
Pas de répit pour les experts burkinabè. Arrivés tard dans la nuit du dimanche, 22 juillet 2018 dans la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro, les experts burkinabè entament dès ce lundi matin, les travaux préparatoires de la VIIème Conférence au Sommet du Traité d'Amitié et de Coopération Côte d'Ivoire-Burkina Faso (TAC).
La cérémonie d'ouverture des travaux a été co-présidée par la directrice générale chargée des relations bilatérales (ministère des affaires étrangères) du Burkina, Olivia Rouamba, et le directeur Afrique du ministère des affaires étrangères de la Côte d'Ivoire, Éric N'Dry Camille. A leurs côtés, les ambassadeurs du Burkina en Côte d'Ivoire, Mahamadou Zongo, et de la Côte d'Ivoire, Kapeletien Soro.
Les travaux se dérouleront à travers plusieurs sous-commissions et en plénière.
Comme indique la dénomination du cadre, c'est dans une ambiance d'amitié et de fraternité que s'est ouverte cette session de coopération bilatérale qui se veut un modèle de partenariat Sud-Sud.
Pour rappel, c'est le 29 juillet 2008 que le TAC a vu le jour. Cet acte, signé par les anciens présidents, Blaise Compaoré et Laurent Koudou Gbagbo, est intervenu dans un contexte où l'ex-président du Faso (M. Compaoré) était le médiateur dans la résolution de la crise ivoirienne.
Si l'Accord politique de Ouagadougou (APO), signé le 4 mars 2007, avait pour but de résoudre le conflit entre les Ivoiriens, le TAC, quant à lui, visait à recoudre les liens ivoiro-burkinabè quelque peu écorchés par la crise ivoirienne. Son objectif principal était donc de garantir la stabilité et la prospérité entre les deux États. Depuis lors, environ 80 accords ont été signés entre les deux États dans plusieurs secteurs de développement socio-économique.
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