Au Ministère de l'Agriculture et de la Sécurité Alimentaire, dans la région du Centre sud et précisément à la Direction Provinciale du Bazèga, Monsieur le Directeur refuse une moto de service à un agent pour les activités de vulgarisation agricole, et paradoxalement en affecte à ses enfants. Je suis certain que les plus hautes autorités du pays des hommes intègres ne sont pas fières de ce genre de comportement.
Depuis donc le début du mois d'août 2013, l'agent d'agriculture Monsieur A.O a approché son Directeur Provincial pour lui poser le problème des pannes récurrentes de sa moto, avec le souhait qu'elle soit changée par une autre en meilleur état.
Monsieur le Directeur après avoir fait tourner l'agent pendant deux semaines, finit par lui opposer un refus consistant à lui dire de réparer à ses frais une autre moto dont les papiers de douane ne sont pas à jour.
A propos de cette moto, il faut préciser qu'elle a été déposée depuis le 15 décembre 2011 suite à la lettre N°2011-28/MAH/SG/PDRDP-B/K de Monsieur le Coordonnateur du PDRDP-B/K demandant le dépôt des motos dudit projet à la date suscitée.
Depuis ce temps, nous n'avons pas connaissance d'une autre note autorisant l'utilisation de ces motos qui du reste demandent maintenant des réparations après ce long temps de dépôt.
Pour le paradoxe, des motos neuves envoyées par le Ministère « chôment »à la Direction Provinciale de l'Agriculture du Bazèga, et pire, les enfants de monsieur le Directeur utilisent depuis un certain temps des motos du service acquises sous d'autres projets et qui dans les normes devraient être déposées comme les autres au service.
De grâce, qu'un minimum de justice soit fait pour nous permettre de tendre vers la bonne gouvernance au pays des hommes intègres.
Beaucoup de choses restent à dire sur la gouvernance et la gestion des ressources humaines à la D.P.A du Bazèga mais il faut y être pour mieux comprendre.
J'invite tous les honnêtes citoyens et citoyennes du Faso et particulièrement les collègues de l'agriculture où qu'ils se trouvent à mettre fin à l'auto-bâillonnement et dénoncer toutes les formes d'injustices qu'ils subissent, afin de permettre aux autorités de notre pays de prendre des mesures qui puissent soulager un tant soit peu leurs peines et leurs misères quotidiennes.
OUEDRAOGO Arzouma
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