En plus du président du Faso et des membres du gouvernement, doivent déclarer leurs biens à l'entrée et à la cessation de fonction, les présidents d'institution, les responsables de certains projets et programmes, les directeurs généraux, les autorités militaires, les autorités locales.
L'article 1 de la loi du 23 mai 2002 portant détermination de la liste de ces personnalités autres que le président du Faso et les ministres, soumises à la déclaration de leurs biens, énumère :
le Médiateur du Faso ;
le Grand Chancelier des ordres burkinabè ;
le président du Conseil supérieur de l'information, devenu Conseil supérieur de la communication ;
le président de la Commission électorale nationale indépendante ;
les Chefs de missions diplomatiques et les consuls généraux ;
les personnalités de rang ministériel ;
les gouverneurs de région ;
les présidents des Hautes juridictions ;
les présidents d'université et les directeurs généraux des grandes écoles ;
le délégué général du Centre national de recherche scientifique et technologique ;
les chefs d'Etat-major des armées ;
les commandants de Régions militaires ;
les présidents des Cours d'appel et les procureurs généraux ;
le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique ;
le directeur central de l'Intendance militaire ;
le président du Comité national de lutte contre la fraude ;
le directeur central des marchés publics ;
le directeur général de la douane ;
le directeur général de la police nationale ;
le directeur général des impôts ;
les directeurs généraux des entreprises publiques ;
les présidents des conseils provinciaux ;
les maires
les chefs de projets à gestion autonome.
C'est à ces personnalités qu'incombe l'obligation de dépôt de la liste de leurs biens. L'objectif étant à terme, «de lutter contre la mauvaise gestion », a relevé Dé Albert Millogo. En clair, le respect de cette obligation devrait permettre de contrer la corruption, l'enrichissement illicite, les détournements, la concussion.
Fulbert Paré
Lefaso.net