Si vous êtes consommateur de Chicorée Leroux, prenez le temps de bien regarder la date de péremption sur l'emballage. Sur plusieurs sachets de ce produit vendu dans différents endroits, on a pu remarquer par exemple que sur un emballage de Café Coffee Chicorée douce acheté en boutique le 10 avril 2013, il est écrit : « A consommer de préférence avant 03-2013 ».
C'est dire que le produit est périmé depuis le troisième mois de l'année 2013. Et pourtant, il est toujours dans les rayons de boutiques, donc mis en consommation. Sur un autre sachet de Chicorée à la caramel, acheté dans les mêmes conditions, il est recommandé de le consommer avant fin « 7-2012 ». Et pourtant, il est bien en consommation dans les rayons de boutiques. Une autre Chicorée soluble instantanée est périmée depuis « 3-2013 », mais est toujours dans les rayons de boutiques. Qu'est-ce donc à dire ? Que malgré les mesures prises par le gouvernement à travers le ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat et les différentes structures de lutte contre la fraude et les produits périmés, le fléau est toujours de mise. On a même l'impression que les commerçants se pressent d'écouler ce produit sans doute acquis dans des conditions douteuses. Parce qu'il est en ce moment difficile de comprendre pourquoi continue-t-on de vendre ce produit dans les kiosques et les boutiques tout en sachant qu'il est périmé ?
Pendant ce temps, à la Ligue des consommateurs du Burkina, on se trimballe devant le juge parce qu'on veut être président pour avoir des avantages. Qu'est-ce qu'elle fait exactement cette Ligue-là ? En attendant, les férus de Chicorée doivent faire très attention au produit qu'ils consomment.
La Rédaction
L'Express du Faso