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Le haricot devenu repas de luxe

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Le haricot ou « Benga », jadis assimilé au repas des populations à faibles revenus, se négocie cher sur le marché. Vendu auparavant à 50 F le plat, les amateurs sont obligés de débourser 100 F pour la même quantité. Le prix de la boîte (yoruba) de haricot varie actuellement entre 975 et 1000 F CFA sur le marché.

Alizèta SAWADOGO est restauratrice dans un quartier de la place. Elle vend du riz, du tô et du « benga » au couscous et au riz. Très souriante, elle reconnait que le « benga » commence à ne plus être à la portée de tout le monde. «Avant on servait à 50 F mais maintenant si ce n'est pas à 100 F ou au pire à 75 on ne peut plus vendre» confie-t-elle.

«Le prix du haricot est cher actuellement. Dans le temps, on payait le plat à 600, 650 F. Le prix varie actuellement entre 975 et 1000 F CFA, sans oublier tout ce qu'il faut pour sa préparation» ajoute-t-elle.

La demande de cette céréale est forte sur le marché. Même des pays voisins viennent s'approvisionner au Burkina. Alizèta justifie également cette situation par les multiples utilisations du haricot et l'accaparement des stocks par les « gros » commerçants.

«Les commerçants qui ont les moyens achètent le haricot juste après les récoltes, le conservent et attendent que le prix augmente pour le revendre » affirme-t-elle.

Le haricot est en passe de devenir un repas de luxe. Les consommateurs doivent débourser beaucoup plus d'argent pour s'en procurer. Au marché de Toécin, la boîte de haricot s'est vendue le 17 Août, entre 975 et 1000 FCFA et le maïs autour de 600 FCFA.

Florence P. ZANGO

RTB


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