Quel a été le salaire de Simon Compaoré pendant ses mandats successifs de maire de Ouagadougou ? Réponse de l'intéressé : " Le maire au Burkina n'a pas de salaire mais plutôt une indemnité.
J'avais 190 mille FCFA en 1995, quand j'ai commencé, et ce, pendant les cinq ans de mon premier mandat. Je suis un cadre de l'Etat, de la catégorie A1 et je touchais un salaire mensuel d'un peu moins de 200 mille FCFA. Ce qui a fait dire à un maire de Libreville que c'était des broutilles. Lui était dans les 5 briques. On a ensuite demandéà l'Etat central de revoir les choses parce que les maires prennent beaucoup de risques dans leurs activités. Certains collègues des communes rurales touchaient 35 mille francs. Même avec les 190 mille francs, il fallait vraiment avoir de l'amour pour sa ville et rester avec tous ces problèmes. L'Etat a essayé de changer les choses et à ce jour, j'ai amélioré ma situation et je gagne autour de 400 mille. Si j'étais dans le privé, je toucherai plus. Il y a des jeunes que j'ai encadrés et qui touchent une brique ou plus, par mois ". Pourquoi le maire a échoué dans sa lutte contre le racolage et les chambres de passe ? Réponse : " Dans cette lutte, je n'ai pas été accompagné, et notamment par vous les journalistes .Des gens ont développé des thèses éculées pour démontrer que l'action que je mène va entraîner plus de débauche dans la ville et qu'en contraignant les gens à abandonner les chambres closes, ils iraient dans les jardins. Ils ont prêché pour qu'on laisse le libertinage. Des parcelles à usage d'habitation ont été transformées en "bordels". Il y a des endroits où on écrit pompeusement " auberge ", avec une ampoule rouge. On en a démantelé certains, mais pour gagner cette bataille, il faut que le ministère du Tourisme accompagne la ville, puisque c'est lui qui donne les autorisations d'ouvrir ces établissements. Il doit faire en sorte qu'on ne les transforme pas en un lieu où les gens viennent mener des activités de courte durée. Sur ce point, je n'ai pas honte de dire que je n'ai pas gagné la bataille. Mais je ne désespère pas. Il y a des éléments qui nous permettent de dire que la lutte en valait la peine. Il appartient à l'équipe qui vient, de se faire épauler et par les journalistes et par le ministère en charge du Tourisme et par les populations ".
Le maire sortant de Ouagadougou vient donc de reconnaître qu'il a perdu sa bataille contre le racolage et les chambres de passe à Ouagadougou. Simon Compaoré confesse notamment que " des parcelles à usage d'habitation ont été transformées en "bordels". Il y a des endroits où on écrit pompeusement " auberge ", avec une ampoule rouge ". Le maire ne pouvait dire mieux car effectivement, la capitale est devenue un nid de racolage, de racoleurs et de racoleuses. Des zones célèbres telles Dapoya et avenue Khwamé Nkrumah, les activités de racolages se sont déportées dans les zones périphériques. L'exemple emblématique est le quartier Kaarpala où l'espace aux alentours de l'entreprise SATOM est devenu un pool du racolage : à partir de 20 heures le soir, des femmes et des jeunes filles font le pied de grue pour guetter les hommes. Ceux qui sont intéressés par leurs services font pratiquement la queue pour en embarquer. Les prix sont fixés selon que la racoleuse est une fille ou une femme ou selon le prix des chambres de passe où la relation, ou du moins " l'activité de courte durée ", selon le maire sortant de Ouaga, aura lieu. Les filles proposent 3000 F CFA pour les chambres à 1000 F CFA et 4000 F CFA pour les chambres à 2000 F CFA. Dans la zone, il y a un nombre important de chambres de passe à des distances pas très longues avec des prix quelque peu identiques : 1000, 2000, 2500. Selon nos recherches, ces maisons closes sont toujours pleines : elles refusent du monde. Un des propriétaires de ces maisons envisage même une extension de son domaine car, il n'arrive plus à satisfaire la demande. Vous l'aurez compris, les chambres closes sont une activité extrêmement lucrative et des guichets de paie sont, semble-t-il, tenus au sein de ces maisons. Pour ceux qui ne veulent pas aller dans une chambre de passe, ils peuvent conduire leur gibier d'un soir dans leur domicile mais cela également a son prix.
Connaissez-vous les 10 des plus grands stades du monde ? Les voici : Stade du 1er Mai, Corée du Nord (150,000 places) ; Salt Lake Stadium, Inde (120,000 places) ; Michigan Stadium, États-Unis (107,501 places) ; Beaver Stadium, Etats-Unis (107,282 places) ; Estadio Azteca, Mexique (114,465 places) ; Ohio Stadium, États-Unis (102,329 places) ; Neyland Stadium, États-Unis (102,037 places) ; Bryant-Denny Stadium, États-Unis (101,821 places) ; Darrell K Royal-Texas Memorial Stadium, États-Unis (100,119 places) ; Melbourne Cricket Ground, Australie (100,018 places).
Monsieur le Premier ministre, dites-nous franchement : Avez-vous nommé Alain Edouard Traoré comme ministre des médias d'Etat, c'est-à-dire RTB, Sidwaya ou bien ministre de la Communication avec sous sa coupe la presse indépendante et privée ? La question mérite d'être posée car à la lumière des dernières décorations de l'Ordre du mérite de la communication, votre ministre Alain Edouard Traoré n'a pas pu trouver dans la grande masse des hommes et femmes qui animent la presse privée, un seul digne d'être décoré. Il y a eu une bonne douzaine de décorés tous des medias d'Etat. Comment expliquer cette exclusion des nombreux animateurs du journalisme indépendant. Sont-ils tous des nuls ? Ou bien c'est encore cette idée saugrenue de manque de formation dans le métier du journalisme qui a prévalu ? Toujours est-il que ce n'est pas trop grave, la vie continue.
Bendré