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Trophée « Acteur Tête d'affiche » du journal Le Soir : Le ministre Moussa Ouattara distingué

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Contribuer à la promotion de l'excellence dans la gouvernance publique et dans les rapports humains, c'est à cette fin que répond la désignation de « l'Acteur Tête d'affiche » de l'année sein du journal Le Soir. Première du genre, cette désignation s'inscrit dans le cadre des activités de célébration de l'an I du journal Le Soir. Avec 15 points sur la base de 14 articles révélant les qualités tant professionnelles qu'humaines de l'homme, le Pr Moussa Ouattara a reçu des mains du directeur de publication de « Le Soir », le trophée « Acteur Tête d'affiche ». C'était le 11 février 2013 à l'occasion d'une sobre cérémonie dans les locaux du journal à Ouagadougou, en présence de nombreuses personnalités.

C'est le 27 janvier 2012 que le journal « Le Soir » a commencéà paraître avec pour ligne éditoriale : l'information, l'interpellation, l'analyse. Dans la logique de cette ligne éditoriale, mais surtout dans une perspective citoyenne et de relations humaines, le journal a créé la distinction « Acteur tête d'affiche » pour récompenser celle ou celui qui aura totalisé, à l'issue d'un décompte d'images et de références, le plus grand nombre de parutions à sa « Une ».

Et dans un souci aussi bien d'objectivité, que d'impartialité dans les critères de désignation, non seulement « 2/3 des données doivent provenir d'articles d'initiative », mais aussi « les données sont basées sur les actes relevant d'activités publiques positives qui ont une plus-value sociale ». En plus de permettre une désignation objectivement acceptable, Lookman Sawadogo, directeur de publication du journal « Le Soir », voit dans ces critères à la fois la promotion et du journalisme critique et de la culture de la critique, ainsi que la valorisation de l'action et de l'acteur critiques ou critiqués.

Il s'agit, à croire le directeur de publication du journal, d'une distinction qui « ne se fonde pas sur le jugement, mais sur des données ». C'est ainsi que sur 14 articles avec un seul institutionnel, c'est-à-dire fait sur demande du ministère en charge des Enseignements secondaire et supérieur, et publiés sur une période de huit mois en rapport avec la date de sa nomination, le ministre Moussa Ouattara s'est distingué.

Pour le récipiendaire visiblement très ému qui a exprimé sa gratitude à l'endroit des responsables du journal Le Soir, cette distinction est la preuve que « ce que le ministère fait intéresse manifestement le public ».

Le ministre Ouattara y voit également une invite à rendre disponible l'information juste au sein de son département. Dans ce sens, «à chaque fois que vous en avez besoin, quel que soit l'organe, approchez nos services, on donnera l'information qu'il faut », a précisé le premier responsable du ministère en charge des Enseignements secondaire et supérieur. Toutefois, lance le Ministre Ouattara, « j'encourage le journalisme à aller et dans l'éthique, et dans la déontologie ».

En tout cas, le récipiendaire aura été invitéà voir dans cette distinction non pas un compliment, mais plutôt la matérialisation de la reconnaissance « d'un travail fourni au service de la collectivité». Mieux, au-delà de son utilité pour le bénéficiaire du jour, cette distinction devra créer, espère-t-on à la direction du journal Le Soir, « l'émulation au sein des acteurs publics afin d'allonger la liste des acteurs méritants ». « Les acteurs du secteur privé peuvent aussi en bénéficier », a laissé entendre Lookman Sawadogo qui se trouve lui-même être inscrit sur la liste des récipiendaires du jour.

Le rendez-vous du donner et du recevoir

A la suite du Pr Moussa Ouattara à qui il a remis le trophée « Acteur Tête d'affiche », c'est Lookman Sawadogo « himself » qui a reçu des mains de Mohamed Doumi, une distinction à lui décernée par la Fédération Asalam internationale. Et M. Doumi d'expliquer, « nous avons un conseil d'observateurs, des gens qui suivent tout le monde » pour identifier celui ou ceux qui se battent pour que la paix règne au Burkina. Au-delà d'une récompense, cette distinction se veut être un acte d'encouragement pour plus d'engagement dans le combat pour la paix.

Et cela semble être bien compris par le récipiendaire qui se dit être surpris par la distinction. En effet, a-t-il laissé entendre, « je pense que c'est plutôt une invite à m'investir dans ce sens ».

En plus du directeur de publication du journal Le Soir, Salif Guigma de Horizon FM et Sankara Abdou Junior ont été distingués par l'ONG Asalam internationale. Pour Mohamed Doumi, ce sont des gens qui se sont toujours manifestées pour la paix, et « qu'on a toujours vu devant pour jouer à l'apaisement en cas de conflit ».

La cérémonie aura donc été riche en distinctions, mais courte à la grande satisfaction surtout des autorités présentes dans cette salle exiguë et sans système de ventilation artificielle en ces périodes de chaleur.

Violences en milieu scolaire : « Trop, c'est trop »

Circonstances du décès de l'élève Joël Ouédraogo du Lycée Saint Viateur obligent, le ministre en charge des Enseignement secondaire et supérieur a saisi l'occasion pour solliciter davantage l'appui de la presse à son département qui semble avoir opté pour la sensibilisation en vue de mettre un terme aux violences en milieu scolaire. « Nous sommes à un moment où la violence en milieu scolaire a encore fait parler d'elle, et je voudrais vous engager à nos côtés à une œuvre de sensibilisation afin que l'école retrouve sa sérénité d'antan », ainsi s'est-il adressé aux journalistes.

Et en réponse à une question relative aux suites que son département a données à l'agression mortelle de l'élève le 29 janvier dernier, le ministre Moussa Ouattara a d'abord souligné son indignation. « Il faut dire que c'est un évènement qui m'a véritablement choqué ; c'est révoltant à plus d'un titre », a lancé le ministre, avant de relever que le Conseil des ministres en a été saisi. Le traitement par voie judiciaire de cet acte d'agression est également en cours, a rappelé le ministre.

Mais le plus important, après cet évènement réside dans la sensibilisation de tous les acteurs de l'éducation, a indiqué Moussa Ouattara. Et c'est dans le sens de cette sensibilisation que s'est inscrite, a-t-il rappelé, la rencontre du 7 février dernier qui a réuni partenaires sociaux, union des parents d'élèves, associations d'élèves. A l'occasion, relève le ministre, « j'ai rappelé un certain nombre d'évènements dans le milieu scolaire et j'avoue que nous avons envie de dire que trop c'est trop, il faut qu'on arrête ça ».

Venant aux sources de ces violences, Moussa Ouattara pointe du doigt la démission des parents dans l'éducation de leurs enfants, comme pour dire que l'école n'est pas le réceptacle des enfants qui se croient tout permis. En plus des efforts du gouvernement dans la sensibilisation des élèves, « il faut que les parents aussi se réveillent », a lancé le ministre. Et de préciser que chaque élève ayant une famille, il importe que chaque famille s'investisse véritablement dans l'éducation, ne serait-ce familiale, de ses enfants.

Fulbert Paré

Lefaso.net


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