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Burkina / Littérature : « Si les jeunes ne vont pas vers les livres, nous ferons en sorte que les livres aillent vers eux » Christine Zoarma, du club de lecture Flamme de l'espoir

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Christine Zoarma est la présidente fondatrice du club de lecture Flamme de l'espoir. C'est un club qui œuvre à la promotion de la lecture au Burkina Faso, à travers l'organisation de « cafés littéraires ». Pour mémoire, la fondatrice du club, également écrivaine, a été sacrée Miss littéraire Burkina Faso en 2022 et 2ᵉ dauphine Miss littéraire Afrique en 2023. Avec elle, nous découvrons plus en détail la vie du club.

Lefaso.net : On sait que tu es passionnée de littérature et que, dans ce sens, tu es active dans l'organisation de cafés littéraires. Quelles en sont les motivations ?

Christine Zoarma : La lecture est un souverain bien. Je voudrais partager la magie des livres avec les jeunes et vulgariser le savoir intarissable des livres. Si les jeunes ne vont pas vers les livres, nous ferons en sorte que les livres aillent vers eux. C'est l'un de nos objectifs. Pour le moment, ils ne comprennent peut-être pas l'importance de cultiver l'amour de la lecture, mais plus tard, ils comprendront certainement.

Combien de cafés littéraires déjà organisés ?

Sept cafés littéraires ont été organisés. Nous sommes dans l'organisation du 8e café littéraire autour du livre Une victime innocente de Cathy Manly, prévu pour le 19 mars 2025 à 10h au lycée privéÉlisa, à Saaba.

La quasi-totalité des œuvres des cafés littéraires sont celles de femmes. Pourquoi ce choix ?

Non, la majorité des œuvres de nos cafés littéraires ne sont pas celles de femmes. Par exemple, à l'Act4, c'était un homme ; à l'Act5, une femme ; à l'Act6, un homme ; à l'Act7, un homme ; à l'Act8, une femme.

Christine Zoarma, présidente fondatrice du club de lecture Flamme de l'espoir, par ailleurs Miss Littérature Burkina Faso 2022 et deuxième dauphine Miss Littérature Afrique 2023. Également écrivaine

Est-ce une manière de féminiser la littérature au Burkina Faso ?

Nous n'avons pas de préférence. Toutefois, les femmes occupent une place prépondérante dans la littérature. Elles ne doivent pas rester en marge.

Au menu d'un café littéraire, quels sont les ingrédients ?

Présentation de l'auteur du jour, présentation du livre au programme à travers des résumés, des lectures d'extraits captivants, des commentaires, des partages d'expériences, des échanges (questions-réponses), des prestations en slam, des jeux éducatifs, des expositions et dédicaces de livres.

Qui sont les partenaires qui vous appuient dans l'opération ?

À l'Act5 de nos cafés littéraires, l'association Littérature sans frontière s'est associée à mon club de lecture Flamme de l'espoir pour porter notre idéal commun : promouvoir la littérature et la lecture à travers les cafés littéraires. Et depuis, nous avons une bonne et fructueuse collaboration. Nous n'avons pas d'autres partenaires pour le moment. Nous nous débrouillons avec nos modestes moyens pour tenir nos activités.

Quels genres de difficultés rencontrées ?

Les difficultés sont surtout d'ordre financier. Nous sommes un jeune club à but non lucratif. Et le club fonctionne grâce aux cotisations des différents membres. Nous faisons aussi face à des problèmes de salles pour tenir nos activités. Les coûts des salles sont parfois au-dessus de nos forces. Par ricochet, nous disons un grand merci à tous ceux qui nous ont chaleureusement et gracieusement accueillis dans leurs locaux pour la réussite de nos activités. Nous leur en sommes vraiment reconnaissants.

En dépit de ces difficultés, y a-t-il des motifs de satisfaction ?

Oui, nous avons plusieurs motifs de satisfaction. Petit à petit, le club de lecture grandit. Nous arrivons à tenir nos activités malgré tout. Et nos activités ont tenu leurs promesses jusque-là. Nous avons de plus en plus une forte mobilisation dans nos activités et nous ne pouvons que nous en réjouir. Les participants sont très actifs et les discussions sont fructueuses. J'ai une équipe dynamique et engagée qui me soutient. Elle contribue grandement à la réussite de nos activités. Malgré les difficultés, nous tenons bon et nous sommes prêts à aller jusqu'au bout. Les difficultés nous font grandir et nous fortifient. Nous tirons des leçons dans les difficultés pour être plus efficaces dans nos activités. Nous restons résilients et persévérants, car «À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire », disait Pierre Corneille.

Dans ce contexte où peu de gens lisent, est-ce que les cafés littéraires attirent du monde ?

Oui, les cafés littéraires attirent du monde. Seulement, ce n'est pas chose aisée. Pour des activités littéraires, ça ne nous étonne pas qu'on se retrouve souvent avec un nombre peu satisfaisant. Petit à petit, l'oiseau fait son nid. Avoir une forte mobilisation dans des activités littéraires, c'est vraiment une grâce. Nous savons que nous avons du pain sur la planche. Et nous sommes prêts à relever le défi. Nous restons confiants que les graines que nous semons aujourd'hui porteront un jour de beaux fruits. Un jour, la littérature et la lecture occuperont les places qu'elles méritent.

Quel est l'impact espéré de l'opération ?

Le développement de l'amour de la lecture, la création d'un cadre d'expression littéraire, la valorisation des auteurs locaux, la formation d'une relève littéraire de qualité en Afrique et particulièrement au Burkina Faso. Et aussi l'éveil de l'esprit pour une jeunesse consciente et la transmission du patrimoine littéraire.

Christine Zoarma, présidente fondatrice du club de lecture Flamme de l'espoir, par ailleurs Miss Littérature Burkina Faso 2022 et deuxième dauphine Miss Littérature Afrique 2023. Également écrivaine

Outre ces cafés littéraires, quelles autres activités menez-vous pour la promotion de la littérature ?

Le club est à ses débuts. Pour le moment, nous avons tenu des cafés littéraires dont l'Act8 est prévu pour le 19 mars 2025, des séances de lecture, un café-débat. Nous avons au programme des formations autour de la littérature et de la lecture, des panels et des conférences, des sorties d'études, des compétitions littéraires, les 72 heures du club de lecture Flamme de l'Espoir, des activités humanitaires.

Si, personnellement, vous deviez écrire aujourd'hui un livre, quel serait votre thème préféré ?

J'ai déjà un livre qui paraîtra en mars. C'est un recueil de nouvelles qui dépeint des souffrances de femmes, de jeunes filles et des douleurs de mères.

Parlez-nous de votre prochain café littéraire…

Notre prochain café littéraire, l'Act9 précisément, se tiendra en mai. Nous n'avons pas encore retenu le livre au programme.

Entretien réalisé par Sita Tarbagdo (collaborateur)
Lefaso.net


Changements climatiques et résilience alimentaire : Le Climathon Afrique-Québec suscite des solutions innovantes et concrètes

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Lancée le 15 octobre 2024, la première édition du Climathon Afrique-Québec a connu son dénouement le 6 mars 2025. Initié par la faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'université Laval au Québec, le Climathon vise à générer des idées de solutions concrètes pour améliorer la résilience alimentaire dans le contexte du changement climatique. 35 étudiants venus de 10 universités africaines et de l'université Laval et organisés en 9 groupes, ont pensé et présenté devant un jury, des solutions innovantes et durables aux enjeux alimentaires et climatiques pressants de la ville d'Abidjan en Côte d'Ivoire. Le projet « Zéro Gaspi Légumes » a convaincu le jury par sa pertinence et a décroché le premier prix.

Le Climathon Afrique-Québec est plus qu'une compétition de projets portés par des étudiants. À en croire Dr Eli Sawadogo, responsable du chantier d'avenir en sécurité alimentaire de l'Université Laval et initiateur du Climathon, c'est un moment de collaboration, d'échanges et de réflexion collective, oùétudiants, chercheurs, experts et représentants de différentes organisations apportent chacun sa contribution pour proposer des solutions innovantes, durables et concrètes face aux défis complexes d'insécurité alimentaire et de changement climatique dans les villes et dans les campagnes du Sud et du Nord.

Plusieurs organisations ont été mobilisées pour cette première édition. Il s'agit de la FAO, l'Initiative villes vertes, l'université de Lausanne, l'Institut agro Montpellier, la communauté de savoir et d'innovation Climate-KIC, l'Institut de la francophonie pour le développement durable (IFDD), les Offices jeunesse internationaux de Québec (LOJIQ), le ministère des Relations internationales et de la francophonie du Québec et dix universités africaines d'où proviennent les 22 étudiants du Sud et les 13 étudiants de la maîtrise en sécurité alimentaire de l'université Laval.

Dr Eli Sawadogo, responsable du chantier d'avenir en sécurité alimentaire de l'Université Laval et initiateur du Climathon

Pour cette première édition, le thème retenu est « résilience alimentaire et changement climatique : co-construire des solutions locales et globales ». Afin de mieux saisir la portée du thème, les étudiants ont pris part à trois webinaires de formation portant sur la vulnérabilité des villes africaines face aux changements climatiques, comment formuler un business model de solutions climats ainsi que les défis majeurs de la ville d'Abidjan dans un contexte de changement climatique.

À l'issue de ces différentes formations, ils ont été répartis en 9 groupes et ont conçu, avec l'appui de leurs mentors, des projets de solutions innovantes. Ce sont Solution d'agriculture urbaine par containers à Abidjan (AgroMove) ; « Moringa Vital »– Agroforesterie en périphérie d'Abidjan pour la production de poudre de moringa en gélules ; Plateforme numérique de collecte des déchets et installations fixes pour leur transformation ; Solution combinant agroécologie et numérique pour une agriculture durable ; « Kele »– Biodigesteur - Transformation des déchets en biogaz autour du marché d'Abobo ; « Du toit à la table »– Agriculture urbaine sur les toits d'Abidjan ; « Bio Val »– Biodigesteur - Transformation des biodéchets en énergie à travers un méthaniseur ; « Semences Solidaires »– Coopérative de semences adaptées pour l'agriculture urbaine et « Zéro Gaspi Légumes »– Récupération des résidus des ventes pour créer des produits végétaux déshydratés de qualité destinés à la vente locale.

Au cours d'un pitch d'une durée de 5 mn, chaque équipe a présenté devant un jury international son idée de projet. Les projets ont étéévalués à la lumière de plusieurs critères tels que la qualité du pitch et la cohésion de l'équipe, la faisabilité de la proposition, l'impact climatique et social de la proposition ainsi que l'innovation. Grâce à son caractère innovant, réaliste et de réduction du gaspillage des légumes, le projet « Zéro Gaspi Légumes » a décroché le premier prix composé de 2000 $ CAN et d'une attestation. Selon Madina Kapieko de l'université Norbert Zongo, leader du groupe qui a présenté le projet, l'idée de « Zéro Gaspi Légumes » est de réduire le gaspillage alimentaire, en conservant les légumes à travers la déshydratation. Ce projet ajoute-t-elle, peut être une solution au gaspillage alimentaire en Afrique.

Les participants au Climathon

Avec son projet "Moringa Vital" basé sur la transformation du moringa en complément alimentaire pour tous les groupes d'âge, le groupe conduit par Zakaria Yoda de l'Université Thomas Sankara a décroché le 3e prix. Ce projet vise à développer une unité de transformation du moringa sous forme de capsules ou gélules qui sera consommable. Il inclut la production, la transformation et la commercialisation du moringa. En plus d'améliorer la sécurité alimentaire, le moringa participe à la lutte contre le changement climatique car ses feuilles possèdent une capacité de réduction de l'emprunt carbone, fait savoir Zakaria Yoda.

À l'issue du Climathon, les projets qui ont été primés bénéficieront de l'accompagnement de l'équipe du Climathon et d'une mise en contact avec leur vaste réseau international de partenaires pour la maturation et la mise en œuvre de ces projets.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Crise à Schiphra : Une enquête ouverte contre Marie Claire Traoré pour faux par fourniture de faux renseignements à une autorité en vue d'obtenir un acte public, selon le conseil des AD

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La conférence de presse du mardi 18 février 2025 a été l'occasion pour l'église des Assemblées de Dieu de donner sa version des faits sur la situation qui l'oppose à l'ex-directrice générale, Marie Claire Traoré. Avec le concours de son conseil, une poursuite contre celle qui aura géré l'institution pendant plus d'un quart de siècle, l'association Schiphra et contre X a été enclenchée.

La conférence de presse du mardi 18 février 2025 a été co-animée par Me Christophe Birba, conseil de l'église des AD. Selon ses dires, beaucoup de choses ont été dites sur la partie qu'il représente. Et si durant tout ce temps, l'église n'a pas donné de réponse officielle, c'est parce qu'elle entendait gérer les choses sans faire de vagues et même mêler la place publique à cette situation. Ne dit-on pas d'ailleurs que le linge sale se lave en famille ?

Toutefois, bon nombre de choses les ont contraints à monter au créneau, car, malgré toutes les mesures douces qui auraient été utilisées pour que Mme Traoré sorte par la grande porte, cette dernière n'a pas voulu entendre raison. « Depuis que Mme Traoré et ses proches ont commencéà parler dans les médias, personne n'est intervenue. Si on n'utilise pas la force, on fait quoi finalement ?

On la laisse dans notre domaine, l'hôpital Schiphra, convoquer les journalistes un à un et parler mal de l'église des Assemblées de Dieu sans rien faire ? », a questionné le professionnel du droit.
Toujours selon Me Birba, le parquet a été touché pour diligenter une enquête contre celle qui faisait partie des représentants de la mission française au Burkina jusqu'en 2021.

Et pour cause, elle aurait utilisé de faux documents pour obtenir des autorités un acte public. « L'église des AD a une autorisation de 2008. L'association Schiphra a été créée en 2013 (par Mme Traoré). Donc cinq ans après. L'arrêté des AD de 2008 dit que l'État du Burkina Faso autorise l'église à transformer le dispensaire Schiphra en centre médical avec antenne chirurgicale. Marie Claire Traoré a créé son association en 2013. Et en 2018, miraculeusement, elle obtient un arrêté du ministère de la Santé, dans lequel il est indiqué qu'elle est bénéficiaire de l'arrêté de 2008. Autrement, c'est l'enfant qui est né avant sa mère », a-t-il expliqué.

« Comment, vous qui êtes née en 2013, avez pu être bénéficiaire d'une autorisation d'il y a cinq ans avant votre naissance ? C'est un renseignement qui est faux, un renseignement impossible. Et c'est en vertu de cet arrêté qu'elle dit que l'hôpital Schiphra n'appartient pas aux AD… Nous avons donc saisi le parquet pour lui demander d'ouvrir une enquête pour faux par fourniture de faux renseignements à une autorité, en vue d'obtenir un acte public, usage de faux et escroquerie au jugement », poursuivra l'avocat, tout en l'invitant à revenir à de meilleurs sentiments, car l'église des AD reste ouverte et connait tous les efforts qu'elle a consentis pour que l'institution soit ce qu'elle est aujourd'hui.
Plus de détails à venir.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Mine d'or de Youga : Soleil Resources International au cœur du développement socio-économique

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C'est en mai 2024 que la société Soleil Resources a finalisé l'acquisition des actifs auprès du groupe Avesoro resources dont Burkina mining company ( BMC ) SA qui exploitait la mine d'or de Youga. La mine avait été fermée depuis janvier 2022 et les travaux de relance ont commensé en juillet 2024. les essais de production de l'usine ont démarré au dernier trimestre de l'année écoulée.

La mine depuis sa reprise par l'homme d'affaires, Inoussa Kanazoé, s'est impliquée dans des actions de développement au niveau de la commune de Zabré.

La mine a donné du beaume au coeur à l'autre moitié du ciel

En quelques mois de reprise de ses activités, BMC SA a réalisé plusieurs infrastructures dans la commune de Zabré. Il s'agit notamment de la réalisation en cours de 16 forages au profit de 16 villages de la commune d'un coût de plus 60 millions de F CFA, de la réhabilitation de la route Zabré-Youga, ainsi que le soutien aux activités socio-culturelles de la commune.

A l'occasion de la fête du nouvel an, BMC SA s'est montréégalement solidaire des personnes déplacées internes (PDI) et vulnérables de la commune de Zabré. La société a fait un don de vivres de 20 tonnes de riz d'une valeur de 10 millions de F CFA au profit de 400 bénéficiaires.

Les PDI étaient en liesse

Cette initiative selon Antoine Atiou, représentant le directeur général de la mine Poco Tapsoba s'inscrit dans le cadre global des actions entreprises par la mine pour l'amélioration des conditions de vie des personnes nécessiteuses dans la commune de Zabré.

Le président de la délégation spéciale de la commune Zabré, président de la cérémonie Alain Bassono a remercié le président du conseil d'administration , Inoussa Kanazoé et le personnel de la mine pour les actions de développement entreprises en faveur des populations de sa commune.

Photo de famille à l'issue de la cérémonie

A cet effet, il a invité les populations à accompagner les activités de la mine. Une doléance qui a trouvé une réponse satisfaisante à travers le représentant du Chef de canton de Zabré. Ce dernier a salué la reprise des activités de la mine. Il a par ailleurs traduit la disponibilité des autorités coutumières et des populations à accompagner BMC SA .

Le représentant des bénéficiaires pour sa part a remercié le donateur et traduit leurs reconnaissances pour ce don qui vient leur apporter du baume au cœur à l'occasion de la célébration de la fête du Nouvel an.

Éliminatoires Coupe du monde de la FIFA 2026 : Quelles chances de qualification des Étalons ?

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Les éliminatoires de la Coupe du monde de la FIFA Amérique-Mexique-Canada 2026 reprennent du serviceᵉ et 6ᵉ journées. Les Étalons du Burkina jouent les 21 et 24 mars 2025 contre Djibouti et la Guinée-Bissau. Les Étalons, qui sont mal embarqués dans les éliminatoires, jetteront leur va-tout et s'en remettront aux aléas du football.

Les Étalons joueront-ils enfin leur première Coupe du monde ? On aurait aimé répondre par l'affirmative, mais la situation du groupe des Étalons laisse sceptiquplexes pour les Étalons. Ils sont 3ᵉ du groupe A, à 5 points de retard des Pharaons d'Égypte, leaders avec 10 pts.

La Guinée-Bissau est 2e avec 6 pts, le Burkina 3e avec 5 pts, la Sierra Leone 5 pts, Djibouti 6e avec 1 pt. C'est un groupe à 6 pays, et seul le premier eame des éliminatoires, notamment au premier match ssible, il faut quand même avoir son destin en maipourles Étalons, dans l'obligation de s'exiler pour jouer leurs matchs à domicile.

L'équipe est ainsi privéᵉ joueur, àsavoir les supporters, ce qui constituait un atout psychologique.Après les espoirs manqués de qualification aux Coupes du monde Brésil 2014, Russie 2018, Qatar 2022,026, mais ?

Dans tous les cas, même si une qualification àla Coupe du monde passe actuellement par un trou de rs doivent se donner à fond dans tous les matchs r toute la latitude de sortir son équipe type.

Barthélemy Kaboré

Crise à Schiphra : « Le processus de passation de charge n'a pas été brusque comme certains pourraient le penser, il a commencé en 2023 », rappelle Dr Jean-Marie Badiel, administrateur général de l'église des AD

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Si, depuis le début de cette affaire, l'église des Assemblées de Dieu (AD) a gardé le silence, c'est parce que, dit-elle, « elle a tenu à gérer la crise à l'interne, ne pas mêler la place publique à cette situation ». Et si beaucoup pensent que la crise a débuté avec les récentes sorties sur les réseaux sociaux et les médias, Dr Jean-Marie Badiel, administrateur général de l'église des AD, souligne que le processus de passation a commencé depuis 2023.

Pour comprendre l'historique de l'hôpital Schiphra, il faut remonter à l'an 1948, où le couple missionnaire Dupret, soutenu par les missionnaires américains, décidera de mettre en place l'enseignement primaire protestant. C'était au quartier Gounghin de la ville de Ouagadougou. Une année plus tard, soit en 1949, l'initiative portée par le couple bénéficiera d'un terrain de 12 ha, au quartier Tanghin. C'est ainsi que sera installée la station missionnaire française, que sera ouverte la première école privée protestante de Ouagadougou, ainsi que le dispensaire protestant, une unité de soins pour la santé des élèves, des enseignants et des autres collaborateurs.

Toutes les œuvres sus-citées et qui avaient été formalisées en 1953 par le gouverneur français Echteber passeront par la suite sous la tutelle de l'église des AD du Burkina. Et dans sa vision, M. Dupret appelait de tous ses vœux la fondation d'un hôpital de 200 millions francs CFA. Il ne manquera d'ailleurs pas de le signifier au ministre de la Santéà l'époque, lors d'une visite effectuée au Burkina Faso en 1990.

Le 25 avril 2018, l'hôpital, qui était jusque-là sous l'autorité de l'église des AD, accordera une autorisation de représentation à l'association Schiphra, créée en 2008 par Marie Claire Traoré. « C'est uniquement cette autorisation qui a permis à l'association Schiphra de poser des actes entrant dans la gestion de l'hôpital Schiphra. Jusqu'à cette date, le 25 avril 2018, personne ne contestait l'autorité pleine et entière de l'église des AD du Burkina sur le centre médical Schiphra », a rappelé Dr Jean-Marie Badiel, administrateur général de l'église des AD.

Le problème, selon ses dires, a éclaté au grand jour avec la nomination d'un nouveau directeur général à l'hôpital Schiphra. « Cette nomination du nouveau directeur général intervient après la mise à la retraite de Mme Marie Claire Traoré, d'abord par la mission française en janvier 2021, puis par l'église des AD du Burkina, en décembre 2024. Cette mise à la retraite de Mme Marie Claire Traoré intervient après 26 longues années de dur labeur et à l'âge de 78 ans. À cet âge, vous pouvez reconnaitre avec nous que le repos pourrait être nécessaire, et même Mme Marie Claire Traoré en faisait cas de temps en temps », a-t-il retracé.

« Ce processus de passation de charges n'a pas été brusque comme certains pourraient le penser. Il a commencé depuis 2023. Pendant les échanges, Mme Marie Claire Traoré a même eu à proposer successivement deux candidats : d'abord son propre fils Yann, actuel directeur administratif et financier de Schiphra, puis le docteur Gloria Berges, précédemment directrice des affaires médicales de Schiphra, mais qui, malheureusement, ne répondaient pas à nos critères », a ajouté l'administrateur général de l'église des AD. S'ensuivront donc des échanges et des discussions pour régler ce désaccord. Un comité sera créé dans ce sens et plusieurs rencontres organisées pour trouver un compromis.

Selon des documents obtenus par Lefaso.net de sources confidentielles mais qui connaissent très bien le dossier, Mme Traoré aurait fait des propositions pour être remplacée. Outre le fait qu'elle proposait de désigner la personne qui lui succèderait, on y lit successivement ce qui suit : « La personne proposée restera aux côtés de la directrice générale le temps qu'il faudra pour s'approprier les fondements et l'organisation de l'hôpital. La directrice générale fixera le temps de son départ de Schiphra quand cela lui conviendra pour laisser place à la personne proposée. Les statuts proposés de l'hôpital seront corrigés en association avec I'église nationale pour les décisions futures. À l'occasion du départ volontaire de la directrice générale, une procédure de rétrocession officielle à l'église nationale sera organisée. »

C'est suite à cette note envoyée le 21 février 2025 au président de la commission de réflexion pour la résolution de la situation de l'hôpital Schiphra, alors que plusieurs concertations avaient été faites pour parvenir à une issue heureuse, que la passation de charges, prévue pour le 11 mars 2025 et dont elle avait été informée depuis le 4 février 2025, a été rapprochée au 5 mars 2025.

Par ailleurs, au cours de la conférence de presse tenue le mardi 18 mars 2025, Dr Badiel est revenu sur la question de savoir à qui appartenait l'hôpital. Dans ses propos, il souligne que l'Action missionnaire des AD de France a été contactée pour plus amples informations. Cette dernière répondra qu'elle n'a jamais possédé ni terrain ni bâtiment au Burkina Faso. « Nous vous confirmons en premier lieu que l'Action missionnaire des Assemblées de Dieu de France (AM) n'a jamais possédé de terrains ou de bâtiments au Burkina Faso. Ce point a toujours été clair dans les différents échanges entretenus entre les directeurs successifs de AM et les différents présidents des AD du Burkina Faso. De plus, conformément au protocole d'accord de coopération technique entre le ministère de la Santé et l'église des Assemblées de Dieu du Burkina daté du 19 mai 2003, les AD du Burkina sont l'organe gestionnaire du centre médical devenu hôpital Schiphra », a-t-il lu, comme réponse donnée par l'AM aux AD du Burkina.

Selon Dr Badiel, l'époux de dame Traoré, Pasteur Alpha Traoré, a, pendant les discussions, rejeté toute installation du nouveau directeur général de l'hôpital protestant Schiphra, en la personne du Dr Jacob Sawadogo. « Il ajoutera même que s'il y avait une insistance dans ce sens, ils remettraient l'hôpital au ministère de la Santé», a-t-il révélé au cours de la conférence de presse du mardi 18 mars 2025.

Plus de détails à venir.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Burkina/Promotion cinématographique : Le FESPACO 2025 se déporte à Bobo-Dioulasso du 20 au 23 mars

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La 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou se déporte à Bobo-Dioulasso « sous un mini format », du 20 au 23 mars 2025. En marge de cet évènement, une équipe du FESPACO, avec à sa tête son directeur général, était face à la presse dans l'après-midi du mardi 18 mars 2025 pour annoncer les couleurs. Dénommée « Mini FESPACO », cette initiative permettra au public bobolais de vivre l'expérience du plus grand rendez-vous du cinéma africain à travers des projections de films, des échanges avec des acteurs du secteur et diverses activités culturelles.

La ville de Sya vibrera au rythme du « Mini FESPACO » du 20 au 23 mars prochain. En effet, comme de coutume, après Ouagadougou, le FESPACO se déporte à Bobo-Dioulasso sous un « format concentré», pour prolonger et consolider la politique de diffusion et de promotion du cinéma. C'est dans cette optique qu'après l'organisation réussie de la 29e édition, du 22 février au 1er mars dernier, à Ouagadougou, le cinéma africain sera une fois de plus célébré dans la ville de Bobo-Dioulasso.

Durant cet évènement, les populations vont découvrir les productions cinématographiques de haute qualité, et les artistes et les professionnels ont l'opportunité de participer à des ateliers et à des échanges techniques. « Notre objectif est de permettre aux vaillantes populations de Sya et ses environnants de vivre une belle odyssée cinématographique », a indiqué Yacouba Bonkoungou, chargé de communication et des relations publiques du FESPACO.

Des journalistes présents à la conférence de presse du FESPACO

Pour ce faire, un choix conséquent des films de la sélection du FESPACO 2025 sera fait, plus particulièrement ceux primés à la 29ᵉédition, avec à leur tête Katanga, la danse des scorpions de Dani Kouyaté, Étalon d'or 2025. À FESPACO Bobo, ce sont environ une trentaine de films qui seront projetés principalement à la maison de la culture Mgr Anselme Titianma Sanon, au ciné Sayon et à l'espace Morène de Bobo-Dioulasso. « Nous aurons des projections itinérantes au GIFA, cela en hommage à toutes les forces de défense et de sécurité, avec pour cibles premières les blessés de guerre et les veuves et orphelins de guerre », a indiqué Yacouba Bonkoungou.

Par ailleurs, il y aura des projections dans les lycées et universités de la ville, et des projections en plein air sur la place Tiéfo Amoro et dans des quartiers tels que Yéguéré. Hormis ces projections, il est prévu également des activités de formation. Elles porteront sur des aspects techniques relatifs à certains métiers du cinéma, notamment les projectionnistes et les décorateurs. « Nous allons consacrer une grosse activitéà la question du financement, car elle demeure un épineux problème de notre cinéma. Tout le monde dit qu'il n'y a pas d'argent, c'est parce que les acteurs ne savent pas toujours comment et où aller chercher le financement », a-t-il ajouté.

Il sera donc organisé au cours de cet évènement une séance de travail pour dévoiler les sources de financement viables du cinéma. Outre cela, il sera organisé un master class avec Kollo Sanou. Une occasion pour les acteurs de profiter de ce grand homme du cinéma africain qui va les éclairer sur le parcours du cinéma d'hier à aujourd'hui.

Les conférenciers annoncent les couleurs du mini FESPACO à Bobo-Dioulasso

M. Bonkoungou n'a pas manqué de saluer l'accompagnement de la presse ainsi que des autorités régionales dans l'organisation de cette activité cinématographique.
Présent à cette conférence de presse, le délégué général du FESPACO, Moussa Alex Sawadogo, a rappelé que le mini FESPACO donne l'occasion à la population de Bobo-Dioulasso de vivre en différé cette 29ᵉédition du FESPACO.

À l'en croire, c'est aussi une opportunité offerte aux artistes et professionnels de participer à des ateliers et à des échanges techniques afin qu'ils trouvent de la motivation dans leurs travaux. Il a saisi cette occasion pour inviter les populations et tous les acteurs à s'approprier cette activité pour qu'elle soit une réussite. Il donne rendez-vous dans les salles de ciné de Bobo-Dioulasso du 20 au 23 mars 2025.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Avis d'appel a proposition N° 83485153 Sélection d'un bureau d'études pour l'élaboration des chartes foncières locales sur des forêts communautaires

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La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), est une entreprise de coopération internationale pour le développement durable opérant sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays d'intervention.

La GIZ à travers le ProSol vise à contribuer à la sécurité alimentaire et à la résilience des populations face aux effets des changements climatiques. L'objectif spécifique est formulé comme suit : des approches de protection et de réhabilitation des sols durables sont mises en œuvre à large échelle dans les régions. Le ProSol intervient dans les provinces du Houet et du Tuy.

Dans le déroulement des activités, les acteurs communaux ont été formés et sensibilisés à la gestion des ressources naturelles d'utilisation commune notamment les forêts communautaires à travers l'élaboration des chartes foncières locales. L'accompagnement du processus d'immatriculation et de classement des forêts communautaires au nom des collectivités territoriales incluent l'élaboration de chartes foncières locales devant contribuer à la gestion et l'exploitation durable de ces forêts.
Les présents termes de référence sont élaborés en vue de recruter des prestataires de service qui assureront l'accompagnement des communes ciblées dans l'élaboration des chartes foncières locales sur des forêts communautaires.

La participation à la concurrence est ouverte àégalité de conditions à toutes les structures remplissant les conditions énumérées dans le Dossier d'Appel d'Offres. Les prestataires intéressés peuvent obtenir le dossier d'Appel d'Offres en envoyant une demande à l'adresse BF_Inquiry@giz.de avec en objet « Dossier N° 83485153_ Sélection d'un bureau d'études pour l'élaboration des chartes foncières locales sur des forêts communautaires ». Date limite de soumission le 06.04.2025 à 23h59.


Burkina/ Grande muraille verte : Vers la mise en œuvre d'une plateforme verte des femmes pour renforcer les actions sur le terrain

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Dans la poursuite de ses objectifs, l'Initiative pour la grande muraille verte du Sahara et du Sahel (IGMVSS) s'est engagée à travailler avec les femmes en les réunissant autour d'une plateforme verte. La mise en œuvre de cette plateforme verte se tient lors d'un atelier de deux jours dont l'ouverture a eu lieu ce 19 mars 2025 à Ouagadougou. La cérémonie a été présidée par la représentante du secrétaire général du ministère en charge de l'environnement, la chargée d'études Diane Soré, aux côtés du coordonnateur national de l'IGMVSS, N. Roch Pananditigri.

Au cours de cet atelier, il sera question d'élaborer une feuille de route, un plan d'actions national, ainsi que de mettre en œuvre une stratégie de mobilisation des ressources durables. Cette plateforme verte dédiée aux femmes répond à un besoin d'organisation et de représentation. C'est aussi un moyen de garantir que les voix des femmes soient entendues dans les sphères de décision, selon les organisateurs.

Vue partielle des participants

La plateforme sera un espace d'échanges, de partage et de collaboration où les femmes pourront développer des solutions innovantes et adaptées à leurs réalités.
En ouvrant officiellement l'atelier, la chargée d'études du ministère en charge de l'environnement, Diane Soré, et le coordonnateur national de l'initiative, N. Roch Pananditigri, sont revenus sur l'importance de la participation de la femme, maillon essentiel, à l'atteinte des objectifs de l'IGMVSS.

Le coordonnateur national de l'initiative, N. Roch Pananditigri

Ils ont invité les femmes à faire de cette plateforme l'outil de leur autonomisation et du développement durable des communautés dans la mise en œuvre de l'IGMVSS au niveau du Burkina.
Pour le coordonnateur national, les femmes, qui représentent plus de 50% de la population, ne peuvent pas être omises si l'on veut réussir ces projets de restauration des écosystèmes, de valorisation des produits forestiers non ligneux. « C'est pourquoi, on a trouvé que la femme était un maillon essentiel dans la mise en œuvre de l'initiative IGMVSS avec qui nous devons travailler », a-t-il expliqué.

Dr Alphonsine Ramdé/Tiendrébéogo, participante à l'atelier, parlant du rôle primordial de la femme dans les questions en lien avec la terre

Par ailleurs, parler de la grande muraille verte, c'est parler d'un projet de développement intégré visant à restaurer les terres dégradées, à améliorer les moyens de subsistance des populations locales et à renforcer la résilience face aux changements climatiques. En se basant sur ces angles, la femme a un grand rôle à jouer car étant en contact avec la terre à travers ses activités, a souligné Dr Alphonsine Ramdé/Tiendrébéogo, participante à l'atelier. Et à ce titre, dit-elle, la femme joue le premier rôle, en apportant ses petits soins pour nourrir la terre afin de la rendre productive, pour nourrir sa famille et produire des revenus. Tous ces détails pour dire que la femme a un rôle primordial dans la récupération des terres et ce rôle doit être valorisé.

Photo de famille des femmes et des acteurs de l'IGMVSS

Au terme de ces deux jours d'atelier, les participantes, issues de différentes organisations nationales impliquées dans la lutte contre la désertification et le changement climatique, mettront en place cette plateforme verte qui leur est dédiée et qu'elles vont animer, en apportant leurs contributions.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Burkina Faso : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 19 mars 2025

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Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 19 mars 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 46 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédéà des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1.AU TITRE DE LA PRIMATURE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Membres au Conseil de régulation de l'Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP).

L'adoption de ce décret permet la nomination de deux (02) Membres au Conseil de régulation de l'Autorité de régulation de la commande publique, conformément au décret n°2023-1276/PRES-TRANS/PM/MDICAPME du 5 octobre 2023 portant modalités de désignation des membres des organes des sociétés à capitaux publics, des établissements publics et des structures spécifiques.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à unprojet de décret portant opérationnalisation de la fonction d'ordonnancement des dépenses du budget de l'Etat au sein des ministères et institutions.

Ce décret vise l'opérationnalisation de la structure en charge de la liquidation et de l'ordonnancement au sein des ministères et institutions. Il s'agit d'une étape importante dans la dévolution effective de la fonction d'ordonnancement aux présidents d'institution et ministres sectoriels.

L'adoption de ce décret permet un meilleur encadrement de la fonction d'ordonnancement des dépenses du budget de l'Etat et une plus grande efficacité de la gestion des ressources dans l'administration publique.

Le deuxième rapport est relatif aux tendances de l'économie du Burkina Faso en 2024 et les perspectives sur la période 2025-2027.

Pour l'année 2024, l'activitééconomique enregistre une bonne performance avec un renforcement de son rythme de croissance par rapport à 2023. En effet, la croissance économique s'est accélérée pour atteindre 5,1% en 2024 après 3,0% en 2023, en révision de +0,1 point de pourcentage par rapport aux prévisions d'août 2024, où le taux de croissance était estiméà 5,0%. Cette légère révision à la hausse est en lien avec la forte progression de la valeur ajoutée du secteur primaire à la faveur des retombées de l'Initiative présidentielle dans le secteur agricole en dépit de la contreperformance de l'extraction d'or.

Le dynamisme d'ensemble de la croissance en 2024 est porté par les secteurs primaire (+2,5%) et tertiaire (+2,8%), le secteur secondaire se contractant de 0,2 point de pourcentage.

L'inflation pour l'ensemble de l'année 2024, en moyenne annuelle est projetée à 4,2%. Ce niveau est en lien avec les mesures prises par le Gouvernement et les effets du resserrement de la politique monétaire appliquée par la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) depuis 2023.

Au titre des finances publiques, les recettes sont projetées en augmentation de 15,2% pour s'afficher à 3 105,0 milliards F CFA soit 22,7% du Produit intérieur brut (PIB) après 2 694,8 milliards F CFA en 2023. Ainsi, le taux de pression fiscale serait de 19,2% en 2024 après 17,8% en 2023. Quant aux dépenses, elles progresseraient de 7,6% par rapport à 2023, pour se chiffrer à 3 795,9 milliards F CFA, soit 27,7% du PIB.

Sur la période 2025-2027, il est attendu de bonnes perspectives pour l'économie burkinabè. En effet, sous les hypothèses d'une accalmie des tensions géostratégiques au niveau international et dans la sous-région ouest africaine, d'un bon ancrage de la Confédération des Etats du Sahel (AES), d'une amélioration de la situation sécuritaire et d'une pluviosité favorable, l'activitééconomique enregistrerait une croissance de 5,6% en 2025. Pour les années 2026 et 2027, l'activitééconomique afficherait des croissances respectives de 6,4% et 4,7%.

L'inflation en moyenne annuelle resterait maîtrisée à 1,5% sur l'ensemble de la période 2025-2027, sous les hypothèses d'une bonne campagne agricole, de l'amélioration de la situation sécuritaire nationale, de la poursuite des mesures gouvernementales de lutte contre la vie chère et de l'atténuation des tensions géopolitiques.

L'adoption de ce rapport permet de disposer d'un profil actualisé sur les tendances de l'économie du Burkina Faso en 2024 et les perspectives sur la période 2025-2027.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère de la Défense et des anciens combattants.

Les nouvelles prestations sont liées :

à la fabrication, à l'assemblage et à la transformation d'armes de guerre, de leurs pièces, éléments, munitions et autres matériels connexes ;

à la réparation d'armes de guerre, de leurs pièces, éléments, munitions et autres matériels connexes ;

au commerce d'armes de guerre, de leurs pièces, éléments, munitions et autres matériels connexes ;

au courtage d'armes de guerre, de leurs pièces, éléments, munitions et autres matériels connexes ;

à la délivrance des formulaires de demande ou de renouvellement des pièces et autorisations relatives à la fabrication, l'assemblage, la transformation, la réparation et au courtage des armes de guerre, de leurs pièces, éléments, munitions et autres matériels connexes.

L'adoption de ce décret permet la perception de nouvelles recettes issues des prestations du ministère de la Défense et des anciens combattants, en vue de l'élargissement de sa part contributive au budget de l'Etat.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement création d'emplois et nomination de Chercheurs au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) dans les emplois de Directeur de recherche et de Maître de recherche.

L'adoption de ces décrets permet la création de soixante (60) emplois de Chercheurs et la nomination de trois (03) chercheurs dans l'emploi de Directeur de recherche et de vingt-quatre (24) chercheurs dans l'emploi de Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :

une communication relative à la célébration de la 3e édition du Mois du patrimoine burkinabè et de la 2e édition de la Journée des coutumes et traditions (JCT).
Cette année, la célébration du Mois du patrimoine burkinabè sera concomitante de la Journée des coutumes et traditions.

Institué en 2023, le Mois du patrimoine couvre la période du 18 avril au 18 mai de chaque année. Il offre l'occasion au peuple burkinabè de célébrer son patrimoine culturel.

La 3e édition du Mois du patrimoine est placée sous le thème « Patrimoine culturel et développement économique ».

L'innovation majeure de cette édition est le lancement d'un jeu de challenge shooting qui récompensera, à l'édition prochaine, les meilleures prises de vues sur des sites patrimoniaux ou des visuels qui promeuvent au mieux les objectifs poursuivis par cette initiative.

Quant à la Journée des coutumes et traditions (JCT) célébrée le 15 mai, elle concourt au renforcement de la laïcité de l'Etat en offrant aux adeptes du culte ancestral une occasion de valoriser le riche patrimoine culturel national.

Pour cette 2e édition deux activités majeures sont prévues. Il s'agit de l'organisation d'une série d'ateliers d'information et de sensibilisation et de l'organisation au Musée national de journées dédiées aux communautés étrangères vivant au Burkina Faso. Il est également prévu dans chaque région administrative des journées dédiées aux communautés ethnoculturelles nationales.

une communication relative à la tenue de la 28e édition du concours « Prix Galian ».
Le concours « Prix Galian » est consacréà la promotion des productions dans les différents corps de métiers de la presse écrite, de l'audiovisuel et de la presse en ligne. Il vise à créer une saine émulation entre les professionnels des médias.

Pour l'édition 2025, le concours « Prix Galian » enregistre une innovation, celle de l'institution d'un « Galian d'or » qui récompense les candidats ayant remporté trois fois le « Prix Galian » dans le même genre.

La proclamation du palmarès est prévue le 13 juin 2025 à Ouagadougou.

une communication relative à la tenue de la 18e édition de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO).

La 18e édition de la FILO se tiendra du 25 au 30 novembre 2025 à Ouagadougou sous le thème « Livre, identité culturelle et souveraineté nationale ».

L'organisation de cette édition s'inscrit dans la vision stratégique de contribution du livre à la valorisation de notre identité culturelle et à l'affirmation de notre souveraineté.

Les innovations majeures de cette édition sont la hausse du nombre de Grands prix du Livre qui passe de six (06) à dix (10) et l'organisation des olympiades littéraires dans les Universités et Instituts supérieurs.

La FILO est une vitrine de promotion du livre et de la lecture publique, une tribune d'échanges et de partage d'expériences entre les acteurs et les professionnels de la filière du livre et un cadre de saine émulation entre les maillons de la chaîne du livre burkinabè.

II.2. Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions, Garde des sceaux a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 3e édition de la Journée nationale de protection des données à caractère personnel, prévue du 25 au 30 mars 2025.

Cette édition est placée sous le thème « la protection des données à caractère personnel à l'ère de la digitalisation des procédures administratives : quelle contribution des acteurs de l'écosystème du numérique ? ». Elle vise entre autres, à sensibiliser les acteurs publics et privés sur les enjeux liés à la protection des données à caractère personnel dans un environnement numérique en constante évolution et à renforcer la conformité des administrations et entreprises aux exigences légales en matière de traitement des données.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A.AU TITRE DE LA PRIMATURE

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Membres au Conseil de régulation de l'Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), pour un premier mandat de trois (03) ans :

Au titre de l'administration publique :
Monsieur Adama ZONGO, Mle 117 463 T, Ingénieur en génie civil, représentant le ministère des Infrastructures et du désenclavement.
Au titre de la société civile :
Monsieur Harouna SINON, Economiste, représentant le Réseau national de Lutte anti-corruption (REN-LAC).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Monsieur Bertrand TOE, Mle 111 494 W, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3e grade, 4e échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
Monsieur Saïdou SANKARA, Mle 59 713 C, Administrateur civil, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Secrétaire général.

C.AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES

Monsieur Honoré Patoinsâmba ZIDA, Mle 104 304 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Chargé de mission ;
Monsieur Mahamadou BOKOUM, Mle 58 429 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Chargé de mission ;
Madame Aïssata OUEDRAOGO, Mle 59 638 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Chargé de mission ;
Monsieur Maoloud ZOUBGA, Mle 117 233 T, Inspecteur des douanes, catégorie 1A, grade intermédiaire, 5e échelon, est nommé Chargé de mission.

D. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

Monsieur Halidou SAVADOGO, Mle 54 607 V, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Ministre Conseiller à la Mission permanente du Burkina Faso auprès des Nations unies à New York ;
Monsieur Adama KINDO, Mle 208 204 A, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Ministre Conseiller à l'Ambassade du Burkina Faso à Tripoli (Libye).

E.AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Monsieur Ibrahim TRAORE, Mle 113 377 F, Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire, catégorie 1, 3e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

Monsieur Honoré Grégoire KARAMBERY, Mle 92 574 D, Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire, catégorie 1, 4e échelon, est nommé Chargé de mission ;

Madame Emma Adélaïde PARE/KI, Mle 130 426 U, Magistrat, 1er grade, 4e échelon, est nommée Directrice de la justice juvénile ;
Monsieur Règma KABORE, Mle 212 237 W, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du centre d'information, d'écoute et d'orientation en Droits humains.

F.AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans l'emploi de Directeur de recherche pour compter du 18 juillet 2024 au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).
Pour le compte de l'Institut de l'environnement et de recherches agricoles (INERA) :
Monsieur Lucien OUEDRAOGO, Mle 271 728 D, Maître de recherche en Géographie, est nommé Directeur de recherche en Géographie.

Pour le compte de l'Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) :

Monsieur Wendkouni Henri Gautier OUEDRAOGO, Mle 110 945 V, Maître de recherche en Bactériologie-Virologie, est nommé Directeur de recherche en Bactériologie-Virologie.

Pour le compte de l'Institut des sciences des sociétés (INSS) :

Monsieur Roger ZERBO, Mle 117 304 H, Maître de recherche en Anthropologie et sociologie de la santé, est nommé Directeur de recherche en Anthropologie et sociologie de la santé.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans l'emploi de Maître de recherche pour compter du 18 juillet 2024 au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

Pour le compte de l'Institut de l'environnement et de recherches agricoles (INERA) :

Madame Pascaline COULIBALY/LINGANI, Mle 271 708 G, Chargé de recherche en Lettres et sciences humaines/Sociologie de l'environnement, est nommée Maître de recherche en Sociologie de l'environnement ; Monsieur Abalo Itolou KASSANKOGNO, Mle 334 037 E, Chargé de recherche en Phytopathologie, est nommé Maître de recherche en Phytopathologie ;

Monsieur Adama SANOU, Mle 249 830 Z, Chargé de recherche en Malherbologie, est nommé Maître de recherche en Malherbologie ;
Monsieur Lassina SANOU, Mle 249 819 B, Chargé de recherche en Biologie et Ecologie végétales, est nommé Maître de recherche en Biologie et Ecologie végétales ;

Monsieur Adama TRAORE, Mle 392 917 P, Chargé de recherche en Sciences du sol, est nommé Maître de recherche en Sciences du sol ;
Monsieur Farid TRAORE, Mle 392 916 S, Chargé de recherche en Sciences et gestion de l'environnement, est nommé Maître de recherche en Sciences et gestion de l'environnement ;

Monsieur Issaka ZIDA, Mle 225 877 C, Chargé de recherche en Entomologie/Protection des végétaux, est nommé Maître de recherche en Entomologie.

Pour le compte de l'Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) :

Madame Missida Blandine OUEDRAOGO/BILA, Mle 271 614 C, Chargé de recherche en Lettres et sciences humaines : Anthropologie de la santé, genre, est nommée Maître de recherche en Anthropologie et sociologie de la santé ;

Monsieur Toussaint ROUAMBA, Mle 259 779 X, Chargé de recherche en Santé publique option Epidémiologie, est nommé Maître de recherche en Santé publique option Epidémiologie ;
Madame Rainatou SONDE/BOLY, Mle 249 874 J, Chargé de recherche en Pharmacologie, est nommée Maître de recherche en Pharmacologie-Biochimie ;

Monsieur Mathieu NITIEMA, Mle 249 877 B, Chargé de recherche en Pharmacologie-Biochimie, est nommé Maître de recherche en Pharmacologie-Biochimie ;
Madame Tegwinde Rebeca COMPAORE, Mle 334 046 S, Chargé de recherche en Biochimie/Biologie Moléculaire/Microbiologie, est nommée Maître de recherche en Biochimie/Biologie Moléculaire/Microbiologie.

Pour le compte de l'Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT) :

Monsieur Geoffroy Romaric BAYILI, Mle 118 954 A, Chargé de recherche en Biochimie-Microbiologie, est nommé Maître de recherche en Biochimie-Micrologie ;
Monsieur Oumarou TRAORE, Mle 225 881 M, Chargé de recherche en Phytopathologie, est nommé Maître de recherche en Phytopathologie ;

Monsieur Yacouba YIRA, Mle 207 946 N, Chargé de recherche en Hydrologie, Hydrogéologie, est nommé Maître de recherche en Hydrologie, Hydrogéologie.

Pour le compte de l'Institut des sciences des sociétés (INSS) :

Madame Zouanso SOULAMA/COULIBALY, Mle 52 133 E, Chargé de recherche en Sciences de l'éducation, est nommée Maître de recherche en Sciences de l'éducation ;

Madame Asséta DIALLO, Mle 258 266 F, Chargé de recherche en Linguistique descriptive, est nommée Maître de recherche en Linguistique descriptive ;

Monsieur Sourbar Justin Wenceslas HIEN, Mle 258 261 C, Chargé de recherche en Histoire économique et sociale, est nommé Maître de recherche en Histoire économique et sociale ;
Monsieur Amado KABORE, Mle 226 312 Y, Chargé de recherche en Histoire sociale (Ecole/Education/Formation), est nommé Maître de recherche en Histoire sociale (Ecole/Education/Formation) ;
Monsieur Félix OUEDRAOGO, Mle 238 343 F, Chargé de recherche en Sociologie du développement, est nommé Maître de recherche en Sociologie du développement ;
Madame Palingwindé Inès Zoé Lydia TAPSOBA/ROUAMBA, Mle 241 739 Y, Chargé de recherche en Sociologie, est nommée Maître de recherche en Sociologie ;

Monsieur Issa SOMBIE, Mle 334 038 R, Chargé de recherche en Sociologie-Anthropologie de la santé, est nommé Maître de recherche en Anthropologie et Sociologie de la santé ;
Monsieur Daouda TRAORE, Mle 54 437 K, Chargé de recherche en Sciences du langage/Linguistique, est nommé Maître de recherche en Sciences du langage/Linguistique ;

Monsieur Lassané YAMEOGO, Mle 78 080 V, Chargé de recherche en Sciences de l'information et de la communication, est nommé Maître de recherche en Sciences de l'information et de la communication.

G.AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

Monsieur Salif DERRA, Mle 204 068 S, Inspecteur de l'environnement, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement des Balé ;
Monsieur Guirsoun Brice Moctar ZOURE, Mle 358 785 B, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Bam ;
Monsieur Kiswendsida Rodrigue LEGMA, Mle 365 965 P, Technicien supérieur de l'hydraulique et de l'équipement rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement des Banwa ;

Madame Juliette IDO, Mle 358 691 L, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice provinciale de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Bazèga ;
Monsieur Aristide LEAMA, Mle 289 064 R, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement de la Bougouriba ;
Monsieur Souhaïb KABORE, Mle 315 226 A, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Boulkiemdé ;

Madame Maïmouna YAMPA, Mle 228 380 H, Inspecteur de l'environnement, 1ère classe, 2e échelon, est nommée Directrice provinciale de l'eau et de l'assainissement de l'environnement de la Comoé ;
Monsieur Joseph OUARO, Mle 358 689 S, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Ganzourgou ;
Monsieur Djingri NATAMA, Mle 51 902 E, Technicien supérieur en thermo-énergie, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement de la Gnagna ;
Monsieur Désiré SARE, Mle 365 944 E, Technicien supérieur de l'hydraulique et de l'équipement rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Gourma ;

Monsieur Adama BELE, Mle 264 661 F, Inspecteur de l'environnement, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Houet ;
Madame Djamilatou OUELOGO, Mle 289 063 E, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice provinciale de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Kadiogo ;
Monsieur Mathieu OUEDRAOGO, Mle 314 963 S, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Kénédougou ;
Monsieur Wendinkonté Damien KABORE, Mle 322 725 A, Technicien supérieur de l'hydraulique et de l'équipement rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement de la Komondjari ;

Monsieur Zoumana Amed Serge TRAORE, Mle 314 985 X, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement de la Kompienga ;

Monsieur Steve Isaï BATIENON, Mle 373 639 W, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement de la Kossi ;
Monsieur Germain MONE, Mle 322 668 H, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Koulpélogo ;

Monsieur Abdel Aziz MAIGA, Mle 314 972 V, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Kouritenga ;
Monsieur Hamado OUEDRAOGO, Mle 231 655 Y, Technicien supérieur de l'hydraulique et de l'équipement rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Kourwéogo ;

Monsieur Ousmana OUEDRAOGO, Mle 358 688 R, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement de la Léraba ;
Monsieur Kounso Ismaïla TRAORE, Mle 267 676 S, Inspecteur de l'environnement, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Mouhoun ;
Monsieur Ibrahim OUEDRAOGO, Mle 365 974 X, Technicien supérieur de l'hydraulique et de l'équipement rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Nahouri ;

Monsieur Issa NIKIEMA, Mle 365 933 J, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Namentenga ;
Monsieur Roger SIMPORE, Mle 366 007 X, Technicien supérieur de l'hydraulique et de l'équipement rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Nayala ;

Monsieur Mohamed TRAORE, Mle 314 974 S, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Noumbiel ;
Monsieur Etienne OUEDRAOGO, Mle 278 183 M, Inspecteur de l'environnement, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement de l'Oubritenga ;
Monsieur Idrissa KABORE, Mle 365 994 A, Technicien supérieur de l'hydraulique et de l'équipement rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement de l'Oudalan ;

Monsieur Ignace NEBIE, Mle 216 283 P, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Passoré ;
Monsieur Henri KIEMTORE, Mle 222 195 H, Inspecteur de l'environnement, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Poni ;

Monsieur Nombié SOMA, Mle 366 247 L, Technicien supérieur de l'hydraulique et de l'équipement rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Sanguié ;

Monsieur Fabrice Florentin Saraka KONDE, Mle 379 544 J, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement de la Sissili ;
Monsieur Ibrahim CONSEIGA, Mle 379 539 F, Technicien supérieur de l'hydraulique et de l'équipement rural, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement de la Tapoa ;

Monsieur Ali KABRE, Mle 358 700 P, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Tuy ;
Monsieur Laneko Issouf ZOU, Mle 365 948 Y, Technicien supérieur de l'hydraulique et de l'équipement rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Yagha ;

Monsieur Yapo DA, Mle 228 418 E, Inspecteur de l'environnement, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Yatenga ;
Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 358 695 D, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Ziro ;

Monsieur Pegdwindé Frank Rodrigue NEBIE, Mle 314 978 K, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Zondoma ;

Monsieur Mohamadi KOANDA, Mle 213 853 M, Inspecteur de l'environnement, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l'eau et de l'assainissement de l'environnement du Zoundwéogo.

H.AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L'EMPLOI

Monsieur Joseph POODA, Mle 46 434 B, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédéà la nomination d'Administrateurs aux Conseils d'administration :
du Bureau national des sols (BUNASOLS), de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS), de FASO GUULGO et de FASO KOSAM au titre du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
des Centres hospitaliers régionaux de Dédougou (CHR-DDG), de Fada N'Gourma (CHR-FG), de Gaoua (CHR-G), de Tenkodogo (CHR-TNK), de Koudougou (CHR-KDG) et de l'Agence de gestion des soins de santé primaires (AGSP) au titre du ministère de la Santé ;

de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) au titre du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat ;
de la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) SA, des sociétés minières KIAKA SA et OUARE MINING COMPANY SA au titre du ministère de l'Energie, des mines et des carrières ;
de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi.

Le Conseil a également procédéà la nomination de Présidents aux Conseils d'administration du Centre hospitalier régional de Koudougou (CHR-KDG), de l'Agence de gestion des soins de santé primaires (AGSP) et de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX).

A.MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret renouvelle le mandat de Monsieur Djibril ZOUNGRANA, Mle 510 080 A, Ingénieur en environnement minier, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Energie, des mines et des carrières au Conseil d'administration du Bureau national des sols (BUNASOLS) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement :
Madame Gertrude COULIBALY/YAMEOGO, Mle 46 076 E, Inspecteur des eaux et forêts.

Au titre du ministère de l'Economie et des finances :
Monsieur Jean Baptiste OUEDRAOGO, Mle 47 687 P, Administrateur des services financiers.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE LA SONAGESS
Monsieur Wendiatta SAWADOGO, Mle 427 842, Comptable.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Gomsida OUEDRAOGO, Mle 75 404 M, Ingénieur en génie civil, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement au Conseil d'administration de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Monsieur Modou DANGO, Mle 200 556 J, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat au Conseil d'administration de la Société FASO GUULGO pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l'Etat au Conseil d'administration de FASO KOSAM pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
Monsieur Arouna OUEDRAOGO, Mle 334 277 U, Ingénieur d'élevage et de santé animale.
Au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation :
Monsieur Philippe BAYEN, Mle 257 234 E, Enseignant-chercheur.

B.MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté neuf (09) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Centre hospitalier régional de Dédougou (CHR-DDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de la Santé :
Monsieur Adama OUATTARA, Mle 231 441 C, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA DELEGATION SPECIALE REGIONALE DE LA BOUCLE DU MOUHOUN
Monsieur Souleymane NAKANABO, Mle 105 193 M, Administrateur civil.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA COMMISSION MEDICALE D'ETABLISSEMENT

Monsieur Wendpuiré Daniel ZOUNGRANA, Mle 273 173 T, Médecin spécialiste en stomatologie et chirurgie maxillo-faciale.
Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Centre hospitalier régional de Fada N'Gourma (CHR-FG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA DELEGATION SPECIALE REGIONALE DE L'EST

Monsieur Yempabou Noël COMBARY, Mle 41 832 P, Attaché d'administration scolaire et universitaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ASSOCIATIONS DES MALADES

Monsieur Ernest NATAMA, Secrétaire exécutif de l'association Todi Yaba de Fada N'Gourma.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS DU CHR-FG

Monsieur Adama SOMDAKOUMA, Mle 84 145 D, Attaché de santé en chirurgie.
Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Adama FOFANA, Mle 46 918 J, Conseiller de santé, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d'administration du Centre hospitalier régional de Fada N'Gourma (CHR-FG) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Monsieur Akpiéritiza DABIRE, Animateur PA2, Administrateur représentant la délégation spéciale régionale du Sud-Ouest au Conseil d'administration du Centre hospitalier régional de Gaoua (CHR-G) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Centre hospitalier régional de Tenkodogo (CHR-TNK) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de la Santé :
Madame Watinoma Aïcha Sidwaogo Eveline OUATTARA/KABORE, Mle 202 617 V, Economiste.
Au titre du ministère de l'Economie et des finances :
Monsieur Ambèterfa Nicolas SOME, Mle 53 637 D, Inspecteur des impôts.
Au titre du ministère de l'Action humanitaire et de la solidarité nationale :
Monsieur Réléoindé Silvain ZOUNGRANA, Mle 81 952 B, Inspecteur d'éducation de jeunes enfants.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 216 826 K, Inspecteur du travail.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA COMMISSION MEDICALE D'ETABLISSEMENT

Monsieur Daniel ZEMBA, Mle 245 611 X, Médecin spécialiste en médecine interne.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS DU CHR-TNK

Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 41 190 E, Attaché de santé en chirurgie.
Le sixième décret nomme Monsieur Mohamed Karl-Anicet KPODA, Mle 224 387 W, Médecin de santé publique, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d'administration du Centre hospitalier régional de Koudougou (CHR-KDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le septième décret nomme Monsieur Mohamed Karl-Anicet KPODA, Mle 224 387 W, Médecin de santé publique, Président du Conseil d'administration du Centre hospitalier régional de Koudougou (CHR-KDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le huitième décret nomme Monsieur Arzouma OUEDRAOGO, Mle 46 932 T, Médecin, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d'administration de l'Agence nationale des soins de santé primaires (AGSP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le neuvième décret nomme Monsieur Arzouma OUEDRAOGO, Mle 46 932 T, Médecin, Président du Conseil d'administration de l'Agence nationale des soins de santé primaires (AGSP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C.MINISTERE DE L'INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L'ARTISANAT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Alassane OUEDRAOGO, Mle 111 319 H, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat au Conseil d'administration de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Oumarou BARRO.

Le second décret nomme Monsieur Alassane OUEDRAOGO, Mle 111 319 H, Conseiller des affaires économiques, Président du Conseil d'administration de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Oumarou BARRO.

D.MINISTERE DE L'ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret renouvelle le mandat de Madame Talato Eliane DJIGUEMDE/OUEDRAOGO, Mle 47 698 P, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie et des finances au Conseil d'administration de la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) SA pour une dernière période de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme Monsieur Ernest KABORE, Mle 91 269 A, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie et des finances au Conseil d'administration de la Société minière KIAKA SA pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Eric Wilfrid Yirin ZOURE, Mle 111 344 H, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie et des finances au Conseil d'administration de la Société minière OUARE MINING COMPANY SA pour un premier mandat de trois (03) ans.

E.MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L'EMPLOI

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Maïmouna PARE/HEMA, Mle 30 96 (ANPE), Conseiller en emploi et en formation professionnelle, Administrateur représentant le personnel au Conseil d'administration de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Burkina : Bientôt le retour des "Faso yaar"

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(Ouagadougou, 19 mars 2025). Le Président du Faso, Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a présidé ce mercredi, le Conseil des ministres. Au cours de cette instance hebdomadaire de l'exécutif, plusieurs dossiers ont été examinés et d'importantes décisions prises dans le sens de l'amélioration des conditions de vie des populations, a signifié le ministre Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, lors du traditionnel point de presse après le Conseil.

Au titre du ministère de l'Économie et des Finances, le Conseil a examiné et adopté des rapports sur les tendances de l'économie de notre pays pour de l'exercice 2024. Selon le ministre Aboubakar NACANABO, il y a des améliorations d'un certain nombre d'indicateurs liées à la croissance économique entre 2023 et 2024. Le Burkina Faso remonte la pente avec un bond qualitatif de 1,5. En effet, le taux de croissance de notre pays est passé de 3,6% en 2023 à 5,1% en 2024. « En termes de perspectives, en 2025, nous tablons sur un taux minimum de 5,6% et dans un scénario optimiste, nous pouvons aller à 6% », soutient-il.

Selon le ministre de l'Économie, cette performance s'explique par la bonne tenue du secteur primaire notamment le secteur agricole qui a connu des actions fortes grâce aux actions de l'Offensive agro-pastorale et halieutique et de l'Initiative présidentielle pour la production agricole et l'autosuffisance alimentaire.

Le ministre NACANABO a notéégalement une amélioration du recouvrement des recettes fiscales entre 2023 et 2024 avec une amélioration de 205 milliards FCFA, fruits des réformes importantes engagées dans ce sens.

Toujours dans la restitution des travaux du Conseil des Ministres en ce qui concerne son département, le ministre de l'Économie et des Finances Aboubakar NACANABO a également noté une augmentation du taux d'inflation qui est passé de 1,4% en 2023 à 4,2% en fin 2024. Au regard de ces indicateurs, le ministre de l'Économie et des Finances a annoncé que le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a donné des instructions fermes pour des actions fortes dans tous les départements ministériels, en vue d'une meilleure répartition des fruits de la croissance.

Du reste, les actions en cours, notamment avec les différentes initiatives présidentielles et d'autres projets au niveau des différents départements ministériels, devraient contribuer à la réduction des inégalités et à l'amélioration des conditions de vie des populations.

Bientôt le retour des ‘'Faso yaar'' pour le bonheur des populations

Pour atténuer l'impact de l'inflation sur le pouvoir d'achat des Burkinabè, le ministre a évoqué la mise en œuvre des actions par la régulation des prix des produits alimentaires à travers la Société national de gestion de stocks de sécurité alimentaire (SONAGESS).

Par ailleurs, selon le ministre en charge de l'économie, le Président du Faso a ordonné la mise en place d'unités de distribution des produits inspirées du modèle de ‘'Faso Yaar'' pour que les prix puissent être maîtrisés sur l'ensemble du territoire. Pour mémoire, les ‘'Faso Yaar'' sont un concept expérimenté sous le leadership du Président Thomas SANKARA et qui consistait à la vente des produits de grande consommation à des prix sociaux dans des boutiques dédiées.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Burkina/UNESCO : Deux rapports d'études sur l'éducation en cours de validation

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L'Institut international de l'UNESCO pour le renforcement des capacités en Afrique (IICBA) et la Commission nationale burkinabè pour l'UNESCO organisent un atelier de validation des rapports d'études pour les projets « Création d'environnements d'apprentissage sûrs, favorables et résilients » et « Renforcement des capacités des enseignants pour promouvoir un accès continu et inclusif à une éducation sûre et de qualité pour les filles ». Cette rencontre a débuté ce mercredi 19 mars 2025, à Ouagadougou.

D'entrée de jeu, il faut savoir que l'IICBA travaille à la réalisation des cibles des Objectifs de développement durable (ODD) 2030 en soutenant les États membres dans leurs politiques de développement professionnel des enseignants et la capacité des structures éducatives. L'amélioration de l'apprentissage essentiel des élèves et plus particulièrement des filles, grâce à l'autonomisation des enseignants, est l'un de ses principaux sous-domaines d'intervention.

Le Burkina Faso est confrontéà une crise sécuritaire qui impacte le domaine de l'éducation. Plusieurs établissements scolaires ont été fermés et de nombreux élèves et enseignants subissent de plein fouet cette situation. C'est fort de ce constat que l'IICBA, soutenu par le gouvernement japonais, a lancé un projet visant à accélérer les efforts pour une éducation de qualité en mettant l'accent sur l'égalité des sexes et les environnements d'apprentissage sûrs et en soutenant les institutions de formation des enseignants et leur développement professionnel.

Les officiels

Concrètement, ce projet soutient la mise à niveau des installations utilisant les Technologies de l'information et de la communication (TIC) et le développement d'autres ressources de formation afin d'accroître la capacité des institutions à fournir une formation initiale et continue pratique et appropriée aux enseignants.

Pour la réalisation de ces missions, une équipe de consultants a été recrutée par l'IICBA. Il lui a été demandé d'effectuer une analyse rapide de la situation en se concentrant sur les besoins de développement professionnel et le manque de compétences des enseignants pour remédier au faible niveau d'éducation des filles au Burkina Faso. L'analyse devait mettre particulièrement l'accent sur les domaines de l'enseignement/apprentissage sensibles au genre et aux crises/conflits, ainsi que sur l'utilisation des TIC pour améliorer les résultats de l'apprentissage. L'analyse a permis d'identifier les obstacles à l'éducation des filles et d'évaluer comment le programme de formation des enseignants aborde ces questions. Aussi, l'équipe a réalisé une analyse rapide de la situation actuelle et des facteurs de risque affectant la sécurité des écoles aux niveaux primaire et secondaire, avec une attention particulière pour les barrières et risques liés au genre, ainsi qu'aux besoins de bien-être psychosocial des enseignants et des apprenants dans les situations d'urgence au Burkina Faso. Enfin, l'équipe a fait une analyse des besoins de renforcement de compétences des enseignants indispensables à la réalisation d'un environnement d'apprentissage sûr et propice, et à la promotion et la protection de la santé mentale et du bien-être psychosocial des apprenants dans des écoles sélectionnées au Burkina Faso.

Au milieu, Henri Prosper Paré a souligné que les conclusions des rapports d'études vont être prises en compte par le ministère

L'atelier, une suite logique

Les consultants ayant achevé leur étude, l'atelier de validation est donc organisé pour présenter les résultats de leurs travaux aux parties prenantes. L'objectif général de cette rencontre est de valider les rapports d'études commandités par l'ICBA.

Spécifiquement, il s'est agi d'amender le rapport sur l'analyse rapide de la situation en se concentrant sur les besoins de développement professionnel et les lacunes en matière de compétences des enseignants. En outre, d'amender le rapport sur l'analyse de la situation actuelle et les facteurs de risque affectant la sécurité des écoles aux niveaux primaire et secondaire inférieur, en accordant une attention particulière aux obstacles et aux risques liés au genre et au bien-être psychosocial. Enfin, de proposer les deux rapports à la validation.

L'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Burkina, Jun Nagashima, a affirmé que son pays est pour la promotion de l'éducation pour tous

« Ces travaux de validation vont permettre au ministère de disposer d'un document qui va contribuer à l'orientation de notre système éducatif en prenant en compte ses préoccupations essentielles en ce qui concerne les élèves et plus particulièrement le genre féminin. Aujourd'hui, notre système éducatif rencontre plusieurs difficultés. Dans nos établissements, il y a beaucoup d'aspects sociaux qui ne sont pas suffisamment pris en compte et qui ont un impact sur le rendement scolaire, notamment sur celui des élèves filles.

Ces études vont donc permettre au ministère d'être plus regardant sur la qualité de l'enseignement et de l'apprentissage des élèves. Les besoins fondamentaux des enseignants sont également pris en compte », a laissé entendre le secrétaire général du ministère de l'Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique, Henri Prosper Paré.

Les parties prenantes à l'atelier

Le Japon, un allié pour l'éducation au Burkina Faso

À noter que cet atelier s'inscrit dans le cadre du projet financé par le Japon.

Selon les dires de l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Burkina, Jun Nagashima, « dans des contextes aussi spécifiques que celui du Burkina Faso, les apprentissages se déroulent dans des conditions souvent exceptionnelles, ce qui implique que les acteurs éducatifs doivent disposer de compétences adaptées pour être pleinement efficaces. Mais pour que ces acteurs puissent faire face aux défis qui se dressent devant eux, il est impératif que nous menions des enquêtes quantitatives et qualitatives approfondies. Je suis convaincu que cet atelier de validation sera l'occasion pour les participants de mieux affiner leurs stratégies et de définir des orientations éducatives plus précises et pertinentes. L'éducation est un droit fondamental, et il est de notre devoir collectif d'en assurer la continuité, afin de garantir à nos sociétés un avenir fait de paix, de progrès et d'épanouissement pour tous. Je vous invite à faire de cet atelier un véritable lieu de réflexion et de partage d'idées, animé par la volonté commune d'améliorer notre système éducatif et d'en faire un vecteur de changement durable », a-t-il déclaré dans son allocution.

L'atelier de validation, qui s'étale sur trois jours, va s'achever le 21 mars 2025.

SB
Lefaso.net

Burkina : Le capitaine Ibrahim Traoré va rencontrer les forces vives et inaugurer une cimenterie dans le Plateau Central ce 20 mars 2025

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Il est portéà la connaissance du public que le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, va effectuer une visite dans la région du Plateau Central, ce jeudi 20 mars 2025. Le communiqué de la Présidence du Faso qui l'annonce, daté de ce 19 mars, précise que le chef de l'État va rencontrer les forces vives de la région à Ziniaré, et procéder à l'inauguration de la Société industrielle sino Burkina de ciments SA (CISINOB) à Laongo. Selon le communiqué, cette visite s'inscrit dans la volonté de gouvernance de proximité du président du Faso en vue d'évaluer l'impact des politiques publiques et échanger directement avec les populations. Plus de détails dans le communiqué ci-dessous.

Général Moussa Diallo : « Il n'y a pas d'ethnie, il n'y a que des Burkinabè»

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Dans le cadre de sa prise de commandement, le Chef d'État-Major Général des Armées (CEMGA), poursuit sa tournée au sein des États-Majors d'Armées.

Après sa visite du 18 mars 2025 au Commandement des Opérations du Théâtre National (COTN), il a rencontré ce 19 mars 2025 le personnel et la hiérarchie de la Brigade Spéciale et d'Intervention Rapide (BSIR) au Camp Naaba Koom II.

Ces échanges ont porté sur des sujets clés tels que l'union, la discipline et l'usage des réseaux sociaux, dont les conséquences peuvent compromettre le succès des opérations.

De même, il a invité les hommes à plus de vigilance face aux nombreuses tentatives de désinformation visant à fracturer l'unité entre les militaires et les populations qu'ils défendent. Il a rappelé qu' « il n'y a pas d'ethnie, il n'y a que des Burkinabè».

Pour lui, une armée unie est une armée invincible.

Avec cette tournée, le CEMGA réaffirme sa volonté de construire d'une armée unie, disciplinée et résolument engagée dans la reconquête totale de l'intégrité du territoire national et la protection des populations.

Source : État-major général des armées

Décès de LANKOANDE née GAYERI Pkiani Agnès : Remerciements

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La grande famille LANKOANDE à Piéla, à Fada N'Gourma, à Ouagadougou, au Canada.

Les grandes familles GAYERI, YARGA, TABOUDOU, OUOBA, TINDANO, BANGOU et GUITANGA à Bilanga-Yanga, à Piéla, Ouagadougou, Bogandé, Fada, Montréal, LANKOANDÉ Robert et ses enfants.

Les familles alliées, GADOU, SAGADOU, DJOLGOU, CESSOUMA, YARGA, MANO, DAMOLGA, LOMPO, BAMOGO, BEOGO, KABORE,
BAZIÉ, TAPSOBA, OUOBA, LINGANI, CISSÉ, LANKOANDE et YODA.

Très touchés par les marques de sympathie, de réconfort et de soutiens divers dont vous avez fait montre lors du décès le mercredi 12 Mars 2025 à Ouagadougou, de leur Epouse, mère, tante, grand-mère, arrière-grand-mère Mme LANKOANDE née GAYERI Pkiani Agnès.

Ils renouvellent leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude aux parents, aux amis, aux voisins de Ouagadougou et de Piéla, et aux Connaissances qui les ont assistés et soutenus lors de cette douloureuse épreuve.

Que Dieu vous comble au centuple de ses bienfaits.
Paix à son âme !

La grande famille vous demande de vous unir à elle en union de prière pour le repos de son âme.

Donne lui seigneur, le repos éternel et que brille sur elle la lumière de ta face.


Décès de Abel OUEDRAOGO : Remerciements

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Les grandes Familles OUEDRAOGO, NANA, KABORE, TONDE, ROUAMBA à Manga, Ouagadougou et Saponé.

Madame OUEDRAOGO Tinwendé, ses frères et sœurs.

Le Commandant à la retraite Paul TONDE à Ouagadougou, Maman Wendinda KABORE à Ouagadougou,
La Famille YANOGO à Tinguindalgué,

Leurs excellences Naba Koanga de Tintinga/Manga et Naba Koom du
Sanmatenga,

Madame veuve Esther OUEDRAOGO née YANOGO et ses enfants Géraldine, Eldine, Dina, Aristide et leurs époux, Paul BAMOGO, Patrice Emery, Rita BERE,

Les petits enfants à Ouagadougou, France et Canada. Toutes les familles alliées,
Le Docteur Moïse SAWADOGO, Pasteur principal de l'Eglise des
Assemblées de Dieu de Tanghin Barrage,

Profondément touchés par les prières, les marques de réconforts et les soutiens multiformes que vous leur avez témoignés lors de la maladie, de la promotion céleste le 07 mars 2025 suivie de l'inhumation le 10 mars 2025 de leur époux, enfant, frère, père, beau-père, grand père, Monsieur Abel OUEDRAOGO instituteur à la retraite.

Adressent leurs remerciements :

A l'ensemble des fidèles de l'église AD de Tanghin Barrage ;
Au Docteur Michel OUEDRAOGO, ancien président du Conseil
Général de l'église AD du Burkina Faso ;
Au Docteur Jephte SAWADOGO, vice-président du Conseil
Général de l'Eglise AD du Burkina ;
Au Bureau National de l'Association des Servantes de Christ
(ASC) du Burkina ;

Au Bureau exécutif du Conseil Régional AD Nongremassom ;
A toutes les sœurs de l'Association des Servantes de Christ (ASC)
du Conseil Régional de Nongremassom ;
Aux Associations MHEB, JAD, DENAD du Burkina ;
Aux Autorités Ecclésiastiques ;
A Tout le corps du Christ ;
A la Communauté Musulmane de Tanghin ;
A la Communauté Catholique de la Paroisse Saint Guillaume de
Tanghin ;

Aux Autorités coutumières, politiques et administratives ;
Aux Anciens Premiers Ministres :
• Son Excellence Monsieur Tertius ZONGO
• Son Excellence Monsieur Albert OUEDRAOGO
A Monsieur le Ministre de l'Enseignement de Base, de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues Monsieur Jacques Sosthène DINGARA ;

Au Directeur National de l'Enseignement Primaire Protestant ;
Aux anciens élèves du regretté ;
Au personnel de l'hôpital protestant Schiphra et du CHU Yalgado (Service ORL) ;
A délégation de l'Union Chrétienne Médicale et paramédicale ;
A la promotion de 1985-1989 du Collège des Jeunes Filles de
Loumbila ;

A la délégation de la Direction Générale du Trésor et de la
Comptabilité Publique ;
A la délégation de la Caisse Nationale de la Sécurité
Sociale (CNSS) ;
Aux voisins et jeunes du quartier Tanghin ;
A la delegation de la BADF
A l'Aumonérie de l'hôpital Yalgado
Aux parents, amis et connaissances venus de loin ou de près ;
A Tous ceux dont les noms n'ont pus être cité.

« Car Dieu n'est pas injuste, pour oublier votre travail et l'amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints » Hébreux 6 : 10

Décès de SOUBEIGA Théodore : Remerciements

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Il a plu à Dieu de rappeler auprès de lui notre bien aimé fils, frère, oncle, neveu Soubeiga Théodore le 12 mars 2025 à Tenkodogo suivi de l'inhumation le 14 mars à Ouagadougou et des funérailles chrétiennes le 16 mars à Ouagadougou.

En ce douloureux et triste évènement, la grande famille Soubeiga à Yantenga (Diabo), Ouagadougou, Koudougou, Ségou et Bamako au Mali, la famille de Feu Maurice Soubeiga à Ouidi, la famille Bissinga à Nahartenga (Nagréongo), Dapoya, les familles Ouédraogo et Tiendrebéogo à Ouagadougou, les familles alliées,

Les frères et sœurs : Marie Henriette Ramdé/Soubeiga, Noël Amédé Soubeiga, André Kamba Soubeiga, Omer Soubeiga, Edith Kouanda/Soubeiga, Alain Césaire Soubeiga, Max Abraham Soubeiga, Nina Virginie Nion/Soubeiga, Maurice Nazemsé Soubeiga, Galiam Fernand Soubeiga, Sylvie Rose Ouattara/ Soubeiga, très touchés par les nombreuses marques de sympathie, de solidarité, de réconfort vous disent merci pour vos multiples soutiens.

Ils renouvellent leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude aux amis, connaissances, collaborateurs, voisins, et à la CCB de la chapelle St Paul de la Zone 1.
Ils se gardent de citer des noms de peur d'en oublier.
Que le Seigneur dans sa grande bonté vous comble au-delà de vos attentes et que par la miséricorde de Dieu son âme repose en paix.

Union de prière !

In memoria : Marie Louise TATIETA née BALIMA

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24 mars 2020 - 24mars 2025

Déjà cinq (05) ans qu' Il a plu à notre Seigneur de rappeler auprès de lui son humble servante Mme TATIETA née BALIMA Marie Louise.

Ses enfants Bruno, Irène, Yvette, Raïssa et Deborah vous invitent à vous unir à eux dans la Prière pour le repos de son âme le dimanche 23 mars 2025 à la messe de 07 heures à l'église Saint Pierre de Gounghin .

Je ne meurs pas, j'entre dans la vie. Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.

Première Session 2025 du CSD-GE : Bilan et perspectives pour la gouvernance économique du Burkina Faso

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Le 13 mars 2025, la première session du Cadre sectoriel de dialogue « Gouvernance économique » (CSD-GE) a eu lieu à Ouagadougou, sous la présidence de Karamoko Jean Marie Traoré, ministre des affaires étrangères, représentant le ministre de l'économie et des finances, président du CSD-GE. La rencontre a également a connu la participation de Fatoumata Bako/Traoré, ministre déléguée chargée du budget, ainsi que des partenaires techniques et financiers.

Lors de cette réunion inaugurale de 2025, les membres du CSD-GE ont abordé l'examen et l'adoption du rapport de performance de l'année 2024, ainsi que l'approbation du Plan d'action pour la stabilisation et le développement du secteur « Gouvernance économique » pour la période 2025-2027. Les discussions ont également porté sur les contributions du CSD-GE à la préparation du référentiel national de développement post-2025.

Le rapport de performance indique que, malgré un contexte sécuritaire difficile, des actions de reconquête du territoire et de réinstallation des populations déplacées, le secteur a enregistré des résultats globalement satisfaisants. Les taux d'exécution des activités, tant physiques que financières, se sont établis respectivement à 82,20 % et 56,90 % à la fin de l'année 2024.

Les résultats ont été obtenus dans plusieurs domaines essentiels, parmi lesquelles la lutte contre le terrorisme et l'assèchement des sources de financement des groupes armés. Des avancées notables ont aussi été réalisées dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, la gestion de la crise humanitaire, l'informatisation du cadastre foncier national, ainsi que la mobilisation des ressources et l'amélioration de la gestion budgétaire. Enfin, des initiatives ont été prises pour améliorer l'employabilité des jeunes et des femmes.

Cette première session marque ainsi une étape déterminante dans la mise en œuvre des priorités économiques et de gouvernance du Burkina Faso pour les années à venir.

Lefaso.net

Burkina/Assurance : "Ma tontine Coris", la solution pour épargner et acquérir des biens en toute sécurité

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Coris Assurance vie Burkina innove avec le lancement de "Ma Tontine Coris", un contrat collectif d'épargne et d'assurance destinéà faciliter l'acquisition de biens mobiliers et immobiliers. Ce projet a été présenté ce mercredi 19 mars 2025 à Ouagadougou. Inspirée des tontines classiques, cette solution permet aux adhérents de financer progressivement un projet tout en bénéficiant d'une couverture en cas d'imprévus.

Grâce à un système de cotisation, chaque participant peut accéder à son bien avant la fin du contrat, avec l'assurance d'une gestion transparente et sécurisée. Ce mécanisme repose sur des versements réguliers, garantissant une gestion transparente et solidaire entre les participants. Les responsables de Coris Assurances Vie Burkina ont souligné l'importance de cette offre pour structurer et protéger les tontines, souvent utilisées dans les cercles d'épargne informels.

Amira Nassa/Hanna, directrice centrale des opérations à Coris Assurances Vie Burkina, a expliqué que « Ma Tontine Coris » est un produit innovant qui repose sur un modèle collectif de cotisation tout en garantissant un cadre structuré et sécurisé. « Ma Tontine Coris » est un produit inspiré des tontines classiques. Il permet à des personnes de se regrouper en consortium et de cotiser périodiquement pour acquérir un bien, meuble ou immeuble. Contrairement aux tontines traditionnelles, ce contrat d'assurance propose un dénouement en nature plutôt qu'en capital, garantissant ainsi l'accès direct au bien souhaité», a-t-elle expliqué.

Amira Nassa/Hanna, directrice centrale des opérations à Coris Assurances Vie Burkina

Selon Clément Sandwidi, directeur de Coris Assurances Vie Burkina, "Ma Tontine Coris'' est un produit d'assurance conçu pour permettre aux personnes désirant investir en toute sécurité, d'accéder à un mode de financement pertinent, accessible et à des conditions souples. « Grâce à ce système, les adhérents, organisés en groupes appelés « consortiums », peuvent bénéficier d'un capital financier garanti pour l'acquisition de biens tels qu'une maison ou d'autres investissements essentiels. Ce modèle repose sur une solidarité financière structurée, garantissant sécurité et transparence pour tous les participants », a-t-il précisé.

Clément Sandwidi, directeur de Coris Assurances Vie Burkina

En plus du fonctionnement collaboratif, Coris Assurances Vie Burkina met un point d'honneur à offrir des garanties solides aux souscripteurs. « Notre produit est assorti d'une garantie décès. En cas de disparition prématurée d'un membre avant la fin du contrat, Coris Assurances Vie Burkina prend en charge les cotisations restantes, assurant ainsi la réalisation du projet de l'adhérent ou de ses bénéficiaires. De plus, les membres du consortium sont sélectionnés selon des critères précis afin de garantir une participation effective et sérieuse de chaque adhérent », a détaillé Amira Nassa/Hanna.

Au-delà d'une simple offre d'assurance, Coris Assurances Vie Burkina veut faire de « Ma Tontine Coris » un véritable outil de développement économique et de solidarité financière, à en croire son directeur, Clément Sandwidi. « Notre engagement ne se limite pas à proposer un simple contrat d'assurance. Nous souhaitons offrir une véritable expérience d'accompagnement, basée sur la solidarité financière et la sécurité de l'investissement. ‘'Ma Tontine Coris'' est ouverte à tous : travailleurs du privé et du public, commerçants, entrepreneurs, organisations mutualistes et bien d'autres. Ce produit incarne notre vision d'un financement participatif structuré, où chaque adhérent bénéficie d'une protection optimale et de conditions souples pour la réalisation de ses projets », a-t-il ajouté.

Vue des participants à cette cérémonie de présentation de ‘'Ma tontine Coris''

Le contrat de « Ma tontine Coris » est ouvert aux personnes physiques majeures, âgées d'au moins 18 ans et de moins de 70 ans à son terme. La durée de participation varie en fonction de la valeur du bien à financer, offrant ainsi une souplesse adaptée aux capacités financières de chacun.

‘'Ma Tontine Coris'' offre plusieurs avantages qui en font une solution d'épargne et d'investissement sécurisée. Grâce à sa couverture assurantielle, elle garantit la sécurité des investissements et assure aux adhérents une protection en cas d'incapacitéà poursuivre les versements. De plus, elle permet d'accéder à des biens à des prix préférentiels, rendant l'acquisition plus avantageuse pour les souscripteurs.

Vue partielle des participants

En proposant des conditions souples et accessibles à un large public, Coris Assurances Vie Burkina renforce son engagement à offrir des solutions adaptées aux besoins des épargnants. ‘'Ma Tontine Coris'' allie ainsi flexibilité, accessibilité et sécurité financière, permettant à chacun d'investir sereinement dans l'acquisition de biens durables.

Mamadou Zongo
Tani Linda Combary (stagiaire)
Lefaso.net

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