ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (SYNAMICA), représenté dans les présentes, par Messieurs Paul KABORE et Daouda OUEDRAOGO ;
Partant du dépôt du préavis de grève de Soixante-douze heures (72H), en date du 4 janvier 2017, auprès du Gouvernement par le SYNAMICA pour la satisfaction de sa plateforme revendicative minimale constituée des points suivants :

- La mise en place d'un fonds de soutien à la vérification des importations ;
- La règlementation de la nomination au poste de conseiller économique et commercial dans les ambassades et missions diplomatiques du Burkina Faso à l'étranger ;

Suite à la saisine de l'UAS par les soins du Premier Ministre en vue de concertations avec le SYNAMICA devant aboutir à la levée du mot d'ordre de grève prévu pour débuter le 25 janvier 2017 ;

Prenant en compte le contexte de la Rencontre Gouvernement-Syndicats en cours du 24 au 31 janvier 2017 ;
Tenant également compte des rencontres qui ont eu lieu entre l'UAS et le SYNAMICA à la Bourse du Travail, ce jour 24 janvier 2017, et entre le Ministre du Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat, l'UAS et le SYNAMICA, ce même jour ;
Il a été arrêté ce qui suit :

ARTICLE 1 : de la mise en place d'un fonds de soutien à la vérification des importations

Le Gouvernement s'engage à adopter des projets de textes consensuels (le décret portant institution d'une contribution au programme de vérification des importations et l'arrêté portant modalités d'application dudit décret), dans un délai de deux (2) semaines à compter de la date de signature du présent Protocole.

ARTICLE 2 :de la règlementation de la nomination au poste de conseiller économique et commercial dans les ambassades et missions diplomatiques du Burkina Faso à l'étranger

Le gouvernement s'engage à la stricte application des termes du Décret N° 2003- 084 du 19 février 2003 portant organisation des emplois spécifiques du Ministère du Commerce, de la Promotion de l'Entreprise et de l'Artisanat et du Décret n°2013-661 du 1er août 2013 portant organisation-type des Missions Diplomatiques et des Consulats Généraux du Burkina Faso.
Fait à Ouagadougou, le 24 janvier 2017
Ont signé :

Pour le SYNAMICA Pour l'Unité d'Action Syndicale

Daouda OUEDRAOGO Paul N. KABORE

Président De Mois des Centrales Syndicales,
Porte-parole de l'UAS
SG/ONSL

Pour le Ministère du Commerce,
de l'Industrie et de l'Artisanat

Stéphane Wenceslas SANOU

Pour le Gouvernement du Burkina Faso

Paul Kaba THIEBA


FESPACO 2017 : Paris et Bruxelles pour communiquer

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(Paris, 23 janvier 2017) Pari réussi pour l'étape parisienne de la campagne de communication internationale du FESPACO.

Hommes et femmes des médias, professionnels du cinéma et de l'audiovisuel, acteurs politiques et institutionnels, ont répondu présent, à la cinémathèque française. Ils étaient environ 200 personnes à avoir bravé le froid hivernal, pour s'imprégner de l'état d'avancement de l'organisation du cru 2017 de la biennale du cinéma africain.

Tout comme Bruxelles, le 17 janvier, l'étape parisienne du 19 janvier a permis de rencontrer en plus, les partenaires institutionnels du FESPACO, et de plaider la cause de la manifestation. C'est ainsi qu'à Bruxelles, l'Union européenne a accepté délier le cordon de la bourse, quand bien même le soutien à la culture n'est pas inscrit dans le 11ème FED. Pour le Ministre Tahirou Barry, le bilan est très satisfaisant, car on ressent une grande adhésion. "L'Union européenne, à l'issue des échanges que nous avons eus, va contribuer avec près de 131 millions FCFA, ce qui va constituer une bouffée d'oxygène pour le volet budget."

Au-delà des préoccupations liées à l'organisation et aux questions thématiques, Tahirou Barry a tenu à rassurer tout net l'assistance, à Bruxelles comme à Paris, sur les dispositions qui seront prises en matière de sécurité. L'importance des conférences de presse du FESPACO, c'est d'assurer une saine communication sur la manifestation. Pour Alain Francis Gustave Ilboudo, ambassadeur du Burkina Faso en France, la communication sur la sécurité est importante à ce stade, pour corriger l'image exagérément entretenue en occident sur les pays africains. Pour lui, "il était opportun que le ministre rassure toutes celles et tous ceux qui souhaiteraient se rendre à Ouagadougou, sur la quiétude à avoir. Je l'ai aussi souligné dans mon intervention. Ouagadougou n'est pas plus insécure que n'importe quelle autre capitale en occident"

Pour les aspects pratiques liées à l'organisation, le Délégué général du festival, Ardiouma Soma et le président du Comité d'organisation, Stanislas Médah ont donné tous les éclairages nécessaires aux hommes et femmes de médias.
La 25ème édition du festival est placée sous le thème « Formation et métiers du cinéma et de l'audiovisuel ». En effet, de la production, à la distribution, en passant par l'exploitation, tous les corps de métiers du cinéma en Afrique se trouvent confrontés à l'épineuse question de la formation, dans un univers dont les exigences techniques ne cessent de croitre. La réflexion autour de ce thème sera une contribution importante au renforcement de la professionnalisation des acteurs du monde du cinéma.

950 films étaient soumis à la sélection, pour cette 25èédition. Les œuvres retenues compétiront dans cinq catégories : longs et courts métrage, documentaires, séries télés et films des écoles africaines. 20 films sélectionnés pourront prétendre à la plus prestigieuse des récompenses, l'Etalon d'or de Yennenga, réservéà la compétition des longs métrages.

A cette fête du cinéma, réputée pour son côté populaire, prendront part près 500 médias et 400 professionnels du cinéma. Innovation majeure, les rencontres professionnelles, les conférences thématiques, les master-class et ateliers de formation se tiendront dans le cadre du Marché International du Cinéma et de la Télévision (MICA) qui prendra ses quartiers à Ouaga 2000.

Le pays invité d'honneur de la 25ème édition est la Côte d'Ivoire, pays à la cinématographie dynamique, et qui, à deux reprises, a remporté l'Etalon d'Or de Yennenga avec « Djeli » de Kramo Lanciné Fadika en 1981 et « Au nom du Christ » de Roger Gnoan M'Bala en 1983.

Présents dans la salle à Paris, comédiens et réalisateurs ivoiriens ont eu droit à une ovation nourrie. Pour Naky Sy Savané, " le FESPACO, c'est la fête des couleurs, et j'espère que l'édition 2017 s'inscrira encore dans cette dynamique, et on s'attend à voir de beaux films et de belles images"

Présent à Ouagadougou en 1969 déjà, à la Semaine africaine (NDLR : qui va donner le FESPACO), Sidiki Bakaba estime que, "le roulement de pays en pays pour les invités d'honneur, traduit l'aspect panafricain du FESPACO, et je suis heureux qu'aujourd'hui, la Côte d'Ivoire soit à l'honneur". "La poussière du bal ne tombe jamais au FESPACO", renchérit Anny Tchelly, dont le rôle dans le film "Bal poussière" d'Henri Duparc reste vivace dans les mémoires. "On m'appelle la fille du FESPACO, car c'est le FESPACO qui m'a véritablement faite. Le FESPACO et le Burkina Faso et la ville de Ouaga, particulièrement, c'est chez moi"

Quelque chose bouge sur le plan cinématographique en Afrique, et le FESPACO prend l'engagement de donner de la visibilitéà ce dynamisme, peut-on conclure en terme de message porté sur la scène internationale, à travers ces conférences de presse tenues à Bruxelles et à Paris.

R. A. BAMBARA, AmbabfParis
www.ambaburkina-fr.org
service.presse@ambaburkina-fr.org

Burkina : Le Gal Zida effectivement rayé de l'armée

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L'ex Premier ministre de la Transition, le Général de division Yacouba Isaac Zida a été officiellement rayé des effectifs de l'Armée pour compter du 26 février 2016, rapportent plusieurs médias burkinabè.

« Le général de division Zida Yacouba Isaac du Groupement central des armées est rayé des cadres des Forces armées nationales pour compter du 26 février 2016 (pour) absence irrégulière de plus de six jours », lit-on dans l'extrait d'un décret présidentiel en date du 17 janvier 2017, publié mercredi matin par le quotidien privé L'Observateur Paalga.

Le 29 décembre 2016, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, par ailleurs ministre de la Défense, avait assuré que le Gal Zida sera rayé de l'Armée pour refus de répondre au conseil de discipline.

On rappelle qu'après la chute du président Blaise Compaoré en octobre 2014, le lieutenant-colonel Yacouba Issac Zida s'était brièvement emparé du pouvoir avant de le céder sous la pression, au président désigné de la Transition Michel Kafando.

Promu Général de division en juin 2015 par Michel Kafando, malgré des récriminations au sein de l'Armée, M. Zida est en exil au Canada depuis la fin de la transition en décembre 2015.

La justice militaire a souhaité l'entendre sur sa présumée implication dans la répression sanglante qui a entouré le départ de M. Compaoré, dont il était le commandant en second de sa garde rapprochée.

Des institutions de contrôle lui imputent également des fautes de gestion et des accaparements de terrain publics, pendant son mandat de Premier ministre de la Transition (nov. 2014-déc.2015)

En plus de la procédure disciplinaire au sein de l'armée qui a conduit à sa radiation des cadres des Forces armées burkinabè, Yacouba Isaac Zida pourrait aussi perdre ses galons de général. En effet, une procédure judiciaire a été enclenchée à son encontre par la justice militaire qui pourrait aboutir à sa dégradation partielle ou totale.

Lefaso.net (Avec l'AIB)

Coté CAN : Le renard a eu raison des éléphants !

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Le tenant du titre rentre à la maison, sans son titre ! C'est le verdict de cette poule C qui a vu la RDC et le Maroc se qualifier pour les ¼ de finales. Les éléphants sont passés à côté de cette CAN et le malin Renard leur a montré la sortie hier dans le dernier match de poule.

Les éléphants de côte d'ivoire sont arrivés à cette Can auréolés de l'étiquette de favoris. Ils planaient sur leur nuage et se voyaient tellement beaux qu'ils ont dû penser que c'était « Maïs ». D'entrée, les éléphants jouent face au Togo, adversaire supposé le plus faible du groupe. Les deux équipes se neutralisent. C'était fini, car derrière il y avait du lourd !

Dans ce dernier match où le pachyderme pouvait encore sauver sa peau, il s'est laissé endormir par le Renard et le « braconnier Maroc » en a profité pour lui arracher ses défenses. Sans défenses, serait-on tenté de dire. Sur une action anodine, Sylvain Gbohouo qui semblait faire la sieste dans ses buts, a réussi l'exploit de se faire lober par un ballon qui venait « d'Abidjan ». Non seulement ce but élimine les ivoiriens, mais il rentre dans le palmarès des plus beaux buts de la CAN, des plus belles inspirations d'un joueur.

Le Maroc de Hervé Renard a fait un match pourri, entrecoupé de petites fautes et des provocations. Cela aura suffi. Les joueurs ivoiriens, comme des enfants, sont tombés dans le jeu. A aucun moment ils n'ont pu mettre ce grain de folie, ces accélérations qui pouvaient déstabiliser la défense du Maroc. Résultat, Hervé Renard gagne le match tactique. Attention, attention car le renard n'a pas fini de surprendre.

Habib Cissé
Lefaso.net

Intervention de la CEDEAO dans la crise gambienne : La jurisprudence s'appliquera-t- elle à tous ?

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Une révolution ! La Communautééconomique des états de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) est apparue au moment où l'on ne l'attendait pas et a séduit ses peuples surtout. D'une CEDEAO idéologique à une CEDEAO efficace, pragmatique ! Une CEDEAO qui s'est érigée en gendarme des institutions nationales ; c'est tout ce que demandaient les peuples de l'espace. La Gambie sonne-t-elle donc une sorte de révolution au sein de l'institution économique sous régionale ou est-elle simplement une exception ? En clair, la CEDEAO maintiendra-t-elle, désormais, la tendance partout (dans son espace) où les institutions de la démocratie et les intérêts des peuples sont ‘'menacés'' ?

En tout cas, les charges contre la mobilisation des troupes militaires de la CEDEAO sur la Gambie ne manquent pas : machination des grandes puissances, un petit pays (11 300 km2) de moins de deux millions d'habitants, pays pas riche, dossier casamançais, etc. Qu'à cela ne tienne ! Marcel Alain de Souza, président de la Commission de la CEDEAO, a placé la barre haut avec la crise en Gambie (suite au scrutin présidentiel du 1er décembre).

« Nul ne peut remettre en cause la volonté du peuple qui s'est exprimé. Adama Barrow est le Président élu, un point un trait. », a-t-il laissé entendre dès les premières heures de la volteface de Yaya Jammeh. Bien avant, il déclarait : « Malgré la non-accréditation par la Commission électorale indépendante de la Gambie de l'équipe d'observateurs techniques de la CEDEAO qui devait être déployée pour les élections, la CEDEAO reste déterminée à travailler avec le gouvernement et le peuple gambien afin d'assurer que le processus électoral est mis en œuvre conformément aux meilleures pratiques internationales et au Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance dont la Gambie est signataire ».

Passons outre ce qu'on peut appeler ‘'épisodes Jammeh'' et retenons simplement (jusqu'à preuve du contraire) que la Gambie est une jurisprudence qui voudrait qu'aucun ‘'dictateur'' ne tronque, ne trafique, ne vole, ne tripatouille…bref, ne brade les institutions de son pays et, partant, les valeurs démocratiques de son peuple. Ce qui s'est appliquéà Yaya Jammeh doit, partant de là, s'appliquer à tous.

Longtemps accusée d'être une institution amorphe, idéologique qu'efficace face à des situations de crises et/ou de crises imminentes, la CEDEAO a offert un autre visage en Gambie. Si fait que les propos du premier responsable de la Commission et son ton tranchant n'ont pas rencontré la même faveur auprès des Chefs d'Etat. Si les présidents du Sénégal, du Nigeria et dans une moindre mesure celui de la Côte d'Ivoire se sont tout de suite montrés partants, le Togo et la Guinée-Conakry n'étaient pas trop enchantés pour cela. D'autres pays ont, de leur côté, préféré se fier à la ‘'tradition du langage diplomatique'' qui voudrait qu'on ‘'s'aligne derrière la décision de la CEDEAO''.

La Gambie, un début de révolution ou une exception ?

La CEDEAO n'est certes pas à sa première intervention (Libéria, Sierra-Leone, Guinée-Bissau, Côte d'Ivoire, Mali où la Force en attente de la CEDEAO, ex-ECOMOG, est intervenue), mais force est de reconnaître que c'est une première que l'institution agisse avec une telle célérité, tant dans le discours que dans les actes. Et la voix de Marcel Alain de Souza a eu un écho très favorable et un poids de taille au sein de la communauté : le Sénégal, dont la position a été déterminante dans cette intention affichée sur la crise gambienne.

Plusieurs éléments peuvent expliquer cette position du Sénégal, qui n'est pas un simple voisin. En plus du problème Casamançais, l'histoire nous apprend que le pays de la Terranga est déjà intervenu militairement en Gambie en 1981 pour empêcher un coup d'Etat contre le Président Dawda Jawara (1970-1994). Ce ‘'protégé'' va être renversé par un coup d'Etat perpétré par Yaya Jammeh en 1994. Alors … !! ??
Certaines sources internationales, rapportant des propos de responsables de la FAC, indiquent même que les troupes de la CEDEAO se sont appuyées sur un scénario prévu depuis longtemps par le Sénégal qui aurait mis la pression sur l'organisation pour intervenir en Gambie.

Avec tous ces éléments dans la balance de ceux-là qui n'ont pas cautionné l'attitude de la CEDEAO en Gambie, il ne reste qu'à ceux qui l'ont applaudie, de souhaiter que cette position s'érige en règle générale. Désormais, la CEDEAO fait donc face à son précédent de garant de la continuité des institutions dans les Etats-membres. Surtout que ce signal arrive à un moment où les populations de l'espace communautaire font face (certaines ploient déjà) à la menace et aux attaques terroristes.

Et si la Gambie se positionnait ainsi comme une façon de changer le fusil d'épaule, alors, félicitations à la CEDEAO !

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Funérailles chrétiennes du Docteur Saïdou Jean-Pierre SAWADOGO : Remerciements

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Le Tiibsoba de Gaoua/Kaya ;
- les grandes familles SAWADOGO à Gaoua, Tifou, Kaya, Ouagadougou, Damané, Dimassa, Basma, l'Association Buud-Nooma de Gaoua à Ouagadougou,
- le Chef de Tifou et famille à Kaya et en Côte d'Ivoire ;

- les grandes familles PAFADNAM à Tifou, Kaya, Faramana, Côte d'Ivoire, Léo, Ouagadougou, la famille OUEDRAOGO à Basnèré ;
- Les grandes familles SAWADOGO à Pella, secteur 13 / Ouahigouya, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Ziniaré, Dédougou, Bèèma, France ;

- Kadissa Sarah Fabienne SAWADOGO au CNRST, les enfants : Louka Alain, Génie Tech Ingénierie (GTI), Marina Sylvie, Trésor, les petits enfants : Alexandra, Antony, Khloé, Chelsea à Ouagadougou ;

- Les sœurs et frères : Fatimata, Habibou, Rasmata, Yssouf, Salif, Ablassé, Boureima, Rakièta, Moumini, Arouna, Mariam, Haoua, Zakaria à Tifou, Kaya et à Ouagadougou ;

- Les neveux et nièces : PAFADNAM Karim à Léo, Aguirata, Saïdou, Rihanata, Safi, Asma à Faramana ;

- Les familles alliées et amies : OUEDRAOGO, PAFADNAM, SAWADOGO, DIABATE, NIKIEMA, ZONGO, DEMBEGA, COMPAORE, TRAORE, VIOLANTE, TARNAGDA, SINGBEOGO ;

Très touchés par votre marque d'amitié, de compassion, de fraternité et par vos soutiens inestimables, lors de la veillée de prières et de la messe des funérailles chrétiennes qui se sont déroulées les 13 et 14 janvier 2017, de leur fils, frère, neveu, cousin, beau-fils, beau-frère, beau-père, ami, époux, père, grand-père, Saïdou Jean-Pierre SAWADOGO, Enseignant de l'ENAREF à la retraite, expert en politique fiscale, réitèrent leurs remerciements et leur profonde gratitude, aux parents, amis, connaissances, collègues, voisins, jeunes et habitants du quartier Wayalguin.

Ils remercient particulièrement les autorités religieuses, coutumières, politiques et administratives, la Paroisse notre Dame de Fatima de Dassasgho, la Chapelle Charles Loanga de Wayalguin, la CCB Saint Kisito de Wayalguin, la chorale Marie Reine Immaculée de Dassasgho, la chorale de la Chapelle Charles Loanga de Wayalguin, et tous ceux dont les noms n'ont pu être cités. Que Dieu miséricordieux vous rende vos bienfaits au centuple.

UNION DE PRIERE

Appel à candidature pour la formation en Master Suivi Évaluation

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Pour l'année académique 2016-2017, Apidon Academy of Science recrute des étudiants pour une formation en Master de Suivi Evaluation.

Description sommaire de la filière

La filière suivi Evaluation met sur le marché de l'emploi des cadres compétents pour l'application judicieuse des méthodes Statistiques au problème de suivi, d'évaluation et de gestion du développement. Cette filière vise à permettre aux diplômés d'être opérationnels dans les études d'évaluations internes et externes, le suivi et le rapportage dans les projets et programmes de développement.

L'acquisition des outils d'analyse de données d'enquêtes, de planification et de suivi des activités des projets et programmes, des outils de contrôle de gestion contribue à la préparation et à l'usage des outils d'aide à la décision dans les projets, programmes de développement et les entreprises.

Objectifs et débouchés de la filière

Le Master en Suivi Evaluation a pour objectif de permettre l'acquisition d'un savoir-faire académique nécessaire dans les grandes investigations relatives à l'évaluation des projets et programmes et à la gestion d'entreprise au niveau national et sous régional.

Le titulaire du Master 2 en Suivi-Evaluation peut exercer comme :

- directeur du suivi-Evaluation, contrôleur Audit -Manager de la Qualité, dans les projets et programmes de développement, ONG, Instituts de Recherche, PME et Grandes entreprises, administrations publiques et privées, collectivités locales , Banques, assurance et finances, bureaux d'études, institutions et organisations régionales et internationales.

Méthodes pédagogiques

2AS s'applique à rendre ses formations pragmatiques en :

- faisant appel à un corps professoral composé de professeurs d'universités et de professionnels expérimentés et qualifiés. La participation des enseignants professionnels dans le processus de la formation ainsi que les stages effectués par les étudiants contribuent à la professionnalisation de la formation ;
- mettant en place un système de suivi rigoureux de l'enseignement dispensé ;
- axant ses formations sur des cas pratiques afin de rendre les étudiants immédiatement opérationnels en entreprise ;
- organisant des voyages d'étude réguliers au Ghana pour un bain linguistique des étudiants.

La formation est en présentiel et en cours du soir.

Conditions d'accès

Diplômes

Durée de la formation

Niveaux

Master en Suivi Evaluation

18 mois

Licence en Economie, Gestion d'entreprise, Finance Comptabilité,en Sociologie, ou une Licence en gestion des projets ou tout autre diplôme reconnu équivalent

Contacts

OUAGADOUGOU : (+226) 25 37 94 56 ; 79 16 09 72 ;
BOBO DIOULASSO : 20 97 18 09 ; 72 48 68 08
Email : apidon.ddf@gmail.com ; Site web : www.apidonacademie.org

L'avenir a son chemin

La SOCOMA lance le recrutement de deux (2) Ingénieurs Agronomes.

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En vu de renforcer son dispositif opérationnel d'appui conseil et de services, la SOCOMA lance le recrutement de deux (2) Ingénieurs Agronomes.

Placé sous la supervision et l'autorité du Directeur de la Production Cotonnière, la mission principale de l'ingénieur Agronome sera de travailler à l'amélioration des outils et des techniques qui concourent à une meilleure productivité agricole et une meilleure qualité de service.

Aussi, il aura pour attributions et responsabilités de :

- Participer à l'amélioration du système de collecte des données de production agricole,
- Mettre en œuvre la collecte des données pour des études et analyses socioéconomiques,
- Contrôler la cohérence des données transmises,
- Assurer un suivi de la mise à jour permanente des bases de données,
- Elaborer et maintenir des bases de données sur la production,
- Elaborer et proposer des outils concernant les activités techniques (module de formation, fiche techniques, fiches de collecte des données…)
- Suivre la mise en œuvre des pratiques agricoles, et la production des semences,
- Analyser et mettre à disposition de la hiérarchie les informations collectées,
- Prendre part aux missions de suivi-évaluation,
- Compiler et suivre les données des enquêtes agricoles permanentes,
- Concevoir et proposer des enquêtes spécifiques et/ou thématiques suivant les nécessités,
- Analyser les résultats et mettre les informations obtenues à disposition de la hiérarchie
- Assister à l'élaboration des dossiers nécessaires à l'acquisition et à la conduite des projets agronomiques,
- Prendre part aux actions de Renforcement des capacités des producteurs et des techniciens,
- Produire des rapports périodiques,
- Etablir périodiquement le tableau de bord de son activité,
- Participer aux réunions périodiques de la Direction,
- Toutes autres taches à la demande de la Hiérarchie

Qualification requises :

- Etre titulaire du diplôme d'Ingénieur Agronome (BAC+5) ou de tout autre diplôme équivalent,
- Expériences de deux (2) ans dans l'exécution des projets agricoles, de développement rural,
- Etre capable de travailler en équipe et avec plusieurs partenaires en même temps
- Etre capable de créer et d'analyser une base de données ;
- Savoir Faire preuve de leadership et être capable de coordonner une équipe de techniciens,
- Avoir de bonnes Capacités d'organisation, d'analyses et de synthèse ;
- Etre capable de se fixer des objectifs ;
- Etre capable d'être Autonome, et savoir faire preuve d'initiative ;
- Avoir une excellente maîtrise de la langue française ;
- Savoir s'exprimer et produire des rapports ;
- Avoir des aptitudes à la communication et à la formation avec des interlocuteurs de différents milieux sociaux ;
- Maîtriser les outils informatiques courants : MS Office (Excel, Word, PowerPoint…) et savoir utiliser au moins un logiciel de gestion des projets ou de statistiques ;
- Etre apte à travailler en milieu rural et avoir le contact facile ;
- Etre de bonne moralité ;
- Etre immédiatement disponible.
Composition du dossier de candidature :
- Une copie de l'extrait d'acte de naissance ;
- Une copie de la pièce nationale d'identité ou du passeport ;
- Une copie des diplômes ;
- Une copie des certificats de travail et des attestations de formation ou de stages professionnels ;
- Un curriculum vitae détaillé ;
- Une lettre de motivation.

Procédure de recrutement : Présélection sur dossier ; Test écrit ; Entretiens

Type de contrat : CDI assorti de trois (3) mois d'essai

Dépôt du dossier de candidature :

Les dossiers de candidature devront être transmis au plus tard le vendredi 03 février 2017 :
- Au secrétariat de la Direction de la Production Cotonnière à Fada N'Gourma (24770431) ou à Ouagadougou à la Délégation de la SOCOMA sis à Ouaga 2000 (25376973) ;
Ou

- Par mail avec en objet la mention « Recrutement Ingénieurs Agronomes »à l'adresse suivante : recrutement @socoma.net ;


Nomination de magistrats à la Cour d'Appel de Fada N'Gourma

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Le communiqué du Conseil supérieur de la magistrature ci- joint nomme des magistrats à différentes fonctions à la Cour d'Appel de Fada N'Gourma.

Elections consulaires dans le Kénédougou : Hadja Korotoumou Coulibaly remercie le monde des affaires

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Dans la soirée du mardi 24 Janvier 2017, l'élue consulaire du Kénédougou Hadja Korotoumou Coulibaly/ Koné a organisé une cérémonie de remerciement à l'intention du monde des affaires de la province.

Venus de Bobo- Dioulasso, Ouagadougou, l'intérieur de la province et de Sikasso au Mali, tous ont rassuré l'élue de leur soutien sans faille pour un mandat réussi.
Dans son allocution, l'élue consulaire a remercié tous ceux qui sont venus de près ou de loin pour la soutenir. Elle demande l'union de tous pour lui permettre de mener à bien sa mission. C'est ensemble que les hommes et femmes des affaires du Kénédougou pourront mettre en valeur les potentialités de la province. Elle n'a pas manqué d'adresser ses sincères remerciements au monde des affaires de la province qui n'a ménagé aucun effort pour lui assurer cette victoire à l'issue des élections consulaires.

Quant au chef de Canton de Orodara, il a félicité Hadja Coulibaly pour le courage qui l'a animée en tant que femme à se présenter à ces élections. Il invite les femmes de son Canton à suivre ses pas. Il n'a pas manqué de rassurer Madame Coulibaly que ses portes lui sont permanemment ouvertes en cas de besoin.

Pour Fousseni Koné, représentant du président de la chambre de commerce de Bobo, après l'élection de Madame Coulibaly, le travail ne fait que commencer. Il invite donc les hommes d'affaires de la province du Kénédougou à se mobiliser autour de leur élue consulaire. Il a rappeléà l'assistance que le travail d'élu consulaire est gratuit.
En plus des acteurs du monde des affaires de Bobo, Ouagadougou et Sikasso, cette cérémonie à connu la présence des autorités administratives, politiques coutumières et religieuses de la province.

Notons que Hadja Korotoumou Coulibaly/KONE est la première élue consulaire dans l'histoire du monde des affaires de la province du Kénédougou.

Orodara, Nazaire Konaté
Lefaso.net

Rencontres Gouvernement/ Syndicats : Le Syndicat des ressources humaines pour une démarche plus inclusive

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Ceci est une lettre ouverte du syndicat national des gestionnaires des ressources humaines de l'administration publique (SYNAGRH) aux secrétaires généraux des centrales syndicales et des syndicats autonomes.

Camarades Secrétaires généraux des organisations syndicales,
Nous avons l'honneur, à travers la présente, de porter notre lecture sur la tenue des rencontres Gouvernement-Syndicats et attirer votre attention sur le fonctionnement de l'univers syndical au Burkina Faso.

Camarades Secrétaires généraux des organisations syndicales,

Ces dernières années, compte tenu de la précarité des conditions de vie et de travail, notre pays s'est enrichi par la création de plus d'une dizaine d'organisations syndicales professionnelles des secteurs publics et privés dont la nôtre, portant ainsi le nombre à plus de 182 . Ces organisations, il faut le dire, ont fortement contribuéà la réussite des luttes organisées par l'Unité d'Action Syndicale (UAS) dont celles de 1999, 2010, 2014 et tout récemment en 2015 contre la forfaiture du Gal. Gilbert DIENDERE.

En effet, lorsqu'il est question d'actions de lutte d'envergure importante, ayant trait aux intérêts des travailleurs, toutes les organisations syndicales des différents ministères et institutions ne sont pas en marge. A contrario, quand il s'agit de rencontres Gouvernement-syndicats, comme c'est le cas présentement, l'on assiste à une « exclusion » et/ou « une sélection clientéliste » des organisations syndicales réunies au sein des centrales syndicales et de quelques syndicats autonomes, toute chose qui ne permet pas la prise en compte des préoccupations des travailleurs des différents départements ministériels et de tous les secteurs d'activités.

Camarades Secrétaires généraux des organisations syndicales,

Cette sélection ne se justifie pas. Pour nous, restreindre la participation à cette instance à la dimension des centrales syndicales qui d'ailleurs ne regroupent pas tous les syndicats professionnels des départements ministériels, prédisposerait le gouvernement à un traitement partiel de nos préoccupations, donc à une division des travailleurs que nous sommes.

Même s'il est reconnu que la préoccupation récurrente et commune des travailleurs se résume à l'amélioration du traitement salarial, force est de souligner que dans chaque département ministériel, il existe des problèmes particuliers qui sont régulièrement portés et défendus par les organisations syndicales qui, malheureusement, ne sont pas mentionnés dans le cahier de doléances de l'UAS. D'où les multiples grèves sectorielles que nous avons connues dans le dernier semestre de l'année 2016.

Camarades Secrétaires généraux des organisations syndicales,

Cette correspondance est un cri de cœur et une interpellation à votre endroit pour, d'une part, une concertation élargie des organisations syndicales autour de l'UAS, et d'autre part une meilleure organisation et fonctionnement du mouvement syndical au Burkina Faso.

Ainsi, au regard du nombre important des syndicats des secteurs publics et privés, et conscient de l'importance de l'union des syndicats, nous recommandons les mesures suivantes :

- des concertations sectorielles avec tous les partenaires sociaux des ministères et institutions en amont de la tenue de la rencontre Gouvernement-Syndicats ;

- la participation de tous les représentants syndicaux à cette instance de rencontre au regard de la particularité des préoccupations et compte tenu de leur représentativité dans les départements ministériels et institutions ;

- l'adhésion de toute organisation syndicale dument mandatée aux structures faitières de l'UAS ;

- la tenue d'un forum sur l'existence et le fonctionnement des organisations syndicales au Burkina Faso pour la tenue d'un fichier normalisé des syndicats ;

- l'organisation d'élections professionnelles en vue d'une organisation et d'un fonctionnement rigoureux du mouvement syndical au Burkina Faso.

Sachant compter sur votre prompte collaboration, nous vous prions d'agréer, Camarades Secrétaires généraux, l'expression de nos considérations distinguées.

Pour le Bureau National du SYNAGRH,
le Secrétaire général
Souleymane ZOROME

Ampliations :
- PM
- MATDSI
- MFPTPS
- Structures syndicales
- Presse

Droits d'accès aux ressources naturelles : La dynamique burkinabè de la Convergence globale des luttes pour la terre et l'eau souhaite renforcer son action

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Ce mercredi 25 janvier 2017 s'est ouverte à Ouagadougou une rencontre du groupe de suivi de la dynamique burkinabè de la convergence globale des luttes pour la terre et l'eau-Afrique de l'ouest (CGLTE-AO). Une rencontre à l'issue de laquelle, la dynamique burkinabè de la CGLTE se dotera d'un plan d'action qui lui permettra d'orienter ses priorités pour 2017 et 2018.

La Convergence globale des luttes pour la terre et l'eau-Afrique de l'ouest (CGLTE-AO) souhaite influencer les politiques des pays de la CEDEAO en matière de droits d'accès à la terre, à l'eau et aux semences paysannes de qualité. Elle estime en effet que ces droits sont menacés par les législations qu'adoptent les pays de l'UEMOA et de la CEDEAO. Pour ce faire, la CGLTE-AO à opté de mutualiser les moyens humains et financiers des organisations de l'espace CEDEAO intervenant dans ces domaines afin de leur donner plus de poids.Comme le souligne Lucien Silga, coordonnateur de FIAN Burkina Faso, organisation de défense et de promotion de droits de l'homme à une alimentation adéquate et à la nutrition,« C'est en se mettant ensemble qu'on peut avoir de l'influence sur les politiques sous régionales adoptées ou en discussion à l'UEMOA et à la CEDEAO. C'est en se mettant ensemble qu'on peut avoir un mot à dire à cette échelle de décision. » La rencontre de la dynamique burkinabè de la CGLTE-AO s'inscrit donc dans cette lancée.

Plusieurs questions seront abordées au cours de cette rencontre qui réunit de nombreuses organisations membres de la dynamique burkinabè de la Convergence. Parmi ces questions, celle des semences paysannes et des OGM que la dynamique burkinabè de la CGLTE-AO estime préoccupante au Burkina Faso et dans la sous-région ouest africaine.

La CGLTE-AO estime donc qu'il est « urgent pour les organisations membres de la Convergence d'alerter l'opinion publique nationale et sous régionale sur les dangers que représente le phénomène de la brevetabilité sur les semences paysannes et aussi les dangers des organismes génétiquement modifiés. »

L'atelier sera aussi l'occasion pour la dynamique burkinabè de la CGLTE de se doter d'un plan d'action qui devra orienter ses activités en 2017 et 2018.
Les participants devront également analyser l'état de fonctionnement de la dynamique burkinabè de la CGLTE afin de l'améliorer. Et pour ce faire, ils devront valider les rôles et responsabilités précises des points focaux, des référents thématiques et du responsable communication.

En rappel, la Convergence globale des luttes pour la terre et l'eau-Afrique de l'ouest a été créée en juin 2015 au Mali. Elle réunit des organisations de base, des mouvements sociaux et des OSC des pays de la CEDEAO œuvrant pour la défense du droit d'accès, défense des droits à la terre, à l'eau et aux semences paysannes.

Justine Bonkoungou (Stagiaire)
Lefaso.net

Présentation de vœux du Groupe GA : Un bilan très satisfaisant pour 2016

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Le groupe Générale des Assurances a fait le bilan provisoire de l'année 2016 écoulée ce vendredi 20 janvier, présenté les objectifs pour la nouvelle année et formulé ses vœux les meilleurs pour 2017. C'était au cours d'une cérémonie conviviale en présence de la Direction Générale, du personnel, des agents généraux, des conseillers vie et agents commerciaux.

Avant tout propos, une minute de silence a été observée à la mémoire de Achille Zoré, précédemment producteur à la GA-VIE, décédé le 1er décembre 2016. Par la suite, le Directeur Général a, au nom du Président du Conseil d'Administration et de la Direction Générale, présenté ses vœux les meilleurs à l'ensemble du personnel des deux sociétés : « je voudrais vous formuler mes vœux de santé, de paix, de prospérité et de réussite pour l'année 2017 ». C'était ce vendredi 20 janvier à Bravia Hôtel au cours d'une cérémonie conviviale qui a été précédée de la présentation du bilan provisoire de l'année 2016 et des budgets de 2017. Bilan plutôt satisfaisant, Monsieur Gouem, DG du groupe GA, a en effet noté, malgré une année difficile au plan national, un taux de croissance de 2% du chiffre d'affaires pour la GA et de 12% pour la GA-VIE.

Pour 2017, les objectifs sont bien grands et les travailleurs ont été invités à garder la même dynamique sinon à redoubler encore plus d'efforts. Il est attendu un chiffre d'affaires de plus de 5 milliards pour la GA et plus de 1,5 milliards pour la GA-VIE. « Je vous invite donc à toujours donner le meilleur de vous mêmes pour qu'ensemble nos objectifs de 2017 soient atteints voire largement dépassés afin que chaque compartiment de l'organisation puisse bénéficier du fruit de ses inlassables efforts. Nous attendons de vous de belles initiatives productrices de richesses qui puissent faire la différence sur le plan marketing, communicationnel, commercial, technique et de gestion » a déclaré Simon Pierre Gouem.

L'appel du personnel à la direction générale

Le délégué du personnel Salif Nikiema, a dit ses vœux de santé, de bonheur, de prospérité, de succès et d'amour tout au long de l'année. Pour lui, l'année qui vient de s'achever a été riche en défis : « après une année exceptionnellement difficile sur le plan économique, nous, travailleurs de la GA, avons relevé le défi de l'excellence en dépassant les objectifs assignés par le Conseil d'Administration ». C'est tout le personnel qui s'en est retrouvé félicité pour son ardeur au travail, son dynamisme, son abnégation et surtout son professionnalisme.

L'appel des travailleurs pour 2017 à leurs responsables reste leur promptitude pour le règlement des sinistres, domaine dans lequel la GA est reconnue être la plus diligente parmi les autres compagnies d'assurance et la mise en œuvre de nouveaux produits. Au regard de la performance réalisée en 2016, Monsieur NIKIEMA a, par ailleurs, sollicité qu'un intéressement soit accordé aux travailleurs et souhaité une prise en compte de leurs préoccupations qui seront transmises à la Direction Générale dans les prochains jours. Un appel qui a été entendu par le Directeur Général en ces termes : « nous sommes disposés à recevoir vos préoccupations chaque fois qu'il le faut, à les examiner, à les régler autant que faire se peut au niveau de la Direction Générale ou du Conseil d'Administration en fonction de leur ampleur et de leur délicatesse », a rassuré le Directeur Général, Simon Pierre Gouem.

Cette cérémonie a été aussi l'occasion pour souhaiter les meilleurs vœux aux clients du groupe GA et les remercier pour leur confiance renouvelée.
Au groupe GA, On vous croit, on vous suit

Commune de Loumbila : Vers une relecture participative du Plan communal de développement

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Le Plan communal de développement (PCD) est pour la commune ce que le Plan national de développement économique et social (PNDES) est pour la nation. Cela, le conseil municipal de la commune de Loumbila l'a compris. Pour être en phase avec les réalités du moment et ce nouveau référentiel économique et social, une relecture du PCD s'impose. C'est dans ce cadre qu'une cérémonie de lancement officiel a été organisée le mardi 24 janvier 2017 dans la salle polyvalente de la mairie de Loumbila.

C'est Emilienne Koumsaga, Haut-Commissaire de la province de l'Oubritenga, qui a procédé au lancement officiel des travaux de relecture du Plan communal de développement de la commune de Loumbila. Par cet acte, le conseil municipal de Loumbila avec sa vision du développement participatif et inclusif a marqué un coup. Celui de mettre à contribution ses administrés à travers les Conseils villageois de développement (CVD) des 31 villages, ainsi que les autres sensibilités de son ressort territorial.

La relecture du PCD qui va régir la vie économique et sociale de Loumbila durant les Cinq ans (2016-2020), ne part pas du néant. En plus de la vision du conseil municipal, cette relecture prendra en compte des documents de référence que sont le PNDES, le programme du Président du Faso, et la vision Burkina 2025.

Par une démarche participative, la commune a d'abord procédé au renouvellement du bureau des différents CVD. Par la suite, des fiches ont été envoyées à ces derniers qui lors d'une rencontre, ont inscrit les priorités du village sur une échelle de 1 à 5. Et c'est l'ensemble de ces priorités qui serviront de bases pour la commission ad'hoc.
Composée de 25 membres, la commission ad'hoc présidée par Ousmane Belem, Directeur régional de l'économie et de la planification du Plateau Central, chargé de la relecture, a essentiellement pour rôle d'appuyer les consultants. « Cela va retracer l'ensemble des actions que le conseil municipal appuyé par ses partenaires techniques et financiers va mener sur les cinq années à venir », confie-t-il.

Et le maire de la commune de Loumbila Paul Taryam Ilboudo, n'en demande pas mieux, lui qui a à cœur le bien-être de sa commune. Pour lui, aucun plan de développement quel qu'il soit ne peut réussir si les potentiels bénéficiaires ne sont pas mis à contribution.« On ne peut pas démarrer ce travail important sans impliquer la population, c'est pourquoi on a appelé toutes les forces vives de Loumbila pour lancer les travaux », indique-t-il. Il compte beaucoup sur les membres en charge de cette relecture afin de pouvoir administrer et gérer convenablement sa commune comme il se doit.

Rapprocher information et administré

Déjà pour bien faire les choses et dans le souci de rapprocher l'administration décentralisée de son administré, et diffuser l'information juste et parfaite au moment opportun, la commune avec l'appui de ses amis de Lim-Faso (coopération avec la ville de Limoges en France) a remis des tableaux pour l'affichage des informations aux 31 villages de la commune. « Nous avons constaté quand nous sommes arrivés, quand un document arrive, on dit pour diffusion. Alors qu'il n'ya que deux panneaux d'affichage dans le hall de la mairie. On affiche là-bas et on dit que c'est diffusé. Nous avons estimé qu'en terme de communication cela n'est pas suffisant », explique le maire de Loumbila.

Toujours dans le souci de créer une administration villageoise et grâce à cette coopération (Lim-Faso), les 31 Conseils villageois de développement (CVD) ont été dotés d'un chrono pour classer le courrier, d'un registre pour enregistrer les grands événements du village et d'une cantine pour l'archivage des documents. Ainsi, selon le maire Ilboudo, même dans 100 ans, 1000 ans, les petits enfants vont savoir ce qui s'est passé dans le village.

Cette commission qui regroupe l'ensemble des sensibilités de la commune (services techniques, OSC, élus, CVD) a la lourde charge de veiller à ce que le PCD soit conforme au référentiel national qu'est le PNDES. Les 25 membres ont un délai de deux mois pour produire un PCD digne de ce nom au grand bonheur de la population de Loumbila. Rendez-vous est donc pris pour le mois de mars 2017.

Marcus Kouaman
Lefaso.net

Plus rien ne sera comme avant : Un concept mal compris, mal interprété, déformé, malmené, mal mis en œuvre, selon Oumarou Yaro

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Même si l'usage du concept « plus rien ne sera comme avant » n'est pas récent, il est apparu comme « un slogan »à la faveur de l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

Et on peut dire aujourd'hui qu'il chante plus qu'il ne parle. Que s'agit-il au fait ? Au fond, il devrait faire appel à un changement radical de mentalité, de comportements et d'actions positives et ce, sur tous les plans : politique, économique, social, culturel, individuel, collectif.

« Plus rien ne sera comme avant » est avant tout une interpellation à mieux faire : passer de l'incivisme au civisme, passer de la mal gouvernance à la bonne gouvernance, passer du développement solitaire au développement solidaire, passer du vol à l'intégrité, passer de la paresse à la combativité, passer du laxisme à la rigueur, passer du gaspillage des ressources au respect du bien commun, passer des critiques subjectives aux critiques constructives et à l'action, passer du favoritisme à la méritocratie, et la liste est encore très longue.

Loin de tout cela, l'évocation de ce bout de phrase représente malheureusement pour nombre de nos concitoyens, « passer de mal en pis ». C'est là que le bât blesse. Dans les services, dans les administrations publiques et privées, au sein des centres de formation, au sein des établissements scolaires et universitaires, au niveau des marchés et yaars, on installe la paresse, les retards, l'absentéisme, l'inconscience, l'arrogance, le climat de méfiance, les conflits d'intérêts, l'immobilisme, l'incompétence, le laxisme, la mauvaise organisation, la faible réactivité qui causent de grandes pertes sur le plan économique, politique et social, et même sur la crédibilité et la notoriété du Pays.

- L'élève frappe son professeur et brûle son établissement en clamant que plus rien ne sera comme avant

- Le travailleur manque du respect à son supérieur et ou refuse de travailler en invoquant que plus rien ne sera comme avant

- Des citoyens creusent des trous sur des routes publiques, barrent des routes, bourrent des caniveaux, montent des dos d'ânes, brulent des feux tricolores, renversent des policiers, refusent de se soumettre à l'autorité de l'Etat, refusent de payer l'impôt, tout ça parce que plus rien ne sera comme avant ;

- Même dans les familles, les enfants tiennent tête aux parents, certaines femmes exigent l'impossible à leur tendre moitié et vice versa : plus rien n'est comme avant

Aujourd'hui, nous avons seize millions de spécialistes dans tous les domaines. Chacun est spécialiste en droit, en santé, en économie, en relations internationales, en éducation, en planification, en sécurité, en stratégie militaire, etc. Aucune décision ou action dans ces domaines ne passe sans être systématiquement remise en cause. Beaucoup d'entre nous n'avons certainement pas compris le sens de l'insurrection populaire, ni l'expression « plus rien ne sera comme avant ». C'est ce qui explique certainement que certains Burkinabè rament à contrecourant. C'est l'avenir de la nation qui est pris en otage et la prospéritééconomique et sociale qui s'éloigne.

Que chacun fasse son autocritique et se remette sur les bons rails. Nous ne sommes pas dans la période des anarchistes, mais chacun doit se dire que « l'Etat c'est moi », pour reprendre une expression attribuée à Louis XIV en 1655. Que chacun joue bien son rôle et nous pourrons mieux demander les comptes à l'Etat. Les gouvernants doivent aussi faire un effort pour que de bons exemples viennent également d'en haut, pas dans les discours, mais surtout dans les actes. Cela passe par la rationalisation des moyens de l'Etat et l'application stricte des textes. Chacun doit accepter le sacrifice pour que plus rien ne soit effectivement comme avant.
C'est à ce prix que se construira le Burkina nouveau, pour nous et pour les générations futures.

Plus rien ne sera comme avant n'est pas une expression, c'est un comportement et chaque Burkinabè, chaque organisation, chaque entité, chaque ministère, chaque direction, doit faire son autocritique, identifier les comportements dont il doit faire le deuil, et mettre en œuvre un plan d'action de changement positif. C'est mon vœu le plus cher pour chaque Burkinabè pour cette année 2017.

YARO Oumarou, Ingénieur Conseil et Formation
oumarouyaro@yahoo.fr


Fada N'Gourma : Un bâtiment de l'époque coloniale servant de local pour un tribunal de Grande Instance

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Dépôts d'ordures, sans clôture, ni guérite pour la garde les agents de sécurités, des logements délabrés, des bureaux de deux ou trois mètres carrés, une salle d'audience servant en même temps de salle de réunion, des couloirs en forme d'isoloirs et des portes à la merci des termites … Voici à quoi ressemble le Tribunal de Grande Instance de Fada N'Gourma.

Selon une source judiciaire, ce bâtiment existe avant les indépendances. La même source relève ‘'le manque d'espace dans les bureaux pour recevoir les visiteurs. Il faut noter que la cour de cette institution est devenue un passage pour tout usagé jusqu'aux animaux .Une situation qui expose le personnel de cette institution et cela peut porter un coup sur le moral des travailleurs'‘.

Notre source indique également que malgré la présence des gardes de sécurités pénitentiaires, lors des procès le personnel subi souvent des agressions morales dues à l'affluence du public.

Depuis 2013 ce bâtiment a reçu la visite de (03) ministres en charges de la justice des différents gouvernements et chacun d'entre eux, a eu à faire des promesses pour améliorer le cadre de travail du personnel. Mais vu le constat rien a évolué. Le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Fada N'Gourma est en quête d'un sapeur-pompier pour se conformer aux normes d'un Tribunal digne de ce nom afin de soulager ces travailleurs pour un service de qualité au bénéfice des justiciables du Gourma et en général toute la région de l'Est.

Soumaila SANA
Lefaso.net

Orodara : Les « gendarmes couchés » de la discorde

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Dans le souci d'amener les véhicules à traverser à des vitesses raisonnables leurs villages, les populations des villages de Toussiamasso et Mina dans la commune rurale de Kourinion dans la province du Kénédougou ont érigé des ralentisseurs communément appelés « gendarmes couchés sur la RN 8.

Si pour la population ces ralentisseurs constituent un remède contre la vitesse sur la route, les usagers ne l'entendent pas de cette oreille. En effet, ces ralentisseurs n'ont pas étéérigés selon les règles de l'art selon les transporteurs. Ce sont des cailloux sauvages et la terre qui ont été utilisés pour la pause desdits « gendarmes couchés ». Aussi, le dispositif de signalisation n'est pas adapté. Toute chose qui n'a pas manqué de provoquer des accidents.

Le dernier en date est celui d'un camion qui a percuté un ralentisseur et s'est retrouvé dans le décor. Au regard donc de ces accidents à répétions causés par ces ralentisseurs, l'Organisation des Transporteurs Routiers du Faso (OTRAF) section Kénédougou a pris ses responsabilités en se déportant à Toussiamasso pour y démolir les« gendarmes couchés ». Chose qui n'a naturellement pas rencontré l'assentiment des habitants du village. Ces derniers se sont mobilisés pour reconstruire leur ralentisseur.

C'est dans ce climat tendu que le Haut Commissaire de la Province François De Salle Nama a rencontré les deux parties le lundi 23 Janvier 2017. De ces échanges, le Haut Commissaire a condamné l'acte posé par le syndicat. Aussi, il a déploré le fait que les ralentisseurs érigés par les populations ne respectaient pas les normes. Il les a donc invités revoir à la baisse le nombre de ralentisseurs par village (deux par village), et de respecter les normes en vigueur tout en associant la direction provinciale des infrastructures dans les actions à venir.

Orodara, Nazaire Konaté
Lefaso.net

Opinion : Vers la défaite d'un pro de la com en France

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Le second tour de la primaire élargie du parti socialiste se tiendra ce dimanche 29 janvier pour départager Benoît Hamon, le maire de Trappes et l'ancien Premier ministre, Manuelle Valls. Les sondages sont une fois de plus passés à côté de la plaque. Comment comprendre que le favori, grand communiquant lui-même, se retrouve dans une position de challenger ? Notre confrère Abdoulaye Barry a porté son regard sur la communication politique de Manuel Valls, ses forces et ses faiblesses. Décryptage

Le premier tour de la primaire élargie du parti socialiste a livré ses résultats depuis dimanche soir. Le favori des sondages, Manuel Valls (31%), se retrouve désormais dans une position de challenger face à Benoît Hamon(36%), le nouveau favori pour le 2nd tour prévu dimanche 29 janvier. Pour espérer rattraper son retard l'ancien maire d'Evry a décidé de s'attaquer ouvertement à son adversaire et son programme « qui ne peut que générer plus d'impôts et ruine du budget de l'Etat ». La tâche est de plus en plus difficile pour lui.

Comment expliquer cette « défaite programmée » de l'ancien Premier ministre ? Son passage à Matignon a, sans doute, porté un coup dur à son image et réduit ses chances d'être élu Président de la République. Avant de prendre la tête du gouvernement, Manuel Valls alors ministre de l'intérieur, était l'une des personnalités préférées des Français. Il a suffit de quelques mois pour que François Hollande, au plus bas des sondages, l'entraine inexorablement dans sa chute avec son bilan jugé catastrophique par les Français. Responsable en partie de l'action gouvernementale, Valls aura du mal à convaincre ses compatriotes qu'il peut apporter une réponse adéquate à leurs aspirations. Mais cet obstacle ne semble pas insurmontable. Le vrai handicap de l'ancien Premier ministre réside dans sa communication politique et singulièrement son image.

Les grands spécialistes français rétorqueront que Manuel Valls est lui-même « un professionnel de la communication » pour reprendre les termes du politologue Denis Pingaud. C'est une évidence. « Dans nos démocraties modernes, la communication n'est pas un vain mot. Elle est le véhicule de l'action, de la réforme au service de l'intérêt général. L'action politique doit donc être conduite dans une parfaite intégration des contraintes de la communication. A l'heure des chaînes d'information continue et des réseaux sociaux, maîtriser le message adressé aux Français demande le plus grand professionnalisme » a-t-il affirmé le jour de son premier conseil des ministres en tant que Chef du gouvernement.

Mais attention à ne pas commettre l'erreur fatale que font généralement nos hommes politiques et certains responsables de la COM qui consiste à confondre (hyper)médiatisation et bonne communication. Les médias sont des canaux traditionnels de communication. Et, depuis la campagne présidentielle américaine de 2008, Barack Obama a inauguré les réseaux sociaux comme outil incontournable de la communication moderne. Les médias et les réseaux sociaux sont des leviers de communication et non la communication elle-même. Mais il faut reconnaitre que c'est la télévision qui a radicalement modifié, pour toujours, les règles du marketing politique et mis un terme aux méthodes traditionnelles des discours fleuves et démagogiques. Désormais, la politique tient à l'image qui doit être minutieusement soignée. La preuve fût donnée lors de la présidentielle américaine de 1960 qui opposa Kennedy à Nixon. Le monde découvre pour la première fois un débat télévisé entre deux candidats à la présidentielle. Lors du face-à-face John Kennedy marque tous les esprits. En plus de sa jeunesse, sa beauté rayonnante ne laisse personne indifférent ; impeccablement habillé, rasé de près, posé, JFK séduit l'Amérique entière avec son aisance devant les caméras face à un Nixon, mal en point, transpirant à grosse goutte et donnant l'air d'un être fatigué et désemparé. Kennedy gagne le débat et l'élection présidentielle du 8 novembre.

Dans la communication d'une manière génale et la communication politique en particulier, la forme est plus importante que le fond. Et, c'est là où Manuel Valls pêche. Certes son discours politique révèle l'expérience, la compétence et l'autorité. Mais sa communication non verbale est exécrable en ce sens que l'expression de son visage renvoie à la tristesse. Même ses rares sourires semblent forcés, et manquent de naturel et d'humain. Or tristesse et charisme ne font pas bon ménage. La tristesse dégage des ondes négatives et repousse. Tous les leaders charismatiques ont en général une image sympathique même quand c'est le fruit d'un long et minutieux travail en coaching politique : Obama, Chavez, Sankara, Clinton, Trubeau, Chirac etc. A leur contact, ils vous séduisent par les ondes positives qu'ils dégagent.

Le deuxième handicap de Manuel Valls est son tempérament. Contrairement à un Benoît Hamon qui donne l'image d'un homme innocent, sincère et posé, Valls renvoie l'image d'un homme impulsif et agressif. A la moindre question embarrassante d'un journaliste, il fait preuve d'agressivité. L'agressivité traduit généralement un manque de sérénité, une fragilité et une instabilitéémotionnelle. On ne peut pas confier les destinées d'une nation à un homme qui ne maîtrise pas ses propres nerfs. Mais apparemment Manuel Valls a décidé de mettre en avant son image d'homme d'autorité. C'est un atout dans un contexte où l'idée que les Français se font de la grandeur de leur pays est mise à rude épreuve par les différentes attaques terroristes qui ont touché le cœur de la France.

L'autorité et la fermeté constituent l'une des qualités de l'ancien locataire de l'hôtel Matignon qui aspire au palais de l'Elysée. Il entend ainsi surfer sur des vagues dont les Français sont aujourd'hui nostalgiques ; les époques où la fonction présidentielle avait toutes ses lettres de noblesse. Du Général Dégaule à Chirac en passant par Pompidou, Giscard et Mitterrand, les différents présidents sous la Ve République ont incarné la grandeur de la fonction présidentielle telle que les Français la concevaient. Elle sera, malheureusement, banalisée par Nicolas Sarkozy et François Hollande qui l'ont désacralisée en la dépouillant de tout son mythe.

Vouloir incarner l'autorité est un message fort à l'endroit des Français qui peut se traduire ainsi : « nous pouvons être ce que nous fûmes ». D'ailleurs c'est l'une des raisons qui expliquent que dans les sondages la majorité des électeurs de la gauches française estiment que l'ancien Premier ministre a la carrure ‘'présidentiable''. L'autorité est une offre politique vendable mais elle est insuffisante.
Pour gagner une élection, l'autorité, l'expérience, la compétence, l'intégrité et l'engagement politique ne suffisent pas. Leonel Jospin et Edouard Baladur en ont fait l'expérience amère lors de la présidentielle française de 1995 remportée par Jacques Chirac. Pour réussir en politique, il faut savoir convaincre l'électorat. Pour convaincre il faut séduire. Et pour séduire, il faut maîtriser les clés de la communication politique. Manuel Valls a une semaine devant lui pour raccorder les violons de sa communication politique s'il veut réaliser son ambition de gouverner la 5e puissance du monde.

Abdoulaye BARRY, journaliste politique

Haut conseil pour la réconciliation nationale : Les travailleurs déflatés revendiquent leurs droits

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Les concertations se poursuivent au Haut Conseil pour la Réconciliation et l'Unité Nationale (HCRUN).Ce mercredi 25 janvier 2017, c'est l'Association nationale des travailleurs déflatés (ANTD) qui a été reçue. Licenciés dans le cadre de l'application du Programme d'ajustement structurel (PAS) de la Banque mondiale, ces ex-travailleurs des sociétés d'Etat fondent l'espoir d'entrer en possession de leurs droits, après le traitement du dossier par le HCRUN.

Intervenue le 4 juin 1991, l'application du Programme d'ajustement structurel (PAS) du Burkina a entrainé plusieurs réformes et liquidation de nombreuses sociétés d'Etat. Environ 6000 ex-travailleurs, issus d'une trentaine de société d'Etat, ont été licenciés suite à l'application dudit programme.

François Ouédraogo, marié et père de cinq enfants, fait partie des 43 agents de l'ex- Société de Financement et de Vulgarisation de l'Arachide (SOFIVAR), qui ont été mis à la porte en 1999. Après son licenciement, cet agent d'agriculture qui s'est converti aujourd'hui en maçon, nous confie qu'il a connu une vraie traversée du désert. « Je suis d'abord devenu taximan après avoir perçu une année de salaire, mais ça n'a pas fait long feu. Après, j'ai chômé pendant 4 ans et actuellement, je me suis converti en maçon » a-t-il dit, précisant : « Ce qui était préconisé au niveau de la banque mondiale, c'était de nous payer 5 ans de salaire mais nous n'avions reçu que pour 12 mois » a-t-il déploré. Espérant trouver une solution à son problème, « Ce n'est facile… C'est insupportable », M. Ouédraogo réclame le restant de ses 4 années de salaire. « Nous espérons qu'ils vont trouver une solution à notre problème sinon, ce n'est pas facile » a-t-il souhaité.

Georgette Nassa, représentant le président de la corporation de l'ex- SAVANA, une société d'économie mixte qui existait à Bobo, fait aussi partie des 60 employés qui ont été licenciés en 1998. « Au début, j'ai été beaucoup peinée. J'ai eu la maladie de la tension artérielle à cause de la situation. J'en parle aujourd'hui mais je veux pleurer. C'est une situation qu'il ne faut pas vivre. J'aime dire à mes amis, même le pire de mes ennemis, je ne lui souhaite pas le chômage » a-t-elle témoigné. Selon Georgette Nassa, ce fut une « période noire » de sa vie mais dit –elle « Je me suis battue ».

En effet, vingt après, Dame Nassa a pu mettre en place un cabinet d'expertise juridique. « Je vis dignement parce ce que j'ai pu créer un cabinet de droit, j'ai fait une spécialisation dans le notariat après et aujourd'hui, j'ai pu créer un cabinet d'expertise juridique » a-t-elle déclaré. Si Georgette Nassa a pu s'en sortir, c'est toujours la croix et la bannière pour d'autres. « Pour moi ça va, mais d'autres personnes qui n'avaient pas de qualifications comme les ouvriers, les manœuvres, n'ont pas pu intégrer un autre service et ça, c'est dommage que l'Etat ne s'en est pas occupé» a-t-elle regretté. Et madame Nassa qui a perçu qu'une année de salaire en 2000, soit deux ans après son licenciement d'interpeller le HCRUN. « En venant au HCRUN, on s'attend à quelque chose de concret parce que il n'y a pas mal de travailleurs qui ne travaillent pas, 20 après. Quand vous les voyez, ce n'est facile » a-t-elle noté.

On fera ce qui est de notre compétence

Benoit Kambou, le président du HCRUN a indiqué que le comité va échanger avec les représentants de 42 sociétés qui ont été liquidées suite aux mesures prises par le programme d'ajustement structurel. « Les représentants de ces sociétés font état des conditions dans lesquelles les sociétés ont été liquidées et les conséquences sociales qu'ils vivent, à savoir les décès, la déscolarisation des enfants, pour les vivants en sursis, les suicides et bien d'autres conséquences qu'ils déplorent » a-t-il expliqué. Pour ces derniers qui revendiquent leurs droits, le président du HCRUN rassure : « on fera ce qui est de notre compétence pour dire le droit. Nous ferons des propositions ».

Le président de l'association nationale des travailleurs déflatés, Karim Niankara, fonde ses espoirs sur le HCRUN pour obtenir réparation. « Nous avons espoir, vu tout ce que nous avons enduré comme problèmes avec les soucis de scolarisation des enfants, les divorces, on espère que le Haut conseil doit être sensible à nos préoccupations » a-t-il confié.

Karim Niankara et ses camarades comptent sur le HCRUN pour voir enfin le bout du tunnel. « La Banque mondiale a fait des promesses pour qu'on paye 60 mois de salaire à chaque travailleur déflaté mais c'est dommage, cette situation a été réglée de façon disparate, pratiquement insignifiante »a conclu le président de l'association nationale des travailleurs déflatés.

En rappel, le HCRUN doit mettre en œuvre les recommandations formulées par la sous -commission « Vérité-Justice-Réconciliation » doit assurer le traitement de 5065 dossiers déjà enregistrés et en cours d'enregistrement, en vue d'apporter des solutions appropriées.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Côte d'Ivoire : Les petits pas vers la CEDEAO des Peuples

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Le doyen des Ambassadeurs et Consuls des Etats membres de la Communautééconomique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a présenté les vœux de Nouvel An 2017 à l'ensemble des citoyens de l'espace ouest-africain. C'était le mercredi 25 janvier 2017 au siège de la Représentation-résidente de la CEDEAO en Côte d'Ivoire, en présence de l'Ambassadeur du Burkina, SEM. Mahamadou ZONGO, ainsi qu'une forte délégation de la communauté burkinabè vivant à Abidjan.

Regroupés dans une structure de concertation dénommée « ECODIPLO-CI) depuis le 4 octobre 2016, les Ambassadeurs et Consuls de la CEDEAO ont saisi l'avènement de la nouvelle année pour souhaiter une « excellente année 2017 de santé de fer, de réussite totale et de bonheur sans nuage »à l'ensemble des citoyens de la communauté.

Dans son adresse, l'Ambassadeur de la République du Niger, SEM. Moussa ALOUA, doyen du corps diplomatique CEDEAO, a décliné les objectifs de leur structure (ECODIPLO-CI) qui sont entre autres, l'entraide et la solidarité entre ses membres, la visibilité de la CEDEAO, ses actions et programmes.

L'Ambassadeur Moussa ALOUA a annoncé deux activités phares qui sont au programme de cette nouvelle année. Il s'agit de l'organisation d'un tournoi de football entre les membres de la communauté, et de la célébration commune, le 28 mai, de la journée de la CEDEAO.

Pour perpétuer la vie en harmonie avec les populations du pays hôte, l'Ambassadeur Moussa ALOUA a lancé un appel aux membres de la communautéà cultiver un comportement exemplaire pour toujours bénéficier de l'hospitalité légendaire du peuple ivoirien. Il nourrit l'espoir de voir en 2020, le passage de la CEDEAO des Etats à la CEDEAO des Peuples.

En réponse au doyen du corps diplomatique, le président de l'Union des ressortissants des Etats membres de la CEDEAO (UREM-CEDEAO-CI), Monsieur Laurent YAKUBI, a assuré le soutien indéfectible et l'entière disponibilité des membres de la communauté aux initiatives de l'ECODIPLO-CI. Il leur a formé des souhaits de succès, de paix et de santé et félicité la CEDEAO pour avoir su trouver une issue heureuse à la crise post-électorale en Gambie.

Service Presse
Ambassade du Burkina
Côte d'Ivoire

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