Ils sont donc en course pour briguer (la partie élective) des postes de Sénateurs au Burkina Faso. Eux, ce sont les candidats proposés par les partis politiques qui participent au scrutin. L'opposition ayant comme on le sait, décliner l'invitation. Au finish, Il y a peu de noms connus dans les listes. On y retrouve pourtant deux anciens gouverneurs et un ancien député. De quoi relancer le débat autour de la question.
Dans la liste de candidature proposée par le Congrès pour la démocratie et le progrès CDP, pour les élections sénatoriales, les profils sont assez neufs, et sans doute peu connus de l'opinion nationale.
Neufs ? Pas tous quand même… En effet, Ils sont deux anciens gouverneurs nichés entre les postulants. Il s'agit de Boureima Bougma (1er titulaire de la région du centre), et de Temaï Pascal Benon (3e titulaire de la région du centre-ouest).
Comme bien d'autres, ces deux personnalités caressent l'espoir de se relancer sur la scène politique nationale. En tentant de se hisser avec succès sous les lambris dorés d'un Faso qui s'interroge pourtant et se divise entre adversaires et partisans d'une seconde Chambre parlementaire.
En optant pour des candidats assez peu connus du sérail pour défendre ses couleurs, le parti au pouvoir et son chef, initiateurs en chef de la démarche de mise en place du Sénat, veulent sans doute démentir l'idée selon laquelle l'institution ne serait destinée qu'à caser du vieux personnel politique.
C'est en tout cas le point de vue exprimé par bien de burkinabè. L'opposition quant à elle insiste régulièrement sur ce point, pour appuyer sa thèse de rejet du Sénat.
Notons que dans la mouture actuelle, une partie des sénateurs devraient être nommés par le Président du Faso. Et là, il y a beaucoup plus de chances que la théorie des cercles concentriques s'applique.
Juvénal Somé
Lefaso.net
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