Le dimanche 17 février 2013, les conseillers qui ont élu Charles Sanou pour diriger la commune rurale de Kouka, se sont déportés à Bobo-Dioulasso pour une rencontre afin d'éviter qu'on les divise. La rencontre a eu lieu à l'Alliance chrétienne pour la coopération économique et pour le développement social (ACCEDES).
Deux conseillers exceptés, tous les 26 conseillers qui ont élu Charles Sanou à la tête de la commune rurale de Kouka, ont fait le déplacement de Bobo-Dioulasso. Les troubles consécutifs à l'élection dudit candidat étaient à l'ordre du jour. L'objectif de la rencontre selon ses initiateurs, était de donner la même information sur la suite de la situation qui prévaut dans la commune. En rappel, l'installation du maire en janvier dernier n'a pu se faire. Pire, des violences ont été enregistrées dans la commune et qui qui ont occasionné des dégâts matériels. Qu'à cela ne tienne, les partisans du maire élu ne veulent pas donner raison à ceux qui ne veulent pas voir leur élu aux affaires.
C'est donc pour réaffirmer leur engagement commun qu'ils se sont retrouvés dans la ville de Sya. La rencontre était dirigée par Lassina Dao et Tê Gandi Sanou, tous ressortissants de la commune de Kouka. Lassina Dao a ouvert la rencontre. Il a salué les conseillers et tous ceux qui sont venus à la rencontre. Sans tergiverser, il a invité les uns et les autres à faire prévaloir la cause commune. Au lieu de perdre inutilement le temps, il a souhaité que tous les fils et filles de la commune regardent dans la même direction. A l'endroit des ressortissants qui se plaisent à causer des zizanies au niveau de la population, il a lancé un appel patriotique. Sa vision a été approuvée par les conseillers. Ces derniers ont souhaité que l'administration puisse décanter la situation, afin que le maire élu travaille pour les populations qui aspirent à un mieux-être social. Cette rencontre a également été une occasion pour les conseillers, sinon pour tous ceux qui soutiennent Charles Sanou, d'inviter tous les acteurs politiques de la localité, àéviter la violence.
Souro DAO
L'Express du Faso