"L'homme pauvre n'est pas celui dont les mains sont vides, mais celui dont l'âme est vide de désirs. " Proverbe africain
Rencontre des anciens du Lycée Municipal de Bobo (LMB)

La rencontre des anciens du lycée municipal de Bobo-Dioulasso se tiendra le samedi 28 juin 2014 à 16H dans la salle de conférence du Mess des sous-officies à Ouagadougou.
Ordre du jour : Examen des projets de statuts et de règlement intérieur.
Contacts : Armande SANOU : 70544540
François ZONGO : 78896320
Formation professionnelle : L'Algérie offre 22 bourses pour la rentrée 2014-2015

Pour la rentrée académique 2014 – 2015, le gouvernement de la République Algérienne Démocratique et Populaire met à la disposition du Burkina Faso, vingt deux (22) bourses pour des formations professionnelles dans les filières suivantes et selon les nombres portés au regard de chaque filière :
FILIERE Nombre de bourses BATIMENT ET TRAVAUX PUBLIQUES CONDUCTEUR DE TRAVAUX PUBLICS : 02 filles
VOIRIES ET RESEAUX DIVERS : 02 garçons
URBANISME : 01 fille
METREUR VERIFICATEUR ET ETUDES DE PRIX : 02 garçons
ELECTRICITE ET ELECTRONIQUE ELECTROTECHNIQUE : 03 garçons
AUTOMATISME ET REGULATION : 01 garçon
INDUSTRIES AGROALIMENTAIRES CONTROLE DE QUALITE DANS LES INDUSTRIES AGROALIMENTAIRES : 02 filles
INFORMATIQUE INFORMATIQUE OPTION BASES DE DONNEES : 03 filles
INFORMATIQUE MAINTENANCE DES SYSTEMES INFORMATIQUES : 02 garçons
INFORMATIQUE OPTION RESEAUX ET SYSTEMES INFORMATIQUE : 01 garçon et 01 fille
CONSTRUCTION MECANIQUE ET SUDERURGIQUE MAINTENANCE INDUSTRIELLE EN CMS : 01 garçon
PRODUCTION MECANIQUE/USINAGE : 01 garçon
TOTAL 14 garçons et 08 filles
Essakane recrute

La société minière, IAMGOLD Essakane SA, recherche des candidatures de personnes qualifiées pour combler les postes suivants :
DEPARTEMENT :Usine Centrale électrique
POSTE N° 1:Mécanicien qualifié
Qualifications :
Justifier d'une formation académique en mécanique ou maintenance industrielle de niveau DUT ou d'un diplôme équivalent ;
Avoir une expérience de travail d'au moins trois (03) ans en usine ou équipements industriels ou travail sur chantier.
Principales responsabilités :
Maintenir les équipements de façon à maximiser le niveau de production de la mine ;
Diagnostiquer des pannes ou des dysfonctionnements à l'aide d'équipements informatisés et autre matériel de test pour déterminer l'ampleur des réparations à effectuer ;
Faire les réglages des équipements ; les réparationsou remplacement des pièces, les composants ou les systèmes défectueux à l'aide d'outils manuels et électriques ;
Assurer les réparations des équipements de test pour en assurer le bon fonctionnement et pour que le travail réponde aux spécifications des fabricants ;
Effectuer le nettoyage, la lubrification et autres travaux d'entretien de routine sur les équipements ;
Participer à l'élaboration de solutions dans son domaine de compétence ;
Collaborer dans une équipe multidisciplinaire d'entretien mécanique ;
Exécuter toutes autres tâches demandées par son Superviseur et entrant dans le cadre de ses compétences.
Connaissances, compétences et habiletés particulières :
Avoir une bonne vision et un intérêt pour la mécanique industrielle ;
Supporter le bruit, les vibrations des engins, le travail physique et en extérieur (chaleur, intempéries...) ;
Avoir une formation ou une expérience en santé sécurité dans divers milieux de travail (environnement de production) ;
Avoir des connaissances de base en SIMDUT et pour les travaux en hauteur et en espace clos ;
Avoir reçu une formation sur les procédures et techniques de cadenassage ;
Supporter le travail à la poussière ; avec de la graisse, de l'huile et de la fumée ;
Avoir une bonne dextérité ;
Pouvoir s'adapter rapidement aux changements ;
Avoir une habilitéà travailler en hauteur ;
Etre apte à travailler sous pression ;
Avoir le sens de l'organisation.
DEPARTEMENT :Mine Opérations
POSTE N° 2:Superviseur Mine Junior
Qualifications :
Justifier d'une formation académique BAC + 2 dans le domaine minier (production) ou justifier d'une expérience d'au moins trois (03) ans en matière de supervision ;
Etre titulaire d'un permis de conduire.
Principales responsabilités :
Les personnes désireuses de faire acte de candidature pour ce poste auront à effectuer les tâches suivantes :
Coordonner et gérer les différentes équipes de travail ;
Élaborer un plan de travail ;
Organiser le travail de la mine ;
Superviser le travail des différentes équipes placées sous sa responsabilité ;
Assurer le suivi des équipements techniques du secteur ;
Veiller à la santé et sécurité du personnel évoluant dans le secteur ;
Mettre en place les contrôles internes, les actions correctives et préventives ;
Rechercher les causes des défauts, et qualifier leurs impacts sur la production ;
Participer à l'établissement des indicateurs de performance àêtre suivi et des objectifs ;
Participer à l'analyse des résultats afin d'identifier les possibilités d'amélioration et les priorités d'actions ;
Suivre et évaluer les performances des différentes sections et équipes par rapport aux objectifs de production ;
Etablir des rapports écrits, rendre compte au supérieur hiérarchique et partager les observations ;
Exécuter toutes autres tâches demandées par son Superviseur et entrant dans le cadre de ses compétences.
Connaissances, compétences et habiletés particulières :
Avoir une bonne perception des formes et des orientations ;
Avoir une formation ou une expérience en santé sécurité dans divers milieux de travail (environnement de production) ;
Supporter les vibrations des engins ;
Supporter le travail à l'extérieur (chaleur, intempéries...), au bruit et à la poussière ;
Connaître et respecter les règles de sécurité concernant la conduite d'engins sur les chantiers ;
Etre minutieux, dynamique, rigoureux, attentif et précis dans le travail ;
Etre apte à travailler en équipe et sous pression et à collaborer avec d'autres superviseurs ;
Avoir le sens des responsabilités etdes connaissances avancées en SIMDUT ;
Avoir une connaissance pour les travaux en hauteur et en espace clos ;
Avoir reçu une formation sur les procédures et techniques de cadenassage.
DEPARTEMENT : Usine Maintenance
POSTE N° 3 : Signaleur (Grue)
Qualifications :
Avoir le niveau CEP ou BEP ou savoir lire et écrire en Français ;
Etre titulaire d'un permis de conduire valide pour les camions ;
Avoir une expérience pertinente de travail sur les équipements miniers ou travail sur chantier.
Principales responsabilités :
Les personnes désireuses de faire acte de candidature pour ce poste auront à effectuer les tâches suivantes :
Effectuer les manœuvres de guidage des grutiers en cabines ;
Faire les gestes adaptés à la manœuvre ;
Exécuter correctement les gestes conventionnels (prise de commandement, montée, montée lente, descente, descente lente, déplacement horizontal, déplacement horizontal lent, déplacement de l'appareil, arrêt, arrêt express…..) ;
Participer au nettoyage général du secteur de travail ;
Aider ses collègues dans l'accomplissement de leurs fonctions ;
Maintenir les outils, les équipements et la zone de travail propres et sécuritaires ;
Signaler toute défectuosité ou problème, actuel ou potentiel, qui pourrait nuire aux opérations ;
Exécuter toutes autres tâches demandées par son Superviseur et entrant dans le cadre de ses compétences.
Connaissances, compétences et habiletés particulières :
Avoir une bonne vision (vision de loin, champ visuel, vision crépusculaire) ;
Avoir une formation ou une expérience en santé sécurité dans divers milieux de travail (environnement de production) ;
Avoir des connaissances de base en SIMDUT et des travaux en hauteur et en espace clos ;
Etre capable d'apprécier les distances et savoir utiliser et communiquer avec le talkie-walkie ;
Avoir une bonne audition ;
Supporter le travail en extérieur (chaleur, intempéries...) et au bruit ;
Avoir le sens de la sécurité et du travail d'équipe ;
Etre capablede travailler en équipe et sous pression ;
Se soumettre aux procédures SAS de l'usine.
DEPARTEMENT : Mine ingénierie
POSTE N° 4:Ingénieur géotechnique
Qualifications :
Etre titulaire d'un diplôme d'ingénieur géotechnique ou équivalent ;
Avoir une expérience professionnelle d'au moins deux (02) ans dans le domaine et de préférence en fosse à ciel ouvert ;
Avoir une expérience en génie civil.
Principales responsabilités :
Les personnes désireuses de faire acte de candidature pour ce poste auront à effectuer les tâches suivantes :
Gérer et cueillir des données sur le terrain et/ou en carottes et les interpréter ;
Collaborer avec le département Mine production et géologie ;
Participer aux différentes rencontres techniques et apporter son expertise ;
Entreprendre et gérer des campagnes géotechniques ;
Faire des inspections de terrain et apporter des recommandations ;
Rédiger des rapports techniques ;
Effectuer toute autre tâche entrant dans le cadre de ses compétences confiée par son supérieur hiérarchique.
Connaissances, compétences et habiletés particulières :
Maitriser l'outil informatique (Autocad, Word, Excel, Power Point) ;
Avoir une formation ou une expérience en Santé sécurité dans divers milieu de travail (environnement de production) ;
Maîtriser les logiciels Rocplane, Swedge, Dips, Slide, Gemcom GEMS ;
Avoir le sens des responsabilités ;
Etre apte à travailler en équipe et sous pression ;
Etre titulaire d'un permis de conduire ;
La maîtrise de l'anglais serait un atout.
POSTE N° 5:Ingénieur projets miniers
Qualifications :
Etre titulaire d'un diplôme d'ingénieur en génie minier ;
Avoir une expérience pertinente en génie minier et en opération minière ;
Avoir au minimum cinq (05) ans d'expériences en exploitation, planification et ingénierie minières, en gestion et évaluation de projets et estimation de coûts ;
Etre familier avec les règles régissant l'estimation de ressources minérales et réserves minières qui interviennent dans la préparation de rapports techniques.
Principales responsabilités :
Les personnes désireuses de faire acte de candidature pour ce poste auront à effectuer les tâches suivantes :
Planifier, concevoir, organiser et superviser les travaux miniers (aménagement des mines et des installations minières, des systèmes et du matériel) ;
Déterminer les stratégies de dénoyage des fosses et les méthodes appropriées de forage et de dynamitage ;
Superviser et coordonner le travail des techniciens miniers et, le cas échéant, des ingénieurs miniers juniors ;
Diriger et collaborer à la réalisation d'études minières d'avant-projet (préliminaire, préfaisabilité, faisabilité) ;
Contribuer aux services techniques : mécanique des roches, planification minières, audits d'opérations… ;
Veiller à faire respecter les calendriers et plannings à court et moyen terme ;
Elaborer les budgets ;
Exécuter toutes autres tâches demandées par son Superviseur et entrant dans le cadre de ses compétences.
Connaissances, compétences et habiletés particulières :
Avoir des bonnes qualités de communications (écrites et orales) ;
Etre rigoureux, dynamique et engager ;
Etre apte à travailler en équipe et sous pression ;
Etre polyvalent et proactif ;
Connaître les logiciels spécialisés en conception et planification minière ;
Maîtriser parfaitement l'anglais et le français.
Rôles et Responsabilités en Santé et Sécurité Environnement et Communautaire (SSEC)
Etre conscient de son rôle et de sa responsabilité personnelle en matière de prévention des risques d'accidents, d'atteinte à la santé, ou de dommage à l'environnement, liés à ses activités
Suivre et participer activement aux formations et directives en SSEC
Se conformer aux procédures, règlements internes, exigences légales et aux autres exigences (ISO 14001, OHSAS 18001, IFC ;…) souscrites par IAMGOLD Essakane SA en matière de SSEC liés à ses activités
Adopter des conditions de travail ergonomiques - Rapporter promptement, à son supérieur immédiat, les infractions et les situations hors normes qui pourraient mettre en danger sa propre personne ou d'autres, et participer à l'identification et la mise en application des mesures correctrices.
Composition du dossier :
une demande manuscrite adressée à la Directrice des Ressources Humaines ;
un curriculum vitae ;
une copie de la carte nationale d'identité ;
des copies des diplômes, attestations et/ou certificats de travail.
Les dossiers de candidature doivent parvenir par courriel à l'adresse suivante : Essakane_Recrutement@iamgold.com au plus tard le jeudi 26 juin 2014 à 17 heures.
Le Surintendant des Ressources humaines,
William OUEDRAOGO
“Campagne Cultivons” : des organisations de la société civile interpellent le président du Faso

Les 26 et 27 juin prochain se tiendra dans la capitale équato-guinéenne le 23e Sommet des Chefs d'Etat et de gouvernements de l'Union africaine (UA). Profitant de l'occasion, des organisations de la société civile actives dans l'agriculture interpellent le président du Faso, Blaise Compaoré, afin qu'il prenne « des actes plus forts et plus concrets pour sortir définitivement les agriculteurs du cycle de la faim et construire les chemins d'une Agriculture durable porteuse d'une croissance économique. »
Lettre ouverte à Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Faso
Excellence Monsieur le Président
Dans quelques jours vous allez prendre part au 23ème Sommet des chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union africaine (UA) qui se déroulera les 26 et 27 juin 2014, à Malabo, en Guinée-Equatoriale. Nous, organisations paysannes et de la société civile engagées dans la campagne CULTIVONS au Burkina, saisissons cette occasion pour vous dire que plusieurs milliers d'agriculteurs, d'agricultrices, d'éleveurs en Afrique (62 % des habitants de l'Afrique subsaharienne sont des Agriculteurs) comptent sur vous, pour transformer leurs vies. Au Burkina Faso, ils sont plus de 5 000 000 d'Agriculteurs et d'Agricultrices, répartis entre 900 000 Exploitations familiales.
Vous avez signé la pétition « Investir plus et mieux dans l'Agriculture », le 11 avril 2014, à Fada N'Gourma, lors de la 17èédition de la Journée Nationale du Paysan. Par ce geste, vous avez rappelé votre engagement à défendre la cause de ces millions de personnes qui vivent de l'Agriculture et qui nous nourrissent à travers le continent et particulièrement au Burkina Faso. Cette pétition a été signée par plus de deux millions d'africains . Les membres de la Campagne CULTIVONS, en l'occurrence la Confédération Paysanne du Faso, le Secrétariat Permanent des ONG, Inades Formation Burkina/Burkina le comité national de l'Année Internationale de l'Agriculture Familiale, le Conseil National de la Jeunesse du Burkina, le Club des Etudiants en Economie Agricole et Environnement, Christian Aid au Burkina, le Centre d'Information, de Formation et d'Etudes sur le Budget et OXFAM au Burkina vous remercient pour cet engagement historique. Comme vous, déjà plus de deux millions de citoyens et citoyennes ont signé la pétition pour demander un meilleur investissement dans l'Agriculture.
Notre pays le Burkina Faso a consenti au cours des dernières années des efforts louables et appréciables en matière d'investissement public dans l'agriculture. Ces efforts l'ont placé parmi les huit (8) Etats africains qui se sont évertués à respecter les engagements de Maputo d'allouer au moins 10% de leur budget à l'Agriculture.
Si ces faits constituent des motifs de fierté, il reste cependant des défis majeurs à relever pour une politique Agricole efficiente particulièrement en direction des exploitations familiales.
Le financement du Secteur Agricole dépend de l'aide extérieure. Sur la période 2006-2010, la part du financement extérieur a représenté en moyenne 73% des dépenses publiques totales en faveur de l'Agriculture Cette situation de dépendance rend l'élaboration de toute stratégie soutenue de croissance de l'Agriculture presque hasardeuse en raison de la non maitrise et de la prévisibilité des aides extérieures
L'insécurité alimentaire chronique touche en moyenne 35,4% des ménages. Pour les ménages agricoles qui représentent 80% de la population, la situation est encore plus alarmante. Cette année, 54% des ménages agricoles burkinabè n'arriveront pas à couvrir leurs besoins. C'est une situation difficilement acceptable pour nos braves paysans mais aussi, sans doute, pour vous qui êtes si sensible à la cause du monde paysan.
Il est indéniable que le combat contre la pauvreté ne saurait être gagné sans un secteur Agricole viable, ce qui passe nécessairement par des politiques agricoles de qualité. C'est pourquoi, Excellence Monsieur le Président, nous souhaitons, au moment où vous vous apprêtez à participer à la rencontre des chefs d'Etats et de Gouvernements de l'Union africaine à Malabo, vous rappeler la nécessité d'améliorer en qualité et en quantité les investissements destinés à la promotion de l'Agriculture familiale dans notre pays.
En cette Année Internationale de l'Agriculture Familiale pour les Nations Unies mais aussi celle de l'Agriculture, de la sécurité alimentaire et de la nutrition pour l'Union Africaine, les paysans du Burkina Faso et ceux du continent attendent de vous et de vos pairs, des actes plus forts et plus concrets pour sortir définitivement du cycle de la faim et construire les chemins d'une Agriculture durable porteuse d'une croissance économique.
Nous espérons que vous serez le porte -voix de tous les paysans africains lors de la rencontre des chefs d'Etats et de Gouvernements à Malabo pour plaider en faveur d'une amélioration conséquente des politiques agricoles et une mise en œuvre diligente des engagements.
C'est le sens des recommandations conjointes de 120 organisations paysannes et de la société civile africaines, pour ‘'passer de la rhétorique à l'action'' et qui synthétisent nos attentes vis-à-vis des chefs d'Etats et de Gouvernements :
Une augmentation du volume des dépenses dans l'Agriculture et des investissements dans la recherche Agricole inclusive et les services de vulgarisation et d'appui- conseils ;
Une amélioration de la qualité et de la transparence des dépenses dans l'Agriculture ;
Des politiques agricoles plus efficaces, mutuellement redevables et participatives ;
Une élimination des disparités entre les sexes et une promotion des jeunes et des femmes dans le secteur Agricole ;
Un renforcement des droits fonciers des producteurs familiaux agricoles ;
Un meilleur accès aux marchés pour les producteurs familiaux agricoles, des investissements dans l'Agriculture familiale et des investissements responsables de la part du secteur privé ;
Une intégration de la durabilité et de la résilience climatique dans les plans agricoles nationaux ;
La mise en place de mécanismes de prévention et de gestion des crises alimentaires et nutritionnelles récurrentes.
Nous comptons sur votre engagement et votre leadership pour obtenir des chefs d'Etats Africains un « nouveau Maputo » sensible aux exploitations familiales pour une transformation qualitative du secteur de l'Agriculture.
Ouagadougou, le 16 Juin 2014
Signataires : membres et partenaires de la Campagne
Confédération Paysanne du Faso (CPF)
Collège des Femmes de la CPF
Secrétariat Permanent des ONG (SPONG)
Club des Etudiants en Economie Agricole et Environnement (CEAE)
Centre d'Information, de Formation et d'Etudes sur le Budget (CIFOEB)
Le Comité National de Pilotage de la célébration de l'Année Internationale de l'Agriculture Familiale au Burkina Faso
Inades-Formation/Burkina
Christian Aid au Burkina Faso
OXFAM au Burkina Faso
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Baskouré : Les vœux perpétuels de Marie Yvonne Kaboré dans la congrégation des sœurs de la Sainte-Croix

La communauté catholique de Baskouré, un village situéà une quinzaine de kilomètres de Koupèla, sur la route de Fada N'gourma, était le 14 juin dernier en fête. Et pour cause, une de leurs filles, Marie Yvonne Kaboré prononçait ses vœux perpétuels dans la congrégation des sœurs de la Sainte-Croix. Chants, danses ont ponctué la journée.
Aucun catholique de Baskouré ou de ses environnants n'a voulu se faire conter l'évènement. En voitures, à motos, à vélos et même à pieds, les fidèles catholiques ont rallié l'église Christ-Roi de l'Univers de Baskouré. Pour l'occasion, c'est l'évêque du diocèse de Tenkodogo, Mgr Prosper Kontiebo, qui a effectué le déplacement de Baskouré pour présider la liturgie.
Après un très long chemin vocationnel qui l'a conduite chez les religieuses de la Sainte-Croix, Marie Yvonne Kaboré a pu prononcer ses vœux perpétuels. La phrase biblique qu'elle a choisie pour la guider le reste de sa vie est bien pleine de sens : « Me voici : je viens faire rien que ta volonté…Enseigne-moi à la discerner ». Un désir de se confier à Dieu. « Lorsque nous sommes dans les mains de Dieu, il faut Le laisser nous modeler. Sinon, vu l'imperfection de l'homme, il pourrait avoir des ratés si nous décidons de nous façonner nous-mêmes. C'est pour cela qu'il est nécessaire de Le laisser nous fabriquer selon son vouloir », explique celle qui veut, de sa vie de consacrée, témoigner de l'amour du Christ dans son milieu. « La mission qui m'est confiée est d'être témoin au milieu des chrétiens et de ceux avec qui je vais travailler, de cette joie et de cet amour pour le Christ durant toute ma vie », a-t-elle ajouté.
Originaire du petit mais très croyant village de Baskouré (il abrite aussi le petit séminaire), la sœur Marie Yvonne Kaboré a su développer les qualités et les valeurs qui lui n'ont pas laissé indifférentes ses formatrices et qui lui ont permis d'entrer solennellement dans cette congrégation.
La sœur Maryse Brisson, supérieure de la Communauté des sœurs de la Sainte-Croix au Burkina, n'a pas passé sous silence toutes ces qualités. « Yvonne, tu sais que, pour moi, les rencontres ne sont pas fortuites. Nos chemins se sont croisés dès tes premiers en Sainte-Croix. Le croisement de nos chemins s'est prolongé au fil des ans jusqu'aujourd'hui. C'est une rencontre de découverte et de certitude. Je me permets de te rappeler quelque chose : d'abord, il y a en toi la crainte de Dieu. Ne la perds jamais. Elle est merveille et fait trembler. Cette crainte fait chercher les voies de Dieu et qui force à se soumettre. Parfois, je me convaincs que Dieu doit prendre plaisir à te voir. Tu te fais remarquer par ton zèle et ta passion », a-t-elle relevé non sans mettre en garde sa jeune sœur contre les tentations de quitter les voies du Seigneur : « Mais gare à toi car ton Dieu est jaloux. Ton zèle et ta passion doivent être à son service. Je sais que tu as beaucoup de projets mais arrange-toi pour qu'ils coïncident avec ceux de Dieu. Sinon Il va te déranger comme Il l'a fait à Jacob ou te terrasser comme Paul. Maintenant je suis certaine que tu es une appelée selon le Cœur de Dieu. Je Le remercie donc pour ta passion, ton zèle, ta crainte que je sais qui sera cette fois riche de tes richesses. »
Koupèla, un archidiocèse pourvoyeur de vocations
L'archidiocèse de Koupèla a une histoire religieuse singulière. Il a accueilli les premiers missionnaires arrivés au Burkina. C'était en l'an de grâce 1900. Il a été ensuite choisi en 1956 pour devenir le siège de la première juridiction catholique d'Afrique occidentale française confiée au clergé africain. Aussi l'un des fils de cette localité, Mgr Dieudonné Yougbaré, a été le premier évêque d'Afrique noire occidentale. Cet ensemble de faits religieux ont certainement contribuéà susciter beaucoup de vocations dans l'archidiocèse qui abrite même aujourd'hui, le petit séminaire de Baskouré.
C'est tout à fait normal que sœur Maryse Brisson ait tenu à souligner cela. « Je serai portée à dire que Koupèla est l'archidiocèse des appelés. Vous devez avoir des valeurs particulières ici qui font que les jeunes filles et les jeunes garçons sont capables de repérer les signes de Dieu. Mon souhait est que Dieu continue de prendre plaisir à se promener chez vous, dans vos familles, qu'Il jette son regard sur les jeunes filles et garçons pour en faire des élus pour le travail de son Royaume ».
La congrégation des sœurs de la Sainte-Croix
Créée en 1837 au Mans par le Bienheureux Basile Moreau, la congrégation de la Sainte-Croix forme des sœurs enseignantes. La maison-mère, St. Mary's College, fondée en 1844, se trouve aux Etats-Unis à Notre Dame dans l'Indiana. Les deux autres congrégations féminines de la famille de la Sainte-Croix, sont les Marianites de Sainte-Croix et les Sœurs de Sainte-Croix (au Canada). Elles ne doivent pas être confondues avec les Sœurs de la Sainte-Croix de Menzingen (en Suisse), fondée également en 1844. Elles sont présentes au Bengladesh, au Brésil, en Ouganda, au Pérou, au Ghana, au Mexique et au Burkina Faso. Elles étaient 551 religieuses réparties dans 117 maisons en 2005.
Première à s'engager dans cette congrégation de Baskouré, sœur Marie Yvonne Kaboré a pour mission, comme l'a souligné Mgr Prospère Kontiebo, d'être un exemple afin de susciter d'autres vocations chez les jeunes filles de Baskouré et aussi dans tout l'archidiocèse de Koupèla.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Cours d'anglais intensifs au Centre Américain de Langue

Juillet / Août 2014
C'est la période pour les cours intensifs !
Session de juillet : du 07 au 30 juillet 2014
Période d'inscription : du 20 juin au 02 juillet 2014
Test de classement : les 02 & 03 juillet 2014 à 18h00
Session d'août : du 07 au 30 août 2014
Période d'inscription : du 21 au 30 juillet 2014
Test de classement : les 30 & 31 juillet 2014 à 18h00
Les cours se dérouleront du lundi au vendredi de 18h30 à 21h30 à OUAGADOUGOU et à BOBO-DIOULASSO
FRAIS D'INSCRIPTION : 68.000 FCFA pour 50 heures de cours
Salles de classes bien équipées
Professeurs hautement qualifiés
Matériel didactique adapté
Utilisation de tableaux électroniques
(smart boards)
American Language Center
Université Aube Nouvelle (ISIG)
1200 logements
Rue Ronsin
Pour tous renseignements, veuillez nous contacter
au 50 36 24 99 / 78 95 30 49 (Ouaga)
20 98 04 42 / 70 28 43 97 (Bobo)
E-mail : alcouaga@isigburkina.org
Atelier de validation du plan d'action de l'OBM

Le président de l'Observatoire burkinabé des médias rappelle aux :
Organisations professionnelles de journalistes ;
Organisations des entreprises de presse ;
Organisations de défense et de promotion des droits humains ;
Directions générales de la RTB et des Editions SIDWAYA,
membres de l'OBM que l'atelier de validation du plan stratégique de développement de l'Observatoire se tiendra le jeudi 26 juin 2014 à partir de 9 heures dans la salle des réunions du Centre national de presse Norbert ZONGO.
Les membres qui ne pourront pas prendre part aux travaux sont invités à faire parvenir leurs amendements éventuels par courriel à l'adresse suivante : observatoiremédias_bf@yahoo.fr.
Fait à Ouagadougou, le 19 juin 2014
Le Président
Jean - Baptiste ILBOUDO
Chevalier de l'Ordre National
Chevalier de l'Ordre du Mérite des Arts des Lettres et de la Communication
La Banque mondiale appuie l'accès à l'électricité et la diversification agricole au Burkina Faso

Bonne nouvelle pour le Burkina Faso. Dans ce communiqué parvenu à notre rédaction, la Représentation de la Banque mondiale au Burkina révèle que l'institution a approuvé un financement de 85 millions de dollars pour le Burkina Faso. Ces financements sont alloués pour accroitre l'accès à l'électricité aux ménages surtout en zone rurale. Lisez !
Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un financement de l'IDA d'un montant total de 85 millions de dollars pour aider le Burkina Faso àélargir l'accès des ménages à l'électricité, surtout en zone rurale, et à stimuler la croissance des secteurs de l'agriculture et de l'élevage dans le cadre de la stratégie de développement mise en œuvre par le pays pour faire reculer la pauvreté et promouvoir une prospérité partagée.
« Malgré une situation politique généralement stable et une gestion macroéconomique solide, le Burkina Faso ne connaît pas une croissance du secteur privé largement répartie, ni de créations d'emplois à grande échelle », indique Mercy Tembon, Représentante Résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso. « En élargissant l'accès à l'électricité et stimulant la productivité agricole et pastorale, le financement approuvé aujourd'hui aidera à créer des emplois, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des ménages partout au Burkina Faso. »
Les fonds approuvés financent l'extension du Projet d'appui au secteur de l'électricité grâce à un complément de financement de l'IDA de 35 millions de dollars (27 millions de dollars à titre de don et 8 millions de dollars sous forme de crédit). Le projet contribuera à l'électrification de 80 communes supplémentaires en développant le réseau électrique et en installant des mini réseaux hybrides et des systèmes solaires à usage domestique dans des zones pauvres et isolées. Il permettra également d'apporter une assistance technique à la SONABEL, la compagnie nationale d'électricité, pour l'aider à actualiser son plan stratégique et à adopter un système ultramoderne de gestion de sa base de données clients.
« En redoublant d'effort pour élargir l'accès à l'électricité et la gestion du secteur, le nouveau projet permettra aux pouvoirs publics de desservir un plus grand nombre de ménages pauvres et isolés, et leur donnera de nouvelles possibilités d'améliorer leurs moyens de subsistance », ajoute Fatouma Touré Ibrahima, chef d'équipe du projet à la Banque mondiale.
Le financement approuvé ce jour comprend également un crédit de l'IDA de 50 millions de dollars au profit de l'actuel Projet d'appui aux filières agro-sylvo-pastorales. Ce projet accompagnera un groupe important de petites et moyennes entreprises (PME) émergentes, qui produisent et commercialisent des mangues, des oignons, du niébé et du sésame, ainsi que de la viande issue des élevages locaux. Le projet appuiera également la petite irrigation sur 1 900 ha et financera la réhabilitation ou la construction d'entrepôts frigorifiques, de terminaux fruitiers et de légumes, de marchés à bétail, d'abattoirs, et d'établissements fournissant des vaccins pour animaux.
« Au Burkina Faso, l'économie basée sur l'agriculture est encore dominée par des méthodes propres aux cultures vivrières qui se caractérisent par une faible productivité des cultures et de l'élevage, une diversification insuffisante mais grandissante, et des relations limitées avec les entreprises agroalimentaires privées », relève Nicolas Ahouissoussi, chef d'équipe du Projet d'appui aux filières agro-sylvo-pastorales à la Banque mondiale. « En donnant un coup de pouce à l'investissement dans les équipements de production et de commercialisation, dans l'irrigation et dans les vaccins pour animaux, le financement de ce jour permettra d'améliorer la productivité, l'accès aux marchés, de promouvoir les chaînes de valeur agro-sylvo-pastorales et par là, créer des emplois ».
Contacts :
À Washington : Aby K. Toure, (202) 473-8302, akonate@worldbank.org ;
À Ouagadougou : Lionel Yaro, 226 50 49 63 00, lyaro@worldbank.org
Pour en savoir plus sur le travail de la Banque mondiale au Burkina
Faso, rendez-vous sur : http://www.worldbank.org/en/country...
Pour en savoir plus sur l'IDA, rendez-vous sur : www.worldbank.org/ida
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Burkina-Vietnam : Idriss Raoua Ouédraogo a présenté ses lettres de créance à Truong Tan Sang

Monsieur Idriss Raoua Ouédraogo a présenté le 28 Mai 2014 à SEM Truong Tan Sang, Président de la République socialiste du Vietnam les lettres de créance par lesquelles SEM Blaise Compaoré, le Président du Faso l'accrédite en qualité d'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République socialiste du Vietnam avec résidence à New-Delhi.
Au cours de l'entretien qui a suivi la présentation des lettres de créance, le Président de la République Socialiste du Vietnam a présenté ses vives félicitations à l'Ambassadeur Idriss et a indiqué que cette cérémonie vient témoigner de la qualité des relations bilatérales existant entre nos deux pays. Il lui a demandé de transmettre ses salutations chaleureuses et fraternelles au Président du Faso, SEM Blaise Compaoré.
Truong Tan Sang a remercié le Président et le peuple Burkinabè du soutien constant dont son peuple a toujours bénéficié auprès des instances internationales et a exprimé la disponibilité de son pays à renforcer sa coopération avec le Burkina dans les secteurs de l'agriculture, l'éducation, les télécommunications, les ITEC et le commerce. Il a souligné que son gouvernement était disponible à conclure avec le Burkina Faso des accords qui permettront de contribuer au renforcement des relations bilatérales avec son pays.
En réponse, l'Ambassadeur Idriss a transmis les salutations de SEM Blaise Compaoré, Président du Faso au Président et au peuple vietnamien. Il a indiqué l'engagement du Président du Faso et du Gouvernement Burkinabèà travailler au renforcement des relations bilatérales. Il a dit l'intérêt du Burkina à coopérer étroitement dans les secteurs ci-dessus cités qui sont des secteurs prioritaires pour le Burkina Faso. Idriss Ouédraogo a aussi exprimé la disponibilité du Burkina à accueillir des investisseurs et des hommes d'affaires Vietnamiens disposés à venir explorer les opportunités et les potentialités économiques du Burkina.
L'Ambassadeur a ensuite été reçu par le Ministre délégué des Affaires Extérieures du Vietnam, Madame Nguyen Phuong Nga qui s'est réjouit que le Vietnam reçoive le nouvel Ambassadeur Burkinabè. Elle a félicité le chef de l'Etat burkinabè pour son leadership dans la région, la stabilité et les progrès économiques réalisés par le Burkina ces dernières années.
L'Ambassadeur a aussi été reçu en audience par le Ministre en charge de l'agriculture Monsieur Le Quoc Doanh, le Ministre de l'Industrie et du Commerce Monsieur Vu Huy Hoang. Il a rendu une visite de courtoisie au vice président de la chambre de commerce du Vietnam. L'Ambassadeur a aussi profité de son séjour pour avoir des échanges avec le Secrétaire Général de la fédération Vietnamienne du Viet-vodao.
Ambassade du Burkina-Faso à New-Delhi
Assainissement à Ouagadougou : WaterAid propose PériSan

Comment améliorer les conditions de vie des populations des quartiers non lotis et secteurs périphériques de la commune de Ouagadougou ? l'ONG WaterAid a apporté sa part de réponse en initiant le projet PériSan (Assainissement durable dans les quartiers non lotis et périphériques de la commune de Ouagadougou). Un an après son lancement, les responsables du projet étaient ce jeudi 19 juin 2014 en atelier avec les différents acteurs. Un atelier de démarrage de la situation de référence.
15 000 latrines familiales, 100 latrines institutionnelles et publiques, 100% des écoles et centres de santééquipés en latrines,… Ce sont au total 270 000 personnes défavorisées issues de 05 quartiers non lotis et 16 secteurs périphériques de la commune de Ouagadougou qui connaîtront dès le premier semestre de 2017 de meilleures conditions de vie. Du moins, selon les projections puisqu'aucune infrastructure n'est encore sortie de terre. « Il est important au démarrage du projet d'avoir déjà la situation exhaustive des conditions de vie des populations de la zone du projet…C'est en évaluant cela que ça va nous permettre d'orienter nos actions », explique Jules Auguste Sow, Manager de programme urbain à WaterAid et coordonnateur du projet.
Après donc une première année consacrée à la mise en place des partenariats et le renforcement des capacités des différents acteurs, cet atelier avait pour objectif global de définir les rôles et responsabilités de chaque structure impliquée dans la conduite de l'étude. Il aura aussi servi de cadre d'harmonisation de la compréhension de tous les acteurs impliqués (services techniques de l'Etat, collectivités territoriales, opérateurs privés et partenaires techniques et financiers), et de prise en compte des préoccupations majeures de ceux-ci dans le processus. L'essentiel étant, selon les termes du coordonnateur du projet, de mettre en place des bases sûres de travail.
En rappel, le projet PériSan est un projet développé par WaterAid en collaboration avec Eau Vive Burkina, l'Office National de l'Assainissement (ONEA) et la Mairie de Ouagadougou. Il bénéficie du financement de l'Union Européenne à hauteur de 2 076 004 818 fcfa.
Samuel Somda
Lefaso.net
Don d'un cardinal au Burkina : des artistes religieux veulent rendre grâce au Seigneur

Pas plus d'une semaine et la maison du peuple de Ouagadougou vibrera au son de la musique chrétienne, en action de grâce au Tout Puissant pour le don du cardinal. La coordination des artistes religieux unis pour la paix et la tolérance(CARUPT), organisatrice de cette nuit culturelle, a animé une conférence de presse ce jeudi 19 juin 2014 à la salle des œuvres de la paroisse cathédrale de Ouagadougou. L'objectif global de la soirée est de « rendre grâce à Dieu pour le don merveilleux d'un cardinal au Burkina et aussi promouvoir le dialogue interreligieux, la paix et la tolérance par le chant et la danse. »
L'on se rappelle tous, en janvier dernier le Burkina Faso a été honoré par l'élévation de Monseigneur Philippe Ouédraogo au rang de cardinal. A l'occasion de son retour le 27 février, des artistes musiciens catholiques avaient voulu rendre grâce à Dieu avec le cardinal en organisant une nuit culturelle. Malheureusement le temps n'étant pas un meilleur allié, cela n'a pas vu le jour. Mais fort heureusement, le temps est passé mais le projet est resté. Ils ont alors décidé, après quelques mois, de réaliser l'activité. Pour ce faire, ils ont animé une conférence de presse ce jeudi 19 juin 2014 dans la salle des œuvres de la paroisse cathédrale de Ouagadougou. Elle vise à situer les uns et les autres sur les principaux axes de ladite soirée culturelle. La soirée se déroulera à la Maison du peuple le vendredi 27 juin 2014 à 19h précise. L'entrée est gratuite et tout le monde y est convié.
Elle est placée sous la présidence de Bernadette Confé, présidente du Conseil national du laïcat et sous le co-parrainage de Mmes Rose Sanou et Pauline Ilboudo, et de Mrs Alain Zongo et Albert Bamogo. Cette nuit en honneur de son éminence, est une occasion de promotion du dialogue interreligieux, de la paix et de la tolérance par le chant et la danse. Elle vise également à rassembler des artistes musiciens catholiques et non catholiques autour du cardinal pour chanter et rendre grâce à Dieu, initier un cadre d'expression du dialogue, favoriser un espace de fraternisation entre artistes musiciens de différentes confessions religieuses et inciter à la réflexion sur le regroupement des artistes musiciens pour la paix et la tolérance.
Rosine S. Kaboré (Stagiaire)
Lefaso.net
Contrôle de l'action gouvernementale : des députés visitent les centrales de Komsilga et de Pâ

La présente intersession parlementaire qui a cours depuis le 3 juin dernier et ce, jusqu'au 23 septembre 2014, n'est pas du tout repos pour les députés de la 5è Législature. C'est du moins, cette période qui occupe les élus membres de la Commission du développement économique et de l'environnement (CODE) dans le cadre du contrôle de l'action gouvernementale. En effet, les membres de ladite Commission – conduits par leur président Amadou Sanon - ont effectué le 17 juin 2014, une visite au niveau de la centrale électrique de Komsilga et de la station de Pâ. Une visite au cours de laquelle les députés ont échangé avec les responsables de la nationale d'électricité.
A Komsilga, c'est une centrale bâtie sur 16 hectares que les députés ont visité–à la suite d'une petite vidéo présentant les installations - au pas de course. Une visite guidée par le Chef de la centrale, Gnoumato B. Ouattara qui les a conduits du parc de stockage et de traitement d'eau au local de distribution de l'électricité, en passant par le local de traitement de combustible, l'aéro-réfrigérant, la salle de machines, la salle de commande.
Il s'agit d'une centrale disposant de machines dont la durée minimale d'opérationnalité est de 25 ans. C'est du moins, ce qu'a confié le Chef de la centrale. Et ce sont ces machines qui consomment 500 m3 d'eau par mois - des radiateurs amoindrissant les besoins en eau – et 400 000 litres de combustible par jour, pour mettre 90 MW à la disposition des consommateurs de la ville de Ouagadougou.
Aussitôt après cette visite, place fut faite aux échanges entre les élus nationaux et les responsables de la centrale. Des échanges qui ont permis d'en savoir entre autres, sur les contraintes auxquelles la centrale est confrontée. Il est en effet ressorti de ces échanges que la centrale de Komsilga – comme les autres centrales de la SONABEL – est confrontée à des difficultés d'approvisionnement en pièces de rechange et en combustible. Il est à noter aussi, que le site est peu sécurisé. En tout cas, les députés ont émis le souhait de voir ce site mieux sécurisé– que par une guérite abritant deux ou trois policiers - en ce qu'il est non seulement un investissement très important à coût de plusieurs milliards, mais aussi et surtout parce que c'est un site très stratégique.
Le même besoin de sécurisation est aussi celui de la station de Pâ où il n'y a qu'un vigile muni d'un bâton. Ladite station assure l'interconnexion entre Bobo et Ouaga. En effet, elle centralise la production thermique de la ville de Sya et celle provenant de l'interconnexion avec la Côte-d'Ivoire, pour ensuite desservir la ville de Ouagadougou. Autant dire que l'alimentation en courant d'une bonne partie de la capitale burkinabè dépend de l'opérationnalité de cette station. Là, il y a certes, des installations opérationnelles, mais c'est un site en pleine construction que les députés ont visité ce 17 juin 2014. Et le lendemain 18 juin, ce sont les sites de Kodéni et de Bobo II qui ont accueilli les membres de la CODE toujours animés par le souci ardent d'être suffisamment imprégnés de ce qui est fait et de ce qui est en train d'être fait pour juguler les problèmes récurrents d'électricité dans notre pays.
Fulbert Paré
Lefaso.net
Baccalauréat 2014 : 2212 candidats dans la région des Cascades

Les candidats au Baccalauréat, session de 2014 ont rejoint les salles d'examens dès 06heure 30minutes. Dans la Région des Cascades, ils sont 2.212 dont 1566 garçons et 854 filles à composer pour l'obtention de ce premier diplôme universitaire, qui leur ouvrira les portes des Universités et Ecoles Supérieures. Neuf mois de dur labeur qui sont sanctionnés par cet examen.
La Région compte 08 jurys, 07 à Banfora et 01 à Niangoloko ; 05 centres d'examens dont 04 à Banfora et 01 à Niangoloko pour cette session. Dès 07heure, les autorités régionales avec à leur tête le gouverneur, Issa Compaoréétaient déjà au Lycée Municipal Hema Fadouah Gnambia pour donner les derniers conseils et encouragements aux candidats avant l'ouverture de la première enveloppe à 07H30mn. Tout se déroule comme il faut sous l'œil vigilant des surveillants et surveillantes, rassurés par la présence des forces de Police et de Gendarmerie. Un seul candidat sera appeléà composer à la session de remplacement en septembre 2014 pour cause de maladie qu'il a signalée à temps. Il souffre d'un panaris à la main droite, pour un droitier.
Si au niveau des candidats tout se déroule normalement, ils se disent même prêts à affronter l'examen, ceux-ci sont loin de se rendre compte que la Direction Régionale du Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur rencontre d'énormes difficultés logistiques pour les multiples déplacements qu'occasionne l'administration du Bac. En effet, les deux véhicules dont elle dispose sont en panne et il lui faut faire recours au Gouverneur et au Président du Conseil Régional pour accomplir sa mission. Une autre de ses inquiétudes est le délestage. Tous les regards sont tournés vers la Sonabel afin que les candidats ne soient pas privés de lumière à cette période où, l'hivernage aidant, il fait sombre.
Golleau Isidore TRAORE
Lefaso.net
PROPOS DU DIRECTEUR REGIONAL DU MESS :
Lefaso.net : Monsieur le Directeur, comment se déroule le Bac dans la Région des Cascades ?
Sanmalmè Dabiré : Je remercie la presse de nous prêter une oreille attentive à cette période délicate pour l'ensemble de la communautééducative. Au niveau de la région, je dois dire que toutes les phases préparatoires à l'examen ont connu véritablement un bon déroulement, nous sommes à la phase finale de l'administration des épreuves. Donc en termes d'organisation matérielle et technique nous sommes tout à fait au point, maintenant il faut dire que la balle se trouve dans le camp des candidates et candidats.
Etes-vous sûr d'avoir résolu la question de la fraude et de la tricherie lors de la composition ?
Il faut dire que la meilleure fraude se trouve avec le candidat soi-même. C'est peut-être une question de confiance en soi qui fait qu'on a recours au voisin tout en ne sachant pas la compétence du voisin lui-même. Mais au niveau donc de l'Administration, tout est mis en œuvre également à travers la vigilance qui est recommandée pour minimiser les cas de fraude afin que tout candidat qui aurait du succès à cet examen soit fier d'être reçu comme premier bachelier, peut-être dans sa famille ou dans son établissement. En tout cas pour cette session, nous souhaitons donc une bonne chance à tous, de travailler avec son intelligence et non pas avec celle des autres.
Quelles sont les innovations qui ont été apportées cette année pour soulager surtout les parents ?
C'est une très bonne question parce que les années antérieures, les candidates et candidats étaient obligés en ce qui concerne les séries techniques, notamment la série G2, d'aller composer à Ouaga et ce pendant plusieurs semaines. Vous conviendrez avec moi que déjà certains candidats sont perturbés par le fait qu'ils arrivent dans un milieu inconnu. Et en plus, ils n'ont pas les mêmes commodités qu'ils avaient s'ils étaient à la maison. Autorisation qui nous a donc été accordée que tous ces candidats passent le baccalauréat dans leur établissement, notamment aux établissements Louis Querbès. Ça diminue pour les candidats cette hantise de Ouagadougou et pour les parents, le fait de dépenser beaucoup plus pour les candidats pendant la session.
Propos recueillis par Golleau Isidore TRAORE
Hauts-Bassins : 9971 candidats postulent au baccalauréat

Joseph Nébilma Bakouan, le gouverneur de la région des Hauts-Bassins a ouvert symboliquement la première enveloppe contenant les sujets du baccalauréat 2014 dans sa région. Au lycée Mixte d'Accart-ville de Bobo-Dioulasso, le gouverneur a également exhorté les élèves à donner le meilleur d'eux même pour porter haut les flambeaux de la région.
C'est ce jeudi 19 juin 2014 que les élèves des classes de terminale ont entamé la session 2014 du baccalauréat burkinabè. Dans les Hauts-Bassins, le nombre de postulants a connu une légère hausse. De 9772 en 2013, les postulants au premier diplôme universitaire dans la région sont passés à 9 971 en cette session 2014. Repartis en 39 jurys, les candidats de la région composent évidemment dans les trois provinces de la région que sont le Houet (9094 candidats), le Tuy (430 candidats) et le Kénédougou (447 candidats).
Venu au lycée Mixte d'Accart-ville pour « donner le top départ des épreuves de l'examen du baccalauréat dans sa région », le gouverneur a dit également être également venu pour exhorter et soutenir tous les candidats de sa région. Pour Mamadou Joseph Ouédraogo, le directeur régional des Enseignements Secondaire et Supérieur, toutes les précautions ont été prises pour que les candidats composent dans les meilleures conditions dans sa région. Tout en espérant le meilleur taux de succès pour ses représentants, le directeur régional a mis en garde les élèves qui songeraient à la fraude.
Ousséni BANCE
Lefaso.net
Baccalauréat 2014 : environ 60 000 candidats en quête du premier diplôme universitaire

C'est aujourd'hui jeudi 19 juin que débutent sur toute l'étendue du territoire nationale les épreuves du baccalauréat, session 2014. Ils sont exactement 59 986 candidats à l'assaut de ce premier diplôme universitaire dans les enseignements général et technique. Le lancement officiel des épreuves a eu lieu à Dori dans le Sahel en présence du ministre des Enseignements secondaire et supérieur, le Pr Moussa OUATTARA.
Les candidats sont répartis dans 241 jurys et 112 centres, à travers le pays. Environ 16 mille acteurs composés de présidents de jury, de secrétaires, de correcteurs, de surveillants et d'agents de sécurité sont mobilisés à cet effet selon les premiers responsables du ministère en charge des Enseignements. Cette année, le budget prévisionnel dégagé pour l'examen du BAC s'élève à près 2 milliards 400 millions de F CFA.
Situation nationale : La course au pouvoir

La gravité croissante des responsabilités de Président découragerait tout postulant à ces fauteuils tant convoités. Des coups d'Etat par-ci, des mutineries et rebellions par-là alimentent les débats au quotidien. Le fauteuil présidentiel est devenu un banc présidentiel où chacun peut s'asseoir, se servir au lieu de servir le peuple.
On assiste aujourd'hui à une prolifération des partis politiques qui poussent comme des champignons, tous à la conquête du pouvoir. Chacun tient àêtre Président et veut s'y accrocher par tous les moyens. Pourquoi une telle ruée au pouvoir ? Faut-il forcement être Chef d'Etat pour participer au développement de sa patrie ? Tous ces prétendants sont-ils aptes à incarner la responsabilité inhérente à la fonction de Président ?
Les moments les plus redoutables dans un pays sont les périodes électorales. Chacun veut être Président. Et parmi ces prétendants, il y a bien des plaisantins, des fantaisistes et même des fainéants qui veulent seulement graver leur nom dans l'histoire du pays. Quand on n'arrive pas à gouverner sa propre famille nucléaire encore moins son village, pourquoi prétendre être à la tête d'un pays ?
Le bon dirigeant n'est pas celui qui draine un monde fou pendant ces périodes de campagne ou de pré campagne, période où tous les moyens sont bons pour se faire des voix, mensonges, fausses promesses, dénigrement de l'adversaire. On reconnait le bon maçon au pied du mur. Le bon dirigeant doit avoir pour souci premier l'épanouissement de la société toute entière. Il doit alors incarner les vertus suivantes : patience, humanisme, honnêteté, respect, modestie, indulgence, fermeté (sans être violent), souplesse (sans être lâche). Il doit également travailler à développer ces qualités en chacun de ses administrés.
De même, la vocation première du responsable est de servir tous ceux qui vivent sous son autorité sans privilégier un groupe aux dépens du reste de la société. N'est-ce pas le contraire que nous remarquons un peu partout dans le monde ? Le premier souci de nos leaders d'aujourd'hui, c'est de se remplir les poches, c'est d'assurer indûment l'avenir de leur famille avant de se préoccuper de l'intérêt du pays. A ce rythme, on assiste à un népotisme caractérisé, préjudiciable pour un développement durable.
Quand on est élu, on n'appartient plus à un clan donné mais à toute une communauté devant laquelle on a des comptes à rendre. Le responsable doit alors avoir pour slogan de se sacrifier pour son peuple au lieu de sacrifier le peuple pour des intérêts personnels et égoïstes.
L'engouement autour du fauteuil présidentiel, les carnages et tueries, laissent croire que ces farfelus luttent d'abord pour leur propre intérêt. A-t-on réellement besoin de mettre la vie de tout un peuple en péril au nom du pouvoir ? Ces prétendants n'ont aucune preuve de leur bonne foi et de leur capacité de diriger si ce n'est que le verbe, des paroles mielleuses, de grosses promesses, des projets de société faramineux souvent sans aucune expérience en matière de gestion des hommes.
Le peuple, souvent aveuglé se laisse berner par ces concurrents au nom du changement, de l'alternance. Oui, on a besoin de voir du nouveau, c'est normal. Mais faut-il réellement le changement pour le changement ? Avant de poser tout acte, il faut mesurer ses conséquences. Il faut accepter assumer ses responsabilités. Au nom d'une démocratie importée, on détruit tout pour reconstruire. Avant de revendiquer le pouvoir, il faut prouver au peuple de par des actes concrets ce qu'on est capable de faire. Les discours politiques sont très loin de la réalité. Il ne faudrait pas se laisser hypnotiser par ces discours creux et pompeux.
Même si on n'aime pas le lièvre, il faut reconnaître qu'il court. De tous ceux qui luttent farouchement aujourd'hui pour le fauteuil présidentiel en brandissant l'article 37, personne n'a la certitude de faire mieux que le pouvoir actuel. Ces crieurs publics qui chantent chaque jour pour le changement n'ont aucune preuve des capacités directoriales de leurs futurs candidats. Ils sont tous assoiffés du changement, de l'alternance pour l'alternance.
On me dira, 27 ans au pouvoir c'est trop. Félix Houphouët-Boigny a fait 33 ans au pouvoir, Mouammar Kadhafi a régné pendant 42 ans, Ahmed Sékou TOURE, 26 ans. Qui de nos prétendants actuels au pouvoir peut rêver un jour mieux faire que ces héros aux couronnes d'or ? Même si après ces présidents, ces pays ont connu des troubles inédits, cela s'est exacerbé par la main-mise de ces dinosaures cyniques et pervers qui transforment le fauteuil présidentiel en un banc présidentiel où chacun espère avoir une place assise. A cela s'ajoute la main-mise de l'extérieur qui, dans l'ombre choisit son dirigeant selon ses intérêts.
Si le peuple tient au changement pour le changement, il sera victime de sa propre machinerie. L'homme idéal n'existe pas, encore moins un président infaillible qui incarnerait tous les vertus d'un chef d'Etat. Chaque membre de la société doit donc apporter sa pierre pour l'édification de la nation en exerçant une influence ou une action morale réconfortante et constructive dans son milieu et aussi loin que possible. Les pays qui ont vécu des troubles avaient un niveau de vie acceptable. Notre cher pays, le Burkina Faso qui peine à entrer dans la sphère des pays émergents n'a pas intérêt à vivre une crise sociale. Cet élan pour assurer le développement du pays est à encourager et à perpétrer. Toute action allant dans le sens de déstabiliser les forces vives de la nation doit être combattue avec la dernière énergie. Le peuple ne demande qu'une chose, le bien être social et l'épanouissement de la nation toute entière. Ces hommes politiques qui s'illustrent dans leur médiocrité sont prêts à mettre le pays à feu et à sang au nom de l'alternance. On lutte pour le peuple en l'utilisant comme un bouclier. Quel sens donner à une telle insurrection si ces opposants qui réclament le pouvoir resteraient dans de telle confrontation ? On ne fait que pousser le peuple dans le champ des tractations tout en étant gardé et armé jusqu'aux dents.
La bataille pour la conquête du pouvoir doit se faire entre conquérants. La force de l'argument doit prévaloir sur l'argument de la force. Le peuple ne demande qu'à respirer à pleins poumons sans être étouffé sous le poids d'une course effrénée pour le pouvoir.
Karim KABORE
Intendant au Lycée Départemental de Poura-Mine
abdoulkaka@yahoo.fr
Seconde phase de l'enrôlement biométrique : Zéphirin DIABRE sonne la mobilisation à Nagrin

La CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) a lancé, ce mardi 17 juin, la seconde phase de l'enrôlement biométrique qui concerne Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Pour appuyer cette action, le Président de l'Union pour le Progrès et le Changement (UPC), M. Zéphirin DIABRE, s'est rendu à Nagrin pour appeler les militants du parti et les citoyens en général à la mobilisation afin de garantir le succès de l'opération.
Ce mardi 17 juin, le Président de l'UPC, M. Zéphirin Diabré, accompagné du Directeur National en Charge des Consultations Electorales du parti, M. Nathanaël Ouédraogo, et du député Justin Compaoré dit Poé Naaba, se sont rendus à Nagrin (secteur 30) dans l'arrondissement 7 de Ouagadougou. L'objectif de ce déplacement était de sensibiliser les militants à s'enrôler sur la liste électorale, et de lancer un appel à tous les habitants de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, qui auront l'âge de voter en 2015, à s'inscrire sur ladite liste.
Avant d'assister à l'enrôlement d'un groupe de jeunes militants, M. Diabré et son équipe ont participéà un meeting, Place de la Pompe. Tout en encourageant les militants à se faire enrôler, le délégué UPC du secteur, M. Issouf Tpasoba, a salué cette initiative qui traduit le souci des premiers responsables du parti de rester proches de la base. Quant au correspondant de l'arrondissement, M. Seydou Compaoré, il a encouragé le Président de l'UPC à ne pas céder à la provocation et à l'intimidation, malgré le fait que le pays traverse une zone de turbulence. La délégation a prêté une oreille attentive aux mots des responsables locaux du parti.
Au cours de cette rencontre vivante, le Président de l'UPC a remis des nattes et des bouilloires aux responsables de la communauté musulmane de l'arrondissement 7. Ce don provient de la sous-section UPC de l'arrondissement, qui voulait témoigner de sa solidarité envers les musulmans à l'approche du mois de Ramadan.
A l'issue du meeting, Zéphirin Diabré a accompagné une centaine de militants devant l'opérateur de la CENI. « On a vu un public de jeunes et de femmes prêts à en découdre. Mais avant tout, il faut obtenir la carte d'électeur », a affirmé le premier responsable du parti du lion.
L'UPC a programmé d'autres activités en vue de sensibiliser ses militants et les citoyens à s'inscrire sur la liste électorale.
Ouagadougou, le 18 juin 2014
Le Secrétariat à l'Information et à la Communication de l'UPC
Rapport d'autopsie sur Salifou Nébié et les 7 milliaires burkinabè expulsés du Mali : le porte-parole du gouvernement se prononce…

Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré s'est, au cours du point de presse du gouvernement de ce jeudi, 19 juin, exprimé sur deux questions d'actualité importantes. Il s'agit du rapport d'autopsie du médecin légiste français publié par Jeune Afrique et les sept militaires burkinabè expulsés du Mali pour, apprend-on, avoir posé avec des jeunes touaregs brandissant le drapeau du MNLA.
Sur le premier sujet relatif au rapport d'autopsie, le ministre, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, a expliqué qu'il n'appartient pas au gouvernement de s'interférer dans la gestion du dossier. « Nous avons également suivi et attendons de voir ce que notre justice va faire. Le gouvernement est aussi face à une situation et prend note. Quand un dossier est à la justice, le gouvernement n'a pas à s'interférer », a-t-il soutenu. « En réalité, en tant que gouvernement, exécutif, le principe de la séparation des pouvoirs veut que nous ne puissions pas interférer dans un dossier de justice. Nous n'avons pas été saisis du rapport d'autopsie. Le dossier est à la justice, et nous, on s'en tient à ce que la justice fait », a évoqué le ministre, Alain Edouard Traoré soulignant que le dossier est entre les « mains » de la justice.
La seconde question d'actualité a trait aux 7 militaires burkinabè expulsés du Mali. Pour mémoire, la semaine dernière, 7 militaires burkinabè de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation du Mali) ont été rapatriés pour avoir pris une photo avec des jeunes touaregs agitant le drapeau du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), la rébellion touarègue séparatiste à Ber, une localité de la région de Tombouctou.
Sur ce sujet, le ministre Alain Edouard Traoré a souligné qu'il s'agit d'une question militaire et qu'en tant que corps, il a ses règles, ses exigences et sa discipline. « Je suis persuadé que le commandement va apprécier l'acte posé et prendre les dispositions qui sied en la matière », a exprimé le porte-parole du gouvernement. « Ce n'est pas le rôle du gouvernement de gérer chaque affaire. Un Etat est organisé et les responsabilités sont partagées du plus haut au plus bas niveau. Le gouvernement peut être informé d'une situation à un endroit, mais la responsabilité peut ne pas être directement liée au gouvernement, elle est gérée au niveau du département ; c'est une question de délégation de pouvoirs. Et je vous assure que le commandement qui gère nos soldats au Mali prendra les décisions et les dispositions qui sied pour faire face à la situation. », a-t-il relevé.
Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net
L'ONG ASMADE recrute un(e) Chargé(e) de communication.

L'ONG ASMADE, dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Extension de la couverture des mutuelles de santé dans les provinces de la Kossi et des Banwa dans la région de la Boucle du Mouhoun », recrute un(e) chargé(e) de communication pour son bureau de Dédougou pour un CDD de 12 mois, renouvelable.
Présentation du poste :
Sous la responsabilité directe du chargé de programme et en étroite collaboration avec les responsables de zone, le Chargé de communication conçoit, réalise et/ou pilote des actions de communication dans le cadre du plan de communication du projet d'extension de la couverture des mutuelles de santé dans la région de la Boucle du Mouhoun.
Activités liées au poste : Conseiller, assister et accompagner les opérationnels dans leurs actions de communication et analyser leurs besoins ;
Concevoir et réaliser un support de communication sur les mutuelles de santé ;
Faire évoluer, actualiser les informations sur les supports de communication du projet ;
Assurer les relations avec les canaux de communication locales,
Concevoir et/ou organiser une opération événementielle ou de relations publiques ;
Appuyer les responsables de zone dans la réalisation des animations sur les thématiques de développement du projet ; - Procéder aux différentes communications, informations et éducations pour réaliser les changements escomptés au niveau du projet.
Profil :
Etre titulaire d'un bac + 3 minimum en communication ;
Avoir une expérience pertinente en communication ; expérience en ONG serait un atout ;
Parfaite aisance dans l'expression écrite et la communication orale ;
Maîtrise parfaite de l'outil informatique
Capacitéà s'adapter à des taches et des environnements de travails divers ;
Etre méthodique, rigoureux, organisé et avoir le respecter strict de la confidentialité ;
Maitrise parfaite du DIOULA, langue locale de la zone d'intervention du projet ;
Dossier de candidature :
Les dossiers de candidature comprendront une demande manuscrite adressée à la Secrétaire Exécutive, un CV détaillé, une lettre de motivation, copie certifiée des diplômes et attestions, devront parvenir à ONG ASMADE 09 BP 903 Ouagadougou 09 sis au secteur 30 de la ville de Ouagadougou (face école de Sayiri C). Les dossiers doivent être déposés au plus tard, le 30 juin 2014 à 17 H 30
Fait à Ouagadougou, le 30 avril 2014
La Secrétaire Exécutive
Juliette T COMPAORE
Chevalier de l'Ordre National