
Un mois après l'apparition de la maladie à coronavirus au Burkina, le Centre d'Excellence en Pratique Statistique et Informatique (CEPSI) a décidé de mesurer l'impact des campagnes de sensibilisation sur le niveau de connaissance de la pandémie (perceptions et niveau de connaissance des populations, leurs attitudes et pratiques actuelles face à la maladie ainsi que le niveau de connaissance des gestes barrières).
C'est à travers un sondage réalisé en 72h, du lundi 6 au mercredi 8 avril 2020, dans quatre villes du Burkina, à savoir deux touchées (Ouagadougou et Bobo-Dioulasso) et deux villes non touchées (Fada N'Gourma et Ouahigouya).
L'exercice a porté sur un échantillon de 450 individus, ciblés dans le respect des quotas d'âge et de sexe, selon les données officielles sur la structure de la population. On lit dans cette étude, et entre autres, que « seulement 38,3% des personnes interrogées ont été en mesure de citer tous les gestes barrières ».
Aussi, « 49,6% des personnes interrogées ont été en mesure de citer les signes de la maladie à savoir la toux, le rhume, la fièvre et les difficultés respiratoires ». D'où des recommandations formulées, d'une part à l'endroit de l'Etat et, d'autre part aux organisations de la société civile pour une lutte efficace contre la maladie au Burkina.