Le Collectif des Organisations Démocratiques de Masse et de Partis Politiques (CODMPP) a à l'occasion du 15ème anniversaire des assassinats de Norbert Zongo et de ses compagnons et du 15ème anniversaire du collectif organisé un meeting le jeudi 13 décembre 2013 à la place de la nation. Sous le thème : « la lutte du collectif contre l'impunité au Burkina Faso, une importante contribution à la lutte de notre peuple pour les libertés politiques et son émancipation national ! »
Cette commémoration a débuté aux environs de 9h 30 mn avec l'arrivée du mouvement LE BALAI DU CITOYEN suivi du chant de l'hymne du collectif avec l'ensemble des participants animé par des choristes. Ensuite vint le tour du président du Collectif Chrysogone ZOUGMORE avant de commencer a observé une minute de silence pour rendre hommage à Nelson Mandela.
Il a salué la forte mobilisation des étudiants, élèves, enseignants avec la présence de Maitre Bénéwende Sankara , l'ex- chef de file de l'opposition, Jean Claude MEDA (AJB) Association des Journalistes Burkinabè ,également la présence du centre de presse Norbert Zongo et bien d'autres figures qui œuvrent pour que justice soit faite pour les crimes qui restent toujours dans l'impasse.
Aussi a-t-il poursuivi avec la lecture du message de la coordination nationale qui évoquant le cas de la mise en place du sénat, la révision de l'article 37 de la Constitution, et de la tenue à Arusha en Tanzanie devant la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADHP) le 28 novembre 2013 du procès de l'Affaire Norbert Zongo et ses compagnons assassinés à Sapouy le 13 décembre 1998.
Il a ajouté par ailleurs que le procès a bel et bien eu lieu les 28 et 29 novembre 2013 avec la participation effective du Mouvement Burkinabè des Droits de l'Homme et des Peuples(MBDHP), des Avocats des familles , de la veuve de feu Norbert Zongo et d'un journaliste du journal l'Indépendant .En sus que cette Affaire est mise en délibéré pour un verdict qui devrait être rendu dans quatre-vingt-dix (90) jours maximum, conformément à l'article 28 de la charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples portant création de la cour.
Enfin, cette commémoration s'est terminée aux environs de 10H30 mn avec un appel de l'ensemble du collectif aux participants de poursuivre la lutte dans l'engagement sans failles pour une justice transparente au Burkina Faso.
Toé Minata (stagiaire)
Lefaso.net