Deux présumés assassins, l'un du nom de COMPAORE Bassirou 23 ans, l'autre se nommant Ilboudo Fabrice 17 ans sont les présumés meurtriers de COMPAORE Salif un commerçant domiciliéà Kombissiri. Ils ont été mis aux arrêts par l'Unité d'Intervention Polyvalente de la Police Nationale (UIP-PN et présentés à la presse le vendredi 5 avril 2013 à Ouagadougou.
Selon le commandant de l'UIP-PN, commissaire Oumar SOULAMA, les faits remontent dans la nuit du 16 mars 2013 quand le nommé COMPAORE Salif commerçant domiciliéà Kombissiri dans la province du Bazèga a été mortellement agressé par des individus non identifiés.
Alerté par la population et après investigation, la police a pu mettre la main sur COMPAORE Bassirou âgé de 23 ans et neveu du commerçant défunt et Ilboudo Fabrice âgé de 17 ans.
Aux dires du commandant de l'UIP-PN, les commanditaires ont reconnu avoir abattu la victime. Ils ont dans un premier temps repéré la route où passe habituellement la victime.
Ils ont par la suite sollicité le vélomoteur d'un de leurs amis pour se déporter sur le passage de la victime qui par malheur arriva sur les lieux du sinistre autour de 21h. Il regagnait son domicile sur un vélomoteur de marque SPARK.
A l'arrivée de la victime, il n'y a pas de demi-mesure. Les deux présumés assassins l'assomment à la nuque à l'aide d'une planche (qui a même été présentée à la presse) provoquant la mort de celui-ci avant de s'emparer de son sac qui contenait une somme d'environ 4 800 000 FCFA.
Avec cette somme, une partie a été utilisée pour l'achat d'une moto de marque Exciter au montant de 1 275 000 FCFA « sans doute en vue des préparatifs de leurs futurs braquages » a soutenu Oumar Soulama.
Il faut reconnaitre que c'est grâce à la bonne collaboration de la population que l'unité a pu mettre la main sur ces présumés auteurs. L'UIP-PN par la voix de son commandant Omar SOULAMA interpelle la population en particulier les acteurs du secteur informel à la vigilance et à la discrétion sur les biens de valeurs en leur possession.
Elle leur demande d'éviter de transporter de grosses sommes d'argent par devers eux et encourage tout un chacun à dénoncer toute situation suspecte à travers les numéros verts 1010 et 17.
Adama OUEDRAOGO
RTB