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Boycott session de révision de la constitution : Les députés de l'opposition s'expliquent

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Le 12 novembre 2013, les députés de l'opposition ont tous boycotté la tenue de la session parlementaire consacrée à la révision de la constitution. Notamment en son point relatif au Sénat. Ce mercredi 13 novembre 2013 au siège du Chef de file de l'opposition, le CFOP, par la voix de leurs représentants, les groupes parlementaires UPC et ADJ se sont expliqués ensemble sur leur attitude.

Rester fidèles à eux-mêmes et à leur position de départ. A savoir refuser de cautionner tout débat visant la mise en place du Sénat au Burkina. C'est ainsi que les groupes parlementaires ADJ et UPC ont justifié le fait d'avoir claqué la porte de l'Hémicycle le 12 novembre 2013 au moment où le Parlement s'apprêtait à réviser la constitution afin de permettre à l'Assemblée nationale de pouvoir légiférer dans la légalité et au Conseil constitutionnel d'être dans les mêmes dispositions au plan légal.

Supprimer non suspendre

Pour l'opposition ces dispositions transitoires ne sont pas acceptables. Pour ces leaders ce qui est demandé au pouvoir, c'est la suppression pure et simple du Sénat de la constitution. Ce qui ne semble pas être le cas à leurs yeux puisqu'ils y voient une manœuvre destinée selon eux à distraire l'opinion.

«Nous remarquons disent-ils avec regret que le gouvernement ne cherche qu'à gagner en temps pour mieux revenir à la charge plus tard, car en réalité, le présent projet de loi portant modification de la constitution n'est rien d'autre qu'une mesure conservatoire pour endormir le peuple, se donner une certaine prolongation pour mieux préparer la mise en place du Sénat». En outre, ils font valoir un vice de forme.

Et pour cause : « il aurait fallu à leurs avis adopter au préalable une loi interprétative pour ouvrir la voie à une quelconque révision». Un point de vue qui s'appuie notamment sur l'analyse de la société burkinabè de Droit constitutionnel.

En conclusion l'opposition estime qu'elle maintient son niveau de vigilance. Appelant au passage ses militants et sympathisants à ne pas baisser la garde et à se tenir prêts le cas échéant à répondre à d'éventuels mots d'ordre. Car pour eux, « la lutte continue ».

Juvénal SOME

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