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Burkina Faso : Le renouvellement des membres de la CENI annoncé avant le 1er août 2016

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Le mandat de l'équipe actuelle de la Commission électorale nationale indépendante expire le 1er août prochain. Afin d'éviter un flottement liéà cette fin, il est impérieux que la CENI soit renouvelée avant cette date butoir. C'est dans cette dynamique que le ministre d'Etat a rencontré les structures qui la composent, le 20 juin 2016 à la Mairie centrale de Ouagadougou. Simon Compaoré avait à ses côtés, le ministre chargé de la communication, Rémis Fulgance Dandjinou et celui des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l'extérieur, Alpha Barry.

Les membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont été nommés en 2011 pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois. « Ils sont au terme de leur mandat et le président a cru bon de tenir informé le premier ministre pour que des dispositions soient prises » a déclaré le ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré.

Ainsi, conformément aux dispositions de l'article 5, alinéa2 du code électoral, pour les formalités de renouvellement du mandat des membres, il revient à la CENI de convoquer la classe politique, la société civile dans ses trois composantes, à savoir, les religieux, les coutumiers et les associations de défense des droits de l'homme pour leur demander de proposer des noms de personnalités qui vont constituer la nouvelle CENI.

C'est donc à cet exercice qu'ils se sont prêtés cet après midi du 20 juin 2016. Concrètement, il s'agissait, de rappeler aux uns et aux autres que le 1er août prochain, les membres de la CENI actuelle vont devoir passer la main à la nouvelle équipe. Dès lors, la date butoir pour désigner la nouvelle équipe est fixée au 15 juillet 2016 au plus tard. A cet effet, Simon Compaoré a lancé un appel aux membres de la CENI : « Nous appelons les cinq représentants de l'opposition, de la majorité et de la société civile a choisir leurs membres pour que nous puissions préparer le décret qui sera pris en conseil des ministres constatant la nomination de la composition de cette CENI, son président et son vice-président ».

Dans la même dynamique, il n'a pas manqué de féliciter l'équipe actuelle de la CENI pour le travail abattu. « Elle œuvre depuis 2011 à l'organisation d'élections justes, crédibles, transparentes, qui a n'en point douter, ont contribué au renforcement du processus démocratique et ont valu à notre pays une renommée au-delà de nos frontières » a indiqué le ministre en charge de l'Administration territoriale. Il en veut pour preuve, l'introduction de la biométrie lors des élections de 2012 et l'organisation réussie des élections de la période poste insurrectionnelle de 2015-2016.

La question de la participation des Burkinabè de l'extérieur aux prochaines consultations électorales a également étéévoquée au cours de cette rencontre. Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l'extérieur, Alpha Barry rassure : « Nous sommes en train de travailler sur un chronogramme qui doit nous amener de septembre 2016 à novembre 2019, au plus tard, pour distribuer les cartes à nos compatriotes à l'étranger » a-t-il dit. Toutefois, ce chronogramme prévoit les paramètres de retards qui peuvent y avoir.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net


Des assises nationales sur le PNDES : Pour une appropriation du référentiel de développement du Burkina

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Le ministère de l'économie, des finances et du développement organise, du 20 au 21 juin 2016, les assises nationales sur le Plan national de développement économique et social (PNDES), le nouveau référentiel de développement du Burkina. Cette rencontre réunit les représentants des institutions républicaines, des structures de l'administration publique, de la société civile, du monde rural, de la jeunesse, des syndicats des travailleurs, des religieux et coutumiers, du secteur privé, des partenaires techniques et financiers, des experts et personnes ressources. Objectif : parvenir à un consensus pour une appropriation nationale du PNDES.

Les plans de développement se succèdent au Burkina, mais la pauvreté demeure. De 1960 à 2015, ce sont dix référentiels de développement qui ont été mis en œuvre selon des philosophies différentes. Le dernier étant la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) dont la mise en œuvre a permis de réaliser une croissance moyenne de 5.5% mais n'a pas permis de faire reculer significativement la pauvreté et les inégalités dans notre société.

Depuis Janvier 2016, le Plan national de développement économique et social (PNDES) est en train de prendre le relai de la SCADD. Un référentiel de développement qui tire ses fondements du programme du président Roch Kaboré pour les années 2016 à 2020 dont la vision est : « bâtir avec le peuple un Burkina Faso de démocratie, de progrès économique et social, de liberté et de justice » par une « transformation structurelle de notre économie pour la mettre sur une nouvelle trajectoire de forte croissance, tout en réduisant profondément les inégalités sociales et la pauvreté rurale et urbaine ». Ce programme devrait donc constituer la base légitime de construction de ce processus nécessaire à l'appropriation nationale du PNDES.

Conçu dans un contexte international marqué par l'adoption en septembre 2015 par les Etats membres de l'ONU des Objectifs du développement durable pour la période 2015-2030, le PNDES prend en compte les politiques d'intégration mises en œuvre au sein de l'UEMOA et de la CEDEAO. Il doit permettre à l'économie de s'intégrer harmonieusement dans les stratégies.

Dégager un consensus sur le document

Et les présentes assises visent à favoriser l'appropriation du PNDES par l'ensemble des acteurs. Durant ces deux jours, il s'agira d'apprécier l'analyse diagnostique, la stratégie et les dispositions de mise en œuvre, de suivi et d'évaluation, présentées par le projet de document de PNDES ; afin de dégager un consensus sur le projet de document de PNDES. Ainsi, à l'issue de ces assises nationales, des contributions concrètes seront collectées pour la finalisation du projet de document de PNDES.
Prennent part à ces assises : les représentants des institutions républicaines, des structures de l'administration publique, de la société civile, du monde rural, de la jeunesse, des syndicats des travailleurs, des religieux et coutumiers, du secteur privé, des partenaires techniques et financiers, des experts et personnes ressources.

« Le PNDES appartient à tous les Burkinabè. Donc, il est important que tout le monde participe à son élaboration. Je suis donc content que les acteurs de la société civile, les gouverneurs de régions, les représentants de l'administration décentralisée, les partenaires techniques et financiers aient participéà ces assises. C'est la volonté de tous de contribuer, c'est ce qui est important, que la démarche soit participative, consensuelle, de manière à ce que tout le monde se sente engagé par ces gigantesques chantiers que le gouvernement va lancer », a lancé le premier ministre Paul KabaThiéba qui a présidé la cérémonie d'ouverture des assises.

« Nous ne pouvons pas nous satisfaire de l'état actuel de nos performances économiques et sociales. C'est pourquoi, le PNDES est articulé autour du rôle fondamental de l'investissement public et de l'investissement privé pour insuffler une dynamique de croissance. En effet, il revient à l'Etat de créer les conditions de rentabilité de l'entreprise privée en mettant en œuvre un environnement approprié et en réalisant les investissements structurants indispensables pour améliorer la compétitivité de l'économie nationale », a-t-il assuré.

Les assises nationales sur le PNDES réunissent environ 300 participants.Ils vont apprécier l'analyse diagnostique, la stratégie, les dispositions d'exécutions, en privilégiant la recherche du consensus au cours des échanges.

Les conclusions des travaux seront connues ce 21 juin au cours de la cérémonie de clôture.

Moussa Diallo
Lefaso.net

Direction nationale du CDP : Le personnel du siège déplore le silence sur les arriérés de salaire

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Le personnel du siège national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), parti de l'ex-Président du Faso, Blaise Compaoré, attend toujours ses arriérés de salaires. En effet, explique un des leurs, depuis les événements de fin octobre 2014, la cinquantaine de travailleurs n'ont touché que cinq mois de salaire, « remis en trois tranches ». Promesse avait été alors faite par les responsables du parti d'épurer le reste, si la situation venait à s'améliorer.

«Avec le gel des avoirs du parti, on s'était dit que ce n'était pas opportun d'entreprendre une action et qu'il fallait attendre que la situation s'améliore. Mais nous constatons que malgré la levée de la décision et les entrées d'argent, la situation préoccupante des travailleurs n'est pas un souci pour les responsables du parti », déplore un travailleur qui avoue ne rien comprendre à cette « façon de traiter des pères de familles et vieilles personnes ». A en croire ce dernier, nombreux sont ces travailleurs qui éprouvent des difficultés. « Certains n'arrivent même plus à payer la scolarité de leurs enfants », confie-t-il.

L'an dernier, suite à des actions de mécontentement du personnel, une commission réunissant les deux parties (représentants du personnel et représentants de la direction nationale du parti) a été mise en place, en octobre 2015, pour réfléchir sur l'épurement des arriérés et autres droits y relatifs.

Cette commission, présidée par le 11èmeVice-président chargé du développement régional du parti, Aboubacar Sawadogo, ne semble pas donner satisfaction... Sur initiative également des responsables du parti, le dossier aurait été confiéà un cabinet pour travailler et faire des propositions... Làégalement, les choses semblent ne pas bouger. « Le dossier a été confiéà un cabinet mais jusqu'à ce jour, rien… Le parti ne nous dit rien et c'est le statu quo. Pour nous jeunes, on peut jongler de gauche à droite (…). Mais, imaginez-vous qu'il y a de vieilles personnes parmi nous, qui n'ont rien, qui ont tout donné au parti…et aujourd'hui, elles n'arrivent plus à joindre les bouts …», déplore un autre pour qui, cette façon de traiter les travailleurs est ‘'inhumaine''.

A en croire nos sources qui confient en outre avoir pris contact avec des structures sociales, des actions seront entreprises incessamment pour un règlement de l'affaire.
Nous y reviendrons plus en détails.

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Bourahima Sanou : Le nouveau maire promet satisfaire les attentes des bobolais

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L'élection du maire de la ville de Bobo-Dioulasso a eu lieu ce lundi 20 juin. C'est Bourahima Sanou, ancien secrétaire général du Conseil régional des Hauts-Bassins qui a étéélu avec 132 voix, contre 72 pour son challenger Ibrahim Sanou, ancien maire de l'arrondissement n°2. Le nouveau maire prône d'ores et déjà le développement participatif pour la relance de la capitale économique et culturelle du Burkina.

Le moins qu'on puisse dire est que l'élection du maire de la commune de Bobo, de ses quatre adjoints et des présidents de commissions s'est passée dans un calme et une compréhension certaines. Dès 8h30 devant la chambre de commerce, la sécurité avait déjà pris position. Quelques militants çà et là, ne pouvant pas avoir accès à la salle attendaient patiemment. Arrivent ensuite le haut-commissaire et son secrétaire général pour le cérémonial d'installation.

Lecture des différents articles, installation des matériels et démonstration ont été clairement expliquées à tous les 205 conseillers présents. La plus jeune, Adja Mariam Sibidéâgée de 20 ans et le plus âgé Boureima Zongo, 74 ans vont présider la séance jusqu'aux environs de 16 heures. A l'issue, c'est Bourahima Sanou juriste et administrateur des collectivités territoriales, ancien secrétaire général du conseil régional des Hauts-Bassins qui est élu maire. Puis Martin Coulibaly (MPP), Madeleine Boni (MPP), Evelyne Toé (MPP) et Alain Sanou du NTD, sont respectivement 1er, 2ème, 3ème et 4ème adjoints.

La commission finance et économie est occupée par Ibrahim Traoré (MPP). Abdoul-Aziz Sana est élu à la commission des affaires générales, Lassina Sanou à l'environnement et enfin Léonard Sanou à l'aménagement du territoire. Cliquez pour lire la suite sur regions.lefaso.net

Bassératou KINDO
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Commune de Ouagadougou : Armand Roland Pierre Béouindé nouveau maire de Ouagadougou

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Un nouveau jour s'est levé pour la commune de Ouagadougou. En effet, depuis l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, la ville est dirigée par une délégation spéciale. Mais depuis le samedi 18 juin, la commune de Ouagadougou a un nouveau dirigeant : Armand Roland Pierre Béouindé. Il a été portéà la tête de la Mairie centrale par les 252 conseillers (deux étaient absents).

Pendant cinq ans, le deuxième secrétaire à l'information et à la communication du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) devra apporter sa touche particulière dans la gestion de la capitale burkinabè. Cette touche sera d'ailleurs empreinte de sa formation en gestion et de la vingtaine d'années d'expérience acquise dans la gestion et l'administration des entreprises comme la société de service informatique et tout dernièrement, la société Graphi imprim SARL dont il est le directeur général.

Vie associative

En plus d'être un gestionnaire, il s'intéresse à la vie associative. En effet, M. Béouindé est membre du Lions club international, de l'amicale des anciens petits séminaristes de Pabré, du conseil économique et social. Il est aussi membre fondateur de l'association pour le développement durable intégré du Burkina Faso et le coordonnateur du service pastoral pour la formation et l'accompagnement des responsables de l'archidiocèse de Ouagadougou. Le nouveau maire a un penchant pour le sport et a même dirigé le club de la famille jaune et vert de l'ASFA-YENNENGA de 2008 à 2012.

Son expérience politique

Le nouveau bourgmestre de Ouagadougou a obtenu 133 voix contre 118 pour Nathanaël Ouédraogo, candidat de l'UPC le jour de son élection. Son arrivée en politique date des années 1983 où il a participé activement à l'avènement de la révolution du 4 août 1983 en tant que membre du l'Union de lutte communiste reconstruite (ULC-R). De ce parti, étaient certains de ses compagnons politiques comme le Président Roch Kaboré.

C'est en 2010, qu'il a adhéré au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex parti au pouvoir, parti dans lequel il militera pendant quatre années. Opposant « farouche »à la loi qui devait modifier l'article 37 de la Constitution du Burkina, il décida de rendre sa démission avec les 75 autres hauts cadres du CDP, dont Simon Compaoré, Salif Diallo et Roch Kaboré pour créer le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Il s'y adonnera à fond en participant à la direction de la campagne chargée de la logistique, du matériel, de l'organisation des treize meetings présidentiels dans les treize régions du Burkina. Il était aussi chargé de la gestion de la communication dédiée à l'image du président Kaboré.

Le 22 mai 2016, cet homme politique de 54, marié et père de quatre enfants est élu conseiller municipal du secteur 54 de l'arrondissement 12 de Ouagadougou. Avant d'être ensuite portéà la tête de la commune urbaine de Ouagadougou la capitale samedi 18 juin dernier.

La direction de la mairie de Ouagadougou est une responsabilité qui incombe donc, dorénavant, à Roland Armand Pierre Roland Béouindé, mais aussi aux quatre adjoints que sont : Moussa Belem (Premier-adjoint), Moustapha Semdé (Deuxième-adjoint), Nathanaël Ouédraogo (Troisième adjoint), Martine Kaboré (Quatrième adjoint). Aussi, le nouveau maire dit compter sur la disponibilité et sur l'engagement de tous les Ouagalais afin de faire de la capitale, la ville la plus accueillante, la plus coquette, et la plus prospère qui soit.

Wendkuni Diane Kagambèga (stagiaire)
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Mairie de Ouagadougou : Faute de grive, Nathanaël Ouédraogo mange des merles !

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Il avait pourtant été perçu comme le principal et ‘'sérieux'' challenger du candidat du parti au pouvoir. Nathanaël Ouédraogo (puisque c'est de lui qu'il s'agit), secrétaire national chargé des questions électorales de l'UPC s'est vu ‘'contraint'' de revoir ses intentions à la baisse. ‘'La conquête du pouvoir commence par la capitale et dans de nombreux pays, la capitale est gérée par l'opposition'', avait-il convaincu lors de la cérémonie de présentation des candidats de son parti dans la province du Kadiogo. C'était dans la soirée de jeudi 5 mai 2016 à Ouagadougou au cours d'une cérémonie aux allures d'une victoire avant la lettre. La campagne a été battue dans cet esprit et dans cette hargne. Les résultats ayant livré leur ‘'réalité'', le « lion » a vu ses chances de succéder à Marin Ilboudo (maire sortant) réduites. En clair, le candidat de l'UPC (donc de « l'opposition »'') s'est vu obligé de surseoir au déroulement de son programme « Ouagadougou à visage humain ». Mais, à défaut d'hériter du contrôle de la commune, Nathanaël Ouédraogo a opté d'y être en occupant l'un des premiers postes. Stratégie politique ou alliance avec le parti au pouvoir ? Question à mille dollars.

Ce qui est sûr, au lendemain de cette élection, certains responsables politiques s'interrogent sur ‘'ce qui s'est passé'' pour que
le directeur national de campagne présidentielle de Zéphirin Diabré

ait été porté au poste de 3ème Vice-président de la commune de Ouagadougou. ‘' Ça a été par acclamations de l'ensemble des conseillers'',explique un conseiller municipal, se réservant tout autre commentaire. Néanmoins, estime ce dernier, « le MPP ne voulait pas le ‘' tuukguili '' (la razzia des postes) et a dû certainement négocier…''. Ces propos montrent que tous n'étaient pas sur une longueur d'onde dans cette élection. Et pour cet autre cadre de parti, qui n'a d'ailleurs pas masqué son sentiment mitigé, cette présence de M. Ouédraogo dans l'exécutif de la capitale à ce rang apparaît désormais comme une « alliance avec le pouvoir ». Or, poursuit-il, les conseils municipaux gérés aux mains du pouvoir seront le prolongement des politiques du Président du Faso.

« Ouagadougou, ce n'est pas n'importe quelle circonscription ! C'est la capitale et c'est stratégique. C'est le gouvernement au niveau micro. Quand la première force de l'opposition commence par cohabiter là-bas, c'est quand même un signal fort…», analyse-t-il avant de se demander si l'UPC n'est pas en train de préparer l'opinion à une entrée au gouvernement à travers le remaniement qui se profile à l'horizon. Surtout que, rappelle-t-il, certains cadres de ce parti, avaient estimé, à l'issue des élections présidentielles, que la place du parti était dans le gouvernement (à l'image de l'UNIR/PS et du PAREN).
Wait and see donc !

Oumar L. OUEDRAOGO
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Décès de TOE DITOA Jean Albert : Remerciements et Faire-Part

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Les grandes families TOE à Zouma, province du Nayala, Ouagadougou, Côte d'Ivoire ;
La famille DRABO à Tougan.
Les families alliées, GARANE, WATANANE, SOW, KOURANE, ZANTÉà Zouma, Pankélé, Saoura, Ouagadougou , Koudougou.

Très touchées par les marques de sympathies que vous leur avez témoignées et, dans l'impossibilité de l'exprimer à tous individuellement , vous remercient de tout cœur pour votre présence, vos prières, vos paroles réconfortantes, et vos soutiens multiformes , lors du décès le 01mai et de l'inhumation le 02mai2016 de leur frère, oncle, père, grand-père, beau-frère, beau-père et époux.
TOE Ditoa Jean Albert chef coutumier.

A tous, que Dieu vous le rende au centuple.
Union de prières.

Rainatou Sawadogo veut « un visage humain et moderne » pour l'arrondissement n°3 de Ouagadougou


Côte d'Ivoire : en 2020, Guillaume Soro se voit « comme un homme de mission »

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Sa parole est rare. Ce matin, Guillaume Soro, le numéro deux ivoirien, s'exprime sur RFI. Au début de cette année, la justice burkinabè a lancé contre lui un mandat d'arrêt pour complicité dans le putsch de septembre 2015. Mais depuis deux semaines, les juges de Ouagadougou ont renoncé. Et aujourd'hui, le président de l'Assemblée ivoirienne ne cache pas son soulagement. Guillaume Soro s'exprime aussi sur son avenir. Il annonce que, « galvanisé» par le soutien du président Ouattara, il aimerait bien « rempiler »à la fin de cette année au poste de président de l'Assemblée.

RFI : Le Burkina Faso renonce à demander votre extradition. Comment réagissez-vous ?

Guillaume Soro : Je dois dire que, sur la question du Burkina Faso, le président Ouattara lui-même a décidé de prendre en charge le dossier. Et donc je m'interdis tout commentaire sur la question du Burkina Faso, d'autant plus que j'ai été longtemps calomnié. Je suis même blessé et je considère qu'à partir du moment où c'est la décision du président de privilégier la voie diplomatique, je ne veux pas que quelques propos de moi soient interprétés d'une manière ou d'une autre.

C'est vrai qu'il y a une supposée conversation téléphonique entre le Burkinabè Djibril Bassolé [opposant politique, aujourd'hui en prison] et vous-même au moment du putsch de septembre 2015. A Abidjan, beaucoup ont reconnu votre voix. Comment avez-vous réagi ?

Ce dossier du Burkina, j'ai mis ce dossier derrière moi. Ça a été une étape difficile pour moi-même et ma famille. Ce qui m'intéresse, ce sont les affaires politiques intérieures de la Côte d'Ivoire.

Et quand le Premier ministre burkinabè de l'époque Isaac Zida a déclaré que cet échange téléphonique était authentique, et que c'était bien vous. Est-ce que vous avez été tenté de le poursuivre en justice ?

(Rires) J'ai considéré que c'était une vraie cabale. Ceci aujourd'hui heureusement est passé, ça a été une blessure qui s'est cicatrisée. Je ne parle plus du Burkina.

Mais pourquoi dites-vous que c'est une calomnie ? Parce que ce n'est pas vous dans cette conversation ? C'est quelqu'un qui a imité votre voix ?

Je ne rentrerai pas dans cette polémique puérile, quelquefois même ridicule et même insultante pour moi. Le plus important, c'est aujourd'hui que les relations entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso se portent mieux.

Mais simplement, juste cette question toute simple : pourquoi n'avez-vous pas porté plainte contre les gens qui ont diffusé cette conversation téléphonique ?

Est-ce que ça valait la peine de rentrer dans des débats d'égouts et dans une polémique stérile ? Je remarque au passage que ceux qui m'ont accusé n'ont pas apporté la preuve contraire non plus devant une juridiction.

Et cette perquisition à votre domicile de Ouagadougou par la justice burkinabè, comment l'avez-vous vécue en octobre dernier ?

Je suis sans haine, ni rancune. Vous savez, quand vous êtes un homme politique, vous recevez des coups, vous pouvez même être victime de cabales. J'ai trouvé que j'ai été offensé, blessé, meurtri, mais ce n'est pas le plus important.

Si je comprends, pour vous, après cette dernière décision de la justice burkinabè, la page est tournée ?

J'ai dit que ce dossier est bien loin derrière moi. Je vais de l'avant.

Vous êtes un ami de toujours de Blaise Compaoré. Comment avez-vous réagi au fait que la justice burkinabè continuait de demander l'extradition de l'ancien président ?

Cela est une affaire intérieure au Burkina Faso. Je m'interdis quelque commentaire que ce soit.

Blaise Comparoé, c'est pour vous un très grand ami, non ?

Oui, je ne renie pas mon amitié avec Blaise Comparoé. Jusque dans ma tombe, c'est un frère. Je m'honore de son amitié. Je ne dirai pas un mot de plus.

Parlons Côte d'Ivoire. Premier rendez-vous politique important, en septembre 2016, la révision de la Constitution. Quels sont à votre avis les points importants qu'il faut modifier ?

D'abord, il était évident pour tout citoyen, et pour moi particulièrement, que la nouvelle Constitution puisse s'imbiber des leçons à tirer de la guerre que nous avons connue.

Vous voulez dire qu'il faut en finir avec le problème de l'ivoirité ?

Absolument. Déjàà Linas-Marcoussis [Discussions de sortie de crise post-électorale qui s'est conclue par les accords Kléber, dits de Marcoussis, du 26 janvier 2003], il avait été question de réviser l'article 35 [de la Constitution] sur les conditions d'éligibilité. Mais je pense aussi que, dans le préambule, comme au Rwanda, il faudra bien une phrase pour interdire que la discrimination, la ségrégation, l'exclusion entre citoyens ivoiriens ne puissent prévaloir.

Est-ce que vous êtes favorable à la création d'un poste de vice-président ?

Je suis président de l'Assemblée nationale. Vous me permettrez de donner la primeur de ma position à l'occasion de la plénière qui se tiendra à l'Assemblée nationale.

Depuis 2011, vous êtes le deuxième personnage de l'Etat. Mais si demain est créé un poste de vice-président, vous risquez de perdre votre place, non ?

(Rires) Vous savez bien que je ne suis pas un homme à m'accrocher aux honneurs et aux préséances protocolaires. Ce sera au président Alassane Ouattara de donner le dauphinat constitutionnel à qui il a le plus confiance. Maintenant je me réjouis d'avoir été le premier à qui il a fait confiance pour confier le dauphinat constitutionnel dans une période aussi difficile que le lendemain de la crise post-électorale de 2011. Je prends ça comme une fierté et je l'en remercie.

Oui, mais il va y avoir nécessairement une querelle entre ce vice-président et le président de l'Assemblée pour savoir qui est le deuxième personnage de l'Etat ?

Ah non, non. Il ne peut pas y avoir de querelle. Le vice-président sera la deuxième personnalité de l'Etat de Côte d'Ivoire et sera détenteur du dauphinat constitutionnel.

En ce qui vous concerne personnellement Guillaume Soro, est-ce que vous serez à nouveau candidat aux élections législatives de novembre prochain ? Et si vous êtes réélu, est-ce que vous serez candidat à nouveau à la présidence de l'Assemblée nationale ?

Mais c'est bien vous qui disiez quelquefois qu'on ne change pas une équipe qui gagne ! Donc je pense avoir fait du bon travail à l'Assemblée nationale. Je serai candidat pour être député dans ma circonscription Ferke-Commune [Ferkessédougou-Commune, dans le nord de la Côte d'Ivoire] et j'en parlerai avec le président de la République. Et j'aimerais bien éventuellement rempiler au poste de président de l'Assemblée nationale.

Vous dites que, pour être le dauphin du président Ouattara, il faut avoir toute sa confiance. Mais à Abidjan, certains disent que, depuis vos démêlés judiciaires avec le Burkina Faso, vous avez perdu cette confiance du président de la République ?

(Rires) Non, non, non. Je crois que ma relation avec le président Alassane Ouattara est non seulement excellente, mais elle est au-dessus des conjonctures temporelles.

Mais ne craignez-vous pas que certaines personnalités, comme le ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko, ne prennent votre place dans le cœur du président ?

Mais ça, c'est purement de la gaminerie. Pourquoi voulez-vous que j'éprouve de la jalousie, ça n'a rien à voir ! Je souhaite bonne chance à qui le président de la République fera confiance.

Quand vous dites que votre relation avec le président de la République est au-dessus des questions conjoncturelles, voulez-vous dire que vous êtes un ami de toujours, à la différence de certains autres hommes politiques en vogue aujourd'hui à Abidjan ?

Le président Ouattara, pendant plus de dix ans, a pu peser et jauger ma loyauté et ma fidélitéà sa personne. Et je peux affirmer aussi que, jusqu'à aujourd'hui, le président de la République ne m'a pas donné d'éléments ou d'occasions de douter. Donc, je suis en totale et pleine confiance avec le président Ouattara qui, du reste, lorsque j'ai eu les ennuis judiciaires en France et au Burkina Faso, s'est pleinement impliqué et a lourdement pesé pour aider à régler ces questions.

Et cela vous a rassuré ?

Ça m'a non seulement rassuré, mais galvanisé.

De ce point de vue, juste un mot encore sur le Burkina Faso. Vous qui connaissez bien le nouveau président, Roch Marc Christian Kaboré, est-ce que vous pensez qu'il a joué un rôle plutôt positif ou plutôt négatif dans cet apaisement ?

Vous savez, depuis l'élection du président Roch Marc Christian Kaboré au Burkina, je n'ai pas eu le privilège d'avoir un contact avec lui. Donc il m'est difficile de porter un jugement.

La présidentielle de 2020, vous y pensez ?

En Côte d'Ivoire, tout le monde pense à la présidentielle de 2020. Mais en ce qui me concerne, je privilégierai l'ambition collective à l'ambition individuelle. Je suis un homme de mission, et non un homme d'ambition.

Si, à la fin de cette année, vous êtes réélu au perchoir, est-ce que naturellement vous ne penserez pas à une candidature pour 2020 ?

Evidemment en Côte d'Ivoire, tout le monde pense bien entendu à 2020. Et je pense que le président Ouattara pense à 2020, plus que tout le monde. Et avec son aîné, le président Henri Konan Bédié, je suis convaincu qu'ils sont soucieux de préparer de façon harmonieuse et tranquille leur succession.

Et si les présidents Ouattara et Bédié vous demandent de vous préparer pour 2020, qu'est-ce que vous répondrez ?

(Rires) Pour l'instant, ils ne l'ont pas encore demandé.

Qu'est-ce que vous répondez à ceux qui disent que, par votre passé de chef rebelle, vous êtes moins rassembleur que d'autres hommes politiques de votre génération ?

Qu'ils le disent, mais moi, je sais que j'ai des ressources pour avancer. Ça veut dire que j'ai pour moi mon parcours, mon discours. J'ai pour moi, comme on dit à Abidjan, « mon CV ». Et j'ai pour moi les amitiés et la confiance du président de la République, ce qui n'est pas rien.

Sous le régime Gbagbo, vous étiez le chef de la rébellion. Du coup aujourd'hui, plusieurs organisations de défense des droits de l'homme pointent votre responsabilité dans les exactions commises. On pense notamment à Duékoué en mars 2011 [au moins 198 corps inhumés par les casques bleus de l'Onuci]. Est-ce que tout cela ne nuit pas à votre réputation ?

Alors si votre question s'entend dans le fait de dire qu'il y a eu des enquêtes et qu'il y a eu bien entendu quelques violations de droits de l'homme çà et là, je vous réponds qu'il faut laisser à la justice le soin de faire son travail en toute indépendance. Et quiconque sera convoqué répondra.

Y compris vous-même ?

Je ne me suis jamais soustrait à la justice. Si la justice de mon pays me convoque, je répondrai présent.

Et si c'est la Cour pénale internationale ?

Si la Cour pénale internationale veut m'entendre, elle m'entendra. Je ne vais pas me soustraire à la justice.

Et sur la mort d'IB [le sergent Ibrahim Coulibaly], qui était l'un de vos rivaux à la tête de la rébellion et qui est mort assassiné en avril 2011 à Abidjan [dans le quartier populaire d'Abobo au nord d'Abidjan], est-ce que vous serez prêt également à répondre si un juge vous le demande ?

Mais je ne vois pas ce que cette question a à voir. Vous avez dit qu'IB a été assassinéà Abobo. Je n'étais pas à Abobo. Pourquoi un juge voudrait m'entendre ?

Sur vos relations avec la France, qui sont un petit peu compliquées depuis décembre 2015, depuis que la police française a voulu vous interpeller à votre domicile près de Paris, comment régler cette question suite à une plainte déposée il y a quatre ans par Michel Gbagbo, le fils franco-ivoirien de Laurent Gbagbo ?

Deux choses. Mes relations ne sont pas compliquées avec la France, c'est faux de le dire. Il se trouve que j'ai été en France, en mission. Un juge, madame Sabine Khéris, bien connue dans le milieu puisque c'est la même dame qui a voulu interpeller un officiel marocain, c'est la même dame qui m'a envoyé un mandat d'amener. Donc il faut distinguer la France judiciaire et la France politique, c'est différent. Donc cette dame m'a envoyé un mandat d'amener, un abus de pouvoir puisque j'étais sur le territoire français avec l'immunité diplomatique. Cette question doit se régler au niveau de la justice. Elle a envoyé une commission rogatoire à Abidjan. Depuis le mois de janvier, la justice ivoirienne a écrit à madame Sabine Khéris pour lui demander de venir à Abidjan pour assister un magistrat pour m'entendre. Elle est abonnée absente. Elle n'est pas venue. Donc la balle est plutôt dans son camp. Quand je vois l'acharnement qu'elle a eu à vouloir m'entendre à Paris, je suis surpris qu'elle freine des quatre fers quand on lui donne l'opportunité justement de venir m'entendre à Abidjan.

Par Christophe Boisbouvier / RFI

Concours d'entrée au cycle d'ingénieur de conception de l'ISGE-BF

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L'Institut Supérieur de Génie Electrique du Burkina Faso (ISGE-BF), en partenariat avec l'Ecole Supérieure de Génie Electrique (ESIGELEC) de Rouen/France et avec le soutien de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso et de 17 entreprises membres fondateurs de l'institut (SONABEL, ONATEL SA, SOFITEX, BRAKINA, etc.), ouvre dès la rentrée 2016, le cycle d'Ingénieurs de Conception de l'ISGE-BF.

Pour la rentrée académique 2016, 2 dominantes sont proposées pour le cycle d'ingénieurs de conception :

Génie des Systèmes Electriques (Electricité Industrielle et Energie Renouvelable)
Génie des Systèmes Numériques (Informatique, Réseaux et Télécommunications)

Conçu en partenariat avec l'ESIGELEC de Rouen/France, le cycle d'ingénieurs de conception de l'ISGE-BF vise à former directement des ingénieurs africains dans leur tissu social d'origine pour un meilleur ancrage économique et culturel. Cela pour répondre aux besoins des entreprises opérant sur le continent africain tout en respectant les meilleurs standards internationaux en vigueur en matière de formation d'ingénieurs.

L'admission au cycle d'ingénieur de conception de l'ISGE-BF se fait par voie de concours.

Peut faire acte de candidature, toute personne ayant suivi et validé un cursus de niveau BAC+2 minimum au plus tard le 30 septembre 2016, à savoir :
Classes préparatoires scientifiques ;
BTS, DTS, DUT, Licence ou Ingénieur de Travaux dans des domaines compatibles avec l'électricité industrielle, la maintenance industrielle, l'informatique les réseaux et télécommunications ;
L3 (Maths, Physique, Chimie, Informatique).

Date limite de dépôt des dossiers : le 08 juillet 2016 (1ère session)

Pour plus d'information veuillez consulter notre site internet www.isge-bf.org ou nous contacter directement :

ISGE OUAGADOUGOU

11 BP 1528 Ouagadougou CMS 11
N°2072 Bd des Tansoaba
Burkina Faso
Tel. (+226) 25 37 14 16- Fax (+226) 25 37 55 17
E-mail : isge-bf@isge-bf.org

ISGE BOBO-DIOULASSO

S'adresser à la Chambre de Commerce et d'Industrie
Tél. (+226) 20 97 12 43 / 20 98 20 23.

Décès de André NYAMBA : Remerciement et faire-part

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« Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt » (Jean 11,25)

Les grandes familles NYAMBA, ZAN, et KARAMBIRI à Nimina, Lä, Yaba, Toma, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou, au Mali, en Côte d'Ivoire, en France, au Ghana, au Nigeria, en Italie et aux Etats –Unis ;
Les grandes familles NAYIILE, BEKOUENE, à Dalgan, Zingane, Koper, Diebougou, Ouagadougou ;
Les familles alliées et amies
Madame NYAMBA/ NAYIILE SOME Célestine,
Les enfants, Manu Bertrand Owen, Yasmina Betermalo, Laura, Olivier Koudoin à Ouagadougou, à Koudougou, en France et au Ghana,
Les petits enfants, Mimetiiri Aldric Khaled, Knysna Lanozie Yanis, Sarah Lorena Kimberley

Très touchés par les nombreuses marques de compassion, de sympathie, de soutien lors du décès le 29 Avril 2016 et de l'inhumation le lundi 2 Mai 2016 au cimetière de Taabtenga de leur fils, frère, époux, père et grand-père

Dr. André NYAMBA
Précédemment Professeur Titulaire de Socio-Anthropologie
à l'Université Ouaga 1, Pr. Joseph KI-ZERBO.

remercient sincèrement toutes les personnes qui se sont manifestées de près ou de loin pour les soutenir moralement, spirituellement, matériellement et financièrement lors de cette douloureuse épreuve.
Leurs remerciements et leurs gratitudes s'adressent particulièrement :
• A Monsieur le Directeur Général de l'Hôpital National Blaise Compaoré et son personnel ;
• A Monsieur le Président de l'Université Ouaga 1, Pr. Joseph KI-ZERBO et son personnel ;
• A Monsieur le Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale et son personnel ;
• A la délégation du Centre Hospitalier Régional de Koudougou ;
• Aux Etudiants et anciens étudiants ;
• Aux religieux et religieuses des paroisses Saint François d'Assise et Saint Camille ;
• Aux choristes de la paroisse de Saint Camille et de la Rotonde ;
• Aux CCB de Saint Barthelemy de la paroisse Notre Dame de Fatima et de Sainte Cécile de la paroisse Saint François d' Assise ;
• Aux Parents, Amis, Collègues et Connaissances ;
• Aux voisins et aux Jeunes du quartier Zone I(ex secteur 28) ;

Ils se gardent de citer des noms de peur d'en oublier.
Que l'Eternel Dieu rende à chacun au centuple, ses bienfaits.

Le programme des messes :
• Dimanche 26/06/2016 à 8h30 min à la paroisse Jean XXIII et à 9 h à la paroisse Saint Camille ;
• Samedi 20/07/2016 à 18h30 min à la paroisse NDF Dassasgo ;
• Dimanche 03/07/2016 à 9 h dans les paroisses Saint François d'Assise et Dassasgo ;
• Samedi 09/07/2016 à 18h à la paroisse NDF Dassasgo ;
• Dimanche 10/07/2016 à 9h à la paroisse NDF Dassasgo ;
• Samedi 16/07/2016à 18h30 min à la paroisse NDF Dassasgo ;
• Dimanche 17/07/2016 à 9h à la paroisse NDF Dassasgo ;
• Samedi 23/07/2016à 18h30 min à la paroisse NDF Dassasgo ;
• Dimanche 24/07/2016 à 9h à la paroisse NDF Dassasgo ;
• Samedi 30/07/2016 à 18h30 min à la paroisse NDF Dassasgo ;
• Dimanche 31/07/2016à 9h à la paroisse NDF Dassasgo.

Lefaso.net recrute

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Dans le cadre du renforcement de son équipe, Lefaso.net recherche un (une) journaliste confirmé (e) pour la région des Hauts-Bassins avec résidence à Bobo.

Conditions : maîtriser l'outil informatique, l'Internet et les réseaux sociaux, avoir une bonne connaissance de la région et être disponible immédiatement.
Les candidatures sont à envoyer à contact@lefaso.net.

Journée Mondiale du Réfugié 2016 : « Avec les Réfugiés »

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Depuis 2001, la Communauté internationale a consacré le 20 juin Journée Mondiale des réfugiés. A l'instar des autres pays, le Burkina Faso a commémoré cette Journée sur le site du camp des réfugiés maliens de Goudoubo dans la province du Séno, région du Sahel le 20 juin 2016, sous le thème « Avec les réfugiés ».

A travers le monde, de multiples situations d'urgence, conjuguées aux différentes formes de persécution, ont contraint davantage de personnes à s'exiler dans d'autres contrées. Selon les statistiques récentes du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), le nombre de réfugiés dans le monde est de 11 700 000. Cette tendance est toujours à la hausse avec la multiplication des crises de par le monde.

Au Burkina Faso, si au niveau du nombre de réfugiés, la situation semble se stabiliser, la bataille demeure celle de pouvoir permettre aux réfugiés, notamment d'origine malienne de vivre dignement dans un contexte de raréfaction des ressources, en atteste le récent communiqué conjoint du Programme Alimentaire Mondial et du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés lançant un véritable cri de détresse sur la question. En effet, le séjour des réfugiés maliens est entré dans sa cinquième année et les principaux bailleurs de fonds s'essoufflent mettant ainsi en péril la vie de plus de trente trois mille (33.000) personnes vivant dans les deux principaux camps des réfugiés du Sahel : Mentao et Goudoubo. Face à cette situation alarmante, le gouvernement joint sa voix à cet appel pour inviter les partenaires à jouer leur partition dans la gestion desdits réfugiés. Ceci d'autant plus que, la plupart de ces réfugiés vivent dans la Région du Sahel, une région déjà peu favorisée par la nature.

Une Journée et un thème qui interpellent

La commémoration d'une Journée mondiale des réfugiés instaurée par les Nations Unies, vise ainsi à interpeller les principaux Etats, les groupes armés et les autres acteurs sur les conséquences des guerres, des violences politiques, de la persécution sur les personnes ainsi que la nécessité pour les populations de bénéficier d'une protection durant leur asile. Le thème de cette année « Avec les réfugiés » s'inscrit dans cette logique de sensibilisation pour un meilleur accueil et une intégration véritable des réfugiés dans le pays d'asile. Les considérer sous cet angle, c'est leur accorder plus d'égard, de respect et s'engager à réduire l'intolérance et la désinformation à leur égard. Ce thème traduit aussi l'effort fourni par les réfugiés pour continuer à mener une vie normale malgré les difficultés liées à l'asile forcé.

Le Burkina Faso, partie aux multiples conventions internationales et régionales en matière de protection des réfugiés, (Convention de Genève de 1951, Convention de l'OUA de 1969 régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique, Protocole de Kampala de 2009 sur les déplacés internes) ne saurait se dérober vis à vis de ses engagements. Il se positionne de ce fait, comme un des pays d'asile respectant les clauses des conventions sus-citées. Mieux, dans sa législation interne, la loi n°042-2008/AN du 23 octobre 2008 portant statut des réfugiés au Burkina Faso, reconnait le droit d'établissement et de protection des réfugiés qui bénéficient des mêmes traitements et avantages que les nationaux burkinabè.

Pour mieux honorer ses engagements sur cette question des réfugiés, le Burkina Faso a, depuis 1988, mis en place la Commission Nationale pour les Réfugiés (CONAREF) à travers la Zatu AN V-28/FP/PRES/ du 03 août 1988. Cette structure rattachée au Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l'Extérieur est chargée de la gestion de toutes les questions liées à la protection des réfugiés et des demandeurs d'asile qui entrent dans notre pays. Fort de ce mandat, la CONAREF œuvre au bien-être des réfugiés en leur assurant la protection à même de leur garantir une vie normale dans notre pays et ce, en étroite collaboration avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR).

C'est le lieu de rappeler que lors de l'afflux des réfugiés maliens, l'Etat burkinabè a reconnu prima facie (reconnaissance de groupe conformément aux dispositions de la Convention de l'OUA de 1969) toutes les personnes de nationalité malienne ayant fui les affres de la guerre. L'Etat a créé des sites consolidés pour accueillir les réfugiés. Ces derniers ont été enregistrés dans un fichier et cela a permis de leur octroyer des attestations d'identité et récemment des cartes d'identité biométriques.

Aujourd'hui, deux principaux camps sécurisés ont été mis à la disposition des réfugiés : les camps de Mentao dans le Soum, de Goudoubo dans le Séno. Ces camps sont administrés par des agents de la Commission Nationale pour les Réfugiés et sécurisés par les forces de défense et de sécurité qui veillent nuit et jour sur les réfugiés.

Goudoubo pour partager la réalité du réfugié

Le camp de Goudoubo, situéà quelques encablures de la commune de Dori, a été le point de ralliement de tous ceux qui œuvrent au quotidien pour apporter un mieux être aux réfugiés. Cette célébration a été une occasion pour les autorités et les populations burkinabè de partager les préoccupations de ces milliers de personnes qui ont tout abandonné pour sauver leur vie. En allant sur le terrain, les autorités burkinabè et leurs partenaires ont à cœur de témoigner leur solidarité aux réfugiés ainsi que leur volonté de toujours apporter une protection adéquate en leur assurant une vie digne, bref, être « avec les réfugiés ».

Il convient ici, de saluer le sens de l'hospitalité et de la responsabilité des populations hôtes qui ont accepté de partager tout ce qu'elles ont avec les réfugiés. Cette attitude, à n'en point douter, contribue à renforcer le Burkina Faso dans sa réputation de pays hospitalier.

Cette situation est également à mettre à l'actif du gouvernement qui, avec les partenaires techniques et financiers, ne ménage aucun effort pour garantir les conditions d'une cohabitation pacifique entre les différents acteurs sur le terrain.

Malgré ces efforts, beaucoup reste à faire, notamment en matière de sensibilisation, de protection des réfugiés et de préparation des mentalités au retour, communément appelé« rapatriement volontaire ».

En tout état de cause, le Burkina Faso reste disposéà conjuguer ses actions à celles de la communauté internationale pour l'avènement d'une paix et d'une sécurité durable dans tous les foyers de tension afin de parvenir à un monde sans réfugiés, reflet d'un monde sans guerre ni persécution. Bonne fête aux réfugiés et aux demandeurs d'asile.

Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l'Extérieur.

Après le procès Hissène Habré, Gberdao Gustave KAM rend compte au président Roch Kaboré

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Le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE, a reçu en audience en début de matinée du mardi 21 juin 2016, Monsieur Gberdao Gustave KAM, magistrat, président de la Chambre africaine extraordinaire de Dakar.

Au terme de sa mission en qualité de président de la Chambre africaine extraordinaire de Dakar, juridiction qui a jugé l'ancien Président tchadien Hissène HABRE, Gberdao Gustave KAM est venu faire au Président du Faso le bilan de la mission qui lui a été assignée.

« J'avais une mission à remplir au niveau de Dakar, je suis pratiquement au terme de cette mission et je suis venu rendre compte au chef de l'Etat des résultats de cette mission. Concernant le procès d'Hissène HABRE, nous avons suivi les règles de droit tant national qu'international et nous avons abouti à la décision que vous savez.
Je pense que c'est une mission qui a été assez bien remplie, et c'est cela l'essentiel. Il s'agit d'une juridiction hybride parce qu'il y avait les règles de droit international qu'il fallait appliquer mais à l'absence des règles internationales, on devait faire recours à la procédure pénale sénégalaise. La chambre s'est bien acquittée de cette mission », a confié Gberdao Gustave KAM à sa sortie d'audience.

Sur l'attitude de la défense à l'issu du procès, le juge KAM s'explique : « La défense qui est composée d'avocats qui ont été commis d'office par la chambre est dans le sens de s'acquitter de la mission qui lui a été confiée, parce qu'il faut dire que les avocats qui ont été choisis par Monsieur Hissène HABRE n'ont pas voulu coopérer avec la Chambre et ont fait défection. La chambre a mis en place cette équipe de trois avocats qui, admirablement ont accompli leur mission, et c'était dans ce sens de mission bien accomplie qu'ils ont fait appel car ils ont estimé que quelque part ils ne sont pas satisfaits par la décision, et c'est à bon droit ».

Avant le procès d'Hissène HABRE à Dakar, le juge Gberdao Gustave KAM était membre du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) et il s'est dit disposéà mettre son expérience à la disposition des autres magistrats.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Armand Roland Pierre Béoundé : La biographie complète du nouveau maire de la commune de Ouagadougou

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Nom : BEOUINDE
Prénoms : Armand Roland Pierre
Date de naissance : 10 Novembre 1962
Lieu : KAYA
Nationalité : Burkinabé
Situation matrimoniale : Marié père de 4 enfants.

FORMATION ET EXPERIENCE PROFESSIONNELLE

Monsieur BEOUINDE Armand Roland Pierre est gestionnaire de formation et a acquis une expérience d'une vingtaine d'années dans la gestion et l'administration des entreprises (Société de Services Informatiques, Industries Graphiques, Conseils et Communication)
Actionnaire et Administrateur de plusieurs sociétés et membre de plusieurs associations, club, syndicat etc.…. Monsieur BEOUINDE est Chevalier de l'Ordre National.
Monsieur BEOUINDE est l'Administrateur Directeur General de GRAPHI IMPRIM sarl.

Carrière Professionnelle
- 1984-1988 : Co-gérant de la librairie du 4 AOUT (première librairie orientée ouvrage politique ,économique et idéologique progressiste dans l'esprit de la révolution d'aout). Chargé de cours à l'école 1101 (Ecole politique et idéologique du CNR) 1988-1989 : Représentant Commercial indépendant.

- 1989-1990 : Directeur commercial de l'Imprimerie ALPHA-PRESS sarl.

- 1990-1993 : Directeur commercial de GRAPHI SERVICE sa. Première société informatique privée du Burkina Faso

- 1993-2005. : Président Directeur Général de GRAPHI SERVICE sa .

- 2005- à ce jour : Administrateur Directeur General de GRAPHI IMPRIM sarl.

Carrière Politique
- 1983-1987 : Participation active à l'avènement de la révolution du 4 août 1983 comme membre de l'ULC/R
- 2010 : Adhésion au CDP
- 2012 : Election au Bureau politique du CDP
- 4 Janvier 2014 : Démission du CDP avec 75 autres hauts cadres dont Roch Marc Christian KABORE, Salif DIALLO, Simon COMPAORE.
- 25 Janvier 2014 : Membre fondateur du MPP, élu au Bureau Exécutif National, 2ème Secrétaire à l'information et à la communication.
Farouche opposant de la loi qui devait modifier l'Article 37 de la Constitution du Burkina Faso avec pour seul objectif de permettre au Président Blaise Compaoré de déverrouiller la limitation du mandat présidentiel. Participation active à toutes les manifestations du CFOP en première ligne toujours aux côtés du président Roch Marc Christian Kabore et des autres leaders de l'opposition.

- Octobre 2015 : Membre de la direction nationale de la Campagne chargé de la logistique, du matériel, de l'organisation des 13 meetings Présidentiels dans les 13 régions du Burkina. Gestion de la communication dédiée à l'image du candidat Roch Marc Christian KABORE
- 22 Mai 2016 : Elu conseiller municipal du secteur 54 de l'arrondissement 12 de Ouagadougou.
- 18 Juin 2016 : Elu Maire Central de la commune de Ouagadougou

Vie Associative Vice
- Président de l'A2DI L'ASSOCIATION POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE INTEGRE DU BURKINA FASO (Membre fondateur)
- Ancien Président de l'ASFA YENNENGA
- Coordonnateur du SEPAFAR ( Service Pastoral pour la Formation et l'Accompagnement des Responsables de l'Archidiocèse de Ouagadougou).
- Membre Consulaire de la Chambre de Commerce et de l'Industrie de Ouagadougou au titre du Groupement Professionnel des Industriels.
- Membre du LIONS CLUB INTERNATIONAL
- Membre de l'Amicale des Anciens Petits séminaristes de Pabré
- Président d'honneur de plusieurs associations de jeunesse.
- Conseiller du club des jeunes cadres engagés « AURORE »
- Ancien membre d u Conseil Economique et Social (CES)

LANGUES
- FRANÇAIS : Ecrit et parlé
- ANGLAIS : Ecrit et parlé
- MOORE : Maitrisé
- DIOULA : Maitrisé

LOISIRS
Sports ; lecture et musiq


Mairie de Gaoua : Fiacre Kambou élu maire à l'unanimité

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Le nouveau maire de la commune urbaine de Gaoua est désormais connu. Fiacre Kambou du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), chef de l'antenne régionale de FICOD Gaoua a étéélu à l'unanimité des 123 conseillers présents à la mise en place des organes de la mairie.

Autrefois chef de l'antenne régionale de FICOD, Fiacre Kambou, sociologue de formation, marié et père de trois enfants, est désormais le bourgmestre de la ville de Gaoua pour les cinq prochaines années. Unique candidat, il a reçu la confiance des 123 conseillers présents à la mise en place du nouvel organe de l'hôtel de ville de Gaoua. Sur les 125 conseillers au total que compte la mairie. Le nouveau maire a salué l'unanimité de l'ensemble des partis politiques pour le porter à la tête de la mairie de Gaoua. Pour M. Fiacre kambou, « C'est un signe qu'au-delà des clivages politiques, les fils et filles de Gaoua peuvent s'accorder pour améliorer les conditions de vies des populations. Cliquez pour lire la suite sur regions.lefaso.net

Dalou Mathieu Da correspondant régional
Lefaso.net

Le médecin vétérinaire Karim Lomboza Kondé est le nouveau maire de Dédougou

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Le collège des conseillers nouvellement élus de Dédougou a désigné ce mardi 21 juin 2016, le médecin vétérinaire Karim Lomboza Kondé comme maire. Il est issu du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Il a pour premier adjoint Hamadou Zon, lui aussi du MPP. C'est Lombo Kadéba de l'Union pour le progrès et le changement (UPC) qui occupe le poste de deuxième adjoint.

C'est le médecin vétérinaire Karim Lomboza Kondé qui présidera pour les cinq prochaines années aux destinées du conseil municipal de Dédougou. Sur 94 votants, il a obtenu l'onction de 50 conseillers.

Monsieur Karim Lomboza Kondé est médecin vétérinaire, et promoteur d'une entreprise vétérinaire et agricole. Il est âgé de 55 ans et est père de deux enfants. « Cela dure depuis une quinzaine d'année que je voudrais accéder à ce poste » a confié le nouveau bourgmestre de la commune Dédougou. Et de poursuivre : « Mes sentiments sont des sentiments d'interpellations à mieux faire, à mettre mon expérience ainsi que celle de mon équipe au bénéfice des populations de la commune ». Cliquez pour lire la suite sur regions.lefaso.net

Ibrahima TRAORE
Lefaso.net

Coupe du Faso : RCK, RCB et l'ASFA assurent, l'EFO déçoit

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Les 16e de finale de la Coupe du Faso se sont joués le week-end dernier. Si dans l'ensemble, les grands clubs ont sauvé l'honneur, l'Etoile filante de Ouagadougou a courbé l'échine devant l'AS Sonabel (0-1). Un résultat qui reflète la performance de l'équipe, classée 8e, en championnat. Les prochains matchs vont se jouer le mercredi 22 juin 2016.

L'ASFA-Y fera mieux qu'en championnat ? En tout cas les Jaune et Vert sont sur la bonne voie de réaliser une bien meilleure performance à la Coupe du Faso. On se rappelle que le président des supporters, El Hadj Ablassé Yaméogo, avait promis que son club se réveillerait à cette compétition. Pour les 16e de finale, les asfasiens ne sont pas passés par quatre chemins pour venir à bout de leur adversaire AS ECO. Au bout des 90 minutes, le club de la capitale a totalisé 3 buts contre 0 pour AS ECO.
Le RCB qui recevait KOZAF a pris le dessus sur son adversaire du jour aux tirs aux buts par 4 contre 3. Le club de l'ancien international ZICO est ainsi éliminé de la compétition. Au Stade du 4 Août, le RCK a largement disposé (4-1) de 9AthlétiC. Au même moment, les Unionistes de Larlé ont pris le meilleur sur FAC sur la plus petite des marques (1-0).

La série noire se poursuit

Déjà mal lotie en championnat, l'EFO a étééliminée par l'AS Sonabel par un but à zéro (0-1). La série noire se poursuit pour les stellistes qui peinent à sortir la tête de l'eau. Espoir de Tampouy a tenu en échec le club des militaires (0-0). L'USFA n'a pu tirer son épingle du jeu qu'à l'issue des tirs aux buts (1-2).
Pendant ce temps, Majestic a disposé de Santos aux tirs aux buts (4-2). Les fonctionnaires de Bobo-Dioulasso ont été laminés par l'AJEB (3-0), promue cette année en première division. Les 8e de finales vont se disputer ce mercredi 22 juin 2016 sur les différents terrains.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Résultats des 16e de finales :

JEK # Royal FC : 0-1
RCB # KOZAF :( 0-0) TAB 4-3
EFO # AS Sonabel : 0-1
Espoir de Tampouy # USFA : (0-0) TAB 1-2
AS Maya # AS Burkina Moto : 1-3
FABAO # Bankuy Sport : 1-0
Canon du Sud # RAHIMO : 0-1
USCO # SANOR FC : 2-1
Bobo Sport # Salitas : 0-1
RCK # 9ATHLETIC : 4-1
USO # FAC : 1-0
BPS #KIKO FC : (1-1) TAB 10-9
AJEB # ASFB : 0-3
ASFA-Y # AS ECO : 3-0
Majestic # SANTOS (0-0) TAB 4-2

Calendrier des 8e de finale :

Journée

Date

Stades

Oppositions

Heures

8ème

22-juin-16

43

Régional Dédougou

USCO

#

ASFAY

15 heures 30

22-juin-16

45

Issoufou J.Conombo

AS SONABEL

#

FABAO ESPOIR

15 heures 30

22-juin-16

44

Issoufou J.Conombo

USO

#

RCK

17 heures 45

22-juin-16

46

Wobi

SALITAS FC

#

Royal FC

15 heures 30

22-juin-16

47

Boromo

USFA

#

RCB

15 heures 30

22-juin-16

48

Sapouy

AS BM

#

MAJESTIC SC

15 heures 30

22-juin-16

49

Municipal Koudougou

ASFB

#

OSD

15 heures 30

22-juin-16

50

Kokologho

CANON DU SUD

#

BPS

15 heures 30

Police nationale : Un syndicat est né

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Le commissaire de police Wakilou Senou et ses camarades de la police nationale ont tenu Lundi 20 juin 2016 au centre national de presse Norbert Zongo, un point de presse. L'objet : annoncer la création du syndicat « union police nationale » (UNAPOL). La devise de ce nouveau joyau, « Pour le roi souvent, pour la patrie, toujours. »

« Mettre en place un cadre adéquat pour la défense des intérêts matériels et moraux des policiers », c'est le but annoncé par le secrétaire général de l'UNAPOL, Wakilou Senou à travers la création de ce syndicat. Il s'agit, à ses dires, d'une structure regroupant l'ensemble des corps de la police nationale, à savoir les assistants de police, les officiers de police et les commissaires de police.

C'est le 31 mai 2016, qu'a eu lieu l'assemblée générale constitutive de la structure qui ne dispose pas encore de récépissé dont le délai de délivrance par les autorités est de 1 mois. Dans l'attente de cette échéance, les membres du bureau se disent confiants et comptent sur l'engouement au sein de la base des policiers.

C'est donc un bureau composé de onze membres qui va veiller aux intérêts des membres de la police nationale. Un bureau qui ne comporte aucune femme, au grand regret du secrétaire général qui souhaite la plus grande représentativité possible pour sa structure.

En l'absence de récépissé, le commissaire de police s'est abstenu de tout propos sur les actions que compte entreprendre sa structure dans les mois à venir. En revanche, en réponse aux interrogations posées, il répondra que la décision de créer un syndicat de police maintenant n'a pas été guidée par l'actualité que connait le pays, mais par la simple volonté de combler le vide laissé par l'absence d'une structure qui veille sur leurs droits.

M. Senou, même s'il a confirmé que certains membres du comité avaient reçu des ordres d'affectations, affectations qui d'ailleurs ont été suspendues jusqu'à présent, ne confirme cependant pas la thèse d'affectations punitives pour empêcher la mise en place du syndicat. D'ailleurs, le secrétaire général rassure : le syndicat n'est pas là pour contrecarrer les lois, au contraire, elle se fonde sur des principes de respect de la loi et de la discipline qui sont des valeurs séculaires du corps de la police.

Roseline Nitiéma (Stagiaire)
Lefaso.net

Baccalauréat 2016 : Les épreuves écrites ont bien démarré dans le Sud-ouest

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Les examens du baccalauréat ont commencé ce mardi 21 juin 2016 matin sur toute l'étendue du territoire. A Gaoua chef lieu de la région du Sud-ouest, 1854 candidats vont à la conquête de ce premier diplôme universitaire. Le top de départ des épreuves au niveau régional a été donné par Salif Ouattara, secrétaire général de la région représentant le gouverneur.

1854 candidats issus des séries A4, A5, D et G2 composent depuis ce matin les épreuves écrites du baccalauréat dans la région du Sud-ouest. C'est au lycée municipal de Gaoua que le top de départ a été donné par le secrétaire général de la région. Aux candidats sur le visage desquels la peur se lisait, M. Salif Ouattara a souhaité le courage et la sérénité au cours de cette composition car dit-il, « le pays compte sur vous et vous devez avoir confiance en vous ». C'est par l'épreuve de français que les candidats ont entamé cet examen du baccalauréat.

Pour l'instant, aucune défaillance n'a été signalée dans les quatre centres de composition et huit jurys que compte la région, assure Abdoulaye Ouattara directeur régional de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation. Aussi, il invite les candidats à compter sur eux-mêmes et à se départir des actes délictueux. M. Ouattara fonde l'espoir de voir sa région briller au soir des résultats sur le territoire national.

A la session de 2015, la région du Sud-ouest totalisait un taux de réussite de 42,9 % au BAC. Les résultats du premier tour sont attendus le 30 juin prochain.

Dalou Mathieu Da correspondant régional
Lefaso.net

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