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Fête de saint patron : semaine culturelle et de louanges

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A l'occasion de la fête de leur Saint patron, la sous CCB saint Paul de Guurdrin organise une semaine culturelle et de louanges au sein de la chapelle Saint Célestin de Guurdrin, placée sous la présidence d'honneur de Mr Alfred KABORE et le parrainage Mr Oscar B. Ilboudo, 1er Adjoint au Maire de l'Arrdt 10 Au programme :

- Un tridium de prière du 23 au 25 juin 2014
- Une nuit culturelle le 27 juillet avec la participation de :

- Le catéchistes Pierre Ilboudo de la patte d'oie avec son dernier album(za-y-kibs neeré)
- La vive chorale Sainte Germaine de Guurdrin
- La dynamique jeunesse de la CCB St celestin
- La sous CCB St Paul
- Une projection cinématographique le 28 juin
- Une messe d'action de grâce le 29 juin à 7 h suivie d'une grande kermesse dans la cour de l'église et un match de football entre les communautés Gourounssi et Bissa.

Semaine culturelle et de louanges du 23 au 29 juin 2014

Au programme :

- Un tridium de prière du 23 au 25 juin 2014

- Une nuit culturelle le 27 juillet avec la participation de :
- Le catéchistes Pierre Ilboudo de la patte d'oie avec son dernier album (za-y-kibs neeré)
- La vive chorale Sainte Germaine de Guurdrin
- La dynamique jeunesse de la CCB St Célestin
- La sous CCB St Paul.

- Une projection cinématographique le 28 juin.

- Une messe d'action de grâce le 29 juin à 7 h suivie d'une grande kermesse dans la cour de l'église et un match de football entre les communautés Gourounssi et Bissa.


Fasobaromètre du 18 juin 2014

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Jean-Paul SAWADOGO
Directeur Général de la SOFITEX
Au cours des trois dernières campagnes cotonnières, la SOFITEX a enregistré de bonnes performances, faisant passer la production de 330 582 tonnes de coton graine en 2011-2012 à 508 168 tonnes en 2013-2014. Des performances que les responsables de la SOFITEX expliquent par un bon encadrement des producteurs et le retour de la confiance dans ce secteur-clé de notre économie.


Suzanne Kanzié
On ne sait pas encore quels seront les résultats de cette candidate au Certificat d'études primaires mais elle est déjàà encourager, quels qu'ils soient. Avoir le courage de repartir sur les bancs d'examen à 52 ans n'est pas un acte anodin. Et la motivation de Suzanne Kanzié est aussi exemplaire car, l'animatrice qu'elle est veut le CEP « pour mieux alphabétiser les autres »


TELMOB
Opérateur de téléphonie mobile
Simples problèmes techniques ou arnaque ? Les clients de l'ONATEL sont de plus en plus nombreux à se plaindre de la qualité de certains de ses services. Ce sont parfois les ‘' heureux bénéficiaires'' d' « offre très spéciale » pour leur numéro qui n'arrivent pas à bénéficier du bonus annoncé ou c'est des services comme le « back up » qui se plante quand on veut l'activer. Vivement des mesures correctives !


Abdoul Ouédraogo
Promoteur immobilier
Il est le propriétaire de cet immeuble de quatre niveaux qui s'est effondré le samedi 14 juin dans l'arrondissement n°1 de Ouagadougou. Malgré les mises en garde répétées de ses voisins et des services techniques, il a continué son chantier jusqu'à l'effondrement de son immeuble qui, heureusement n'a fait « que » deux blessés.


Offre spéciale de formation en anglais pendant les vacances pour les élèves et étudiants

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CENTRE DE LANGUES ET DES ETUDES PROFESSIONNELLES DU BURKINA (CELPS-BURKINA)

(Juillet et Août

SPECIAL INTENSIVE AND RAPID ENGLISH COURSE FOR FRANCOPHONES AND OTHER NATIONALS

OFFRE SPECIALE DE FORMATION EN ANGLAIS PENDANT LES VACANCES POUR LES ELEVES ET ETUDIANTS (Juillet et Août)

CENTRE OF LANGUAGES AND PROFESSIONAL STUDIES (CELPS-Burkina)

CENTRE DE LANGUES ET DES ETUDES PROFESSIONNELLES DU BURKINA (CELPS-BURKINA)

RENSEIGNEMENTS SUR NOS COURS

Tél : (00226) 70 27 83 00/ (00226) 72 56 91 57
11 BP 461 Ouaga11 /BURKINA-FASO
E-mail : celpsburkina@yahoo.fr
SECTEUR 9 GOUNGHIN SITUE COTE EST A 100m DE L'EX CINE KADIOGO

PRESENTATION DU CENTRE

CELPS est un centre d'apprentissage de la langue anglaise pour l'oral, la grammaire, le vocabulaire, la dictée, la lecture et la prononciation. Elle est la représentation de CELPS-Ghana au Burkina Faso. CELPS est également présente en Guinée Conakry. Les cours sont régulièrement dispensés sur plusieurs Sessions de 3 mois chacune et comprennent des cours du soir et des cours du jour. Nous avons également des cours de weekend pour les samedis matins.

Les horaires disponibles pour la promo vacances Anglais :
Du Lundi au Jeudi de 8h 00 à 10 h 00 et de 10 h 30 à 12h 30

Frais de scolarité
- 20 000 Frs CFA/ mois et 35 000 Frs CFA pour les deux mois.

Condition d'Inscription

- Frais d'inscription 2 500F CFA+ frais de scolarité
- Test de placement : 2 000 FCFA de lundi à vendredi à partir de 09H
- Le règlement des frais se fait en totalité avant le début des cours.
- Début des cours : le 1 er Juillet 2014

Parier avec CELPS-BURKINA et vous ne serez pas déçu.

N.B : Toute somme versée n'est plus remboursable

CELPS est présente au Ghana, au Burkina Faso et en Guinée Conakry

1ère édition de la Journée des Étudiants et Stagiaires Burkinabè de France

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Le samedi 21 juin 2014 à 10h se tiendra à Paris la 1ère Édition de la Journée des Étudiants et Stagiaires Burkinabè de France.

Organisée à l'initiative de l'Association des Étudiants Burkinabè en France (AEBF), cet événement regroupera des associations et étudiants internationaux venant d'Afrique et d'autres continents. Objectif : créer une dynamique d'échanges interculturelles et de réflexion notamment sur l'accueil et l'insertion des étudiants et stagiaires internationaux en France.

L'AEBF a donc l'immense joie de vous convier ce samedi 21 juin à la Résidence Lucien Paye de la Cité Internationale Universitaire de Paris (au 45 B Boulevard Jourdan 75014 Paris).

Accès : RER B (station cité universitaire) puis T3a (Station Montsouris) ou Métro 4 (station Porte d'Orléans) puis T3a (Station Montsouris)

Pour le Comité Exécutif,
Le Secrétaire Général
Alassane OUATTARA

aebf1950@gmail.com>

Djibrill Bassolééchange avec des Elèves Officiers sur l'architecture africaine de paix et de sécurité

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A l'invitation du Ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants, SEM Yipènè Djibrill BASSOLE, Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale, a animé, le 5 juin 2014 au Mess des Sous-Officiers, une conférence à l'intention de la 13ème promotion des Elèves Officiers d'Active de l'Académie Militaire Georges Namoano (AMGN), sur le thème « l'architecture africaine de paix et de sécurité : enjeux, forces et faiblesses ».

D'entrée, le Ministre d'Etat a salué cette initiative des autorités du Ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants qui participe au renforcement des capacités des futurs cadres de l'armée.

Abordant le sujet du jour, il a souligné la pertinence du thème, au regard des défis en matière de paix et de sécurité sur le continent africain. Partant des défis multiformes, d'ordre sécuritaire en particulier, qui sapent les efforts de développement en Afrique, le Ministre d'Etat a donné un aperçu de l'architecture africaine de paix et de sécurité, en mettant en exergue ses atouts mais aussi ses faiblesses.

Le communicateur du jour a instauré un débat interactif avec son auditoire, qui a permis des échanges fructueux sur les principales articulations du thème. De la typologie des conflits en Afrique, aux nouveaux défis en matière de sécurité (terrorisme, narco-trafic, extrémisme religieux), en passant par les faiblesses de l'architecture africaine de paix et de sécurité, le Ministre d'Etat a partagé son expérience et sa vision sur les voies et moyens à privilégier pour instaurer et préserver une paix durable en Afrique, aussi bien par les moyens militaires que diplomatiques. Il n'a pas manqué, sur ce dernier point, de relever le rôle joué par les plus hautes autorités burkinabè en matière de médiation et de règlement pacifique des différends en Afrique et particulièrement dans la sous-région ouest africaine. Le Communicateur du jour a attiré l'attention des futurs Officiers sur un certain nombre de problématiques relatives à leurs responsabilités en tant que futurs cadres de l'armée. Il les a exhortés, pour ce faire, à toujours cultiver l'excellence, la loyauté et la rigueur dans le travail.

La 13ème promotion de l'Académie Militaire Georges Namoano, a un effectif de 43 Elèves Officiers, venant de plusieurs pays (Bénin, Niger, Côte d'Ivoire, Sénégal, Centrafrique, Gabon, Guinée, Mali, Tchad, Togo, Burkina). Trois jeunes filles burkinabè font partie de cette 13ème promotion qui bouclera son cycle de formation en septembre prochain.

Notons que la conférence a connu la participation du Chef d'Etat-major Général des Armées, le Général de Division Nabéré Honoré TRAORE, du Chef d'Etat-major Général Adjoint des Armées, le Général de Brigade Pingrénoma ZAGRE, les cadres de l'école, ainsi que des responsables du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale.

DCPM MAECR

Présentation des Lettres de Créance de l'Ambassadeur du Burkina Faso au Koweït

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Le mardi 29 avril 2014, Son Excellence Monsieur Boubakar KOTE a présentéà Son Altesse Sheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-SABAH, Emir du Koweït, les lettres l'accréditant en qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de l'Etat de Koweït.

Au cours de leur entretien, l'Ambassadeur KOTE a transmis à Son Altesse l'Emir du Koweït les salutations et la gratitude de Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré, Président du Faso pour l'accueil chaleureux dont lui-même et sa délégation été l'objet lors du 3eme Sommet Afro-arabe, tenu au Koweït en novembre 2013 de même que pour l'accompagnement continu du Koweït dans les projets de développement du Burkina Faso.

Lui répondant, l'Emir a charge l'Ambassadeur de transmettre ses salutations et ses remerciements à Son Excellence Monsieur le Président du Faso pour avoir pris part personnellement au 3eme sommet afro-arabe a Koweït City. Il a dit de transmettre son souhait qu'une prochaine rencontre puisse réunir les pays africains et ceux du Golf autour de préoccupations spécifiques.

Saluant les efforts du Burkina Faso pour son développement et pour la recherche de la paix dans la sous-région, Son Altesse l'Emir a réaffirmé la disponibilité de son pays à toujours l'accompagner.

La présentation des Lettres de créances de Son Excellence l'Ambassadeur KOTE a Son Altesse l'Emir du Koweït a été précédée par la remise des copies de celles-ci à Son Excellence Sheikh Sabah Khaled Al Ahmad Al Sabah " Premier Vice Premier MINISTRE, Ministre des Affaires Étrangères" du Koweït le 13 avril 2014.

Ambassade du Burkina Faso au Koweït

assemblée générale extraordinaire du SYNPTIC

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Le Syndicat des Professionnels des TIC (SYNPTIC), convie tous les Informaticiens du secteur public, parapublic, société d'état et privéà une assemblée générale extraordinaire le samedi 21 juin 2014 à 9h00, à la Bourse du Travail de Ouagadougou.

Ordre du jour :

1. Elaboration de la Plateforme Revendicative minimale

2. Divers

Pour la prise en compte de nos préoccupations, mobilisons nous. Le Secrétaire Général

Salfo ILBOUDO

Barrage N°2 de Ouagadougou : un corps sans vie repêché

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Un corps sans vie a été découvert au niveau du barrage N°2 à Tanghin, en face du marché de bétail. La victime serait une jeune fille. « Le corps a certainement été entraîné par les eaux jusqu'ici », a expliqué un témoin sur place. « Ce sont les jardiniers qui ont vu le corps et ont appelé les sapeurs-pompiers », ajoute un autre témoin. Le corps daterait de 2 à 3 jours, voire plus. « Il a été difficilement enlevé par les sapeurs-pompiers », soutient un des témoins pour décrire l'état du corps. L'officier de police venu « constater » a confié que le corps est en état de putréfaction. Mais, pour le moment, a-t-il souligné, « seul » le travail du médecin légiste pourra dire plus sur la victime et les circonstances. Repêché par les sapeurs-pompiers, le corps a été enlevé, avec l'aide de ces derniers, par les pompes funèbres autour de 19 heures.

O. L. O


Université Ouaga II : une semaine pour découvrir et comprendre le droit

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L'Ambassadeur de la République française au Burkina, Giles Thibault, a présidé ce mercredi 18 juin 2014, la cérémonie d'ouverture de la deuxième édition de la « Semaine autour du droit ». La cérémonie a enregistré la présence du Président de l'Université Ouaga II, Pr Stanislas Ouaro, du Directeur de l'UFR-SJP, Dr Edouard Ouedraogo, de présidents et recteurs d'universités du Burkina, d'enseignants, du personnel ATOS et des étudiants.

La semaine autour du droit, explique le Directeur de l'UFR-SJP, est organisée à l'occasion de la visite d'avocats enregistrés au barreau de Paris. Cet évènement, qui se veut un cadre d'échange au profit des étudiants de toutes les universités du Burkina, vise à permettre aux étudiants de s'imprégner des différentes problématiques autour du droit. Ce qui peut s'avérer bénéfique pour la qualité de l'enseignement, les droits de l'homme au Burkina, de même que pour le barreau de Ouagadougou qui y trouve une occasion de s'ouvrir à un large public. Ainsi, Jusqu'au 21 juin, au lieu d'une semaine entière comme cela a été le cas pour l'édition précédente, c'est une fenêtre sur les ambitions, les motivations, les perspectives, les envies de découvrir et de comprendre, qui est ouverte à l'intention des étudiants et de l'ensemble de la population. Encore faut-il que les principaux intéressés que sont les étudiants de l'université de Ouagadougou en général et ceux de l'UFR-SJP en particulier s'y intéressent, qu'ils s'en approprient et y participent.

Au programme des activités

Est prévu au cours de cette manifestation un forum sur les métiers du droit, à savoir les professions d'avocats, de consultant juridique, d'enseignant en droit, de banquier, de magistrat. Ce forum devrait donner l'opportunité aux étudiants de prendre d'abord connaissance sur les divers domaines d'activités de ce secteur, ensuite de disposer d'information pour mieux choisir et s'orienter vers une carrière spécifique. Il y aura en plus un concours interuniversitaire de plaidoirie qui devrait être un tremplin pour ceux qui aspirent à une profession d'avocat. Ainsi, les participants se retrouveront dans une situation réelle de procès et devront faire valoir leur talent d'éloquence et leur art de convaincre. Il concerne tous les établissements publics et privés formant des juristes. Son Excellence Monsieur l'Ambassadeur a par ailleurs formulé le vœu que ce concours « devienne dès l'année prochaine une manifestation régionale ». Un autre point de ce programme est la conférence Berryer. La conférence Berryer est un jeu de rôles qui a pour principe de rendre hommage à une personne. Et cette année, le principal acteur de ce jeu est l'homme de culture et Premier Bâtonnier de l'ordre des avocats du Burkina, Maître Titenga Frédéric Pacéré. La finale du concours et la conférence auront lieu le 20 juin à l'Amphi A600 de l'université de Ouagadougou à partir de 8h. La dernière activité non moins importante du programme est une conférence publique sur la peine de mort qui sera une occasion de sensibiliser les étudiants, et partant, l'ensemble de la population sur cet « instrument » juridique et également d'ouvrir le débat sur les droits humains d'autant que, comme le relève le Président de l'Université Ouaga II, « la société burkinabè dans son ensemble reste partagée entre le maintien et l'abolition de la peine de mort ». Traiter de ce sujet est par ailleurs une preuve que « l'université participe aux grands débats de société», note M. l'Ambassadeur. Elle aura lieu le samedi 21 à l'Amphi C de l'Université de Ouagadougou à 8h.

Martiale ZONGO (stagiaire)

Lefaso.net

Etudes sur le Mandé : C'est parti pour le neuvième congrès international

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Créée en 1986 aux Etats-Unis, Mande Studies Association (MANSA) ou l'Association des études Mandé a entamé son neuvième congrès international ce mercredi 18 janvier 2014 à Bobo-Dioulasso. Le président du Conseil régional des Hauts-Bassins, le Dr Alfred Sanou et le maire de l'arrondissement N°6 de Bobo, Karim Barro ont présidé la cérémonie d'ouverture de ce congrès.

Après avoir raté de justesse le congrès 2011 de l'Association des études Mandé (MANSA), Bobo-Dioulasso est à l'honneur en cette année 2014. Du 18 au 22 juin 2014, la ville accueille le neuvième congrès international des études Mandé. La cérémonie d'ouverture de ce congrès a connu la présence du Dr Alfred Sanou, le président du Conseil régional des Hauts-Bassins et du maire de l'arrondissement 06 de Bobo, les deux parrains de l'évènement.

Suite à un rappel historique sur l'influence du monde Mandé sur la ville hôte « Bobo-Dioulasso a été un pôle incontournable de la culture mandé. En témoigne, l'intérêt accordéà cette ville par des figures emblématiques de l'histoire ouest-africaine tel l'Almany Samory Touré, l'empereur du Wassoulou, El Hadj Omar Tall, Tièba Traoré de Sikasso…», le Dr Alfred Sanou a souhaité un plein succès aux travaux des congressistes. Actuel président du MANSA, le professeur Kassim Koné du State University of New York-Cortland a laissé entendre que le MANSA a été créé pour faire connaître le monde mandingue (culture, histoire, langue…) et ses influences sur les autres peuples. Animée par environ 400 académiciens à travers le monde, MANSA entend également susciter l'intérêt des étudiants pour le Mandé.

Parmi les dizaines de communications prévues au cours de ce congrès, on peut noter « Langue et linguistique Mandé», d'Ibrahima Sory Condé (Academie N'Ko) ; « langues africaines dans le contexte colonial et néocolonial français : L'exemple du Bamana », de Kassim Koné ; « Littérature mandé et influence sur la littérature orientale et occidentale », du Dr Alain Joseph Sissao de l'Université de Ouagadougou et « Islam, Baraji, and the life cycle in Mali, West Africa » qui sera présenté par Dianna Bell de Vanderbilt University.

Ousséni BANCE

Lefaso.net

7ème Conférence des Etats parties à la Convention des Nations Unies relative aux Droits des Personnes Handicapées : le Burkina Faso présente ses progrès en la matière.

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Le Ministre Alain Dominique ZOUBGA, Ministre de l'Action Sociale et la Solidarité Nationale a conduit la délégation du Burkina Faso à la 7eme session de la Conférence des Etats Parties à la Convention des Nations Unies relative aux Droits des Personnes Handicapées qui s'est tenue au siège des Nations Unies du 10 au 12 juin 2014 à New York.

Placée sous la présidence de l'Ambassadeur Macharia Kamau, Représentant Permanent du Kenya auprès des Nations Unies, la session a examinéà son ordre du jour les questions relatives à l'application de la Convention à travers un débat général et deux table rondes sur l'incorporation des dispositions de la Convention dans le programme de développement mondial de l'après 2015 et son application au niveau national. Elle a également procédéà l'élection de neuf (9) membres du Comité des droits des personnes handicapées en remplacement de ceux dont les mandats viennent à expiration. Dans sa déclaration, le Ministre Alain ZOUBGA a donné un aperçu de la mise en œuvre de la Convention par le Burkina Faso, qui l'a ratifié en 2009. Selon le Ministre, l'engagement du Burkina Faso s'est traduit au niveau national par l'adoption de plusieurs dispositions législatives et règlementaires ainsi que d'actions concrètes permettant de répondre efficacement aux besoins spécifiques et inclusifs des personnes handicapées. Il s'agit notamment :
- de l'opérationnalisation du Conseil National Multisectoriel pour la protection et la promotion des droits des personnes handicapées au Burkina Faso ;
- de la disponibilité de la carte d'invalidité pour personne handicapée, permettant aux titulaires de bénéficier des avantages et mesures favorables prévues par les textes en vigueur ;
- de la mise en œuvre effective du premier plan d'action triennal glissant de la stratégie nationale de protection et de promotion des personnes handicapées ; et
- de l'organisation de l'opération de recensement général des enfants handicapés au Burkina Faso (RGEH 2013).

Le Ministre a également souligné le rôle important que doivent jouer les partenaires financiers bilatéraux et multilatéraux, de même que les organisations non gouvernementales, dans l'application de la Convention.

Le Secrétaire général des Nations Unies, Mr. Ban Ki-Moon, dont le message a été lu par Mr. Wu Hongbo, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales (DAES), a été on ne peut plus claire, en indiquant que : « Nous devons déployer des efforts pour faire en sorte que le développement soit inclusif et durable et pour construire un avenir meilleur pour tous, y compris les personnes handicapées ».

Les représentants des fonds et programmes des Nations Unies ont soumis aux participants des recommandations concernant les mesures à appliquer à l'échelle nationale et internationale afin de promouvoir les droits des personnes handicapées qui représentent un milliard de la population mondiale, dont 80% vivent dans les pays en développement.

De façon unanime les États parties sont convenus que le programme de développement pour l'après-2015 devrait intégrer les droits des personnes handicapées dans les domaines tels que l'éducation, la santé, l'emploi et la protection sociale.

La session a clos ses travaux le 12 juin 2014 par l'élection de la République de Corée comme Président de la 8eme session prévue du 9 au 11 juin 2015 à New York.

Mission Permanente du Burkina Faso auprès des Nations Unies

Fête de la musique : Exit Management en fait désormais un festival au Burkina

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Dans exactement 4 jours, soit le 21 juin prochain, le Burkina à l'instar d'une centaine de pays dans le monde, célèbrera la fête de la musique. Exit Managment organisateur de l'évènement à travers « Zik Show Time », a rencontré la presse ce mardi 17 juin, pour faire le point des préparatifs de leur activité qui cette année, sera un festival qui se déroulera sur 72 heures. L'artiste ivoirien MOLARE est annoncé pour l'occasion.

La structure qui organise l'évènement n'est pas méconnue dans le monde culturel burkinabè. Le responsable, Dj Alexis qui pour avoir organisé la tournée de Rovane, a reçu le Prix Silvain Mozak à la première édition de Faso Music Awards 2014. Un prix qui encourage un promoteur ou entrepreneur culturel qui a marqué d'une pierre blanche l'année dans l'organisation de spectacle en termes de qualité, d'affluence et de succès. Lui et son équipe sont également à leur neuvième édition de « Zik Show Time », organisé dans le cadre de la célébration de la fête de musique.

Pour l'histoire, la fête a d'abord été imaginée en 1976 par le musicien américain Joel Cohen qui travaillait alors pour Radio France – France Musique. Après les élections présidentielles françaises de 1981, l'idée a été adaptée par Maurice Fleuret (compositeur, journaliste et organisateur de festivals de musique contemporaine en France), et mise en place par Jack Lang alors ministre de la culture. Sa première édition eut lieu le 21 juin 1982 mais elle est officiellement déclarée le 21 juin 1983. La manifestation connaît un succès croissant au cours des décennies suivantes. Aujourd'hui, elle est reprise dans 110 pays dont le Burkina, sur les cinq continents. Concernant la date du 21 juin, elle a été choisie car elle coïncide le plus souvent avec le solstice d'été (un des jours les plus longs de l'année, ou la nuit la plus courte pour ceux qui festoient jusqu'à l'aube). La coïncidence avec l'été symboliserait ainsi, le sacre de la nature à travers cette journée festive.

En plus d'encourager les musiciens amateurs à se produire bénévolement dans les rues et espaces publics grâce à l'organisation de nombreux concerts gratuits, d'amateurs mais aussi de professionnels, la fête de la musique permet aussi à un public large d'accéder à des musiques de toutes sortes et origines. Pour la prestation du 21 juin à la place de la Nation de Ouagadougou, l'artiste ivoirien « LE MOLARE » qui vient avec une dizaine de danseuses pour sa chorégraphie ajoutera un cachet particulier à la célébration de cette année. Il sera sur la même scène que des artistes burkinabè tels Floby, Sana Bob, Rovane, Douni Yam, Stelbee et bien d'autres. Au total, une cinquantaine d'artistes prévue pour le festival.

Le festival fête de la musique, innovation de cette année

Pour cette neuvième année qu'elle organise l'évènement à travers Zik Show Time, Exit Managment innove. Contrairement aux années précédentes, la fête devient désormais « festival fête de la musique ». Un festival qui se tiendra sur 72 heures, notamment les 20, 21 et 22 juin. La Place de la Nation deviendra pour l'occasion, le village du festival avec des maquis qui offriront la boisson et la grillade au public. Elle accueillera surtout chaque soir, des artistes pour des prestations. Pour les 20 et 22 juin, le public assistera à des prestations d'artistes en Play back à partir de 19h. Quant à la soirée du 21 juin, date de la célébration de la fête de la musique, les artistes presteront en live.

Au moins 12000 spectateurs sont attendus à la Place de la Nation. Coupe du monde oblige, les organisateurs ont tenu compte de l'évènement dans leur programme. Grace à leur partenaire Canal+, la rencontre Allemagne-Ghana prévue pour le 21 juin à 19h, sera diffusée sur place et sur écran géant. Un point qui rendra probablement heureux les amoureux du ballon rond qui pourront suivre leur match et assister ensuite au spectacle. Pour ceux qui malgré tout ne pourront pas effectuer le déplacement, les organisateurs informent que grâce au partenaire Airtel, ils pourront suivre l'évènement en direct sur la chaine de télé BF1.

Tout semble être donc mis en place, pour que le public ne rate rien du spectacle.

Amélie GUE

Lefaso.net

Blaise Compaoréà la 25ème session annuelle du Forum de Crans Montana au Maroc

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Le Président du Faso, Blaise Compaoré, se rend à Rabat, au Maroc, du 19 au 22 juin 2014, pour prendre part à la 25ème session annuelle du Forum de Crans Montana. Il est prévu, à cette occasion, l'organisation de rencontres entre hommes d'affaires marocains et chefs d'entreprises burkinabè porteurs de projets d'investissements.

Les secteurs d'activités concernés sont l'agroalimentaire, le BTP, l'immobilier, les TIC, la finance, le tourisme et hôtellerie. Le Burkina Faso saisira l'opportunité de cette rencontre pour renforcer sa visibilité internationale à travers les différentes sessions organisées auxquelles il participera et son point de vue sera pris en compte dans le rapport final du forum.

Fondé en 1989, le Forum de Crans Montana est un grand rendez vous de l'économie et des affaires des personnalités de premier plan de la politique, de l'économie, des finances, des organisations internationales et régionales. Il a lieu en juin de chaque année. Ce forum est unique et est une opportunité pour les chefs d'Etats et les décideurs du monde économiques de nouer des partenariats.

Le Directeur de la Communication de la Présidence du Faso

El hadj Ibrahiman SAKANDE
(https://www.facebook.com/pages/Blai...)

Dr Ben Idrissa Ousséni, vétérinaire à l'Oudalan : « Environ 10% du cheptel déjàà terre »

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Dr Ben Idrissa Ousséni est vétérinaire privé, mandataire du Ministère des ressources animales dans la province de l'Oudalan. Il est le directeur technique de la campagne de vaccination gratuite du cheptel initiée par la Croix rouge. Dans cet entretien qu'il nous a accordé, il explique le déroulement technique de la campagne et revient sur les problèmes alimentaires auxquels fait face le bétail dans cette zone. Aussi, regrette-t-il l'élevage de contemplation qui est pratiqué dans la province.

Que faut-il entendre par vétérinaire mandataire ?

C'est un vétérinaire à qui l'Etat a confié la vaccination contre certaines maladies dans une zone bien déterminée. Je suis du privé, mais l'Etat me confie cette tâche. Donc, pratiquement, l'Etat me dit de faire ce travail à sa place.

Vous êtes aussi le directeur technique de la campagne de vaccination initiée par le CICR, en quoi va-t-elle consister ?

Cette campagne vise à vacciner 130 000 bovins contre la péri pneumonie contagieuse bovine (CCPB) et la pasteurellose et 160 000 petits ruminants, c'est-à-dire ovins et caprins, contre la pasteurellose. En plus de la vaccination, il sera exécuté aussi une campagne de déparasitage. On va utiliser un déparasitant qui a des effets tant sur le plan interne qu'externe qui est l'ivermectine et particulièrement le vitamec. Mais pour des raisons économiques, le CICR a décidé de déparasiter 40% des bovins et 40% des petits ruminants. Pour les bovins, il s'agit d'une certaine tranche d'âge allant de 6 mois à quatre ans. Et pour les petits ruminants, c'est de 4 mois à 2 ans. Parce qu'ils sont plus vulnérables à cet âge. Tous les animaux seront vaccinés mais pour les déparasitants, on a ciblé les plus vulnérables.

On remarque que le nombre a augmenté par rapport à la première campagne réalisée en décembre 2013…

On passe de 200 000 doses de vaccin à près de 300 000 parce que le cheptel réel de la province se lève à plus de 300 000 pour les bovins et plus de 800 000 pour les petits ruminants. Mais, cette campagne concerne des zones bien ciblées à cause de l'afflux des réfugiés.

Actuellement la grande difficulté, c'est l'absence des animaux partis chercher des aliments ailleurs…

Comme vous avez pu le constater sur le terrain, les pluies viennent en retard, les animaux sont beaucoup affaiblis. Aujourd'hui, je peux vous affirmer que 10% du cheptel est déjà par terre, il faut les aider avec des sous-produits agro-industriels et les aider même à se soulever parce que certains sont déjà couchés et c'est la période de mise bas. C'est vraiment de grosses difficultés, surtout pour les gros ruminants.

Les animaux ne sont pas non plus sur place, comment allez-vous réussir à vacciner autant de bêtes ?

Les animaux ne sont pas sur place parce que les pâturages sont dans des zones lointaines. Les animaux sont à 15 km du point d'eau. Donc, ils boivent tous les deux jours. Le problème, c'est la disponibilité, si non le nombre existe. On nous a donné des villages prioritaires. Si les animaux ne sont pas là, on avance vers d'autres villages. Par exemple, pour les petits ruminants, on a décidé même d'aller les rejoindre. Mais, pour les gros ruminants, on ne peut que vacciner là où il y a des parcs de vaccination. Si c'était possible, on allait les rejoindre aussi.

Combien de parcs existent-ils dans la zone ?

Dans la commune de Déou, il y a une quinzaine de parcs de vaccination. Pour les petits ruminants, à tout moment, on peut faire un parc, c'est tout juste des épineux qu'on utilise pour faire des clôtures.

Les éleveurs demandent, en plus de la vaccination, des sous-produits agro-industriels, quelle analyse faites-vous de cette requête ?

La campagne de vaccination se fait tous les six mois selon le calendrier. Mais, on se trouve aussi confrontéà des problèmes alimentaires. Certes, je ne veux pas plaider si fort que ça. Mais, je demanderais d'aider ces paysans à s'autogérer. Parce que pour quelqu'un qui a 200, 300, 500 ou même 800 têtes de bovins, ça me fait mal au cœur de dire qu'il faut aider ce type. Mais, il faut l'aider plutôt à gérer. Certes, il y a certains qu'il faut aider, mais je pense que pour ceux qui ont des centaines de têtes, il faut plutôt les aider à gérer leurs troupeaux.

Vous êtes natif de cette zone, qu'est-ce que vous faites dans ce sens ?

On discute tous les jours. Mais, vous savez que la sensibilisation a des limites. Ça fait 10 ans que je suis là. On explique, on parle. Souvent, on pense qu'on ne transmet pas leurs doléances. Quand on transmet, le plus souvent, on pense que c'est de nous. Alors que, si ce sont les éleveurs eux-mêmes qui en parlent…

C'est vrai que dans les causeries autour des parcs, je tente d'expliquer qu'il ne sert à rien de garder 200 ; 500 bœufs ou plus pour perdre chaque année une centaine qu'on aurait dû vendre et payer je ne sais pas combien d'années de nourriture. Malheureusement, chaque année, c'est la même chose.

C'est donc un problème de mentalité ?

Oui, c'est une question de mentalité. Mais aussi, il faut faire l'école jusqu'à un certain niveau. A un certain moment, la sensibilisation a des limites. Il faut obligatoirement transiter par l'école. Et, malheureusement c'est ce qui recule ici.

Entretien réalisé par Moussa Diallo

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Journée internationale des réfugiés : Goudebo abritera les festivités

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En prélude à la journée mondiale des réfugiés, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés(HCR) en collaboration avec le comité national pour les réfugiés (CONAREF) a organisé, ce mercredi 18 juin 2014 au siège de l'institution à Ouagadougou une conférence de presse. L'objectif de la rencontre : informer l'opinion publique de la tenue de la 14èédition de la journée mondiale des réfugiés qui sera célébrée au Burkina le 20 juin 2014 sur le site de Goudebo à Dori.

Un refugié est une personne qui en raison de son appartenance politique, religieuse craint pour sa vie et quitte son pays ou sa région pour chercher refuge ailleurs. Le Burkina Faso accueille un nombre important de réfugiés, qui viennent essentiellement de l'Afrique de l'Ouest et de l'Afrique centrale (Mali, Burundi, Congo, Tchad, de la Centrafrique l'Erythrée…). Ce mercredi 18 juin 2014, a eu lieu une conférence de presse en vue de la préparation de la journée mondiale des refugiés. C'est la représentante du HCR, Hukortie Gogo et le coordonnateur du CONAREF, Mamadou Sangaré qui ont animé la conférence. Cette journée se tiendra le 20 juin 2014 à Goudebo dans la région du Sahel et le Ministre de l'action sociale, Docteur Alain ZOUBGA présidera la cérémonie.

La journée des réfugiés qui est à sa 14èédition, est une occasion pour le HCR d'interpeller la communauté internationale sur l'impact des guerres sur les populations et l'urgence de faire régner la paix dans le monde. Le thème retenu : « une seule famille déchirée par la guerre, c'est déjà trop » est adresséà tous et, est une invite à conjuguer les efforts pour qu'advienne la paix. C'est également une occasion de sensibiliser les pays pour que cessent les crises. Le dernier enrôlement a permis de recenser 33791 réfugiés maliens vivant dans notre territoire ainsi que 147 d'autres nationalités.

Le HCR est en effet, une organisation des Nations-Unies qui s'occupe des réfugiés et a pour mandat la protection des réfugiés. Il travaille dans notre pays, en collaboration avec le CONAREF, une institution gouvernementale chargé d'appliquer les conventions signées au niveau international et apporte également une assistance juridique et matérielle aux réfugiés. Les deux structures se chargent de donner l'asile au réfugié arrivant sur le territoire burkinabè, lui offrir à manger, lui donner une identité etc. Elles collaborent aussi avec d'autres structures non- gouvernementales qui les appuis sur le plan sanitaire, éducatif, l'eau etc. Comme toute structure les difficultés n'en manquent pas. La crise financière que traversent les pays du Nord fait que l'organisation peine dans l'exécution de ses projets d'aide aux réfugiés. La multiplicité des crises dans le monde joue aussi. Les financements sont orientés vers d'autres pays et du coup les Maliens vivant au Burkina sont oubliés.

Rosine S. KABORE (stagiaire)

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Syndicat des greffiers du Burkina : L'autorité invite à la table de concertations

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Annoncé pour entrer en vigueur ce mercredi, 18 juin, et ce, jusqu'au 20 juin prochain, le sit-in des greffiers a été suspendu pour, confie-t-on, « des concertations » entre l'autorité et le syndicat.

A notre arrivée au palais de Justice autour de 8 h, les activités se déroulaient normalement. Les audiences se tenaient dans les différentes salles d'audiences et les dossiers pour les casiers judiciaires et certificats de nationalité sont reçus au poste « habituel », à l'entrée principale où une longue file de demandeurs était bien remarquable. Renseignement pris, le « sit-in n'aura plus lieu », nous renseigne un « gentil homme »à son poste avant de nous guider vers ceux-là qui sont habilités d'en parler. Nous sommes au Greffe et chaque bureau grouille de « monde ». L'ambiance est celle de tous les jours, les bureaux voient défiler des citoyens. A chacun des bureaux dans lesquels nous sommes reçus, les uns et les autres sont occupés à« gérer » leurs dossiers. Malgré la « bousculade », nos interlocuteurs trouvent le temps pour répondre à notre question de savoir la raison de la suspension du sit-in. Là, nous sommes en face d'un des responsables du syndicat, Me Abdoul Aziz Kafando, chargé de l'organisation du syndicat des greffiers du Burkina. « C'est le lundi matin que le ministère nous a appelés par rapport à notre mot d'ordre. Et c'est hier matin (mardi, 17 juin, ndlr) qu'on a eu le rendez-vous. Le ministère (la rencontre a eu lieu avec le secrétaire général dudit ministère) nous a proposé de suspendre le mot d'ordre pour qu'on puisse discuter le vendredi. Actuellement, il y a deux mots d'ordre en cours : il y a le sit-in qui devait entrer en vigueur ce matin et la grève qui est annoncée à partir du 23 juin. Mais la grève n'est pas suspendue. C'est le sit-in qui est suspendu », introduit, Me Kafando avant d'insister que « la suspension de la grève du 23 juin prochain (jusqu'au 27 juin) dépend donc des discussions de ce vendredi. On attend vendredi pour discuter avec l'autorité».

Le syndicat accepte la main tendue et espère….

« Depuis qu'on manifestait, l'autorité ne nous écoutait pas à plus forte raison dire un mot. Nous n'avions pas d'interlocuteur », a relevé Me Kafando, joint dans ses propos par le délégué de la section de Ouagadougou dudit syndicat, Me Marcel Bamouni : « C'est un problème qui perdure. Ce qu'on déplorait, c'est que depuis longtemps, il y avait une sorte de sourde oreille de la part de l'autorité». Pour le syndicat, c'est déjà un pas si l'autorité« tend aujourd'hui l'oreille aux préoccupations des greffiers. C'est un pas et nous accordons foi à cet engagement de l'autorité». Pour le syndicat, la question du statut ne doit pas être perçue « seulement » sous l'angle pécuniaire ; il va au-delà et implique les aspects liés à la performance même du corps, l'organisation, la qualité, la célérité et la « responsabilisation des agents eux-mêmes » etc. A en croire le syndicat, l'aboutissement des discussions avec l'autorité sera bénéfique à tout le monde.

De la rencontre avec l'autorité

La rencontre de mardi, 17 juin initiée par le ministère de tutelle (ministère de la justice) a demandé au syndicat de suspendre le mot d'ordre pour discuter. « Nous attendons vendredi pour discuter avec l'autorité. S'il y a de bonnes propositions, nous allons surseoir aussi à la grève annoncée à partir du 23 juin prochain », a précisé Abdoul Aziz Kafando. A l'en croire, c'est ce vendredi, 20 juin que les discussions «à proprement dites » auront lieu et vont déterminer la suite à donner aux actions du syndicat. « Nous ne demandons pas quelque chose hic et nunc ; nous voulons un chronogramme, à l'issue duquel nous saurons que notre dossier sera traité. Nous ne demandons donc pas ici et maintenant, l'application des textes. Nous ne demandons qu'un chronogramme clair », a indiqué Me Kafando pour qui, une fois cela est, un conseil pourrait être convoqué pour décider de la suite qu'il y a à donner.

L'autorité, à l'épreuve de la bonne foi…

« Nous accordons à l'autorité, la présomption de bonne foi. Nous ne pouvons pas, en partant pour négocier, dire que l'autorité est de mauvaise foi. C'est au ministère maintenant (ou à l'autorité) de confirmer cette volonté. Nous la lui accordons, à elle de prouver que nous avons eu raison de lui accorder la bonne foi », a analysé le chargéà l'organisation du syndicat. Il dit espérer « vraiment » une issue favorable car, explique-t-il, c'est la raison pour laquelle le sit-in a été suspendu. « Notre objectif, ce n'est pas d'aller en grève ou faire des sit-in ; l'objectif, c'est simplement d'avoir le décret d'application. S'il y a des propositions qui vont dans ce sens, nous ne pouvons qu'accepter », a conclu Me Abdoul Aziz Kafando.

23 ans d'attente du statut

Selon le syndicat des greffiers, le statut est inscrit dans la Constitution de juin 1991 (et depuis cette date). Les responsables déplorent donc qu'à leurs revendications, « on » tente de faire croire que c'est une chance pour eux d'avoir obtenu un statut. « Non, ce n'est pas une chance ; c'est la constitution qui donne le droit de statut particulier aux greffiers », ont-ils mentionné. Ainsi, soutient Me Bamouni, c'est la constitution qui a déterminé ceux qui ont droit au statut particulier. Pour le syndicat, l'intention des greffiers n'est donc pas de faire blocage au fonctionnement du service public de la justice ; c'est simplement un droit qu'ils souhaitent, enfin, voir mettre en application.

Oumar L. OUEDRAOGO

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Compte-rendu du Conseil des ministres du 18 juin 2014

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Le Conseil des ministres s'est tenu le mercredi 18 juin 2014, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 50 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédéà des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION REGIONALE

Le Conseil a examiné un rapport relatif à la demande d'agrément pour la nomination d'un Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Ghana auprès du Burkina Faso.

Au terme de ses délibérations, le Conseil a autorisé l'octroi de l'agrément et la nomination de Monsieur San Nasamu M. ASABIGI, en qualité d'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Ghana auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté six (06) rapports :

Le premier rapport est relatif à l'état de mise en œuvre du transfert de la gestion des crédits de nettoyage de bâtiments, de téléphone, de carburant, d'électricité et d'eau aux ministères et institutions.

L'état de mise en œuvre du transfert fait ressortir un résultat globalement satisfaisant. Au niveau de la qualité de la gestion budgétaire l'opération a contribuéà décongestionner les dépenses communes interministérielles de 4,61% de 2012 à 2013 et de 23,81% de 2013 à 2014.

L'adoption de ce rapport vise la poursuite de la déconcentration de la dépense publique, le renforcement de la transparence budgétaire et la responsabilisation des acteurs.

Le deuxième rapport est relatif aux audits financiers des fonds transférés en 2013 à 60 collectivités territoriales.

Ces audits ont révélé la mise à disposition de ces soixante communes rurales de ressources financières de l'Etat de l'ordre de quatre milliards quatre cent un millions sept cent mille cent trente-cinq (4 401 700 135) francs CFA comprenant quatre milliards vingt millions vingt neuf mille six cent quatre (4 020 029 604) francs CFA au titre de fonds transférés en 2013 et trois cent quatre-vingt et un millions six cent soixante-dix mille cinq cent trente et un (381 670 531) francs CFA de ressources non consommées des années antérieures.

Les dépenses s'élèvent à deux milliards huit cent soixante-deux millions cent cinquante et un mille sept cent dix-sept (2 862 151 717) francs CFA, soit un taux d'exécution de 65,02%.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier à prendre les dispositions nécessaires pour le suivi des procédures de dépenses et le renforcement des capacités des communes rurales en matière de gestion financières et du patrimoine.

Le troisième rapport est relatif à un décret portant organisation du ministère de l'Economie et des finances.

L'adoption de ce décret vise à doter le département de l'Economie et des finances d'un cadre réglementaire en cohérence avec l'organisation type des départements ministériels.

Le quatrième rapport est relatif aux résultats de l'appel d'offres pour l'acquisition de divers matériels au profit des refugiés maliens. Au terme de ses délibérations, le Conseil a marqué son accord pour la passation des marchés aux entreprises suivantes :
- GROUPEMENT ETAF ARMABEL/EGCVM, pour l'acquisition de tentes, d'un montant de cinq cent vingt quatre millions deux cent douze mille sept cent quatre-vingt-treize (524 212 793) francs CFA TTC, avec un délai de livraison de deux (02) mois ;
- EGF pour l'acquisition de nattes, couvertures et moustiquaires imprégnées, d'un montant de cinq cent soixante-dix-neuf millions huit cent dix-huit mille neuf cent soixante (579 818 960) franc CFA TTC, après une augmentation des quantités de 15%, avec un délai de livraison d'un (01) mois ;
- PLANETE TECHNOLOGIES pour l'acquisition de matériel de survie, d'un montant de cent vingt neuf millions neuf cent quatre-vingt-quatorze mille trois cent quarante six (129 994 346) francs CFA TTC, après une augmentation des quantités de 14,99%, avec un délai de livraison d'un (01) mois ;
- EZOF pour l'acquisition d'effets d'habillement, d'un montant de quatre vingt sept millions trois cent quatre-vingt-cinq mille neuf cent soixante deux (87 385 962) francs CFA TTC, après une augmentation des quantités de 13,41%, avec un délai de livraison d'un (01) mois ;
- GARAGE FORMULE 1 pour l'acquisition de pièces de rechange d'un montant de soixante huit millions quatre-vingt mille cent (68 080 100) francs CFA TTC, après une augmentation des quantités de 13,58%, avec un délai de livraison d'un (01) mois ;
- GETIA INTERNATIONAL SARL pour l'acquisition de produits d'entretien d'un montant de trente six millions six cent vingt-neuf mille huit cent deux (36 629 802) francs CFA TTC, après une augmentation des quantités de 14,75%, avec un délai de livraison d'un (01) mois.

Le montant total des attributions s'élève à un milliard quatre cent vingt-six millions cent vingt un mille neuf cent soixante trois (1 426 121 963) francs CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget du CONASUR.

Le cinquième rapport est relatif aux résultats de l'appel d'offres pour les travaux d'aménagement de la piste Sebba–Solhan dans la région du Sahel.

Au terme de ses délibérations, le Conseil a marqué son accord pour la passation du marché au groupement d'entreprises ECOBAA/BECO pour un montant d'un milliard cinq cent vingt-huit millions huit cent vingt-cinq mille quatre cent soixante quatre (1 528 825 464) francs CFA TTC, avec un délai d'exécution de cinq (05) mois.

Le financement est assuré par le budget de l'Etat, gestion 2014.

Le sixième rapport est relatif à la conclusion de marché pour les travaux d'enduits sur les bâtiments des personnes affectées par le Projet de construction de l'aéroport international de Ouagadougou-Dossin.

Au terme de ses délibérations, le Conseil a marqué son accord pour la passation du marché aux entreprises suivantes :
- SUZY CONSTRUCTION pour un montant de trois cent cinquante huit millions six cent quatre-vingt-dix-neuf mille vingt (358 699 020) francs CFA TTC, avec un délai d'exécution de deux (02) mois ;
- SOL CONFORT DECOR/SOSAF pour un montant de trois cent quarante trois millions cent huit mille cinq cent trente (343 108 530) francs CFA TTC, avec un délai d'exécution de deux (02) mois. Le montant total des attributions s'élève à sept cent un millions huit cent sept mille cinq cent cinquante (701 807 550) francs CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l'Etat, gestion 2014.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

Le Conseil a examiné un projet de loi organique relatif à l'organisation, la composition, les attributions et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature et autorisé sa transmission au Parlement.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DE L'ENERGIE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets d'application de la loi N° 053-2012/AN portant réglementation générale du sous-secteur de l'électricité au Burkina Faso.

Le premier décret porte conditions de conclusion des contrats de délégation de service public, de délivrance de licences, des autorisations et de soumission à l'obligation de déclaration d'installations dans le sous-secteur de l'électricité au Burkina Faso.

Le second décret porte obligations de service public, leurs conditions d'application et les exemptions dans le sous-secteur de l'électricité au Burkina Faso.

L'adoption de ces décrets vise la réglementation et la régulation des investissements privés dans le sous-secteur de l'électricité au Burkina Faso.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L'EAU, DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES ET DE L'ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux actions à gains rapides de croissance dans les secteurs de l'eau, des aménagements hydrauliques et de l'assainissement. Les actions à gains rapides de croissance dans les secteurs de l'eau, des aménagements hydrauliques et de l'assainissement visent à améliorer le taux de croissance économique et à créer des emplois.

Au terme de ses délibérations le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier à accentuer les efforts dans la mobilisation des ressources financières et l'amélioration du processus de passation des marchés.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Le Conseil a adopté le Rapport initial du Burkina Faso au titre de la convention pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.

L'adoption de ce rapport permet à notre pays de se conformer au cadre juridique et institutionnel en la matière, d'honorer ses engagements internationaux et contribuer à prévenir les actes de disparitions forcées.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres a fait au Conseil une communication relative à la participation de Son Excellence Monsieur Beyon Luc Adolphe TIAO, Premier ministre, Chef du Gouvernement, à la 20ème Conférence de Montréal organisée par le forum économique international des Amériques (FEIA), du 09 au 14 juin 2014 au Canada, sous le thème : « les fondements de la prochaine ère de croissance ».

Au cours de son séjour, Son Excellence Monsieur le Premier ministre s'est entretenu avec son homologue québécois Monsieur Philippe COUILLARD et le ministre canadien du commerce international.

Ces entretiens ont abouti à la signature d'une « Déclaration d'entente » en vue d'un accord pour la promotion et la protection des investissements étrangers (APIE/SIPA) entre le Burkina Faso et le Canada.

Son Excellence Monsieur le Premier ministre a en outre présidé une séance de travail du Conseil de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).

Il a par ailleurs eu des échanges avec le Consul honoraire du Burkina Faso à Montréal et une délégation du Conseil des Burkinabè de l'extérieur résidant au Canada.

II.2. Le ministre de l'Economie et des finances a fait au Conseil le bilan de la participation du Burkina Faso aux Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) à Kigali au Rwanda, du 19 au 23 mai 2014.

A l'issue de ces Assemblées, le Burkina Faso a signé deux (02) Accords de financement respectivement avec la Banque islamique de développement (BID), d'un montant de quinze (15) millions de dollars US, soit environ 6,825 milliards de francs CFA, pour le développement de l'enseignement bilingue franco-arabe et la Banque arabe pour le développement économique de l'Afrique (BADEA), d'un montant de dix (10) millions de dollars US, soit environ 4,550 milliards de francs CFA, pour le financement partiel du bitumage de la route Kongoussi-Djibo.

II.3. Le ministre de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 22ème session de l'Assemblée générale des sociétés d'Etat les 26 et 27 juin 2014 à Ouagadougou.

II.4. Le ministre de la Communication Porte-parole du Gouvernement a fait au Conseil une communication relative au lancement, le 19 juin 2014 à Ouagadougou, du compte à rebours de la transition vers la Télévision numérique de terre (TNT), sous la présidence de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe TIAO.

Il a par ailleurs fait au Conseil une communication relative au choix du thème de la célébration de la fête nationale du 11 décembre 2014 à Dédougou. Au terme de ses échanges le Conseil a adopté le thème suivant : « Rôle et responsabilités des collectivités territoriales pour l'émergence du Burkina Faso ».

II.5. Le ministre des Enseignements secondaire et supérieur a fait au Conseil une communication relative au déroulement de l'examen du BEPC, session 2014.

Le taux national de succès au BEPC de la session de 2014 est de 28,62% contre 22,57% en 2013, soit un taux d'accroissement de 6,05%.

Il a en outre informé le Conseil du lancement officiel des épreuves du baccalauréat le 19 juin 2014 à Dori, province du Séno, région du Sahel.

II.6. Le ministre de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l'emploi a fait au Conseil une communication relative au lancement du « Projet emplois des jeunes et développement des compétences » (PEJDC) le 20 juin 2014 à Ouagadougou, sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES

- Madame Noëlie NIKIEMA/TIENDREBEOGO, Mle 96 908 P, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Contrôleur interne du Fonds d'appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) ;

- Monsieur Mahamoudou TRAORE, Mle 29 732 U, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Membre permanent de la Direction générale des impôts à la Coordination nationale de lutte contre la fraude.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

- Monsieur Gberdao Gustave KAM, Mle 30 126 B, Magistrat, grade exceptionnel, classe exceptionnelle, est nommé Chargé de missions ;
- Monsieur Tézounou Mathieu KOHIO, Mle 10 137 K, Magistrat, classe exceptionnelle, 4ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
- Monsieur Idrissa KERE, Mle 30 141 V, Magistrat, grade exceptionnel, 4ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
- Monsieur Etienne SOMBIE, Mle 130 216 R, Magistrat, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Directeur du Fonds d'assistance judiciaire ;
- Monsieur Lucien CARAMA, Mle 24 932 S, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur des affaires administratives et financières de l'Ecole nationale de la Garde de sécurité pénitentiaire.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA SECURITE SOCIALE

- Monsieur Seydou SIMPORE, Mle 118 701 H, Economiste, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles (DSS) ;
- Madame Bintou BAMBA/SANOU, Mle 51 983 J, Economiste, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice de la formulation des politiques sectorielles (DFPS) ;
- Monsieur Soumaïla GANSORE, Mle 216 845 W, Inspecteur du travail, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du suivi, de l'évaluation et de la capitalisation (DSEC) ;
- Monsieur Loukoumana ZONO, Mle 104 439 W, Inspecteur du travail, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la Prospective et de la planification opérationnelle (DPPO).

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L'INNOVATION

- Monsieur Mitibkièta Moussa KABORE, Mle 130 391 H, Magistrat, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Membre de la Direction générale de l'Agence nationale de la valorisation des résultats de la recherche et de l'innovation.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE

- Monsieur Idrissa ZAMPALIGRE, Mle 41 671 J, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur de la Coordination des projets et programmes ;
- Monsieur Paul BOMBIRI, Mle 34 327 M, Ingénieur des travaux statistiques, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles ;
- Madame Koudougou Judith KAFANDO/SAWADOGO, Mle 220 675 G, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice du suivi-évaluation et de la capitalisation ;
- Monsieur Daouda KAGONE, Mle 220 685 T, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la prospective et de la planification opérationnelle ;
- Monsieur Mohamed AG-LITNI, Mle 16 841 W, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur de la formulation des politiques ;
- Monsieur Ousmane OUEDRAOGO, Mle 46 079 T, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'environnement et du développement durable des Banwa ;
- Monsieur Zakaria OUANDAOGO, Mle 32 289 L, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'environnement et du développement durable de la Bougouriba ;
- Madame Haoua FOFANA, Mle 47 792 P, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l'environnement et du développement durable de l'Oubritenga ;
- Monsieur Patareyaoba Alassane OUEDRAOGO, Mle 22 454 Z, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'environnement et du développement durable de la Comoé ;
- Monsieur Isidore SAMA, Mle 46 080 E, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'environnement et du développement durable de la Komondjoari ;
- Monsieur Mathieu BAZIE, Mle 46 130 J, Contrôleur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'environnement et du développement durable de la Gnagna ;
- Monsieur Drissa GO, Mle 25 020 M, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'environnement et du développement durable du Ganzourgou ;
- Monsieur Hamadé BELEM, Mle 41 758 H, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'environnement et du développement durable du Séno.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L'EAU, DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES ET DE L'ASSAINISSEMENT

- Madame Nadège Flora DU BARRY/BATIONO, Mle 212 657 C, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice générale de l'Agence de l'eau du Gourma.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

A. MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

Le Conseil a adopté trois (03) décrets :

Le premier décret porte nomination et renouvellement de mandat d'Administrateur des personnes ci-après, au Conseil d'administration de l'Office de gestion du Palais des sports Ouaga-2000 :

Au titre du ministère de la Culture et du tourisme :
- Madame Nafissatou NACRO/ZONGO, Mle 16 904 V, Conseiller d'intendance scolaire et universitaire, pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l'Habitat et de l'urbanisme :
- Monsieur Yendou Prosper SANDAMBA, Mle 32 428 M, Technicien supérieur en génie civil, pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre de la Mairie de Ouagadougou :
- Monsieur Yassia SAWADOGO, Mle 35 961 F, Professeur certifié des lycées et collèges, pour un premier mandat de trois (03) ans. Au titre du personnel de l'Office de gestion du Palais des sports Ouaga-2000 :
- Madame Yéri Raymonde NAZINGA/HIEN, Comptable, pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l'Economie et des finances :
- Monsieur Gaoussou TOURE, Mle 39 704 C, Inspecteur du trésor, pour un second mandat.

Au titre du ministère des Sports et des loisirs :
- Monsieur Issaka CONGO, Mle 24 956 X, Administrateur des services financiers, pour un second mandat ;
- Monsieur Simon TARO, Mle 13 764 S, Inspecteur de jeunesse et des sports, pour un second mandat.

Au titre du Comité national olympique et des sports burkinabè (CNOSB) :
- Monsieur Timbo ZONGO, Mle 51 945 J, Inspecteur divisionnaire des douanes, pour un second mandat.

Au titre de l'Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS) :
- Commandant Boukaré ZOUNGRANA, Officier de gendarmerie, pour un second mandat.

Le deuxième décret nomme Monsieur Issaka CONGO, Mle 24 956 X, Administrateur des services financiers, Président du Conseil d'administration de l'Office de gestion du Palais des sports Ouaga-2000.

Le troisième décret nomme Madame Lizéta SORGHO/ZOUNDI, Mle 15 219 D, Professeur certifié d'éducation physique et sportive, Administrateur représentant le ministère des Sports et des loisirs au Conseil d'administration de l'Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS).

Le Ministre de la Communication Porte-parole du Gouvernement

Alain Edouard TRAORE

Officier de l'Ordre National

25e édition du Forum Crans Montana à Rabat : Le Président du Faso attendu avec les honneurs

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C'est ce 19 juin que s'ouvre à Rabat, capitale du Maroc, l'édition 2014 du Forum de Crans Montana. Le Burkina y sera hautement et fortement représenté avec le Président du Faso, Blaise Compaoré, invité d'honneur, quatre ministres, une vingtaine d'hommes d'affaires, etc.

« La coopération sud-sud et le rôle grandissant de l'Afrique ». C'est autour de ce thème que se tient, sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, du 19 au 22 juin 2014 à Rabat au Maroc, la 25e édition du Forum de Crans Montana ; organisation internationale suisse dont l'objectif est de promouvoir la coopération internationale dans le domaine économique. Pendant quatre jours, la rencontre va réunir dans la capitale politique marocaine des hommes politiques et économiques de nombreux pays du Nord et du Sud. Le choix du Royaume chérifien pour abriter la présente édition, s'explique, selon le président-fondateur de Crans Montana Jean-Paul Carteron, par la politique mise en œuvre par le Maroc et les efforts très importants développés par son Roi, Mohammed VI, pour renforcer notamment la coopération avec l'Afrique et apporter aux pays de ce continent les moyens de leur développement. Faut-il le rappeler, le Maroc investit dans plusieurs pays subsahariens : Gabon, Côte d'Ivoire, Mali, Guinée…et le Burkina Faso. Au Burkina, les opérateurs économiques sont présents dans les télécommunications, la cimenterie, les bâtiments et travaux publics.

Le Président du Faso à l'honneur

Le Président du Faso, Blaise Compaoré, est à l'honneur à cette 25e édition du Forum Crans Montana de Rabat. Invité d'honneur, il recevra en principe le 21 juin le prix de la Fondation Crans Montana Forum. Attendu ce jeudi 19 juin à Rabat, l'agenda du Chef de l'Etat est très chargé. Pour la journée du 19 juin, il est prévu entre autres une audience avec le Souverain marocain et une série d'autres audiences avec d'autres personnalités. Le Président du Faso participera le 20 juin à la session officielle d'ouverture du Forum au cours de laquelle il prononcera une allocution. Toujours le 20 juin, Blaise Compaoré aura des rencontres bilatérales et accordera des audiences à un certain d'opérateurs économiques marocains qui s'intéressent au Burkina. Le 21 juin, avant la réception de son prix Crans Montana, le Président du Faso participera à la session Afrique du Forum et assistera à la session dédiée aux opportunités de coopération entre les entreprises du Maroc et du Faso.

Notons à ce propos qu'une vingtaine d'hommes d'affaires Burkinabè sont attendus à ce forum avec des projets banquables en main. Ces projets concernent entre autres les secteurs des bâtiments travaux publics, des télécommunications, de l'énergie et des transports, des technologies de l'information et de la communication.

Accroître les investissements marocains au Faso

L'objectif de la partie burkinabèà ce forum Crans Montana de Rabat, c'est de renforcer les Investissements Directs Etrangers (IDE), notamment marocains, estimés à l'heure actuelle à 2-3%. Pour ce faire, le Conseil Présidentiel pour l'Investissement (CPI) est à pied d'œuvre avec une mission sur place depuis quelques temps pour travailler à assurer une bonne participation des opérateurs économiques du Burkina à ce forum de haut niveau. L'objectif, assure une source proche du dossier, c'est de faire en sorte à atteindre avec le Maroc d'ici quelques années 20% des investissements directs étrangers dans le pays. Et pour toujours œuvrer dans ce sens, demain se préparant aujourd'hui, le ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, Arthur Kafando et trois autres collègues sont également en route pour Rabat.

Grégoire B. BAZIE, Envoyé spécial à Rabat

Lefaso.net

Enrôlement biométrique : l'UPC appelle ses militants à s'enregistrer sur les listes électorales

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Dans cette déclaration parvenue à notre rédaction, l'Union pour le changement et le progrès (UPC), parti d'opposition, appelle ses militants à s'enrôler sur les listes électorales en vue de la présidentielle de 2015. Lisez !

Militantes, militants et sympathisants de l'Opposition,
Jeunesses de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso,
Peuple du Burkina Faso,

Du 17 au 30 juin 2014, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) procède à la révision de la liste électorale dans les communes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.

Les populations des deux villes sont au cœur des luttes de l'Opposition, en ce qu'elles ont énormément contribuéà empêcher la mise en place du sénat, et tiennent actuellement le flambeau de la lutte contre le référendum et la révision de l'article 37.

C'est pourquoi l'Opposition Politique burkinabè appelle tous ses militants, ses sympathisants, et tous les citoyens des deux plus grandes villes du Burkina, qui auront l'âge de voter en 2015, à rejoindre les équipes de la CENI pour se faire enrôler et pouvoir opérer le changement.

2015, année d'alternance, approche à pas de géant. Pour réaliser cette alternance, nous devons être prêts pour voter et exprimer notre choix démocratique.

Jeunes, femmes, hommes, citoyens de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, mobilisez-vous massivement pour vous inscrire sur les listes électorales.

Vive le Burkina Faso !
Vive l'alternance en 2015 !

Ouagadougou, le 17 juin 2014

Pour l'Opposition Politique burkinabè,

Le Chef de File de l'Opposition

Zéphirin DIABRE

Président de l'UPC

Recensement électoral à Ouaga et à Bobo : la CENI rencontre les différentes communautés

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Dans le cadre de ses activités comptant pour l'élection présidentielle de 2015, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) était ce mercredi 18 juin 2014 au siège la Fédération des Eglises et Missions Evangéliques du Burkina (FEME). Avec les hommes d'Église-mandants de la CENI, il était question de faire le point des activités de la commission et d'appeler les pasteurs à une large mobilisation de leurs fidèles.

« En décembre dernier, on avait arrêté avec eux un chronogramme d'activités qui avait prévu la mise à jour du fichier électoral à l'interne et la gestion du recensement des burkinabè de l'étranger en vue de l'organisation de la présidentielle 2015 », rappelle Me Barthélémy Kéré. Du compte rendu il faut retenir la fin de l'enrôlement biométrique dans toutes les communes du Burkina Faso à l'exception de Ouagadougou et Bobo Dioulasso ; et le début depuis mardi dernier et ce jusqu'au 30 juin dans les deux dernières villes. Après quoi les burkinabè de l'étranger seront la cible de la commission électorale. « Dès le mois de juillet, on se déportera vers eux. En concertation avec le Ministère des Affaires Etrangères et les différentes ambassades (NDLR : 32 ambassades et 09 consulats généraux), on va leur donner l'information officielle et leur demander de mettre en place leurs démembrements. Pour le recensement et pour les opérations électorales ». Me Kéré qui rappelle au passage que c'est une disposition du code électoral - l'article 265 en l'occurrence- qui invite à la prise en compte des burkinabè de l'étranger dans les opérations électorales à compter de 2015.

La FEME s'engage à mobiliser ses fidèles

Trois quarts d'heure ont suffi pour cet échange entre les deux institutions. Et face au défi de la mobilisation qui passe pour être l'un des enjeux de tout ce processus, le sujet a naturellement été abordé. Et cette conviction de Pasteur Henri Yé, Secrétaire général de la FEME : « On est chrétien, on va à l'Eglise, mais on est aussi citoyen du pays et on doit en tant que citoyen apporter sa contribution pour la bonne marche des affaires du pays. » Lui qui s'est engagé, sa Fédération avec, «à mobiliser nos membres, leur dire que chacun doit aller s'inscrire parce que pour les élections à venir on compte sur chacun de nous. » De quoi rassurer le Président de la CENI : « Nous partons rassurés parce que la FEME nous a dit encore une fois sa disponibilitéà nous accompagner…Et ils ont pris l'engagement de travailler avec l'ensemble des pasteurs pour que dans les Eglises, les fidèles soient interpellés », a- t- il ajouté.

Après la FEME, la CENI rencontre l'Eglise catholique ce jeudi et la chefferie coutumière vendredi. Dans l'attente d'un rendez-vous avec la communauté musulmane. Cela pour se donner plus de chance de ratisser large pour les opérations électorales de 2015.

Samuel Somda

Lefaso.net

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