Profitant de son séjour aux Etats Unis à l'occasion de la 68e assemblée générale des Nations unies, le Président burkinabè s'est lancé dans une véritable opération de relations publiques en direction des partenaires occidentaux : Sénat, mandat présidentiel, vie publique, le chef de l'Etat burkinabè cherche à l'évidence à se défaire de la pression internationale autour de son régime.
Décidément très loquace hors du Burkina, le Président Burkinabè l'a encore démontréà la faveur de son séjour américain. A l'occasion, il est revenu sur les questions d'actualité nationale. Notamment sur son avenir politique après 2015, terme de son second et dernier mandat constitutionnel.
A l'en croire, il n'en ferait pas un problème, car plus préoccupé par la mise en œuvre de son mandat actuel que par l'idée de savoir ce qu'il décidera pour lui-même. Pour ceux qui en douteraient encore, il laisse entendre qu'il n'a pas de leçon à recevoir.
«Je pense que c'est mon choix qui va être déterminant. Je sais où sont les limites de mes forces et de mon intelligence. C'est à moi de choisir. Mais comme je l'ai dit, 2015, c'est encore loin».
En outre, Blaise Compaoré tient fermement au Sénat. En tout cas, il l'a redit : le rapport de force actuel est en sa faveur. Par conséquent il s'agit plus qu'une question d'adaptation au contexte burkinabè.
«…Nous sommes surtout en train de discuter des modalités parce que sur le principe, il ya une grande majorité qui se dégage pour une deuxième chambre…» A laissé entendre le Président du Faso.
Juvénal Somé
Lefaso.net