La Commission nationale pour la Francophonie (CNF) a tenu, ce jeudi 18 juillet 2013, son assemblée générale ordinaire. Partage d'informations sur les activités de la Commission, revue du rapport 2012 et programme d'activités de l'année 2013 de la Commission nationale pour la Francophonie ont meublé les travaux.
Créée en 1993, la Commission nationale pour la Francophonie a célébré cette année ses 20 ans d'existence. Elle a pour missions d'initier, organiser et coordonner les relations de partenariat des institutions nationales avec les organes et les opérateurs de la Francophonie, assurer la préparation et le suivi des instances de la Francophonie, encourager et harmoniser les interventions des institutions nationales impliquées dans le domaine de la Francophonie. Ces attributions confient à la CNF le rôle d'interface de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) au Burkina Faso. Mais force est de constater, selon Amadou Dicko, directeur de cabinet du Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, que des activités sont menées à l'insu de la Commission. « Des missions de la Francophonie viennent et séjournent au Burkina Faso sans que la CNF en soit informée. Des projets et programmes de la Francophonie sont financés et exécutés sur le sol national sans que notre commission en soit informée », s'est-il offusqué.
Afin d'y remédier, le directeur de cabinet a indiqué attendre les conclusions des travaux de la journée. « Pour répondre à cette question, je ne peux que vous écouter ! Voulez-vous qu'on aille en Francophonie dispersés ou regroupés, affaiblis ou renforcés, en solitaires ou en acteurs solidaires ? », a questionné le représentant du Ministre Djibrill Bassolé qui est également le président de la CNF.
Pour Amadou Dicko, les efforts de l'OIF sont visibles au plan international. « Si l'on examine les questions politiques, l'on peut constater que l'OIF a jouéà fond un rôle de défenseur de la paix et de la démocratie dans les pays de l'espace francophone où des crises et conflits ont existé ou existent malheureusement toujours », a fait remarquer le directeur de cabinet.
Au cours de leurs travaux, les participants ont analysé le rapport 2012 et le programme d'activités 2013 de l'institution. Ils ont également planché sur le programme d'activités 2014 de la CNF.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net