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Cambriolage au maquis Hollywood : Plus de peur que de mal

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Dans la matinée du mardi 5 janvier 2016, plus précisément à 7 heures, le maquis Hollywood sis à Tampouy a failli être la cible d'un cambriolage. Le malheureux, la trentaine révolue, a été pris la main dans le sac alors qu'il tentait d'escamoter certaines pièces de la sono. Il est en ce moment entre les mains des forces de l'ordre pour suite à donner.

Il est 9 heures au maquis Hollywood, à une cinquantaine de mètres du rond- Point de la Jeunesse burkinabè (grand rond- point de Tampouy). Un monde fou de curieux dans l'attente d'informations. Au départ, nombreux sont ceux qui croyaient qu'un corps sans vie avait été retrouvé dans ce grand maquis de la place. Mais lorsque nous avons approché les premiers responsables, ils nous ont fait comprendre qu'il s'agissait plutôt d'un voleur arrêté alors qu'il s'appétait à commettre un cambriolage.

Le plongeur, Adama Philip Yaogo dit « Best » qui a donné l'alerte nous livre sa version des faits : « Le MX a essayéà trois reprises d'accomplir son forfait ce 5 janvier 2016. Pour la première fois, il donnait l'impression de chercher quelque chose dans le maquis puis il s'en est allé. La seconde fois, il prétendait être un nouvel employé recruté par le comptable-gérant, «Jojo » de son vrai nom Houphouët Jean Joël ».

Ces propos, à l'écouter, ont fini par créer le doute dans sa tête. C'est ainsi qu'il lui a été proposé de repasser à 18 heures, histoire de le confronter au patron des lieux. Chose d'ailleurs que MX a donné l'impression de faire. Hélas, regrette M. Yaogo, c'était juste une autre stratégie pour mieux revenir à la charge une troisième fois. « Je l'ai surpris en train de prendre les amplificateurs et les mixeurs dans la salle des appareils. Ainsi, j'ai alerté les autres collègues, et ensemble nous l'avons ligoté en attendant l'arrivée des forces de l'ordre », a livré le plongeur.

Le comptable «Jojo », pour sa défense, soutient n'avoir jamais vu auparavant MX, encore moins l'avoir embauché pour un quelconque service. Par contre, se remémore-t-il,« deux jeunes m'ont approché, hier soir, pour une demande d'embauche et même qu'ils m'ont laissé leurs contacts ».

A son arrestation, l'infortuné n'avait rien en sa possession.

LGS
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